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Compte rendu du Conseil des ministres du 20 mars 2019

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 20 mars 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  Président du Faso, Président du Conseil des ministres. 

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE CINQ (05) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

– un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), adopté le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda. La ZLECAf permet d’accélérer le processus d’intégration du continent  en facilitant la circulation des personnes et des biens et en développant le commerce intra-africain. Elle renforce la position commune de l’Afrique  dans les négociations commerciales internationales. La ratification de ce projet de loi permettra à notre pays d’élargir son secteur industriel, de diversifier l’activité économique en réduisant sa dépendance à l’égard des produits de base et de booster son industrialisation et sa transformation structurelle.  Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– un projet de loi d’orientation portant modalités de promotion et d’officialisation des langues nationales du Burkina Faso. Ce projet de loi définit les orientations permettant de doter les langues nationales de notre pays de statuts plus valorisants, propices à la dynamique du développement durable et respectueux des principes du multilinguisme et du multiculturalisme qui ont toujours caractérisé le Burkina Faso.  Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un décret portant création d’une trésorerie auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Pékin en République populaire de Chine. L’adoption de ce décret permet la création d’une trésorerie auprès de la mission diplomatique de notre pays en République populaire de Chine, conformément à l’article 4 du décret n°2000-323/PRES/PM/MEF du  19 juillet 2000,  portant gestion financière et comptable des missions diplomatiques et consulaires du Burkina Faso à l’étranger.

– un décret portant création du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) en Etablissement public de l’Etat à caractère économique (EPEC).

La création du CBA vise à promouvoir la filière anacarde à travers la mise en œuvre des actions d’organisation, de coordination et de développement des activités de cette filière sur toute l’étendue du territoire national.

L’adoption de ce décret permet la création du CBA, conformément aux dispositions du décret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique (EPEC).

– un décret portant autorisation de prélèvement de recettes sur les exportations et réexportations de noix brutes de cajou.

Ce décret vise la régularisation des recettes déjà perçues sur la base de l’arrêté interministériel n°2018-0100/MCIA/MAAH/MINEFID du 20 mars 2018 portant modalités de fixation, de perception et de répartition des droits de prélèvement sur les exportations de noix brutes de cajou au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un cadre réglementaire de perception de recettes de noix brutes de cajou en vue de contribuer durablement au financement de la filière anacarde au Burkina Faso.

 

II.COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Sécurité a présenté au Conseil les projets de décrets d’application de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du Cadre de la Police nationale.

Le Conseil a instruit les ministres concernés à finaliser lesdits décrets d’application dans un esprit participatif en vue de leur adoption par le Conseil au plus tard le 08 avril 2019, conformément aux accords conclus le 08 mars 2019 entre l’Union Police nationale (UNAPOL) et le ministère de la Sécurité.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil une communication relative à la visite, le 24 mars 2019 à Ouagadougou, des membres du Conseil de sécurité des Nations unies.

En marge des différentes rencontres prévues avec les organisations de la société civile, les  autorités locales et les membres du Gouvernement, une audience leur sera accordée par Son Excellence Monsieur le Président du Faso.

II.3. Le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a informé le Conseil de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, à la Foire de l’Agriculture au Tchad, le 15 mars 2019. Cette foire, organisée sous l’égide du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS), a enregistré la participation d’une quarantaine de pays et était placée sous le thème « La transformation des chaînes de valeurs agricoles en Afrique face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires ».

II.4. Le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 4ème session de l’Assemblée générale des Nations unies pour l’environnement et au sommet « One planet » tenus du 11 au 15 mars 2019 à Nairobi, au Kenya, sous le thème « les solutions innovantes pour relever les défis environnementaux et garantir la consommation et la production durables ».

Au cours de ce sommet, le Burkina Faso a été élu au poste de Vice-président au Bureau de la 5ème Assemblée générale des Nations unies pour l’environnement pour un mandat de 02 ans au nom des Etats africains. II.5. Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a informé le Conseil de l’inauguration, le 21 mars 2019 à Tenkodogo, de la route communautaire Koupéla-Tenkodogo-Bittou-Cinkansé-frontière du Togo, longue de 150 Km. Cette inauguration est placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

 

III. NOMINATIONS

III.1.NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  A.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Monsieur Karfa FAYAMA, Mle 49 060 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ; – Madame Windemi Pauline TOE/SABA, Mle 104 288 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice de l’administration des finances ; – Madame Amélie Josseline Gisèle BELEM/ZAGRE, Mle 39 697 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 15ème échelon, est nommée Secrétaire générale de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF).

