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La Banque mondiale renforce son soutien aux Centres d’excellence africains

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143 millions de dollars ont été approuvés pour aider à mettre en œuvre le premier projet de Centres d’excellence africains pour l’impact sur le développement au Burkina Faso, à Djibouti, au Ghana, en Guinée et au Sénégal.

Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 27 mars 2019 un financement total de 143 millions de dollars sous la forme de crédits et de subventions de l’Association internationale de développement (IDA)* pour aider le Burkina Faso, Djibouti, le Ghana, la Guinée et le Sénégal à renforcer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche appliquée dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM). Actuellement, l’Afrique produit peu de diplômés en STIM par rapport à d’autres filières. Or le continent a besoin de développer davantage les compétences pointues dans ces domaines pour accroître sa productivité et favoriser sa transformation économique

Le premier projet des Centres d’excellence africains pour un impact sur le développement (CEA-Impact) vise à améliorer la qualité et la quantité de l’enseignement postuniversitaire dans des universités sélectionnées ainsi que son impact sur le développement des pays bénéficiaires, à travers une spécialisation régionale et une collaboration dans les domaines des STIM.

Avec ce nouveau projet, la Banque mondiale porte à 456 millions de dollars le montant total de ses financements en faveur des Centres d’excellence africains (CEA). Cela comprend aussi les phases précédentes – CEA1 (165 millions de dollars) et CEA2 (148 millions de dollars) — actuellement en cours d’exécution. Dans le cadre de ces trois projets, 58 CEA sont opérationnels dans 45 universités dans 19 pays ; 24 000 étudiants y sont inscrits, dont 10 500 en maîtrise et 2 400 en doctorat. Par ailleurs, 34 programmes de ces centres sont certifiés conformes aux normes internationales de qualité, démontrant ainsi que l’enseignement supérieur africain répond aux standards internationaux.

« L’appui de la Banque mondiale aux centres d’excellence africains est un bel exemple de la façon dont les pays peuvent s’unir pour le bien de tous », déclare Rachid Benmessaoud, Directeur de la coordination de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. « Dans le cadre de ce programme régional, chaque pays se spécialise dans un ensemble de disciplines et encourage les échanges d’étudiants et de professeurs, de sorte qu’un plus grand nombre de disciplines soient couvertes. Les CEA établissent également de solides partenariats régionaux et internationaux pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche ».

Le nouveau CEA-Impact porte sur 16 centres d’excellence et deux « centres émergents ». Alors que les centres d’excellence visent à renforcer les capacités régionales pour un enseignement postuniversitaire de haute qualité et mener des recherches appliquées de calibre international, les « centres émergents » vont renforcer leurs programmes, principalement au niveau du premier cycle et de la maîtrise dans un domaine prioritaire.

« Nous sommes heureux de contribuer à relever les principaux défis auxquels est confronté le secteur de l’enseignement supérieur en Afrique, afin qu’il puisse mieux contribuer aux priorités du développement régional. Le projet ACE-Impact répond bien aux besoins du continent en matière de compétences scientifiques et techniques pour assurer son développement industriel», explique Ekua Bentil, spécialiste de l’éducation et co-responsable du projet.

Le nouveau projet est bien aligné sur les stratégies des communautés économiques régionales africaines ainsi que sur les stratégies nationales de développement des pays bénéficiaires. Il contribue également à la réalisation du double objectif de réduction de la pauvreté et de prospérité partagée du Groupe de la Banque mondiale et fait partie des stratégies d’intégration régionale du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique subsaharienne et l’Afrique du Nord. Il a été conçu à la suite de la mise en œuvre réussie des projets en cours dans le cadre des première et deuxième phases du projet CEA et se concentre sur les sciences informatique, le génie hydraulique et électrique, les transports et la logistique, les sciences environnementales ainsi que les sciences agricoles et de la santé ciblées. Chacun de ces centres est unique sur le plan régional et permet de promouvoir efficacement la spécialisation régionale. En outre, ils ont réussi à retenir les meilleurs talents africains sur le continent, à attirer les meilleurs professeurs africains de la diaspora et à assurer la diffusion des connaissances à travers la sous-région.

* L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts à faible taux d’intérêt ou sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

Contacts :

À Washington : Aby K. Toure, (202) 473-8302, akonate@worldbank.org

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La révolution numérique, ‘’la clé pour relancer les économies subsahariennes’’

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La Banque mondiale a publié ce lundi 8 avril son rapport semestriel, Africa’s Pulse. Présentation du rapport via visioconférence depuis Washington assurée par l’économiste en chef de la Banque, Albert Zeufack.  Ce rapport fait état d’une  baisse de  la croissance économique  des pays de l’Afrique subsaharienne, à 2,3% en 2018, contre 2,5% en 2017 ; et annonce des perspectives régionales plus favorables en 2019.

