Les officiels et les jeunes posant pour la postérité à l'ouverture des panels

Dans le cadre de la double commémoration de la 20ème Journée nationale de la lutte contre la pratique de l’excision et de 17ème Journée internationale tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF) ; des jeunes des 13 régions participent les 29 et 30 juin 2020 à Ouagadougou à des panels destinés à faire d’eux des acteurs importants de la question. C’est la ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille  et de l’action humanitaire, Laurence Marie Ilboudo/Marshall qui a présidé ce lundi, au nom de l’épouse du Président du Faso, l’ouverture desdits panels.

La ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille  et de l’action humanitaire, Laurence Marie Ilboudo/Marshall a présidé l’ouverture des panels

 

«Trente(30) ans de lutte contre la pratique de l’excision au Burkina Faso : quelles perspectives pour la nouvelle génération ?» . C’est l’intitulé du thème central qu’organise ces 29 et 30 juin 2020 à Ouagadougou le ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille  et de l’action humanitaire dans le cadre de la double commémoration de la 20ème Journée nationale de la lutte contre la pratique de l’excision et de 17ème Journée internationale tolérance zéro aux mutilations génitales féminines.

Il s’agit, a expliqué la ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille  et de l’action humanitaire, Laurence Marie Ilboudo/Marshall, de mener avec la réflexion avec les jeunes sur ce que peut être leur rôle dans la lutte contre les MGF.

Rôle catalyseur des jeunes dans la lutte contre la pratique

Les officiels et les jeunes posant pour la postérité à l’ouverture des panels

Les jeunes qui participent à la présente double commémoration viennent des  45 provinces et des 13 régions du pays.  Convaincu du rôle catalyseur que ceux-ci peuvent jouer dans la lutte pour  l’élimination  de la pratique de l’excision et des mutilations génitales féminines ; le ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille  et de l’action humanitaire a voulu ainsi en faire des acteurs.

«On ne refait pas la roue, on l’améliore. Ce sont les mêmes stratégies qui seront là mais avec un ciblage plus accru, une cible de jeune. Nous pensons vraiment compter sur les jeunes pour que cette lutte, d’ici 2030 soit une histoire et que nous puissions raconter à nos enfants», a relevé la ministre Ilboudo/Marshall.

En effet, malgré d’énormes acquis engrangés dans la lutte contre le phénomène au cours des 30 dernières années ; certaines régions du pays en l’occurrence la Boucle du Mouhoun et les  Cascades affichent encore des taux de prévalence inquiétants. Ce qui doit pousser les jeunes à l’action pour contribuer à inverser ces tendances.

Contribuer plus efficacement

Dans cette perspective, les communications, les échanges et les partages d’expériences au cours de ces deux jours leur permettront de renforcer les connaissances sur le phénomène et de contribuer plus efficacement à la lutte contre la pratique de l’excision et les mutilations génitales féminines dans le pays.

«Lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF) au Burkina Faso : Bilan et perspectives» ; «Contribution de la nouvelle génération pour l’atteinte de l’objectif Tolérance zéro d’ici à 2030». Ce sont là les thématiques développées au cours de ces panels.

En tout cas, la ministre Ilboudo/ Marshall a dit fonder beaucoup d’espoir sur eux, persuadée qu’au sortir des présents panels ils seront dotés  des outils nécessaires pour parachever la lutte entamée par les devanciers en boutant cette pratique néfaste de l’excision hors de nos frontières.

«Le  combat est certes de longue haleine, mais je ne doute pas un instant que la victoire sera la nôtre», a-t-elle conclu.

Aziz Yoda   

Burkina Demain           

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