 

B.AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

– Monsieur Dahoda LANKOANDE, Gestionnaire comptable, est nommé chargé de missions.

 

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

– Monsieur Soutonnoma Yves RAMDE, Mle 59 778 N, Administrateur civil 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Monsieur Tampouré Jean Arsène Blanchard YAMEOGO, Mle 254 878 K, Attaché en études et analyse option : Economie agricole, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef du département logistique et gestion des stocks du Secrétariat permanent du programme alimentaire mondial ;

– Madame Wendyam Francine Alida ILBOUDO, Mle 261 074 Z, Conseiller en études et analyse option économie, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chef du département analyse et suivi-évaluation du Secrétariat permanent du Programme alimentaire mondial (SP/PAM) ;

– Monsieur Rigobert GUENGANE, Mle 31 885 R, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chef du département appui à l’économie rurale du Secrétariat permanent du Programme alimentaire mondial (SP/PAM) ;

– Monsieur Abdoul Karim OUEDRAOGO, Mle 25 143 V, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Chef du département de la planification et du suivi-évaluation au Secrétariat permanent du Comité national du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (SP/CONACILSS) ;

– Monsieur Baowindmalégré Aristide SIMPORE, Mle 207 955 A, Ingénieur agronome, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef du Département coopération technique au Secrétariat permanent du Comité national du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (SP/CONACILSS) ;

– Monsieur Issoufou OUATTARA, Mle 216 144 B, Administrateur des services financier, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Parfait NANEMA, Mle 57 443 L, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Marius SANON, Mle 25 722 M, Ingénieur agronome, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles des Cascades ;

– Madame Yelli Clotilde Nadège SANOU/KAM, Mle 254 854 G, Ingénieur en vulgarisation agricole, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles  du Bazèga ;

– Monsieur Lazi MANDE, Mle 287 448 G, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Poni ;

– Monsieur Gilbert OUEDRAOGO, Mle 91 322 F, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Soum ;

– Monsieur Kouwanu Eric Pascal ADANABOU, Mle 266 669 V, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture et des aménagements hydroagricoles du Houet ;

– Monsieur Issifou OUEDRAOGO, Mle 91 315 F, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles du Ganzourgou.

 

D.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

– Monsieur Antoine BAMBARA, Mle 22 465 U, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la promotion et de la valorisation des produits forestiers non ligneux ;

– Monsieur Dourossin Mathurin SANON, Mle 029 248 V, Inspecteur des eaux et forêts, 14ème grade, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Kawiba Moïse  SIA, Mle 46 063 K, Inspecteur des eaux et forêts, 12ème grade, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Centre-Sud ;

– Monsieur Souleymane TRAORE, Mle 46 068 F, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Sami DABIRE, Mle 46 093 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Tuy ;

– Monsieur Issouf TRAORE, Mle 202 546 W, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Kossi ;

– Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 231 736 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique de la Comoé ; – Monsieur Jean de Dieu ZONGO, Mle 47 814 N, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Poni.

 

E.U TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

– Monsieur Abdallah GOLO, Mle 117 249 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ; – Monsieur Yanga ADOUA, Mle 53 557 S, Inspecteur du trésor,      1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A.MINISTERE DE LA JUSTICE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de la Garde de sécurité pénitentiaire (ENGSP).

Administrateur représentant le personnel de l’ENGSP :

– Monsieur Sidi Mohamed SANA, Mle 110 114 J, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire en remplacement de Monsieur Bakary Philippe KONATE dont il achève le mandat. Administrateur représentant les élèves de l’ENGSP :

– Monsieur Arouna SONDE, Mle 92 656 K, Elève-inspecteur de sécurité pénitentiaire en remplacement de Monsieur Issa THANOU dont il achève le mandat.

B.MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du Premier ministère:

– Monsieur Ferona MEDA, Mle 220 673 J, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Madame Aïssétou ZEBRET.