Selon les résultats d’Africa’s Pulse rendus publics ce lundi 8 avril, la croissance économique  des pays de l’Afrique subsaharienne a été  de 2,3% en 2018 contre 2,5% en 2017. Aussi, pour la quatrième année consécutive, l’économie de la région progresse moins vite que l’accroissement démographique. Malgré des prévisions régionales plus favorables pour 2019 qui tablent sur un rebond à 2,8%, la croissance ne parvient toujours pas à franchir la barre des 3% depuis 2015.

La révolution numérique est l’une des clés d’une croissance inclusive et de la création d’emplois en Afrique, surtout quand on sait que les pays de l’Afrique Subsaharienne connaissent une régression de croissance économique dans tous les différents secteurs d’activité.

A écouter l’économiste en chef de la banque mondiale, Albert Zeufack, présentateur du rapport,  la transformation numérique peut apporter à l’Afrique subsaharienne, une hausse annuelle de la croissance de pratiquement deux points de pourcentage et permettre un recul de la pauvreté de quasiment un point de pourcentage par an.

Fléchissement dû à des incertitudes politiques

Un tel fléchissement s’explique dorénavant par les incertitudes politiques et réglementaires, la fragilité (faiblesse des institutions, la qualité des politiques mise en œuvre), l’instabilité macroéconomique liée entre autres à une mauvaise gestion de la dette, à l’inflation et aux déficits. Ce sont autant de facteurs qui défavorisent clairement certains pays africains. Or, va-t-il renchérir, « la fragilité d’un pays comme tout monde le sait, est un problème complexe et multi-dimensionnel : elle n’a pas de frontière ».

D’où la nécessité de miser sur  la révolution numérique. Albert Zeufack propose que les pays investissent dans quatre domaines notamment l’infrastructure digitale, la compétence digitale dès l’école primaire, dans les plateformes publiques pour mieux gérer les finances publiques et dans la mise en place des cadres réglementaires. Si cela est fait, dit-il, il y aura une éclosion digitale dans nos pays.

Le fait que les dirigeants africains se mettent à genoux, les mains tendues à  l’homme blanc qui est de l’autre côté du monde,  est très « dangereux », selon l’économiste en chef de la Banque mondiale. Car pour lui, la vérité est limpide : «le développement de l’Afrique ne viendra pas de l’extérieur ». A l’en croire, c’est une révolution qui changera véritablement la donne en Afrique. Mais la digitalisation ne doit pas s’opposer à d’autres politiques sectorielles, c’est plutôt le contraire qui sied, a-t-il précisé.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Burkina-Turquie : Le président Kaboré se rendra à  Istambul et Ankara !

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Selon ce communiqué de la présidence du Faso, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré effectuera du 9 au 11 avril 2019 une visite d’amitié et de travail en Turquie.

«Coopération Burkina Faso-République de Turquie : Roch Marc Christian Kaboré à Ankara.

Communiqué de presse

(Ouagadougou, 8 avril 2019). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, effectuera du 9 au 11 avril 2019, une visite d’amitié et de travail en République de Turquie.

Durant son séjour, qui sera marqué par les étapes d’Istanbul et d’Ankara, la capitale, Roch Marc Christian Kaboré va rencontrer la communauté burkinabè, et aura des entretiens avec des partenaires Turcs.

Il aura des tête-à-tête, respectivement avec le président de la grande Assemblée nationale de Turquie, et avec son homologue Recep Tayyip Erdogan.

La visite d’amitié et de travail du président du Faso sera marquée par des signatures d’accords et de conventions dans plusieurs domaines stratégiques pour le Burkina Faso.

Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la République de Turquie, formalisée et intensifiée en août 2006, avec la signature d’un Accord général de coopération, à travers la mise en place d’une commission mixte.»

Direction de la communication de la présidence du Faso.

Violences intercommunautaires : KDO condamne et appelle à la tolérance

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Dans cette réaction consécutive au terrorisme et violences intercommunautaires dans le pays, Kadré Désiré Ouédraogo, candidat  à la présidentielle de 2020, condamne fermement et appelle les populations à la tolérance.

«BURKINA FASO : Terrorisme et violences intercommunautaires

Kadré Désiré OUEDRAOGO, condamne fermement et appelle les populations à la tolérance.

Le cycle cruel du terrorisme et des tueries intercommunautaires vient encore de frapper notre pays, à Arbinda et à Zoaga, plongeant dans la désolation des populations déjà durement éprouvées par les conséquences de l’insécurité chronique. En cette douloureuse circonstance, j’adresse mes condoléances émues aux familles qui ont été endeuillées par ces événements malheureux.

