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Compte rendu du Conseil des ministres du 3 août 2022

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 03 août 2022, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 27 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul-Henri Sandaogo DAMIBA Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, à des révocations et autorisé des missions à l’étranger.

I  DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un avant-projet de loi portant habilitation du Gouvernement à autoriser par voie d’ordonnance l’habilitation, à titre de régularisation, des Chefs de circonscription administrative (CCA) chargés de l’expédition des affaires courantes à être ordonnateurs des budgets principaux et annexes des collectivités territoriales.

Cet avant-projet de loi permettra au Gouvernement de prendre une ordonnance qui régularisera les actes de gestion pris par les Chefs de circonscription administrative depuis le 1er février 2022, dans le cadre de l’exécution des budgets locaux des collectivités territoriales.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à l’impact économique de la crise russo-ukrainienne sur le Burkina Faso.

Le conflit russo-ukrainien a une influence sur les cours mondiaux de certains produits de base qui subissaient déjà les conséquences négatives de la COVID-19. Au Burkina Faso, déjà confronté à une crise sécuritaire, l’impact de la crise russo-ukrainienne vient peser sur l’économie, en raison de la hausse des prix du pétrole et des denrées alimentaires comme le blé. Le pays fait face également aux difficultés de mobilisation des financements extérieurs.

La prévision de croissance économique, estimée à 6,7% en 2022, pourrait baisser de 1,8 point si le conflit se poursuit jusqu’à la fin de l’année 2022.

Les exportations et les importations de certains produits sont aussi impactées du fait des sanctions contre la Russie et de l’interruption des échanges avec ces deux (02) pays.

Pour le reste de l’année 2022, les entreprises burkinabè devront se réorienter vers d’autres sources d’approvisionnement en métaux et en hydrocarbures pour maintenir, tout au moins, leur niveau d’activités.

Face à cette situation, le Gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour contenir les prix de certains produits de grande consommation afin d’atténuer l’impact de la hausse des prix sur les ménages.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures nécessaires en vue de consolider les actions déjà entreprises et développer de nouvelles stratégies pour permettre à notre pays de faire face de façon durable aux conséquences des chocs exogènes sur l’économie burkinabè.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une autorisation pour la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour l’acquisition d’engrais minéraux au profit de la Direction générale des productions végétales.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise

FASO PLANTES, pour un montant minimum de deux cent cinquante-huit millions (258 000 000) F CFA HTVA et un montant maximum de six cent vingt-sept millions deux cent vingt-neuf mille (627 229 000) F CFA HTVA, avec un délai de livraison de quinze (15) jours par commande.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat sur le compte institutionnel de la « PAI-DAF », exercice 2022.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

L’adoption de ce décret permet au ministère des Infrastructures et du désenclavement d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0026/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 31 mars 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1. Son Excellence Monsieur le Premier ministre a fait au Conseil une communication relative à la remise du rapport d’audit de l’Assemblée nationale par l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

II 2  Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à la commémoration conjointe des journées internationales de la paix et de la tolérance, édition 2022.

Au Burkina Faso, ces journées seront commémorées conjointement du 21 septembre au 16 novembre 2022, sous le thème : « Réconciliation nationale et cohésion sociale au Burkina Faso : enjeux, défis et perspectives».

II 3  Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la mise en œuvre de la campagne nationale de distribution universelle de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) pour l’année 2022.

La stratégie de la campagne repose sur deux principales phases, à savoir le dénombrement des ménages et la distribution des moustiquaires. Au cours de cette campagne, 16 051 518 moustiquaires imprégnées seront distribuées à toute

la population résidente au Burkina Faso à raison d’une moustiquaire pour deux (02) personnes.

La campagne 2022 a pour particularité, la distribution de MILDA de nouvelle génération sur toute l’étendue du territoire national compte tenu de la résistance des moustiques aux insecticides.

Le lancement de cette opération est prévu le 30 août 2022 dans le district sanitaire de BOUSSOUMA dans la région du Centre-Nord.

III  NOMINATIONS ET REVOCATIONS

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Laurent de P. Salif OUEDRAOGO, Mle 24 375 U, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Jean Bosco KIENOU, Mle 25 763 U, Inspecteur général de police, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Hikoti GNOUMOU, Mle 130 465 B, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Idrissa SAVADOGO, Mle 28 072 C, Administrateur civil, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 211 710 K, Commissaire divisionnaire de police, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Commandant de la Brigade spéciale des investigations anti-terroristes et de lutte contre la criminalité organisée ;

– Monsieur Emanoël KABORE, Mle 57 715 C, Contrôleur général de police, 4ème grade, 4ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue ;

– Monsieur Amadou Lamine OUEDRAOGO, Mle 260 669 B, Commissaire principal de police, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur général des transmissions et de l’informatique ;

– Monsieur Lamine SAWADOGO, Mle 117 049 H, Administrateur civil, est nommé Conseiller technique du Gouverneur de la Région du Centre-Ouest.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Secrétaire général de provinces :

REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN

– Madame Salimata OUEDRAOGO/SANOU, Mle 97 289 R, Administrateur civil, Province des Balé ;

– Monsieur Saturnin SABOUE, Mle 260 038, Administrateur civil, Province des Banwa ;

– Monsieur Firmin BASSOLET, Mle 117 043 P, Administrateur civil, Province de la Kossi ;

– Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 200 338 G, Administrateur civil, Province du Mouhoun ;

– Monsieur Laurent K. KONTOGOM , Mle 118 964 P, Administrateur civil, Province du Nayala ;

– Monsieur Julien P. ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil, Province du Sourou.

REGION DES CASCADES

– Monsieur Marcel ZANRE, Mle 212 144 F, Administrateur civil, Province de la Comoé ;

– Monsieur Yéonviel SOME, Mle 105 206 G, Administrateur civil, Province de la Léraba.

REGION DU CENTRE

– Monsieur Boukari SAVADOGO, Mle 238 012 S, Administrateur civil, Province du Kadiogo.

REGION DU CENTRE-EST

– Monsieur Désiré BADOLO, Mle 200 281 M, Administrateur civil, Province du Boulgou ;

– Monsieur Patindé ZOUNGRANA, Mle 200 390 Z, Administrateur civil, Province du Koulpélogo ;

– Monsieur Moctar ILBOUDO, Mle 238 025 V, Administrateur civil, Province du Kouritenga.

REGION DU CENTRE-NORD

– Monsieur Karim OUEDRAOGO, Mle 105 201 D, Administrateur civil, Province du Bam ;

– Monsieur Bassouleymane OUATTARA, Mle 212 095 R, Administrateur civil, Province du Namentenga ;

– Monsieur Noufou DEMBELE, Mle 105 183, Administrateur civil, Province du Sanmatenga.

REGION DU CENTRE-OUEST

– Monsieur Yacouba SAWADOGO, Mle 54 587 Y, Administrateur civil, Province du Boulkièmdé ;

– Madame Antoinette N. KABORE/OUEDRAOGO, Mle 212 105 E, Administrateur civil, Province du Sanguié ;

– Monsieur Baowendsida BINGO, Mle 236 061 S, Administrateur civil, Province de la Sissili ;

– Madame Delphine NIKIEMA, Mle 229 982, Administrateur civil, Province du Ziro.

REGION DU CENTRE-SUD

– Madame Clarisse Wossolème DENNI, Mle 200 393 B, Administrateur civil, Province du Bazèga ;

– Monsieur Sanfiénalé SIRIMA, Mle 98 046 R, Administrateur civil, Province du Nahouri ;

– Monsieur Innocents OUATTARA, Mle 200 333 L, Administrateur civil, Province du Zoundwéogo.

REGION DE L’EST

– Monsieur Mendien dit Moussa SOMA, Mle 247 535 A, Administrateur civil, Province de la Gnagna ;

– Monsieur Yaya KONE, Mle 200 319 L, Administrateur civil, Province du Gourma ;

– Monsieur Yaya SANKARA, Mle 279 335, Administrateur civil, Province de la Komondjari ;

– Monsieur Issa DABONE, Mle 212 073 K, Administrateur civil, Province de la Kompienga ;

– Monsieur Sombéniwendé NIKIEMA, Mle 212 091 H, Administrateur civil, Province de la Tapoa.

REGION DES HAUTS-BASSINS

– Monsieur Idrissa GAMSONRE, Mle 118 961 R, Administrateur civil, Province du Houet ;

– Madame Micheline H. SAWADOGO, Mle 279 338 W, Administrateur civil, Province du Kénédougou ;

– Monsieur Bassidiki OUATTARA, Mle 220 626, Administrateur civil, Province du Tuy.

REGION DU NORD

– Monsieur David AYORO, Mle 212 058 L, Administrateur civil, Province du Lorum ;

– Madame Noélie BEREHOUMDOUGOU/KABORE, Mle 88 870 T, Administrateur civil, Province du Passoré ;

– Monsieur Pierre Claver BANCE, Mle 74 751 K, Administrateur civil, Province du Yatenga ;

– Monsieur Anatole Pengdwendé KABORE, Mle 260 181 M, Administrateur civil, Province du Zandoma.

REGION DU PLATEAU-CENTRAL

– Monsieur Harouna KARAMBIRI, Mle 200 312 B, Administrateur civil, Province du Ganzourgou ;

– Madame Haoua OUEDRAOGO, Mle 78 142 Z, Administrateur civil, Province du Kourwéogo ;

– Madame Wend-Yam Esther BEOGO/TAMALGO, Mle 220 612 F, Administrateur civil, Province de l’Oubritenga.

REGION DU SAHEL

Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 260 037 Z, Administrateur civil,  Province de l’Oudalan ;

– Monsieur Adama KOUSSOUBE, Mle 105 190 K, Administrateur civil, Province du Séno ;

– Monsieur Oussou ZAMPOU, Mle 220 649 Y, Administrateur civil, Province du Soum ;

– Monsieur Mathieu TINGUERI, Mle 105 298 S, Administrateur civil, Province du Yagha.

REGION DU SUD-OUEST

– Madame Zénabo KABORE/DIALLO, Mle 200 300 B, Administrateur civil, Province de la Bougouriba ;

– Monsieur André LANKOANDE, Mle 238 017 X, Administrateur civil, Province du Ioba ;

– Monsieur Bepampo OUOBA, Mle 238 014, Administrateur civil, Province du Noumbiel ;

– Monsieur Sayouba KABORE, Mle 324 241 S, Administrateur civil, Province du Poni.

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Préfet de Département :

REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN

Province des Balé

– Monsieur Issouf OUEDRAOGO, Mle 260 020 U, Administrateur civil, Département de Bagassi ;

– Monsieur Boubié Sostèle Arnaud IDO, Mle 229 965 N, Secrétaire administratif, Département de Bana ;

– Monsieur Isaïe Wenonga BAMOGO, Mle 212 064 G, Administrateur civil, Département de Boromo ;

– Monsieur Aloys OUANGO, Mle 203 225 L, Secrétaire administratif, Département de Fara ;

– Monsieur Sibiri Hermann BAMOGO, M 203 228 J, Secrétaire administratif, Département de Oury ;

– Monsieur Thomas D. HIEN, Mle 229 947 Z, Administrateur civil, Département de Pâ ;

– Monsieur Yirbouré GOUBA, Mle 203 237 F, Secrétaire administratif, Département de Pompoï ;

– Monsieur Moumouni SAWADOGO, Mle 200 364 H, Secrétaire administratif, Département de Poura ;

– Monsieur Fié Dénis TRAORE, Mle 220 646 K, Secrétaire administratif, Département de Siby ;

– Monsieur Ousmane ZIZIEN, Mle 212 040 V, Secrétaire administratif, Département de Yaho.

Province des Banwa

– Monsieur Jules W. KABORE, Mle 109 792 X, Adjudant de Police, Département de Balavé ;

– Monsieur Raymond ILBOUDO, Mle 75 589 K, Secrétaire administratif, Département de Kouka ;

– Monsieur Emmanuel SAWADOGO, Mle 109 559 W, Adjudant de Police, Département de Sami ;

– Monsieur Bassarmon COULIBALY, Mle 88 14 017 049, Adjudant-Chef, Département de Sanaba ;

– Monsieur Abdoul Karim DIABY, Mle 279 914 V, Administrateur civil, Département de Solenzo ;

– Monsieur Joseph OUEDRAOGO, Mle 94 767 A, Secrétaire administratif, Département de Tansila.

Province de la Kossi

– Monsieur Appolinaire KONE, Mle 109 697 H, Adjudant de Police, Département de Barani ;

– Monsieur Rimwoaga Dénis DIENDIERE, Mle 212 010 C, Secrétaire administratif, Département de Bomborokuy ;

– Monsieur Kalifa NEBIE, Mle 247 337 S, Secrétaire administratif, Département de Bourasso ;

– Monsieur Youssouf DIALLO, Mle 98 42 099 428, Adjudant, Département de Djibasso ;

– Monsieur Abdoul Ouahbidi GUINGANE, Mle 93 813 Z, Secrétaire administratif, Département de Dokuy ;

– Monsieur Zakaria OUEDRAOGO, M 303 967 R, Secrétaire administratif, Département de Doumbala ;

– Monsieur Sansan DA, Mle 97 32 099 191, Adjudant, Département de Kombori ;

– Monsieur Kouka KIEMDE, Mle 109 658 D, Adjudant de Police, Département de Madouba ;

– Monsieur Souleymane TIONO, Mle 324 648 W, Administrateur civil, Département de Nouna ;

– Monsieur Augustin BASSOLE, Mle 283 590 B, Sous-lieutenant de police, Département de Sono.