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

– Madame Claudine Flore DANGOURI/ILBOUDO, Mle 23 660 K, Administrateur civil, en remplacement de Madame Minata OUATTARA.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

  Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national    

Le mercure dans l’orpaillage : Un tueur silencieux

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Le ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, tient depuis ce matin, à Ouagadougou, un atelier national de formulation du « Plan d’action national » (NAP) du Burkina Faso. Occasion pour les acteurs de réfléchir sur comment réduire, voire éliminer des rejets et émissions du mercure dans le secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE) de l’or.

Pour le chargé d’études au secrétariat général du ministère de l’environnement, représentant le ministre, Mamadou Coulibaly, l’EMAPE de l’or est le plus grand consommateur de mercure dans le monde, estimant qu’à l’échelle mondiale, 1400 tonnes de mercure ont été utilisées pour les besoins de l’orpaillage en 2011.

Et au Burkina Faso, poursuit-il, l’inventaire de 2017 sur les sources d’émissions et de rejets de mercure révèle que l’exploitation minière est la première source d’émission intentionnelle de mercure dans l’air avec une quantité de plus de 32 tonnes de mercure annuelle rejetée dans l’environnement.

Des solutions contre l’utilisation du mercure

Milene Pocheco, représentante de l’Artisanal gold council (AGC), d’informer qu’il y a des solutions qui peuvent être utilisées pour éliminer l’usage du mercure dans le sens d’améliorer la récupération de l’or et les conditions des orpailleurs en générale et celles des communautés en particulier. Pour ce faire, elle pense qu’il faudra mettre en œuvre des actions. Par conséquent, le Plan d’action est le premier pas, a-t-elle conclu.

Le système d’extraction artisanale de l’or actuel du Burkina, dit Mamadou Coulibaly, est loin de satisfaire la politique de protection environnementale caractérisé par la contamination de l’air, du sol, des eaux, etc.

Fonds pour l’environnement mondial

Ce sont des difficultés auxquelles s’ajoutent les risques de la santé humaine (les artisans miniers, leurs familles et leurs communautés).

Dans le but de pallier cette insuffisance notoire, le ministère de l’environnement a initié à travers le financement du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et l’appui technique de l’Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et de l’AGC, le projet « Plan d’action national » au Burkina Faso, rassure monsieur Coulibaly.

Comme le disais le Pr Laurent Bado, « l’humanité est une et le monde dans lequel nous vivons n’est pas notre demeure ». Donc nous devons absolument protéger l’environnement du monde.

L’atelier s’achève ce jeudi  21 mars 2019 à  Ouagadougou.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Dr. Emile Pargui Paré lance la rédaction de ses mémoires

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Dr Emile Paré face à la presse ce mardi matin

«60 ans de vie, 40 ans de lutte politique et syndicale, la moisson est-elle maigre?». Ce sera le titre du document des mémoires du Dr Emile Pargui Paré. Pour en parler, l’homme était face à la presse ce mardi 19 mars.  

Dr Emile Paré face à la presse ce mardi matin

Au cours d’un point de presse organisé ce mardi 19 mars 2019, Dr Emile Pargui Paré a lancé la rédaction de ses mémoires sous le titre: « 60 ans de vie, 40 ans de lutte politique et syndicale, la moisson est-elle maigre? ».

L’auteur a déclaré vouloir se plonger aisément dans une étude descriptive et analytique de ses 60 ans de vie et de ses 40 ans de lutte laissant le lecteur, l’auditeur et le téléspectateur répondre à la question «  la moisson est-elle maigre ? » Ce grand titre sera accompagné d’un sous-titre intitulé « Cahier d’un retour au village natal » pour paraphraser Aimé Césaire.

Analyse des contextes international et national

La rédaction de ses mémoires a été précédée d’une analyse des contextes international et national. Ces contextes sont d’après l’auteur les déterminants de ses pensées et de ses appréciations subjectives ou objectives soient-elles.

Selon l’auteur, la décision de rédiger ses mémoires a été influencée par sa familles qui ne cesse de l’acculer à écrire, les jeunes politiques qui ont soif de savoir sur sa participation aux évènements qui ont marques la vie nationale de ce pays et par soi-même compte tenu de l’évolution politique actuelle.

2 éléments essentiels du contexte

Grande mobilisation de la presse pour écouter l’homme de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014

Pour Dr Emile Paré, le contexte national dans lequel il lance la rédaction de ses mémoires est marqué par deux éléments essentiels. Le premier est le contexte post-insurrectionnel et le second est la gestion du pouvoir et la gouvernance par le Président Rock Marc Kabore.

