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Algérie : Fin de 20 ans règne pour Abdelaziz Bouteflika !

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Des Algériens célébrant dans la liesse la nouvelle de la démission de Bouteflika

La nouvelle est tombée ce mardi soir. C’est fini pour le pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika qui après 20 ans de pouvoir, a remis sa démission au président du Conseil constitutionnel. Démission intervenue après plus d’un mois de manifestations de rue.

Face à la pression de la rue et de l’armée, Abdelaziz Bouteflika a fini par concéder sa défaite

La fin de 20 ans de règne d’Abdelaziz Bouteflika sur l’Algérie, est intervenue mardi soir à Alger.  Le désormais ex-président Abdelaziz Bouteflika a en effet donné sa démission au président du Conseil constitutionnel, à la satisfaction des manifestants qui réclamaient depuis 6 semaines sa démission.

Des Algériens célébrant dans la liesse la nouvelle de la démission de Bouteflika

Face à la pression qui se faisait de plus en plus intense, Bouteflika avait laissé entendre lundi qu’il démissionnerait avant le 28 avril. Puis il y a eu cet ultime coup de pousse du chef de l’armée l’enjoignant à se démettre sans attendre. Finalement,   Abdelaziz Bouteflika a concédé sa défaite face à la rue. C’est désormais une nouvelle ère qui s’ouvre pour l’Algérie. L’armée, la plus grande force organisée reste en pole position pour hériter du pouvoir d’Etat. Bref, c’est une période d’incertitude qui s’ouvre pour l’Algérie.

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Présidentielle 2020 : Gilbert Ouédraogo, candidat de l’ADF/RDA

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C'est Gilbert Noël Ouédraogo qui défendra les couleurs de l'ADF/RDA à la présidentielle de 2020

Exclu de la présidentielle de 2015, Gilbert Noël Ouédraogo est encore candidat pour celle de 2020. Son parti, l’ADF/RDA l’a officiellement investi ce dimanche 31 à l’issue d’un congrès à Sya.

C’est Gilbert Noël Ouédraogo qui défendra les couleurs de l’ADF/RDA à la présidentielle de 2020

La liste des candidats à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso vient de s’allonger avec celle de Gilbert Noël Ouédraogo. L’homme qui n’est pas à sa première tentative, va donc se lancer dans la conquête du fauteuil de Kosyam. Il promet, s’il est élu, de réconcilier les Burkinabè avec leur histoire, de bâtir un Burkina Faso prospère.

Membre du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le candidat de l’ADF/RDA  n’exclut pas de se rallier à une Coalition plus grande à même favoriser à une alternance en 2020. Son ralliement à l’ex-parti au pouvoir le CDP en 2014 en vue de la modification de la Constitution par voie référendaire n’avait pas été profitable au parti avec la suite que l’on connaît : insurrection populaire.

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Niger : Bazoum, candidat investi du pouvoir à la présidentielle de 2021

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Mohamed Bazoum a été investi ce dimanche 31 mars candidat à la présidentielle de 2021

C’est officiel. C’est le tout-puissant Mohamed Bazoum qui représentera le parti au pouvoir nigérien à la présidentielle de 2021. L’homme d’Etat a été investi ce dimanche 31 mars à Niamey.

Mohamed Bazoum au cours du congrès extraordinaire d’investiture

Le 12 avril prochain, cela fera exactement 3 ans que Mohamed Bazoum le poste stratégique poste de ministre d’Etat,  ministre de l’intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses. Eh bien !, depuis ce dimanche, il fait officiellement office de candidat déclaré de la majorité présidentielle à l’élection présidentielle de 2021. Il a en effet investi ce 31 mars à l’issue d’un congrès extraordinaire du PNDS, parti au pouvoir.

Ancien professeur de philosophie, Mohamed Bazoum est présenté comme un ‘’socialiste de conviction’’,  syndicaliste et homme politique ‘’proche du peuple’’ et ‘’engagé ‘’ pour les bonnes causes au plan national et international dont les plus mémorables sont  la conquête démocratique à la conférence nationale (1991) et les luttes contre le recul démocratique en 1996 et  la prolongation anticonstitutionnelle du mandat du président Tandja (2009).

Né en 1960 à Bilabrine (Diffa, Est) dans une communauté nomade, Bazoum semble nourrir de grandes ambitions pour le Niger.

Bazoum sait d’où il vient et où il va avec le Niger

Mohamed Bazoum a été investi ce dimanche 31 mars candidat à la présidentielle de 2021

A la lecture de ce discours de clôture du candidat investi, l’on peut dire que Mohamed sait d’où il vient et où il va.

«Discours de clôture devant les délégués au congrès d’investiture du PNDS

Chers Camarades,

C’est avec une grande émotion que j’ai suivi la lecture des résolutions des fédérations, des coordinations des sections de l’extérieur, de l’OFT et de l’OJT ainsi que les mots particulièrement gentils du discours du camarade Foumakoye.

