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N’Djamena : Le président du Faso attendu à la clôture du Salon de l’Agriculture

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La première édition du Salon africain de l’agriculture qui a débuté le 12 mars dernier à N’Djamena au Tchad, va refermer ses portes ce vendredi 15 mars.  Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en sa qualité de président du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), est annoncé à la clôture de l’évènement aux côtés de son homologue tchadien Idriss Déby Itno qui avait assisté à l’ouverture du Salon.

«Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a quitté Ouagadougou ce matin pour N’Djamena au Tchad où il assistera ce 15 mars 2019, à la clôture du Salon africain de l’Agriculture (SAFAGRI). Cette participation du chef de l’Etat burkinabè s’inscrit en droite ligne des excellentes relations entre les présidents Roch Marc Christian Kaboré et Idriss Deby Itno.», peut-on lire sur la page Facebook de la présidence du Faso.

Le présent Salon est organisé, faut-il le rappeler,  sous l’égide du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) dont le chef de l’Etat burkinabè est président en exercice. Outre le Tchad et le Burkina, d’autres pays du CILSS, à l’image du Niger, ont pris une part active à l’évènement.

Transformation des chaînes de valeurs agricoles en Afrique, face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires». C’est le thème de cette première édition du Salon africain de l’agriculture qui s’achève ce vendredi à N’Djamena.

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Faire du Burkina, un exportateur d’énergie solaire

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Le Burkina Faso exportera dans quelques années de l’énergie solaire vers plusieurs Etats de la sous-région. C’est l’ambition affichée par des acteurs dont le Ministre de l’Energie, le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO. Ce dernier, a présidé, à cet effet, ce jeudi 14 mars 2019, à Ouagadougou, la cérémonie marquant la réunion de l’étude de faisabilité du parc solaire à vocation régionale au Burkina Faso.

Après des études de préfaisabilité du parc solaire réalisées en 2016, il est temps pour le Burkina Faso, le Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain EEEOA (en anglais West African Power Pool, WAPP) et l’ensemble des partenaires, d’identifier et préciser les choix et les options techniques à mettre en œuvre pour ce projet d’envergure. Pour le Dr Bachir Ismaël OUEDRAOGO, la réalisation du parc solaire est « l’espoir du Burkina Faso d’émerger en matière d’énergie ». 300 Mw sont attendus de ce parc solaire régional dont 150 Mw à l’issue de la première phase. Les sites de Kaya et Koupela abriteront les centrales. Selon le Secrétaire général du WAPP, Monsieur Apollinaire Siengui KI, la réalisation du parc solaire entre en droite ligne des missions de cette institution, à savoir, créer un marché d’énergie électrique à vocation sous régionale. « L’étude qui sera menée montrera toutes les potentialités du Burkina Faso en matière d’énergie », poursuit-il. La Banque mondiale financera à hauteur de 200 millions de Dollar le projet, aux dires de son représentant résident dans notre pays, Monsieur Cheick Fantamady KANTE. Et il ajoute : « La Banque mondiale est pleinement engagée auprès des Etats à fournir de l’énergie à moindre coût et de qualité. »

Le cabinet INTEC a été retenu pour conduire les études de faisabilité qui consistent à apporter les informations à même de faciliter le développement, l’intégration efficiente du parc et le renforcement des capacités de dispatching Deux jours seront mis à profit pour la réunion du lancement de l’étude de faisabilité du parc solaire. Concrètement, à cet atelier, la méthodologie et le plan de travail, l’organisation du projet ainsi que la fiche de collecte des données et informations seront passés en revue par les participants.

DCPM/ME

Africa Digital Space Meeting : Le Bénin, pays invité d’honneur de la 2e édition à Bobo et à Ouaga !

