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Gaoua : 4 blessés graves dans la grande mosquée ce lundi !

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Selon des sources concordantes, la grande mosquée de Gaoua a failli être le théâtre d’une tragédie ce lundi 4 février. Dans l’après-midi, un individu s’y est présenté, muni d’une machette et a fait usage de cette arme blanche, faisant au total 5 blessés, dont 4 graves, tous admis au centre hospitalier régional de la cité de Bafuji.

L’incident dangereux s’est produit «aux environs de 13 h 20 mn », précise Bafujiinfo.com, média local. Et selon l’Agence d’information du Burkina (AIB) qui rapporte également les faits, l’âge de l’individu agresseur d’un après-midi, est compris entre 28 et 30 ans. Selon des témoins, l’homme serait sorti soudainement des toilettes de ladite mosquée en milieu de journée et a commencé à agresser à l’aveuglette. Et les choses auraient pu virer à la tragédie si la foule n’était pas intervenue rapidement  pour le mettre hors d’état de nuire à autrui. En effet, rapporte l’AIB, «et face aux cris de détresse, la foule qui a accouru, a immobilisé l’agresseur avant de le bastonner violemment». Heureusement !

Burkina Demain

Les 5 grandes tendances d’opportunités dans le secteur énergétique africain

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Une délégation d'officiels burkinabè sur le site de la centrale solaire de Zagtouli (33 MWc) au Burkina Faso

Les 5 grandes tendances d’opportunités dans le secteur énergétique africain seront largement abordées ce mois de février au prochain salon d’Indaba à Johannesbourg en Afrique du Sud ; Indaba qui se veut ‘’un événement africain sur l’énergie pour les Africains et par les Africains’’.

Salon d’Indaba, ’Un événement africain sur l’énergie pour les Africains et par les Africains’

Les secteurs électrique et énergétique de l’Afrique sont des catalyseurs de sa croissance et de son développement. Pour réaliser son plein potentiel, le continent doit répondre aux besoins énergétiques de ses citoyens. Pour ce faire, les entreprises et les producteurs doivent se tenir au courant des avancées du paysage énergétique. À cette fin, plusieurs développements influencent les domaines économique et socio-économique de l’Afrique.

  1. Des investissements plus importants dans les technologies à faibles émissions de carbone et dans l’énergie durable rendent les centrales au charbon de plus en plus difficiles à financer.

Le monde accélère vers des énergies plus propres et plus renouvelables avec une conscience environnementale croissante. Cela a ensuite amené davantage de pays à investir dans les technologies à faible émission de carbone, un changement qui s’est accentué à la suite de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique COP 21 de 2015. À la lumière de cela, l’attractivité des projets de charbon a diminué dans le monde entier. À mesure que les énergies renouvelables et les technologies à faibles émissions de carbone deviendront la norme, le financement des projets charbonniers deviendra de plus en plus difficile

  1. L’inclination croissante pour les énergies renouvelables dans les marchés en développement
Une délégation d’officiels burkinabè sur le site de la centrale solaire de Zagtouli (33 MWc) au Burkina Faso

Des pays tels que le Maroc et le Sénégal soutiennent de plus en plus l’abandon du charbon vers des sources d’énergie plus durables pour alimenter les centrales électriques. La baisse des coûts des technologies des énergies renouvelables dans l’énergie solaire et éolienne les a rendues compétitives, augmentant ainsi leur utilisation. De même, la révolution du gaz de schiste aux États-Unis a entraîné la baisse des coûts du gaz, rendant les centrales au gaz nettement plus compétitives que les solutions au charbon épuré.

L’Afrique dispose d’un vaste accès aux ressources naturelles telles que l’énergie solaire et éolienne. En fait, l’Afrique reçoit plus de deux fois et demi ce que fait l’Allemagne, en tant que leader mondial des énergies renouvelables solaires. Cela en soi montre l’énorme potentiel de l’Afrique pour avoir accès à ces ressources renouvelables.