Province du Mouhoun

– Monsieur Moussa SANA, Mle 260 401 C, Secrétaire administratif, Département de Bondokuy ;

– Monsieur Dieudonné TOUGFO, Mle 260 012 R, Administrateur civil, Département de Dédougou ;

– Monsieur Maxime Y. BAKOUAN, Mle 280 353 W, Secrétaire administratif, Département de Douroula ;

– Monsieur Ali SANOU, Mle 229 921 D, Secrétaire administratif, Département de Kona ;

– Monsieur Idrissa GANAME, Mle 201 116 E, Secrétaire administratif, Département de Ouarkoye ;

– Monsieur Ali TRAORE, Mle 260 481 P, Secrétaire administratif, Département de Safané ;

– Monsieur Hamadou KABORE, Mle 201 119 H, Secrétaire administratif, Département de Tchériba.

Province du Nayala

– Monsieur Eugène N. W. KABORE, Mle 260 640 F, Secrétaire administratif, Département de Gassan ;

– Monsieur Siebi Ahmed OUATTARA, Mle 260 413 H, Secrétaire administratif, Département de Gossina ;

– Monsieur Drissa BARRO, Mle 308 450 X, Secrétaire administratif, Département de Kougny ;

– Monsieur Zakaria SAWADOGO, Mle 279 343 L, Administrateur civil, Département de Toma ;

– Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 229 935 E, Secrétaire administratif, Département de Yaba ;

– Monsieur Abdoulaye KALKOUMDO, Mle 116 982 W, Secrétaire administratif, Département de Yé.

Province du Sourou

– Monsieur Abel SINARE, Mle 236 090 S, Secrétaire administratif, Département de Di ;

– Monsieur Noufou PORGO, Mle 105 282 X, Secrétaire administratif, Département de Gomboro ;

– Monsieur Assami COMPAORE, Mle 260 502 T, Secrétaire administratif, Département de Kassoum ;

– Monsieur Ignace K. Basil SYAN, Mle 212 126 D, Secrétaire administratif, Département de Kiembara ;

– Monsieur Moumini SAWADOGO, Mle 212 117 K, Secrétaire administratif, Département de Lanfièra ;

– Monsieur Sitiété Théodore SANOU, Mle 247 243 M, Secrétaire administratif, Département de Lankoué ;

– Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 98 12 099 309, Adjudant, Département de Toéni ;

– Monsieur Lallé dit Siaka YAO, Mle 220 647 H, Administrateur civil, Département de Tougan.

       REGION DES CASCADES

Province de la Comoé

– Monsieur Yacouba BARRO, Mle 304 110, Administrateur civil, Département de Banfora ;

– Monsieur Mahamadi SAWADOGO, Mle 220 598 T, Secrétaire administratif, Département de Bérégadougou ;

– Monsieur Amidou ZOUNDI, Mle 229 964 K, Secrétaire administratif, Département de Mangodara ;

– Monsieur Daniel K. W. COMPAORE, Mle 324 315 C, Secrétaire administratif, Département de Moussodougou ;

– Monsieur Ousséni OUEDRAOGO, Mle 324 178 C, Administrateur civil, Département de Niangoloko ;

– Monsieur Abdoulaye TIAHO, Mle 229 923, Secrétaire administratif, Département de Ouo ;

– Monsieur Sié Romuald DIBLONY, Mle 304 103 C, Administrateur civil, Département de Sidéradougou ;

– Monsieur Boukary PORGO, Mle 203 314 S, Secrétaire administratif, Département de Soubakaniédougou ;

– Monsieur Raymond SILGA, Mle 203 218 Y, Secrétaire administratif, Département de Tiéfora.

Province de la Léraba

– Monsieur Daniel SEBEGO, Mle 312 224 S, Secrétaire administratif, Département de Dakoro ;

– Monsieur Abdoul Aziz KARAMBIRI, Mle 260 522 P, Secrétaire administratif, Département de Douna ;

– Monsieur Blaise W. Arnaud ZOMODO, Mle 303 889 U, Secrétaire administratif, Département de Kankalaba ;

– Monsieur Kiswendsida Modeste SAMBA, Mle 212 110 G, Secrétaire administratif, Département de Loumana ;

– Monsieur Salif NANDEBEGA, Mle 116 925 S, Secrétaire administratif, Département de Niankorodougou ;

– Monsieur Salif SANWIDI, Mle 236 083 A, Secrétaire administratif, Département de Ouéléni ;

– Monsieur Issiaka YADIA, Mle 279 182 B, Administrateur civil, Département de Sindou ;

– Madame Mounira SANA, Mle 324 496 J, Secrétaire administratif, Département de Wolonkoto.

       REGION DU CENTRE

Province du Kadiogo

– Madame Ouassylatou R. YAMEOGO/OUEDRAOGO, Mle 279 184 Z, Administrateur civil, Département de Komki-Ipala ;

– Monsieur Kassoum KABORE, Mle 91 942 E, Administrateur civil, Département de Saaba ;

– Monsieur Maurou OUEDRAOGO, Mle 90 258 P, Administrateur civil, Département de Pabré ;

– Madame Rabiata SAWADOGO, Mle 279 340 J, Administrateur civil, Département de Tanghin Dassouri ;

– Monsieur Harouna KOMBASSERE, Mle 260 036 X, Administrateur civil, Département de Koubri ;

– Monsieur Antarest BATIANA, Mle 212 067 P, Administrateur civil, Département de Komsilga.

           REGION DU CENTRE-EST

Province du Boulgou

– Monsieur Gérard W. MARE, Mle 279 327 W, Administrateur civil, Département de Bagré ;

– Monsieur Noël Nokpoa KAMBOU, Mle 98 256 U, Secrétaire Administratif, Département de Bané ;

– Monsieur Wayalgba Moussa OUEDRAOGO, Mle 201 135 K, Secrétaire administratif, Département de Béguédo ;

– Monsieur Adama ZERBO, Mle 229 980 E, Secrétaire administratif, Département de Bissiga ;

– Monsieur Mohamed Lamine DIABATE, Mle 304 105 E, Administrateur civil, Département de Bitou ;

– Monsieur Cheick Alassane KIRAKOYA, Mle 105 275 X, Secrétaire administratif, Département de Boussouma ;

– Monsieur Timothée N. ZOMBRE, Mle 260 011 X, Administrateur civil, Département de Garango ;

– Madame Mariama NAKOUARI, Mle 220 624 U, Secrétaire administratif, Département de Komtoèga ;

– Monsieur Karim SANA, Mle 203 216, Secrétaire administratif, Département de Niaogho ;

– Monsieur Sami Berenger POODA, Mle 324 183 M, Administrateur civil, Département de Tenkodogo ;

– Monsieur Boubié Alain BASSONO, Mle 212 066 M, Administrateur civil, Département de Zabré ;

– Monsieur Bernard YAMEOGO, Mle 312 227, Secrétaire administratif, Département de Zoaga ;

– Monsieur Frédéric W. OUEDRAOGO, Mle 343 381 R, Secrétaire administratif, Département de Zonsé.

Province du Koulpelogo

– Monsieur Malgou Jean Décapist HIEN, Mle 91 947 Z, Secrétaire administratif, Département de Comin-Yanga ;

– Monsieur Abdell Nasser DIARRA, Mle 324 321, Secrétaire administratif, Département de Dourtenga ;

– Monsieur Jacques DABONE, Mle 280 573 K, Secrétaire administratif, Département de Lalgaye ;

– Monsieur Mamadou SOULAMA, Mle 200 369 R, administrateur civil, Département de Ouargaye ;

– Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 304 127, Secrétaire administratif, Département de Sangha ;

– Monsieur Grégoire Koirbadia ONADJA, Mle 98 16 099 333, Adjudant, Département de Soudougui ;

– Monsieur Jean Badaoui NAMA, Mle 226 530 Y, Sous-Lieutenant de police, Département de Yargatenga ;

– Monsieur Boukaré COMPAORE, Mle 00 45 000 735, Adjudant, Département de Yondé.

Province du Kouritenga

– Monsieur Wahab SAWADOGO, Mle 324 302 F, Secrétaire administratif, Département de Andemtenga ;

– Monsieur Ousmane ILBOUDO, Mle 105 185 Z, Secrétaire administratif, Département de Baskouré ;

– Monsieur Nogwaya Joseph SAWADOGO, Mle 344 694 K, Administrateur civil, Département de Dialgaye ;

– Monsieur François Janvier LESSOGO, Mle 220 622, Secrétaire administratif, Département de Gounghin ;

– Madame Ariana PARE, Mle 324 180 P, Administrateur civil, Département de Kando ;

– Madame Alice BELEMVIRE/NIKIEMA, Mle 229 978 T, Administrateur civil, Département de Koupéla ;

– Monsieur Rodrigue P. Junior KANGUEMBEGA, Mle 247 524 F, Administrateur civil, Département de Pouytenga ;

– Monsieur Frédéric KIEMDE, Mle 280 581 B, Secrétaire administratif, Département de Tensobentenga ;

– Monsieur Bernard SAWADOGO, Mle 200 362 F, Secrétaire administratif, Département de Yargo.

       REGION DU CENTRE-NORD

Province d u Bam

– Monsieur Doulaye KAFANDO, Mle 49 30, Adjudant, Département de Bourzanga ;

– Monsioeur Kiswendsida Benjamin OUEDRAOGO, Mle 116 926 L, Secrétaire administratif, Département de Guibaré ;

– Monsieur Abel DAYAMBA, Mle 324 254 D, Administrateur civil, Département de Kongoussi ;

– Monsieur Sayouba SANKARA, Mle 105 284 Z, Secrétaire administratif, Département de Nasséré ;

– Monsieur Sakema KABORE, Mle 324 326, Secrétaire administratif, Département de Rollo ;

– Monsieur Boubacar TRAORE, Mle 200 381 W, Secrétaire administratif, Département de Rouko ;

– Monsieur Aristide D. BADO, Mle 203 227 V, Administrateur civil, Département de Sabcé ;

– Monsieur Kiswendsida Benjamin NIKIEMA, Mle 224 493 A, Secrétaire administratif, Département de Tikaré ;

– Madame Fatou GRIMANIO/ZALVET, Mle 324 318 A, Secrétaire administratif, Département de Zimtanga.

Province du Namentenga

– Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 212 019 D, Secrétaire administratif, Département de Boala ;

– Monsieur Issaka SANGLA, Mle 304 146 A, Administrateur civil, Département de Boulsa ;

– Monsieur Rasmané ZALLE, Mle 236 089 D, Secrétaire administratif, Département de Bouroum ;

– Monsieur Saïdou KAFANDO, Mle 303 858 K, Secrétaire administratif, Département de Dargo ;

– Monsieur Koti Noël SANOU, Mle 238 043 W, Secrétaire administratif, Département de Nagbingou ;

– Monsieur Dieudonné DIASSO, Mle 95 814 L, Secrétaire administratif, Département de Tougouri ;

– Monsieur Mahamadi OUARE, Mle 105 197 U, Secrétaire administratif, Département de Yalgo ;

– Monsieur Baowendsôn Sylvestre BAGAGNIAN, Mle 212 061 R, Secrétaire administratif, Département de Zéguédéguin.

Province du Sanmatenga

– Monsieur Mathias Sansan PALE, Mle 98 32 099 428, Adjudant, Département de Barsalogho ;

– Monsieur Madjoa LOMPO, Mle 279 325, Administrateur civil, Département de Boussouma ;

– Monsieur Abraham BAKO, Mle 62 47, Adjudant, Département de Dablo ;

– Madame Solange KIMA/MINOUGOU, Mle 279 329 L, Administrateur civil, Département de Kaya ;

– Monsieur Abdoulaye ILBOUDO, Mle 247 228 L, Secrétaire administratif, Département de Korsimoro ;

– Monsieur Harouna PORGO, Mle 200 351 N, Secrétaire administratif, Département de Mané ;

– Monsieur Alfa OUATTARA, Mle 55 29, Adjudant, Département de Namissiguima ;

– Monsieur Xavier BAKO, Mle 238 081, Secrétaire administratif, Département de Pensa ;

– Monsieur Gontran K. KANGABEGA, Mle 280 483, Secrétaire administratif, Département de Pibaoré ;

– Monsieur Tambi ZOUMA, Mle 247 386 Y, Secrétaire administratif, Département de Pissila ;

– Monsieur Amadou KONVOLBO, Mle 260 635 V, Secrétaire administratif, Département de Ziga.

                        REGION DU CENTRE-OUEST

Province du Boulkiemdé

– Monsieur Yacouba GOUEM, Mle 212 075 M, Secrétaire administratif, Département de Bingo ;

– Madame Aminata KABORE, Mle 324 790 Z, Secrétaire administratif, Département de Imasgo ;

– Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Mle 324 298 D, Secrétaire administratif, Département de Kindi ;

– Monsieur Jérôme YAMEOGO, Mle 200 385 L, Administrateur civil, Département de Kokologho ;

– Monsieur Jonas MANE, Mle 91 892 A, Administrateur civil, Département de Koudougou ;

– Madame Aminata DIALLO, Mle 280 575 H, Secrétaire administratif, Département de Nandiala ;

– Monsieur Nourou GUIGUEMDE, Mle 324 290 F, Secrétaire administratif, Département de Nanoro ;

– Monsieur Oumar MANDE, Mle 303 451 K, Secrétaire administratif, Département de Pella ;

– Madame Romaine SAWADOGO, Mle 303 689 B, Secrétaire administratif, Département de Poa ;

– Madame Yvette K. SARE, Mle 279 336 J, Administrateur civil, Département de Ramongo ;

– Monsieur Abdul Aziz KOARA, Mle 220 580 J, Secrétaire administratif, Département de Sabou ;

– Monsieur Ismael KABORE, Mle 324 292, Secrétaire administratif, Département de Siglé ;

– Madame Assoumaw NYAMPA, Mle 357 426 X, Secrétaire administratif, Département de Soaw ;

– Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 229 975 Y, Secrétaire administratif, Département de Sourgou ;

– Monsieur Ratéba DAOUEGA, Mle 236 066 N, Secrétaire administratif, Département de Thiou.

