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Bouteflika renonce au 5e mandat mais reste chef de l’Etat jusqu’à…

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Pour les démocrates algériens et d’ailleurs, les nouvelles en provenance d’Alger sont bonnes. Sur la sellette et conspué  dans la rue pendant plusieurs semaines pour l’annonce de sa candidature à un cinquième mandat présidentiel, Abdelaziz Bouteflika dit avoir renoncé à ce cinquième mandat et annonce une conférence nationale inclusive et indépendante devant déboucher sur une nouvelle Constitution. Mais, que devient la présidentielle du 18 avril et Bouteflika lui-même dans ce processus ?

Dans un message du président  Abdelaziz Bouteflika à la nation algérienne et publié par l’agence officielle APS, le chef de l’Etat a précisé ce lundi 11 mars  que la présidentielle aura lieu «dans le prolongement» d’une conférence nationale» chargée de réformer le système politique et d’élaborer un projet de Constitution d’ici fin 2019. Bouteflika s’engage  «à remettre les charges et les prérogatives de président de la République au successeur que le peuple algérien aura librement élu». Et d’indiquer implicitement qu’il restera chef de l’État à l’expiration de son mandat le 28 avril 2019.

«Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République», a coupé court  Abdelaziz Bouteflika dans le message.

En poste depuis 1999 président Bouteflika a regagné Alger dimanche, à l’issue de deux semaines d’hospitalisation en Suisse pour des «examens médicaux». Bouteflika est-il sincère ou veut-il gagner du temps face la rue ? Il est encore très tôt d’y apporter des éléments de réponse. Wait and See, nous recommandent les Anglais

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Projet «Dorsale Nord» : La France et l’UE s’engageront ce mardi pour 30 milliards

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Avec un coût global pour le pays de  260 millions d’euros et prévu pour être réalisé sur la période 2019-2022 ; le projet d’interconnexion électrique «Dorsale Nord», est le plus important projet dans le secteur de l’énergie au Burkina pour les cinq prochaines années. Au total, 150 localités seront électrifiées et 100 000 habitants touchés.

Ce mardi 12 mars 2019 à Ouagadougou, la France et l’Union européenne marqueront leurs engagements financiers d’un montant global de 30 milliards de francs CFA aux côtés du Burkina Faso pour la réalisation de ce projet d’envergure régionale. C’est la teneur du présent communiqué de presse.

«PROJET REGIONAL D’INTERCONNEXION ELECTRIQUE « DORSALE NORD »

Ce mardi 12 mars, en présence de son Excellence M. Xavier Lapeyre De Cabanes, Ambassadeur de France au Burkina Faso et M. Beaumond Hans-Christian représentant de l’Union européenne, M. Lassané Kaboré, Ministre de l’Economie, des finances et du développement et M. Tanguy Denieul, directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) ont procédé à la signature d’un engagement financier de la France et de l’Union Européenne d’un montant de 45 M€ soit environ 30 Milliards de FCFA pour le projet Dorsale Nord qui vise une intégration régional des systèmes électriques des pays d’Afrique de l’Ouest.

Au Burkina Faso, le  taux d’accès à l’électricité reste encore très faible, environ 20% et la production électrique est encore essentiellement basée sur l’énergie thermique  couteuse, polluante et insuffisante pour faire face à une demande de plus en plus croissante.

Pour mieux répondre à ces défis, le projet Dorsale Nord prévoit de construire 880 km de lignes Très Haute Tension (330 kV et 225kV) de Birnin Kebi au Nigéria à Ouagadougou au Burkina Faso en passant par Niamey (Niger) et avec une bretelle de raccordement au réseau béninois (Malanville).

Ce projet permettra, dans le cadre du système d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africain (EEEOA), en anglais West African Power Pool (WAPP), de transmettre vers les pays déficitaires en électricité, l’énergie produite au Nigéria et peu émissive en CO2.

La Dorsale Nord, permettra ainsi au Burkina d’importer 150 MW en sus de la production locale, dès 2022 à un prix estimé très inférieur (plus de 50%) au coût de production local actuel.

La Dorsale Nord figure dans la matrice d’investissements du Plan national de développement économique et social (PNDES), adopté en 2016 par le gouvernement burkinabé qui a fait le choix de faire évoluer son mix énergétique en s’appuyant plus fortement sur les importations, à travers les interconnexions régionales, et sur les énergies renouvelables.

Les objectifs principaux pour le Burkina Faso sont :

–              Réduire le déficit de production au bénéfice des populations et des entreprises ;

–              Abaisser le prix de revient de l’énergie afin de renforcer la solidité financière du secteur, et notamment de la SONABEL ;

–              Disposer d’une source d’énergie puissante et stable pour gérer l’intermittence de la production solaire et ainsi augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique burkinabé ;

–              Améliorer l’accès de tous les burkinabés à l’énergie via notamment l’électrification rurale et indirectement en mettant à disposition du Burkina Faso l’énergie nécessaire à l’extension de son réseau.

Concrètement le projet prévoit pour le Burkina Faso la :

–              Construction de 381 km de ligne 330 kV et 24km de ligne 225 kV : pour (i) relier la frontière nigérienne au poste de transformation de Ouaga-Est et (ii) assurer la liaison Ouaga-Est, Ouaga Sud-Est et le raccordement à la ligne Ouaga-Bolgatanga en 225 kV

–              Construction des postes de Ouaga-Est et Sud-Est : pour renforcer les infrastructures de transport autour de Ouagadougou, dont l’intérêt dépasse le simple cadre du projet Dorsale Nord.

–              Electrification rurale : électrification des villages de 500 à 2 500 habitants situés sur une bande de 10 km entourant le tracé de la ligne. Cela représenterait 150 localités et 100 000 habitants au Burkina Faso.

Le coût du projet régional de Dorsale Nord est estimé à près de 600 MEUR dont environ 260 MEUR pour le Burkina, soit 41% du financement global du projet.