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Les conférenciers face à la presse ce jeudi 14 mars 2019 à Ouagadougou

Le numérique occupe à l’heure actuelle, une place importante dans l’économie mondiale avec la digitalisation de presque tous les secteurs d’activités. Dans la matinée de ce jeudi 14 mars 2019 à l’hôtel Palm Beach de Ouagadougou, à l’occasion de la 2ème édition de Africa Digital Space Meeting ou le salon africain sur le digital et la sécurité numérique, l’entreprise d’événementiels, Sésame consulting, a tenu une conférence de presse, pour annoncer le rendez-vous de l’innovation digitale et de la sécurité numérique qui est prévu les 2 et 3 mai et les 13 et  15 juin 2019 prochains, respectivement à Bobo Dioulasso et à Ouagadougou. C’était en présence de l’ancien ministre de l’économie numérique, le Dr Amadou N. Yaro, du représentant de la ministre actuelle dudit ministère qu’a eu lieu la conférence de presse ce matin.

Les conférenciers face à la presse ce jeudi 14 mars 2019 à Ouagadougou

Pour Dieudonné Ibrango, président du comité d’organisation de la grande rencontre, l’Afrique en l’occurrence le Burkina Faso, a pris en marche l’arrivée et l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment la digitalisation et la numérisation. Mais cette évolution à l’écouter, affecte beaucoup la population africaine en générale et  celle du Burkina en particulier tant dans le milieu rural, économique, politique, éducatif, financier et même culturel.

Et l’ancien ministre Amadou Yaro d’ajouter qu’ « il n’y aura plus autre chose que le numérique qui va guider notre vie».

Dieudonné Ibrango, président du comité d’organisation de l’évènement

Il dira en ce sens que l’Afrique a pris un retard certes, mais le temps est venu pour elle de relever le défi de la numérisation. Parmi les thèmes qui seront abordés à ce salon africain, il y aura par exemple la contribution de l’économie numérique à l’épanouissement des populations rurales et locales. Thème que monsieur Ibrango juge important.

En rappel, 1000 à 2000 participants prendront part au salon et le Bénin est le pays invité d’honneur. Par conséquent, le ministre de l’économie numérique béninois répondra présent ce jour-là.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 13 mars 2019

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,   le mercredi 13 mars 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 45 mn, sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.  

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS. 

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

  1. un décret portant organisation du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale.

L’adoption de ce décret permet à ce ministère de prendre en charge la dimension « cohésion sociale » dans ses nouvelles attributions et ce, conformément aux dispositions des décrets n°2016-027/PRES/PM/SGGCM du 18 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels et n°2019-0139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attributions des membres du Gouvernement.

I.1.2. Pour le compte du ministère des Affaires étrangères et de la coopération :

  1. un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention portant création de l’Alliance mondiale des terres arides (GDA), adoptée à Doha, le 15 octobre 2017.

L’Alliance mondiale des terres arides ou Global dry land alliance (GDA) est une plateforme créée à Doha au Qatar en 2015 pour permettre aux Etats membres de mettre en commun leurs efforts de recherches et d’innovations technologiques, en vue de renforcer la sécurité alimentaire dans les pays arides.

La ratification de cette convention permettra à notre pays de promouvoir la gestion durable des ressources naturelles et de faire face aux effets des changements climatiques.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Justice :

  1. un projet de loi portant statut des notaires.

Ce projet de loi vise à actualiser le cadre législatif du statut des notaires en vigueur dans notre pays pour répondre aux besoins liés aux exigences de l’évolution de la profession notariale.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

  1. un projet de loi portant organisation judiciaire au Burkina Faso.

Ce projet de loi vise à rapprocher davantage la justice des justiciables, à améliorer le fonctionnement de l’appareil judiciaire et à permettre à l’Etat burkinabè de se conformer aux exigences de certaines conventions communautaires et internationales.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

  1. un projet de loi portant Code de procédure pénale.

Ce projet de loi vise à mettre à la disposition des praticiens du droit et des justiciables, un Code de procédure pénale actualisé et moderne pour une justice crédible, équitable, accessible et plus efficace dans la lutte contre toutes les formes de délinquance.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

  1. un rapport relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2018 au 31 décembre 2018.