L’accessibilité des sources d’énergie renouvelables de l’Afrique rend donc les solutions renouvelables rentables. Cette très dynamique réformera le paysage énergétique en Afrique. Alors que le continent avait déjà pris du retard sur les pays développés dans l’adoption des énergies renouvelables, ce scénario changera à mesure que l’intérêt de l’Afrique pour les énergies renouvelables s’intensifiera.

  1. Le stockage de la batterie gagne du terrain

Au cours des cinq dernières années, des entreprises internationales telles que Tesla, Samsung, Total et BYD ont fortement investi dans le stockage de batteries. Des investissements supplémentaires devraient être consentis dans la recherche et le développement, en particulier lorsqu’ils sont associés à des centrales photovoltaïques solaires. stockage d’Energie. De plus, la diminution des coûts associés au stockage sur batterie stimulera encore les investissements dans le domaine du stockage sur batterie.

  1. Développement de solutions de production décentralisée

La mise en œuvre de solutions de production décentralisée permettra à des millions de personnes sur tout le continent de ne pas avoir accès à de l’énergie. La production décentralisée implique l’établissement de centrales plus petites dans des centres de charge particuliers, par opposition aux services publics plus importants qui sont tenus de transmettre de l’énergie sur de grandes distances. Selon Christoph Frei, secrétaire général du Conseil mondial de l’énergie, «un approvisionnement décentralisé ajoutera beaucoup de valeur à la situation de l’offre. Cela ne signifie toutefois pas que nous nous débarrassons des services publics centraux d’approvisionnement, mais que de nombreuses stations d’approvisionnement complémentaires arrivent au niveau local.  »

La production décentralisée minimise également les pertes de transmission et permettra le transport de l’énergie là où elle est nécessaire. Les entreprises et les pays qui s’engagent dans la décentralisation des énergies renouvelables et qui y investissent s’ouvrent des possibilités considérables.

  1. L’évolution progressive vers des réseaux intégrés

Les réseaux intégrés impliquent que les pays évacuent l’électricité d’un pays excédentaire à un pays déficitaire. «L’intégration régionale est essentielle pour garantir que les ressources proviennent des endroits où elles sont les plus abordables, où elles sont nécessaires», a expliqué le Dr Frei. En Afrique, toutefois, cela s’avère plus difficile dans la pratique, car le continent est divisé en plusieurs pools énergétiques distincts, à savoir les pools énergétiques du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et du centre, avec une intégration minimale entre eux. Les projets de transmission requis pour relier les réseaux sont un exercice coûteux et, par conséquent, l’Afrique tarde actuellement à s’acquitter de cette tâche. En outre, la croissance dans ce domaine peut prendre une décennie ou plus pour se développer. Toutefois, les projets de transmission constituant le fondement de la production d’électricité, il est essentiel d’investir dans ce domaine et de prendre des initiatives dans ce sens.

Le climat politique et économique en Afrique s’est amélioré au cours des 20 dernières années, faisant du continent une destination d’investissement viable pour les parties prenantes internationales. Abondant en ressources naturelles pour la production d’électricité (énormes quantités d’énergie solaire, hydroélectrique, éolienne et gazière, entre autres), le domaine de l’énergie en Afrique connaît actuellement une transition positive.

Les tendances susmentionnées seront exposées en détail à Africa Energy Indaba en février 2019, où les chefs de file de l’industrie convergeront pour discuter des développements dans le secteur, capitalisant sur les opportunités tout en atténuant les menaces associées. Parmi les principaux intervenants à l’Indaba figureront: Sean Cleary: Concepts stratégiques, Dr Christoph Frei: Conseil mondial de l’énergie, H.E. Dr Matar Al Neyadi: Ministère de l’énergie des Émirats arabes unis, H.E. Ministre Jeff Radebe: ministère de l’Énergie, Afrique du Sud, M. Ibrahim Mayaki: agence du NEPAD, Amandou Hott: groupe de la Banque africaine de développement et de nombreux autres sommaires de l’énergie. Ayant établi le précédent des événements dans le secteur de l’énergie, cette indaba ne doit pas être manquée par quiconque ayant un intérêt direct dans le secteur de l’énergie en Afrique.