Les financements seront apportés par la Banque mondiale (153 MEUR), la BAD (59 MEUR), l’AFD (30 MEUR), l’UE (15 MEUR) et l’Etat du Burkina via un prêt de la Banque mondiale (3,2 MEUR). En termes de coût d’investissement, la Dorsale Nord est le plus important projet dans le secteur de l’énergie au Burkina pour les cinq prochaines années.»

Session ordinaire de la NAFA : 2020 et d’autres sujets abordés

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La Nouvelle alliance du Faso (NAFA) a tenu ce samedi 9 mars 2019 à Ouagadougou la session ordinaire de son Bureau politique national. Occasion pour le parti créé le 31 janvier 2015, de se prononcer sur la situation nationale encore dominée par la préoccupation sécuritaire, la vie du parti et l’évacuation de Djibril Bassolé en Tunisie. C’est le président de la NAFA, Mamoudou Dicko, qui a présidé les travaux de la session.

Mamoudou H. Dicko (micro), président de la NAFA, à l’ouverture de la session ordinaire du bureautique politique national ce samedi matin à Ouagadougou

«L’état actuel de notre pays, au plan économique, sécuritaire, sociale, commende une prise de responsabilité immédiate afin de sauver le Burkina Faso du chaos.

C’est pourquoi la NAFA félicite les forces de défense et de sécurité, pour leur progression dans la lutte contre le terrorisme. Encourage, le Premier ministre à tenir ses promesses de départ, à savoir : rendre une justice rapide aux victimes du massacre de Yirgou, et travailler à l’apaisement et à la réconciliation véritable des acteurs politiques».

Propos du Pr Mamoudou Dicko, président Nouvelle alliance du Faso (NAFA), à l’ouverture ce samedi 9 mars 2019 à Ouagadougou, de la session ordinaire de son Bureau politique national du parti.

Plusieurs sujets abordés

La présente session ordinaire du Bureau politique national de la NAFA a permis aux participants d’aborder plus sujets inscrits à l’ordre du jour.  Il s’agit notamment des points essentiels suivants :

-l’état des lieux sur la mise en mise en place des structures du parti ;

-le bilan financier du parti ;

-le programme politique du parti ;

-la dynamisation à nouveau du parti

-les perspectives pour les élections de 2020

Par ailleurs, la question de l’évacuation sanitaire en Tunisie du Général Djibrill Bassolé dont le parti a soutenu la candidature à la présidentielle de 2015, a évoqué par le président de la NAFA dans son discours d’ouverture de la session.

«Le Général BASSOLE, est bien arrivé à Tunis et a été immédiatement pris en charge par les équipes médicales compétentes. Par nos prières continues, il s’en remettra totalement, et sous peu, dès que possible, il sera de retour au Faso, car il a vision claire non seulement pour le Burkina mais aussi pour notre sous-région Africaine», a indiqué Mamoudou Dicko.

Beaucoup d’obstacles depuis la création du parti

Le président Dicko a ensuite abordé la vie du parti depuis sa création le 31 janvier 2015. «La NAFA a connu beaucoup d’obstacles. En effet, jamais dans l’histoire de notre démocratie, un parti politique n’a connu un tel acharnement dès sa naissance ! », a-t- il indiqué.

Et de rassurer que le parti «est restée débout malgré l’oppression politique, dans un contexte d’exclusion avec la fameuse loi Chérif du 07 Avril 2015, sans réellement pouvoir battre campagne ».

Participation aux élections de 2015

«La NAFA s’est donnée la grande ambition de soutenir la candidature du Général Yipéné Djibrill BASSOLE à la présidentielle du 29 novembre 2015 mais malheureusement la loi d’exclusion du CNT nous a isolé.», a assuré le président de la NAFA.

Aux élections couplées présidentielles et législatives du 29 novembre 2015,  le parti a obtenu un suffrage exprimé de 131 225 voix, avec deux députés siégeant à l’Assemblée Nationale, soit le 4ème rang des partis politiques au niveau national. Avec le MPP, la NAFA fait partie des seuls deux partis à pouvoir se présenter sur toute l’étendue du territoire.

Aux élections municipales du 21 mai 2016, la NAFA confirmera son assise nationale. Le parti  s’est présenté  à ces élections dans 98 communes et arrondissements et a obtenu 82 677 voix. «Les résultats ainsi obtenus sont les suivants : 454 Conseillers municipaux dont cinq Maires à savoir Pâ, Péni, Dassa, Kyon et Namissiguima ; dix-huit (18) Adjoints aux Maires, trente-trois (33) Présidents de commissions et treize (13) Conseillers régionaux».

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Session ordinaire de la NAFA : Le discours d’ouverture du président Mamoudou Dicko

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Mamoudou H. Dicko (micro), président de la NAFA, à l'ouverture de la session ordinaire du bureautique politique national ce samedi matin à Ouagadougou

La Nouvelle alliance du Faso (NAFA) tient ce samedi 9 mars 2019 une session ordinaire de son Bureau politique national. En attendant d’y revenir, nous vous proposons le discours du président du parti, Mamoudou Dicko, à l’ouverture de la session.

Mamoudou H. Dicko (micro), président de la NAFA, à l’ouverture de la session ordinaire du bureautique politique national ce samedi matin à Ouagadougou

«Discours d’ouverture du Président Bureau Politique de la NAFA lors de la session ordinaire du 09-03-2019

Chers membres du Bureau Politique National,

Chers membres du Secrétariat Exécutif National,

Comme vous le savez  la NAFA a été créée le 31 janvier 2015 suite à une Assemblée Générale constitutive tenue le 31 janvier 2015 au centre Cardinal Paul ZOUNGRANA de Ouagadougou.

L’Assemblée Générale constitutive a adopté ce jour dans le strict respect les textes constitutifs du parti, en occurrence les statuts, le règlement intérieur, le manifeste du parti, le Procès-Verbal (PV) de création du parti et l’élection du Bureau Exécutif National (BEN) de 57 membres.

À l’issu de tenue de son 1er Congrès Ordinaire tenu les 19 et 20 janvier 2018 à Ouagadougou, le congrès a amendé les textes constitutifs du parti et validé l’élection du nouveau Bureau de SEN de 67 membres avec à sa tête ma modeste personne (Professeur Mamoudou Hama DICKO). L’idéologie politique de la NAFA est le Social-démocratie avec un penchant plus précisément sur la sociale démocratie concurrentielle.