Je condamne avec la plus grande fermeté les violences extrêmes qui, avec une répétition inquiétante, opposent des membres de notre communauté nationale, sans que nous soyons en mesure d’en connaître les circonstances précises. Je lance un appel pressant aux populations concernées par ces drames, pour les inviter à l’esprit de tolérance et à la coexistence pacifique, qui sont les valeurs cardinales de nos cultures traditionnelles. Nous ne devons pas ajouter aux méfaits du terrorisme venu d’ailleurs, ceux de la méfiance et de la haine entre les communautés de notre Nation.

J’exhorte les autorités de notre pays à redoubler d’effort pour enrayer ce fléau des violences intercommunautaires et des tueries de masse, dont la répétition est préoccupante, dans un contexte sécuritaire déjà alarmant.

J’exprime ma gratitude et mes plus vifs encouragements aux forces de défense et de sécurité qui se sacrifient pour assurer la protection de nos populations et l’intégrité du territoire de notre pays, en souhaitant que leur action salutaire s’inscrive toujours dans le respect des droits humains.

Ouagadougou le 06/04/2019

Kadré Désiré Ouédraogo»

SEERA 2019 : Le défi organisation relevé et l’envergure internationale, affirmée

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Photo de famille des lauréats et officiels à la clôture de la SEERA 2019

C’est fini pour la troisième édition de la Semaine des énergies et des énergies renouvelables d’Afrique (SEERA)  qui se tenait depuis le 4 avril dernier dans la salle de conférences de Ouaga 2000  sous le thème «Politiques et innovations pour une transition énergétique réussie». La cérémonie de clôture est intervenue ce samedi 6 avril sous la présidence du ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo et en présence du parrain Dr Lassina Zerbo et de nombreuses et diverses personnalités dont la ministre de la Santé.

Photo de famille des lauréats et officiels à la clôture de la SEERA 2019

C’est sur de nombreux motifs de satisfaction que s’est achevée ce samedi soir à la salle des fêtes de Ouaga 2000 . Allocutions ; remises de prix et attestations aux meilleurs acteurs de  cette  troisième édition de la Semaine des énergies et des énergies renouvelables d’Afrique (SEERA)  qui se tenait depuis le 4 avril dernier dans la salle de conférences de Ouaga 2000  sous le thème «Politiques et innovations pour une transition énergétique réussie».

Le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo a salué la vision et l’engagement du président Kaboré en faveur des énergies renouvelables

Dans son allocution de clôture de l’évènement, le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo a rendu hommages à ceux et celles qui ont contribué au succès de cette SEERA qui aura tenu toutes ses promesses, avec des participants venus de plusieurs pays : Maroc (pays invité d’honneur) ; Autriche, Niger, Egypte, Belgique, Canada, Bénin, Côte d’Ivoire, Togo, Ghana, Nigéria, etc. Cette 3e SEERA marque l’envergure internationale de l’évènement, selon le président du comité d’organisation Ibrahim Belem, qui s’est félicité du bon déroulement de l’évènement.

Des officiels au cours la soirée : on reconnaît le parrain Dr Lassina Zerbo et la ministre de la Santé

Et pour le ministre Ouédraogo, l’envergure internationale de la SERRA sera encore plus grande l’année prochaine avec de nouvelles innovations. Et de rendre hommage au président du Faso, Roch Marc Christian dont la vision et l’engagement en faveur des énergies en général et énergies renouvelables en particulier, a permis de mettre notre sur orbite notre pays sur cette question. Bachir annoncera dans la foulée une conférence des chefs d’Etat que va abriter prochainement notre pays sur la question de l’énergie. Pour traduire en acte cette reconnaissance au chef de l’Etat pour son engagement en faveur des énergies renouvelables, la grande distinction de la soirée lui a été décernée par le comité d’organisation de la SEERA 2019.

Des participants attentifs

D’autres acteurs importants de la question du développement des énergies renouvelables dans notre pays, sur notre continent ont également reçus. Ainsi, Philippe Ouédraogo, polytechnicien ; Dr Lassina Zerbo (parrain), Abdou Moumouni Dioffo du Niger, les représentants du Maroc et de l’Egypte, ont été distingués. Les trois jeunes porteurs de meilleurs projets d’innovation ont été récompensés. La quatrième SEERA aura lieu en avril 2020.

Ousmane Bichara

Burkina Demain

SEERA 2019 : 6 conventions signées pour accroître la production énergétique

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A l’occasion de la 3e édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) qui se tient du 4 au 6 avril 2019 dans la capitale burkinabè, le ministère de l’énergie, sous la houlette du Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, a procédé à une signature de six (6) conventions, avec les Producteurs indépendants de l’énergie (PIE), ce vendredi  5 avril 2019.

