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Manifestations scolaires: l’UNAPES-B appelle au sens des responsabilités

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Le présent communiqué de l'UNAPES-B fait suite aux manifestations scolaires du 29 avril 2021

Ceci est un communiqué de l’Union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire, du primaire et du secondaire du Burkina (UNAPES-B) suite aux manifestations scolaires dans le pays. Lisez plutôt !

Le présent communiqué de l’UNAPES-B fait suite aux manifestations scolaires du 29 avril 2021

« Communiqué

Manifestations scolaires: l’UNAPES-B appelle au sens des responsabilités

C’est avec une grande consternation que l’Union nationale des associations des parents d’élèves du post-primaire, du primaire et du secondaire du Burkina (UNAPES-B) a appris le décès de Cécile Kinda, élève en classe de troisième au collège Sainte Bernadette de Kongoussi.

Décès survenu hier 29 avril 2021 au cours des manifestations organisées par les associations d’élèves pour protester contre les réformes entreprises par le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).

En cette circonstance douloureuse, l’UNAPES-B présente ses sincères condoléances à sa famille, à son établissement ainsi qu’à toute la communauté éducative.

L’UNAPES-B demande qu’une enquête soit rapidement ouverte pour faire la lumière sur les  circonstances dans lesquelles le décès est survenu.

L’UNAPES-B déplore les violences qui ont émaillé les différentes manifestations  et appelle tous les acteurs du système éducatif au sens des responsabilités et à la retenue au moment où se profilent les examens et concours de fin d’année.

 

Pour l’UNAPES-B

Le Président

Compte rendu du Conseil des Ministres du 28 avril 2021

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 avril 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. 

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un rapport relatif à trois (03) décrets.

Il s’agit :

-du décret portant attributions, composition et fonctionnement du Conseil national des archives ;

-du décret portant composition, attributions et fonctionnement des Archives nationales du Burkina Faso ;

-du décret portant conditions et procédures de gestion des archives publiques et privées au Burkina Faso.

Ces décrets visent la mise en œuvre des dispositions de la loi n°047-2019/AN du 22 octobre 2019 régissant les archives au Burkina Faso, pour la prise en compte des archives électroniques, la prestation de serment des agents travaillant dans les services d’archives et les spécificités des archives de certaines professions libérales.

L’adoption de ces décrets permettra de résoudre la problématique de la gestion des archives dans notre pays.

 

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant ouverture d’un Consulat général du Burkina Faso à Malabo, République de Guinée Equatoriale.

L’adoption de ce décret consacre l’ouverture d’un Consulat général du Burkina Faso à Malabo, République de Guinée Equatoriale en vue du renforcement de la coopération entre les deux pays.

 

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif au Schéma directeur de la statistique (SDS) 2021-2025.

Le SDS vise la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la statistique afin de fournir à notre pays des informations statistiques actualisées, nécessaires à l’élaboration et à la conduite des politiques et programmes nationaux de développement.

Le Schéma directeur de la statistique prévoit entre autres activités :

-la poursuite du 5ème Recensement général de la population et de l’habitation ;

-la poursuite du 2ème Recensement général de l’agriculture (RGA) ;

-la réalisation de la 5ème enquête démographique et de santé ;

-la réalisation de l’enquête sur la disponibilité et la capacité opérationnelle des services de santé.

L’adoption de ce rapport permettra la mise en œuvre du Schéma directeur de la statistique 2021-2025.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant cadre juridique et institutionnel du Partenariat public-privé (PPP) au Burkina Faso.

Le PPP est un instrument contractuel de réalisation de projets de développement.

Ce projet de loi une fois adopté à l’Assemblée nationale remplacera la précédente loi n°020-2013/AN du 23 mai 2013 portant régime juridique du PPP au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant fixation de l’indemnité journalière de session des membres du Conseil d’orientation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

L’adoption de ce décret vise l’application de l’article 45 de la loi organique n°082-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant attributions, composition et fonctionnement de l’ASCE-LC.

 

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant attributions, composition et fonctionnement du Conseil national de santé (CNS).

Le Conseil national de santé est l’organe chargé d’émettre un avis sur les dossiers médicaux établis dans le but d’obtenir entre autres, une évacuation sanitaire hors du territoire national, un congé maladie de longue durée pour un agent public de l’Etat et une mise à la retraite anticipée pour raisons de santé d’un agent public de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet au Conseil national de santé de travailler avec célérité dans le traitement des dossiers de santé liés aux évacuations sanitaires.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte autorisation de prise de participation de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans le capital social de la Banque postale du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à la CNSS de participer au capital social de la Banque postale du Burkina Faso à hauteur de 1 050 000 000 FCFA, conformément à l’article 4 de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le second décret porte autorisation de prise de participation de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) dans le capital social de la Banque postale du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à la CARFO de participer au capital social de la Banque postale du Burkina Faso à hauteur de 1 200 000 000 FCFA, conformément à l’article 4 de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES POSTES ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale de se doter d’un nouvel organigramme en vue de remplir efficacement ses missions.

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) de 2021.

Pour la réalisation de l’objectif global du PRSPV de 2021, les réponses urgentes concernent :

-l’assistance alimentaire aux personnes vulnérables ;

-l’assistance aux personnes déplacées internes et aux ménages hôtes ;

-le soutien à la production agricole et animale ;

-la prévention et la prise en charge des enfants de moins de 5 ans malnutris, des femmes enceintes et allaitantes malnutries ;

-le soutien à l’approvisionnement en eau potable.

Le coût global du PRSPV de 2021 est de cent vingt-six milliards cinquante-huit millions huit cent quatre-vingt-dix mille quatre cent quatre-vingt et un (126 058 890 481) FCFA, financé par l’Etat burkinabè, les partenaires techniques et financiers et les collectivités. 

I 8 AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du Gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L’adoption de ce décret permet au ministère des Infrastructures et du désenclavement de se doter d’un nouvel organigramme en vue d’accomplir efficacement ses missions. 

