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FESPACO : Le Palmarès officiel de l’édition cinquantenaire

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L’Etalon d’or du FESPACO, c’est ce trophée que tous les réalisateurs africains et des diasporas en compétition rêvent toujours de décrocher. Ce samedi 2 mars 2019 encore, à Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie officielle de la clôture de l’édition cinquantenaire, le palais des sports de Ouaga 2000 a refusé du monde. Des hommes et des femmes venus d’horizons divers, tous, voulaient être témoins oculaires de ces moments historiques du Festival.

Comme annoncé, c’est le film ‘’The mercy of the jungle’’ du Rwandais Joel Karekezi qui a remporté ce 2 mars 2019,  l’Etalon d’or de Yennenga du cinquantenaire et de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Il était environ 20h30 mn, lorsque le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, accompagné de son homologue rwandais, Paul Kagamé, a dévoilé le nom du grand lauréat de l’édition cinquantenaire du FESPACO. Avec donc son film ‘’The mercy of the jungle’’ le cinéaste rwandais Joel Karekezi s’imposé, à la grande satisfaction du président Paul Kagamé et de tout le tout le Rwanda, pays invité d’honneur.

L’Etalon d’argent est revenu au cinéaste Egyptien Khaled Youssef grâce à son film ‘’Karma’’ et l’Etalon de Bronze au réalisateur tunisien Ben Mohmound grâce à son film ‘’Fatwa’’.

Au total, 17 prix dont des prix spéciaux seront attribués, soit plus de 140 millions de francs CFA distribués aux acteurs du septième art africain. La 27ème édition du FESPACO se tiendra du 27 février au 6 mars 2021.

Palmarès officiel de la 26e édition du FESPACO

       Fiction long métrage

    Etalon d’or de Yennenga :

– «The Mercy of The Jungle» de Joel Karekezi du Rwanda

Etalon d’argent :

-«Karma», Khaled Youssef de l’Egypte

Etalon de bronze

-«Fatwa», Mahmoud Ben Mahmoud de la Tunisie

Meilleure interprétation masculine

– Marc Zinga, dans le film «The Mercy of The Jungle» de Joel Karekezi du Rwanda

Meilleure interprétation féminine

-Samantha Mugatsia, dans le film Rafiki, Wanuri Kahui du Kenya

Meilleur scénario

–1er « Regarde-Moi» (Look At Me), Nejib Belkadhi de la Tunisie

-2e  « Keteke»,  Peter Sedufia du Ghana

Meilleure image

– «Mabata Bata», Joao Luis Sol De Carvalho du Mozambique

Meilleur son

– «Karma»  Khaled Youssef de l’Egypte

Prix de la meilleure musique

 

-«Sew The Winter To My Skin», Qubeka  Tahmilx  .T de l’Afrique du Sud

Prix du meilleur décor

-«Desrances» d’Apolline TRAORE du Burkina Faso

Prix du meilleur montage

-«Mabata Bata», Joao Luis Sol De Carvalho du Mozambique

Prix Oumarou Ganda

-Ila Akhir Ezzaman (Jusqu’à la Fin des Temps) de Yasmine Chouikh d’Algérie

 

Fiction court métrage

Poulain d’or

-«Black Mamba», Amel Guellaty de la Tunisie

Poulain d’argent

-«Une Place Dans l’Avion»,   Khadidiatou Sow du Sénégal

Poulain de bronze

-«Un Air DE Kora », Angèle Diabang du Sénégal

 

Documentaire long métrage

Etalon d’or

-«Le Loup D’or de Balolé » d’Aïcha Boro du Burkina Faso

Etalon d’argent

-«Au Temps où Les Arabes Dansaient» de Jawad Rhalib du Maroc

Etalon de bronze

-«Whispering Truth To Power»  de Shameela Seedat de l’Afrique du Sud

Prix Paul Robeson de la  meilleure documentaire de la diaspora

-«Meu Amigo Fela»  (Mon Ami Fela) de Joel Zito Araujo du Brésil

 

Documentaire court métrage

Poulain d’or

-«Against All Odds»  (Contre toute Attente) de Charity Resian Nampaso/ Andrea Iannetta du Kenya/Italie

Poulain d’argent

-«Zanaka-Teny Nomen’I Felix (Ainsi Parlait Felix) » de Nantenaina Lova de Madagascar

 

Poulain de  bronze

– «Tata Miloud», Nadja Hare d’Algérie / France

 