Au 31 décembre 2018, le niveau global de mobilisation des recettes du budget de l’Etat, exercice 2018 s’établissait à 1 760,15 milliards de                    F CFA, soit un taux global de réalisation de 98, 01%. Comparé à 2017, il ressort un accroissement du niveau de mobilisation des recettes de 169,22 milliards de F CFA.

A la même date, le budget de l’Etat, exercice 2018 a été exécuté à hauteur de 1 760,69 milliards de F CFA en recettes et de 2 074,26 milliards de F CFA en dépenses pour des prévisions définitives respectives de           1 795,92 milliards de F CFA et de 2 191,93 milliards de F CFA. Ces niveaux d’exécution correspondent à des taux d’exécution de 98,04% et de 94,63% respectivement pour les recettes et les dépenses. Comparés à ceux de la même période en 2017 qui étaient de 87,87% et de 92,07%, ces taux sont en nette amélioration.

Au titre de la gestion de la trésorerie, au 31 décembre 2018, au total 2 052,06 milliards de F CFA ont été encaissés sur l’ensemble du réseau du trésor public, contre 1 723,45 milliards de F CFA au 31 décembre 2017, soit un taux de progression annuelle de 19,07%.

La configuration définitive du budget 2018 a dégagé une épargne budgétaire de 90,19 milliards de F CFA et un besoin de financement de 396,01 milliards de F  CFA.

Le Conseil se félicite du niveau d’exécution du budget 2018. Il invite le ministre de l’économie, des finances et du développement à être attentif à l’évolution du ratio dépenses courantes rapportées aux ressources ordinaires afin de dégager une épargne budgétaire conséquente à même d’assurer le financement des investissements structurants.

 

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de l’Energie : 1. un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert       n°2018-009/ME/SG/DMP du 06 août 2018 relatif à la fourniture, l’installation et la mise en service de systèmes solaires photovoltaïques au profit des infrastructures sociocommunautaires de l’Etat.

Ces infrastructures sociocommunautaires sont constituées d’écoles primaires, de préfectures, de commissariats de police, de brigades de gendarmerie, de centres de santé et de promotion sociale, de lycées et collèges et de l’éclairage public.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes : Lot 1 : GROUPEMENT WATAM – TF pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions du Sahel et du Nord, pour un montant de un milliard quatre cent seize millions neuf cent treize mille quatre cent cinquante-six (1 416 913 456) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours. Lot 2 : GROUPEMENT ALLIANCE-CO / SHENZHEN FARAD pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Ouest, pour un montant de un milliard deux cent seize millions six cent soixante-quatorze mille quatre cents (1 216 674 400) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours. Lot 3 : GROUPEMENT SOLTECH BURKINA/SYSCOM pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest, pour un montant de un milliard trois cent cinquante-deux millions neuf cent cinquante-deux mille quatre cent quatre-vingt-huit (1 352 952 488) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours. Lot 4 : COGEA INTERNATIONAL pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions du Centre-Sud, du Centre-Est et de l’Est, pour un montant de un milliard huit cent cinquante un millions deux cent cinquante-huit mille trois cent quarante (1 851 258 340) F CFA TTC,  avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours. Lot 5 : GROUPEMENT GESEB SA/COGEA INTERNATIONAL pour l’électrification d’infrastructures sociocommunautaires dans les régions du Centre, du Plateau-Central et du Centre-Nord, pour un montant de un milliard trois cent huit millions trois cent seize mille sept cent quarante (1 308 316 740) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de la tranche de l’année 2018 de cent vingt (120) jours.  Le montant total des attributions s’élève à sept milliards cent quarante-six millions cent quinze mille quatre cent vingt-quatre (7 146 115 424) F CFA TTC. L’ensemble de ces installations concerne 224 localités réparties sur le territoire national.  Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2018, 2019 et 2020.    

 

  1. NOMINATIONS

 III.1.NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES 

  1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
  2. Monsieur Abdel-Aziz Wend-Panga ZONGA, Mle 329 045 X, Attaché en études et analyse, est nommé Chargé d’études ;
  3. Monsieur Aly-Sabry CONGO, est nommé Directeur de l’intendance de la Présidence du Faso ;
  4. Monsieur Aristide Apollinaire NIKIEMA, Mle 96 946 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Académie nationale des sciences, des arts et des lettres du Burkina Faso.
  5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
  6. Monsieur Abdou Karim OUEDRAOGO, Mle 118 975 U, Inspecteur du travail, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la sécurité et santé au travail ;
  7. Monsieur Jude Yamgânegré OUEDRAOGO, Mle 105 245 P, Inspecteur du travail, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Centre-Ouest ;
  8. Monsieur Fatogoma SANON, Mle 216 828 X, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional du travail et de la protection sociale du Nord ;
  9. Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 105 951 H, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la sécurité sociale.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Wendpagnangdé Ousmane KABORE, Mle 207 972 L, Ingénieur d’agriculture, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’Administration du Centre agricole Polyvalent de Matourkou (CAP-M) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et  des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national 

N’Djamena accueille le Salon africain de l’agriculture !

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A la cérémonie d'ouverture, les officiels dont le président Idriss Deby Itno (3e à partir de la gauche) et le président de la commission de l'UA (4e à partir de la gauche),

Transformation des chaînes de valeurs agricoles en Afrique, face aux défis économiques, climatiques et sécuritaires». C’est sous ce thème que s’est ouverte ce mardi  12 mars 2019, la première édition du Salon africain de l’agriculture organisé par le Tchad avec l’appui du CILSS, à N’djamena

A la cérémonie d’ouverture, les officiels dont le président Idriss Deby Itno (3e à partir de la gauche) et le président de la commission de l’UA (4e à partir de la gauche),

C’est le Président de la République du Tchad, M Idriss Deby Itno qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce Salon, en présences de la première Dame, des présidents des institutions, des ministres en charge de l’agriculture des pays du CILSS, des députés et de plusieurs personnalités politiques, diplomatiques et des représentants des institutions de financement dont la BAD et la commission de l’ UA.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs allocutions dont celles du Maire de la ville de N’Djaména, de la ministre en charge des productions agricoles, du ministre de l’agriculture du Burkina Faso et celui de lancement du Président de la République, chef de l’État, M Idriss Deby Itno.

La forte délégation nigérienne était conduite par le ministre d’État, Ministre de l’agriculture et de l’élevage, MAlbade Abouba.

Ce mercredi 13 mars, le Niger est  à l’honneur avec le lancement d’une journée consacrée au pays. Au cours de cette journée dédiée au Niger, tous les ministres du CILSS seront au stand du Niger pour non seulement visiter le stand du Niger mais aussi déguster les produits made un Niger et suivre une animation musicale Sahel -Niger.

La veille, le ministre d’État, ministre de l’agriculture et de l’élevage, en compagnie de l’ambassadeur du Niger au Tchad, a rendu une visite aux membres de la délégation nigérienne à leur hôtel.

Cette rencontre des producteurs des pays du CILSS et de chercheurs et partenaires du monde rural durera 4 jours.

Correspondance particulière depuis N Djamena

CCI-BF : Le bureau consulaire dresse son bilan d’activités

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A l’occasion de l’AN II de sa mandature, le bureau consulaire de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), a organisé ce 12 mars 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse pour dresser le bilan de ses activités menées au cours de l’année 2018 et dévoiler les perspectives.

Deux ans après l’installation officielle des membres de l’Assemblée générale de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, sous l’impulsion du bureau consulaire, plusieurs chantiers de transformation structurelle de l’économie du pays, disent les premiers responsables de la chambre, ont été menés.

