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Covid-19 au Burkina : 4 nouveaux décès, 15 nouveaux cas confirmés à la date du 3 mai

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A la date du 3 mai, sur 287 échantillons analysés, le Centre des opérations des urgences sanitaires (CORUS) relevé 15 nouveaux cas confirmé (14 à Ouagadougou et 1 à Dédougou) et 06 nouvelles guérisons.

Ce qui donne le nombre total des cas confirmés et des guérisons depuis le 9 mars 2020 à respectivement 13 339 et 13 081.  Nombre de cas actifs : 97. 4 nouveaux décès ayant été enregistrés à cette date, le nombre total depuis le 9 mars 2020 passe désormais à 161. 

Burkina Demain

Délestages : Les Ivoiriens aussi en souffrent avec un déficit de 200 MW

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Les Ivoiriens sont aussi confrontés aux délestages qui pourraient perdurer jusqu'en août

Les informations en provenance d’Abidjan confirment le fait que la Côte d’Ivoire est aussi confrontée aux délestages électriques en cours dans plusieurs pays de la sous-région : Burkina Faso, Mali.

Les Ivoiriens sont aussi confrontés aux délestages qui pourraient perdurer jusqu’en août

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), qui a le monopole de la distribution de l’électricité en Côte d’Ivoire, a annoncé un déficit de 200 MW. Des pannes techniques à la principale centrale thermique d’Azito et le faible niveau de remplissages des barrages hydroélectriques sont entre autres évoqués comme raisons à la situation qui plonge régulièrement des villes et entreprises dans l’obscurité.

Et le calvaire pourrait même perdurer jusqu’à en août prochain. D’où la colère des populations et des responsables d’entreprises du pays.

Selon les chiffres officiels, la Côte d’Ivoire disposait d’une puissance installée de plus 2 200 MW, ce qui lui permettait en temps normal de fournir de l’électricité à plusieurs pays voisins dont le Burkina Faso et le Mali. A eux seuls, les deux pays bénéficiaient de plus de 200 MW en provenance de la Côte d’Ivoire.

Mais, avec la pénurie actuelle, la partie ivoirienne peine à honorer ses engagements de fourniture d’électricité. D’où aussi les délestages dans ces pays qui retrouvent aussi face à la colère de leurs populations et opérateurs.

L’heure semble à la globalisation, à l’intégration des délestages dans la sous-région, un phénomène devenu cyclique. Pour la Côte d’Ivoire, il faut remonter pratiquement dix ans pour vivre pareille situation de crise énergétique. Pour le Burkina Faso, il faut remonter aux années 2014-2015.

Martin Philippe

Burkina Demain

Covid-19 au Burkina : 00 cas confirmé, 00 décès et 08 nouvelles guérisons à la date du 2 mai

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A la date du 2 mai, sur 81 échantillons analysés, le Centre des opérations des urgences sanitaires (CORUS) n’a relevé aucun cas confirmé et a enregistré 08 nouvelles guérisons.

Ce qui donne le nombre total des cas confirmés et des guérisons depuis le 9 mars 2020 à respectivement 13 324 et 13 075.  Nombre de cas actifs : 100. Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à cette date, le nombre total depuis le 9 mars 2020 reste donc  157.

 Burkina Demain

Commémoration de la JMLP au Burkina : 5 zones d’ombre au tableau

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Un vibrant hommage a été rendu au Pr Marie Frère Soleil au cours de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de presse

A l’instar des autres pays, le Burkina Faso a commémoré ce 3 mai 2021 la Journée mondiale de la liberté de la presse (JMLP) placée sous le thème : «L’information comme bien public’’, pour souligner la contribution de l’information dans l’édification d’une société démocratique, au même titre que d’autres institutions républicaines vitales comme l’école, la sécurité.  C’est un évènement annuel qui honore à plus d’un titre le Burkina Faso qui fait figure de meilleur pays francophone de la zone en matière de liberté de presse.

La commémoration de la journée de la liberté de la presse a été quelque peu assombrie

Seulement la célébration de ce rayonnement est quelque peu assombrie cette année par un certain nombre de zones d’ombre. Nous avons retenu principalement cinq.

Le défunt et célèbre journaliste burkinabè Norbert Zongo dont le Centre national de presse porte fièrement le nom, le disait si bien : «Le premier droit fondamental de l’homme, c’est le droit à la vie, bien en avant celle de la liberté de presse et d’expression».

