La direction régionale de la douane , la gendarmerie de la brigade ville de Boulmiougou ont organisé, un point de presse, ce lundi 27 mars 2017 à Ouagadougou. Objectif, présenter des produits de contrebande saisis entre le 24 et le 26 mars 2017 à Ouagadougou, Ziniaré et Kombissiri.

HYDR

Selon le directeur régional des douanes, Grégoire Dabiré, l’opération conjointe menée par les éléments de la douane, de la gendarmerie nationale, de la police nationale et de la police municipale, a permis de mettre la main sur 104 fûts de 200 litres, 357 bidons de 25 et 30 litres d’essence frelatée, évalués à plus de 20 millions de F CFA.

A l’occasion, une quinzaine de personnes ont été arrêtées et trois stations ont été mises sous scellée pour manquement aux règles d’exploitation et non-respect de la législation en vigueur en matière de vente d’hydrocarbures. Deux stations à Ouagadougou dans le quartier «Théâtre populaire» et une dans la commune de Zitenga, dans le Plateau central.

«Nous nous sommes surtout intéressé aux sites de stockage que nous supposons dangereux pour les populations riveraines que nous avons le soucis de protéger. Le résultat est satisfaisant et nous espérons avoir permis aux populations de prendre conscience des méfaits du carburant mal stocké sur leur état de santé et aussi sur leur environnement», a indiqué le directeur régional.

Des explications de M. Dabiré, cette opération visait aussi à couper les sources d’approvisionnement de ces carburants desservis depuis le Mali, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Et le commandant du groupement de la gendarmerie départementale de Ouagadougou, Sam Djiguiba Ouédraogo, de dire: «Dans de telles circonstances, on tient compte du coût à l’intérieur de chacun de ces pays. Sans forcément dire que ça vient du Ghana, du Nigéria et du Bénin, tout laisse croire que, quand le prix est assez bas, cela va de soi que les gens cherchent à s’approvisionner pour venir revendre cher. Le carburant vient d’un peu partout, selon la proximité et le coût» .

Arguant que ces hydrocarbures frelatées nuisent à l’économie nationale, Grégoire Dabiré, a relevé qu’ils compromettent la santé des consommateurs , celle de leurs engins et causent des incendies à répétition dans les marchés.

C’est pourquoi, il a invité les populations à développer une culture de dénonciation, en vue de mettre fin à la contrebande d’hydrocarbures au Burkina Faso.
Mathias Lompo
Burkina Demain

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