Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina, Cheick F. Kanté (2e à partir de la gauche), face à des journalistes économiques le vendredi 30 mars 2018

Si tout se passe comme souhaité à la représentation nationale de la Banque mondiale, le Burkina Faso va enregistrer, dans les années à venir, de grands progrès sur le front de l’accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement. Un vaste programme orienté résultats d’un coût global de 150 milliards de francs CFA est en train d’être préparé dans le cadre du futur plan stratégique de la Banque mondiale. L’annonce a été faite le 30 mars dernier à Ouaga  à l’occasion d’une rencontre du représentant résident de l’institution de Breton Woods  Cheick F. Kanté avec des journalistes burkinabè s’intéressant aux questions économiques et de développement.

Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina, Cheick F. Kanté (2e à partir de la gauche), face à des journalistes économiques le vendredi 30 mars 2018

Selon Seydou, le Monsieur eau et assainissement de la Banque mondiale Burkina, ce programme va concerner des régions mal loties du pays en matière d’accès à l’eau potable et d’assainissement. Il s’agit notamment des régions des Hauts Bassins, des Cascades, du Sud-Ouest et de la Boucle du Mouhoun. Des régions paradoxalement bien arrosées. Le programme tentera également d’apporter une réponse aux problèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement dans 14 villes de tout le pays. Pour ce volet urbain, c’est l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) qui sera en première ligne pour la réalisation des ouvrages. Pour le volet rural, des structures comme la direction générale de l’eau et de l’assainissement  ou celle de la gestion intégrées des ressources en eau seront mises à contribution.

Selon le représentant résident de la Banque mondiale Burkina Faso, Cheick F. Kanté, C’est l’une des rares fois que son institution a réussi à obtenir un budget d’un tel volume financier (150 milliards de francs CFA) pour un programme. A l’écouter, c’est l’approche orientée sur les résultats qui sera observée pour la réalisation de ce projet. En clair, les fonds seront débloqués pour des ouvrages effectivement réalisés et non pour des réalisations fictives. Ce qui, de l’avis, de seydou Traoré, va contribuer à améliorer le taux d’accès à l’eau et à l’assainissement dans le pays.

Martin Philippe

Burkina Demain

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