Massacre de 30 personnes dans le Komandjari

Une trentaine de personnes ont été tuées dans le Komandjari ce 3 mai par des terroristes

Comment dans ce contexte, célébrer sereinement la Journée mondiale de la liberté dans le pays, si dans la même journée on apprend qu’une trentaine de personnes ont été massacrés à l’est du pays par des terroristes, notamment dans un village de Komandjari. Ils ont également fait une vingtaine de blessés au sein de la population et d’importants dégâts matériels.

Tuerie de 2 confrères espagnols à l’est

La mort à l’est la semaine dernière des deux confrères espagnols David Beriain et Roberto Fraile, et de l’Irlandais Rory Young

L’autre problème est que la célébration intervient quelques jours seulement après le rapatriement des dépouilles des trois européens dont deux confrères espagnols David Beriain et Roberto Fraile, ainsi que de l’Irlandais Rory Young, dans l’est du pays, suite à une attaque terroriste.

Décès du Pr Marie Frère Soleil

Le Pr Marie Frère Soleil est décédé le 19 mars 2021

Pour sa contribution à la formation de nombreux acteurs médiatiques du Burkina, le Pr Marie Frère Soleil dont la mort est encore récente (19 mars 2021), a d’une manière ou d’une autre impacté la présente commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse au Burkina Faso.

Un vibrant hommage lui a d’ailleurs été rendu à cette occasion, avec notamment le baptême à son nom du concours du prix de la meilleure journaliste du Centre de presse Norbert Zongo. Son ombre a ainsi plané sur la commémoration de la JMLP.

Adama Ouédraogo dit Damiss toujours de détention

Le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss toujours en prison malgré les nombreux appels à sa libération

L’autre zone d’ombre de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse au Burkina, c’est aussi la détention à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) de notre confrère Adama Ouédraogo dit Damiss, malgré les nombreux appels à sa libération afin de lui permettre de se soigner convenablement, vu la maladie pernicieuse qui continue de le ronger depuis sa cellule.

Malgré l’inaction des autorités judiciaires vis-à-vis de son cas, les initiatives dans la société en sa faveur ne tarissent pas. Selon une source bien introduite, ses promotionnaires se préparent à rencontrer un certain nombre de personnalités afin de plaider pour sa libération.

Précarité économique des acteurs médiatiques

Un panel a planché sur la viabilité des entreprises de presse à l’occasion de la commémoration de la JMLP

L’autre plaie du secteur de la presse au Burkina Faso, c’est notamment la question de la précarité économique des acteurs qui a aussi un impact négatif sur la liberté de la presse.

Elle est une réelle préoccupation pour les organisations professionnelles des médias qui ont de ce fait saisi la présente occasion de la célébration de la JMLP pour mener la réflexion dans le cadre d’un panel sur le thème de la viabilité des entreprises de presse.

Vivement que cela aboutisse à des solutions idoines à même de renforcer le rayonnement de la liberté de la presse de notre pays.

Martin Philippe

Burkina Demain

Journée mondiale de la liberté de la presse : Le Message du PM Christophe Dabiré

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Le Premier ministre Christophe Dabiré a adressé ce message à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse

Ceci est un message du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Lisez plutôt

Le Premier ministre Christophe Dabiré a adressé ce message à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de presse

 «Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde, célèbre ce 3 mai 2021, la 30e journée mondiale de la liberté de la presse.

C’est l’occasion pour moi, de rendre un vibrant hommage à tous ces hommes et toutes ces femmes des médias publics et privés de notre pays qui, de nuit comme de jour, travaillent au renforcement de la liberté de la presse, de la démocratie et de l’Etat de droit dans notre pays.

Je voudrais me réjouir des avancées que notre pays a connues ces dernières années dans ce domaine, même si des défis demeurent.

Je puis rassurer les professionnels du secteur de la constante disponibilité du Gouvernement, à les accompagner dans le renforcement de cette liberté qui est une quête permanente et qui contribue à la consolidation de nos acquis démocratiques.

A tous et à toutes, je souhaite une excellente journée de commémoration».