Selon lui, lors de l’insurrection d’octobre 2014, le peuple a affiché sa volonté et sa détermination de rompre avec l’ancien régime du président Blaise Compaoré. Il a souligné également que l’exigence de cette rupture totale devant conduire la transition a opéré des réformes profondes de l’Etat et de ses institutions, mais malheureusement, les acteurs de la transition n’ont pas pu opérer ces réformes. C’est donc au premier Président post insurrectionnel élu démocratiquement de mettre en œuvre ces réformes.

Mémoires en plusieurs tomes

Donc c’est sous ce contexte national que l’auteur justifie le lancement de la rédaction de ses mémoires. Cette rédaction se fera verticalement, horizontalement et transversalement sur le double mode de l’écriture et de l’audiovisuel.

Les grandes lignes de ces mémoires seront écrites en plusieurs tomes et des thématiques d’actualité vont ponctuer ces écritures. On peut citer :

  • La révolution générationnelle ;
  • La révolution démocratique nouvelle ou citoyenne ;
  • La révolution d’aout 1983 et les causes de son échec ;
  • L’insurrection populaire ou une révolution inachevée ;
  • L’expérience d’un marxiste-léniniste dans les eaux boueuses de la démocratie libérale.

Le triomphe du capitalisme et de la démocratie

Pour l’auteur, malgré le triomphe du capitalisme et de la démocratie libérale dans le monde en général et dans notre pays en particulier, le peuple en lutte cherche toujours la voie de son émancipation sociale et économique. Il attend des dirigeants démocrates une offre politique de sortie de leurs conditions de vie qui ne cessent chaque de ses dégrader.

Emile Pare dirige le centre du MPP qui a été inauguré le 31 décembre 2015. Ce centre forme des militants du MPP en vue de la conquête du pouvoir, la gestion du pouvoir d’état et l’engagement des militants à même de pouvoir engager les luttes futures. Le Conseil des ministres en sa séance du 2 mars 2018 a nommé Dr Emile Pargui Pare, directeur général de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP).  Depuis lors, il s’est engagé à marquer de son empreinte son prestigieuse école à travers des actions et des reformes diverses.

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Lutte anti-terroriste : 247 individus recherchés par les FDS !

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Selon une liste rendue publique ce lundi 18 mars 2019 par le ministère burkinabè de la sécurité, au total 247  individus recherchés pour leur participation à une entreprise terroriste. Voici la liste de ces 247 individus dans le collimateur des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Burkina Demain

 

Le ‘’lion’’ et l’’’éléphant’’ partagent la même valeur du libéralisme

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Zéphirin Diabré et Gilbert Ouédraogo au cours de leur conférence de presse de ce lundi 18 mars 2019

L’Alliance pour la démocratie et la fédération/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) et l’Union du peuple pour le changement (UPC), ont animé une conférence de presse, ce lundi 18 mars 2019 à Ouagadougou. Objectif : faire le point de leur participation au 15e assemblée générale du Réseau libéral africain (RLA) à Marrakech au Maroc.

C’est au siège du parti de l’éléphant (ADF/RDA) que s’est tenue la conférence de presse en présence d’Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso autrement.

Gilbert Noel Ouédraogo, président de l’ADF/RDA a réintégré le comité exécutif du LRA

Lors de cette assemblée, dit le président de l’ADF/RDA, Gilbert Noel Ouédraogo, le réseau a procédé au lancement d’un programme de leadership féminin qui vise à renforcer les compétences et les connaissances des participantes, pour leur permettre aussi de remporter des élections. Il ajoute qu’une rencontre des jeunes libéraux sur l’amélioration des réseaux régionaux de jeunes a été organisée par ledit réseau.

L’un des points importants de l’ordre du jour, confie Gilbert Ouédraogo, était le renouvellement du comité exécutif. Au poste de vice-président chargé de l’Afrique de l’Ouest, Zéphirin Diabré du Burkina, président du parti du lion (UPC) a été remplacé par le Malien Ben Fana Traoré. Quant à Gilbert Ouédraogo, l’assemblée a décidé de lui confier le poste de président délégué pour une période d’un an. « Il peut compter sur le soutien de l’UPC et tous les libéraux du Burkina », rassure Zéphirin Diabré. Le sud-africain Stevens Mokgalapa lui, lui a été réélu au  poste de président du comité exécutif.