Depuis sa création le 31 Janvier 2015 a NAFA s’est fixée les objectifs suivants :

  1. Garantir la liberté, la sécurité et la justice à tous les burkinabè;
  2. Restaurer l’autorité de l’Etat et promouvoir les valeurs républicaines et culturelles ;
  3. Améliorer l’accès à tous à une bonne éducation, un enseignement supérieur et une recherche scientifique en adéquation avec les besoins de production et de service de l’économie nationale ;
  4. Améliorer l’employabilité des jeunes et veiller à une plus grande responsabilisation sociale et politique des jeunes et des femmes ;
  5. Accélérer la croissance et la fonder sur le partage équitable des richesses locales;
  6. Accélérer l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ;
  7. Améliorer les conditions de travail et les relations avec les partenaires sociaux ;
  8. Stabiliser l’Etat et consolider la paix sociale, la cohésion sociale et la solidarité nationale ;
  9. Améliorer l’image de marque du Burkina Faso au plan régional et international à travers une diplomatie de sécurité et de partenariat économique ;
  10. Améliorer l’accès à l’eau potable et à la santé;
  11. Développer des stratégies endogènes impliquant les populations pour la gestion, la restauration et la préservation des ressources naturelles ;
  12. Consolider la décentralisation et la participation citoyenne à tous les niveaux de la gestion des affaires publiques ;
  13. Contribuer à l’intégration sous régionale et militer pour que le Burkina Faso soit le siège politique de l’intégration des peuples d’Afrique.

Cher Membres du Bureau Politique, vous conviendrez alors que la vision de la NAFA, pour un Burkina Faso Prospère et stable est la bonne. Et l’Etat actuel de notre pays, au plan économique, sécuritaire, sociale, commende une prise de responsabilité immédiate afin de sauver le Burkina Faso du chaos.

C’est pourquoi la NAFA félicite les forces de défense et de sécurité, pour leur progression dans la lutte contre le terrorisme. Encourage, le Premier ministre à tenir ses promesses de départ, à savoir : rendre une justice rapide aux victimes du massacre de Yirgou, et travailler à l’apaisement et à la réconciliation véritable des acteurs politiques.

Il faut noter que depuis sa création, la NAFA a connu beaucoup d’obstacles  ? En effet, jamais dans l’histoire de notre démocratie, un parti politique n’a connu un tel acharnement dès sa naissance !

Mais la NAFA est restée débout malgré l’oppression politique, dans un contexte d’exclusion avec la fameuse loi Chérif du 07 Avril 2015, sans réellement pouvoir battre campagne.

En effet, avec vivacité, la NAFA s’est lancée à la conquête du pouvoir d’État en participant successivement aux deux compétitions électorales de novembre 2015 et de mai 2016. La NAFA s’est donnée la grande ambition de soutenir la candidature du Général Yipéné Djibrill BASSOLE à la présidentielle du 29 novembre 2015 mais malheureusement la loi d’exclusion du CNT nous a isolé.

Aux élections couplées présidentielles et législatives du 29 novembre 2015, la NAFA a obtenu lors de ces élections un suffrage exprimé de 131 225 voix, avec deux députés siégeant à l’Assemblée Nationale, soit le 4ème rang des partis politiques au niveau national. Avec le MPP, la NAFA fait partie des seuls deux partis à pouvoir se présenter sur toute m’étendue du territoire.

Aux élections municipales du 21 mai 2016, la NAFA a confirmé son occupation du territoire. La NAFA est allée à ces élections dans 98 communes et arrondissements et a obtenu 82 677 voix. Les résultats ainsi obtenus sont les suivants : 454 Conseillers municipaux dont cinq Maires à savoir Pâ, Péni, Dassa, Kyon et Namissiguima ; dix-huit (18) Adjoints aux Maires, trente-trois (33) Présidents de commissions et treize (13) Conseillers régionaux.

Ce qui est intéressant est que notre candidat et mentor du parti son Excellence Djibrill Y. BASSOLE lors des derniers sondages bien qu’indicatifs, serait 3ème ! Alors même qu’il n’a pas parlé de cette course-là !!

Cher Membres du Bureau Politique,,

-La NAFA fait partie de fait à l’opposition politique et est membre actif du CFOP.

-En ce qui concerne l’appartenance à la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), la NAFA est membre fondateur de cette la Coalition, créée le 16 octobre 2016.

-La NAFA se réjouit que son Excellence Djibrill Yipené BASSOLE est finalement autorisé à se soigner à l’étranger, après prêt de 02 ans de demande d’évacuation sans succès.

Le Général BASSOLE, est bien arrivé à Tunis et a été immédiatement pris en charge par les équipes médicales compétentes.

Par nos prières continues, il s’en remettra totalement, et sous peu, dès que possible, il sera de retour au Faso, car il a vision claire non seulement pour le Burkina mais aussi pour notre sous-région Africaine.

Cher Membres du Bureau Politique National, la NAFA n’a jamais cessé d’occuper le terrain politique conscient et elle doit apporter sa contribution dans l’amélioration de la gouvernance dans notre pays.

Dans cette optique que cette rencontre du BPN se tient.

Cette rencontre du BPN nous permettra de discuter entre autres sur les points essentiels suivants :

  • L’état des lieux sur la mise en mise en place des structures du parti ;
  • Le bilan financier du parti ;
  • Le programme politique du parti ;
  • La dynamisation à nouveau du parti
  • Les perspectives pour les élections de 2020 ;
  • Les informations et divers.

Chers membres du BPN, je remercie nos amis de la presse pour leur passage en cette Session ordinaire du BPN du parti.

A présent, dans le huis clos qui va suivre, nous discuterons sur des points à l’ordre du jour.

Je vous remercie pour votre attention !»