3 Mai à Ouaga : L’ombre de Marie-Soleil Frère a plané sur la commémoration !

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Le Pr Marie Frère Soleil a légué une abondante littérature à la postérité

Elle est décédée depuis le 19 mars dernier mais elle était dans tous les esprits ce 3 mai 2021 à Ouagadougou à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Elle, c’est Marie-Soleil Frère, ex-directeur de recherche, professeur et vice-recteur de l’Université Libre de Bruxelles (ULB) ; et ex-enseignante au département de journalisme de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo à qui un vibrant hommage a été rendu.

Un vibrant hommage a été rendu au Pr Marie Frère Soleil au cours de la commémoration de la Journée mondiale de la liberté de presse

Cerise sur le gâteau : le concours du prix de la meilleure journaliste du Centre de Presse Norbert Zongo est désormais baptisé Prix Marie-Soleil Frère.Hommage bien mérité pour cette passionnée du journalisme. En effet, de l’Université de Ouagadougou à l’Université libre de Bruxelles, l’épouse du comédien et dramaturge burkinabè, Etienne Minoungou aura consacré la grande partie de sa vie aux recherches et à la production de savoir sur le journalisme en Afrique francophone.

Le Pr Marie Frère Soleil a légué une abondante littérature à la postérité

Le défunt Pr Marie-Soleil Frère lègue, avec sa disparition, à la postérité une abondante littérature :

-7 ouvrages à titre de seul auteur ; 3 ouvrages à titre seul éditeur ;

-27 contributions dans des ouvrages collectifs ; 37 articles dans des revues scientifiques internationales ;

– 17 rapports issus de recherche empirique ;

– 3 notes de lecture ;

-2 policy brief ;

– 5 préfaces de livres ;

-1 postface ;

– 9 préfaces et coordinations d’ouvrages de vulgarisation.

Bref, une véritable bibliothèque s’en est allée. Mais, elle restera en vivace dans nos esprits avec ce prix qui porte son nom.

Martin Philippe

Burkina Demain

Projet TonFuturTonClimat : Phase 2 actée à Ouaga !

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A l'atelier de démarrage de la deuxième phase du projet TonFuturTonClimat ce 3 mai à Ouagadougou

Le partenariat régional de l’eau Afrique de l’Ouest, a organisé, avec ses partenaires, ce lundi 3 mai 2021 à Ouagadougou une rencontre régionale de démarrage de la phase 2 du projet tonfutur tonclimat. L’objectif, c’était de mettre au même niveau d’information les partenaires de coordination que sont le SIE, GWP-AO d’une part et de mise en œuvre du projet TFTC 2, le PNE-Benin, le PNE Burkina Faso et JVE au Togo, d’autre part.

A l’atelier de démarrage de la deuxième phase du projet TonFuturTonClimat ce 3 mai à Ouagadougou

La deuxième phase du projet tonfutur tonclimat dont le lancement est intervenu ce lundi 3 mai à Ouagadougou, a été construite sur l’expérience de la première phase (2017 – 2020).

La présente phase a été définie avec GWP-AO et les associations nationales partenaires. L’identification des nouveaux projets modèles dans les communautés a été pilotée par ces dernières.

TFTC 2 vise à renforcer les capacités des associations et à outiller les jeunes (18-35 ans) du Togo, du Bénin et du Burkina Faso à devenir promoteurs d’idées novatrices pour répondre durablement aux enjeux liés aux changements climatiques et soutenir le développement économique local.

«Toucher 3000 jeunes »

Armand Houanye, secrétaire exécutif du GWP-AO, a affiché les ambitions de cette deuxième phase du projet en termes de création d’emplois pour les jeunes

Pour Armand Houanye Secrétaire Exécutif du GWP-AO, cette initiative ambitionne de toucher 3000 jeunes de façon directe et indirecte. La région Afrique de l’Ouest et les pays cibles de TFTC2 font face à des défis développement liés entre autres à la croissance démographique ainsi qu’à la variabilité et au changement climatiques, amplifiés depuis un certain nombre d’années par des enjeux sécuritaires.

Il renchérit en affirmant que ces défis qui perturbent la trajectoire de développement dans la région doivent être également perçus comme une opportunité pour innover et soutenir un développement résilient au changement climatique, construit avec par et pour les populations locales, source de croissance économique et de création d’emplois verts.

« Les jeunes des pays ciblés seront au cœur de ces transformations, étant force d’innovation et d’action mais ayant besoin d’être appuyés pour déployer leur potentiel », a-t-il conclu.