«Grace à la détermination et à l’action concertée des milieux d’affaires et du gouvernement, le bilan de la mise en œuvre du Plan stratégique de la mandature (PSM) est satisfaisant avec un taux d’exécution physique moyen de 79,68 », a affirmé le président de la chambre de commerce du Burkina, Mahamadi Sawadogo.

Mais, il ne faut pas oublier que l’année écoulée a été particulièrement éprouvante pour le Burkina et son économie au regard du contexte sécuritaire sous-régional et régional. Néanmoins, la capacité de résilience des gouvernants et des économiques, poursuit le président Mahamadi, a permis de maintenir l’économie sur les sentiers de la croissance. Pour ce faire, il salue le gouvernement et félicite les opérateurs économiques pour le travail abattu.

Selon la présentation faite par  Issaka Kargougou, directeur général de la chambre de commerce, les activités menées l’année passée sont énormes parmi lesquelles on peut énumérer la mise en œuvre effective d’un nouveau cadre de management stratégique, l’opérationnalisation du nouvel organigramme adopté suivi de redéploiement du personnel, d’un nouveau cadre de concertation et orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé, l’enregistrement de 5.722.837 tonnes de marchandises dont 1.182.993 tonnes d’acheminement direct sur les différentes plateformes de l’institution, la facilitation de visas d’affaires, pour plus de 200 opérateurs économiques, etc.

Parlant de perspectives, 2019 mettra l’accent sur la réalisation de grands projets de la mandature tels que le port sec multimodal de Ouagadougou, la dotation des associations féminines régionales en équipements d’un montant de 80 millions de F CFA, la mise en œuvre d’un projet d’appui à la compétitivité en Afrique de l’Ouest pour un montant de 5 milliards de F CFA avec l’Union Européenne, etc. Une véritable fin qui justifie à elle seule des moyens cavaliers.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

France-Burkina : 38 milliards pour la mise en œuvre du PNDES !

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Et voilà ! 3 conventions de financement d'un montant global de 38 milliards de francs CFA signées

Le gouvernement burkinabè, l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne ont signé  ce mardi 12 mars 2019 à Ouagadougou, trois conventions pour le financement de deux projets à savoir un projet régional d’interconnexion électrique baptisé «Dorsale Nord» et un projet d’agriculture contractuelle et transition écologique (PACTE), ce mardi 12 mars 2O19 à Ouagadougou.

Et voilà ! 3 conventions de financement d’un montant global de 38 milliards de francs CFA signées

C’était en présence de l’Ambassadeur de la France, Xavier De Cabanes, du ministre burkinabè de l’énergie, Ismaël Ouédraogo, de Beaumond Hans-Christian, représentant de la délégation de l’Union européenne, ainsi que du ministre des finances du Burkina, Lassané Kaboré et du directeur de l’AFD.

Les trois conventions signées sont relatives à deux projets de développement, inscrits dans la matrice des investissements structurants du PNDES. Concernant les deux premières conventions relatives au projet régional d’interconnexion électrique dénommée « Projet Dorsal Nord », un engagement financier 45 millions d’euros, soit environ 30 milliards de francs CFA de la France et de l’Union européenne d’une part, sous forme de prêt d’un montant de 30 millions d’euros, environ 19,7 milliards de nos francs et d’autre part, sous forme de subvention d’un montant 15 millions d’euros, soit 9,84 milliards de FCFA.

Et, le projet «Dorsale nord», il faut le souligner, rentre dans le cadre du système d’Echange d’énergie électrique ouest Africain (EEEOA).

La troisième convention relative au projet d’agriculture contractuelle et transition écologique quant à elle, est une subvention d’un coût total de 13 millions d’euros soit 8,56 milliards de F CFA entrant dans le cadre du développement des valeurs ajoutées des filières agricoles. L’objectif principal est de promouvoir la croissance et la diversification de l’offre de produits transformés de qualité.

Avec ces financements, dira le ministre de l’économie, Lassané Kaboré, «Nous en sommes vraiment honorés». Et l’Ambassadeur de de France, Xavier Des Cabanes, d’ajouter que le geste ne sera pas le dernier.

Le ministre de l’énergie,  Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, qui a assisté aussi à la signature des présentes conventions de financement, s’en est félicité car elles marquent, dit-il,  une contribution importante pour la mise en œuvre du  programme de développement du pays.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Le FMI réaffirme sa présence aux côtés du Burkina

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La délégation du FMI reçue ce mardi à la Primature par Christophe Dabiré

Dans salle d’audience de la primature, ce 12 mars 2019, une délégation du Fond monétaire international (FMI), conduite par Guy Jenkinson, représentant résident département Afrique, a été reçue en audience par le Premier ministre burkinabè, Marie Joseph Christophe Dabiré. Objectif, parler de la situation économique du pays et du programme d’appui du FMI, voire les perspectives économiques du pays.

La délégation du FMI reçue ce mardi à la Primature par Christophe Dabiré

En cette matinée, une délégation du FMI a eu à discuter avec le Premier ministre Dabiré sur les questions économiques de notre pays.

Une mission du FMI attendue à Ouaga d’ici mai et le ministre de l’économie, à Washington

A sa sortie d’audience, le chef de la délégation de l’institution internationale va laisser entendre qu’une équipe du fond monétaire effectuera une mission dans la capitale politique du Burkina d’ici le mois de mai pour la deuxième revue du programme d’appui.

Et avant que cette équipe ne vienne, notre ministre des finances se rendra à Washington, aux USA, pour les assemblées du printemps du FMI et de la Banque mondiale.

En ce sens, « on peut dire que le programme est sur de bonnes voies et les discussions vont se poursuivre jusqu’à ce que la coopération fructueuse entre le gouvernement burkinabè et ladite institution soit elle aussi sur de bonnes voies », a-t-il dit.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Dramane Sawadogo, Jeune MPP : «Il faut mettre les hommes à la place qu’il faut»

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Pour lui, en s’engageant en politique, l’on aspire à être élu par sa communauté et à gérer les affaires au profit de cette communauté. Et pour faire la politique et se faire élire, il  faut aller à l’école de l’humilité et de l’amour pour le peuple.

Dans cet entretien Dramane Sawadogo, candidat au poste de secrétaire général des jeunes de la province du kadiogo, c’est de lui qu’il est question, aborde son parcours politique, sa candidature.

Dramane Sawadogo est candidat au poste de Secrétaire Général du MPP au Kadiogo

Burkina Demain : Présentez-vous à nos lecteurs ?

Dramane Sawadogo : Je suis Sawadogo Dramane, agent au ministère de l’habitat et d’urbanisme. Je suis membre du bureau politique national du MPP  et secrétaire général des jeunes de l’arrondissement 9, dans le Kadiogo.

Votre engagement politique date de quoi et qu’est qui vous a motivé à franchir le pas dans ce milieu réputé difficile ?

J’ai commencé la politique en 2006 avec monsieur M. Kaboré de l’Alliance des Forces progressistes. J’étais chargé des questions juridiques du parti. J’ai commencé à avoir des ambitions de grandir en 2012.  J’ai déposé ma valise a l’ADF- RDA ou J’ai été élu conseiller à l’arrondissement 9. Les élections ont été reprises. Je suis resté coordonnateur des jeunes de ADF-RDA dans l’arrondissement. J’ai démissionné de l’ADF-RDA en 2013 pour rejoindre le MPP en 2014 sur les conseils de Zakaria Sawadogo.  J’ai été élu secrétaire général des jeunes de l’arrondissement N°9 d’où on a travaillé  à faire élire  notre candidat à la présidentielle, Son Excellence, Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso.