Johannesburg, 4 février 2019

«Enseigner la jeunesse par la parole de Dieu »

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En prélude à sa première rencontre africaine, l’alliance mondiale des Assemblées de Dieu commission de la prochaine génération, a mobilisé dans la soirée de ce jeudi 31 janvier 2019 à l’église AD du quartier Dassasgo de Ouagadougou, la jeunesse de ladite église et d’autres participants venus d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. Occasion pour ces fidèles du Christ, d’enseigner et de former le jeune chrétien dans le but de le préparer, à prendre un jour la relève dans la maison de Dieu.

A écouter le pasteur Jules Compaoré, responsable Afrique de l’alliance des jeunes, « le monde a un problème de jeunesse. Et quand cette jeunesse n’est pas bien formée, elle peut être utilisée pour réaliser de mauvaises choses ».

« Nous sommes dans un contexte national où nos enfants ont besoin d’une éducation saine et l’église s’inscrit dans cette logique pour les former à être des modèles pour les autres pays africain », a laissé entendre le pasteur Philippe Ouédraogo, vice-président des Assemblées de Dieu du Burkina.

Et au pasteur Sana d’ajouter que l’église ne doit pas oublier la transe des jeunes car ils occupent une place importante et c’est eux qui représentent l’église de demain.

L’avenir de l’Afrique est aussi une responsabilité de l’église, conclut Philippe Ouédraogo.

Pour faire évoluer la jeunesse dans de bonnes directions, l’alliance compte bien mener une synergie d’actions avec tous ses participants afin de relever le défi. En ce sens, 16 pays représentés y prendront part. Cette rencontre se déroulera du 31 janvier au 2 février 2019.

Simon Koudaogo

Burkina Demain

Libéré vendredi, Laurent Gbagbo est attendu en Belgique

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Libéré avec Charles Blé Goudé, Laurent Gbagbo pourrait être accueilli en Belgique

Libéré sous conditions de la prison de La Haye ce vendredi 1er février 2019, avec son ancien ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé, Laurent Gbagbo pourrait être accueilli par la Belgique. En tout cas,  ce qu’affirment nos confrères de l’Agence France presse. En revanche, l’on attend toujours de savoir la destination de Blé Goudé qui reste pour l’instant, comme Gbagbo, en territoire néerlandais.

Libéré avec Charles Blé Goudé, Laurent Gbagbo pourrait être accueilli en Belgique

Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont été certes libérés ce vendredi 1er février 2019 mais les gestes et mouvements restent sous contrôle de la Cour pénale internationale qui a assorti leur libération de conditions. Ils ne pourront pas quitter leur pays d’accueil pour l’étranger sans l’aval de La Haye. Les déplacements sont limités dans leurs municipalités d’accueil. Et ce n’est pas, la Procureur de la CPI Fatou Bensouda voudrait faire de l’acquittement des deux hommes politiques ivoiriens.

Donc, affaire à suivre…

Burkina Demain

Lutte anti-terroriste : Accord entre les FAN et la Garde de Columbia

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 Le chef d’état-major général des armées, Moise Minoungou, a procédé dans la matinée de ce 1er février 2019 à Ouagadougou, à une signature d’accord de jumelage entre les Forces armées nationales burkinabè (FAN) et la Garde nationale du district de Columbia. Cet acte rentre dans le cadre de la lutte contre les attaques terroristes à n’en pas finir un partout sur le territoire burkinabè.

Cet accord de coopération militaire entre les Forces armées nationales (FAN) et la Garde nationale du District de Columbia, a été signée par  l’ambassadeur des USA au Burkina, Andrew Young et le chef d’état-major général des armées, Moise Minoungou, en cette matinée du 1er février 2019.

A entendre l’Ambassadeur du pays de l’oncle Sam, le Burkina Faso a atteint un niveau record avec près de 100 millions de dollars, soit environ 58 milliards de francs CFA alloués à 20 programmes d’équipements militaires déjà en cours et à venir. Et parmi ces programmes, il y a la formation des militaires, de véhicules adéquats et de matériels nécessaires, pour lutter contre les engins explosifs improvisés.

Le coût global de ces équipements s’élève à 46 millions de dollars, soit 27 milliards de francs CFA. Et parmi les pays du G5 Sahel, c’est le Burkina qui va bénéficier de la plus importante part du financement américain, a confié Andrew Young.

Ces deux entités (BF et USA), selon le chef d’Etat-major général des armées, accomplissent la même mission de défense nationale et partagent un destin commun à savoir celui d’être au service de la paix nationale et mondiale.

Le jumelage, dira-t-il, est alors un puissant instrument de réalisation de ce destin commun.

Le souhait du Général Minoungou est de voir les relations de coopération entre les FAN et la GN du district de Columbia, se raffermir d’année en année pour le bonheur des personnels desdites entités afin que chaque partie puisse en tirer le meilleur parti.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Journée mondiale des zones humides : Le message du ministre de l’environnement

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Cette déclaration de Batio Bassiere,  ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique à l’occasion de la  journée mondiale des zones humides, commémorée chaque 2 février. 

«DECLARATION DE MONSIEUR LE MINISTRE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DES ZONES HUMIDES 2019

Le 02 février est la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH), date anniversaire de l’adoption de la Convention sur les Zones Humides en 1971 dans la ville iranienne de Ramsar. Cette année nous la célébrons sous le thème : « Zones humides et changement climatique ».

Les zones humides englobent une diversité d’habitats extrêmement variés dont le fonctionnement est déterminé par l’eau, principal facteur déterminant. Qu’il s’agisse de zones marines, de fleuves, de rivières, de lacs, de barrages, de bas-fonds, les zones humides fournissent des moyens de subsistance essentiels et des services écosystémiques fondamentaux.

Aujourd’hui, l’humanité est confrontée à un phénomène crucial qu’est le changement climatique qui affecte l’économie, la santé humaine et les écosystèmes naturels. En effet, la réalité du changement climatique est confirmée par plusieurs études scientifiques. Le Burkina Faso, pays sahélien n’est pas en marge de ce phénomène  : au cours des dernières décennies, notre pays a fait face à un enchaînement d’événements climatiques «extrêmes» d’une ampleur et d’une rapidité sans précédent : baisse de la pluviométrie saisonnière, sécheresse persistante, inondations, baisse des rendements agricoles, hausse de la température, modification des écoulements des fleuves et cours d’eau et leur ensablement continu, accentuation de la désertification, déplacement massif de populations.

Le thème de la JMZH 2019, vise à souligner le rôle important joué par les zones humides, en tant que solutions naturelles, dans l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets.

Les zones humides atténuent les phénomènes météorologiques extrêmes grâce aux multiples services qu’elles fournissent. Les fonctions importantes des zones humides comprennent le stockage de l’eau, la recharge des eaux souterraines, la protection contre les tempêtes, l’atténuation des inondations, la stabilisation des rives, le contrôle de l’érosion et la rétention du carbone, des nutriments, des sédiments et des polluants.

L’utilisation rationnelle et la restauration des zones humides contribuent au renforcement de la capacité d’adaptation des populations humaines aux effets du changement climatique et peuvent atténuer les catastrophes naturelles résultant de ce phénomène. Du reste, l’eau constitue un facteur déterminant  pour d’adaptation de nos populations au changement climatique. Car, sans eau, il n’y aura pas d’adaptation.

Dans ce contexte, des réponses positives pour les zones humides peuvent faire la différence dans l’intérêt du bien-être des générations futures. Ces réponses comprennent :

–              la réhabilitation et la gestion intégrée et durable des zones humides, résiliente aux effets du changement climatique ;

–              le renforcement de la prise en compte des zones humides dans les objectifs de développement;

–              l’élaboration et l’application des stratégies d’adaptation pour les zones humides afin d’atténuer les effets des changements climatiques.

Puissions-nous chacun à quel qu’échelon qu’il soit, jouer sa partition pour faire de nos zones humides des espaces conservés, viables et durablement gérés afin de fournir des biens et services nécessaires à la lutte contre le changement climatique et la pauvreté aux niveaux local et national, conformer à notre vision commune exprimée dans la politique nationale sur les zones humides.»

         Batio BASSIERE

        Officier de l’Ordre National

Pression fiscale : Patrons de presse et responsables des impôts se parlent !

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Peu d’entreprises de presse parviennent à supporter les charges fiscales et parafiscales. Au regard du rôle imminent que jouent la presse privée, une rencontre conjointe de la Direction générale des impôts (DGI) et du Conseil supérieur de la communication (CSC) s’est ténue ce 31 janvier 2019 à Ouagadougou. Cet atelier national sur la fiscalité applicable aux médias et la mise en œuvre de la facture normalisée permettra de pérenniser les activités des entreprises de presse au Burkina Faso.

Ces dernières années, on a assisté à la création des nombreux organes de presse toutes typologies confondues, mais les entreprises de presse privées burkinabè sont de plus en plus confrontées à un ensemble des difficultés liées essentiellement à la faiblesse de leurs ressources budgétaires, des problèmes de professionnalismes et la précarité sociale de leur personnel. Pour pallier à ces difficultés, dans le cadre de la garantie constitutionnelle du droit d’accès à l’information, de la liberté d’expression et d’opinion, les autorités ont entrepris des démarches pour pérenniser les médias.

Ouvrant les travaux, le président du Conseil supérieur de la communication, Me Mathias Tankoano a tout d’abord souhaité la bienvenue aux différents participants vénus des tous les provinces du pays. Il  a rappelé que l’organe de presse privé est certes une entreprise libérale, mais au regard de sa mission, la presse a toujours  fait une attente particulière des plus hautes autorités de notre pays, l’illustre bien, la subvention directe annuelle accordée aux médias et la récente création du Fonds d’appui à la presse privée.

Prenant part à cet atelier, le ministre de la communication, Rémi Dandjinou a affirmé que les médias publics ou privés compte ténue de leur noble mission, l’environnement économiques que nous évoluons est extrêmement  délicat, c’est pourquoi, nous réfléchissons sur la fiscalité at d’autres possibilités que l’Etat  peut offrir pour garantir la liberté d’expression et d’opinion.

Le directeur général des impôts, M. Adama Badolo, a quant à lui déclaré aux participants avoir la certitude  que toutes les dimensions de la fiscalité des médias et leurs problématiques seront appréhender en profondeur lors de leurs travaux en plénière.

Les objectifs généraux de cet atelier sont de parvenir à une approche consensuelle des mesures à suggérer aux autorités pour l’adoption d’une fiscalité adaptée à la situation des entreprises de presse au Burkina Faso.

Ousmane Bichara

Burkina Demain

2020 : Les vœux de nouvel an du Président du Faso

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a abrogé par décret la disposition instaurant le couvre-feu dans le cadre de la lutte contre la Covid-19

Ceci est le message de nouvel an du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Lisez plutôt !

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré

« Peuple du Burkina Faso

Chers compatriotes

Dans quelques heures, l’année 2019 nous fermera ses portes, nous introduisant ainsi en 2020. Au seuil du nouvel An, j’ai une pensée attendrie pour toutes celles et tous ceux que l’action de criminels coalisés au sein de groupes armés terroristes a plongés dans une douleur profonde.

Courage aux enfants dont les parents n’ont pas survécu aux attaques ignobles des forces du mal et qui, très tôt devenus orphelins, doivent affronter déjà les dures réalités de la vie.

Courage à tous ceux qui endurent les séquelles et les frayeurs des affrontements et conflits communautaires, comme ceux de Yirgou, de Zoaga et d’Arbinda. Ni le repli identitaire, ni la stigmatisation de l’autre, ne peuvent constituer des solutions, pour la nécessaire consolidation de notre vivre-ensemble.

Courage à tous les déplacés, contraints de quitter leurs terres pour des abris de fortune, à cause de la barbarie et de la terreur des tueurs sans foi, ni loi, et sans avenir. Je leur réaffirme la solidarité du Gouvernement.

Courage à toutes celles et ceux qui accueilleront la nouvelle année sur un lit d’hôpital ou depuis leur cellule, afin que la lueur de l’espoir illumine leurs vies pour recouvrer la santé ou la liberté.

Courage à tous les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité qui, dans la ferveur patriotique, donnent le meilleur d’eux-mêmes, au péril de leurs vies, pour sauver la mère-patrie.

Chaque fois qu’un Burkinabè tombe à cause d’un acte terroriste, nous en ressentons toute la douleur, celle que ressent chaque mère, chaque père, chaque personne, qui perd un être cher.

Cette nuit encore, loin de leurs familles, parents et amis, les éléments de nos Forces de Défense et de Sécurité sont sur le terrain.

Pour le repos éternel et glorieux de toutes les victimes du terrorisme, je vous invite à les porter en prières.

Peuple du Burkina Faso

Chers compatriotes

Dans mon action quotidienne, j’ai toujours eu pour point de mire la satisfaction des aspirations légitimes de notre peuple, dans le respect des droits et libertés reconnus à chacun et à tous.

Les circonstances et les faits nous obligent à rester debout, pour notre cause commune, défendue avec bravoure par les victimes, et pour la gloire des générations futures, afin de continuer à défendre, sans concession aucune, notre pays. En cela, nous honorons la mémoire de nos ancêtres qui nous ont légué ce pays, la patrie des Hommes intègres.

La victoire du peuple burkinabè sur le terrorisme est certaine parce que nous avons foi en notre unité face à l’adversité, foi en notre détermination inébranlable, foi en l’avenir radieux du Burkina, un Burkina Faso éternel, en Afrique et dans le monde.

 

Cette victoire sur le terrorisme ne se fera pas seulement sur le plan militaire. Elle doit être gagnée également sur le plan du développement.

C’est pourquoi, nous restons engagés, malgré les difficultés du moment, dans les tâches de développement à travers le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES). Malgré un contexte sécuritaire difficile, et des chocs exogènes, on enregistre des réalisations dans tous les secteurs de la vie économique et sociale de notre pays, grâce à l’investissement public et privé.

De nos jours, les relations entre le Burkina Faso et les pays amis au plan régional et international sont empreintes de respect mutuel, de cordialité et d’entraide, toute chose qui contribue à redonner à notre pays, la place qui est la sienne, dans le concert des nations.

C’est pourquoi, je vous exhorte, tous et chacun, à rester résolument tournés vers l’avenir, l’avenir de cette Nation dont nous tirons toute notre fierté.

Bientôt, tout ce que nous avons vécu ne sera qu’un lointain souvenir, car j’ai bon espoir que durant l’année nouvelle qui nous ouvre ses portes, chacun sera à la hauteur de ses responsabilités pour la victoire contre le terrorisme, la consolidation de la démocratie et de notre vivre-ensemble, et pour la prospérité continue de notre pays.

Peuple du Burkina Faso

L’année nouvelle annonce la fin de mon quinquennat, et la tenue d’élections présidentielle et législatives.

Le Gouvernement s’emploie à créer les conditions pour la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes, et je voudrais compter sur l’engagement de tous, opposition, majorité et société civile, pour relever ce défi, dans le respect de la Constitution et du Code électoral.

J’ai aussi donné les instructions au Gouvernement pour la reprise des travaux de la conférence sur l’harmonisation des rémunérations. La trêve sociale que j’ai demandée aux partenaires sociaux, ainsi que l’union sacrée des filles et fils pour relever les grands défis dressés devant la Nation, nous permettront de renforcer le climat de confiance, pour améliorer les conditions de vie de tous les habitants du Burkina Faso.

 

A chaque tournant important de notre histoire commune, comme celui que nous abordons actuellement, cultivons l’esprit de sacrifice, la solidarité, et l’amour de la patrie pour opposer à l’ennemi la résistance qu’il faut, et faire face héroïquement à notre destin.

 

Je salue, au nom de la Nation, nos Forces de Défense et de Sécurité, pour les victoires enregistrées ces derniers jours, dans la lutte contre le terrorisme. Nos efforts se poursuivront au sein du G5 Sahel pour la montée en puissance de la Force Conjointe, de concert avec tous nos alliés internationaux, dans la lutte contre le terrorisme et pour le développement au Sahel.