Développement de projets modèles durables

Des acteurs clés de la mise en oeuvre du projet optimistes quant à l’atteinte des objectifs

 Faut-il le rappeler, c’est suite à l’appel à projets de février 2020 du Programme de Coopération Climatique Internationale (PCCI) financés par le Gouvernement du Québec au Canada, que le Secrétariat International de l’Eau (SIE) et le GWP-AO ont ensemble formulé et soumis le document de projet de l’initiative TFTC 2, en collaboration avec le PNE- Benin, le PNE-Burkina et l’ONG JVE Togo.

L’initiative priorise le développement de projets modèles durables, économiquement viables, repliables, à impact tangible pour les populations et qui mettent en avant des jeunes leaders des milieux ruraux et péri-urbains au cœur de la conception, de la planification et de la mise en œuvre.

Hioua Eric Bassolé

Burkina Demain

Délestages au Burkina : Un déficit de 170 MW est à l’origine de la situation !

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Les responsables de la SONABEL dont le DG Ahmed Baba Coulibaly (micro) face à la presse ce samedi 1er mai 2021

A l’issue de la conférence de presse tenue ce samedi 1er mai 2021 par les responsables de la SONABEL, l’on en sait un peu plus sur les tenants et les aboutissants des délestages électriques au Burkina Faso qui ont connu leur pique ces derniers jours.

Les responsables de la SONABEL dont le DG Ahmed Baba Coulibaly (micro) face à la presse ce samedi 1er mai 2021 pour des éclairages sur les délestages en cours dans le pays

Le problème, explique le directeur général, Ahmed Baba Coulibaly, est lié à un important déficit de disponibilité de l’électricité dans le pays en raison de difficultés de production externes et internes. A l’externe, les partenaires ivoirien et ghanéen ont du mal à respecter leurs engagements de fourniture au Burkina Faso dans le cadre notamment des interconnexions. Sur une fourniture attendue de 150 MW du Ghana, Accra n’arrive à fournir que 100 MW.

La situation est pire côté ivoirien où seulement 30 MW sur 100 MW attendus sont fournis au Burkina Faso. A l’interne aussi le déficit de production électrique est assez important, à savoir une centaine de mégawatts en moins. A ce niveau les responsables de la SONABEL ont évoqué entre autres les difficultés dans la réalisation de la nouvelle centrale de Kossodo devant fournir 50 MW avec le COVID-19.  Globalement, la SONABEL se retrouve donc avec un déficit de près de 200 MW.

Mais, ce déficit de production pourrait, à entendre les responsables de la SONABEL, se résorber avec l’arrivée des saisons de pluies, puisque l’assèchement des barrages hydroélectriques est à l’origine des difficultés que rencontrent le Ghana et la Côte d’Ivoire, principaux pays fournisseurs de l’électricité du pays.

 Martin Philippe

Burkina Demain

L’UAS et le 1er Mai : Voici les 29 points de la plateforme revendicative des syndicats

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Les responsables et militants de l'UAS dans les rues de Ouaga ce samedi 1er mai 2021

Responsables et membres de l’Unité d’action syndicale (UAS) ont, ce samedi 1er mai 2021, commémoré ce samedi 1er mai la journée internationale du travail par diverses actions dont la marche et la remise de la plateforme révendicative au ministre de tutelle, Pr Séni Ouédraogo, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.

Les responsables et militants de l’UAS dans les rues de Ouaga ce samedi 1er mai 2021

  Voici les 29 points de la plateforme révendicative remise au ministre Ouédraogo : 

Le ministre du Travail Pr Séni Ouédraogo et le président du mois de l’UAS, Ernest Ouédraogo, lors de la remise de la plateforme revendicative de l’UAS

1-Mise en œuvre d’un véritable dialogue social qui implique la tenue régulière des cadres de dialogue social et l’implication des syndicats dans l’élaboration et l’adoption des textes qui régissent les travailleurs ;

2- Respect et mise en œuvre des différents engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des syndicats des travailleurs dont ceux pris avec l’UAS ;

3-Finalisation et adoption du Code du travail ;

4-Signature et mise en œuvre de l’arrêté portant tarifs de transport pour les agents publics affectés ;

5- Adoption des différents textes nécessaires à la mise en œuvre des élections professionnelles ;

6-Relèvement du SMIG (salaire minimum inter-professionnel garanti) à au moins 60 000 francs ;

7-Relèvement des salaires des travailleurs du privé ;