Province de Sanguié

– Monsieur Olivier B. BATIONO, Mle 200 611 Z, Secrétaire administratif, Département de Dassa ;

– Monsieur Abdoulaye YAOGO, Mle 261 159 E, Secrétaire administratif, Département de Didyr ;

– Monsieur Patoenewendé Adama CONGO, Mle 343 383, Secrétaire administratif, Département de Godyr ;

– Monsieur Gueswendé Stanislas Urbain Léopold SEGUEDA, Mle 84 227 Z, Secrétaire administratif, Département de Kordié ;

– Monsieur Harouna ZONGO, Mle 279 187, Administrateur civil, Département de Kyon ;

– Madame Nadine BADIEL, Mle 343 825 J, Secrétaire administratif, Département de Pouni ;

– Monsieur Sindi Issaka ZAGRE, Mle 229 867, Administrateur civil, Département de Réo ;

– Monsieur Asmède DIANDA, Mle 98 043 G, Administrateur civil, Département de Ténado ;

– Monsieur Brahima DAVOU, Mle 312 305 E, Administrateur civil, Département de Zamo ;

– Madame Inès Diane Francine MALKA, Mle 229 873 S, Secrétaire administratif, Département de Zawara.

Province de la Sissili

– Monsieur Denis Rimwaoga DIENDERE, Mle 212 010 C, Secrétaire administratif, Département de Bièha ;

– Madame Judith DIASSO/KANYALA, Mle 117 411 U, Secrétaire administratif, Département de Boura ;

– Monsieur Kassoum KOALAGA, Mle 324 181 G, Administrateur civil, Département de Léo ;

– Monsieur Arouna NAPON, Mle 103 909 H, Secrétaire administratif, Département de Nébiélianayou ;

– Monsieur Roland KABORE, Mle 280 058 F, Secrétaire administratif, Département de Niabouri ;

– Monsieur Noaga Christophe BONKOUNGOU, Mle 212 071 E, Secrétaire administratif, Département de Silly ;

– Monsieur Salam DAMBEGA, Mle 303 942 Z, Secrétaire administratif, Département de Tô.

Province du Ziro

– Monsieur Atjiegiwé Christian ABO, Mle 98 026, Secrétaire administratif, Département de Bakata ;

– Monsieur Drissa KONATE, Mle 229 984, Secrétaire administratif, Département de Bougnounou ;

– Madame Bibiane KAYALMA, Mle 260 521 H, Secrétaire administratif, Département de Cassou ;

– Monsieur Rayangnéwendé OUEDRAOGO, Mle 280 469 N, Secrétaire administratif, Département de Dalo ;

– Monsieur Moumouni SANOGO, Mle 324 093 K, Secrétaire administratif, Département de Gao ;

– Monsieur François KABORE, Mle 212 076 B, Administrateur civil, Département de Sapouy.

REGION DU CENTRE-SUD

Province du Bazega

– Monsieur Gueswendé Modeste OUEDRAOGO, Mle 236 078 R, Administrateur civil, Département de Doulougou ;

– Madame Laure Geltrude NIEBE/ZONGO, Mle 202 605 A, Secrétaire Administratif, Département de Gaongo ;

– Madame Emeline N. BONKOUNGOU, Mle 304 152, Administrateur civil, Département de Ipelcé ;

– Madame Monique NOMBRE, Mle 103 941 K, Secrétaire administratif, Département de Kayao ;

– Monsieur Hamidou YARBANGA, Mle 200 386 Z, Administrateur civil, Département de Kombissiri ;

– Monsieur Mohamed SAWADOGO, Mle 304 143 J, Administrateur civil, Département de Saponé ;

– Monsieur Harouna NANA, Mle 247 332 X, Secrétaire administratif, Département de Toécé.

Province du Nahouri

– Madame Monique BAZIE, Mle 324 247 R, Administrateur civil, Département de Guiaro ;

– Madame Valérie BAMA, Mle 91 978 T, Administrateur civil, Département de Pô ;

– Monsieur Aimé Y. GUE, Mle 324 232 W, Administrateur civil, Département de Tiébélé ;

– Monsieur Etienne SANGLAN, Mle 279 919, Secrétaire administratif, Département de Zecco ;

– Monsieur Salifo NIKIEMA, Mle 212 018, Secrétaire administratif, Département de Ziou.

Province du Zoundwéogo

– Monsieur Souleymane BOUNKOUNGOU, Mle 78 289, Secrétaire administratif, Département de Béré ;

– Madame Mamounata CONGO, Mle 324 250 M, Administrateur civil, Département de Bindé ;

– Monsieur Hamado SAKANDE, Mle 201 138 N, Secrétaire administratif, Département de Gogo ;

– Monsieur Pangassu GNINKAN, Mle 324 559 M, Secrétaire administratif, Département de Gomboussougou ;

– Monsieur Tonsouré GOUBA, Mle 283 272 T, Secrétaire administratif, Département de Guiba ;

– Monsieur Maurice T. DABILGOU, Mle 324 252 Z, Administrateur civil, Département de Manga ;

– Monsieur Lazare BADO, Mle 324 490 Y, Secrétaire administratif, Département de Nobéré.

                    REGION DE L’EST

Province de la Gnagna

– Monsieur Amadou SANOGO, Mle 220 593 X, Secrétaire administratif, Département de Bilanga ;

– Monsieur Taugolo PARE, Mle 304 148 M, Administrateur civil, Département de Bogandé ;

– Monsieur Abdourazac GANSORE, Mle 203 824 E, Adjudant de police, Département de Coalla ;

– Monsieur Sory TRAORE, Mle 111 786 F, Adjudant de police, Département de Liptougou ;

– Monsieur Lassané NIKIEMA, Mle 260 646 S, Secrétaire administratif, Département de Manni ;

– Monsieur Boureima TARAM, Mle 212 129 J, Secrétaire administratif, Département de Piéla ;

– Monsieur Moumouni KERE, Mle 71 783 R, Secrétaire administratif, Département de Thion.

Province du Gourma

– Monsieur Soogrinoma Lazare GUIRA, Mle 211 046 H, Adjudant de police, Département de Diabo ;

– Monsieur Jean YOUMA, Mle 279 145 J, Secrétaire administratif, Département de Diapangou ;

– Monsieur Kampadiba Jérôme IDANI, Mle 324 240 B, Administrateur civil, Département de Fada N’Gourma ;

– Monsieur Urbain OUEDRAOGO, Mle 260 543 Z, Secrétaire administratif, Département de Matiacoali ;

– Monsieur Antoine O. KOMBASSERE, Mle 324 295 F, Secrétaire administratif, Département de Tibga ;

– Monsieur Issa NAPON, Mle 203 622 K, Adjudant de police, Département de Yamba.

Province de la Komondjari

– Monsieur Denis ZANGRE, Mle 212 038 H, Secrétaire administratif, Département de Bartiébougou ;

– Monsieur Moumini SINARE, Mle 111 927 F, Lieutenant de police, Département de Foutouri ;

– Monsieur Léonard Samadé GOUGOU, Mle 324 261 C, Administrateur civil, Département de Gayéri.

Province de la Kompienga

– Monsieur Ibrahim KOUSSE, Mle 91 948 A, Secrétaire administratif, Département de Kompienga ;

– Monsieur Beyon YOGO, Mle 61 68, Adjudant, Département de Madjoari ;

– Monsieur Ourobè DIOMA, Mle 247 526 A, Administrateur civil, Département de Pama.

Province de la Tapoa

– Monsieur Moussa SAVADOGO, Mle 105 288 F, Secrétaire administratif, Département de Botou ;

– Monsieur Siméon L. TOE, Mle 105 207 E, Administrateur civil, Département de Diapaga ;

– Monsieur Baguima BAKO, Mle 260 537, Secrétaire administratif, Département de Kantchari ;

– Monsieur Salfo OUEDRAOGO, Mle 116 987 R, Secrétaire administratif, Département de Logobou ;

– Monsieur Boubakar KAKA, Mle 324 090 M, Secrétaire administratif, Département de Namounou ;

– Monsieur Tinfissi Désiré ILBOUDO, Mle 73 826 R, Secrétaire administratif, Département de Partiaga ;

– Monsieur Mimtiri Tahirou OUEDRAOGO, Mle 247 340 U, Secrétaire administratif, Département de Tambaga ;

– Monsieur Jocelin Héré DEMBELE, Mle 043 203 432, Adjudant, Département de Tansarga.

       REGION DES HAUTS-BASSINS

Province du Houet

– Monsieur Abdoulaye TRAORE, Mle 280 472 N, Secrétaire administratif, Département de Bama ;

– Madame Téné Rasmata ZONO/OUIMINGA, Mle 279 920 Z, Administrateur civil, Département de Bobo-Dioulasso ;

– Monsieur Abdoul-Kadrou OUEDRAOGO, Mle 260 438 A, Secrétaire administratif, Département de Dandé ;

– Monsieur Sibiri SARAMBE, Mle 74 490 Y, Secrétaire administratif, Département de Faramana ;

– Monsieur Mamadou ZALLE, Mle 279 186 E, Administrateur civil, Département de Fô ;

– Madame Véronique Affia K. ATTIOU, Mle 304 099 S, Administrateur civil, Département de Karangasso-Sambla ;

– Monsieur Maxime ZOUNGRANA, Mle 279 189 S, Administrateur civil, Département de Karangasso-Vigué ;

– Madame Aïssiata TIENDREBEIGO, Mle 260 534 C, Secrétaire administratif, Département de Koundougou ;

– Madame Maliatou KONATE, Mle 260 637 L, Secrétaire administratif, Département de Léna ;

– Monsieur Démitrie BADOLO, Mle 303 963 E, Secrétaire administratif, Département de Padéma ;

– Madame Isabelle G. COULIBALY, Mle 260 498 R, Secrétaire administratif, Département de Péni ;

– Monsieur Emmanuel B. OUEDRAOGO, Mle 324 494 P, Secrétaire administratif, Département de Satiri ;

– Madame Cécile DABONE, Mle 304 106 U, Administrateur civil, Département de Toussiana.

Province du Kénédougou

– Monsieur Gambo KOROGO, Mle 260 636 F, Secrétaire administratif, Département de Banzon ;

– Monsieur Djibril OUEDRAOGO, Mle 105 280 H, Secrétaire administratif, Département de Djigouéra ;

– Monsieur Désiré W. T. Luc HIEN, Mle 238 066 R, Secrétaire administratif, Département de Kangala ;

– Monsieur Moumouni OUEDRAOGO, Mle 220 629 B, Administrateur civil, Département de Kayan ;

– Monsieur Yamba Mohamed YAMEOGO, Mle 279 185 R, Administrateur civil, Département de Koloko ;

– Madame Emma Sanandon PARE, Mle 303 995 K, Administrateur civil, Département de Kourignon ;

– Monsieur Angadia TANKOANO, Mle 324 681, Administrateur civil, Département de Kourouma ;

– Monsieur Germain MIEN, Mle 343 384 Z, Secrétaire administratif, Département de Morolaba ;

– Monsieur Aziz ZANGA, Mle 280 474 R, Secrétaire administratif, Département de N’dorola ;

– Monsieur Emmanuel KONATE, Mle 324 165 L, Administrateur civil, Département de Orodara ;

– Monsieur Victor B. SOMDA, Mle 260 532 A, Secrétaire administratif, Département de Samogohiri ;

– Monsieur Moussa TRAORE, Mle 200 380 N, Secrétaire administratif, Département de Samorogouan ;

– Monsieur Salfo DAYAMBA, Mle 260 495 T, Secrétaire administratif, Département de Sindo.

Province du Tuy

– Monsieur Inocent NEBIE, Mle 324 543 E, Secrétaire administratif, Département de Béréba ;

– Monsieur Bassien Roccar BASSANE, Mle 105 258, Secrétaire administratif, Département de Bekuy ;

– Monsieur Arouna TARNAGDA, Mle 260 533 N, Secrétaire administratif, Département de Boni ;

– Monsieur Wahabo KABORE, Mle 260 695 K, Lieutenant de police, Département de Founzan ;

– Monsieur Souleymane DIANDA, Mle 237 999 B, Administrateur civil, Département de Houndé ;

– Monsieur Lassina DIERMA, Mle 324 224 U, Administrateur civil, Département de Koti ;

– Monsieur Boukary ZONO, Mle 304 139 Y, Administrateur civil, Département de Koumbia.

        REGION DU NORD

Province du Lorum

– Monsieur Wendpouiré Théophile ZONGO, Mle 212 042 F, Secrétaire administratif, Département de Banh ;

– Monsieur Souleymane GANDEMA, Mle 229 983 C, Secrétaire administratif, Département de Ouindigui ;

– Monsieur Issouf OUATTARA, Mle 101 213 N, Lieutenant de police, Département de Sollé ;

– Monsieur Sidiki GANAME, Mle 304 101 X, Administrateur civil, Département de Titao.

Province du Passoré

– Monsieur Moumouni ZERBO, Mle 229 962 B, Administrateur civil, Département de Arbollé ;

– Monsieur Bassirou KABORE, Mle 324 088 A, Secrétaire administratif, Département de Bagaré ;

– Madame Viviane W. KABORE, Mle 279 148 L, Secrétaire administratif, Département de Bokin ;

– Madame Maria Goretti YAMEOGO/KANKOUAN, Mle 280 568 V, Secrétaire administratif, Département de Gomponsom ;

– Monsieur Minini BAKOUAN, Mle 236 058 M, Secrétaire administratif, Département de Kirsi ;

– Monsieur Abdoul Karim ZOUNGRANA, Mle 105 386 C, Secrétaire administratif, Département de Lâ-Todin ;

– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 303 882 J, Secrétaire administratif, Département de Pilimpikou ;

– Monsieur Hamado RAMDE, Mle 201 162 N, Secrétaire administratif, Département de Samba ;

– Monsieur Maxime BAKO, Mle 117 041 J, Administrateur civil, Département de Yako.