Cette émotion est d’autant plus grande que bien qu’engagé en politique depuis 1978, alors que j’étais en classe de 1ère au Lycée Amadou Kouran Daga de Zinder et que depuis lors la politique a habité comme sa doublure consubstantielle tout ce que j’entreprenais, ce qui m’avait amené à un moment donné à prendre de vrais risques, jamais je n’ai imaginé qu’un jour je serais en état d’assumer une responsabilité telle que celle dont vous venez de m’investir. Pour certains jeunes de ma génération, l’engagement en politique procédait d’un sentiment de devoir irrépressible intimant littéralement au sacrifice. Ainsi le chemin qui nous était assigné loin de laisser entrevoir les portes du pouvoir nous orientait vers des objectifs de combats pour lesquels nous étions prêts à tout donner, même notre liberté et certainement notre vie. La politique nous portait vers le haut, exaltés que nous étions sinon d’escalader le ciel comme disait le révolutionnaire Français Saint Just, du moins de réaliser quelque chose qui y ressemble, sous les espèces d’une société combinant égalité, liberté, prospérité et justice absolues en même temps.

Au départ de mon engagement, il y avait donc ce grand rêve et les sacrifices qu’il commandait, puisque dans ces années-là, au Niger du Conseil militaire suprême, il fallait tout conquérir.

Toutefois, ce qui va caractériser ma démarche intellectuelle par la suite c’est d’avoir vite compris que pour sublime qu’elle soit, la cause pour laquelle j’étais engagé avait besoin pour se réaliser de passer par des médiations prosaïques, assignant des servitudes très ordinaires. C’était de là que découle le sens de notre engagement syndical, mes camarades de l’époque et moi, plus précisément au sein du Syndicat national des enseignants du Niger(SNEN). Les syndicats étaient alors les seuls cadres organisés où le principe d’une relative liberté d’expression était toléré. Il fallait les investir pour commencer. Ce n’est pas par hasard que le thème du congrès du SNEN organisé en 1989 à Tahoua, qui était la coordination où je militais, va porter sur l’Etat de droit, concept plutôt nouveau, imposé par l’actualité internationale littéralement marquée par la chute du mur de Berlin. Ce n’est nullement non plus par hasard que l’Union des syndicats des travailleurs nigériens (USTN) va exiger au cours de l’année 1990, d’abord le multipartisme, ensuite la Conférence nationale.

 

Chers camarades,

À partir d’un certain moment, les choses vont s’accélérer pour moi à une vitesse inimaginable. En effet, venu en juillet 1991de Maradi à la Conférence nationale dans la délégation de l’USTN, pour mettre sens dessus dessous l’ordre politique en place, je me verrai à l’issue de cette belle subversion, solliciter par le Premier Ministre nouvellement élu de faire partie de l’équipe gouvernementale de transition appelée à gérer le champs de ruine politico-institutionnel tenant lieu d’Etat. Cette sollicitation à contretemps et à contrechamps, m’a totalement surpris et pris de court. Mon parti, comme il l’a fait avec d’autres camarades m’a néanmoins demandé d’accepter l’offre qui m’était ainsi faite. Depuis lors, notre parti a véritablement pris date en décidant de renoncer définitivement à un certain angélisme qu’il aurait pu d’autant plus cultiver qu’il était capable de le couvrir de la rhétorique radicale nécessaire pour le dissimuler. Le PNDS venait ainsi de décider qu’il n’entendait pas demeurer un groupuscule radical appelé à jouir de sa conscience de soi d’un parti de la vérité, aux mains toujours propres, exempté de toute forme de reddition de compte.

Nous avons ce faisant décidé d’être coupables de l’action à laquelle n’échappent que ceux qui n’ont rien à offrir.

Sous le leadership exceptionnel de notre chef, Issoufou Mahamadou, nous avons accepté de nous confronter à la réalité, dans ce qu’elle a de dur et âpre à la fois. Je serai en première ligne de tous les combats que nous mènerons par la suite sur le long et escarpé chemin qui finira par nous conduire au pouvoir en 2011. Pour autant, je ne me suis jamais imaginé porter un jour le lourd fardeau dont vous venez de me poser la charge. C’est donc avec beaucoup d’humilité que j’accepte votre décision qui me touche au plus profond de mon cœur. En ce moment crucial, ma pensée va avant tout au Président Issoufou. Si les choses se passent telles qu’elles sont, c’est à lui que je dois cela au premier chef. Je suis fier d’être investi sous son regard et avec son fraternel et amical soutien. Je lui suis infiniment reconnaissant de l’estime qu’il me témoigne par ce geste d’adoubement. En agissant ainsi, il est resté égal à lui-même: loyal, sérieux, méthodique et farouchement résolu. Il sera pour moi la lumière dans le long chemin vers l’Idée que nous avons toujours portée ensemble autant qu’elle nous a portés. Cette Idée, c’est le Niger tel que nous en avons rêvé et tel que nous essayons de le construire.

