L'opposition s'achemine vers une plate-forme commune

Le communiqué ci-après est une mise au point du Chef de file de l’opposition politique au Burkina Faso (CFOP/BF) au sujet de la récente mission de la CODER en Côte d’Ivoire. Lisez plutôt !

Les responsables du CFOP et de la CODER à l’issue de leur rencontre de ce 3 avril 2017

« Suite à la récente mission des partis membres de la CODER à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP)  a  été assailli de demandes d’explication, notamment au sujet des propos tenus par M. Ablassé Ouédraogo, Président du Faso Autrement.

LeCFOP  tient d’emblée à souligner que les partis politiques qui se réclament de l’Opposition sont souverains, que leurs leaders politiques sont libres de leurs propos, et que ceux-ci, en aucun cas, ne sauraient  engager  le Chef de file de l’Opposition, encore moins l’Opposition politique dans son ensemble.

Si des citoyens ont donc un avis à exprimer, ou des explications à demander sur les propos du Président du  Faso Autrement, ou d’un autre responsable de la CODER, qu’ils s’adressent directement à eux. Pas au CFOP.

Pour la compréhension des uns et des autres, il faut souligner que dans l’Opposition politique burkinabè, il ya deux groupes  de partis :

  • 1er groupe : les partis qui travaillent avec le Chef de file de l’Opposition.

Ils sont regroupés au sein de ce qu’on appelle « le Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition ». Actuellement, 35 partis politiques qui se disent  d’opposition, font partie de ce cadre.

  • 2ème groupe :Les partis qui, tout en se disant d’opposition, ne travaillent pas avec le Chef de file de l’Opposition et ne sont donc pas membres du cadre.

Le Faso Autrement appartient à cette catégorie, tout comme d’autres partis politiques qui se disent d’opposition.

Cette situation existait hier et existe aujourd’hui,  parce que la loi n’oblige pas un parti politique qui se dit d’oppositionà  travailler avec le Chef de file de l’Opposition. Le Chef de file n’est pas le Chef de l’Opposition. Il en est seulement le porte-parole, c’est-à-dire qu’il est le seul autorisé à exprimer une position commune arrêtée par l’ensemble de l’opposition, si  celle-ci y parvient.

Pour revenir à la CODER en tant qu’ensemble, le CFOP informe les uns et les autresqu’au sein de l’Opposition burkinabè, les partis politiques sont libres de nouer des alliances. Un parti membre du cadre de concertation peut nouer une alliance avec un autre parti membre du Cadre, ou avec un parti d’opposition non membre du Cadre.La CFDC (présidée par l’UPC) est un exemple de coalition nouée entre des partis politiques appartenant tous au Cadre de Concertation. La CODER est un exemple de coalition nouée entre des partis membres du cadre et des partis d’opposition non membres du cadre. En effet, sur les septpartis qui constituent  la CODER,  trois sont membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition : l’ADF/RDA, le CDP  et la NAFA. Lesquatre autres n’en font pas partie.

Les positions prises par les coalitions n’engagent pas toute l’Opposition. Elles engagent les membres des coalitions concernées. Partant de cela, les actes posés ou les propos tenus par les membres de la CODER n’engagent ni le Chef de file de l’Opposition, ni l’Opposition politique dans son ensemble. Ils engagent la CODER.

Enfin, concernant la mission d’Abidjan, il faut préciser que cette mission est une initiative  souveraine de la CODER. Ce n’est pas une mission initiée par le CFOP. La CODER n’a nullement besoin ni de l’autorisation, ni de l’avis du CFOP pour mener ses activités. Et le CFOP n’est pas la personne indiquée pour  expliquer le bien-fondé ou pour  faire le compte-rendu d’une mission effectuée par  la CODER. »

Le service de Communication du Chef de file de l’Opposition politique

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