I 9  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la sécurité énergétique au Burkina Faso : diagnostic et solutions préconisées pour le renforcement de notre parc de production électrique en interne.

Ce rapport donne l’alerte sur notre sécurité énergétique et un besoin urgent de renforcement du parc de production électrique en interne, notamment par des centrales thermiques fonctionnant au Gaz (LNG) 1 au Burkina Faso. 

I 10 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de se doter d’un nouvel organigramme en vue d’accomplir efficacement ses missions.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le Président du Faso s’est réjoui de la tenue de la 22ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP) à Manga, le samedi 24 avril 2021. Il a réitéré ses félicitations et ses encouragements aux productrices et producteurs de notre pays, et les exhorte à poursuivre les efforts de modernisation et d’organisation du monde agricole.

II 2  Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a informé le Conseil du niveau de préparation de la célébration du 11 décembre 2021 à Ziniaré.

Le Conseil a noté une bonne progression dans les procédures du dépouillement des offres pour la réalisation des grandes infrastructures.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier à prendre les dispositions nécessaires en vue de l’accélération de la construction de la cité des forces vives.

II 3 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a informé le Conseil de la tenue de la 4ème réunion du Comité conjoint de suivi du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, du 28 au 30 avril 2021 à Abidjan.

II 4  Les ministres chargés de la Recherche et de la Santé ont informé le Conseil des excellents résultats obtenus dans la recherche d’un vaccin contre le paludisme par une équipe de recherche burkinabè basée à Nanoro dans le Boulkiemdé.

A l’issue de la phase 2 de la recherche, le candidat vaccin R-21 a révélé une efficacité de 77% au-dessus d’une efficacité des 75% requis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La phase 3 de la recherche qui concernera une plus grande échelle de la population, d’ici et d’ailleurs, va débuter en mai 2021 ; elle est la dernière étape de la recherche devant aboutir à la validation du vaccin contre le paludisme.

Le Président du Faso à travers le Conseil des ministres a tenu à encourager une fois de plus les chercheurs burkinabè et leurs partenaires impliqués dans cette quête de vaccin contre le paludisme.

II 5  Le ministre de l’Eau et de l’assainissement a informé le Conseil de la dynamique de concertations entre l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), la Ligue des consommateurs du Burkina, les Organisations de la société civile, de personnes ressources et des représentants de consommateurs dans le cadre d’un atelier tenu les 14 et 15 avril 2021. Ces concertations ont abouti à des conclusions consensuelles.

Le Conseil a instruit le ministre chargé de l’Eau de veiller à la mise en œuvre diligente desdites conclusions.

III  NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRIMATURE

Monsieur Fatogoma Anselme SANOU, Officier, Intendant Colonel-Major, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA) ;

Monsieur Alain Florent YELEMOU, Mle 46 245 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Monsieur Lucien KINDA, Mle 105 274 N, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Yacouba CAMARA, Mle 78 61 T, est nommé Conseiller économique à l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa au Canada ;

Monsieur Marcel Marie DAKOURE, Mle 32 462 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Bamako (Mali) ;

Monsieur Souleymane HEBIE, Mle 5 934 N, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre près l’Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) ;

Monsieur Karim Ouepia IDOGO, Mle 105 154 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier conseiller auprès de l’Ambassade, représentation permanente du Burkina Faso à Addis Abeba en Ethiopie ;

Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Washington ;

Monsieur Alfred Benjamin Patindé TIENDREBEOGO, Mle 104 408 M, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Rome ;

Monsieur Belko DIALLO, Mle 97 966 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso en Arabie Saoudite ;

Monsieur Aminou OUEDRAOGO, Mle 86 084 C, Interprète-traducteur, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Attaché d’Ambassade aux Emirats arabes Unis ;

Monsieur Grégoire KARAGA, Mle 51 955 V, Inspecteur principal des douanes, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller chargé des questions douanières à l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;

Monsieur Ousmane KABRE, Mle 208 206 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cérémonial et des protocoles institutionnels ministériels et des collectivités territoriales ;

Madame Rose OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 46 652 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des conférences et voyages officiels ;

Monsieur Abdoul Aimé Roland KONATE, Mle 118 939 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des privilèges et immunités diplomatiques à la Direction générale du Protocole d’Etat ;

Monsieur Régis Kévin BAKYONO, Mle 104 418 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique auprès du Ministre délégué chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur ;

Monsieur Bakary KONE, Mle 117 403 C, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique auprès du Ministre délégué chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur ;

Monsieur Dramane KY, Mle 104 318 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Trésorier près l’Ambassade du Burkina Faso à Riyadh (Arabie Saoudite).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Daouda SOMA, Mle 104 851 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières ;

Monsieur Soungalo Eric BARRO, Mle 43 110 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo I ;

Monsieur Abdoulaye SOMA, Mle 47 696 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre II ;

Monsieur Pohé Issa BAOULA, Mle 43 154 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo III ;

Monsieur Nièwiè Bertin SOME, Mle 37 255 Z, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo IV ;

Monsieur Mahadou Gustave KONATE, Mle 39 662 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Ouaga III ;

Monsieur Pierre ZIDA, Mle 35 916 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Ouaga IV ;

Monsieur Aboubakar NACANABO, Mle 111 077 U, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Commissaire du Gouvernement près de l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés ;

Madame Yéri Rosalie KAMBIRE, Mle 52 167 U, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice des moyennes entreprises du Centre n°4 ;

Monsieur Hamma BANCE, Mle 56 728 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises des Hauts-Bassins ;

Monsieur Moussa KONVOLBO, Mle 39 646 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et du suivi des réformes ;

Monsieur Bernard OUEDRAOGO, Mle 54 651 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur du contrôle fiscal ;

Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 31 992 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier de Bobo-Dioulasso.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Monsieur Ataouegué Joël AOUE, Mle 32 869, Attaché d’intendance universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Wamtinga Richard SAWADOGO, Mle 88 764 P, Maître de recherche, catégorie P2, classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Sanmalme Aristide DABIRE, Mle 36 609 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES POSTES ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

Monsieur Inoussa TRAORE, Mle 262 708 S, Enseignant-chercheur en économie, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).