Est-ce qu’au MPP les préoccupations des jeunes sont vraiment prises en compte ?

C’est en partie pris en compte mais nous voulons encore une plus grande prise en compte des préoccupations de la jeunesse. La structuration du MPP montre déjà que c’est un grand parti. Au-delà de la jeunesse, il faut faire en sorte que les autres couches trouvent aussi leur compte.  On voit la promotion des jeunes à des postes ministériels et de directeurs généraux, conformément aux promesses faites à la création du MPP. Mais, je pense qu’on peut faire encore plus pour la promotion de la jeunesse.

Aujourd’hui, vous faites la fierté de beaucoup de jeunes dans le MPP par votre engagement, dynamisme,  écoute et votre disponibilité. C’est ce qui vous pousse à vous porter candidat au poste  de secrétaire général de la jeunesse de la province du kadiogo pour faire davantage ?

Dramane Sawadogo : Ce poste m’a été proposé par le bureau politique national. Mieux, beaucoup de jeunes ont suggéré  cette candidature parce que, disent-ils,  je le mérite. Comme dit, le sel ne dit pas qu’il est salé, mais  j’ai consulté des conseillers politiques,  des sages qui m’ont dit aussi de tenter ma chance.  J’ai donc déposé ma candidature pour espérer être élu secrétaire général des jeunes de la province du kadiogo. Bien sûr,  je mesure aussi la qualité de tous les autres candidats. Chacun a ses ambitions  mais laissons le choix  aux responsables du parti  de faire le bon choix ; de mettre les hommes  à la place  qu’il  faut pour la bonne marche du parti. Certes, toute organisation sociale a nécessairement besoin d’un leader influent, surtout en politique. Mais il importe aussi qu’un tel leader ait le sens de l’humilité. Autrement, c’est l’élan contributif sinon plus constructif de ses collaborateurs qui s’en trouveront annihilé. Car,  2020 ce prépare aujourd’hui.

Voudriez-vous ajoutez un mot ?

Je vous remercie et encourage pour le travail abattu pour arriver à faire changer les gens, vous les hommes de media. Je sais que ce n’est pas toujours facile parce que  parfois vous être attaqués et mal compris. Je souhaite la paix, la tolérance pour notre pays. C’est aussi le lieu pour moi de profiter, si vous me le permettez, de  rendre un vibrant hommage à la jeunesse du MPP et à tous ces militants du parti. Vive le Burkina Faso !  Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Entretien réalisé par Martial G.

Burkina Demain

Lutte anti- CFA : Un front parlementaire s’est ouvert à Dakar

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Sur la question de la lutte contre le franc CFA qui reste d’actualité avec notamment les acteurs de la société civile aux avant-postes ; il faudra compter aussi avec les parlementaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui étaient réunis à Dakar, dans la capitale sénégalaise et ont aussi leur approche.

Pour les parlementaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui étaient réunis en session à Dakar, la brûlante question de suppression du franc CFA peut trouver solution dans la mise en œuvre de l’ambitieux projet régional de monnaie unique de la zone CEDEAO à bonne date, c’est-à-dire 2020.

Mais, conscients des divergences entre dirigeants politiques sur la question, ce qui rend problématique le respect de l’échéance de 2020, les parlementaires de la CEDEAO ont adopté une résolution demandant  avec instance aux chefs d’Etat  de prendre une position ferme pour le respect de l’échéance de 2020. C’est donc un front parlementaire qui s’est ouvert  à Dakar contre le franc CFA.

«Il est temps que nos chefs d’Etat cessent d’être des sous-préfets de la France car la monnaie est un attribut de souveraineté et sa création relève d’un acte hautement politique», martèlera sur sa page Facebook le député sankariste burkinabè, Alexandre Sankara, qui était de la rencontre parlementaire de Dakar.  Reste maintenant à savoir si les recommandations seront suivies à la lettre par les dirigeants de la région.

Nicolas Bazié

Burkina Demain