Séries télévisuelles africaines

1er prix

-«Petites Histoires, Grandes Vérités (PHGV) », d’Ambrose B. Cooke  du Ghana

2e prix

-«Blog»,     Akre Loba Diby Melyou de la Côte d’Ivoire

 

Films d’animation

  1er prix

-«Briska» de Nadia Rais de la Tunisie

2e prix

-«Un Kalabanda a mangé mes devoirs », Raymond Malinga de l’Ouganda

Prix du jury

– «Da Tsysy Da », de Tojo Niaina Rajaofera de Madagascar

 

Films des écoles africaines de cinéma

1er prix

-« Incompris», de  Jaurès Koukpemedji, de l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (ISMA) du Bénin

2e prix

« Maison de Retraite», de N. Ismaël Césaire Kafando de l’Institut Supérieur de  l’image et du Son/ Studio Ecole / ISIS/SE du Burkina Faso

Jean Konombo

Burkina Demain

FESPACO 2019 : L’Etalon d’or de Yennenga est rwandais

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Pays invité d’honneur du cinquantenaire et de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Rwanda, représenté au plus haut niveau à la cérémonie de clôture de la biennale par son président Paul Kagamé ;  repartira avec l’Etalon d’or de Yennenga, la plus prestigieuse distinction du Festival. Et c’est le réalisateur Joël Karekezi avec son film « The Mercy of the Jungle», qui apporte au pays des mille collines cette reconnaissance panafricaine. L’Etalon d’argent est revenu au cinéaste Egyptien Khaled Youssef grâce à son film ‘’Karma’’ et l’Etalon de Bronze au réalisateur tunisien Ben Mohmound grâce à son film ‘’Fatwa’’.

Pour cette cérémonie de clôture du cinquantenaire et de la 26e édition du FESPACO ; trois chefs d’Etat en exercice et un ancien chef d’Etat du continent ont rehaussé de   leur présence l’éclat de la cérémonie. Il s’agit notamment des présidents Rorch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, Paul Kagamé du Rwanda, Ibrahim Boubacar Kéita du Mali et de l’ancien président Jerry Rawlings du Ghana. Nous y reviendrons.

Burkina Demain

FESPACO 2019 : Les prix spéciaux de l’édition cinquantenaire !

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Dans quelques minutes, l’on va assister à l’arrivée au palais des Sports de Ouaga 2000 des présidents Roch Marc Christian Kaboré, Paul Kagamé et Ibrahim Boubacar Kéita. C’est en leur présence que sera dévoilé le palmarès officiel de ce cinquantenaire et de cette vingt-sixième édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). En attendant, nous vous proposons les prix spéciaux et leurs lauréats connus depuis ce vendredi 1er mars 2019.

Prix de l’Union africaine pour la paix et la sécurité

-Fatwa de Ben Mohmound (Tunisie) (8 millions + 1 Trophée)

Prix de la CEDEAO de l’intégration

-Résolution de Boris Oué et Marcel Sangne (Côte Ivoire)

Prix de la CEDEAO de la meilleure femme réalisatrice

-Air de Kora de Angèle Diaban (Sénégal)

Prix UEMOA

Long métrage : Duga, les charognards de Abdoulaye Dao et de Hervé Eric Lengani (10 millions)

– Court métrage : Rêve brisé de Béde Modeste Ganafé Moféb Dog-na (Burkina Faso) (8 millions)

-Documentaire : Juma Duman de SALIF Traoré (Mali) (8 millions)

Prix de la ville de Ouagadougou

-Naabiga (le prince) de Zalissa Zoungranz( Burkina Faso)

Prix Thomas SANKARA

-Desrances d’Appoline Traoré (Burkina Faso)

Prix Félix Houphouët-Boigny

-Résolution de Boris Oué et Marcel Sangné (10 millions)

Prix Sembene Ousmane

-Les armes miraculeuses de Jean-Pierre Bekolo (Cameroun)

Prix de la critique cinématographique africaine

-Duga, les charognards d’Abdoulaye Dao et Hervé Éric Lengani (Burkina Faso)

Prix SIGNIS

-Black Mamba de Armel Guellaty (Tunisie)

Prix de l’Assemblée nationales du Burkina Faso

Desrances d’Appoline Traoré

Rassemblés par Ousmane Bichara

Burkina Demain

Burkina : La statue de Thomas Sankara inaugurée

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La statute du père de la révolution burkinabè d’août 1983 a été inaugurée ce 02 mars 2019 à Ouagadougou, en présence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, de l’ancien président ghanéen Jerry Rawlings et de plusieurs membres de la famille et cadres de l’ex- Conseil national de la révolution. Erigé sur le site du Conseil de l’entente, la statue de Sankara et de ses douze (12) proches tombés le 15 octobre 1987 est un projet porté par le Comité international Mémorial Thomas Sankara (CIM-TS).