8-Relèvement des pensions des retraités et la facilitation d’octroi de prêts en faveur des retraités à un taux d’intérêt de 2% maximum ;

9-Création d’une Agence générale de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC) pour aider à sauvegarder les intérêts de l’État, notamment par l’identification et la saisie des biens et fonds détournés ;

10-Baisse des prix des hydrocarbures ;

11-Révision de la structure des prix des hydrocarbures ;

12-Baisse des prix des produits de première nécessité et contrôle effectif des prix et de la qualité desdits produits ;

13-Retour à l’ancien système de tarification appliqué par l’ONEA (Office national de l’eau et de l’assainissement) ;

14-Respect de la liberté syndicale, notamment des conventions 87 et 98, arrêt des atteintes à la liberté syndicale et respect de la liberté de manifestation sur la voie publique (sit-in, meetings, marches…) ;

15-Construction et équipement d’infrastructures scolaires en nombre suffisant et l’opérationnalisation de la gratuité scolaire ;

16-Prise de mesures urgentes en vue de la réouverture des écoles fermées ;

17-Construction et équipement d’infrastructures sanitaires ;

18-Garantie de la sécurité des populations et leurs biens et la prise de mesures efficientes pour le retour des déplacés internes dans leur localité ;

19-Exécution des décisions de justice ;

20-Respect de la législation du travail dans l’exploitation minière ;

21-Vérité et justice sur les différents cas de crimes de sang et de crimes économiques ;

22-Assainissement de la gestion des ressources nationales (ressources minières, restes à recouvrer, marchés publics, etc.) ;

23-Mise en place d’un fichier informatique du foncier et relecture des lois sur le domaine foncier national en vue d’éviter les expropriations abusives des populations ;

24-Révision de la convention du rail avec Bolloré en vue de privilégier les intérêts de l’État et des populations, notamment en rouvrant les gares fermées et application des engagements concernant les travailleurs du Burkina Faso ;

25-Audit indépendant de la SONABHY (Société nationale burkinabé d’Hydrocarbures ) et de la SONABEL ( Société nationale d’ Electricité du Burkina) impliquant les structures de lutte contre la corruption ;

26-Réfection du Centre d’éducation ouvrière et son équipement ;

27-Réouverture des frontières terrestres ;

28-Elaborer et mettre en œuvre un plan de construction des Bourses du travail dans les régions ;

29-Maintien de l’indemnité de logement pour les fonctionnaires admis en stage.

 

Burkina Demain

1er Mai au Burkina : Le message du ministre du Travail  

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Pr Séni Mahamadou Ouédraogo,ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale

Ceci est un message du Pr Séni Mahamadou Ouédraogo,ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale à l’occasion de la commémoration du 1er mai, Fête du travail. Lisez plutôt ! 

Pr Séni Mahamadou Ouédraogo,ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale

«Message du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

Mesdames et Messieurs, 

Nous commémorons en cette année 2021, le 132ème anniversaire du sacrifice des ouvriers de Chicago, qui ont bravé les forces de répression pour exiger la journée de travail de huit (8) heures.

Cette commémoration est l’expression de la gratitude du monde du travail, à ces pionniers qui, après de grandes luttes ont marqué le 1er mai de leur sceau et ont fait de cette journée, une journée inoubliable, une journée universelle qui fait désormais l’unanimité au sein des travailleurs et des employeurs.

Cette journée est aussi la reconnaissance de la place des travailleurs dans la construction d’un monde plus juste et plus équitable, une opportunité pour mener les réflexions nécessaires en vue de renforcer la promotion du bien-être au travail.

Je saisis cette opportunité pour saluer l’ensemble des organisations syndicales de travailleurs du Burkina Faso.

Je souhaite à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, une bonne fête du travail et j’émets le vœu que les années à venir soient des années de paix et de prospérité ; qu’elles voient les conditions de travail et de vie s’améliorer et que le travail décent soit une réalité pour tous les travailleurs.

Mes pensées vont particulièrement aux travailleuses et travailleurs qui nous ont prématurément quitté, aux victimes d’actes de terrorisme et de la COVID 19 ainsi qu’à celles et à ceux qui ont perdu leurs emplois pour des raisons diverses.

Je saisis également cette mémorable occasion pour féliciter et remercier les travailleuses et les travailleurs admis à la retraite et reconnaitre les sacrifices consentis dans la construction de notre cher pays. Je leur souhaite une belle et heureuse retraite.