«L’UPC et l’ADF/RDA partagent la même valeur du libéralisme»

Zéphirin Diabré et Gilbert Ouédraogo au cours de leur conférence de presse de ce lundi 18 mars 2019

A contrario, monsieur Diabré, a le sentiment que les leaders libéraux ont une hypocrisie intellectuelle. Puisque « nos idées, nos valeurs, notre manière de faire la politique et l’économie sont aujourd’hui accédés par l’ensemble du monde entier ». Donc pour mieux éclairer les lanternes, il propose un débat même sur le libéralisme. Le Burkina Faso, selon Ablassé Ouédraogo, connaitra un changement en 2020.

Autre point de cette conférence, c’est la question de savoir ce que les libéraux pensent du rapport d’enquête du MBDHP sur les 146 terroristes abattus. Zéphirin répondra en déclarant que: « Lorsque je me réveille le matin et que j’entends que les FDS ont mené une opération de ratissage, je ne me pose pas de question car j’ai confiance à notre armée ».

Rappelons que le RLA est le plus grand réseau politique sur le continent africain, car il réunit 44 partis politiques venant de 30 pays et animés par des leaders d’opposition et des leaders influents.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Lassina Zerbo, parrain de la SEERA 2019 !

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Les choses se précisent de plus en plus quant à la tenue de la troisième édition de la Semaine des énergies et des énergies renouvelables d’Afrique (SEERA), plusieurs fois reportée. Ce sera  du 4 au 7 avril 2019 sous le haut patronage du Premier ministre Joseph Christophe Dabiré ; la présidence du ministre de l’énergie Dr Bachir Ismaël Ouédraogo ; la co-présidence du ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Bassière ; et sous le parrainage  secrétaire exécutif de l’organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE), Lassina Zerbo.

Lassina Zerbo, parrain de la 3e édition de la SEERA

Le géophysicien burkinabè Lassina Zerbo, que l’on ne représente plus tant il a toujours répondu présent à chaque fois qu’il a été sollicité pour des questions d’intérêt national, sera le parrain de la troisième édition de la Semaine des énergies et des énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) prévue du 4 au 7 avril 2019 à Ouagadougou. Sous le thème : «Politiques et innovations pour une transition énergétique réussie».

Lassina Zerbo avait même parrainé l’édition passée de la SEERA, lui qui a évolué par le passé dans le secteur de l’énergie au niveau international. Aux côtés des autres officiels, notamment le Premier ministre Christophe Dabiré (grand patron) ; le ministre de l’énergie Dr Bachir Ismaël Ouédraogo (président) ; le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique Nestor Bassière (co-président) ; le natif de Bobo-Dioulasso va contribuer à rehausser l’éclat de l’évènement de portée nationale et internationale.

Lassina Zerbo (55 ans), fait partie, faut-il le rappeler, de ceux qui font la fierté et l’honneur du pays à l’international. Après un brillant parcours académique et professionnel, il va atterrir à  l’organisation du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (OTICE) où il va rapidement gravir les échelons pour se retrouver à la tête du secrétariat exécutif depuis 2012.

Lassina Zerbo reconnaissant envers les plus hautes autorités

Lassina Zerbo reçu en audience à Kosyam le 6 janvier 2016 par le président Kaboré

Réélu le 7 novembre 2016 secrétaire exécutif  de l’OTICE pour un nouveau mandat de 4 ans, Dr Zerbo avait tenu à rendre hommages aux plus hautes autorités burkinabè qui disait-il, avaient soutenu sa réélection.

«Quand on est réélu, c’est parce que justement les Etats vous réitèrent leur confiance dans le travail que vous avez fait avec le soutien des institutions, le soutien du pays. On va continuer dans le cadre de la lutte contre la prolifération des armes de destructions massives et faire en sorte que la surveillance se fasse de façon effective», avait-il confié à sa sortie d’audience avec le président Roch Marc Christian Kaboré le 6 janvier 2016.

Le Burkina reconnaissant envers Lassina Zerbo

Lassina Zerbo élevé au rang de Commandeur de l’ordre national le 9 janvier 2015

Le Burkina Faso a aussi été reconnaissant vis-à-vis de Zerbo pour tout ce qu’il fait pour le rayonnement du pays à l’international.