Xavier De Cabanes, ambassadeur de la république de France, Lassané Zerbo, parrain de la SEERA, étaient tous témoins de la signature de partenariat entre le ministère de l’énergie et les PIE, ce 5 avril.

Pour le directeur des affaires juridiques et de contentieux du ministère de l’énergie, Hermann Nacambo, cette convention rentre dans le cadre de l’augmentation de l’offre de l’énergie au Burkina, pour une croissance cumulée de 150 Mw sur six (6) sites, soit six (6) centrales solaires, dont le délai de construction est assez bref. La vision est très simple : avoir des centrales exploitables sur une durée de 25 ans, avant d’être rétrocédées à la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).

«Cette signature est un évènement important car elle va permettre d’accroître l’offre énergétique et de diminuer les problèmes que nous rencontrons au quotidien », a conclu, Hermann Nacambo.

Lamine Ouédraogo, chargé de programme de l’institut mondial pour la croissance verte au Burkina, d’ajouter qu’elle va accompagner aussi les pays membres de la CEDEAO, dans le processus de la transition énergétique.

Se basant sur la loi 014 de la constitution, Dr Bachir éclaire les lanternes. Il dira par exemple que « nous avons fait un appel d’offres au secteur privé en libéralisant le secteur énergétique pour qu’il nous accompagne, car l’Etat ne pourra pas à lui seul, être en mesure de donner suffisamment d’énergie pour les populations ».

Nicolas Bazié

Burkina Demain

SEERA 2019 : Le décor bien campé à l’ouverture !

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Photo de famille des officiels à l'ouverture de la SEERA 2019

C’est parti depuis ce jeudi matin pour la troisième édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA), avec la présence effective du Premier ministre Christophe Dabiré et des autres officiels.

Le Premier ministre Christophe Dabiré, grand patron de la SEERA 2019, se prêtant aux questions de la presse

«Politiques et innovations pour une transition énergétique réussie». C’est sous ce thème qu’a débuté ce jeudi 4 avril à la salle de Conférences de Ouaga 2000,  la troisième édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA), placée sous le haut patronage du Premier ministre Christophe Marie Dabiré.

Produire 300 MWc d’ici à 2020

Le ministre de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, a président de la SEERA, a décliné les ambitions du Burkina en matière d’énergie

Dans son discours d’ouverture de la SEERA, le  ministre burkinabè de l’énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, a insisté sur la nécessité d’investir dans le secteur des énergies en général. Et de rappeler que l’ambition du Burkina Faso, c’est de passer   du taux d’accès à l’énergie de  25% de la population en 2015 à 45% en 2020. A écouter le Premier ministre Christophe Dabiré, le secteur de l’énergie est un secteur stratégique dans le développement économique et social des différents pays. En termes d’énergie renouvelable, le Burkina veut atteindre la barre de 300 MWc en 2020.

La transition énergétique, au cœur des préoccupations,  est une question de survie au moment où le secteur de l’énergie est en train de subir de profondes mutations, marquées par une décentralisation accrue, avec une synergie sans précédent entre sources d’énergie.

La SEERA comble un vide existentiel

Dans ce contexte, dira le parrain, Dr Lassaina Zerbo, il est temps de noter que les pays en développement sont souvent dans le peloton de tête, en ce qui concerne ce processus de transformation. Il pense aussi que « nous devons faire face à une forte hausse du prix de l’énergie qui est une préoccupation croissante relative à l’offre d’énergie fossile couplée à une demande de plus en plus forte et de forte prise de conscience des enjeux environnementaux liés à l’exploitation et à la consommation énergétique».

La SEERA, toujours selon Dr Zerbo, comble un vide existentiel pour les économies et les sociétés en pleine mutation. Elle continue à vulgariser et à améliorer les modèles de scénarios à long terme à travers le partage d’expériences entre acteurs dans les domaines des politiques publiques des innovations et aussi technologique et de la mobilisation des ressources.

650 millions de Subsahariens n’ont pas accès à l’énergie

«L’énergie est au centre des préoccupations de la communauté internationale », ajoutera pour sa part l’Ambassadeur du royaume du Maroc, Farhat Bouazza, pays invité d’honneur.

Cependant, en Afrique, l’accès aux services énergétiques reste un énorme un défi. Ainsi, selon les statistiques, 60% de la population, soit 650 millions d’âmes n’ont pas  encore accès à l’énergie en Afrique subsaharienne. Et en milieu rural ces chiffres atteignent 80%. Ce qui impacte des secteurs comme l’industrie. En moyenne, la production industrielle atteint 56 jours par an, c’est-à-dire pratiquement deux mois parce qu’il n’y a pas d’électricité en quantité suffisante pour permettre une activité industrielle continue.