Pr Mamoudou H. DICKO

Président du Bureau Politique National

Secrétaire Exécutif national

«Plus de femmes au travail est positif pour les affaires»

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Par ce communiqué, Nestlé, plus grande entreprise mondiale de produits alimentaires et de boissons, s’engage à partir du Royaume Uni,  à mettre en place un nouveau Plan d’Accélération de la Parité hommes-femmes dans les pays d’Afrique centrale et de l’Ouest dans le cadre la Journée internationale de la femme 2019 ce 8 mars.

«COMMUNIQUE DE PRESSE

Nestlé: intégrer plus de femmes dans le monde du travail est positif pour les affaires

Nestlé a lancé un plan ambitieux visant à accélérer l’équilibre hommes-femme intitulé « De l’aspiration à l’action», dans  le cadre de ses activités relatives à la  Journée internationale de la femme 2019.

La plus grande compagnie de produits alimentaires et de boissons du monde estime que l’équilibre entre les hommes et les femmes au sein des milieux de travail est bon pour les entreprises, dans la mesure où il contribue à stimuler l’innovation, la performance et ainsi, répond mieux aux besoins des consommateurs.

Mark Schneider, PDG mondial de Nestlé, a annoncé le plan d’accélération de l’entreprise visant à faire de l’équilibre entre les sexes une priorité. Ce plan repose sur trois piliers : un leadership audacieux, une culture d’autonomisation et un ensemble de pratiques favorables.

En  Afrique Centrale et de l’Ouest, Nestlé concrétisera ce plan d’accélération via de ses multiples initiatives, telles que des formations visant à sensibiliser sur les préjugés sexistes, des programmes de développement de carrière et de mentorat pour les femmes, des plans de succession tenant compte de l’équilibre du genre, l’aménagement des salles d’allaitement et des crèches au travail, ainsi que l’application de sa Politique de Protection de la Maternité.

Stimuler l’innovation

Chez Nestlé région Afrique Centrale et de l’Ouest (CWAR), l’augmentation du nombre de femmes en milieu de travail et le renforcement de l’équilibre entre les sexes contribuent à stimuler l’innovation.

Bunmi Etty-Mfon, Responsable de la gestion de la performance depuis plus de huit ans au sein des usines de Nestlé CWAR qui offrent des produits sûrs et de qualité au Nigéria, Ghana, Sénégal, Cameroun et la Côte d’Ivoire, a elle-même vécu cette expérience.

« Lorsqu’il y a une bonne combinaison entre les hommes et les femmes, le travail d’équipe a tendance à être plus équilibré, contribuant ainsi à développer une plus grande empathie entre les individus. La diversité stimule un plus grand effort de la part de chacun, ce qui améliore la prise de décisions ».

« De plus, puisque la majorité des consommateurs dans notre région sont des femmes, cela nous donne de meilleures perspectives pour demeurer des leaders en terme d’innovation », a-t-elle dit.

Rahamatou Palm, Chef de Département de Nescafé au Burkina Faso, Mali, Niger, Togo, Bénin et membre du comité de direction dans sa sous-région, dont la moitié sont des femmes, reconnaît que la diversité est la clé du développement de l’entreprise.

«L’équilibre entre les hommes et les femmes conduit à des débats plus productifs et à des décisions novatrices. Il lutte également contre la discrimination en vue de garantir un environnement de travail meilleur et plus dynamique », a-t-elle souligné.

Améliorer la performance de l’entreprise

Nestlé CWAR s’emploie aussi activement à améliorer la performance de l’entreprise en augmentant le nombre de femmes dans les départements qui embauchent traditionnellement des hommes.

Pour éliminer l’écart actuel entre les sexes, les départements technique et logistique cherchent à recruter une majorité de femmes comme les stagiaires diplômés et à inclure au moins une candidate aux étapes finales des entretiens d’embauche. Des efforts sont également déployés pour accroître le nombre de femmes travaillant dans les usines.

Ibukun Ipinmoye, le Directeur qui dirige la première ligne de production 100% féminine de l’usine de Flowergate de Nestlé au Nigéria, a observé une augmentation de la productivité.

« Nous avons vite constaté que les lignes de production féminines sont très productives grâce à leur esprit d’engagement et de collaboration et aux soins apportés à la manipulation des équipements. La diversité entre les sexes a contribué à augmenter la productivité « , a-t-il déclaré.

« En conséquence, nous planifions d’initier les opératrices à des lignes plus complexes afin d’utiliser leurs compétences multitâches, et nous envisageons d’embaucher jusqu’à 80 % de femmes pour nos postes de stagiaires en management.

Gbenga Oladunjoye, Directeur d’usine de Nestlé Ghana, a également constaté des meilleures performances au sein de son équipe.

« Mon équipe est plus productive, avec des compétences en ressources humaines disponibles et une grande diversité d’idées. Les femmes ont contribué à stimuler la créativité, ont offert des perspectives différentes et ont amélioré notre entreprise », indique-t-elle.

Gbenga, qui supervise l’usine de Tema et fait partie de comité de direction du pays, ajoute que:  » La plupart du temps, ce sont les femmes qui achètent des produits pour leurs familles, donc le fait d’avoir des femmes chez Nestlé est un choix d’affaires logique.

Surmonter les préjugés

Cependant, la création d’un équilibre entre les sexes dans les usines ou les bureaux n’est pas sans défis. Les pressions exercées pour se conformer aux stéréotypes de genre, la résistance des hommes, l’adaptation des modes de travail à la vie familiale et à la vie de mère ainsi que le manque de femmes dans certains domaines comme l’ingénierie ne sont que quelques-uns des défis auxquels les femmes actives sont confrontées.

Julia Atta, responsable de la production du lait à Nestlé Ghana, est la première femme responsable de la production chez Nestlé CWAR depuis l’année dernière – marquant un jalon important pour l’entreprise dans la région.

Elle a expliqué qu’elle s’est lancée dans ce type de travail « non traditionnel » pour les femmes afin de changer les mentalités et d’avoir un impact. Bien évidemment, cela s’est accompagné de défis.