 

AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Monsieur Wendyam Armel BOUDA, Economiste-gestionnaire, catégorie A, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Harouna SYLLA, Mle 43 945 T, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

Madame Elise YAOGO/KABORE, Mle 31 860 U, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale des Ressources animales et halieutiques du Plateau-Central ;

Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 217 491 X, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques des Banwa ;

Monsieur Tasséré KABORE, Mle 209 893 K, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Nahouri ;

Monsieur Yéwaya YAMEOGO, Mle 220 468 B, Ingénieur du développement rural, vulgarisation agricole, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Namentenga ;

Monsieur Windezilimda Roger ZOUNGRANA, Mle 19 618 H, Technicien supérieur d’élevage, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques de la Sissili.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT ET DE L’EMPLOI

Monsieur Bamassi Serge HEMA, Mle 225 087 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre de formation professionnelle et industrielle de Bobo-Dioulasso ;

Monsieur Mahamoudou SAWADOGO, Mle 303 895 F, Conseiller en emploi et formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Séno.

 

AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Salifou TAÏTA, Mle 43 410 S, Instituteur principal, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

Madame Alizata DABIRE/SAWADOGO, Mle 59 707 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;

Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Kiswendsida Marie Aimé OUEDRAOGO, Mle 91 186 A, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Office national du tourisme du Burkina (ONTB) ;

Monsieur Bangbi Francis Frédéric KABORE, Mle 32 112 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur de l’image et du son-Studio école (ISIS-SE) ;

Monsieur Bonaventure Bernadin OUEDRAOGO, Mle 41 446 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PC, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Cinéma et de l’audio-visuel.

 

AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Monsieur Ismaël ZEBRET, Mle 74 293 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Secrétaire technique des infrastructures de sports et loisirs ;

Monsieur Benjamin Ousmane OUEDRAOGO, Mle 35 969 J, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

 

Monsieur Ismaël SOMBIE, Officier, Capitaine, est nommé Directeur général de l’Office de gestion des infrastructures sportives ;

Monsieur Abdoul Ajusso OUEDRAOGO, Mle 31 983 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

Monsieur Moussa TINDANO, Mle 54 668 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

 

III 2  NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

de l’Office national d’identification (ONI) au titre du ministère de la Sécurité ;

de l’Université de Ouahigouya (UOHG), de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) et du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;

de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

de la Maison de l’Enfant André DUPONT de Orodara (MEADO) au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire ;

de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la Vallée du Sourou (SOUROUPOLE-SEM), de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) et de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation ;

de l’Agence d’exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement.

 

MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Saidou YANOGO, Mle 34 14 P, Gestionnaire des télécommunications, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement de l’économie numérique, des postes et de la transformation digitale au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Ouahigouya (UOHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

Monsieur Paligwendé Christophe NONGUIERMA, Mle 260 353 T, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETABLISSEMENTS PUBLICS PROFESSIONNELS

Monsieur Smaïla OUEDRAOGO, Mle 240 997 X, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en santé publique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STRUCTURES ADMINISTRATIVES LOCALES EXTERNES A L’UNIVERSITE

Au titre du Conseil régional du Nord :

Monsieur Boukary SAVADOGO, Mle 47 770 D, Administrateur des affaires sociales en remplacement de Monsieur Salifou OUEDRAOGO.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

Monsieur Sidi DRABO, Mle 41 903 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES STAGIAIRES DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE KOUDOUGOU (ENSK)

Monsieur Moumouni ZOUNGRANA, Elève professeur des collèges d’enseignement général.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ETUDIANTS

Monsieur Zangakiri SARAMBE, Etudiant en licence 2 de philosophie en remplacement de Monsieur Yahaya RAKISTABA ;

Monsieur Gaston NABAYAOGO, Etudiant en licence 3 de physique en remplacement de Monsieur Yacouba KYELEM.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS NATIONAL POUR L’EDUCATION ET LA RECHERCHE (FONER)

Monsieur Toua Justin COULIBALY, Mle 334 309 E, Ingénieur de conception en informatique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES BAILLEURS DE FONDS DU FONDS NATIONAL POUR L’EDUCATION ET LA RECHERCHE (FONER)

Monsieur Wonouma Nicolas MILLOGO, Mle 91 100 089, Gestionnaire à la Loterie nationale Burkinabè (LONAB).

Le quatrième décret porte renouvellement du mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

Monsieur Gaoussou GANDEMA, Mle 58 442 X, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Professeur titulaire ;

Madame Yougbaré Wennégouda Mariette MININGOU, Mle 117 291 N, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS

Monsieur Olivier GNANKINE, Mle 110 925 Y, Professeur titulaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PROMOTEURS DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PRIVE

Monsieur Ismaël Ladji TOURE, Gestionnaire.

Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Gaoussou GANDEMA, Mle 58 442 X, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Diakarya OUATTARA, Mle 004, Cadre supérieur de Banque, Administrateur représentant les employeurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée.

Au titre du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

Monsieur Roger-André ZOUNGRANA, Mle 130 393 C, Magistrat.

Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

Monsieur Zoumana TRAORE, Mle 259 736 R, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

 

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

Monsieur Sié Pascal PODA, Mle 55 810 N, Inspecteur d’éducation spécialisée.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

Monsieur Moussa TRAORE, Mle 212 388 Y, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PARENTS D’ENFANTS

Au titre de l’Association des parents d’enfants :

Monsieur Lokré Célestin SAMANDOULOUGOU.