Province du Yatenga

– Monsieur Wendpègre Augustin ILBOUDO, Mle 283 280 P, Secrétaire administratif, Département de Barga ;

– Monsieur Aristide Ignace SORGHO, Mle 260 685 Z, Lieutenant de police, Département de Kaïn ;

– Monsieur Désiré KYO, Mle 52 093 L, Secrétaire administratif, Département de Kalsaka ;

– Monsieur Paul OUEDRAOGO, Mle 229 932 U, Secrétaire administratif, Département de Kossouka ;

– Madame Habibou PORGO, Mle 324 092 Y, Secrétaire administratif, Département de Koumbri ;

– Monsieur Mohamadou Youssoufi MAIGA, Mle 260 663 E, Secrétaire, administratif, Département de Namissiguima ;

– Monsieur Botetessan BONOU, Mle 229 951 J, Administrateur civil, Département de Ouahigouya ;

– Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 220 589 H, Secrétaire administratif, Département de Oula ;

– Monsieur Abdoul Razack SAWADOGO, Mle 324 599 S, Secrétaire administratif, Département de Rambo ;

– Monsieur Ali CAMARA, Mle 304 030 F, Secrétaire administratif, Département de Séguénéga ;

– Monsieur Salifou TRAORE, Mle 111 451 U, Capitaine de police, Département de Tangaye ;

– Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 324 159 Y, Secrétaire administratif, Département de Thiou ;

– Madame Delphine T. PAGABELEM, Mle 261 999 E, Secrétaire administratif, Département de Zogoré.

Province du Zandoma

– Monsieur Amidou DEMBELE, Mle 279 270 H, Secrétaire administratif, Département de Bassi ;

– Monsieur Alassane DEMSILI, Mle 324 855 P, Secrétaire administratif, Département de Boussou ;

– Monsieur Bosso Toé Kaba TERE, Mle 260 013 C, Secrétaire administratif Département de Gourcy ;

– Madame Koanfanou Debora KORDIARY, Mle 238 328, Secrétaire administratif, Département de Léba ;

– Monsieur Boureima SOULEY, Mle 324 300 S, Secrétaire administratif, Département de Tougo.

    REGION DU PLATEAU-CENTRAL

Province du Ganzourgou

– Monsieur Mohamed D. OUEDRAOGO, Mle 279 332 M, Administrateur

civil, Département de Boudry ;

– Madame Eugènie KABORE, Mle 74 468 K, Secrétaire administratif, Département de Kogho ;

– Madame Céline Yvette BAZEMO, Mle 324 246 M, Administrateur civil, Département de Meguet ;

– Monsieur Nomwendé Abdoulaye KANAZOE, Mle 117 045 S, administrateur Civil, Département de Mogtédo ;

– Monsieur Roland KY, Mle 238 330 T, Secrétaire administratif, Département de Salogo ;

– Madame Stéphanie T. LOMFO/SOMA, Mle 324 168 N, administrateur civil, Département de Zam ;

– Monsieur Valentin BADOLO, Mle 117 040 Z, administrateur civil, Département de Zorgho ;

– Monsieur Mahamoudou CONSIGUI, Mle 105 263 Secrétaire administratif, Département de Zoungo ;

Province de l’Oubritenga

– Madame Solange B. OUALI, Mle 260 637 D, Secrétaire administratif, Département de Absouya ;

– Monsieur Joseph Claver KADIO ; Mle 212 077 D, Administrateur civil Département de Dapélogo ;

– Monsieur Seiba COMPAORE, Mle 91 940 Y, Administrateur civil, Département de Loumbila ;

– Monsieur Sayouba TONDE, Mle 279 345 J, Administrateur civil Département de Nagréongo ;

– Madame Maïmounatou Hélène NIGNAN, Mle 84 229 P, Secrétaire administratif, Département de Ourgou-Manéga ;

– Monsieur Florent T. DABONET, Mle 200 293 T, Administrateur civil, Département de Ziniaré ;

– Madame Yvette W. OUEDRAOGO, Mle 260 023, Administrateur civil, Département de Zitenga ;

Province du Kourwéogo

– Monsieur Issaka GANEMTORE, Mle 238 005 T, Administrateur civil Département de Boussé ;

– Monsieur Seydou MILLOGO, Mle 279 328 K, Administrateur civil, Département de Laye ;

– Madame Salmata MAIGA, Mle 304 116 H, Secrétaire administratif, Département de Niou ;

– Monsieur Moumini BADO, Mle 200 280 E, Administrateur civil, Département de Sourgoubila ;

– Madame Aicha TRAORE/DEME, Mle 280 353 W, Secrétaire administratif, Département de Toéghin ;

      REGION DU SAHEL

Province de l’oudalan

– Monsieur Sylvain NAGALO, Mle 226 093, Sous-Lieutenant de police, Département de Déou ;

– Monsieur Zakaria NEYA, Mle 105 195 K, Administrateur civil, Département de Gorom-Gorom ;

– Monsieur Dominique T. TIENDREBEOGO, Mle 90 704, Lieutenant de police, Département de Markoye ;

– Monsieur Boniface KABORE, Mle 31 639 T, Capitaine de police, Département de Oursi ;

– Monsieur W. Christian SANDOUIDI, Mle 303 860 Y, Secrétaire Administratif, Département de Tinakoff.

Province du Séno

– Monsieur Jonas ZONGO, Mle 357 533 H, Secrétaire administratif, Département de Bani ;

– Monsieur Abrahamane MANDE, Mle 304 115 U,Administrateur civil, Département de Dori ;

– Monsieur Nazirou ANAROUA, Mle 280 569 W, Secrétaire administratif, Département de Falangountou ;

– Monsieur Sylvain BICABA, Mle 57 732 N, Lieutenant de police, Département de Gorgadji ;

– Monsieur Gabriel BAZONGO, Mle 57 838 F, Lieutenant de police, Département de Sampelga ;

– Monsieur Denis D. YODA, Mle 514 840 X, Adjudant, Département de Seytenga.

Province du Soum

– Monsieur Lazare KIEME, Mle 220 579 X, Secrétaire administratif, Département de Arbinda ;

– Monsieur Félix T. ZOEHINGA, Mle 109 531 H, Lieutenant de police, Département de Baraboulé ;

– Monsieur Marou ILBOUDO, Mle 304 113 S, Administrateur civil, Département de Djibo ;

– Monsieur Guistave BORO, Mle 514 843, Adjudant, Département de Diguel ;

– Monsieur Ousmane DICKO, Mle 74 863 Z, Secrétaire administratif, Département de Kelbo ;

– Monsieur Hassami NIKIEMA, Mle 98 032 T, Secrétaire administratif, Département de Koutougou ;

– Monsieur Lassina COMBIA, Mle 90 778 E, Lieutenant de police, Département de Nassoumbou ;

– Monsieur Youssouf DIALLO, Mle 98 42 099 428, Adjudant, Département de Pobé-Mengao ;

– Monsieur Idrissa KOUMTOBRE, Mle 211 170 Y, Lieutenant de police, Département de Tongomayel.

Province du Yagha

– Monsieur Abdoulaye BARRY, Mle 236 057 B, Secrétaire administratif, Département de Boundoré ;

– Monsieur Seny POGBINA, Mle 212 468 X, Secrétaire administratif Département de Mansila ;

– Monsieur Braïman BAYOULOU, Mle 220 587 T, Lieutenant de police, Département de Sebba ;

– Monsieur Siéniban YAKOUE, Mle 211 751 N, Capitaine de police, Département de Solhan ;

– Monsieur Seydou SABO, Mle 260 545 X, Secrétaire administratif, Département de Tankougounadié ;

– Monsieur Issouf NADEMBEGA, Mle 212 460 M, Secrétaire administratif, Département de Titabé.

         REGION DU SUD-OUEST

Province de la Bougouriba

– Monsieur Bedel Patrick BASSIERE, Mle 236 059 L, Secrétaire administratif, Département de Bondigui ;

– Monsieur Aimé OUEDRAOGO, Mle 247 518, Administrateur civil, Département de Diébougou ;

– Monsieur Ilassa OUEDRAOGO, Mle 343 660 M, Secrétaireadministratif, Département de Dolo ;

– Monsieur Joachin KONKOBO, Mle 229 992 E, Secrétaire administratif, Département de Iolonioro ;

– Monsieur Damou BAZI, Mle 280 478 X, Secrétaire administratif, Département de Tiankoura.

Province du Ioba

– Monsieur Dénis ZANRE, Mle 212 143 J, Administrateur civil, Département de Dano ;

– Monsieur Benjamin NANA, Mle 91 884 S, Secrétaire administratif, Département de Dissin ;

– Monsieur Jacob BAZEMO, Mle 324 075 J, Secrétaire administratif, Département de Guéguéré ;

– Monsieur Zakaria DAO, Mle 303 433 H, Secrétaire administratif, Département de Koper ;

– Monsieur Raogo Laurent ZONGO, Mle 324 086 M, Secrétaire administratif, Département de Niégo ;

– Monsieur Victor DONDIRE, Mle 200 302 R, Secrétaire administratif, Département de Oronkua ;

– Monsieur Ismael SANOGO, Mle 283 278 B, Administrateur civil, Département de Ouessa ;

– Monsieur Tasseré BADINI, Mle 280 572 X, Secrétaire administratif, Département de Zambo.

Province du Noumbiel

– Monsieur Fousséni KONATE, Mle 304 118 W, Administrateur civil, Département de Batié ;

– Monsieur Sondé Djibril TRAORE, Mle 324 648 J, Secrétaire administratif, Département de Boussoukoula ;

– Monsieur Adama COULIBALY, Mle 343 533 Y, Secrétaire administratif, Département de Kpuéré ;

– Monsieur Bia Dieudonné OUARO, Mle 220 625 C, Secrétaire administratif, Département de Legmoin ;

– Monsieur Aboubacar Franois COULIBALY, Mle 280 571 R, Secrétaire administratif, Département de Midébdo.

Province du Poni

– Monsieur Brahima KINDO, Mle 249 105, Secrétaire administratif,

Département de Bouroum-Bouroum ;

– Monsieur Karim SOBGO, Mle 303 968 J, Secrétaire administratif, Département de Bousséra ;

– Monsieur Hermann BAZAME, Mle 357 531 N, Secrétaire administratif, Département de Djigoué ;

– Monsieur Blaise ZONGO, Mle 324 695 R, Administrateur civil, Département de Gaoua ;

– Monsieur Bienvenu Dofinimité SENI, Mle 106 106 X, Secrétaire administratif, Département de Gbomblora ;

– Monsieur Aimé M. SOULAMA, Mle 304 131 P, Administrateur civil, Département de Kampti ;

– Monsieur Yaya FARAMA, Mle 260 520 A, Secrétaire administratif, Département de Loropéni ;

– Monsieur Issouf HIE, Mle 324 080 Y, Secrétaire administratif, Département de Malba ;

– Monsieur Constant Fabé TRAORE, Mle 200 377 L, Secrétaire administratif, Département de Nako ;

– Monsieur Mohamed OUEDRAOGO, Mle 324 160 L, Secrétaire administratif, Département de Périgban.

B AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Philippe SANDWIDI, Mle 97 442 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) ;

– Monsieur Téwindé Paul SINGA, Mle 54 614 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Tokyo (Japon) ;

– Madame Adissa GUISSOU, Mle 200 458 M, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso au Caire (République Arabe d’Egypte) ;

– Monsieur Bowurossigué Chrisostome SANOU, Mle 118 847 L, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Berlin (République Fédérale d’Allemagne) ;

– Madame Hama Mariam FAYAMA/NATAMA, Mle 200 459 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Berlin (République Fédérale d’Allemagne) ;

– Monsieur Adama ZONG-NABA, Mle 238 424 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Nairobi, (République du Kenya) ;

– Monsieur Windwaogo Roland SAWADOGO, Mle 330 375 L, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Consul adjoint du Consulat général du Burkina Faso à Bouaké (République de Côte d’Ivoire) ;

– Monsieur Marie Bruno ZOMBRE, Mle 216 587 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (République de Côte d’Ivoire) ;

– Monsieur Balebyan Bruno TIGNEGRE, Mle 212 444 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade, Représentation permanente du Burkina Faso à Addis-Abeba (Ethiopie) ;

– Monsieur Laonta Bruno KAMBIRE, Mle 331 535 J, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;

– Monsieur Théophyle GUERE, Mle 229 825 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième conseiller près l’Ambassade, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève (Suisse) ;

– Monsieur Aboubacar Adé OUATTARA, Mle 249 113 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (Autriche) ;

– Monsieur Mahamadi SOMTORE, Mle 116 959 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à N’Djamena (Tchad) ;

– Monsieur Moumouni OUEDRAOGO, Mle 229 830 W, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Riyad (Royaume d’Arabie Saoudite) ;

– Monsieur Bapougouni OUALI, Mle 229 832 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso au Caire (République Arabe d’Egypte) ;

– Monsieur Jean de Dieu SAWADOGO, Mle 91 901 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;

– Monsieur Souleymane DABONE, Mle 118 856 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Rabat (Royaume du Maroc) ;

– Monsieur Sayouba ZALLE, Mle 238 423 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Alger (Algérie) ;

– Monsieur Irissa GOUBGOU, Mle 200 456 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Deuxième Conseiller près l’Ambassade, Mission permanente du Burkina Faso à Genève (Suisse).

C  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Eric Edi Martial NAO, Officier, Médecin, Lieutenant-Colonel, Maître de conférences agrégé en ORL et Chirurgie cervico-faciale, est nommé Directeur général de la Société de gestion de l’équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB) ;

– Monsieur Sy Joseph TRAORE, Mle 212 137 N, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Secrétaire Général de l’Institut national de santé publique (INSP).