Plusieurs pays africains représentés

Photo de famille des officiels à l’ouverture de la SEERA 2019

La Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) a débuté ce matin dans la salle de conférence de Ouaga 2000, sous la présidence du premier burkinabè Marie Joseph Christophe Dabiré.

La présente cérémonie d’ouverture a enregistré la  présence de la ministre nigérien de l’énergie ; du vice-ministre égyptien de l’énergie ; de l’ambassadeur du royaume du Maroc, du maire de Ouagadougou Armand Roland Pierre Béouindé  qui a souhaité la bienvenue aux participants, etc. La mobilisation était au rendez-vous avec une salle de conférence de Ouaga 2000 qui a refusé du monde.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 3 avril 2019

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 03 avril 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 16 H 40 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

– un rapport relatif à deux décrets portant respectivement ouverture d’un Consulat honoraire du Burkina Faso en République du Mozambique et nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à Maputo.

L’ouverture de ce Consulat honoraire permettra de renforcer la coopération entre la République du Mozambique et notre pays et ouvrira la voie à plus d’opportunités d’échanges avec la sous-région australe.

L’adoption de ces décrets permet l’ouverture du Consulat honoraire du Burkina Faso à Maputo, en République du Mozambique et la nomination de Monsieur Adil Mohamed JUSSUB en qualité de Consul honoraire de notre pays à Maputo avec pour circonscription consulaire, l’ensemble du territoire mozambicain.

– un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention portant création de l’Alliance pour le Biodigesteur en Afrique de l’Ouest et du Centre, adoptée à Ouagadougou, le 04 octobre 2018.

La ratification de cette convention traduit l’engagement de notre pays à promouvoir une politique de développement socio-économique intégrant la préservation de l’environnement, la promotion d’une source d’énergie multifonctionnelle et la résilience aux effets du changement climatique.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Sécurité :

– un rapport relatif à huit (08) décrets d’application de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du Cadre de la Police nationale conformément aux articles 16, 106, 124, 174, 195 et 201 de ladite loi.

Il s’agit :

– du décret portant Code de déontologie du Cadre de la Police nationale ;

– du décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de la Commission d’avancement du personnel du Cadre de la Police nationale ;

– du décret portant règlement de discipline générale du Cadre de la Police nationale ;

– du décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil de discipline de la Police nationale ;

– du décret portant conditions et modalités d’organisation des stages de formation, de spécialisation et de perfectionnement du personnel du Cadre de la Police nationale ;

– du décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de la conférence des Commissaires de Police ;

– du décret portant attributions, composition et fonctionnement du Conseil de santé de la Police nationale ;

– du décret portant conditions et modalités d’affectation du personnel du Cadre de la Police nationale.

L’adoption de ces décrets permet une meilleure organisation du Cadre de la Police nationale et une bonne gestion des carrières du personnel et ce, conformément aux accords conclus le 08 mars 2019 entre l’Union Police nationale (UNAPOL) et le ministère de la Sécurité.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Justice :

– un projet de loi portant création du Tribunal de grande instance (TGI) de Boulsa.

La création de cette juridiction vise à désengorger le TGI de Kaya, à rapprocher davantage la justice des justiciables et à mieux couvrir les besoins de justice des citoyens établis dans cette localité.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°1011 conclu à Ouagadougou le 18 février 2019 entre l’Etat burkinabè et le Fonds koweitien pour le développement économique arabe (FKDEA) pour le financement du Projet de construction et de bitumage de la route nationale n°10 (RN10) entre Tougan et Ouahigouya.

Le coût global du projet est estimé à 71 millions de dollars US, soit environ trente-neuf milliards cinquante millions (39 050 000 000) de F CFA HT. La FKDEA apporte une contribution partielle sous forme de prêt à hauteur de 15 millions de dollars US, soit environ huit milliards deux cent cinquante millions (8 250 000 000) de F CFA HT.

Ce projet de construction et de bitumage de la RN10 constitue un maillon de la route communautaire de l’UEMOA n°Cu-12 permettant de relier Abidjan (Côte d’Ivoire) à Mopti (Mali) en passant par Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).

I.1.5. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– un décret portant adoption des statuts du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA).

L’adoption de ce décret permet de doter le CBA de textes règlementaires lui permettant d’accomplir efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-611/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère professionnel.

– un rapport relatif aux perspectives pour la prochaine campagne cotonnière 2019-2020.

Les intentions de cultures font ressortir une projection de 1 008 920 hectares dans les trois zones cotonnières pour la campagne cotonnière 2019-2020.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires, de concert avec les acteurs de la filière coton, pour un accompagnement du secteur afin de permettre le bon déroulement de ladite campagne.