Ma pensée va à vous tous, chers camarades. Notre parti a eu un destin fabuleux parce que par un concours de circonstances exceptionnelles, il fut le lieu de confluence des âmes parmi les meilleures que comptait notre pays. Nous nous étions retrouvés pour construire et nous avons été de bons architectes. Notre secret, vous le savez, c’est la loyauté que nous nous sommes due, les uns, les autres et ce à tous les niveaux. C’est pourquoi votre choix porté aujourd’hui sur ma personne, l’eût été vis-à-vis de quiconque aurait été à ma place. J’ai eu la chance d’être le Président du parti par votre volonté unanimement exprimée d’abord au Congrès de décembre 2013 puis réitérée au Congrès de mars 2018.

Je vous promets de ne jamais oublier la dignité de votre comportement. Je vous promets de marcher dans les sillons tracés par Issoufou Mahamadou, de garder le même cap, d’être la mémoire de nos engagements et de ne jamais oublier ce qui fait la valeur de nos souffrances et de nos joies communes. Je n’oublierai jamais les épreuves que nous avons endurées. Je n’oublierai jamais la dureté de l’épreuve des élections de l’année 2004. Nos adversaires avaient voulu nous détruire. Ils pensaient même l’avoir fait. Ils n’avaient pas compté avec notre solidité de roc. Issoufou Mahamadou était resté debout et nous tous derrière lui, combatifs, intrépides, jamais résignés.

Chers camarades

Depuis son accession à la tête de l’Etat en 2011, le Président Issoufou a stabilisé notre pays, malgré un contexte régional des moins favorables. Il a en cela stabilisé les institutions de la République, assuré l’intégrité de notre territoire national, garanti la paix et la sécurité par une guerre implacable et efficace contre le terrorisme. Rien que cela eût été suffisant pour que nous soyons fiers de son bilan. Malgré les nombreuses ressources consacrées à la sécurité, des investissements importants ont par ailleurs été réalisés dans différents secteurs tels que l’agriculture, l’hydraulique, les infrastructures routières, aéroportuaires, énergétiques, et des télécommunications ainsi que dans les secteurs sociaux comme l’éducation et la santé ou encore dans la modernisation des villes dont la transformation littérale de Niamey constitue le symbole.

Sur le plan plus spécifiquement économique, le Président de la République a mis en place une politique qui a permis de maintenir la stabilité macroéconomique couplée à une croissance moyenne annuelle de 6% et de renforcer la résilience de l’économie face aux chocs exogènes auxquels elle a été confrontée.

Chers camarades,

Si Dieu et le peuple nigérien me font la faveur de m’élire à la tête de l’Etat, les actions réalisées par le Président Issoufou sur le plan politique seront poursuivies par la consolidation des institutions de la République et le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles des forces de défense et de sécurité. la lutte contre le terrorisme se poursuivra de façon à davantage améliorer la paix, la sécurité et la stabilité.

Sur le plan économique mon engagement est de consolider les acquis réalisés par le Président Issoufou à travers la préservation de la stabilité du cadre macroéconomique consistant notamment dans la transformation de notre tissu économique en vue de favoriser une réduction drastique de la pauvreté et la création de nombreux emplois pour les jeunes. A cet effet le rythme de l’assainissement des finances publiques sera accéléré en vue de l’amélioration du niveau des recettes internes et de la qualité de la dépense publique avec comme objectif prioritaire le financement de grands projets d’investissement dans les infrastructures sociales.

Notre pays sera exportateur de pétrole brut à l’horizon 2022. Cette donne aura un impact décisif sur les paramètres fondamentaux de notre économie. Mon engagement est de faire en sorte que le pays tire le maximum de profit de cette opportunité, en mettant en œuvre une gouvernance à même de nous éviter les effets pervers courants en pareilles circonstances et de nous permettre de financer des projets structurants, créateurs d’une croissance forte et inclusive.

Quelques défis particuliers, parmi les très nombreux auxquels nous sommes confrontés méritent que je leur fasse une mention spéciale. Le premier, c’est celui de l’éducation qui est la pierre angulaire du développement. Les statistiques actuellement disponibles mettent en évidence un décalage important entre le niveau des ressources engagées et les résultats obtenus. Cela est révélateur de dysfonctionnements bien précis sur lesquels il faut commencer par agir. Mais à l’évidence, nous avons besoin de repenser radicalement notre système éducatif pour le rendre plus efficient afin qu’il joue son rôle de premier levier pour le développement.

Le deuxième problème, dialectiquement lié au premier est celui de la croissance démographique. Avec le rythme actuel de l’accroissement de la population, quels que soient nos efforts de gouvernance dans les autres secteurs, nos résultats seront réduits à néant notamment dans l’éducation, la délivrance des services de santé et l’emploi des jeunes.