La statue de Thomas Sankara et les bustes de ses douze proches fidèles tombés avec lui le 15 octobre 1987 a été réalisée par le Comité international Mémorial Thomas Sankara. Ce mémorial mesure cinq mètres de haut sur un socle de quatre mètres. Le Mémorial Thomas Sankara permettra de préserver l’héritage de la révolution et à promouvoir les idées révolutionnaires du père de la révolution burkinabè pour les jeunes et les générations futures.  Ce monument vise également à  rendre un hommage solennel au capitaine Sankara et à favoriser une appropriation de l’histoire politique du Burkina Faso à travers ce statut.

Présente à la cérémonie, Lydie Sankara, sœur cadette de Thomas Sankara qui attend toujours l’aboutissement de la procédure judiciaire a souhaité justice pour toutes les victimes du 15 octobre et que toute la lumière soit faite sur ce crime macabre.

Présidant la cérémonie, le Président Roch Marc Christian Kaboré a affirmé que les idées et les actions du Capitaine Thomas Sankara doivent être perpétuées pour les jeunes et les générations futures. Il a ajouté que la recherche de la justice est en cours et nous avons bon espoir que ce dossier puisse être jugé et les coupables soient traduits devant les juridictions compétentes.

Pour Alain W. Serge, Réalisateur et festivalier au FESPACO, Thomas Sankara n’appartient pas au Burkian Faso ou à sa famille, mais il est une légende pour la jeunesse africaine, un symbole de la lutte contre l’impérialisme et l’oppression des peuples africains et du tiers monde. Etudiante à l’Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-zerbo, Ouedraogo Diane est venue admirer la statue du père de la révolution burkinabè. Elle se dit émue de ce geste du CIM-TS et en même temps en colère parce que ses bourreaux sont toujours libres continue de bénéficier d’une impunité malgré le changement de régime.

Mathias Sawadogo, membre de l’Association Comité international mémorial Thomas Sankara, pour sa part, se dit très fier d’avoir rejoint ce mouvement et de contribuer à l’édification de ce monument historique et appelle tous les jeunes à faire de même en ces termes : « C’est un devoir pour les jeunes burkinabè et africains de reprendre les idéaux de la révolution et la mémoire du Sankara ».

Ousmane Bichara

Burkina Demain

«L’Afrique est un continent de paradoxe», affirme Idrissa Ouédraogo

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L’association des Entretiens eurafricains (EEA) font des relations entre l’Europe et l’Afrique un véritable espace de débat où les questions complexes du développement sont toujours abordées avec la volonté de clarifier les freins et de les lever. Ce 1er mars 2019 à Ouagadougou l’association  dont la mission est de toucher la vie réelle des citoyens qu’ils soient européens ou africains, a tenu une conférence publique sous le thème : « L’avenir économique et politique de l’Afrique de l’Ouest, ses relations avec l’Union européenne (UE) et le défi des migrations».

Pour le Professeur d’économie Idrissa Ouédraogo, qui enfonce là une porte entre-ouverte,  l’Afrique est un continent de paradoxe. Ce qui va d’ailleurs le pousser à se poser encore cette question : Comment comprendre que le continent le plus riche se retrouve avec les populations les plus pauvres de la planète ?

L’économie et la politique en Afrique en générale et en Afrique de l’Ouest en particulier, vont de mal en pis. En ce sens qu’« elles dépendent généralement de l’aide extérieure», dira Idrissa Ouédraogo.

Il continue en indiquant que les modèles de développement sont aussi inspirés de l’extérieur. Or, de son point de vue, il n’y a pas une voie unique de développement, puisqu’il est endogène et doit être construit par les populations avec les moyens de bord.

M. Ouédraogo s’exprimait dans le cadre d’une conférence publique organisée par l’association des Entretiens européens et eurafricains (EEA) sous le thème «L’avenir économique et politique de l’Afrique de l’Ouest, ses relations avec l’Union européenne (UE) et le défi des migrations».