D  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET COUTUMIERES

– Madame Yignerega Clotilde ADOHOUMON/BASSOLE, Mle 76 191 Z, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Monsieur Salya KONE, Mle 58 115 Z, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Mariam SANOGO/TOUNKARA, Mle 97 436 R, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice générale de la consolidation de la paix ;

– Monsieur Hamidou ILBOUDO, Mle 98 005 P, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la prévention de la radicalisation ;

– Madame Sombéninwendé Adama KABORE/OUEDRAOGO, Mle 200 309 A, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

– Madame Adeline MILLOGO, Mle 212 087 T, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de la promotion du dialogue religieux ;

– Madame Larissa Gwladys KONANI/BADO, Mle 247 544 C, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice du suivi des activités traditionnelles et coutumières ;

– Monsieur Toua Emile COULIBALY, Mle 248 062 Y, Attaché en études et en analyse/option sociologie, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’inclusion et du dialogue communautaire ;

– Madame Sibdou Victorine OUEDRAOGO, Mle 75 940 F, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la transformation des conflits et de la pérennisation de la paix ;

– Monsieur Barthélémy KABORE, Mle 279 972 H, Enseignant-chercheur, catégorie P, grade initial, 4ème échelon, est nommé Directeur de la promotion des valeurs communes, traditionnelles et coutumières ;

– Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Mle 212 179 W, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Boundia Alexandre THIOMBIANO, Mle 271 386 X, Enseignant-chercheur, catégorie P, grade initial, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) ;

– Monsieur Mamoudou TRAORE, Mle 40 938 H, Maître de recherche en sciences du sol catégorie P2, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

– Monsieur I. Michel Stanislas BADO, Mle 257 129 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) ;

– Monsieur Seydou KOANDA, Mle 79 465 D, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général du foncier, de la formation et de l’organisation du monde rural ;

– Monsieur Mohamed PORGO, Mle 334 010 K, Maître-Assistant, catégorie P3, classe initiale, 1er échelon, est nommé Directeur général de la promotion de l’économie rurale, cumulativement Responsable du Programme budgétaire 077 « Economie agricole» ;

– Monsieur Baoudassom Victor Charles Adolphe ZANGRE, Mle 57 442 Y, Ingénieur agronome, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général des aménagements agro-pastoraux et du développement de l’irrigation ;

– Monsieur Adama BORO, Mle 57 450 V, Ingénieur agronome, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général des productions agro-pastorales ;

– Monsieur Victor SAWADOGO, Mle 104 739 X, Ingénieur d’agriculture, 1er grade, 6ème échelon, est nommé Directeur général de SOUROUPOLE ;

– Monsieur Yves Gérard BAZIE, Mle 117 520 F, Ingénieur statisticien, 2ème classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du Programme «Pilotage et Soutien », cumulativement Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Moustapha Alassane TASSEMBEDO, Mle 207 965 L, Ingénieur halieute, 1er grade, 7ème échelon, est nommé Directeur général des ressources halieutiques ;

– Monsieur Fidèle SALOU, Mle 293 670 C, Ingénieur statisticien, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

– Madame Saoudatou SIDIBE/BOLY, Mle 118 914 V, Economiste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

– Monsieur Anlièbèdon Gustave SOME, Mle 95 798 W, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

F  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ENERGIE, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Augustin KABORE, Mle 47 795 A, Inspecteur général des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Bakary HEBIE, Mle 50 874 A, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1er grade, 7ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Yacouba SAVADOGO, Mle 93 809 K, Juriste, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Alassoun SORI, Mle 33 948 N, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Paul DJIGUEMDE, Mle 31 941 N, Inspecteur général des eaux et forêts, 13ème grade, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Lassina SANOU, Mle 520 (ONEA), Ingénieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, catégorie C1, 12ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Sié KAMBOU, Mle 11 034 (CNSF), Chercheur-Biologiste, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Frédéric ZONGO, Mle 26 249 Z, Enseignant-Chercheur, catégorie P2, 4ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Abou-Bakar TRAORE, Mle 248 050 Y, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information ;

– Monsieur Nongbila Eugène BALMA, Mle 109 226 Z, Inspecteur des eaux et forêts, 12ème grade, 5ème échelon, est nommé Directeur général adjoint des eaux et forêts ;

– Monsieur Mambagri OUOBA, Mle 267 795 L, Conseiller en études et analyses/option Droit, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

G  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Dramane HEMA, Mle 118 979 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

– Monsieur Rasmané BANGRE, Mle 279 981 B, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Université de Ouahigouya.

H AU TITRE DU MINISTERE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Wendpagnangdé Roland SAWADOGO, Mle 57 928 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général du Travail, cumulativement Responsable du Programme «Travail décent » ;

– Monsieur Abdel Kader BEOGO, Mle 217 028 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études.

I  AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Sogh-Kélo SOME, Mle 212 613 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) ;

– Monsieur Abdoulkadri KOURA, Mle 36 412 N, Economiste, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur régional du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises des Hauts-Bassins.

J AU TITRE DU MINISTERE DU GENRE ET DE LA FAMILLE

– Madame Nessenindoa Julienne GUE, Mle (224) 96 00 339 CNRST/INERA, Sociologue-Chercheure, catégorie 1A, 12ème échelon, est nommé Directrice générale « Femmes, Paix et Sécurité ».

K AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

– Monsieur Talban Yves YANKINE, Mle 51 219 N, Inspecteur des impôts, 1er grade, 8ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Yaya DAO, Mle 229 706 R, Ingénieur Géomètre, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat des Cascades ;

– Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 229 707 N, Ingénieur géomètre, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat du Centre.

L AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Madame Edwige BAKO/ZAGHRE, Mle 289 (ANPE), Psychologue, catégorie 1C, 10ème échelon, est nommée Secrétaire général de l’Agence nationale de la formation professionnelle (ANFP) ;

– Monsieur Boureima TAMBOURA, Mle 32 05 ANPE, EconomisteGestionnaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ;

– Madame Soh Aminata SANOU, Mle 272 938 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de l’administration et des finances de l’Office de gestion du Palais des Sports de Ouaga-2000 ;

– Monsieur Amidou KARAMBIRI, Mle 83 950 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Abdel Kader BA, Mle 212 365 D, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Francelline Sombêwenné KABORE, Mle 220 369 U, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Chargée d’études ;

– Madame Aïssa OUEDRAOGO, Mle 278 449 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chargée d’études.

III 2 REVOCATIONS

Le Conseil a mis fin aux fonctions des personnes ci-après :

AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Sadouanouan MALO, Mle 110 980 T, relevé de ses fonctions de Conseiller technique ;

– Monsieur Fousséni RAMDE, Mle 245 820 T, relevé de ses fonctions de Chargé de missions.

III 3 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mambila BANSE, Mle 96 516 D, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (3) ans.

 

Pour le Porte-Parole du Gouvernement,

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme assurant l’intérim

 

Valerie KABORE,

Officier de l’Ordre du mérite, des arts, des lettres et de la communication

CHU-Yalgado Ouédraogo : Alexandre Sanfo installé dans ses fonctions de PCA

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Alexandre Sanfo (à gauche) heureux d’être installé ce mercredi 3 août dans ses nouvelles fonctions de PCA de CHU Yalgado Ouédraogo par la SG du ministère de la santé Estelle-Edith Dembélé/Dabiré

Nommé Président du conseil d’administration (PCA) du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) le 13 juillet dernier en conseil des ministres, Alexandre Sanfo a officiellement pris fonction ce mercredi 3 août 2022. C’est la secrétaire générale du ministère de la santé et de l’hygiène publique, Estelle-Edith Dembélé/Dabiré, qui l’a installé dans ses nouvelles fonctions.

La SG Dembélé a rendu hommage au PCA sortant Eric Tougouma pour son action à la tête de l’établissement de santé publique

Cette cérémonie de prise de fonctions de Alexandre Sanfo, nouveau PCA du CHU Yalgado Ouédraogo, a été l’occasion pour la SG Dembélé de rendre hommage à son prédécesseur Eric Tougouma pour son action à la tête de l’établissement de santé publique dans un contexte difficile marqué entre autres par la crise du Covid-19.

Tout mettre en œuvre pour accomplir sa mission

Fort de son expérience, le nouveau PCA Sanfo a pris pour sa part l’engagement de tout mettre en œuvre pour accomplir sa mission avec l’accompagnement de tous. «Les problèmes de Yalgado sont nombreux certes mais pas insurmontables si les uns et les autres s’engagent véritablement sur la voie du développement de Yalgado », a t – il soutenu.

Alexandre Sanfo que l’on ne présente plus, sait de quoi il parle lui qui a dirigé par le passé de grands établissements sanitaires du pays. Le dernier et non des moindres qu’il a dirigé pendant 9 ans, 5 mois, soit de février 2011 à juin 2020, est le Centre hospitalier universitaire de Tengandogo.

En terrain connu au CHU Yalgado

Avant le CHU Tengandogo, Sanfo a eu à diriger aussi en qualité de DG, le Centre hospitalier régional de Gaoua qu’il a managé pendant près de 5 ans, de février 2006 à décembre 2010.

Au CHU –YO où il prend ce jour 3 août 2022 le contrôle de la présidence du conseil d’administration, Alexandre Sanfo est loin d’être en terrain inconnu puisqu’il y a été directeur des ressources humaines pendant près de 7 ans (juin 1999-février 2006).

Certes, cette fois-ci ses nouvelles fonctions de PCA le confinent quelque peu à des tâches de supervision, mais sa grande connaissance du milieu hospitalier devrait lui être d’une grande utilité à ce niveau de responsabilités. Alexandre Sanfo est, faut-il le rappeler, administrateur des hôpitaux et des services de santé de son Etat.

Nom-Wondé Silga

Burkina Demain

Solar Awards : L’ARSE encourage les lauréats de l’édition 2022

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La présidente de l'ARSE, Mariam Gui Nikièma, a félicité les entreprises lauréates de Solar Awards 2022

L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) a eu ce mardi matin une rencontre d’échange avec le promoteur et les représentants des 30 entreprises lauréates de l’édition 2022 de Solar Awards, une cérémonie annuelle de récompenses des meilleurs acteurs du secteur des énergies renouvelables. En prenant cette initiative, l’ARSE, entend, selon sa présidente Mariam Gui Nikièma, saluer l’action de ces acteurs qui participe des efforts visant plus d’accès des populations aux services énergétiques.

La présidente de l’ARSE, Mariam Gui Nikièma, a félicité les entreprises lauréates de Solar Awards 2022 et les a exhortés à poursuivre leurs efforts

L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) apprécie l’initiative de Solar Awards, une cérémonie annuelle de récompenses des meilleurs acteurs du secteur des énergies renouvelables dont la dernière édition, la deuxième a eu lieu le 15 juillet 2022. Les premiers responsables du régulateur national du secteur de l’énergie ont effet rencontré ce mardi 2 août à Ouagadougou le promoteur et les représentants des 30 entreprises lauréates de l’édition 2022 de Solar Awards.

A écouter la présidente de l’ARSE, Mariam Gui Nikièma, l’action de ces entreprises distinguées sur la base de leurs mérites, participe des efforts du pays visant plus d’accès des populations aux services énergétiques, «elles participent de la mise en œuvre de l’engagement du Burkina Faso à promouvoir les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique».

Initiative de l’ARSE saluée par le promoteur de Solar Awards

Le promoteur de Solar Awards, Oumar Sidibé, a salué l’initiative de l’ARSE

Le promoteur de Solar Awards, Oumar Sidibé, a salué à sa juste valeur cette démarche de l’ARSE à l’encourage à plus d’un titre. «C’est un grand honneur pour nous. C’est une dynamique que nous allons ainsi poursuivre avec la bénédiction du régulateur», s’en est-il félicité.

Solar Awards a été initiée en 2020. En croire le promoteur Sidibé, ses lauréats ont été toujours été choisis sur les indices de satisfaction des consommateurs. Ainsi, à l’édition 2022 qui a eu lieu le 15 juillet dernier, ce sont donc 30 entreprises ont été primées sur la base de la qualité des prestations et services rendus aux consommateurs.

«Notre rôle, c’est de les encourager»

Présidente de l’ARSE : «en tant que régulateur, nous les encourageons aussi en prenant des textes pour mieux réglementer et éviter le désordre qui ne favorise pas le développement du secteur»

«Nous les félicitons pour leur mérites et formulons le vœu qu’elles puissent poursuivre leurs efforts pour le développement du secteur énergétique afin de faciliter l’accès à l’énergie à moindre coût dans le pays», a indiqué  la présidente de l’ARSE.

«Notre rôle aussi, en tant que régulateur, c’est de les encourager en prenant des textes pour mieux réglementer et éviter le désordre qui ne favorise pas le développement du secteur», a ajouté Mariam Nikièma qui a assuré que la présente rencontre est l’occasion d’écouter leurs préoccupations et propositions.

Toute chose qui participe, à l’entendre, à la prise de textes règlementaires et législatifs adaptés aux préoccupations des acteurs du secteur de l’énergie au Burkina Faso.

Martin Philippe

Burkina Demain

Pr. Jacques Batiéno sur la Réconciliation nationale : «Les Burkinabè doivent faire preuve de bonne volonté et de sincérité»

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Le Professeur Jacques Batiéno répond à nos questions sur l'actualité nationale

Le 24 juillet dernier, le Professeur Jacques Batiéno abordait dans une tribune la délicate question de la réconciliation nationale, soulignant sans ambages la nécessité pour les Burkinabè de sortir du piège de l’irréductible passif ‘’Thom-Blaiso’’qui semblait rendre illusoire tout processus réconciliateur. Le lendemain 25 juillet, comme si le Professeur était dans les secrets des dieux, c’est le président Blaise Compaoré qui a dépêché des émissaires pour demander pardon.

Le Professeur Batiéno répond sans passion, mais avec discernement et pédagogie, dans un style dont il a le secret

Alors, comment l’intellectuel apprécie l’acte de l’ancien président, les réactions contradictoires suscités par celui-ci au sein de la société burkinabè, la position de la veuve Sankara, et enfin, comment perçoit-il la suite pour le  pays ? A toutes ces préoccupations, le Professeur Batiéno répond sans passion, mais avec discernement et pédagogie, dans un style dont il a le secret. Entretien exclusif.  