Le troisième défi est celui de l’emploi des jeunes justement, inséparable de la bonne gouvernance qui est la condition sine qua non de la promotion des investissements directs étrangers, de la modernisation du secteur privé national et de la rationalisation des investissements publics. La bonne gouvernance ne saurait se concevoir sans le renforcement de l’Etat de droit, gage de la sécurité des investissements et sans une lutte résolue contre le détournement des deniers publics, la corruption et l’impunité, auxquels je livrerai un combat implacable.

Chers camarades,

Je voudrais vous remercier une fois encore pour votre soutien. Je vis cet instant comme l’accomplissement de ma vie que j’ai très tôt dédiée, ainsi que je l’ai dit plus haut, à la politique. Vous m’avez choisi parce que vous pensez que je peux gagner le combat électoral mais aussi parce que je possèderais les vertus d’une personne digne de diriger tout un pays. C’est pour moi une très grande responsabilité. Je vous mentirais si je vous disais que je n’en suis pas intimidé. Mais dans la mesure où mon destin commande que je l’assume, je le ferai avec la force de la foi qui m’a toujours habité. Je le ferai avec d’autant plus de hardiesse que je serai toujours loyal et fidèle aux valeurs qui ont guidé notre parti. Je resterai toujours conforme à l’idée que vous avez de moi, d’un homme digne de succéder à Issoufou Mahamadou. Si je suis élu Président de la République, je serai d’une loyauté absolue vis-à-vis de mon pays et de ses intérêts. Dans la solitude nécessaire à la prise des décisions difficiles, je m’appuierai sur Allah Soubhanahou wa Taala et je n’aurai en vue que les intérêts du peuple nigérien. Mon devoir sera toujours de réunir les idées opposées, les intérêts divergents, les amis et les ennemis d’un jour, pour le bien collectif et le service de tous. Je mettrai en œuvre un projet rassembleur, porteur d’avenir qui ouvre notre horizon d’attente vers la réalisation de nos idéaux de progrès, de prospérité, de liberté et d’avenir radieux pour nous et pour nos enfants.

Pour terminer, je voudrais dire aux Leaders des partis politiques membres de la Majorité présidentielle qu’ils peuvent compter sur mon amitié et ma loyauté dictées par les sentiments de profonde gratitude que j’éprouve à leur égard. Les élections sont un épisode particulier de la vie politique, mais c’est un épisode passager. Le plus important c’est ce que nous avons fait ensemble et ce que nous ferons ensemble demain aussi. Je souhaite beaucoup de succès à chacun d’entre vous, chers amis.

S’agissant de nos frères de l’opposition, je voudrais leur lancer un appel pour que nous profitions de la chance que nous avons de disposer du meilleur code électoral que nous ayons jamais eu. Ce fait me paraît être une belle plate-forme pour une convivialité républicaine inédite basée sur un dialogue politique permanent. La transparence des élections de 2020 et 2021 est assurée par une loi électorale donnant des garanties à cet effet comme jamais cela n’avait été le cas auparavant. C’est une raison supplémentaire pour que nous nous concentrions ensemble sur l’essentiel.

Camarades, militants et sympathisants du PNDS-Tarayya,

Avec vous, et fort de votre confiance ainsi que de votre soutien, je suis convaincu que nous remporterons la victoire. Une fois élu Président de la République, je me porte garant de la réussite de notre beau, puissant et authentique projet politique. Je serai votre volonté et votre puissance pour le bien de tous les Nigériens et de toutes les Nigériennes.

Je vous remercie.»

Correspondance particulière Issa Diallo/ Niamey

Pour Burkina Demain

Abdoul service international présente son prix au Moogho Naaba

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L’entreprise Abdoul service international, l’un des plus grands promoteurs immobiliers du Burkina Faso, a décroché un prix au salon international de l’immobilier à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Abdoul Ouédraogo, président directeur général d’Abdoul Service International,  était ce 29 mars  au palais du Moogho Naaba Baongo pour lui présenter ce trophée de promoteur immobilier de la sous-région.

Ce trophée, pour Djamila Lesieur Ouédraogo, responsable commercial de la société Abdoul service international, n’est pas pour la société en question mais pour tout le Burkina Faso. Car selon elle, plus de huit (8) pays étaient représentés à cette compétition à Abidjan en Côte d’Ivoire, et c’est le Burkina Faso qui a remporté ce prix de promoteur immobilier de l’Afrique de l’Ouest. Donc, il faut avouer que « ce trophée a une valeur inestimable pour nous », a-t-elle dit. Mais quels sont les critères de cette société burkinabè qui ont pu séduire le jury ivoirien ?  De prime à bord, il faut souligner l’expertise même de la société pour sa qualité rapport-prix et également la diversité de ses produits. « Nous allons nous battre pour amener d’autres prix l’année prochaine s’il plait à Dieu », clame le premier responsable de la société, Abdoul Ouédraogo.