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

Mesdames et Messieurs,

 

La célébration commémorative de la fête du travail intervient dans un contexte international, régional et national difficile, marqué par la pandémie de COVID qui sévit depuis plus d’un an et qui a durement frappé les populations en général et le monde du travail en particulier.

Sur le plan sous régional et national, les crises sécuritaire et sanitaire ont eu des répercussions négatives sur l’économie, entrainant la fermeture de certaines entreprises et des pertes d’emplois pour certains travailleurs.

Ces situations, bien que difficiles, n’ont nullement compromis le courage et le dévouement des travailleurs dans la quête permanente d’un mieux- être et du souci de préservation de l’outil de production.

Cette quête nous impose dans nos rapports professionnels quotidiens, de rechercher le consensus où, à défaut, le compromis pour créer les conditions d’une coexistence pacifique au niveau national, sectoriel et dans nos entreprises.

C’est dans cette dynamique que la concertation et le dialogue social trouvent tout leur sens, en tant qu’outils permettant de s’accorder sur l’essentiel qui intègre, non seulement le bien-être du travailleur et de sa famille, mais aussi et surtout, la préservation des outils de production.

C’est l’occasion pour moi de saluer, une fois de plus, les partenaires sociaux, qui, au cours de l’année 2020, après des concertations entamées en 2019, ont abouti à des conclusions qui aideront le Gouvernement dans la relance du processus de relecture de la loi portant Code du travail au Burkina Faso.

A ce sujet, les mandants tripartites ont franchi l’étape de la Commission consultative du travail au cours du mois d’avril, ce qui permet d’entamer les étapes restantes et je fonde l’espoir que l’adoption du code du travail complètera la liste des textes de lois régissant les relations professionnelles que l’Assemblée Nationale adoptera au cours de cette année 2021.

C’est l’occasion pour moi de remercier et de féliciter les membres de la Commission Consultative du Travail, instance tripartite chargée d’émettre des avis motivés sur toute question relative à la législation en matière de travail, pour leurs précieuses contributions dans le processus de relecture du Code du travail, lesquelles ont permis d’aboutir à l’adoption de la loi portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés.

L’adoption de cette loi, tout comme celle portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics consacrent de nouveaux avantages pour les travailleurs et les retraités, toute chose qui contribue à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Toujours dans le cadre de la protection sociale, il est à retenir l’innovation de la loi relative à la sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés portant sur l’octroi d’une subvention spéciale, appelée prime d’excellence, en vue d’encourager les employeurs qui fournissent des efforts dans la prévention des accidents de travail et qui respectent les règles liées à la protection sociale de leurs travailleurs.

Travailleuses et travailleurs,

Mesdames et Messieurs,

 

L’année 2021 a connu également l’inauguration de la Bourse du travail de Tenkodogo le 9 avril 2021, fruit du dialogue dynamique entre le Gouvernement et les organisations syndicales de travailleurs.

C’est le signe que le Gouvernement veille à la mise en œuvre progressive de ses engagements issus des concertations avec les organisations syndicales de travailleurs, malgré les multiples priorités sociales, sécuritaires et sanitaires auxquelles il est confronté.

Dans la dynamique de la négociation collective, on peut retenir, au titre de l’année 2020, la révision de la convention collective sectorielle des transports routiers et la convention collective du secteur des mines qui est en cours de négociation ainsi que le lancement du processus de l’élaboration du projet de convention collective dans le secteur du coton.

Je demeure convaincu que la dynamique du dialogue et de la concertation permanente restent les leviers incontournables pour la “construction d’un Burkina Faso moderne, de paix et de solidarité où il fait bon vivre“ comme l’a annoncé Son Excellence Monsieur le Président du Faso dans son discours d’investiture en décembre 2020.

C’est le lieu d’inviter tous les acteurs du monde du travail, à tous les niveaux, à privilégier le dialogue pour des rapports professionnels sains et épanouis, pour un climat social apaisé.

Ce n’est que dans les concertations et la cohésion sociale que nos propositions et actions contribueront de façon décisive au progrès social et à la consolidation de l’unité nationale pour un progrès réel en bénéfice de tous.

 

Bonne fête du travail !

Vive le monde du travail !

Vive le Burkina Faso !

 

Je vous remercie»