A la directrice des Entretiens Eurafricains, Claude Fischer Herzog, d’ajouter que la croissance économique est moins que la croissance démographique. Dans cette optique, elle trouve qu’il faut certes créer une monnaie unique mais de toujours garder une coopération avec l’Europe. «Au lieu de faire de l’aide au développement en Afrique, il faut faire de l’aide à l’investissement», ajoute-t-elle.

Sur le plan politique, Claude Fischer pense que le continent est démocratique avec une jeunesse dynamique et des élections biaisées.

Dévalorisation de la migration

Concernant le défi des migrations, Cheikh Omar Ba, président du réseau des think tank de l’UEMOA, a laissé entendre que le mal de l’Afrique, c’est qu’elle a une urbanisation sans industrialisation. Et la manière dont l’Europe présente la migration est « fausse » selon lui.

« L’Europe a tellement dénaturée la migration que cela cause problème dans les migrations internes des pays africains », a-t-il martelé.

Alors, à l’occasion de la 5e édition de la semaine Eurafricaine au cinéma qui va se tenir du 10 au 16 juin prochain à Paris, des regards croisés seront jetés sur les migrations pour comprendre ce qui amène les hommes à migrer vers d’autres contrées.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

FESPACO : Aminata Traoré assène ses vérités et s’interroge !

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Aminata Traoré, ancien ministre malien de la culture

A ce cinquantenaire du FESPACO se joue aussi l’avenir du cinéma africain. Ainsi, c’est autour du thème «Confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son espace, son économie et sa diversité», que cinéastes, hommes et femmes de culture, intellectuels planchaient le mardi dernier à la salle de conférence du CBC, dans le cadre du colloque international. Parmi les orateurs qui se seront fait remarquer figure Aminata Traoré, ancienne ministre du Mali et célèbre militante altermondialiste.

Le colloque planchait sur l’avenir du cinéma africain

Ancien ministre d’Alpha Oumar Konaré entre 1997 et 2000, Aminata Dramane Traoré a saisi l’opportunité de ce colloque international organisé en marge du cinquantenaire du FESPACO pour réaffirmer ses convictions sur l’Afrique à l’ère de la mondialisation. Les pays africains, assure-t-elle sont «perdants» dans cette mondialisation qui profite aux pays occidentaux car, n’ayant pas les moyens de tirer de ce système imposé et qui  est à l’origine des difficultés que vivent les masses africaines. A l’écouter, c’est les Programmes d’ajustement structurel (PAS) imposé à nos Etats par les institutions de Brettons Wood qui sont à l’origine de la paupérisation des masses africaines.

Venant de sa part, c’est loin d’être une surprise. Certains même pourraient même parler d’attaque en règle contre les occidentaux car la position de Dame est connue depuis longtemps.

Aminata Traoré, ancien ministre malien de la culture

Sur l’avenir du cinéma africain et la possibilité des cinéastes africain de contribuer à sortir les Africains de l’ornière, Docteur Aminata Dramane Traore reste dubitative, surtout quand elle regarde les conditions de la production cinématographique africaine aujourd’hui, encore tributaire des financements des pays du Nord.

Ces financements conditionnés ne vont pas toujours, note-t-elle, dans le sens des intérêts des Africains. Ce qui fait que les cinéastes sont souvent obligés de s’aligner sur les priorités des bailleurs qui ne sont pas toujours celles des populations africaines. Les cinéastes gagneraient plus, assure-t-elle, à mettre en valeur les potentialités africaines. Elle a pris l’exemple du coton qui est beaucoup produit dans son pays le Mali mais peu transformé sur place.

Martin Philippe

Burkina Demain

Présidentielle sénégalaise : Macky Sall réélu à hauteur de 58,27 %

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Selon la Commission électoral, Macky Sall a remporté le scrutin au 1er tour avec 58,27% des suffrages

Donné vainqueur dans un premier temps par son camp, Macky Sall (58 ans) a été proclamé ce jeudi vainqueur de la présidentielle sénégalaise. Selon les résultats de la Commission nationale du recensement des votes, le président sortant a recueilli 58,27 % des suffrages. Il est suivi par Idrissa Seck, ancien Premier ministre, crédité de 20% des voix et par Ousmane Sanko, 15% des suffrages exprimés. Taux de participation à ce scrutin présidentiel : 66,24 %.