Abdoul service international en dehors du Burkina Faso, est aussi représenté en Côte d’Ivoire, construit des logements sociaux pour permettre aux Ivoiriens à faibles revenus de se doter ne serait-ce qu’un habitat. Dans ce cas, le PDG de l’entreprise compte bien amener les hommes de média burkinabè dans ce pays frère, pour qu’ils touchent du doigt les réalisations de cette entreprise-là. Les ambitions de Abdoul service sont grandes et sans frontière. « Nous comptons nous installer au Mali », affirme Djamila Lesieur. Doit-on alors nommer cette ambition ‘’la conquête de l’Afrique de l’Ouest’’ ?

Satisfait de la visite de Abdoul Ouédraogo et de son staff, le Moogho Naaba Baongo, empereur des moossé, a encouragé monsieur Ouédraogo et ses agents à aller de l’avant, tout en les conseillant à plus d’entente et de solidarité, afin de poursuivre toujours leurs œuvres de bienséances au profit des populations.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

La fédération Somkièta vent debout contre des pratiques fiscales

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Le présidium de la conférence de presse

A l’occasion d’une conférence de presse tenue ce 28 mars 2019 à Ouagadougou, un syndicat de commerçants, la fédération Somkièta, a exprimé son mécontentement vis-à-vis des agents de la douane et des impôts, pour ce qui est des exactions dont ils sont victimes.

Le présidium de la conférence de presse

Pour Boureima Kaboré, secrétaire général de la fédération Somkièta, la fraude, la corruption, la contrefaçon, la concurrence déloyale, la falsification des emballages de certains produits et des documents, sont le quotidien de l’incivisme qui prend en otage l’économie nationale du pays. Ce qui fait que ces commerçants sont confrontés à de problèmes de ralentissement de l’activité économique et sociale.

La corruption, selon les responsables de la Fédération, prend de l’ampleur dans les services de douane et des impôts. Et la fin du contrat entre l’Etat et la Cotecna, a permis à cette pratique de s’imposer dans lesdits services, car aucun contrôle n’y existe, conduisant souvent à l’utilisation des identifiants fiscaux uniques (IFU) dans certaines sociétés. Le problème ici, c’est que pour les taxes de 40 millions FCFA à la douane, le commerçant peut ressortir avec une quittance variant de 600 milles FCFA à 800 milles FCFA contre une somme inférieure à la valeur normale.

Une fois devant les douaniers, le dédouanement qui devrait se faire selon la valeur de la marchandise, se fait selon son volume. Un acte que Boureima Kaboré et ses collègues ne digèrent pas du tout. Or, l’OMC et la CEDEAO ont établi de façon « claire et nette », un barème d’imposition de dédouanement. Il s’agit de celui de la valeur et non celui du volume. Selon eux, ces exactions remettent en cause le patriotisme même de la douane burkinabè.

Du coté des impôts aussi, «lorsque nous disions que nous voulons les papiers de nos impôts, les agents nous disent qu’il n’y a pas de réseau. Et lorsque nous faisons un geste, le réseau réapparaît », renchérit El Hadj Lassané Ouédraogo.

Au vu de toutes ces difficultés, les commerçants veulent simplement une clairvoyance dans les activités de la douane et des impôts.

Jean Konombo

Burkina Demain

Insécurité à Ouaga : 4 présumés braqueurs aux arrêts

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Les conférenciers face à la presse

Le grand banditisme et surtout les braquages dans la ville de Ouagadougou et d’ailleurs, sont de plus en plus récurrents. Ce 28 mars 2019, le commissariat de Wemtenga, à Ouagadougou, a présenté quatre individus menottés,  membres d’un  réseau de malfrats démantelé.

Les présumés braqueurs présentés à la presse

Pour le commissaire de police, Sayidou Galbané, chef du service régional de la police judiciaire de la ville de Ouagadougou, une investigation a permis de mettre la main sur quatre présumés voleurs, appartenant à un réseau de bandits de grand chemin. Ce réseau, selon son propos, est spécialisé dans les vols à mains armées dans les domiciles, les boutiques d’orange money et de vente de marchandises diverses, les stations-services et sur les sites aurifères.

Les conférenciers face à la presse

A en croire le commissaire Galbané, ces individus méchants et cruels «se déplacent souvent à bord de véhicules ou de vélomoteurs, armés de Kalachnikov et de pistolets automatiques, et sont cagoulés. Ils ciblent les domiciles et les boutiques où ils font irruption, tiennent en respect les occupants, procèdent aux fouilles et s’emparent de tous numéraires, d’objets précieux et des téléphones portables. »

Ce qui est saignant dans le mode opératoire de ces criminels, c’est qu’ils ne tardent pas à faire usage de leurs armes à feu lorsque le degré de résistance de leur victime est considérable. « Ils t’abattent sans état d’âme », affirme le commissaire. Ce groupe de malfrats, faut-il le dire, opère dans la ville de Ouagadougou,  dans les autres villes du Burkina, voire l’extérieur comme la Côte d’Ivoire. Mais, combien de personnes ont-ils pu tuer ? « Dieu seul sait combien de personnes ont perdu la vie à cause de ces malfrats », note Galbané.