Burkina Demain : Professeur, dans votre récente tribune, vous écriviez que notre pays est pris en otage par deux figures emblématiques de son histoire politique récente, à savoir les présidents Thomas Sankara et Blaise Compaoré. Dans un message public ce mardi, le président Blaise Compaoré a demandé pardon pour tous les torts commis pendant son magistère. Est-ce le début de sortie de ce piège dont vous parliez ?

Professeur Jacques Batiéno : Si vous me permettez un prologue, je commencerai par faire remarquer la coïncidence presque de connivence entre la sortie de ma tribune et l’adresse du message du président Compaoré. En effet, le message est adressé à la nation précisément le lendemain de la publication de mon papier. C’est tout simplement le fait du hasard. C’est donc un heureux hasard, une heureuse coïncidence. Vous savez qu’en politique toutes les supputations sont possibles, il me fallait faire la clarté sur ce fait pour le moins déconcertant.

Pour répondre maintenant à votre question, je dirai tout de suite qu’il n’est pas facile de faire amende honorable, de demander pardon, car ce qui est mis en jeu, c’est son propre égo. L’homme est tellement susceptible que, pour le sens commun, faire amende honorable est signe de faiblesse, voire d’abdication. Or, selon moi, c’est le contraire qui est vrai, car c’est cette attitude du sens commun qui est signe de faiblesse.

Celui qui n’est pas capable de faire son autocritique, son aggiornamento, manque de rationalité, de modestie et d’humilité. S’il existe une nature humaine, celle-ci est imparfaite, et c’est pourquoi l’homme est perfectible et qu’il est appelé, dès l’origine à se perfectionner, il doit se compléter et se réparer (pour employer des termes propres au transhumanisme aujourd’hui), même s’il le fait parfois avec excès tel qu’on peut le voir toujours dans la démarche transhumaniste avec la notion de « l’homme augmenté ». Ainsi, faire amende honorable est le signe d’une force mentale ou morale appréciable, c’est une preuve d’humilité et de modestie qui n’appartiennent qu’aux grands hommes. C’est ce dont a fait preuve le président Compaoré. C’est dire que l’acte qu’il a posé en demandant pardon à qui de droit est un geste fort et louable. Sans doute que, sur le plan de la forme, il aurait dû s’adresser lui-même à la famille de son frère et ami Thomas Sankara et au peuple burkinabè, c’est-à-dire en lisant lui-même le message, mais peut-être que les conditions n’étaient pas réunies pour ce faire.

D’ailleurs lorsqu’on  prend connaissance du texte du message on constate qu’il était prévu qu’il soit lu lors de la rencontre au sommet entre les anciens chefs d’État et l’actuel président. Peut-être que le président Compaoré voulait faire de ce moment un moment se solennité pour son message, ce qui était intéressant à mon avis. Mais les circonstances que nous avons connues ne lui ont pas permis d’exécuter son geste. Peu importe, le plus important est qu’il ait pu le faire malgré tout, quel que forme qu’ait pris ce geste louable. On peut donc voir dans ce geste du président Compaoré un signe fort ouvrant encore plus grand le chemin vers la réconciliation nationale. Je crois savoir que cette demande de pardon était réclamée, très attendue. Voilà qui est fait, et c’est une très bonne chose. C’est à l’honneur du président Compaoré.

Ce pardon exprimé de Blaise Compaoré continue de diviser la classe politique et le peuple burkinabè. Comment faut-il comprendre cela de votre point de vue ?

En réalité, ce pardon du président Compaoré ne divise pas plus que cela n’a été déjà fait la classe politique et le peuple burkinabè. Je veux dire que la division qui existait avant le message du président Compaoré est la même division qui prévaut après le message du président Compaoré, sans plus ni moins. Ceux qui refusent d’entendre cette demande de pardon sont les mêmes qui, depuis longtemps, veulent voir le président Compaoré derrière les barreaux. Il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil. Le principal argument avancé pour refuser cela, c’est que le président Compaoré n’ait pas effectué le déplacement jusque dans la famille du président Sankara pour soumettre sa demande de pardon. À cela, il faut ajouter le fait que ces détracteurs du président Compaoré émettent des réserves quant à l’authenticité du message. Soit. Sans doute que l’on n’a pas tort d’exiger du président Compaoré qu’il se déplace dans la famille Sankara pour présenter son pardon. Dans ce cas, il faut le faire aussi pour chaque famille concernée, car les évènements en question n’ont pas connu que la mort du président Thomas Sankara, douze autres familles sont concernées, ce qui serait dans l’ordre des choses, mais peut-être que les conditions, actuellement, ne sont pas réunies pour poser de tels actes. Quant à l’authenticité du message, franchement qui peut en douter ? Douter de l’authenticité de ce message n’est rien d’autre que de la mauvaise foi. C’est vraiment l’argument la plus facile, qui plus est tiré par les cheveux, c’est l’argument de ceux qui n’ont plus d’argument et qui ont été surpris par les évènements. Il appartient maintenant au président Compaoré, après ce premier pas qui n’est pas une moindre chose, de voir quel autre pas effectuer afin de consolider ce premier pas. Je pense que la suite doit s’inscrire dans un agenda politique plus global pris en charge par le président du Faso lui-même et son ministre de la réconciliation nationale. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que ce contentieux profite à certaines personnes qui y trouvent un gain quelconque. Vous savez, il y a parfois des crises et des conflits qui sont attisés et entretenus dans des intérêts de groupes. Il est possible que ce contentieux entre Thomas Sankara et Blaise Compaoré n’échappe pas à cette règle. Ce qui serait bien dommage qui rendrait encore plus complexe la situation.

La veuve Sankara n’a pas approuvé aussi la démarche et semble restée sur sa faim… et a même parlé d’instrumentalisation de la réconciliation et du pardon… Comprenez-vous sa position ?

Il est vrai que les principaux intéressés dans tout cela sont Mariam Sankara et ses enfants d’une part, et les autres familles d’autre part. Personne ne peut prendre la mesure de leur douleur légitime. Jamais je ne peux connaître l’intensité de leur douleur, jamais je ne puis vivre ce qu’ils vivent. Néanmoins, je comprends cette douleur et je suis en sympathie avec eux. C’est dire que je comprends tout aussi que Madame Sankara ait des doutes sur la sincérité et l’authenticité de cette demande de pardon. Elle a des raisons légitimes de penser cela. Il est possible que des gens instrumentalisent la réconciliation nationale et le pardon.

À quelle fin ? La situation est tellement grave ! Ce n’est pas mon avis, mais si cela était vrai, il faudrait les débusquer très vite et les éloigner du processus. N’oublions pas, cependant, que madame Sankara ne parle pas seulement en son nom propre, mais aussi au nom de toute une organisation sankariste dont elle est, en quelque sorte, la tête de proue.

A ce titre, elle est conseillée dans sa communication qui doit conserver une ligne bien précise. En tout cas, je respecte sa position et je lui souhaite beaucoup de courage toujours.

Et maintenant avec ce nouveau développement, que faut-il faire pour aller à la réconciliation nationale ?

Que faut-il faire concrètement pour aller à la réconciliation nationale ? Telle est la question épineuse à laquelle tout burkinabè doit faire face, et en tout premier lieu le pouvoir en place. Cette question, avec toute la complexité qu’elle comporte quant à la mise en œuvre de sa réponse, n’est pas au-dessus des possibilités des burkinabè. L’Afrique du sud a bien réussi sa réconciliation nationale, le Rwanda aussi, pourtant ces deux pays étaient dans des situations plus complexes que celle du pays des hommes intègres.

Pourquoi n’en serait-il pas autant au Burkina Faso ? Pour moi, la réponse est connue des burkinabè : il faut arrêter de tergiverser et il faut organiser la nécessaire palabre nationale. C’est tout. Dans le passé de ce pays, sous le pouvoir de Blaise Compaoré lui-même, ce type de palabre a eu lieu, mais n’a pas eu l’effet escompté puisque nous y revoila comme au point de départ. C’est pourquoi il est important de tirer les leçons de ce passé récent. Cette nouvelle palabre que j’appelle de mes vœux ne doit pas être une de plus, pour la forme, mais la définitive qui permettra d’enterrer tous les griefs. Je crois savoir qu’elle est déjà prévue sous la dénomination de « forum pour la réconciliation nationale ». Tel est le chemin à suivre. Il faut y aller, rapidement. Le pouvoir précédent à beaucoup trainé des pieds, ce fut son erreur fatale. Il appartient à l’actuel pouvoir de ne pas suivre cet exemple et d’y aller franchement et sincèrement. Dans cette perspective, toutes les filles et tous les fils de ce pays ont le devoir de faire preuve de bonne volonté et de sincérité.

Il faut être honnête pour dépasser des clivages inutiles et aller au-delà des intérêts personnels, des intérêts de groupes, des intérêt idéologiques et du bien individuel. La bonne volonté et la sincérité exigent de faire des compromis, on ne s’engage pas dans une palabre en tenant mordicus à ses positions, en campant sur celles-ci de façon dogmatique ou encore en exigeant des conditions si draconiennes qu’elles bloquent tout le processus. Une ouverture d’esprit et une promptitude au vrai débat rationnel, critique et démocratique sont nécessaires pour aboutir à l’objectif principal qu’est la réconciliation. J’insiste sur ce point, car il y a dans ce pays des individus qui n’ont pas encore compris la véritable signification du bien commun, et qui continuent de tirer ce pays vers le bas en s’appuyant sur les prétextes les plus fallacieux qui soient et qui, en réalité, œuvrent dans le sens d’agendas cachés. C’est la vertu qui cache le vice. C’est pourquoi, il revient au président Damiba de jouer son rôle, celui qui sied à la véritable autorité politique qui, de fait, doit avoir de l’autorité sans être autoritariste. Il lui faut faire montre d’une force de caractère pour agir dans le sens de la volonté générale au sens rousseauistes du terme, c’est-à-dire dans le sens du bien commun.

Il lui faut oser prendre les décisions nécessaires à l’intérêt du pays sans se laisser intimider par des intérêts de chapelles. L’heure est très grave, depuis longtemps, et sans faire d’amalgame entre la réconciliation nationale et le terrorisme, il serait insensé de ne pas y voir un lien, car pour lutter contre le terrorisme il faut réunir toutes les forces du pays, tous les burkinabè capable d’apporter une main forte doivent être intégrer à cette lutte. C’est tellement inintelligent d’exclure de cette bataille des compatriotes qui en ont l’expertise et la licence. Or, pour cela il faut aux Burkinabè d’être unis, car c’est l’union qui fait la force, et seule la réconciliation nationale peut permettre cette union. À mon avis, voici les décisions importantes à prendre tout de suite : ouvrir tous les procès politico-judiciaires en laissant les différentes juridictions faire leur travail en toute indépendance, permettre à tous les exilés politiques de rentrer purement et simplement, c’est-à-dire sans condition qui, a fortiori, serait dissuasive.

Organiser la palabre nationale qui devrait aboutir à des décisions définitives à mettre en œuvre, prendre une loi d’amnistie permettant de faire table rase afin de repartir d’un bon pied. Ce qui signifie que chaque burkinabè doit être informé qu’à l’issue de tout ce processus acté dans la loi, tout burkinabè qui ferait désormais un pas de côté tomberait sous le coup du couperet de la loi qui devra tomber sans indulgence ni appel. Le détail de toutes ces décisions n’est pas de mon ressors, mais ce sont là les grandes orientations à donner aux décisions cruciales. En réalité, je pense que le président Damiba ne m’a pas attendu pour envisager tout cela, c’est pourquoi je ne prétends pas me substituer à son conseil.

Propos recueillis par Martin Philippe

Burkina Demain

Situation nationale : Le Chef de l’Etat a présidé la session du Conseil supérieur de la défense nationale

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Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a réuni ce matin le Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN) autour de la situation sécuritaire de notre pays.

C’est le Chef de l’Etat qui a présidé la session du Conseil supérieur de la défense nationale

«Situation nationale : le Chef de l’Etat préside ce matin une session du Conseil supérieur de la défense nationale

(Ouagadougou, 1er août 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a réuni ce matin le Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN) autour de la situation sécuritaire de notre pays.

Au cours de cette session, les membres du Conseil supérieur de la défense nationale vont faire le point de la situation sécuritaire, évaluer les mesures prises dans le cadre de la lutte contre l’hydre terroriste afin de dégager des perspectives.

Il s’agira concrètement de dresser le bilan de la mise en œuvre des orientations et des instructions issues de la dernière session du 20 juin 2022, de faire le point de l’interdiction à la circulation des motos de type Aloba et de même nature dans certaines localités du pays, de la mise en place des zones d’intérêt militaire, de la création de la Brigade de veille et de défense patriotique. Un point sur les Groupes des unités mobiles d’intervention sera également fait.

Le Chef de l’Etat donnera, au cours de ces travaux, des instructions à même de contribuer à réorienter les interventions aussi bien militaires que humanitaires sur le terrain.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

Montée des couleurs à la Primature : Pas de vacances pour le Premier Ministre en août

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Ce lundi 1er août 2022 à la Primature, au moment de la montée du drapeau national

Comme tous les premiers lundis du mois, le personnel de la Primature et le premier responsable de l’institution, Albert Ouédraogo, se sont réunis dès 7h30mn ce 1er août 2022, pour la traditionnelle cérémonie de montée des couleurs. L’occasion, encore une fois, pour le chef du Gouvernement, d’exhorter ses collaborateurs à plus d’engagement, afin de relever les défis du moment.

La traditionnelle cérémonie de montée des couleurs de ce 1er août à la Primature, était un grand moment de remobilisation du personnel autour des priorités du moment.

A la fin de l’exercice, le Premier ministre a confié que le mois d’août est généralement considéré comme un mois de vacances pour les institutions, mais pour lui, il n’y aura pas de vacances, au regard du contexte sécuritaire difficile dans lequel se trouve le pays et des urgences du moment.