Selon la Commission électoral, Macky Sall a remporté le scrutin au 1er tour avec 58,27% des suffrages

Sous réserve de la confirmation des résultats par la Cour constitutionnelle, c’est Macky Sall qui présidera aux destinées du Sénégal pour les cinq prochaines années. Les résultats provisoires de la dernière  présidentielle proclamés ce jeudi même lui sont nettement favorables et fait de lui le grand vainqueur de ce scrutin présidentiel du 24 février 2019. 58,27 %, c’est la hauteur de la victoire de Macky Sall, si l’on en croit la Commission nationale du recensement des votes. Dans l’ordre, suivent loin derrière, l’ancien Premier ministre Idrissa Seck (20,50 %) ?, Ousmane Sonko (15,67 %),  Issa Sall (4,07 %) et l’ Madické Niang (1,48 %. Le taux de participation a été de 66,24 %.

Si Idrissa Seck conteste ces résultats qui mettent à son espoir d’un second tour qui lui aurait être été plus favorable, il a indiqué qu’il ne fera pas de recours devant la Cour constitutionnelle. Macky Sall assumera seul, a-t-il dit, toutes les conséquences de ce qu’il considère comme hold-up électoral. Cette attitude de Seck pourrait signifier qu’il n’a pas confiance à la Cour constitutionnelle. Malgré gré, le dernier mot revient à cette haute juridiction qui doit publier les résultats définitifs de la présidentielle.

Après Mahammadu Buhari au Nigéria, c’est Sacky Sall qui va donc rempiler pour un second mandat à la tête d’un Etat en Afrique de l’Ouest, suite à des élections tenues en ce mois finissant de février 2019.

Burkina Demain

Energie en Afrique : La conférence d’Indaba a tenu ses promesses !

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Comme annoncée, l’édition 2019 de la grande conférence  annuelle sur les questions énergétiques en Afrique, Africa Energy Indaba, s’est effectivement  tenue les 18 et 19 février dernier à Johannesbourg en Afrique du Sud. «La très attendue Conférence Africa Energy Indaba, organisée en collaboration avec des partenaires stratégiques, le Conseil mondial de l’énergie, l’Agence du NEPAD et SANEA, a encore une fois remporté un vif succès». Le point des conclusions dans ce communiqué.

«Energie en Afrique : Africa Energy Indaba 2019 a de nouveau fait ses preuve !

La très attendue Conférence Africa Energy Indaba, organisée en collaboration avec des partenaires stratégiques, le Conseil mondial de l’énergie, l’Agence du NEPAD et SANEA, a encore une fois remporté un vif succès. La conférence a eu lieu la semaine dernière au Sandton Convention Center à Johannesburg, en Afrique du Sud, également connu comme le centre économique du continent africain. La conférence, qui a accueilli le ministre Jeff Radebe et de nombreux autres ministres africains de l’énergie et des sommités de l’énergie, s’est révélée extrêmement efficace pour traiter les problèmes clés ayant une incidence sur le secteur de l’énergie en Afrique, tandis que des solutions pour mieux atténuer ces préoccupations ont été élaborées et débattues en profondeur.

Les problèmes d’accès à l’énergie en Afrique, tels que les solutions de financement innovantes, les modèles commerciaux perturbateurs, l’intégration régionale, l’impact de la numérisation sur le secteur de l’énergie ainsi que les opportunités commerciales potentielles dans le secteur de l’énergie ont été examinés en profondeur. Des personnalités éminentes se sont réunies pour discuter et développer des solutions afin de minimiser les problèmes susmentionnés d’accès à l’énergie, en partageant leur expérience et leurs points forts du domaine dynamique de l’énergie en Afrique. Ces délégués internationaux de l’Africa Energy Indaba étaient un amalgame plein de développeurs de projets, de financiers, d’experts de l’industrie, d’usagers de l’énergie, de responsables gouvernementaux et de fabricants du secteur de l’énergie.

L’exposition Africa Energy Indaba s’est avérée pertinente pour les entreprises impliquées dans la présentation de solutions visant à atténuer les préoccupations énergétiques de l’Afrique, notamment les solutions d’énergie rurale, les services relatifs aux grands projets énergétiques, l’urbanisation et les besoins énergétiques, ainsi que la mise en œuvre et la gestion de projets d’énergie renouvelable et durable. Les exposants participants ont eu l’occasion de promouvoir leurs entreprises auprès des acteurs locaux de l’industrie, des investisseurs internationaux, des acheteurs et des gouvernements du monde entier, confirmant ainsi leur engagement à rechercher les solutions nécessaires pour surmonter les défis auxquels l’Afrique est confrontée en raison de la demande énergétique actuelle et future.