« Pour toute femme dans un milieu dominé par les hommes, même une véritable raison peut devenir une excuse. Par exemple, bien que la direction de l’usine m’ait fait une offre pour travailler au département de production, j’ai senti que je devais refuser l’opportunité parce que j’étais enceinte. À l’époque, je n’étais pas sûre qu’accepter une telle offre était une bonne décision à prendre, car le département de production n’était pas vu comme un milieu idéal pour une femme dans ma « condition », a dit Julia.

« Grâce à l’appui de la direction, j’ai eu une autre occasion d’assumer un rôle à l’extérieur du pays pendant cinq mois. Cependant, certaines personnes m’ont fait ressentir que j’avais pris la mauvaise décision de laisser mon jeune enfant à la maison, mais j’étais déterminé à faire en sorte que ça marche. »

Aujourd’hui, Julia gère l’équipe technique et de production de lait. Elle dirige la production, la qualité, la sécurité, le coût et la livraison de 130 tonnes de lait évaporé par jour, tout en développant son équipe d’employés juniors et seniors.

Les femmes leaders inspirent d’autres femmes

La création d’un solide réservoir de talents féminins à tous les niveaux permet à un plus grand nombre de femmes de gravir les échelons professionnels et d’accéder à des postes supérieurs, ce qui a pour effet d’encourager d’autres femmes à atteindre leurs objectifs.

“Être une femme de carrière n’est jamais un fardeau ou une responsabilité supplémentaire, mais une plateforme pour inspirer et motiver les gens que vous avez l’opportunité d’influencer,” a poursuivi Julia.

“Lorsqu’une femme est nommée à un poste de direction, certains croient que c’est en raison d’une stratégie d’équilibre entre les sexes et non en fonction du mérite. Toute nomination en milieu professionnel doit être fondée sur la non-discrimination, l’égalité, la compétence et le soutien adéquat aux hommes comme aux femmes. C’est ainsi que nous serons véritablement en mesure de mettre en évidence et de surmonter les obstacles à l’avancement des carrières » a-t-elle ajoutée.

Gbenga Oladunjoye, Directeur de l’usine de Tema au Ghana a souligné que les femmes de Nestlé inspirent d’autres femmes à suivre leur exemple :  “Elles favorisent l’inclusion, font progresser les opportunités et donnent l’espoir de la réussite aux femmes du monde entier’’, déclare-t-elle.

Constituer un vivier de talents solide est la clé de l’équilibre entre les sexes

Encourager la diversité et accroître le nombre de femmes occupant des postes de direction au sein de la force de travail est tout à fait naturel pour Nestlé CWAR et pour l’entreprise à travers le monde.  Cela fait partie de son engagement à améliorer l’équilibre entre les sexes au sein de notre main d’œuvre et l’autonomisation des femmes tout au long de la chaîne de valeur

Mais les efforts ne doivent pas s’arrêter là.  Pour y parvenir, les organisations doivent constituer un vivier solide et équilibré de talents et investir dans l’éducation et la formation des femmes afin de créer et de promouvoir la diversité à tous les niveaux et dans toutes les fonctions.

« Nous estimons que l’équilibre entre les sexes, les droits des femmes, l’éducation et l’autonomisation des femmes sont essentiels à la Création de Valeur Partagée – notre façon de créer de la valeur pour nos actionnaires et pour la société. » a renforcé Rémy Ejel, Directeur Général de Nestlé CWA Ltd.

« Il est également essentiel de contribuer à la réalisation de l’Objectif de Développement Durable 5 : parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles – et nous encourageons les autres sociétés à faire de l’équilibre du genre une priorité» conclut-il.

Londres, 8 mars 2019»

Actionnariat populaire : L’option de Laurent Bado va-t-elle s’imposer ?

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Pour Laurent Bado, l'actionnariat populaire est l'une des voies royales pour assurer le financement des projets publics

« Oser inventer l’avenir » ! C’est le challenge que se sont donné des jeunes Burkinabè de l’Amicale des jeunes commerçants et entrepreneurs du Burkina Faso (AJCEB) afin d’investir dans l’économie nationale en créant la Société coopérative avec Conseil d’administration/Bâtir l’avenir (SCOOP-CA/BA) fait dans la promotion de l’actionnariat populaire. On se rappelle, Pr Laurent Bado faisait cas de l’actionnariat populaire comme moyen de financement de nos industries. Cette conception idéologique « Grégarisme africain » faisant partie de son programme politique, se traduit par le constat d’échec des concepts politiques économiques importés en Afrique que sont le capitalisme privé et le socialisme. Cette doctrine défend la nécessité de puiser dans les ressources et les valeurs culturelles africaines et de proposer comme alternative, « l’actionnariat populaire».

L’actionnariat populaire ou le financement participatif, désigne un échange de fonds entre individus en dehors des circuits financiers institutionnels. L’appel de fonds se fait à partir de la description d’un projet précis (artistique, humanitaire, entrepreneurial…), au moyen d’une plate-forme en ligne ou autre, permettant de recueillir de nombreux apports de petits montants.

Le financement peut prendre la forme d’un don, d’un prêt avec ou sans intérêts, ou encore d’un investissement en capital. Il est généralement utilisé en complément d’autres outils de financement comme les prêts d’honneur, les emprunts bancaires, les micro-crédits, etc.

Une stratégie de développement industriel adoptée en 1998

Une stratégie de développement industriel a été adoptée en 1998. Cette stratégie fait une grande place à la transformation locale des matières premières en vue de créer plus de valeur ajoutée et d’emplois.

Le gouvernement burkinabé a l’époque sa volonté de faire du secteur privé le moteur de la croissance économique en adoptant le 22 mars 1999 par décret une stratégie pour le développement du secteur privé.

Depuis lors, le développement industriel attendu ne répond pas aux attentes ; Le PNDES prévoit en son axe 3 « la Dynamisation des secteurs porteurs pour l’économie et les emplois ».

A travers cet axe, le Gouvernement actuel marque une forte volonté d’influer positivement sur la dynamique de l’économie à travers les secteurs qui regorgent de fortes potentialités comme celui de l’industrie de transformation.