Le Premier ministre Albert Ouédraogo : « il n’y aura pas de vacances, au regard du contexte sécuritaire difficile dans lequel se trouve le pays et des urgences du moment »

Il a félicité l’ensemble du personnel, pour la diligence observée dans le traitement des dossiers le mois écoulé.

«Je vous remercie pour votre engagement et vous exhorte à plus d’engagement pour les dossiers du mois qui débute », a-t-il insisté.

Au titre des dossiers emblématiques en cours, le Premier ministre a cité le Programme d’urgence de la Transition en cours d’élaboration et le défis de la mobilisation des ressources, pour répondre aux besoins urgentes des Forces de Défense et de Sécurité, dans la lutte contre le terrorisme.

L’adoption du nouvel organigramme portant organisation et fonctionnement de la Primature en conseil des ministres en juillet dernier, a été officiellement annoncée aux travailleurs par le Premier ministre, Albert Ouédraogo.

Il a confié qu’il ne reste plus qu’à déployer les moyens humains et matériels pour plus d’efficacité dans la coordination de l’action gouvernementale.

De ce fait, il a annoncé qu’il s’attèlera à rechercher les moyens nécessaires au bon fonctionnement de la Primature.

Albert Ouédraogo a aussi saisi l’occasion pour présenter au personnel de la Primature, ses nouveaux collaborateurs nommés au cabinet et au sein de certaines structures rattachées et de missions, pour dit-il, donner un souffle nouveau au fonctionnement de l’institution.

DCRP/Primature

L’Océan d’Afrique: Maïmouna N’Diaye

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Maïmouna N'Diaye, "l’Héroïne du cinéma africain", est une artiste africaine talentueuse et polyvalente

Talentueuse, actrice de théâtre et de cinéma, auteure-réalisatrice de films documentaires, animatrice de télévision, surnommée  » l’Héroïne du cinéma africain « , très populaire en Afrique, Maïmouna N’Diaye n’est plus à présenter.

Je me risque, cependant, à l’exercice de mettre en lumière, une fois de plus, son parcours exemplaire et ecclectique, tant elle valorise avec discrétion et subtilité la philosophie de l’Etalon dans le domaine du cinéma africain.

Née à Paris d’un père sénégalais et d’une mère nigériane, Maïmouna N’Diaye a grandi en Guinée-Conakry, vécu en France, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avant de s’installer au Burkina Faso, où elle réside aujourd’hui.

Elle effectue ses études universitaires à Paris : en médecine, à l’école des Hautes Etudes de Science Sociales, à l’Institut d’études théâtrales de Sorbonne nouvelle-Paris III, et devient parallèlement actrice de théâtre…

 »Où nos chemins artistiques se sont croisés »

J’ai fait sa connaissance, il y a bien longtemps, à Paris, dans des ensembles musicaux et orchestres où elle était choriste et danseuse. Nos chemins artistiques se sont ensuite croisés lors de la tournée d’une pièce de Moussa Diagana mise en scène par Patrick Le Mauff  » La légende du Wagadou », dans le cadre de la politique culturelle des scènes nationales, en France.

Depuis, elle a connu la consécration en remportant, à Ouagadougou, le prix Fespaco de la meilleure interprétation féminine pour son rôle dans « L’Oeil du cyclone » en 2015. Puis, en étant choisie comme membre du jury du 72 ème Festival de Cannes en 2019, elle est devenue l’une des ambassadrices du 7ème art et de la culture africaine dans le monde.

Exporter le cinéma africain

Maïmouna N’Diaye, « l’Héroïne du cinéma africain », est une artiste africaine talentueuse et polyvalente

Exporter le cinéma africain sur la scène nationale et internationale, c’est une fierté pour l’Afrique. L’un des rêves de Maïmouna N’Diaye est d’amener l’Afrique dans les grands festivals, aux rendez-vous de l’industrie mondiale du cinéma.

Quand on voit un cerveau comme le sien, on peut prétendre atteindre l’excellence sur l’échiquier mondial du marché du cinéma à l’instar de pays comme le Nigéria, l’Inde, la Chine, les Etats-Unis et l’Europe…

Dans tous les festivals où elle a été invitée, elle a relevé le défi avec brio et élégance et fait honneur à ses origines. Elle fait rayonner l’art africain, est devenue une référence auprès des professionnels et est en connexion avec de nombreux réseaux du 7ème Art.

Même pendant la crise sanitaire du Covid, elle n’a cessé de voyager en Europe chaque fois que cela était possible…

Elle affirme sa personnalité

Dans un secteur encore dominé par les hommes, Maïmouna N’Diaye affirme sa personnalité et ses choix, elle fait face avec courage et détermination, et ne se laisse pas abattre quel qu’en soit le prix.

Son savoir-faire s’appuie sur l’expérience des aînés, et son engagement dans ce métier, difficile mais passionnant, témoigne de sa grandeur d’âme.

Dans ses documentaires elle prend en compte la spécificité culturelle de chaque pays d’Afrique, les épopées, légendes et fables africaines, l’éducation, la santé, les faits de société, la différence, la voix des « oubliés » du système économique actuel, le statut de la femme, les droits de l’enfant, les problèmes environnementaux, le réchauffement climatique, la pollution…

Grande humaniste à l’écoute de l’actualité du monde

A l’écoute de l’actualité du monde, Maïmouna N’Diaye, en grande humaniste, met son art au service des humains.

Sensible, curieuse, elle inscrit son œuvre dans la modernité, sans oublier d’où elle vient: respecte les valeurs ancestrales, se réfère à la civilisation de l’Egypte antique. Elle a les deux pieds ancrés dans la terre rouge…

Elle ne manque pas de souligner, dans son travail au cinéma et au théâtre, la richesse de l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui, de son patrimoine et de sa civilisation, surtout de sa diversité culturelle.

Attachée aux valeurs familiales

En dépit d’un agenda chargé, attachée aux valeurs familiales, attentive à sa famille, ses amis et ses collègues, elle met un point d’honneur à être présente à tous les évènements familiaux ou privés auxquels elle est conviée.

Dynamiser le développement de la production et de la diffusion cinématographiques, au Burkina -Faso et partout en Afrique, est un des défis à relever afin que les conditions de l’émergence de nouveaux talents soient assurées et que la jeunesse puisse rêver d’un cinéma africain fier et indépendant, vecteur de culture et d’ouverture sur la société.

Je fais appel à tous les opérateurs économiques africains et d’ailleurs pour soutenir la production et la diffusion cinématographique africaine. Le combat des femmes réalisatrices, facteur d’émancipation féminine, mérite une attention particulière au regard des oeuvres artistiques réalisées par celles-ci.

Ce serait un signe fort de reconnaissance de la compétence, du professionnalisme, de l’engagement et du talent de Maïmouna N’Diaye dont la qualité et la maîtrise dans le domaine de la réalisation ne sont pas à mettre en doute.

Suite du parcours de Maïmouna N’Diaye

La carrière théâtrale de Maïmouna N’Diaye  se poursuivra en Côte d’Ivoire où elle intègrera, en 1995, le  théâtre Ymako Teatri, un théâtre de sensibilisation porté par l’ambition de faire changer les mentalités sur des problématiques de santé et de vie sociale.

Par la suite, elle commence la réalisation de documentaires en Côte d’Ivoire. En 2005, elle choisit de s’installer au Burkina Faso pour continuer ses activités de comédienne, au cinéma et au théâtre. Elle est également animatrice à la télévision.

Comme comédienne, elle jouera, au théâtre et au cinéma, au Sénégal, en Guinée et au Burkina Faso. Son CV, bien rempli, compte déjà près d’une quarantaine de films, séries et pièces de théâtre.

Des cinéastes de renom l’ont choisie pour des rôles dans leurs films, parmi les plus connus: Otar Iosseliani pour « La Chasse aux papillons » en 1992, Sékou Traoré  pour  » L’Œil du cyclone » en  2014, ou encore  Michel Ocelot, en 1998, pour prêter sa voix dans « Kirikou et la Sorcière ».

Plusieurs distinctions reçues

Parmi ses distinctions, elle reçoit en 2015 le Prix de la meilleure interprétation féminine pour « L’Œil du cyclone » au Fespaco de Ouagadougou.

D’autres Festivals récompenseront Maïmouna N’Diaye pour cette interprétation du personnage d’une jeune avocate engagée, dans un milieu assez masculin: les Ecrans noirs au Cameroun, Khouribga au Maroc, Journées cinématographiques de Carthage en Tunisie, Festicab au Burundi, Tazama au Congo, Trophées francophones en Côte d’Ivoire, Iniutchuk Vue d’Afrique au Canada, Sotigui d’or et JCFA au Burkina Faso, Zaffa au Nigéria… Elle sera également nomminée aux Africa Movie Academy Award, au Nigéria, pour ce même rôle.

Avant d’être adapté au cinéma par Sékou Traoré, avec dans les rôles principaux Maïmouna N’Diaye et Fargass Assandé, »L’Oeil du cyclone » avait été une pièce de théâtre jouée plus de 200 fois, et dont Maïmouna N’Diaye avait participé à la création en 2003.

Ce film choc, fait par des africains, lui-même primé à plusieurs reprises, mettant en lumière le drame des enfants soldats, interroge l’avenir du continent sur ce que vont devenir ces enfants. C’est un cri de justice et de vérité! Il constitue, pour moi, un modèle de ce que pourrait être le cinéma africain en termes de qualité et de visibilité…

Membre de jury de plusieurs festivals

Maïmouna N’Diaye participera également à plusieurs Festivals en tant que membre du jury (au festival de Khouribga, de Carthage et aux Ecrans noirs au Cameroun), et sera présidente du jury Courts métrages aux JCC de Carthage et aux Trophées francophones en Côte d’Ivoire.

En 2019, elle est membre du jury de la sélection officielle de la 72ème édition du prestigieux Festival de Cannes, évènement mondial de promotion pour les films et les acteurs, et haut lieu du commerce international du film.

Des cinéastes, comme le malien Souleyman Cissé ont trouvé dans ces rendez-vous annuels du cinéma une audience internationale et le financement et la diffusion de leurs films ont pu être facilités.

« Panafricaine » dans l’âme, libre et fière de ses racines africaines

« Panafricaine » dans l’âme, comme elle aime se désigner, libre et fière de ses racines africaines, Maïmouna N’Diaye se joue des frontières de l’art. Elle a été choisie pour incarner l’égérie de la 26 ème édition du FESPACO dont c’était le cinquantenaire en 2019.

Excellent choix qui consacre le professionnalisme et le talent de l’une des plus grandes figures du cinéma africain, car au-delà de son parcours personnel de comédienne et de réalisatrice de films documentaires, elle porte un intérêt indéfectible à l’avenir du cinéma en Afrique de l’Ouest.

Elle estime, à juste titre, que celui-ci ne sera assuré que par un effort de formation de la jeunesse au métier de réalisateur en s’appuyant notamment sur l’expérience et le travail des autres…

Technicienne du 7ème Art

En tant que technicienne du 7ème Art, elle considère qu’en dépit de l’arrivée du numérique, le tournage d’un long métrage exige une phase de conception (le temps d’écriture du scénario, de recherche et de création des personnages), et de préparation (le choix des comédiens, la recherche des décors et des costumes).

Maîtriser ces différents aspects permet, ensuite, de laisser libre cours à l’imagination et à l’originalité car, selon Maïmouna N’Diaye, « le cinéma doit faire rêver, réfléchir et, pourquoi pas, changer les mentalités ou donner un autre point de vue ».

Le film de fiction a ce pouvoir de projeter le spectateur dans une autre réalité que la sienne… Les jeunes, notamment, ont envie de films qui les emmènent ailleurs, les font rêver.

L’ambition pour le cinéma africain

Il faut également que le cinéma africain ait l’ambition de s’imposer par de bons films hors des limites du continent africain. Maïmouna N’Diaye en est convaincue, la jeune génération de cinéastes y parviendra!

Une autre idée lui tient à cœur, celle de convaincre les responsables politiques, économiques et culturels que le cinéma est une vraie industrie qui nécessite la mise en place de « vraies politiques culturelles afin que le cinéma soit financé à la hauteur de ce qu’il vaut ». Et de souligner que le secteur du 7ème Art rapporte et est créateur d’emplois.

Dans ce domaine du renouveau du cinéma africain, Maïmouna N’Diaye fait sa part, elle qui a choisi de quitter l’Europe pour venir collaborer avec des réalisateurs sur le continent africain, et qui a réalisé de nombreux documentaires qui témoignent de son humanité, dont l’un d’eux  » Parle avec eux » (Sonse-ne-ba en langue mooré) veut briser les tabous sur la maladie mentale… En outre, sa série de films documentaires « Tranches de vie », a été présentée au Fespaco en 2009.

Je ne doute pas un instant qu’elle continuera à représenter dignement les identités culturelles du continent.

L’Afrique a besoin d’acteurs, au sens large du terme, qui croient en Elle, en ceux qui agissent au profit des africains. Maïmouna N’Diaye est de ceux-là, en est un exemple.

Le cinéma, trait d’union entre le réel et la fiction

Dans cette période très mouvementée que connaît actuellement l’Afrique de l’Ouest, les Arts en général et particulièrement le cinéma ont un rôle à jouer afin de témoigner de ce qui se passe, mais aussi pour faire rayonner le potentiel artistique et culturel du continent.

Le cinéma est un trait d’union entre le réel et la fiction et doit pouvoir apporter un peu d’espoir et de rêve. Par la mise en scène de situations proches de la réalité, il exprime des émotions universelles et peut transmettre des messages compris de tous… La qualité de l’interprétation est bien sûr essentielle pour que naissent des œuvres qui marquent les esprits et aient un impact sur la société.