Le troisième décret nomme Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée, Président du Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la Vallée du Sourou « SOUROUPOLE SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

Monsieur Dieudonné TRAORE, Mle 91 350 Z, Ingénieur d’agriculture.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

Madame Bassénewindé Monique YARGA/OUEDRAOGO, Mle 212 280 S, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local.

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

Monsieur Aloys OUBDA, Mle 78 216 X, Professeur des lycées et collèges.

Au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

Monsieur Koudougou Achille SEGDA, Mle 33 958 Z, Ingénieur du génie rural.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

Monsieur Mounirou KIAMA, Mle 11 313 L, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation :

Monsieur Boukary SAWADOGO, Mle 33 822, Ingénieur socio-économiste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE NATIONALE DE GESTION DU STOCK DE SECURITE ALIMENTAIRE (SONAGESS)

Madame Clémence TRAORE/SOME, Mle 422 260, Economiste- gestionnaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE NATIONALE BURKINABE D’ELECTRICITE (SONABEL)

Monsieur Jean Bedel GOUBA, Mle 79 37 P, Ingénieur- électromécanicien.

Le deuxième décret nomme Madame Clémence TRAORE/SOME, Mle 422 260, Economiste-gestionnaire, Présidente du Conseil d’administration de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la Vallée du Sourou « SOUROUPOLE SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le troisième décret nomme monsieur Windéyam Vincent de Paul YAMEOGO, Mle 58 689 T, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le quatrième décret nomme Monsieur Mamoudou TRAORE, Mle 40 938 H, Maître de recherche en sciences des sols, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le cinquième décret nomme Monsieur Mamoudou TRAORE, Mle 40 938 H, Maître de recherche en sciences des sols, Président du Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Madame Rokiatou TRAORE/CARABIRI, Mle 212 658 S, Ingénieur du génie rural, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Boureima dit Basile OUEDRAOGO, Maire de la commune de Ouahigouya, Administrateur représentant l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre de l’Etalon

UNIR/PS : Tout sur le congrès ordinaire des 6 et 7 août 2021 à Ouaga

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Des responsables de l'UNIR/PS au cours d'une session du secrétariat exécutif national du parti

L’on en sait un peu plus sur le prochain congrès ordinaire de l’Union pour la renaissance, Parti sankariste (UNIR/PS) annoncé pour les 6 et 7 août 2021 à Ouagadougou. En effet, une note du président du parti de l’œuf Me Bénéwendé Stanislas Sankara en date du 23 avril, donne de plus amples informations sur l’évènement en préparation. Lisez plutôt !

Des responsables de l’UNIR/PS au cours d’une session du secrétariat exécutif national du parti

«Le Président de l’Union pour la Renaissance, Parti Sankariste (UNIR/PS), Président du Bureau Politique National (BPN)

– Vu les Statuts du parti ;

– Vu les articles 124 à 128 du Règlement Intérieur du parti,

– Vu la Délibération du Secrétariat Exécutif National du 10 mars 2021 portant convocation du congrès ordinaire les 6 et7août 2021,

Après délibération du Secrétariat Exécutif National,

 

DECIDE :

Article 1 : Conformément aux dispositions de l’article 125 Section II Chapitre I du Titre IV du règlement intérieur, le congrès ordinaire est convoqué pour les vendredi 06 et samedi 07 août 2021 à Ouagadougou.

Article 2 : En vue de concrétiser et de faciliter les travaux de ce congrès, il est créé auprès du Secrétariat Exécutif National un Comité National d’organisation en abrégé CNO.

Article 3 : L’exécution des missions assignées au CNO se fera à travers des commissions.

Article 4 : Le Comité National d’Organisation(CNO) est dirigé par un Président. Il est chargé de la coordination de tous les aspects liés à l’organisation du congrès et au bon déroulement des travaux.

Article 5 : Le camarade SANFO Halidou est désigné Président du Comité National d’Organisation (CNO).

Le Camarade CONOMBO Romain est désigné Vice-président du CNO.

Article 6 : Le CNO comprend les commissions suivantes : Commission Thème et Alliances ; Commission Finances ; Commission Mobilisation et Animation ; Commission Transport et Hébergement ; Commission Accueil et Installation ; Commission Restauration ; Commission Communication, Information et Presse ; Commission Sécurité ; Commission Santé ; Commission Décoration ; Commission Réseaux sociaux ; Commission Secrétariat.

Article 7 : Les camarades dont les noms suivent sont nommés membres des différentes commissions conformément au tableau ci-dessous :

Article 8 : Chaque commission peut requérir tout camarade dont les compétences sont jugées utiles pour la bonne marche de ses travaux.

Article 9 : La commission Thème et Alliances est chargée de la rédaction du rapport introductif qui doit retracer :

–  l’évolution de l’UNIR/PS depuis sa création jusqu’à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ;

–  l’évolution pendant la transition ;

–  l’évolution depuis les élections de 2015 et 2016 aux élections couplées de 2020 ;

–  le bilan des élections présidentielles et législatives du 22 novembre 2021 ;

–  les leçons à tirer ;

La Commission doit, en outre, dégager les alliances éventuelles que l’UNIR/PS pourrait entretenir avec les autres partis sur l’échiquier politique national. Les choix de partenaires possibles pour les élections municipales de 2022 ainsi que les conditions de ces alliances seront également dégagées.

Article 10 : La commission Finances est chargée de :

–  en matière budgétaire, l’élaboration du budget du congrès suivant une procédure participative ;

–  en matière de recettes, développer toute initiative pour la mobilisation des ressources nécessaires à son exécution ;

–  en matière de dépenses, payer les dépenses initiées par les autres commissions ;

–  produire la comptabilité des opérations et un rapport financier à la fin du congrès ;

–  dégager les conditions de participation financière du parti aux élections municipales de 2022.

Article 11 : La commission Mobilisation et Animation est chargée de la mobilisation des militants et de l’organisation matérielle du congrès.

A ce titre, elle est chargée de faire des propositions et de mettre en œuvre des stratégies de mobilisation des militants et des sympathisants pour la participation aux cérémonies d’ouverture et de clôture du congrès ;

Elle est également chargée de l’animation tout au long du congrès.

Article 12 : La Commission Transport et Hébergement est chargée :

–  de la recherche et de la mise à disposition des moyens de transport ;

–  du transport des délégués au congrès ;

–  du transport éventuel des militants devant participer aux cérémonies d’ouverture et de clôture ;

–  de la recherche et de la mise à disposition des lieux d’hébergement ;

–  de l’accueil et l’hébergement effectif des congressistes venant des provinces et des autres destinations autresque Ouagadougou.

A ce titre, elle détermine les lieux d’hébergement des congressistes venant des provinces, les accueille à leurs arrivées à Ouagadougou et les conduit au lieu d’hébergement.

En accord avec le trésorier, elle pourvoit aux premiers repas à l’arrivée.

Article 14 : La Commission Accueil et Installation est chargée :

– de la mise en place de l’identification des congressistes ; – de l’aménagement de la salle du congrès ;

– de l’accueil et du placement des invités et des membres du SEN ; – de l’accueil des congressistes et des invités sur les lieux du congrès ; – de l’installation des congressistes et des invités dans la salle des travaux.

Article 15 : La Commission Restauration est chargée de la restauration des délégués au congrès et ce conformément au programme de déroulement des travaux du congrès ;

Article 16 : La commission Communication, Information et Presse est chargée de :

– mettre en œuvre toute politique communicationnelle autour du congrès à même d’assurer sa réussite ;

– de la publicité, de la propagande et des relations avec la presse ;

– d’œuvrer à l’obtention de plages dans les médias audiovisuels publics et/ou privés ;

– d’assurer le rôle de MC des assises du congrès. Elle élabore les slogans et les soumet au SEN pour appréciation.

Elle est également chargée de la diffusion des conclusions du congrès.

 

Article 17 : La commission Sécurité est chargée de la sécurité des assises et de tous les lieux concernés à quelque titre que ce soit par le congrès.

Article 18 : La Commission Santé est chargée de l’assistance médicale aux congressistes en cas de besoin aussi bien au cours des travaux que dans les dortoirs durant toute la durée du congrès.

A ce titre, elle prend toutes les dispositions pour s’entourer du personnel médical indispensable ainsi que du minimum d’intrants pour les soins de première nécessité.

Article 19 : La Commission Décoration est chargée de la décoration des lieux du congrès aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de la salle de conférences.

Article 20 : La Commission Réseaux sociaux est chargée d’animer les réseaux sociaux sur le thème du congrès et sur la dynamique globale de l’UNIR/PS.

Article 21 : La commission Secrétariat est chargée :

– de la rédaction et de l’envoi des convocations des délégués au congrès ;

– de la rédaction et de l’envoi des invitations aux invités au congrès ;

La commission est également chargée du secrétariat du comité d’organisation du congrès.

A ce titre, elle rédige :

– les lettres du comité national d’organisation ;

– les procès-verbaux des rencontres du comité.

Article 22 : L’organisation des travaux du CNO est laissée à l’appréciation des commissions.

Article 23 : En tout état de cause, le CNO est tenu de fournir au Président du parti, Président du SEN, des rapports d’étape chaque fois que requis.

Article 24 : Chaque commission fournira au Président du Comité National d’Organisation le résultat de ses travaux ainsi qu’un rapport écrit sept (7) jours au plus tard après la clôture du congrès.

Article 25 : Le Président du Comité National d’Organisation fournira un rapport écrit au plus tard quatorze (14) jours après la clôture des travaux au Président du parti, Président du Secrétariat Exécutif National.

Article 26 : La mission du Comité National d’Organisation prend fin après l’adoption de son rapport par le Secrétariat Exécutif National.

Article 27 : La présente décision prend effet pour compter de sa date de signature.

 

Fait à Ouagadougou, le 23 Avril 2021

 

Le Président

Me Bénéwendé S. SANKARA»

Covid-19 au Burkina : 1 nouveau décès, 19 nouveaux cas confirmés, 35 nouvelles guérisons

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A la date du 26 avril, sur 544 échantillons analysés, le Centre des opérations des urgences sanitaires (CORUS) a relevé 19 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires (14 à Ouagadougou, 02 à Bobo-Dioulasso, 01 à Banfora, 01 à Tenkodogo, 01 à Tenkodogo et 01 à Ouahigouya) et 35 nouvelles guérisons.

 

Ce qui donne le nombre total des cas confirmés et des guérisons depuis le 9 mars 2020 à respectivement 13 286 et 13 000.  Nombre de cas actifs : 126. Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à cette date, le nombre total depuis le 9 mars 2020 reste 157.

Burkina Demain

Burkina : 20 habitants du Séno massacrés par des terroristes

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Image d'illustration

Selon notre confrère, Lefaso.net, citant une source locale, une attaque terroriste a fait 20 morts dans la province du Séno, région du Sahel. «13 personnes ont été tuées dans le village de Yatakou et 7 autres dans un hameau de culture», rapporte Lefaso.net.

Image d’illustration

Un drame qui intervient au lendemain d’une autre attaque terroriste contre un convoi mixte composés d’éléments locaux des forces de défense et de sécurité (FDS) à Pama, dans l’est pays. Attaque qui a fait 3 blessés et 4 portés disparus.

Burkina Demain

Attaque terroriste à Pama : Le gouvernement ne confirme pas encore les morts, ni l’identité des ravisseurs

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Ousseini Tamboura, ministre de la communication, des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement burkinabè

Dans un communiqué daté de ce mardi 27 avril et signé du ministre de la communication, des relations avec le parlement et porte-parole, le gouvernement burkinabè revient sur les circonstances de la survenue de l’attaque terroriste de lundi à Pama, dans l’Est du pays.

Ousseini Tamboura, ministre de la communication, des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement burkinabè

«L’incident a eu lieu précisément à hauteur de la réserve de Pama où les éléments du convoi s’étaient rendus à bord d’un véhicule et sur les motocyclettes. Les expatriés sont au nombre de trois (03), de nationalités Espagnole et Irlandaise. Selon les premières informations disponibles, au cours de leur excursion, l’équipe est tombée sur une position tenue par des terroristes qui ont ouvert le feu», indique le communiqué gouvernemental qui ne confirme pas l’identité des ravisseurs, ni le nombre des morts qui circulent sur les réseaux sociaux.

«Toutefois, des images de corps sans vie de trois  (03) expatriés non encore formellement identifiés, circulent sur les réseaux sociaux. Pour l’heure, l’identité des ravisseurs n’est pas clairement établie», a mentionné ledit communiqué. 

Burkina Demain

Tchad : L’épreuve de force est engagée, les grandes manœuvres aussi

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Les violentes manifestations de rue ce mardi à travers le pays, ont fait au moins 9 morts

Le moins que l’on puisse dire à propos du Tchad post Idriss Déby Itno, c’est que l’épreuve de force est engagée entre les protagonistes de la situation sociopolitique concernant l’avenir du pays. Entre la mise en place du Conseil militaire de transition (CMT) ; la nomination d’un Premier ministre civil, la manifestation monstre et meurtrière (au moins 9 morts et plusieurs dizaines de blessés) de l’opposition ce mardi ; il faut y voir simplement la stratégie des uns et des autres de faire avancer leurs pions. 

Les violentes manifestations de rue ce mardi à travers le pays, ont fait au moins 9 morts

Qu’on se le dise : en ces temps d’incertitude au Tchad, chaque protagoniste de la situation sociopolitique est à la manœuvre pour compter le plus possible sur l’échiquier politique post Idriss Déby Itno. Chaque acteur y va de sa stratégie, de ses moyens d’actions.

Avec certainement le soutien de l’ex-puissance coloniale, la France, les nouveaux maîtres de N’Djamena avec à leur tête le Général Mahamat Idriss Déby Itno, fils du défunt président, ont réussi à éloigner la menace des FACT, avec qui ils ne veulent plus négocier et se penchent désormais sur le cas des opposants politiques. Informés de la détermination des opposants politiques à manifester ce mardi afin de revendiquer la remise du pouvoir aux civils ; le CMT a lâché du lest lundi en nommant un Premier ministre civil en la personne d’Albert Pahimi Padacké.

Message d’ouverture des militaires aux civils

Le dernier ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké, a été renommé Premier ministre en guise d’ouverture

A travers cette nomination d’Albert Pahimi, il faut y voir un message d’ouverture des militaires au pouvoir à N’Djamena qui lors des obsèques vendredi dernier d’Idriss Déby père, avaient laissé entendre au président Emmanuel Macron que le CMT n’avait pas vocation à s’accaparer le pouvoir tout seul, puisque le locataire du palais de l’Elysée plaidait à cette occasion une inclusion de l’opposition et de la société civile dans la transition politique en cours.

Un Premier ministre civil dans un pays militarisé comme le Tchad, ce n’est pas rien mais les opposants et les acteurs de la société civile veulent davantage. Ils ne veulent pas d’une ouverture alibi. Ils veulent un gouvernement civil à même d’assurer un retour du pouvoir aux civils.

Les opposants le savent bien : sans pressions conséquentes, les militaires ne remettront pas de sitôt le pouvoir aux civils. D’où la manifestation monstre et meurtrière (au moins 9 morts et plusieurs dizaines de blessés)  de ce mardi qui indique clairement leur détermination à peser dans le jeu politique.

«Macron n’est pas pour un plan de succession»

Par la voix de son président Emmanuel Macron, la France a réaffirmé sa neutralité dans l’équation politique tchadienne

Comme on le dit trivialement, «l’ami de ton ennemi est ton ennemi» ; les manifestants n’ont pas été tendres avec la France, soutien supposé du CMT. Taxé ainsi de rouler pour les nouveaux maîtres de N’Djamena, Paris a été obligé de réagir, d’afficher sa neutralité dans l’équation politique tchadienne.

«Je suis pour une transition pacifique démocratique inclusive, je ne suis pas pour un plan de succession. Et la France ne sera jamais aux côtés de celles et ceux qui forment ce projet», a indiqué à ce propos le président Emmanuel Macron.

Cela suffira-t-il à dissiper les soupçons de l’opposition politique du Tchad vis-à-vis de la France ? Rien n’est moins sûr. Sur le coup, le président français a dit ce que certains aimeraient entendre pour se rassurer de sa bonne foi. D’autres par contre, voudront voir d’abord le pouvoir dans les mains des civils pour croire, oubliant que tout ne dépendra pas de la bonne volonté ou bonne foi de Paris.           

Le message du locataire de l’Elysée peut être compris comme une invite pour chaque protagoniste à compter sur ses propres forces, sa propre stratégie de conquête de pouvoir mais en impliquant les autres forces dans la gestion des affaires.

Si le Général Mahamat décide d’abandonner son uniforme…

Le grand patron du CMT, Mahamat Idriss Déby a réaffirmé la disponibilité d’ouverture de son régime

Ce qui ne signifie pas forcément les civils au pouvoir à N’Djamena, ni les militaires restent au pouvoir. Si par exemple le Général Mahamat décide d’abandonner son uniforme et de se porter candidat à la future présidentielle avec le soutien des partis d’opposition et qu’il la gagne in fine ; Paris ne pourra pas s’y opposer.

De même, si un opposant émergeait du lot et parvenait à rafler la mise aux militaires qui n’auraient pas su s’adapter au terrain mouvant du politique pour conserver le pouvoir hérité sur le front militaire ; l’Hexagone applaudirait sûrement, au grand bonheur de l’opposition politique.