Définir le mode de financement de la stratégie d’industrialisation

Avant SCOOP-CA/BA, l’actionnariat populaire avait été expérimenté dans une moindre mesure au Burkina avec la privatisation de l’ONATEL

Le problème qui se pose, c’est que le programme ne définit pas clairement le mode de financement de la stratégie d’industrialisation du pays. Au lieu de passer notre temps à s’endetter au près des PTF, l’actionnariat populaire pourrait être la solution pour une industrialisation rapide du secteur secondaire de notre pays.

Son développement au Burkina Faso serait sans doute un des meilleurs moyens de démocratiser le capital des sociétés, d’acheter des actions et de participer au développement et aux bénéfices des entreprises, de créer des emplois. Favoriser l’élargissement de l’actionnariat populaire revient donc à favoriser une meilleure distribution des richesses.

Avant SCOOP-CA/BA, l’actionnariat populaire avait été expérimenté dans une certaine mesure dans le cadre de la privatisation de l’ONATEL.

D’autres africains comme le Sénégal, le Kenya et le Ghana l’ont également expérimenté. Alors, l’actionnariat populaire va-t-il s’imposer ?

Amir Théophane Tiendrébéogo

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 6 mars 2019

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le mercredi 6 mars 2019 ,en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur :

–              un rapport relatif aux missions consulaires spéciales.

Ces missions visent à doter les Burkinabè vivant à l’extérieur de cartes nationales d’identité burkinabè ou de passeports, nécessaires pour les opérations électorales de 2020, conformément à l’article 53 du Code électoral.

Au total, trente-trois (33) équipes seront déployées, du 28 février 2019 au 20 janvier 2020, dans les juridictions abritant un grand nombre de Burkinabè à l’extérieur.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour la bonne exécution de ces missions consulaires.

I.1.2. Pour le  compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

–              un projet de loi portant accès aux ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture et au partage des avantages résultant de leur utilisation.

Les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture désignent le matériel génétique d’origine végétale ayant une valeur effective ou potentielle pour l’alimentation et l’agriculture.

Ce projet de loi vise à garantir une gestion durable des ressources phytogénétiques au Burkina Faso et à mettre en œuvre les dispositions du Traité international et de son Système multilatéral sur les règles d’accès et de transfert des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.1.3. Pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

–              un décret portant adoption des statuts du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

L’adoption de ce décret permet au CBC de remplir efficacement ses missions conformément aux dispositions du décret                                         n°2014-611/PRES/PM/MEF du 14 juillet 2014 portant statut général des établissements publics professionnels.

I.1.4. Pour le compte du ministère des Ressources animales et halieutiques :

–              un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement  Code de déontologie de la profession vétérinaire et autorisation et organisation d’exercice de la médecine vétérinaire à titre libéral.

L’adoption de ces décrets permet la mise en place d’un dispositif juridique en matière de déontologie de la profession vétérinaire et d’exercice à titre libéral de la médecine vétérinaire dans notre pays, conformément à la                  loi n°48-2017/AN du 16 novembre 2017 portant Code de santé animale et de santé publique vétérinaire.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

–              un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert international n°2018-020T/MAAH/SG/DMP du 15/05/2018 pour la réalisation des travaux d’aménagements de 400 ha de périmètres irrigués, type semi californien dans les régions du Centre-Nord et de l’Est.

L’aménagement de ces 400 ha de périmètres irrigués au profit des agriculteurs vulnérables des régions du Centre-Nord et de l’Est, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire (PRRIA).

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Groupement GCA SA/ESICO BTP, pour un montant de trois milliards cinq cent vingt millions cent quatre-vingt-neuf mille cent quatre-vingt-dix-sept (3 520 189 197) F CFA TTC, pour un délai d’exécution de huit (08) mois, hors saison des pluies.

Le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID).

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Energie :

–              un rapport relatif à la conclusion de contrats par la procédure d’entente directe de marchés relatifs à l’acquisition et l’installation de « Backups solaires » en faveur des ménages et des PME/PMI.

Le Conseil a marqué son accord pour la signature de contrats avec les entreprises suivantes :

–              Lot 1 : ALIOTHSYSTEME ENERGY, pour la vulgarisation de 3 565 kits domestiques de types Solar home system (SHS-PAYG) d’au moins 35 Watt crêtes (Wc), dans l’ensemble des communes rurales et urbaines du Burkina Faso, pour un montant de six cent soixante-six  millions huit cent soixante-six mille cinq cents (666 866 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours ;

–              Lot 2 : SIREA AFRIQUE, pour la vulgarisation des kits solaires photovoltaïques de l’ordre de 300 Watt crêtes (Wc) à 3,2 kilowatt crêtes (kWc)  dans les régions du Centre et du Plateau-Central,  pour un montant de quatre cent quarante-neuf millions neuf cent quatre-vingt-cinq mille cinq cents (449 985 500) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours ;

–              Lot 3 : PLANETE TECHNOLOGIE, pour la vulgarisation des kits solaires photovoltaïques de l’ordre de 300 Watt crêtes (Wc) à 3,2 kilowatt crêtes (kWc), dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, pour un montant de quatre cent cinquante millions (450 000 000) de F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours ;

–              Lot 4 : Groupement IND-MOVE/Poly solar, pour la vulgarisation des kits solaires photovoltaïques de l’ordre de 300 Watt crêtes (Wc) à 3,2 kilowatt crêtes (kWc), dans les régions du Centre-Sud, du Centre-Ouest, de la Boucle du Mouhoun et du Nord, pour un montant de quatre cent quarante-neuf millions neuf cent soixante-deux mille quarante-cinq (449 962 045) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours ;

–              Lot 5 : PPS Sarl, pour la vulgarisation des kits solaires photovoltaïques de l’ordre de 300 Watt crêtes (Wc) à 3,2 kilowatt crêtes (kWc), dans les régions du Centre-Est, de l’Est, du Centre-Nord, du Sahel et du Centre, pour un montant de quatre cent quarante-neuf millions quatre cent vingt-et-un mille (449 421 000) F FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 120 jours.

Le montant total des attributions s’élève à deux milliards quatre cent soixante-six millions deux cent trente-cinq mille quarante-cinq  (2 466 235 045) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

II.COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le  ministre de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire a informé le Conseil de la commémoration de la 162ème Journée internationale de la femme, 08 mars 2019 au Burkina Faso.

La cérémonie officielle commémorative de cette édition 2019 est prévue pour se tenir à Koupéla, province du Kouritenga, région du Centre-Est, sous le thème « Contribution de la femme à l’édification d’un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale ».

II.2. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à l’organisation, du 11 au 13 mars 2019 à Ouagadougou, de l’atelier national sur la relance durable de la production cotonnière du Burkina Faso.

L’objectif visé par cet atelier, qui réunira plus de 200 participants, est de proposer un plan stratégique avec des actions et des mesures à court, moyen et long termes, pour une relance durable de la production cotonnière dans notre pays.

II.3. Le ministre de la Culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le  bilan de la 26ème édition, cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Tenue du 23 février au 02 mars 2019, sous le thème « Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et dans sa diversité », cette édition a enregistré plus de 500 séances de projection de films à Ouagadougou et dans les communes environnantes, la participation de plus de 4 000 festivaliers, de 124 réalisateurs en compétitions et de 62 pays représentés.

 

Le Conseil félicite les populations pour leur sens de l’accueil et du respect des consignes de sécurité, le comité d’organisation et les forces de défense et de sécurité pour leur professionnalisme et leur abnégation au travail qui ont permis la tenue de ce cinquantenaire dans d’excellentes conditions.

 

III NOMINATIONS

III. 1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

–              Monsieur Alain Thierry Jean-Baptiste OUATTARA, Mle 22 490 B, Administrateur civil, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République de Cuba.

III. 2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

–              de l’Université Ouaga II, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;

–              de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

–              de l’Institut national de formation en travail sociale (INFTS), au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire ;

–              du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL), au titre du ministère des Sports et des loisirs.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national

 

«Des terroristes sont repartis paisiblement de Kosyam»

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Le Chef de file de l’opposition politique  (CFOP) a animé ce 5 mars 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse pour faire le point sur la situation sécuritaire et humanitaire, le dialogue social, la récente célébration du cinquantenaire du FESPACO ou la journée internationale de la femme du 08 mars 2019. Ce point de presse a été animé par Maître Gilbert Noël Ouedraogo, président de l’ADF/RDA et Amadou Diemdioda Dicko, 4e vice-président de l’UPC.

Dans leurs allocutions, les conférenciers du jour sont revenus sur les propos qu’a tenus le Président du Faso, M. Roch Marc Christian Kaboré, en marge de son séjour à Berlin le 21 février dernier dans une interview accordée Deutsche Welle. Selon eux, le président Kaboré a avoué avoir reçu à Kosyam des leaders terroristes.

L’Opposition a  estimé que le citoyen Roch Marc Christian Kaboré, par ailleurs Président du Faso, détient de précieuses informations sur ces terroristes. Ce basant sur cela, le CFOP affirme que le Président Roch Marc Christian Kaboré, a commis la grave erreur de s’asseoir avec des responsables terroristes et de les laisser repartir. Il doit faire publier la liste nominative de ces leaders terroristes, avec leurs photos à l’appui (ou à défaut, des portraits robots) afin que n’importe quel Burkinabè ou ami du Burkina qui aurait des informations sur eux puisse saisir  les Forces de défense et de sécurité ou l’Agence nationale de renseignements. Ils affirment que : «Dans certains pays, le Président du Faso aurait été mis en accusation pour haute trahison, pour avoir accueilli ou rencontré les ennemis de la Nation en temps de guerre».

Vaste mouvement de populations

Sur la question des réfugiés internes, l‘opposition affirme que la dégradation de la situation sécuritaire a entrainé un vaste mouvement de populations des zones les plus touchées, laissant leurs champs et d’autres biens précieux ainsi que l’interruption du cursus scolaire de 150.000  élèves des zones attaquées. Elle rappelle qu’il y a donc des risques de famine, de conflits fonciers et des risques d’émergence de fléaux urbains et d’une année blanche à ces élèves. Pour l’Opposition, la meilleure action consiste à restaurer l’Etat et sa force publique dans les zones attaquées, à renforcer la résilience des populations et à les ramener sur leurs terres.

Concernant le mouvement d’humeur de la police nationale, l’opposition affirme avoir appris que les policiers observent depuis ce lundi 04 mars un arrêt de travail.  Dans ce cadre, elle appelle le Premier ministre Christophe Dabiré, qui a fait du dialogue social l’une de ses priorités, doit au plus vite échanger avec les représentants des policiers, et autoriser son Gouvernement à donner les moyens et le matériel nécessaires à ces policiers, et à l’ensemble des FDS, pour l’accomplissent de leur mission.

«Le parti au pouvoir n’est pas serein»

L’opposition, affirme aussi que le gouvernement a tenté de récupérer le FESPACO et le 08 Mars comme moyens de propagande par de port de T-shirt à l’effigie de Roch Kaboré, gadgets, slogans, ainsi qu’une tentative de récupération du 08 mars par le MPP en choisissant la couleur orange (couleur officielle du MPP) pour les pagnes du 08 mars et cela sans aucune référence aux couleurs nationales du Burkina Faso. A cet effet, le CFOP déclare que : « C’est une honte pour notre pays, dans la mesure où ces actes ont été posés en présence de chefs d’Etat de pays amis, de vedettes du cinéma et des festivaliers venus des quatre coins du monde».

Le CFOP affirme également que tous ces faits démontrent clairement que le parti au pouvoir n’est pas serein au regard, notamment, de son bilan chaotique.

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Quand l’association Génération Consciente rêve haut pour le Burkina !

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Motiver la jeunesse à la prise en charge et à l’entreprenariat, œuvrer à élever le niveau de conscience des Burkinabè, lutter contre le phénomène de l’immigration clandestine, promouvoir le potentiel de l’Afrique, ce sont les objectifs visés de l’association Génération Consciente du Burkina présidée  par Yaya Gansonré. Gros plan sur GCB.