I.1.6. Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

– un rapport relatif à cinq (05) décrets d’application de la loi n°063/2015/CNT du 15 septembre 2015 portant statut du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts.

 

Il s’agit :

– du décret portant modalités, critères et conditions d’évaluation et d’avancements du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts ;

– du décret portant composition, attributions et fonctionnement de la Commission d’avancement du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts ;

– du décret portant composition, attributions et fonctionnement de la Commission d’affectation du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts ;

– du décret portant composition, attributions et fonctionnement du Conseil supérieur du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts ;

– du décret portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil de discipline du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts.

L’adoption de ces décrets permet une meilleure organisation du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts, en application de la loi n°063/2015/CNT du 15 septembre 2015 portant statut du personnel du Cadre paramilitaire des Eaux et forêts.

I.1.7. Pour le compte du ministère des Sports et des loisirs :

– un rapport relatif à la candidature du Burkina Faso à l’organisation des 13èmes jeux africains de 2023.

Organisés sous l’égide de la Commission de l’Union africaine, les Jeux africains constituent un évènement qui regroupe tous les quatre (04) ans, la jeunesse du continent autour de plusieurs disciplines sportives en vue de promouvoir le sport de haut niveau et les échanges culturels entre les Etats africains.

L’organisation de ce grand évènement sportif au Burkina Faso permettra entre autres de générer des emplois directs et indirects, de mobiliser la jeunesse et de contribuer à la mise en œuvre du projet de la relève sportive dans notre pays.

Le Conseil a marqué son accord pour la candidature du Burkina Faso à l’organisation des 13èmes Jeux africains au Burkina Faso en 2023 et instruit les ministres concernés à prendre les mesures nécessaires pour le suivi du dossier.

 

II COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil le bilan de la participation du Burkina Faso aux travaux des réunions ministérielles sur l’opérationnalisation de la Force conjointe du G5 Sahel tenues à New York, les 28 et 29 mars 2019.

 

Notre pays assurant la présidence du G5 Sahel, Son Excellence Monsieur le ministre en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso a livré une déclaration dans laquelle il a fait l’état de la situation sécuritaire dans l’espace G5 Sahel.

Il a salué l’appui que le Conseil de Sécurité apporte à la Force conjointe depuis sa création en février 2017 et a également insisté sur la nécessité d’adapter l’Arrangement technique entre la MINUSMA et la Force conjointe aux réalités des menaces auxquelles font face l’ensemble des Etats du G5 Sahel.

II.2. Le ministre de la Sécurité a fait au Conseil la situation des évènements survenus à Zoaga et à Arbinda ayant entrainé des pertes en vies humaines.

Les ministres d’Etat en charge de la défense et de l’administration territoriale ont effectué une mission à Arbinda.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre toutes les dispositions pour rétablir la sécurité et apporter un soutien humanitaire aux victimes et aux populations déplacées de ces deux localités.

Le Conseil déplore ces événements et présente ses condoléances aux familles éplorées. Il invite les populations au calme et à la retenue afin de permettre que la loi puisse être appliquée dans toute sa rigueur.

 

II.3. Le ministre de l’Energie a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 3ème édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) qui se tiendra du 04 au 06 avril 2019 à Ouagadougou, sous le patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre.

Placée sous le thème : « Politiques et innovations pour une transition énergétique réussie », la SEERA 2019 est un cadre de réflexion et de partage d’expériences en vue de formuler des recommandations concrètes à l’endroit des différents acteurs pour assurer une transition énergétique réussie en Afrique.

 

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Smaïla OUEDRAOGO, Mle 240 997 X, Maître assistant hospitalo-universitaire en Epidémiologie, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST).

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

– Monsieur Théophile SAWADOGO, Mle 130 242 B, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Issa Saferiba FAYAMA, Mle 130 274 L, Magistrat, catégorie P, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ; 

– Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 92 218, Economiste, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles, cumulativement Responsable du « Programme pilotage et soutien » ;

– Monsieur Mathieu Wendpagnagdé COMPAORE, Mle 200 494 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

– Monsieur Souleimane KIENTEGA, Mle 216 169 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;

– Monsieur Roch Omar BOUGOUMA, Mle 255 961 S, Informaticien, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des services informatiques ;

– Monsieur Abdoul Azisse OUEDRAOGO, Mle 34 048 X, Inspecteur des Impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Monsieur Bachirou NANA, Mle 102 946 Z, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle ;

– Monsieur Bélibi Sébastien DAILA, Mle 130 405 L, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Moussa NOMBO, Mle 56 692 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Contrôleur interne au sein du Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES) ;

– Monsieur Bernard BERE, Mle 37 37 051 A, Ingénieur statisticien économiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD).