Malgré que quatre éléments aient été mis aux arrêts, il y a toujours de l’inquiétude, puisque certains de leurs ‘’collègues’’ ont pris la fuite à cause de l’activiste Naim Touré. « Naim Touré a foiré notre enquête sur le réseau de ces bandits. Car il a publié sur les réseaux sociaux annonçant la mort d’un des voleurs dans sa cellule au sein du commissariat. Ce qui a fait fuir le reste de la bande », a laissé entendre Sayidou Galbane. La vraie préoccupation de tous les journalistes qui étaient présents à cette conférence, est qui a donné l’info à Naim Touré et comment ?

En rappel, dans la nuit du 22 janvier 2019, aux environs de 20H, des individus armés de Kalachnikov et de pistolet ont perpétré un vol dans une boutique orange money sise à Kamboinssin tirant sur l’épaule droite du gérant (Hamidou Ouédraogo) et saisissent une somme d’argent de plus 20 millions de francs CFA. C’est suite à cet acte que la police judiciaire a ouvert une enquête pour connaitre les coupables.

« Ils m’ont tiré dessus et ils ont arraché mon sac que j’avais accroché au cou », informe Hamidou Ouédraogo. Mais connaissez-vous celui qui vous a tiré dessus parmi ces quatre ? « Oui, je le reconnais……)

Jean Conombo

Burkina Demain

Gouvernance : Marius Ibriga et Christophe Dabiré sur la même longueur d’…

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Les membres de la délégation de l'ASCE-LC posant avec le PM Dabiré

Le Premier ministre, Maire Joseph Christophe Dabiré, a reçu en audience, ce jeudi matin, une délégation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de la lutte contre la corruption conduite par Luc Marius Ibriga.

Les membres de la délégation de l’ASCE-LC posant avec le PM Dabiré

L’audience à la Primature ce jeudi 28 mars, a été l’occasion pour le contrôleur d’Etat Luc Marius Ibriga, à la tête d’une délégation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de la lutte contre la corruption (ASCE-LC) de  féliciter Maire Joseph Christophe Dabiré pour sa nomination à la tête du gouvernement burkinabè ; de le remercier pour son  soutien à l’institution et de lui soumettre un certain nombre de préoccupations.

Oreille attentive du PM Dabiré à leurs préoccupations

Le contrôleur d’Etat Marius Ibriga et sa suite à leur sortie d’audience avec le Premier ministre Christophe Dabiré

A sa sortie d’audience, le président de l’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, Marius Ibriga, a laissé entendre que le premier ministre Christophe Dabiré a eu une oreille attentive à leurs préoccupations. Le souci du PM Dabiré de promouvoir une  gouvernance vertueuse au Burkina Faso rencontre l’assentiment de l’autorité supérieure de contrôle d’Etat dont la mission est de travailler à cette gouvernance vertueuse, confiera à la presse Luc Marius Ibriga.

«Nous étions en phase avec les préoccupations du premier ministre et nous sortons de l’audience réconfortés parce que nous avons eu des points de convergence avec Monsieur Dabiré, pour le travail à avenir», a-t-il ajouté.

Luc Marius Ibriga et Christophe Dabiré sont donc la même longueur d’onde.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 27 mars 2019

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,le mercredi 27 mars 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 16 H 10 mn, sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS. 

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice :

– un décret portant organisation du ministère de la Justice.

L’adoption de ce décret permet de doter le ministère de la Justice d’un nouvel organigramme conformément au décret                                          n°2019-0139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attributions des membres du gouvernement et au décret n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– un décret portant organisation du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

Cette nouvelle organisation matérialise la vision de faire des langues nationales, un vecteur de cohésion sociale et un levier d’amélioration de la qualité, de l’accès à l’éducation et l’instruction de tous les Burkinabè. Elle met également en œuvre un engagement du gouvernement signé le 27 janvier 2018 avec la Coordination nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

L’adoption de ce décret permet de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme conformément au décret n°2019-0139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attribution des membres du Gouvernement et au décret                                                 n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– un rapport relatif à la situation des retards des années académiques dans les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) du Burkina Faso.

Les différentes universités, malgré les efforts des acteurs, accusent des retards et des chevauchements dans le déroulement normal des années académiques.

Le Conseil a donné des orientations pour l’amélioration de la gouvernance des universités, l’accroissement des capacités d’accueil des universités et la poursuite de l’opérationnalisation des centres universitaires.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions pour la mobilisation des ressources nécessaires à l’achèvement et à l’équipement des infrastructures en construction dans les différentes universités.

I.1.4. Pour le compte du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes :

– un décret portant modification du décret                                                                n°2018-1211/PRES/PM/MDENP/MINEFID du 31 décembre 2018 portant définition des conditions d’attribution des licences individuelles technologiquement neutres pour l’établissement et l’exploitation de réseaux et services de communications électroniques aux opérateurs de téléphonie établis au Burkina Faso.

I.1.5. Pour le compte du ministère des Droits humains et de la promotion civique :

– un décret portant organisation du ministère des Droits humains et de la promotion civique.