Yaya Gansonré, président de l’Association Génération Consciente

Burkina Demain : Présentez-nous votre Association ?

Yaya Gansonré : Génération Consciente du Burkina (GCB) est une association créée en 2010 dont l’objectif principal est d’œuvrer à élever le niveau de conscience des Burkinabè surtout la tranche jeune. Elle a trois organes: l’Assemblée générale, le bureau exécutif composé de dix membres dont je suis le président et un conseil consultatif. La GCB est située dans l’arrondissement 3, secteur 15.

Quels sont vos domaines d’intervention ?

L’Association intervient dans divers domaine, à savoir l’éducation, la santé, l’autonomisation des jeunes et femmes, les technologies de l’information et de la communication.

Comment est née l’association?

 

L’association est née grâce à la volonté d’un groupe de jeunes  de contribuer au développement du Burkina Faso en apportant leur pierre à l’édification d’une société éveillée, civique et consciente. En effet, vu le faible taux d’alphabétisation, l’incivisme grandissant, le mépris vis-à- vis de l’autorité de l’État, la gestion opaque, calamiteuse et gabégique de notre nation commune, il a été jugé bon de créer une association qui par ces activités contribuera à élever le niveau de conscience, d’éclairer et permettre aux citoyens de mieux comprendre les choses et pouvoir prendre les décisions qui s’imposent.

3 Quelles sont aujourd’hui les missions et les objectifs de votre association ?

Comme je le disais, l’objectif principal, c’est de contribuer à élever le niveau de conscience des burkinabè par des sensibilisations, des actions de plaidoiries et autres. Nous avons entre autres objectifs de travailler à l’émancipation réelle des femmes, à la scolarisation de la jeune fille, la protection de l’environnement. Nous luttons également contre les mariages précoces, forces; la pratique de l’excision, la mauvaise utilisation des réseaux sociaux.

Pouvez-vous me résumer en quelques lignes ,vos actions sur le terrain?

Vous savez quand on est jeune, on est animé d’un certain dynamisme mais très souvent on est confronté à un certain nombre de problèmes. Pour mener des activités on a besoin de ce que l’on appelle le nerf de la guerre (l’argent) surtout dans le domaine associatif et la GCB ne fait pas exception mais avec la volonté des membres et de certaines personnes, nous arrivons à bouger les lignes. En terme d’actions sur le terrain, nous organisons fréquemment des débats où nous discutons entre jeunes sur des thème précis. Nous organisons aussi des conférences, des projections de sensibilisation dont la dernière en date est la sensibilisation sur les dangers des réseaux sociaux au sein du lycée professionnel Yennenga avec l’appui technique de la Commission de l’Informatique et des Libertés. Nous avons mis à la disposition d’un certain nombre de structures des bacs à ordures (écoles, centres de santé,…). Pour l’épanouissement socio sportif nous organisons chaque année un tournoi maracana au cours duquel nous profitons faire une sensibilisation de masse. Mais comme je le disais nous sommes limité dans nos actions par le manque de moyens. Si vous permettez, je sais l’occasion pour  lancer un appel, cri de cœur  à tous ceux qui se sentent interpeller par nos objectifs.

Pour celles ou ceux qui seraient intéressés de vous rejoindre, quelles sont les démarches  qu’ils doivent effectuer ?

L’association Génération Consciente du Burkina est ouverte à  toute personne qui partage le combat qu’elle mène. La GCB est située au secteur 15 à  Kilwin. Tel:76708877/78915430. Vous pouvez également retrouver l’association sur sa page Facebook en tapant Génération Consciente du Burkina sur Facebook.

Voudriez-vous ajouter un mot ?

Je voudrais remercier toutes les personnes qui depuis la création de l’association ont travaillé pour qu’elle puisse atteindre ses objectifs. Je remercie l’ensemble des militants pour leur engagement. Je  remercie vous qui nous avez permis de  nous exprimer et de présenter notre association, ses activités.

Nous  formulons  nos vœux de santé pour tous, de progrès social et surtout des vœux de paix, sécurité et cohésion sociale pour le Burkina Faso. A la population, nous demandons  une plus grande collaboration avec les Forces de défense et de sécurité. Vive la GCB ! Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Propos recueillis Par Martial G.

Burkina Demain

FESPACO 2019 : L’UPC dénonce une récupération politique du MPP

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Ce communiqué de presse de l’UPC est relatif à la vingt-sixième édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Tout en félicitant les lauréats pour leurs distinctions, l’UPC dénonce une récupération par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir.

Communiqué de presse

Du 23 février au 02 mars 2019 se tenait la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Cette édition marquait en même temps le 50ème anniversaire du FESPACO.

L’UPC félicite l’Etalon d’or de Yennega et les autres lauréats pour leurs distinctions.

Le cinquantenaire devrait être une occasion de rassembler tous les fils et filles du pays, de converger toutes les énergies positives à une période où le pays a plus que jamais besoin d’unité.

Au lieu de cela, le MPP s’est adonné à son sport favori qu’est la division. En effet, dès l’ouverture du FESPACO, certains discours signaient une entrée en campagne pour 2020. L’un des maîtres de cérémonie a d’ailleurs tenté à plusieurs reprises de transformer la fête en une soirée d’hommage au Président Roch KABORE.

Non satisfait de cette propagande, le MPP a habillé ses militants aux couleurs du parti et les a convoyés à la cérémonie de clôture. Sur des T-shirts à l’effigie du candidat Roch Marc Christian KABORE était inscrit : «un Président à l’écoute de son peuple ».

L’UPC dénonce une récupération éhontée du FESPACO. Cette attitude démontre que le MPP est paniqué et s’accroche à tout pour interrompre sa noyade. Que se passerait-il si, lors des événements nationaux,  chaque parti politique habillait ses militants pour la propagande ?

Par ces actes, le MPP ternit l’image du Burkina Faso et du FESPACO. Ces erreurs ne doivent plus se répéter.

Ouagadougou, le 04 mars 2019 »

Pour le Bureau politique national de l’UPC,

Le 2ème Vice-Président chargé des affaires politiques

Adama SOSSO