 D.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

 

– Monsieur Sombenomé David SABA, Mle 24 242 S, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Pagnangdé Bertrand TAPSOBA, Mle 46 077 C, Inspecteur des eaux et forêts, 7ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des forêts et de la reforestation ;

– Monsieur Ousséni OUEDRAOGO, Mle 306 760 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

– Monsieur Kombi Ambroise ZONGO, Mle 31 929 G, Inspecteur des eaux et forêts, 2ème grade, 5ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes ;

– Monsieur Yiendié LANKOANDE, Mle 94 504 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Gnagna ;

 

– Monsieur Salifou SANDWIDI, Mle 59 023 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Kadiogo ;

– Monsieur Libya Adama Tayirou TRAORE, Mle 306 796 E, Inspecteur des eaux et forêts, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Soum.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

– de l’Agence de l’eau des Cascades et de l’Agence de l’eau du Liptako, au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement ;

– du Centre national de semences forestières (CNSF), au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique ;

– du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) au titre du ministère des sports et des loisirs.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A.MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako, pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

– Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, Option Eau et environnement.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

 

– Monsieur Simon DRABO, Mle 24 234 H, Inspecteur des Eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Yaya TRAORE, Mle 200 552 M, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– Monsieur Inoussa WAONGO, Mle 22 168 R, Ingénieur du développement rural, Option vulgarisation agricole.

Au titre des usagers de l’eau :

Madame Aminintou MINT BOBO, Présidente de l’association Al Gafiet de l’Oudalan ;

– Monsieur Labodi André OUOBA, Président de l’Union provinciale des entrepreneurs agricoles de la Gnagna ;

– Monsieur Sompagnimdé Romain YAMEOGO, Représentant des entreprises de Bâtiments et travaux publics.

 

Au titre des collectivités territoriales :

– Monsieur Max Adolphe LANKOANDE, Maire de la Commune de Bogandé ;

– Monsieur Wendiatta SAWADOGO, Maire de la Commune de Pissila ;

– Monsieur Boureima WEREM, Maire de la Commune de Arbinda ;

– Monsieur Issaka YAMEOGO, Maire de la Commune de Yalgo.

Au titre du personnel de l’Agence de l’eau du Liptako :

– Monsieur Valentin TIAMA, Mle 254 961 T, Attaché en études et analyses, Option Géologie.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Amadou Nouhoun MAIGA, Chargé de gestion des ressources et de la sécurité alimentaire à l’ONG A2N, Administrateur représentant les usagers de l’eau au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako, pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, Option Eau et environnement, Président du Conseil d’administration de l’Agence de l’eau du Liptako, pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 88 254 K, Médecin épidémiologiste, Administrateur représentant le collège de l’administration au Conseil d’administration de l’Agence de l’eau des Cascades pour un premier mandat de trois (03) ans.

 B.MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre national de semences forestières (CNSF), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

– Monsieur Justin GOUNGOUNGA, Mle 26 860 Z, Inspecteur des Eaux et forêts ;

– Monsieur Adama DOULKOM, Mle 29 244 N, Inspecteur des Eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur Hamidou TRAORE, Mle 32 511 C, Maître de recherche.

Au titre du personnel du Centre national de semences forestières (CNSF) :

– Monsieur Sié KAMBOU, Mle 10 034, Biologiste.

 

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Pèguewindé Rodolphe BANCE, Mle 119 278 E, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration du Centre national de semences forestières (CNSF), pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Justin GOUNGOUNGA, Mle 26 860 Z, Inspecteur des Eaux et forêts, Président du Conseil d’administration du Centre national de semences forestières, pour un premier mandat de trois (03) ans.

C.MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Trapsida ZONGO, Mle 47 199 X, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, Administrateur représentant le Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB), au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

DG de la SONABEL : François de Salle s’en va, Baba Hamed s’installe

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Le DG François de Salle Ouédraogo s'en va de la direction générale sur un moment fort

Nommé en conseil des ministres mercredi dernier, Baba Ahmed, ingénieur électromécanicien, a été officiellement installé dans ses fonctions de directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL)  ce mercredi 3 avril par le secrétaire général du ministère de l’énergie, Jean Paul Yanogo. Le DG Coulibaly prend la succession de François de Salle Ouédraogo.

Sous le regard du SG du ministère de l’énergie Jean Paul Yanogo, le DG sortant François de Salle Ouédraogo (à droite), a passé le témoin au DG entrant Baba Hamed Coulibaly

Baba Ahmed, ingénieur électromécanicien est le nouveau patron de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL). Pour le secrétaire général du ministère de l’énergie Jean Paul Yanogo qui a installé le DG Coulibaly dans ses fonctions, il le décrit comme un homme discret, un fin technicien, un homme de rigueur, d’écoute, de confiance et de résultats. Et d’inviter l’ensemble des agents SONABEL  à l’accompagner dans sa mission.