L’adoption de ce décret permet de doter le ministère des Droits humains et de la promotion civique d’un organigramme pour une meilleure prise en compte des questions de droits humains et de promotion civique et ce, conformément au décret n°2019-0139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attributions des membres du gouvernement et au décret n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– un rapport relatif au plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables de 2019 (PRSPV-2019).

Ce plan de réponse est élaboré suite à une analyse de la vulnérabilité alimentaire de notre pays à partir des résultats prévisionnels de la campagne agropastorale 2018-2019. Cette analyse fait ressortir en situation projetée (juin-août 2019), environ 3 745 200 personnes sous stress alimentaire réparties dans toutes les régions et environ 676 200 personnes en situation d’insécurité alimentaire sévère dont 24 283 personnes en  « phase urgence », reparties principalement dans les régions du Centre-Nord, du Nord et du Sahel.

D’un coût global de vingt-sept milliards huit cent quatorze millions sept cent cinquante-deux mille cinq cent quatre-vingt-neuf (27 814 752 589) F CFA, ce plan vise à apporter une réponse concertée aux besoins spécifiques de ménages à risque d’insécurité alimentaire et à la malnutrition et à réduire les effets des crises sur les populations et le bétail par la protection et la reconstitution des moyens d’existence.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre réussie de ce plan de réponse.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles a informé le Conseil de la tenue de la 21ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP), du 25 au 27 avril 2019 à Gaoua, chef-lieu de la région du Sud-Ouest.

Cette 21ème édition, placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, a pour thème : « Défi de la sécurité alimentaire dans un contexte d’insécurité : quelles stratégies d’accompagnement des exploitations agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique ? ».

Il a également fait au Conseil le bilan de la participation du Burkina Faso à la session ordinaire du Conseil d’administration du Programme alimentaire mondial (PAM), tenue à Rome (Italie) du 25 au 27 février 2019.

La participation de notre pays à cette session en qualité de membre du Conseil d’administration a permis de consolider les relations entre le Burkina Faso et le PAM.

II.2. Le ministre des Infrastructures a fait au Conseil la situation des projets routiers sur la période 2016-2020.

Le bilan d’exécution des projets routiers sur ladite période se présente comme suit :

  • au titre du bitumage, le linéaire total de routes en travaux de bitumage/renforcement/entretien périodique est de 1 254,67 km (réseau classé et voiries urbaines) dont 590,74 km sont achevés et 663,93 km en cours d’exécution ;
  • au titre de l’aménagement des pistes rurales, 1 375 km ont été aménagés dans les 13 régions du Burkina Faso en 2016, avec un taux d’achèvement de 100%, 472 km de pistes rurales aménagées dans 10 régions en 2017 dont 296 km sont achevés et 117,95 km de pistes rurales dans le cadre du Programme d’Urgence pour le Sahel (PUS-BF) en 2017 dont 59 km achevés ;
  • au titre de l’amélioration du niveau de service du réseau routier, on enregistre pour l’entretien périodique 593,37 km de route en terre du réseau classé et 385,49 km en cours d’exécution. Pour l’entretien courant du réseau classé et des pistes rurales, 15 728 km ont été entretenus et 2 735 km sont en cours d’exécution. A cela s’ajoutent l’achèvement et la mise en service des ouvrages de franchissement de la Sirba sur la route nationale 18 (RN18), du pont du Mouhoun sur la RN1 à Boromo et de l’ouvrage hydraulique de la RN3 sur le barrage de Yalgo.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour le suivi et l’achèvement des différents projets de routes.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Paul Kaba THIEBA, Economiste, est nommé Directeur général de la Caisse des dépôts et de consignations du Burkina Faso (CDC-BF).

 B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

– Madame Abibata COULIDIATI/TOURE, Mle 51 103 J, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

– Madame Mariam KABORE/OUEDRAOGO, Mle 32 489 D, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 17ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Madame Fatouma SIRI/OUATTARA, Mle 92 952 P, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du développement et du suivi des médias à la Direction générale des médias (DGM).

 C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

– Monsieur Baba Ahmed COULIBALY, Mle 80 65 T, Ingénieur électromécanicien, catégorie 8, 13ème échelon, est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).

D. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

– Madame Huguette Radegonde Nebgniga BAMA/OUILI, Mle 2 319 364 D, Economiste-gestionnaire, catégorie C2, 15ème échelon, est nommée Directrice générale de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) ;

– Monsieur Fang Beta Christian SOMDA, Mle 212 610 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire permanent chargé du suivi des reformes des licences d’affaires ;

– Monsieur Nazaire THIOMBIANO, Mle 52 156 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Secrétaire technique de mise en œuvre du Plan d’industrialisation accéléré du Burkina Faso ;

– Monsieur Miwèssi Guillaume DOFINI, Mle 260 348 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Centre-Sud ;

– Madame Joséphine BASSOLE/BATIONO, Mle 229 827 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice régionale du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Plateau-Central ;

– Monsieur Calfassoro KONATE, Mle 117 060 F, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat du Sahel.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

– Madame Alizeta KONE/COMPAORE, Mle 130 173 N, Magistrat 1er grade, 3ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;

– Monsieur Siaka PARE, Mle 111 144 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;

– Monsieur Pizème KIEMA, Mle 112 508 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Tibila Jules KABORE,                                   Mle 84 02 003 C, Informaticien, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Service national pour le développement (SND), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Yaya TRAORE, Mle 241 860 R,             Maître-assistant en informatique, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et

des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

                             Rémis Fulgance DANDJINOU

                               Officier de l’ordre national

SONABEL : Un million d’abonnés d’ici fin 2020

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Pour pallier le déficit de puissance du réseau national interconnecté et sécuriser l’approvisionnement en énergie électrique afin de répondre efficacement à la demande sans cesse croissante, la Société  nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a réalisé avec l’appui de l’Etat et de ses partenaires, la centrale thermique de  Komsilga et  et la centrale solaire de Zagtouli. Les premières Journées portes ouvertes de la SONABEL a été l’occasion pour les abonnés et le public de visiter ce 22 mars 2019 les deux infrastructures électriques.

Faute souvent de savoir la réalité, beaucoup de citoyens, abonnés ne sont pas tendres avec les agents de la SONABEL, surtout au moment des coupures. A la faveur des journées portes ouvertes de la SONABEL, certains ont eu l’occasion de toucher du doigt les conditions de production de l’électricité à travers la visite des centrales de Zagtouli et de Komsilga.  Incompréhensions, intolérances, injures, les agents de la nationale d’électricité du Burkina y font face quand il y a des  délestages  surtout les mois de mars, avril, mai, période d’une forte demande en électricité  avec une offre limitée.

Par ces visites de terrain, la SONABEL  a voulu mettre les uns et les autres devant la réalité de la production électrique dans le pays qui n’est pas toujours ce que l’on croit. A écouter les responsables de la SONABEL, les ambitions de satisfaire la clientèle les ont toujours habités mais ils sont souvent confrontés aux aléas même du secteur (pannes imprévisibles), la limite des moyens pour adresser convenablement la demande qui ne cesse de croître.

Malgré tout  François de Salle Ouédraogo, DG de la SONABEL, et ses collaborateurs ont affirmé leur engagement à poursuivre les efforts en vue de l’atteinte de l’objectif gouvernement d’un million d’abonnés supplémentaire d’Ici 2020.

Martial G.

Burkina Demain

LONAB : 75 millions pour Kuiliga Etienne Nacoulma

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Le DG de la LONAB remettant à l'heureux gagnant son gros lot

La Loterie nationale burkinabè, a procédé ce 27 mars 2019 à Ouagadougou, à la remise d’un chèque d’une valeur de plus de 75 millions de francs CFA, au commerçant Etienne Nacoulma, heureux gagnant au PMUB.

Le DG de la LONAB remettant à l’heureux gagnant son gros lot

C’est le directeur général de la  Loterie nationale burkinabè  (LONAB) SImon Tarnagda, qui a remis ce mercredi matin le chèque de 75 millions de francs CFA à Kuiliga Etienne  Nacoulma, heureux gagnant.

Simon Tarnagda , DG de la LONAB

Avant de remettre le chèque, le DG Tarnagda a adressé ses félicitations à l’heureux gagnant. Ensuite, il s’est dit fier de voir que ce dernier a misé seulement 3900 FCFA pour se retrouver avec  75.46.500 FCFA. Naturellement, il a conseillé Nacoulma d’en faire un bon usage et surtout de toujours faire confiance à la LONAB.

Avec un sourire éclatant, Simon Tarnagda va même reprendre la chanson de la loterie qui dit : « Les lots sont aux gagnants et les bénéfices à la Nation ». Pour ceux qui jouent et qui ne gagnent pas, Tarnagda leur conseille surtout la patience, car «c’est chacun son tour », dit-il.

«C’est Dieu qui m’a aidé »

«Je suis content d’avoir gagné ce lot, puisque cela fait maintenant quatre ans que je joue à la loterie. Avec cette somme, je compte acheter des parcelles et construire», affirme Etienne Nacoulma face aux hommes de médias qui sont venus immortaliser l’évènement. Mais quel est votre secret ? Demande un journaliste. « Je n’ai pas de secret, c’est Dieu qui m’a aidé », a-t-il répondu.

Gagner 75.46.500 FCFA n’est pas un problème. Mais la vraie question, c’est comment le gagnant va l’utiliser ? Va-t-il faire le ‘’faro faro’’ dans les boîtes de nuit, accompagné de belles gazelles noires ou claires aux yeux revolver ? ou investira-t-il vraiment, si on le croit sur parole, dans un secteur qui va le permettre de survivre après ? Dans tous les cas, Monsieur Nacoulma a le choix.

Nicolas Bazié

Burkina Demain