Les technologies de réseau en évolution (par exemple, les solutions micro, mini et hors réseau), les solutions d’énergie renouvelable et plus propre, le stockage de l’énergie et l’efficacité énergétique étaient parmi les autres sujets pertinents qui ont été minutieusement explorés lors de l’événement. Plusieurs problèmes liés au développement des mini-réseaux ont été résolus, tels que les compétences sur le terrain, les finances, la logistique et la politique et / ou la réglementation locale. Ces défis ont été discutés et présentés afin de fournir les dernières idées, tendances et applications pour augmenter l’accès à l’énergie sur le continent.

La prestigieuse Africa Energy Indaba a organisé le 3e prix annuel Africa Youth Innovator Award, qui a pour objectif de motiver et d’aider les jeunes innovateurs dans le domaine de l’énergie à concevoir des solutions susceptibles d’améliorer la vie des Africains. Cette initiative constitue également une opportunité pour les jeunes Africains créatifs en soutenant la création d’emplois par la mise en œuvre de produits économes en énergie, abordables et rentables. Bongajum Lesley Ndzi (32 ans), sénégalaise et innovatrice du vélo / kit d’alimentation BONGA, a été annoncée cette année comme finaliste du Youth Youth Innovator en Afrique lors de cet événement majeur.

Compte tenu des préoccupations énergétiques actuelles de l’Afrique, Africa Energy Indaba s’est présenté à un moment opportun, au cours duquel les discussions clés découlant de cet événement ont offert de précieuses opportunités de croissance économique pour le monde de l’énergie africain, inspirant la transformation indispensable de ce secteur. L’événement a constitué le cadre idéal pour concrétiser la vision énergétique de l’Afrique en vue d’un avenir énergétique durable et se tenir au courant de la concurrence énergétique mondiale dans ce paysage énergétique dynamique. L’importance de l’ordre du jour de cette année a fait de la onzième édition de l’Africa Energy Indaba un investissement précieux en temps et en ressources, car elle permet de mieux comprendre les acteurs du secteur énergétique africain, renforçant ainsi tous les secteurs de l’économie du continent.

Johannesburg, le 28 février 2019 »

Compte rendu du Conseil des ministres du 27 février 2019

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,   le mercredi 27 février 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  Président du Faso, Président du Conseil des ministres.   

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales,  procédé à des nominations                      et autorisé des missions à l’étranger.

 I DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement : – un décret portant modification du décret                                            n°2017-0049/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public. Ce décret modificatif vise un meilleur accès des petites et moyennes entreprises (PME) aux marchés publics, une opérationnalisation des accords-cadres au regard des nombreux avantages qu’offre ce mécanisme dans la gestion de la commande publique et une dynamisation de l’économie nationale. – un décret portant fixation des taux et des modalités d’octroi d’une indemnité forfaitaire mensuelle et d’une indemnité journalière de session applicables aux membres du Haut conseil du dialogue social (HCDS). L’adoption de ce décret permet l’application effective de l’article 10 du décret  n°2017-0261/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 05 mai 2017 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Haut conseil du dialogue social.

I.1.2. Pour le compte du ministère des Infrastructures : – un rapport relatif aux mesures sociales du gouvernement.

Ces mesures sociales permettront, au titre de l’année 2019, de recruter 10 225 jeunes et femmes pour des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) au profit de 49 communes urbaines du Burkina Faso. Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la mise en œuvre efficiente et diligente de ces mesures sociales au profit  des jeunes et des femmes.

I.1.3.  Pour le compte du ministère des Mines et des carrières : – un décret portant renouvellement de mandats des membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF). L’adoption de ce décret permet le renouvellement de mandats de quatre (04) membres de la BNAF pour un dernier mandat de trois (03) ans.

– un rapport relatif à l’organisation de la 4ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO).