Confidences du DG Coulibaly

Baba Hamed Coulibaly lors de la visite le 24 mars de la centrale de Kossodo

«Quand moi j’arrivais à le pays ne comptait qu’une trentaine de localités électrifiées. Aujourd’hui tout le pays est en chantier. Dans quelques années, l’on ne reconnaîtra plus le pays en matière d’approvisionnement énergétique. La SONABEL étant sortie de la zone rouge, c’est plus de 17 milliards qui ont été engagés sur fonds propres dans les investissements pour accroître le réseau de distribution de l’électricité dans le pays», nous confiait Baba Hamed Coulibaly lors de la visite des centrales Ouaga I et Kossodo le 24 mars dernier. C’était l’occasion des premières Journées portes ouvertes de la SONABEL dont il était d’ailleurs le président du comité d’organisation.

Présente comme le plus jeune des cadres supérieurs de la SONABEL promu au poste de directeur général, Baba Hamed Coulibaly a désormais les cartes en mains pour réaliser ses ambitions pour la société et le pays.

Le DG François de Salle Ouédraogo a donné le meilleur de lui-même

Le DG François de Salle Ouédraogo s’en va de la direction générale sur un moment fort

C’est sous la direction du DG sortant que la SONABEL est sortie de la zone rouge. A la tête de la direction générale, il y a presque 5 ans, François de Salle Ouédraogo (ingénieur électromécanicien lui-aussi) a donné le meilleur de lui-même pour permettre à la SONABEL d’être une société viable. Quand il prenait les rênes de la SONABEL en pleine Transition en 2015, la société était endettée, incapable d’effectuer des investissements pour étendre le réseau de distribution d’électricité. François de Salle quitte en quelque sorte  la direction générale de la SONABEL sur un moment fort, avec notamment ces premières Journées portes ouvertes de la société qui aura permis de communier avec son public. Et comme nous l’expliquait son successeur avant sa nomination, ce sont plus de 17 milliards qui ont été investis en 2018 sur fonds propres. Mais, il faudra certainement encore attendre quelques années pour que les abonnés commencent à  ressentir  l’apport de ces investissements dans leur quotidien en termes de moins de fréquences de délestages ou coupures.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

8 morts et 4 blessés à Arbinda : L’opposition condamne et interpelle le gouvernement

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Les conférenciers du CFOP, (de droite à gauche), Jean Hubert Bazié et Adama Séré

La traditionnelle conférence de presse hebdomadaire de l’opposition politique burkinabè s’est ténue ce mardi 2 avril 2019 au siège du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), à Ouagadougou. Trois points ont été abordés par le président de la Convergence de l’Espoir, Jean Hubert Bazié et Adama Séré, le président du Rassemblement des Ecologistes du Burkina Faso. Pour les conférenciers, il s’agit de faire le point sur le passage du Premier ministre au siège du CFOP, les conflits à Zaoga et la grève annoncée des agents de la santé.

Les conférenciers du CFOP, (de droite à gauche), Jean Hubert Bazié et Adama Séré

Pour cette rencontre avec les hommes de médias, les conférenciers ont salué la visite du Premier ministre Christophe Marie Joseph Dadiré au CFOP, qui marque le point de départ d’un dialogue politique entre l’opposition et le gouvernement, particulièrement avec le Président du Faso, Rock Christian Kaboré. Mais pour l’opposition, ce dialogue doit se dérouler sans une arrière-pensée, sans manipulation et en toute franchise pour le bonheur des Burkinabè. Toutefois, l’opposition reconnait l’importance de ce geste dans la période difficile que traverse le Burkina Faso.

8 morts et 4 blessés à Arbinda

Le 31 mars et le 01 avril, à Arbinda dans le Soum et à Zoaga dans le Boulgou des tuéries ont fait huit (08) morts et quatre (4) blessés. Cette énième attaque a fait l’objet de la seconde intervention des conférenciers. Ils ont d’abord condamné énergiquement cet acte barbare avant d’appeler le gouvernement à assumer sa responsabilité, puisque, pour les conférenciers il y a eu des signes avant-coureurs sur cette situation.

La dernière intervention a porté sur la grève des agents de la santé humaine et animale (SYNTSHA), prévue du 17 au 19 avril. Les conférenciers ont indiqué que ce grave est le résultat du non-respect des engagements pris par le gouvernement avec les partenaires sociaux. C’est pourquoi, le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour résoudre la situation avant qu’il ne soit trop tard.

Ousmane Bichara Ticharo

Burkina Demain