Les réalisateurs doivent pouvoir être libres de leurs choix quant au genre de film qu’ils souhaitent réaliser : du film sentimental, policier, à suspens au film d’auteur ou engagé, la palette est large… On peut aussi espérer que les compositions originales de musiques de film soient reconnues comme un élément essentiel de l’œuvre   cinématographique et que le travail des auteurs-compositeurs soit rétribué à sa juste valeur…

Maïmouna N’Diaye, excellente actrice et réalisatrice

C’est parce que Maïmouna N’Diaye est une excellente actrice et réalisatrice qui a la volonté et le courage de mettre son expérience, ses compétences, son talent au service de son pays et de l’humanité que j’ai souhaité, par cet article, mieux faire connaître son travail et son approche de l’avenir du cinéma.

Et c’est pourquoi, à mon modeste niveau d’auteur-compositeur-interprète, moi Yé Lassina Coulibaly, je lance un appel aux acteurs économiques et culturels afin qu’ils soutiennent ses réalisations de ses projets cinématographiques ainsi que son association Maymoundi qu’elle a créée pour venir en aide aux enfants souffrant de trisomie, d’autisme ou de troubles du comportement. Et que vive la solidarité !

Au nom de la culture africaine, je salue au fond du cœur  ses parents Aïcha Traoré et Saydou Nourou N’Diaye, ses grand- parents et tous les membres de sa famille qui veillent sur elle tous les jours.

  Yé Lassina Coulibaly

RÉALISATIONS

2021 « MADJIGUI » Waati films Burkina Faso

2018 « LE FOU, LE GENIE ET LE SAGE »… Burkina Faso

2015 « PARLE AVEC EUX… » Burkina Faso

2015 «LES TROIS PIERRES » L’Afrique au féminin C+ Manivelle production

2011 «LES GENETS » Manivelle production

2011 DONNER LA VIE AMNESTY INTERNATIONAL

2010 «ROUMDÉ» FA-FASO (GTZ)

2010 «LA PRIX DU COURAGE » Terre des hommes

2010 «LE MOORE SANS PEINE » Burkina Faso

2010 F.A.O Manivelle production

2009 «TRANCHES DE VIES »

«PAULINE OU L’AMOUR EN ACTION », «COUVRE-FEU »,

«DIABLE DE TASMANIE », «MR MAZOT », «BALAN »

2003 «RECREATRALES » Résidence d’écriture et de création 26 mn

2003 «AMANDO» Rites de passage chez les Ebriés, 26 mn,

1998 «WARBASSANGA» Portrait d’une danseuse. Burkina Faso, 26 mn

CINEMA

2021 “LES TROIS LASCARDS” Réal. BOUBACAR DIALLO B.F

2020 « ANNATTO » Réal. FATIMA BOUBAGDI Maroc

2015 « L’ŒIL DU CYCLONE» Réal. SÉKOU TRAORÉ B.F

2008 « UNE FEMME PAS COMME LES AUTRES » Réal. ABDOULAYE DAO BF

2005 « JARDIN D’AUTAUNE » Réal. OTTAR IOSSELIANI

98-99 « UNE JOURNEE DE M… » Réal. MIGUEL COURTOIS

1997 « BOUGE » Réal. GEROME CORNIAU

1992 « LA CHASSE AUX PAPILLONS » Réal. OTTARIOSSELIANI

1988 « LES ENFANTS DE DIEU » Réal. MOUSSA SENE ABSA (SENEGAL)

1987 « BAC OU MARIAGE » Réal. JEAN ROUCH

COURTS-METRAGES

2017 « ÇA TOURNE À OUAGA » Réal. IRÈNE TASSEMBEDO

2016 « PAS SANS TOI » Réal. HILLAIRE THIOMBIANO

2000 « LE CADEAU DE BABADI » Réal. LUIS MARQUÈS

1999 « BOL D’AMOUR » Réal. JACQUES TRABI

1995 « TEMEDI » Réal. GAHITÉ FOFANA

1994 « LE PARI DE BINTOU » Réal. KIRSTEN JOHNSON

1993 « AFRIQUE FANTOME » Réal. GHASSAN SALHAB.

1993 « BANDIT CINEMA » Réal. BOUNA MEDOUNE SEYE

TELEVISION

2022 « OBATANGA » Réal. ALEX OGOU

2022 « NYALA » Réal. ANNA BALO

2021 « ÉKI » Réal. BORIS OUÉ

2019 « WARA » Réal. T. SANGARÉ /OUMAR DIACK

2017 « LE JOURNAL DU FESPACO » Canal plus

2015 « MARCHAND DE REVE » Réal. ANNA BALO

2011 « SUPER FLICS II » Réal. JOVIAL PRODUCTION

2009 « SUPER FLICS » Réal. JOVIAL PRODUCTION

2006 « TROPIQUES AMERS » Réal. JEAN CLAUDE BARNY

2004 « RESIDENSE AKWABA » Réal. JOSEPH MUGANGA

2003 « SIDA DANS LACITE3 » Réal. ALEXI DON ZIGRÉ

2002 « LA ROUTE DE LA CUISINE » Réal. RTI

1999 « COULEUR FEMMES » EMISSION Réal. PANAFCOM/RTI

1997 « YMAKO » DOCUMENTAIRE Réal. ROBIN SCHUFIELD

1997 « LA DERNIERE ROMANTIQUE » Réal. JOYCE BUNUEL

1996 « L’ENFANT DE L’ABSENTE » Réal. PIERRE TERRASSON

1995 « CŒUR CARAIBES » Réal. PAOLO BARZMAN

1993 « FROID DEVANT » Réal. DANIEL RIBOWSKI

THÉÂTRE

2020 « TERRE CEINTE » m.e.s ARISTIDE TARNAGDA

2018 « MOTS POUR MAUX m.e.s NOEL MINOUGOU

2012 « LES BACCHANTES » m.e.s IRENE TASSEMBEDO

2011 « LA TRAGEDIE DU ROI CHRISTOPHE m .e.s ISSAKA SAWADOGO

2003 « L’OEIL DU CYCLONE » m.e.s Vagba Obou de sales

2003 « L’EXIL D’ALBOURI » m.e.s SIJIRI BAKABA

1990 «LES PALEOS » m.e.s PATRICK COLLET

1998 «FAMA» m.e.s KOFI KWAULE

1997 «YMAKO TEATRI » Spectacle de sensibilisation (C.I)

1995 «LA LEGENDE DE WAGADU » vue par sia yatabere m.e.s PATRICK LE MAUFF

1994 «LA GAZELLE ET L’ENFANT » m.e.s LOFTI ACHOUR CDN BORDEAUX

1991 «LA BETE ET LE NEGRE » Adapt. MICHEL ALIMEK

1987 «POUR VOUS » m.e.s LUCIO MAD Spectacle musical

1987 «BAC OU MARIAGE » m.e.s RALIATOU TAM-SIR NIANE

DOUBLAGE

2011-2017 Coaching, Formation, RESPONSABLE DE

PRODUCTION DMI, Development média International

1996 KIRIKOU » : LA MAMAN DE KIRIKOU Réal. MICHELS OCELOT

2005 «UN MATIN BONHEUR » SALMA Réal. GAHITE FOFANA

Yé Lassina Coulibaly art et culture,

Site officiel : www.yecoulibaly.com

Artiste auteur-compositeur interprète

Musicothérapie sociétaire de la SACEM, ADAMI, SPEDIDAM, Union des Artistes Burkinabés

Chevalier de l’ordre du mérite, des lettres et de la communication (agrafe musique et danse)   du    Burkina-Faso.  Concert, spectacle, pédagogie 00 336 76 03 71 66

Desserte en eau : Perturbation à Ouaga, Ziniaré, Loumbila et Pabré 

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L’office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) informe son aimable clientèle de la ville de Ouagadougou, Ziniaré, Loumbila et Pabré que suite à des travaux de maintenance en cours dans sa station de traitement de Ziga, la fourniture d’eau potable connaît momentanément des perturbations.

Opération « Mana mana » à Manga : Le Premier ministre appelle chaque Burkinabè à être un artisan de la lutte contre l’insalubrité

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Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a effectué, ce samedi 30 juillet 2022, une sortie-terrain à Manga, dans la province du Zoundwéogo, dans le cadre de l'opération "Mana mana''

Le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a effectué, ce samedi 30 juillet 2022, une sortie-terrain à Manga, dans la province du Zoundwéogo, dans le cadre de l’opération « Mana mana : mon acte patriotique pour ma ville « . Il est allé encourager et saluer les populations, pour l’adhésion à cette opération qui entend assainir leur cadre de vie, à travers le renforcement de l’engagement citoyen.

Après Ouagadougou pour le lancement et la deuxième phase, puis Koudougou pour le troisième acte, le Premier ministre, Albert Ouédraogo, a fait le déplacement de la ville de Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud, pour le quatrième rendez-vous de l’opération « Mana mana »: mon acte patriotique pour ma ville ».

Accompagné des autorités régionales avec à leur tête le Gouverneur de la région du Centre-sud, Massado Yvette Nacoulma/Sanou, le Chef du Gouvernement, Albert Ouédraogo, a arpenté différents artères de la cité de l’épervier pour donner l’exemple sur la nécessité de lutter contre l’insalubrité.

Pour ce faire, trois sites ont été choisis pour cette opération. Il s’agit de l’Hôtel administratif, du Lycée provincial Naaba Baongo et du Stade régional.

C’est un Premier ministre qui a eu pour leitmotiv de sensibiliser les populations sur la nécessité d’assainir leur cadre de vie en donnant l’exemple, car il a été au four et au moulin, pour le nettoyage de ces trois sites.

Désherbant par-ci ou poussant une brouette remplie d’ordures par-là, ou encore donnant des coups de râteaux par endroits, Albert Ouédraogo a véritablement montré la voie  à suivre.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la population de Manga est sortie en grand nombre pour cette opération, en se mobilisant pour assainir son cadre de vie.

A l’issue de cette opération, c’est sur une note de satisfaction, au regard de la forte mobilisation, que le Premier ministre a salué cette adhésion citoyenne.

« Je me réjouis de constater que les populations de la région du Centre-sud se sont mobilisées pour cette opération. Je tiens à souligner que l’opération « Mana Mana » que nous avons lancée le 30 avril dernier, est une opération d’envergure nationale. Elle ne concerne pas seulement Ouagadougou, mais elle concerne toutes les localités de notre pays. Je tiens également à féliciter les autorités régionales et coutumières pour leur implication dans la réussite de cette opération », a-t-il exprimé.

Du reste, il a appelé les populations de la région du Centre-sud et à travers elles, toutes les populations du Burkina Faso, à ne pas seulement se limiter à cette opération, mais qu’elles soient des actrices de la lutte contre l’insalubrité dans nos villes et campagne.

Après avoir lancé un appel aux populations de notre pays pour la pérennisation de cette opération, Albert Ouédraogo a insisté sur le fait qu’elle est un facteur de cohésion sociale.

« Si nous pouvons nous mettre ensemble pour nettoyer nos localités, il n’y a pas ce que l’on ne peut pas faire ensemble », a-t-il insisté.

Pour le Gouverneur de la région, les populations du Centre-sud ont, à travers cette mobilisation, marqué leur adhésion à cette initiative d’engagement citoyen, car, en plus de la province du Zoundwéogo, les autres provinces que sont le Nahouri et le Bazèga étaient au même moment également mobilisées pour cette noble cause.

« Le mot d’ordre a été suivi, car il y a une déconcentration de l’opération au niveau régional, provincial, départemental et communal. Notre ambition, dans les mois à venir, est d’étendre l’opération dans les secteurs, dans les villages, pour que cette initiative soit implémentée jusqu’au niveau ménage. Nous nous engageons à faire compter notre région parmi les plus propres au Burkina Faso », a affirmé Massado Yvette Nacoulma/Sanou.

De retour de son déplacement de Manga, le Chef du Gouvernement a marqué une halte au secteur 50 à l’Arrondissement 11 de Ouagadougou, en vue de féliciter les habitants qui ont procédé au nettoyage du marché du quartier Karpala, en particulier le ministre des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema, la Délégation spéciale, ainsi que les associations de jeunes et de femmes.

DCRP/Primature

Armée nationale : Le Général de Brigade Vinta Somé reçoit ses épaulettes

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Le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a procédé au port d’épaulettes au nouveau Général de Brigade, Vinta Somé

Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a procédé au port d’épaulettes au nouveau Général de Brigade, Vinta Somé, ce vendredi 29 août 2022.

Le Général de Brigade Vinta Somé a été le 14 juillet 2022

«Armée nationale : le Général de Brigade Vinta Somé reçoit ses épaulettes

(Ouagadougou, 29 juillet 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a procédé au port d’épaulettes au nouveau Général de Brigade, Vinta Somé, ce vendredi en début de soirée.

Nommé par décret, le 14 juillet 2022, Général de Brigade pour compter du 12 juillet 2022, Vinta Somé, alors Colonel-Major, a reçu, ce jour, ses attributs de Général de Brigade en présence de la hiérarchie militaire.

Il a ainsi reçu les félicitations du Chef de l’Etat, du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants et de toute la hiérarchie militaire venue le soutenir au cours de cette cérémonie de reconnaissance à son égard.

« En recevant ces épaulettes, j’ai une pensée pieuse pour tous ces héros tombés sur le champ de bataille (FDS, VDP et autres civils). Ma pensée va également à l’endroit de tous ces PDI qui subissent les affres de cette guerre injuste qui nous est imposée », a indiqué le Général de Brigade Vinta Somé.

A l’issue de ce port d’épaulettes qui l’élève au plus haut niveau de la hiérarchie militaire, le nouveau Général de Brigade a dédié sa nomination à ses défunts parents, à sa famille, à ses aînés et ainsi qu’à ses collaborateurs.

Après avoir témoigné sa gratitude au Président du Faso, Chef suprême des Forces armées nationales, le nouveau Général de Brigade a dit mesurer la portée de cette charge dans le contexte actuel, et a renouvelé sa disponibilité à œuvrer pour la victoire finale contre l’hydre terroriste.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso»