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Lettre ouverte d’un Elève Inspecteur au Ministre de l’Education Nationale

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C'est au ministre Lionel Bilgo que cette lettre ouverte de l'inspecteur Cyrprien est adressée

Ceci est une lettre d’un élève inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle en fin de formation, au Ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, par rapport aux épreuves QCM (Questions à choix multiples) et dissertation aux concours professionnels.

«Lettre ouverte

A monsieur le Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues Nationales

Concours professionnels du MENAPLN ; QCM ou dissertation comme épreuve ?

Monsieur le Ministre, depuis votre arrivée à la tête du département de l’éducation, le monde éducatif fonde en vous de l’espoir. C’est avec grand enthousiasme que les acteurs ont appris à travers l’arrêté conjoint N° 2022_/MENAPLN/MSJE du 07 /04/ 2022 fixant le calendrier des examens et concours, session de 2022 et l’arrêté N°2022-084/MENAPLN SG/DGEC portant modalité d’organisation des examens professionnels et des stagiaires de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et l’éduction Non Formelle du 03/06/2022.  De ces arrêtés, il ressort que l’examen professionnel de reclassement A3 sera effective. Mais une préoccupation demeure à savoir celle de la nature exacte et des coefficients des épreuves. Quelle épreuve convient-t-il pour les Concours et examens professionnels du MENAPLN ? les QCM ? La dissertation ? Certes, chacune d’elles a ses avantages et ses inconvénients, mais faut-il utiliser des QCM pour recruter des cadres de l’Etat ? des agents de conception du MENA ? Si j’avais le choix à opérer, j’opterais pour la dissertation. En effet, les QCM ont apparu en 1915 sous l’impulsion de Fréderich J. Kelly de l’institut de formation de Kansas. Lorsque l’on demande à un apprenant de répondre à une question de connaissance, deux possibilités s’offrent à lui :

-faire construire la réponse en lui permettant de la faire rédiger avec ses propres ses outils, mots…etc.

-faire sélectionner la réponse adéquate parmi un choix.

Les QCM conviennent avec les groupes importants en ce qu’elles permettent une évaluation rapide, simple et précise des connaissances du candidat. Pour les examens et concours, il y a aussi que les QCM permettent de couvrir une grande étendue de la matière. A cela s’ajoute le sentiment de sécurité mathématique pour la notation dans des conditions de standardisation acceptables. Elles sont économiques car l’Etat réquisitionnera peu de correcteurs d’autant plus que la correction et la notation se font aisément, voire de manière automatique par lecture optique ou informatique. L’Etat économisera ses milliards pour d’autres domaines.

Monsieur le Ministre, faut-il économiser des milliards au détriment du capital humain ? l’investissement dans l’Homme, n’est-il pas le meilleur investissement ? Entre le capital humain et le capital économique, doit-on hésiter pour opérer un choix ? Pour ma part, il est maladroit et incohérent d’administrer des QCM pour recruter des inspecteurs ou des cadres pour le MENA. On peut les utiliser dans d’autres ministères, mais pas au MENA. La dissertation est une matière dans tous les ordres d’enseignement : Expression écrite et rédaction au primaire et au post-primaire, dissertation / thèse au secondaire et à l’université. Pourquoi demander aux acteurs du système éducatif d’enseigner une matière, voire de la promouvoir, et on revient pour les évaluer sur la base de QCM ? C’est très paradoxal à mon humble avis.

Les inconvénients des QCM demeurent. L’on note entre autres la tentative par leurs auteurs de poser des questions sur des points de détails encourageant à la mémorisation plutôt qu’à la compréhension de la matière, cela entraîne par ricochet « la contraction du champ des étudiants » Leclercq, 1986.

Les QCM s’avèrent incapables de mesurer des compétences telles que « l’expression spontanée, l’aptitude à rédiger et à exprimer sa pensée, l’invention de solutions nouvelles et même la reproduction de mémoire sans support ». En clair, les QCM sont inadéquats comme épreuve pour recruter des cadres au MENA. Je ne conteste pas leurs avantages, mais j’insiste, cette épreuve n’honore pas le corps des inspecteurs en qu’elle ne cultive pas un esprit critique, créatif, et analytique. Peut-être que je me trompe, mais c’est mon avis. Du reste, ceux qui les ont imposées à la session passée ont peut-être leurs raisons que la raison ignore. Il est courant d’entendre dire que l’éducation est un secteur improductif. Si c’est une telle idée qui fonde l’imposition des QCM aux candidats, réviser donc les horaires et les programmes d’enseignement et thésauriser les milliards. De deux choses, l’une. Ou l’on opte pour une éducation de qualité et on investit les moyens pour l’atteinte des objectifs fixés, ou l’on opte pour le capitalisme au détriment de l’Homme et on sombre dans l’ignorance.

Veuillez agréer Monsieur le Ministre, l’expression de ma profonde considération.

 BAKI Cyprien

Élève Inspecteur de l’Enseignement Primaire et de l’Education Non formelle en fin de formation. Tel :   70 04 01 39».

Compte rendu du Conseil des ministres du 10 août 2022

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 10 août 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 42 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Economie, des finances et de la prospective d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022 0055/PRESTRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

II COMMUNICATION ORALE

Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 17ème rencontre des chefs de services de renseignements et de sécurité des pays membres de l’Initiative d’Accra, tenue du 26 au 27 juillet 2022 à Ouagadougou.

Cette rencontre a permis d’échanger sur les préoccupations sécuritaires du moment afin d’éclairer les décisions des hautes autorités des Etats membres de l’Initiative dans les domaines de la sécurité et du développement.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Nyami Donatien BICABA, Mle 117 226 R, Inspecteur principal des douanes, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Membre Permanent Douane à la Coordination nationale de lutte contre la fraude.

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

– Monsieur Soumaïla ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Guétaouindé Livingstone SABA, Mle 220 405 N, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Koudbi Jérôme YAMEOGO, Mle 26 964 L, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Ousséini OUEDRAOGO, Mle 58 120 K, Professeur certifié des lycées et collèges, 1er grade, 10ème échelon, est nommé Directeur de la Communication et des relations presse ;

– Monsieur Wenceslas Nina ZOUMBARA, Mle 53 471 D, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Talato Alfred ILBOUDO, Mle 85 557 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire des Cascades ;

– Monsieur Lucien YANOGO, Mle 43 805 R, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Centre-Est ;

– Monsieur Bruno BAYE, Mle 53 491 A, Administrateur des affaires

sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la

Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Centre-Nord ;

– Monsieur William Achille KABRE, Mle 53 533 N, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Centre-Ouest ;

– Monsieur Yassia OUEDRAOGO, Mle 92 509 K, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de laSolidarité nationale et de l’action humanitaire du Centre-Sud ;

– Monsieur Pierre LOMPO, Mle 108 599 R, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire de l’Est ;

– Monsieur Tiabié KARAMA, Mle 53 488 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Konsi Léonard Aboukar Abdou SAVADOGO, Mle 51 731 N, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Nord ;

– Madame Aïssatou TRAORE/KARAMBIRI, Mle 26 186 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Plateau-Central ;

– Monsieur Serge Gaétan COMBARY, Mle 35 805 Z, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Sahel ;

– Monsieur Innocent Stanislas TUINA, Mle 78 085 V, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de la Solidarité nationale et de l’action humanitaire du Sud-Ouest.

 

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ENERGIE, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Abdoulaye SEREME, Mle 52 131 K, Chercheur, catégorie P, classe exceptionnelle, 2ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Zossi Kévin SANOU, Mle 72 328 K, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Salifou SAWADOGO, Mle 130 400 L, Magistrat, catégorie P5, grade terminal, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Adolphe Benjamin OUEDRAOGO ;

– Monsieur Marou Lazare OUEDRAOGO, Mle 29 801 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Winebèlè HIEN, Mle 84 885 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Gontran Yanbèfar SOME, Mle 215 332 G, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;

– Monsieur Filly Bassirou Moïtché SOUGUE, Mle 11 080 (Mle CNSF), Ingénieur des eaux et forêts, catégorie 1, classe A, 5ème échelon, est nommé Directeur de la production et de la vulgarisation au Centre national des semences forestières (CNSF) ;

– Monsieur Wendpouiré Régis OUBIDA, Mle 11 065 (Mle CNSF), Ingénieur des eaux et forêts, catégorie 1, classe A, 4ème échelon, est nommé Directeur de la recherche au Centre national des semences forestières.

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Sombéniwendé NIKIEMA, Mle 212 091 H, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université Nazi BONI.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Seydou SOGOBA, Mle 39 913 S, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation du Plateau-Central ;

– Monsieur Mady SAVADOGO, Mle 32 587 X, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Balé ;

– Monsieur P. Canut Blaise SYAN, Mle 43 409 E, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bam ;

– Madame Wendyam Véronique KOUDOUGOU, Mle 42 068 K, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga ;

– Monsieur Maurice WAMDAOGO, Mle 48 099 M, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Boulgou ;

– Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 48 714 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1er grade, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Boulkiemdé ;

– Monsieur Mamadou HEMA, Mle 34 512 Z, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Comoé ;

– Madame Nobila Célestine ZAGRE/ZOUNGRANA, Mle 45 511 F, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou ;

– Monsieur Kamimana SINGBEOGO, Mle 37 997 B, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Gourma ;

– Monsieur Adama NEYA, Mle 32 953 W, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ioba ;

– Monsieur Brimpo DADJOARI, Mle 43 626 F, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Kompienga ;

– Monsieur Adama DAO, Mle 53 119 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et non formel, 1er grade, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Kossi ;

– Monsieur Sidi DRABO, Mle 41 903 D, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kourwéogo ;

– Monsieur Souro SANON, Mle 35 032 B, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Léraba ;

– Monsieur Enock DIASSO, Mle 48 912 U, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Mouhoun ;

– Monsieur Ouiraogo Bernard KABORE, Mle 52 533 P, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Namentenga ;

– Monsieur Yahiya SEONI, Mle 39 997 D, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nahouri ;

– Monsieur Yacouba GUIGMA, Mle 86 509 S, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de l’Oubritenga ;

– Monsieur Dari Anselme DAH, Mle 41 423 G, Inspecteur général de l’enseignement, 1ère classe, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Poni ;

– Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 30 518 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1er grade, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sanmatenga ;

– Monsieur Tiabri Pascal THIOMBIANO, Mle 38 034 A, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Tapoa ;

– Monsieur Ladji OUATTARA, Mle 52 578 D, Inspecteur del’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Tuy ;

– Monsieur Ives Placide NANA, Mle 37 455 S, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1er grade, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Zoundwéogo.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Madame Yelli Margueritte DOANNIO/SOU, Mle 104 103 R, Journaliste, est nommée Directrice générale de l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) ;

– Monsieur Souleymane GANSAORE, Mle 239 343 E, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse.

G  AU TITRE DU MINISTERE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Jacob Yarassoula YARABATIOULA, Mle 257 228 A,

Enseignant-Chercheur, catégorie P3, 1er grade, 1er échelon, est nommé

Directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature

(ENAM).

H  AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Monsieur Ganè Kpière Evariste MEDA, Mle 130 496 V, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER).

III 2  NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Lassina NIAMBA, Mle 37 038 H, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO

(LA POSTE BF) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Claudine Flore DANGOURI/ILBOUDO.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Ferona MEDA, Mle 220 673 J, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

Wendkouni Joel Lionel BILGO

«Le port du casque, une nécessité vitale »

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Le Premier ministre encourage le port du casque dans le cadre de la lutte contre l'insécurité routière

Le Premier ministre Albert Ouédraogo a présidé ce mardi 9 août le lancement des activités de la sixième édition de la semaine de la sécurité routière. «Le port du casque, une nécessité vitale». C’est le thème de cette sixième édition de la semaine de sécurité routière dont le  lancement des activités est intervenu ce mardi sous la présidence du Premier ministre, Albert Ouédraogo.

Le PM Ouédraogo a appelé à l’engagement de chacun et de tous dans la lutte contre l’insécurité routière dans le pays

«Je voudrais tout d’abord, que nous ayons une pensée pour toutes les victimes des accidents de la circulation. A cette pensée, nous associons également tous ces compatriotes victimes de l’insécurité de façon générale. En leur mémoire, je vous invite à observer une minute de silence», a indiqué d’entrée du jeu, le chef du gouvernement.

«Crise de la sécurité routière dans le pays»

«Ces dernières années, nous assistons malheureusement à une exacerbation de ce qu’il convient d’appeler, une crise de la sécurité routière dans notre pays», a-t-il poursuivi, citant les résultats d’une étude réalisée par le centre hospitalier de Tengandogo en 2020. Selon les résultats de cette étude, sur  100 accidents qui se produisent dans nos villes et nos campagnes, 80 sont dus au fait de l’homme. Les principaux facteurs de risque étant la pratique de la vitesse, la surcharge, le surnombre, le transport mixte, le non port du casque et de la ceinture de sécurité routière, la conduite avec des capacités affaiblies dues notamment à l’alcool, aux stupéfiants et médicaments, à la fatigue, à la somnolence, aux distractions.

Et le PM Ouédraogo d’appeler à l’engagement de chacun et de tous dans la lutte contre l’insécurité routière, «car les accidents de la circulation n’arrivent pas qu’aux autres. Tous autant que nous sommes ici, nous sommes aussi bien des auteurs que des victimes potentiels des accidents de la circulation ».

Thème interpellateur

Le thème sur le port du casque est une interpellation pour une intégration du port du casque dans les habitudes des conducteurs d’engins à deux roues motorisées, note le chef du gouvernement. « Il est aussi une interpellation de tous et à tous les niveaux de responsabilité ».

Car, selon les données statistiques de l’étude citée plus haut, 85,43% des patients victimes des accidents de la circulation routière admis dans les centres hospitaliers ont des traumatismes crâniens graves et 80% sont des utilisateurs de deux roues motorisées.

C’est pourquoi, «si le Gouvernement a joué et continue de jouer sa partition par l’amélioration de la gestion institutionnelle de la sécurité routière, il doit veiller, d’une part, au renforcement du dispositif juridique de la sécurité routière et d’autre part, à un accompagnement conséquent des structures chargées des contrôles routiers, pour leur permettre de mettre en œuvre le plan national de contrôles routiers».

«Vibrant appel du Premier ministre»

Et au regard des ressources limitées de l’Etat et de la nécessité de trouver des ressources pérennes pour la réalisation d’actions durables, le PM Ouédraogo a saisi l’occasion du présent lancement de la 6ème édition de la semaine de la sécurité routière pour lancer «un vibrant appel » aux partenaires techniques et financiers, aux compagnies d’assurance, aux sociétés pétrolières, aux concessionnaires de véhicules, aux ONG, aux cabinets d’études et à toutes les structures qui sont intéressées par la question de la sécurité routière, pour une implication plus accrue dans la lutte contre l’insécurité routière.

«J’invite par ailleurs, les agents chargés des contrôles routiers à rester professionnels en œuvrant véritablement à la promotion des bonnes pratiques en matière de circulation et de sécurité routières », a- t- il ajouté.

Christian Tas

Burkina Demain

JNA 2022 : Le Premier ministre appelle à la responsabilité individuelle et collective pour la survie des plants

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Les activités entrant dans le cadre de la célébration de la quatrième édition de la Journée nationale de l’arbre , édition 2022 (JNA), ont eu lieu ce samedi 06 août à Kaya, capitale régionale du Centre-Nord. La cérémonie officielle a été présidée par le Premier ministre, Albert Ouédraogo, représentant le Président du Faso. Cette édition était placée sous le thème : »Arbre, facteur de solidarité et de résilience ».

La quatrième édition de la journée nationale de l’arbre à Kaya, a été marquée par deux actes majeurs. Il s’agit d’abord de la plantation d’arbres sur le site de Tiwéga2, sur lequel sont relogées des Personnes Déplacées Internes (PDI). Sur ce site bien protégé, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, les membres du Gouvernement, mais également la population de Kaya et les PDI, ont mis en terre, plus de 300 plants d’espèces diverses.

Dans son discours à la cérémonie officielle du second acte de la journée, la ministre de l’Environnement, de l’Energie, de l’Eau et de l’Assainissement, Maminata Coulibaly/Traoré, a indiqué que l’ambition du Gouvernement cette année, est de reboiser plus de 1300 hectares de terre, soit environ 900 000 plants à mettre en terre sur l’ensemble du territoire.

« Arbre, facteur de solidarité et de résilience » est le thème de cette quatrième édition de la journée nationale de l’arbre. A travers ce thème, les autorités du Pays entendent mobiliser toutes les composantes de la Nation, afin de lutter efficacement contre le dérèglement climatique au Burkina Faso, selon Maminata Coulibaly/Traoré. Il s’agit surtout, de mettre à contribution, les personnes déplacées internes, dans toutes les localités du pays, pour amoindrir l’impact de leur relogement sur l’environnement.

Le Chef du Gouvernement s’est du reste réjoui de la forte mobilisation de ces déplacés pour cette activité. Pour Albert Ouédraogo, le choix de Kaya pour abriter cette cérémonie est un symbole fort. « Kaya ville d’hospitalité, de résilience et de solidarité, qui abrite le plus grand nombre de PDI dans notre pays », a-t-il indiqué. Il a estimé que le plus important n’est pas de reboiser, mais de veiller à la protection et à l’entretien des plants, afin de leur donner plus de chance de survie. C’est pourquoi, le Chef du Gouvernement a appelé l’ensemble des Burkinabè, à une responsabilité individuelle et collective, afin de planter utile pour tirer le meilleur profit de cette action. C’est aussi le souhait de la ministre en charge de  l’environnement, Maminata Coulibaly/Traoré. De son avis, si chaque Burkinabè plantait un seul arbre par an, notre pays allait très rapidement inverser la tendance de la dégradation rapide de l’environnement.

Le Premier ministre a par ailleurs félicité au nom du Président du Faso, les acteurs de l’environnement qui ont été décorés au cours de cette cérémonie. Il a aussi félicité les Burkinabè qui s’investissent dans la promotion et la transformation des produits forestiers, dont un échantillon était du reste exposé à la cérémonie et visité par les autorités.

A noter que la cérémonie de la 4e édition de la Journée Nationale de l’Arbre a été également marquée par une remise de vivres et de matériels, dont des tricycles aux Personnes déplacées Internes. Du matériel réceptionné par les autorités locales.

DCRP/Primature

‘’Trêve de 24 mois avec les terroristes’’ : Démenti du gouvernement de la Transition

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Le porte-parole du gouvernement a démenti la nouvelle d'une trêve qui aurait été conclu avec les terroristes

Dans un Communiqué en date de ce vendredi 5 août, le gouvernement de la Transition par la voix de son porte-parole le ministre Lionel Bilgo a démenti l’information selon laquelle l’exécutif aurait conclu un deal avec les terroristes pour une trêve de 24 mois.

« Ces allégations totalement infondées ont été relayées (…) Le Gouvernement se désole de voir qu’un sujet d’une telle gravité puisse être traité avec autant de légèreté, et de désinvolture et que de fausses informations soient ainsi propagées dans l’espace public», s’est indigné le porte-parole du gouvernement dans le communiqué.

«Il s’agit d’affabulations pures et simples, totalement étrangères aux objectifs de la Transition qui reste déterminée à pacifier notre pays et à reconquérir l’intégrité territoriale du Burkina Faso pour que vivent sur cette terre de dignité des femmes et des hommes libres, unis et solidaires», y a- t-il poursuivi.

Burkina Demain

Le Président du Faso galvanise les troupes à l’Est et au Centre-Est

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Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, s’est rendu, ce jour dans les régions de l’Est et du Centre-Est pour saluer l’engagement des forces combattantes et les galvaniser pour plus de résultats.

«Lutte contre le terrorisme : le Président du Faso galvanise les troupes à l’Est et au Centre-Est

(Ouagadougou, 05 août 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, s’est rendu, ce jour dans les régions de l’Est et du Centre-Est pour saluer l’engagement des forces combattantes et les galvaniser pour plus de résultats.

Accompagné du Commandant des Opérations du théâtre national (COTN), le Lieutenant-colonel Yves Didier BAMOUNI et du Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le Colonel Adam NERE, le Président du Faso est allé très tôt dans la matinée au 34ème Régiment interarmes de Fada N’Gourma (34ème RIA). Ce vendredi 5 août 2022 marquant le 62ème anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Burkina Faso, le Président DAMIBA a souhaité une bonne fête à ses frères d’Armes dans un contexte sécuritaire particulier. Il les a rassurés de l’arrivée prochaine des équipements et de l’accompagnement de la population. « J’invite tout le monde à resserrer les rangs et à rester mobilisés. Le combat engagé contre certains groupes armés qui refusent de revenir à la raison ira à son terme. Je félicite les uns et les autres pour ce qui a déjà été fait ces derniers temps. La menace reste présente, il faudra redoubler de vigilance et avoir le moral au top », a déclaré le Chef de l’Etat. Il a invité les troupes engagées à poursuivre le combat pour pacifier assez rapidement leur zone de responsabilité.

Après Fada N’Gourma, le Chef suprême des Forces armées et sa délégation ont mis le cap sur le 33ème Régiment d’infanterie commando (33ème RIC) de Diapaga. Là également, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA a souhaité une bonne fête à la troupe. « Nous sommes venus ce matin pour vous encourager pour tout ce que vous entreprenez comme activités opérationnelles dans le cadre de la lutte contre l’insécurité », a-t-il indiqué. Il a salué le travail abattu par les forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Le Chef de l’Etat s’est dit satisfait des résultats des dernières opérations qui ont été menées dans la zone. « Je voudrais vous rassurer que l’ensemble du pays est mobilisé pour soutenir les Forces de défense et de sécurité et enfin vous demander de redoubler d’efforts parce que la menace est toujours présente même si elle est affaiblie ou retranchée sur certaines positions », a soutenu le Président du Faso. Il a par ailleurs souligné que de nouvelles opérations seront conduites pour venir à bout de ces groupes armés.  Tout en prenant en compte des préoccupations relatives au renforcement des équipements, le Président de la Transition a indiqué à ses interlocuteurs que des dispositions sont déjà prises pour que le niveau opérationnel des troupes puisse s’accroître.

Le Président Paul-Henri Sandaogo DAMIBA s’est ensuite rendu au détachement militaire de Soudougui, localité située à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Togo, dans la province du Koulpélogo, région du Centre-Est, pour souhaiter une bonne fête aux personnels et les encourager. « Nous sommes venus vous encourager pour ce que vous avez déjà eu à faire et vous donner le moral pour poursuivre le combat », a-t-il expliqué. A Soudougui également le Chef de l’Etat a noté que l’insécurité a un peu baissé mais elle demeure. C’est pourquoi, il a appelé les Forces à poursuivre la traque. «Bonne fête de l’indépendance malgré le contexte difficile. Bonne fête à vous et à vos familles et que Dieu accompagne notre élan de ramener la paix dans chacune des régions, dans chacune des provinces de notre pays », a conclu le Chef suprême des Forces armées.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

62e anniversaire de l’Indépendance du Burkina : Message du Président du Faso à la Nation

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Le Président du Faso s'est adressé à la Nation depuis Dori

A l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a fait cette adresse à la Nation.

Message du Président du Faso à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso

« Au moment où notre pays s’apprête à commémorer le 62e anniversaire de son accession à l’indépendance, mes pensées les plus profondes vont vers ceux qui luttent nuit et jour pour préserver ce legs âprement conquis par nos devanciers. J’ai une pensée particulière pour ceux d’entre eux qui ont perdu la vie dans ce noble combat, ainsi que pour ceux qui, dans leur chair et dans leur être, sont marqués à vie.

A ceux qui ont dû quitter leurs terres et à ceux qui œuvrent inlassablement pour leur venir en aide, j’adresse mes encouragements.

Je formule le vœu que l’ensemble des Burkinabè puissent se retrouver autour de l’esprit qui a prévalu en 1960 pour faire de notre pays une Nation libre.

Bonne fête de l’indépendance et que Dieu bénisse notre Nation. »

Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Président du Faso

Burkina Faso-Royaume du Maroc : « Une coopération africainement authentique », selon l’ambassadeur Youssef Slaoui

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Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a reçu en audience ce jeudi 04 août 2022, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso, Youssef Slaoui. Au terme de l’entretien, c’est une coopération bilatérale jugée satisfaisante que les deux pays entendent renforcer davantage, selon le diplomate marocain.

L’Ambassadeur du Royaume du Maroc, Youssef Slaoui, à sa sortie d’audience avec le chef du gouvernement, a qualifié les relations entre son pays et le Burkina Faso de « coopération africainement authentique et enracinée dans la coopération sud-sud ». Il a relevé l’écoute bienveillante du Premier ministre, Albert Ouédraogo.

Pour le diplomate du royaume chérifien, en termes de coopération bilatérale, il y a une satisfaction mutuelle des réalisations de ces dernières années. « On se réjouit de nos excellentes relations qui sont historiques, dynamiques et multidimensionnelles », a laissé entendre M. Slaoui.

L’Ambassadeur marocain a précisé que des avancées ont été réalisées dans pratiquement tous les domaines d’intérêts communs, notamment économique et commercial. L’ambition des deux pays est « d’aller de l’avant dans cette coopération bilatérale, d’envisager l’avenir avec confiance et dans la solidarité », a-t-il indiqué. Et pour consolider les relations et rapprocher davantage les deux peuples, Albert Ouédraogo et Youssef Slaoui ont échangé sur les avancées concernant l’entrée en vigueur de l’accord sur la suppression de visa et la libre circulation entre leurs deux pays.

L’Ambassadeur Slaoui a confié qu’il y a un agenda diplomatique très riche en termes d’échanges de visites et de réalisation de projets, entre son pays et le Burkina Faso.

DCRP/Primature

Le Président du Faso échange avec des représentantes de structures de femmes des 13 régions

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Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a rencontré ce matin à Ouagadougou, plus de 200 représentantes de structures de femmes du Burkina Faso. Venues des 13 régions du pays, elles ont échangé avec le Chef de l’Etat sur leurs préoccupations et des questions liées à la vie de la Nation.

«Conduite de la Transition : le Président du Faso échange avec des représentantes de structures de femmes des 13 régions

(Ouagadougou, 04 août 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a rencontré ce matin à Ouagadougou, plus de 200 représentantes de structures de femmes du Burkina Faso. Venues des 13 régions du pays, elles ont échangé avec le Chef de l’Etat sur leurs préoccupations et des questions liées à la vie de la Nation.

« Aujourd’hui c’est le 4 août qui rappelle dans l’histoire du Burkina Faso le début de la Révolution. Nous sommes tous au courant de ce que la Révolution a eu comme impact dans le processus de l’émancipation des femmes au Burkina Faso. Je voudrais dire que ce qui a été fait depuis la Révolution pour les femmes, nous devons le poursuivre et nous devons l’améliorer mieux que cela n’avait été prévu au moment de la Révolution parce que le temps et le contexte ont changé », a indiqué le Chef de l’Etat dans son mot introductif.

Tout en saluant l’initiative de cette rencontre, le Président du Faso a « renouvelé la disponibilité du gouvernement de la Transition à faire au mieux pour davantage impliquer les femmes, accompagner les initiatives féminines, pour davantage œuvrer à ce que la femme, qui est le symbole de la vie, puisse s’épanouir dans notre société ».

Le Président DAMIBA est revenu sur les évènements du 24 janvier 2022 et a appelé les femmes à accompagner la Transition dans sa mission de restauration de l’intégrité du territoire et la refondation de la Nation pour plus de cohésion sociale.

Il a exhorté les femmes à impacter et à influencer le cours de l’histoire dans la lutte contre le terrorisme et la recherche de la cohésion sociale. « Si les femmes sont engagées avec les autorités de la Transition, je ne doute pas d’une seule seconde que le rêve que nous poursuivons, nous allons le réaliser », a soutenu le Chef de l’Etat pour qui la crise que nous vivons est une crise interne.

Pour la porte-parole des femmes, Martine YABRÉ, le Président du Faso peut compter sur les femmes du Burkina Faso dans sa mission. « Aujourd’hui, nous femmes et filles du Burkina, nous venons vous dire qu’après réflexion, nous pensons que nous avons une vision, nous avons des objectifs et à l’analyse du contexte et des défis que nous avons au Burkina Faso, nous pensons qu’on pourrait créer cette synergie qui gagne », a indiqué Martine YABRÉ pour qui la paix et la stabilité de nos institutions ont un prix qui est l’engagement individuel et collectif.

« Au nom des femmes ici présentes et au nom de toutes les femmes du Burkina, nous prenons l’engagement de mener le combat aussi virtuel que physique. Ce n’est pas avec la force, mais dans nos communautés nous allons utiliser nos armes, le dialogue, la communication, notre action, notre volonté, notre adhésion, nos expériences, notre éducation, pour servir nos familles et la paix », a ajouté la porte-parole des femmes. Elle a indiqué qu’une campagne sera lancée sur les médias sociaux contre la haine et la violence.

Les représentantes des femmes ont exposé au cours des échanges leurs préoccupations auxquelles le Chef de l’Etat a apporté des réponses. La ministre du Genre et de la Famille, Salimata Nébié a remercié le Chef de l’Etat pour avoir accepté rencontrer les femmes du Burkina Faso en vue d’échanger sur leurs préoccupations.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

4 août 1983 : Retour sur la déclaration historique de Thomas Sankara !

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Rappel historique : Thomas Sankara et ses compagnons révolutionnaires ont fait cette déclaration à leur prise de pouvoir le 4 août 1983

Au terme d’un processus, un groupe de jeunes militaires voltaïques dont les capitaines Thomas Sankara et Blaise Compaoré s’empara le 4 août 1983 du pouvoir d’Etat par un coup d’Etat et proclama la Révolution. Voici la déclaration de prise du pouvoir telle que livrée le 4 août 1983 par le Leader de la Révolution Burkinabè Thomas Sankara.

«Peuple de Haute-Volta !

Aujourd’hui encore, les soldats, sous-officiers et officiers de l’Armée nationale et des forces para-militaires se sont vus obligés d’intervenir dans la conduite des affaires de l’Etat pour rendre à notre pays son indépendance et sa liberté et à notre peuple sa dignité.

En effet, ces objectifs patriotiques et progressistes qui ont justifié l’avènement du Conseil du salut du peuple (CSP) le 7 novembre 1982, ont été trahis le 17 mai 1983, soit seulement six mois après, par des individus farouchement hostiles aux intérêts du peuple voltaïque et à ses aspirations à la démocratie et à la liberté.

Ces individus, vous les connaissez, car ils se sont frauduleusement introduits dans l’Histoire de notre peuple ; ils s’y sont tristement illustrés, d’abord par leur politique à double face, ensuite, par leur alliance ouverte avec toutes les forces conservatrices réactionnaires qui ne savent rien faire d’autre que de servir les intérêts des ennemis du peuple, les intérêts de la domination étrangère, et du néo-colonialisme.

Aujourd’hui, 4 août 1983, les soldats, sous-officiers et officiers de toutes les armes et de toutes les unités, dans un élan patriotique, ont décidé de balayer le régime impopulaire, le régime de soumission et d’aplatissement, mis en place depuis le 17 mai 1983 par le médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo sous la houlette du colonel Gabriel Somé Yoryan et de ses hommes de main.

“Les soldats patriotes ont lavé l’honneur de notre peuple”

Aujourd’hui, 4 août 1983, des soldats, sous-officiers et officiers patriotes et progressistes ont ainsi lavé l’honneur de notre peuple et de son armée et leur ont rendu leur dignité, leur permettant de retrouver le respect et la considération que chacun, en Haute-Volta comme à l’étranger leur portait du 7 novembre 1982 au 17 mai 1983.

Pour réaliser ces objectifs d’honneur, de dignité, d’indépendance véritable et de progrès pour la Haute-Volta et pour son peuple, le mouvement actuel des Forces armées voltaïques tirant les leçons des amères expériences du CSP, a constitué ce jour, 4 août 1983, le Conseil national de la révolution (CNR) qui assume désormais le pouvoir d’État, en même temps qu’il mette fin au fantomatique régime du CSP du médecin commandant Jean-Baptiste Ouédraogo qui l’avait du reste arbitrairement dissous.

Le peuple doit soutenir de CNR

Peuple de Haute-Volta, le Conseil national de la révolution appelle chaque Voltaïque, homme ou femme, jeune ou vieux à se mobiliser dans la vigilance pour lui apporter son soutien actif. Le Conseil national de la révolution invite le peuple voltaïque à constituer partout des Comités de défense de la révolution (CDR) pour participer à la grande lutte patriotique du CNR et pour empêcher les ennemis intérieurs et extérieurs de nuire à notre peuple. Il va sans dire que les partis politiques sont dissous’.

Conserver les relations et les accords internationaux…

Sur le plan international, le Conseil national de la révolution proclame son engagement à respecter les accords qui lient notre pays aux autres États. Il maintient également l’adhésion de notre pays aux organisations régionales, continentales et internationales.

Le Conseil national de la révolution n’est dirigé contre aucun pays, aucun État ou peuple. Il proclame sa solidarité avec tous les peuples, sa volonté de vivre en paix, et en bonne amitié avec tous les pays et notamment avec tous les pays voisins de la Haute-Volta.

Notre objectif la défense des intérêts du peuple voltaïque…

La raison fondamentale et l’objectif du Conseil national de la révolution, c’est la défense des intérêts du peuple voltaïque, la réalisation de ses profondes aspirations à la liberté, à l’indépendance véritable et au progrès économique et social.

Peuple de Haute-Volta ! Tous en avant avec le Conseil national de la révolution pour le grand combat patriotique, pour l’avenir radieux de notre pays.

La patrie ou la mort, nous vaincrons !

Vive le peuple voltaïque !

Vive le Conseil national de la révolution ! »