Cette édition, prévue pour se tenir du 26 au 28 septembre 2019 à Ouagadougou, a pour thème : « Exploitation des ressources minérales et opportunités d’industrialisation de l’Afrique ». Elle regroupera au moins 2 000 participants du monde entier.  I.1.4. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat : – un rapport relatif à deux (02) décrets  portant respectivement conditions d’application de la loi n°038-2018/AN du 30 octobre 2018 portant Code des investissements au Burkina Faso et création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale des investissements au Burkina Faso

L’adoption de ces décrets permet de rendre opérationnelles les dispositions de la loi n°038-2018/AN du 30 octobre 2018, portant Code des investissements au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère des Infrastructures : – un rapport relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour la reprise et l’achèvement des travaux de construction des voies d’accès à l’aéroport international de Ouagadougou-Donsin. L’aménagement des voies d’accès concerne la réalisation de 41,49 km de route, comprenant les tronçons de la route nationale N°3 (OuagadougouKaya), de la  bretelle Est et de la bretelle Ouest. Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise SOGEA-SATOM, pour un montant d’un milliard trois cent dix-huit millions cent quatre-vingt-quinze mille cinquante-neuf (1 318 195 059) F CFA TTC. Le financement est assuré par l’Association internationale de développement (IDA).

 

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil une communication relative à la visite d’amitié et de travail du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE à Berlin en Allemagne les 20 et 21 février 2019.  Au cours de son séjour, le Président du Faso a eu des séances de travail avec le Président de la République fédérale Son Excellence Monsieur Frank-Walter STEINMEIER et la Chancelière Madame Angela MERKEL, sur le renforcement de la coopération entre les deux pays et les questions sécuritaires au Sahel. Le ministre des Affaires étrangères a également fait au Conseil, le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso au sommet sous régional tenu le 22 février 2019 à Accra au Ghana. Au cours de ce sommet, le Président du Faso et ses homologues du Ghana, du Bénin, du Togo et le Vice-président de la Côte d’Ivoire, ont échangé sur les questions sécuritaires et celles liées à la lutte contre le terrorisme. II.2. Le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso à la première Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat pour la région du Sahel, tenue le 25 février 2019 à Niamey au Niger.  Cette conférence avait pour but de répondre à l’urgence climatique au Sahel.  Il a par ailleurs fait au Conseil une communication relative au processus de délivrance des Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) et de passeports, dans le cadre de la participation des Burkinabè de l’extérieur aux consultations électorales de 2020. La cérémonie officielle de  lancement de cette opération aura lieu le jeudi 28 février 2019 à Niamey, au Niger. La mission consulaire spéciale se déroulera du 28 février au 15 mars 2019. Cette opération permet la mise en œuvre de l’engagement pris par Son Excellence Monsieur le Président du Faso de faire participer les Burkinabè de l’extérieur aux prochaines élections présidentielles.

 

II.3. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à l’organisation,  courant premier trimestre 2019 à Ouagadougou, d’une table ronde pour le financement du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU).

III. NOMINATION

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

– Monsieur Gervais REMEN, Officier, est nommé Attaché de défense à New York (Etats Unies d’Amérique).

B.AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 211 710 K, Commissaire principal de police, catégorie 1, 3ème grade, est nommé Commandant de la brigade spéciale des investigations anti-terroristes (BSIAT) ; – Monsieur Sombié Siaka DIARRA, Officier, est nommé             Commandant-adjoint de la brigade spéciale des investigations      anti-terroristes (BSIAT).

 

C.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Mahamadou SAWADOGO, Mle 78 122 C, Enseignantchercheur, catégorie P1, grade initiale, 1er échelon, est nommé Secrétaire général ;

 

– Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Professeur titulaire de biochimie-microbiologie, est nommé Vice-Président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université             Ouaga I ;

– Monsieur Billy Tuwis Mandel Josito ZONGO, Mle 119 339 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des services financiers de l’Université Nazi BONI.

 

D.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Madame Bankpal Songtaa Stella Sylviane SOME, Mle 91 859 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chargée de missions ; – Madame Agnès SANOU/SANOU, Mle 23 853 U, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Inspecteur général des services ; – Monsieur Mamadou SERE, Mle 111 285 B, Inspecteur du travail, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ; – Monsieur Oumarou TOE, Mle 55 170 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence générale de recrutement de l’Etat (AGRE) ; – Monsieur Sibiri Omar COMPAORE, Mle 00 255 488 K, Enseignant, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds national des travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) ; – Monsieur Alidou Pascal BANAO, Mle 216 836 W, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ; – Monsieur Souleymane NABASSAGA, Mle 294 367 Y, Inspecteur du trésor, est nommé Chef du département finances et logistique de l’Agence générale du recrutement de l’Etat (AGRE) ;

– Monsieur Oumarou ZEBRE, Mle 266 149 W, Ingénieur des travaux  informatiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef de département des services informatiques ; – Monsieur Mamadou BANDAOGO, Mle 214 672 C, Inspecteur du travail, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département de la règlementation et de la promotion du Guichet virtuel ; – Monsieur Samson TRAORE, Mle 117 006 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Fonction publique du Plateau-Central.