En effet, l’OTICE que Lassina Zerbo  dirige avec rang de sous- secrétaire général des Nations-Unies, représente près de 190 pays. «Que ce soit au niveau de l’Union africaine ou au niveau des Nations-Unies, nous agissons à tous les niveaux et nous avons des centres nationaux de données où nous formons des chercheurs, des experts qui s’assurent que la terre, les océans, l’atmosphère sont des domaines de sécurité où personne n’essaie de développer des armes de destruction massive», nous confiait-il le 9 janvier 2015. 9 janvier 2015, une date peut-être inoubliable pour lui. En effet, ce jour-là il a été élevé au rang de Commandeur de l’ordre national par les autorités burkinabè de l’époque.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

15e AG du RLA : Zéphirin et Gilbert feront le point ce lundi

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Gilbert Noël Ouédraogo et Zéphirin Diabré parleront de leur participation à la 15e AG du Réseau Libéral Africain

Zéphirin Diabré, président de l’UPC et Gilbert Noël Ouédraogo ont, avec d’autres leaders politiques africains d’obédience libérale, participé les 8 et 9 mars derniers à Marrakech au Maroc à la quinzième Assemblée générale du Réseau libéral africain (RLA). Pour faire le bilan de leur participation à cette 15e AG du RLA, Zéphirin et Gilbert, ont donné rendez-vous à la presse ce lundi 18 mars à Ouagadougou.

Gilbert Noël Ouédraogo et Zéphirin Diabré parleront de leur participation à la 15e AG du Réseau Libéral Africain

La quinzième Assemblée générale du Réseau libéral africain (RLA) s’est tenue les 8 et 9 mars 2019 à Marrakech au Maroc. Intervenant pleine commémoration de la mondiale de la femme, l’AG a justement porté sur le thème de l’autonomisation de l’autre moitié du ciel. Les leaders politiques libéraux du continent dont les Burkinabè Zéphirin Diabré et Gilbert Noël Ouédraogo ont d’abord débattu des contributions et des rôles de leurs partis dans l’autonomisation des femmes africaines, avant de renouveler leur instance dirigeante toujours pilotée par le sud-africain Stevens Mokgalapa, réélu président du Réseau.

En attendant d’en savoir davantage sur cette AG du RLA avec la conférence de ce lundi, l’on note que Gilbert Noël Ouédraogo a retrouvé le nouveau comité exécutif lui qui avait été vice-président du Réseau de 2012 à 2014. Zéphirin Diabré avait été élu également au poste de vice-président du mouvement lors de la 13e AG du 22 au 25 mars 2017 à Nairobi au Kenya.

Rendez-vous à la conférence de presse de ce lundi au siège de l’ADF/RDA à Cissin pour plus de précisions sur les tenants et les aboutissants !

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Espèces végétales : Béatrice Simporé en parle dans son œuvre

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Béatrice Marie Simporé a dédicacé ce samedi 16 mars 2019 à Ouagadougou, son essai intitulé «Les arbres de la savane et nous» Tome II. Financé par le programme de microfinance du Fonds de l’environnement mondial (FEM), de son début jusqu’à sa finition, l’œuvre de Mme Simporé a été présentée aux hommes de média ce 16 mars 2019.

Béatrice Simporé au cours de la présentation de son livre

Le coordinateur par intérim du programme de microfinance du FEM, Noel Compaoré  apprécie «Nous avons mesuré  l’impact que ce livre aura et c’est pourquoi d’ailleurs nous avons décidé de financer sa diffusion». Dans l’ouvrage, il est question de l’utilité inimaginable que les arbres ont dans la vie même de l’être humain.

Elle a par exemple énuméré des arbres, en l’occurrence le néré, dont les graines servent à faire le ‘’Soumbala’’ en langue Dioula ou le ‘’Kaolgo’’ en mooré, le résinier, le Sclerocarya birrea communément appelé en langue gourounsi ‘’Banlou’’ ou ‘’ Noabga’’ en mooré, etc.

«Nos petites actions contribuent à l’amélioration de l’environnement mondial».

C’est plus d’une dizaine d’espèces végétales avec leurs noms scientifiques et utilités confondues qui ont été présentées dans l’essai. En ces termes, l’auteur dira que l’objectif qu’elle vise à travers son livre est d’amener les enfants et même les grandes personnes, à reconsidérer les espèces végétales au lieu de les couper puisque selon elle, certaines sont en voie d’extinction.

Au coordinateur du FEM d’ajouter : «Nos petites actions contribuent à l’amélioration de l’environnement mondial». Elle a aussi indiqué que le contenu de l’ouvrage en question peut être utile pour les élèves quand on sait qu’ils n’ont pas assez de connaissances sur l’importance de certains arbres.

Encouragements du MENA, Accompagnement du ministère de l’environnement

Pour cet ouvrage de grande utilité, Béatrice Simporé a eu les encouragements du ministère de l’éducation et l’accompagnement du ministère de l’environnement pour la réalisation du livre.

En rappel, l’auteur avait au préalable, intitulé l’essai ‘’Quand les arbres parlent aux enfants’’.

Un titre que les patrons du FEM qualifieront de mystique et propose ‘’Les enfants et les arbres de la savane’’. Mais  celui qui est sur le marché ou à la librairie soutenu par le BBDA, est intitulé ‘’Les arbres de la savane et nous’’ avec  le même contenu.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

CAMPC : 25 000 cadres formés

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Le CAMPC, un pôle d'excellence africain au service de l'Afrique

En Afrique, le CAMPC-Centre Africain de Management et de  Perfectionnement des Cadres- est un véritable pôle d’excellence. Basé à Abidjan en Côte d’Ivoire, le CAMPC a en effet formé 25 000 cadres africains.

Le CAMPC, un pôle d’excellence africain au service de l’Afrique

Le CAMPC est spécialisé  en relations internationales et forme des diplomates et des protocoles. Avec le CAMPC, l’on n’a plus besoin de dépenser des fortunes pour se faire former en Occident. Regardez plutôt !

Burkina Demain

Un cadre inter- partis pour promouvoir le dialogue politique

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Des responsables du Cadre à l'issue de la conférence de presse

Les 20 et 21 octobre 2018, lors d’un séminaire tenu à Koudougou, il avait été convenu, par l’entremise de la délégation des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, après un voyage d’étude à Copenhague, de la création d’un espace de concertation et de dialogue qu’ils ont nommé Cadre de dialogue inter- partis au Burkina Faso (CDIP/BF) regroupant 14 partis politiques dont le CDP, l’UPC, l’ADF/RDA, MPP, l’UNIR/PS, etc. L’objectif de ce cadre, c’est d’accompagner les partis politiques vers une réconciliation nationale. Ce vendredi 14 mars 2019 à Ouagadougou, à l’occasion d’une conférence de presse, les membres dudit cadre ont procédé au lancement officiel des activités du programme.

Les conférenciers du jour face à la presse

Le lancement des activités du programme «Dialogue inter- partis au Burkina Faso » a eu lieu ce vendredi matin au siège du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), à Ouagadougou.

Pour Me Gilbert Noel Ouédraogo, président de l’ADF/RDA et président du conseil d’administration du CDIP/BF, le CDIP/PBF est le dernier espace de concertation qui a vu le jour, que ce soit sur l’échiquier politique national ou sur le champ de la multitude des OSC qui travaillent au renforcement de la démocratie.

Des responsables du Cadre à l’issue de la conférence de presse

Dans cette dynamique, il soutiendra que l’ambition que s’est fixée la structure, est sans aucun doute, la contribution à la promotion du dialogue et de la démocratie multipartite au Burkina en vue de consolider l’unité et la cohésion nationale.

De façon spécifique, le CDIP/BF s’engage à soutenir les actions tendant à l’amélioration du cadre global de la démocratie, à servir de médiateur dans la gestion des conflits entre les partis politiques, à contribuer à la transparence des processus électoraux, etc.

Le CDIP/BF regroupe, faut-il le souligner, à la fois, des partis politiques de l’opposition et de la mouvance présidentielle. Mais la question de savoir s’il ira au-delà des élections de 2020, Djejouma Sanon, du MPP par ailleurs président du secrétariat exécutif du CDIP/BF, répondra par l’affirmative et ajoutera que l’histoire récente du Burkina recommande aux uns et aux autres, de réfléchir d’avance pour pouvoir construire dans la contradiction des débats politiques mais dans le souci de la construction même de la nation.

Nicolas Bazié

Burkina Demain