A l’allure où vont les choses, que cela soit clair pour les uns et les autres : le pouvoir démocratique et légitime au Tchad post Idriss Déby se gagnera à N’Djamena et se gérera avec le soutien de la France ou d’autres forces extérieures. 

Martin Philippe

Burkina Demain

Tchad : Le CMT se pose en maître du front et du jeu !  

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Le grand patron du CMT, Mahamat Idriss Déby

Fort de sa suprématie sur les membres du FACT retranchés au Niger, le Comité militaire de transition (CMT) s’oppose à toute négociation avec eux.   «L’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi », a déclaré ce dimanche,  son porte-parole le général Azem dans un communiqué de presse.

Fort de sa suprématie sur le front, le CMT de Mahamat Idriss Déby refuse toute négociation avec le FACT

 «Le terrain commande la manœuvre», disait le Général Djibril Bassolé. Ainsi, les membres du FACT qui se disaient prêts à respecter un cessez-le feu, pourraient en réalité être en mauvaise posture sur le front, mis en déroute qu’ils seraient par les hommes du Comité militaire de transition (CMT) dirigé par Mohamat Iriss Déby, fils du défunt président Idriss Déby Itno. Ainsi, fort de leur suprématie sur le front, le CMT par la voix de son porte-parole le général Azem, s’oppose désormais à toute négociation avec Mahamat Mahadi Ali, chef du FACT dont il réclame la livraison par les autorités nigériennes. Les membres du FACT se seraient en effet repliés en territoire nigérien à plus de 600 km de Ndjamena, près de Nguiguimi et Ngourti.

«Devant cette situation mettant en péril le Tchad et la stabilité de toute la sous-région, l’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi. Par conséquent, le Tchad lance un vibrant appel à tous les pays membres du G5 Sahel pour plus de solidarité, de coordination et de mutualisation des efforts en vue de mettre hors d’état de nuire ceux qui ont désormais assassiné le maréchal du Tchad et attenté à la sécurité ainsi qu’à celle de l’ensemble du Sahel», a encore soutenu le Général Azem.

Burkina Demain

Covid-19 au Burkina : 11 nouveaux cas confirmés, 30 nouvelles guérisons à la date du 24 avril

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A la date du 24 avril, sur 473 échantillons analysés, le Centre des opérations des urgences sanitaires (CORUS) a relevé 11 nouveaux cas confirmés, tous à transmissions communautaires (07 à Ouagadougou, 02 à Banfora, 02 à Bagassi) et 30 nouvelles guérisons.

 

Ce qui donne le nombre total des cas confirmés et des guérisons depuis le 9 mars 2020 à respectivement 13 263 et 12 937.  Nombre de cas actifs : 170. Aucun nouveau décès n’ayant été enregistré à cette date, le nombre total depuis le 9 mars 2020 reste 156. 

Burkina Demain

 «Les attaques terroristes en Côte d’Ivoire ne sont guère un épiphénomène»

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«C’est un véritable coup de semonce. En attaquant la Côte d’Ivoire et le Benin, les terroristes affichent clairement leurs ambitions.  Étendre leurs tentacules jusqu’en Golfe de Guinée pour s’offrir davantage d’opportunités. La dynamique expansionniste est en marche. Les États concernés doivent entreprendre des actions énergiques. Toute inaction ou laxisme  n’apportera que l’eau au moulin des groupes terroristes», Jérémie Yisso Bationo, enseignant chercheur à Ouagadougou.

«Attaques terroristes en Côte d’Ivoire : Il ne s’agit guère d’un épiphénomène

C’est un véritable coup de semonce. En attaquant la Côte d’Ivoire et le Benin, les terroristes affichent clairement leurs ambitions.  Étendre leurs tentacules jusqu’en Golfe de Guinée pour s’offrir davantage d’opportunités. La dynamique expansionniste est en marche. Les États concernés doivent entreprendre des actions énergiques. Toute inaction ou laxisme  n’apportera que l’eau au moulin des groupes terroristes.

L’alerte avait été lancée début février. Bernard Emié, patron du renseignement extérieur français évoquait un « projet d’expansion » d’AQMI vers le golfe de Guinée, en particulier la Côte d’Ivoire et le Bénin. Aussitôt dit, aussitôt fait pourrait-on dire. En effet dans la nuit du dimanche au lundi 29 mars, deux attaques visant des forces de défense dans le Nord ont eu lieu à intervalles très courts.

La première attaque a été menée à Kafolo entre minuit et une heure du matin dans la nuit de dimanche à lundi. Selon l’armée, elle aurait été perpétrée par une soixantaine de terroristes lourdement armés. Presque simultanément,  la deuxième attaque est survenue à Kolobougou, situé à 60 km au nord-ouest du département de Tehini faisant frontière avec le Burkina Faso. Un gendarme y a été tué.

Dans la nuit du 10 au 11 juin 2020, une attaque contre l’armée ivoirienne s’était produite à Kafolo, dans laquelle 14 soldats avaient été tués. Cette attaque n’avait pas été revendiquée. La Côte d’Ivoire avait été frappée une première fois par une attaque terroriste en mars 2016, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, près d’Abidjan. Des assaillants avaient ouvert le feu sur la plage et des hôtels, faisant 19 morts.

Outre l’attaque de Grand-Bassam en mars 2016, la nébuleuse terroriste avait enlevé des touristes français dans le nord du Bénin après avoir assassiné leur guide, en mai 2019. Du côté ivoirien, le doigt accusateur est pointé contre le prédicateur radical Amadou Koufa, chef de la katiba de Macina implanté dans le centre du Mali et appartenant au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance du Sahel affiliée à Al-Qaïda. L’an dernier, il a appelé tous les « Peuls », et notamment ceux de Côte d’Ivoire, à rejoindre son groupe.  