 

E.AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Jean Mathieu BINGBOURE, Mle 32 198 M, Ingénieur du génie rural, 2ème classe, 12ème échelon, est nommé Responsable du « Programme Approvisionnement en eau et assainissement ».

F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

– Monsieur Ibrahim BELEM, Mle 231 002, Gestionnaire, est nommé Directeur général de l’efficacité énergétique ;

– Monsieur Ousmane SANKARA, Mle 219 275 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

G.AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) pour un second mandat de trois (03) ans :

Représentants du ministère des Mines et des carrières :

– Monsieur Ousmane BARBARI, Mle 119 042 E, Economiste gestionnaire ; – Monsieur Wendé-n’sô Abdoul Aziz WASSONGMA, Mle BUMIGEB 18 213 160, Ingénieur des mines. Représentant du ministère de la Sécurité :

– Monsieur Ferta Bonaventure HIEN, Officier de Police. Représentant du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Bazouwine Guy Berthin DABIRE, Mle 59 888 H, Inspecteur des impôts.

 

H.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

– Monsieur Yamba Maxime COMPAORE, Mle 18 825 P, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

 

– Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 25 443 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

– Monsieur Stéphane Gildas TIENDREBEOGO, Mle 245 228 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds national de solidarité.

 

I.AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

– Monsieur Joseph POODA, Mle 46 434 B, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Tour du Faso ; – Monsieur Abraham ZOMA, Mle 35 951 V, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du sport de haut niveau.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), pour un premier mandat de trois (03) ans.  Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– Madame Ella Inocente Monier BOUDANE/TOE, Mle 104 515 J, nutritionniste ;

Au titre de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité :

– Monsieur Sibidaogo Wilfrid KIEMA, Mle 200 562 Y, Conseiller des affaires économiques en remplacement de Monsieur Koudnoaga Roger ZOUNGRANA dont il achève le mandat.

B. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Joseph Patrice QUENUM, Mle  20 648 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME Le Conseil adopté un décret portant nomination de Monsieur Hadi Honoré YONLI, Mle 97 521 K, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) en remplacement de Madame Abibatou TOE/TONI dont il achève le mandat.

 Le Ministre de la Communication et  des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU,Officier de l’ordre national

Le 5e livre de Yacouba Traoré dédié à Alimata Salambéré Ouédraogo

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«Alimata Salambere Ouedraogo, itinéraire et leçon de vie d’une femme debout. Pionnière du cinéma burkinabè». C’est le titre du cinquième livre du journaliste écrivain et président du comité d’organisation de la 26ème édition  et cinquantenaire du FESPACO dont la déydicace eu lieu ce mardi 26 février 2019 à Ouagadougou. C’était sous le parrainage du ministre de la communication, Remis Fulgance Dandjinou ; en présence d’hommes de média, de la culture et plusieurs proches, amis et invités de Alimata Salamberé.

Alimata Salambéré Ouédraogo a un parcours extraordinaire, a dit le journaliste écrivain Yacouba Traoré en dédiant son 5ème livre à cette femme pionnière du cinéma burkinabè. Journaliste et Présidente de la première édition du FESCAPO  en 1969, Alimata a été Ministre de la culture sous la Révolution sankariste. Prenant la parole, elle a remercié l’écrivain Yacouba Traoré pour avoir estimé que son parcours vaut la peine d’être écrit.

Yacouba Traoré a écrit cette biographie comme un scénario filmé en quatre grandes séquences par les techniques de flash back, de zoom et de travelling. L’écrivain réinvente ce portrait à la lumière cinématographique pour cette grande dame  de cinéma burkinabè et panafricain.

« Alimata Salambere Ouedraogo, itinéraire et leçon de vie d’une femme debout » est disponible au prix de 5000 F CFA aux différentes librairies.

Ousmane Bichara

Burkina Demain