Le ver est dans le fruit…

 Selon International Crisis Group,  la contagion de la crise sahélienne au Burkina Faso représente un facteur potentiel de régionalisation de la violence car elle facilite considérablement la progression des groupes armés vers le sud côtier. Le Burkina occupe en effet une position géographique centrale en Afrique de l’Ouest.

Partageant des frontières avec le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, le pays fait la jonction entre le Sahel et le Golfe de Guinée. Sa relation avec ses quatre voisins méridionaux est aussi ancrée dans l’histoire, la démographie, l’économie et la politique. Le Burkina constituait un rempart, un verrou pour les pays du  Golfe de Guinée. Mais le terroristes ont réussi à s’ y implanter. Ils peuvent ainsi mieux se projeter vers le sud côtier et bénéficier, pour ce faire, de l’appui de réseaux humains, religieux, routiers, commerciaux et criminels très denses et établis de longue date. Les groupes armés terroristes  trouvent par exemple dans les nombreuses mines d’or artisanales du Burkina une source de financement potentielle.

Ces sites sont reliés aux pays côtiers, principale voie de commercialisation de leur production. Dans les sites aurifères, artisanaux ou industriels, des pays du Golfe de Guinée, ces groupes peuvent notamment se procurer des détonateurs pour leurs bombes artisanales. Il ne faut donc point se faire d’illusions.  Le ver est dans le fruit avec ces incessantes attaques terroristes. En réalité, les terroristes sont dans une logique d’extension et de conquête territoriale. Pour ces groupes, l’ouverture de nouveaux fronts méridionaux dans le Nord des pays côtiers offre bien des avantages. Prolongement du Sahel, ces zones frontalières ont d’abord un intérêt pratique, pouvant servir de base arrière pour le repos et la logistique.

L’extension et la dispersion géographique des attaques permettent par ailleurs aux groupes terroristes de mettre les forces régionales et internationales à l’épreuve en les poussant à s’éparpiller. Cela s’inscrit dans la stratégie de déconcentration qu’ils ont adoptée en 2013, lorsque l’opération française Serval les a chassés des villes maliennes qu’ils occupaient. Ils ont depuis lors cherché à investir les espaces ruraux abandonnés par les États et fragilisés par les tensions locales, en particulier ceux situés dans les zones frontalières.

La poussée actuelle vers le Golfe de Guinée semble s’inscrire dans le prolongement de ce mouvement de dispersion de l’ennemi et de pression sur des espaces frontaliers fragiles. Une tendance générale se dessine depuis plusieurs années au niveau du Golfe de Guinée : le fossé se creuse entre les zones septentrionales et l’État central, tandis que le littoral, au Sud, tend à aimanter l’essentiel du développement et de la modernité économique.

Ce phénomène est par exemple flagrant au Ghana. Environ un quart de la population de ce pays vit sous le seuil de pauvreté. Mais la pauvreté touche 70% de la population au Nord, en dépit d’efforts entrepris par l’État ghanéen. Selon la Banque mondiale, la situation est similaire en Côte d’Ivoire, où « le Nord et le Nord-Ouest du pays sont plus pauvres (plus de 60%) que le littoral et le Sud-Ouest (moins de 40% ».

L’existence dans les pays du Golfe de Guinée de périphéries délaissées par l’État, à proximité immédiate d’une région sahélienne en crise, est particulièrement préoccupante.

Au Sahel central, la rupture avec l’État a constitué un facteur déterminant dans le basculement de certaines régions périphériques dans la violence. A l’image de ce qui se passe de l’autre côté de la frontière, au Burkina, au Mali et au Niger, de nombreuses zones du Nord des pays du Golfe de Guinée connaissent aussi des problèmes d’accès aux ressources naturelles, générateurs de conflits entre pasteurs et éleveurs, qui ont largement contribué à la montée des périls au centre du Mali et au Nord du Burkina Faso.

Repenser la stratégie de riposte régionale

Les attaques terroristes dans le nord de la Côte d’Ivoire sont un signal fort aux pays côtiers, qui doivent de plus en plus prendre au sérieux la menace. Le Togo, le Bénin, le Ghana, la Guinée, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry doivent être vigilants et se préparer à une longue guerre en renforçant la coopération militaire au niveau de tous les pays de cette région. Mais la réponse militaire ne suffira pas à venir à bout de la menace terroriste. Du reste, faute d’englober l’Afrique de l’Ouest dans son ensemble, la force du G5 Sahel, qui réunit des troupes du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad, semble inadéquate pour répondre aux risques de contagion régionale de la violence terroriste.

Le G5 Sahel s’est bâti sur le constat que celle-ci suivait une expansion horizontale, traversant le Sahel occidental d’est en ouest. La possibilité d’une expansion verticale de la crise n’a pas été assez prise en compte. Les différents  pays doivent travailler sur des projets de lutte contre la radicalisation, contre les inégalités et les injustices sociales, pour impliquer les populations locales dans la gestion de cette crise. Les États côtiers de l’Afrique de l’Ouest doivent également s’attaquer aux vulnérabilités qui permettent aux groupes terroristes de fonctionner.

Des efforts sont nécessaires pour mieux contrôler les transferts de fonds entre les pays, renforcer le contrôle et la surveillance des frontières, améliorer la collecte et l’analyse de renseignements et s’assurer la collaboration des communautés vivant dans les zones frontalières. Le démantèlement des chaînes d’approvisionnement pourrait donner lieu à de nouvelles attaques.

Les groupes extrémistes pourraient recourir à la violence pour protéger des cachettes et sécuriser les voies de ravitaillement en s’attaquant à des postes frontaliers, qu’ils considèrent comme des obstacles à leur approvisionnement en matériel. Ainsi, afin d’obtenir le soutien des communautés locales, les stratégies visant à déstabiliser les activités de ces groupes ne doivent pas se faire au détriment des moyens de subsistance des individus et des populations qui dépendent du commerce transfrontalier.

 Jérémie Yisso BATIONO

Enseignant chercheur

Ouagadougou»