Au plan national, le comité chargé de l’élaboration de la politique de sécurité nationale a terminé ses travaux, et remettra son rapport dans les prochains jours. C’est un document à la fois historique et important pour la Nation entière. Le processus se poursuivra par l’élaboration des stratégies sectorielles pour sa mise en œuvre réussie.

Sans nul doute, en 2020, les questions de sécurité, de monnaie commune et de développement seront au cœur de nos discussions au sein des instances sous-régionales, régionales et africaines. Le Burkina Faso y apportera sa contribution pour une Afrique forte, unie et prospère.

A tous les personnels sous astreinte, mobilisés en ces jours pour les besoins de service public, j’adresse mes encouragements et mes félicitations pour leurs sacrifices et engagement.

Enfin, je voudrais inviter les Burkinabè à accueillir l’année nouvelle, dans la sobriété et la prudence dans la circulation.

Chers frères et sœurs, en cette veille du nouvel An, je vous souhaite à toutes et à tous, mes vœux de bonheur, de santé, de paix et de prospérité.

 

Bonne et Heureuse année 2020

Dieu bénisse le Burkina Faso».

«Valorisons et conservons la nature»

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En visite de travail depuis le 28 janvier au Burkina Faso, Inger Andersen, directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a animé dans la matinée de ce jeudi 31 janvier 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse. Objectif : influencer, encourager et aider les sociétés à valoriser et conserver l’intégrité et la diversité de la nature ; et s’assurer que les ressources naturelles sont utilisées d’une manière équitable et durable.

C’est en présence de Rasmané Ouédraogo, directeur de cabinet du ministre de l’environnement que la DG de l’UICN a échangé avec les hommes de média.

Le Burkina Faso, selon Inger Andersen, directrice générale de l’UICN, représente une voix forte au niveau régional, africain, voire mondial. Parce que les Burkinabè, dit-elle, sont conscients de la protection de la nature.

Mais pour que la protection de la nature soit durable, Andersen trouve qu’il faut un écosystème solide.

Pour ce faire, « nous devons travailler à protéger les espèces de la nature, sinon la planète sera sans doute menacée», a-t-elle ajouté.

De bonnes relations avec le Burkina

Elle va alors informer que son institution met en œuvre les programmes en fonction des priorités de chaque pays.

Et à en croire Rasmané Ouédraogo, le Burkina entretient de très bonnes relations avec l’UICN pour ce qui est de la conservation de la nature. Et cela date depuis 30 ans.

L’UICN a en effet entrepris un processus de formation et de sensibilisation des acteurs gouvernementaux et de la société civile sur les changements climatiques à travers des ateliers régionaux/nationaux et des sessions de formation.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Réformes OHADA : Un impact significatif sur le développement du secteur privé africain

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Un rapport d’IFC et de la Banque mondiale sur les réformes mises en œuvre par l’OHADA a été lancé ce mercredi 30 janvier 2019 à Libreville, au Gabon. Ledit rapport fait état d’un impact significatif de ces réformes OHADA mises en oeuvre   sur le développement du secteur privé  dans 17 pays africains.

Libreville, Gabon, 30 janvier 2019 — Le groupe de la Banque mondiale a lancé aujourd’hui un rapport sur le développement du secteur privé dans 17 pays d’Afrique, qui relève que plusieurs réformes de l’environnement des affaires ont eu un impact significatif sur l’accès au financement, la réduction des coûts et la création d’entreprises. Le rapport, intitulé Evaluation de l’Impact des Réformes OHADA : Actes Uniformes sur le Droit Commercial Général, des Sociétés, des Sûretés, et de l’Apurement du Passif, est une évaluation détaillée et indépendante du travail du Programme d’amélioration du climat des investissements au sein de l’OHADA, implémenté par IFC de 2007 à 2017. Le rapport a été lancé à l’occasion des réunions marquant le 25e anniversaire de l’OHADA, à Libreville.

L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires – OHADA – regroupe 17 pays d’Afrique francophone et soutient la mise en place, dans ses pays membres, d’un cadre légal et règlementaire uniforme en matière de commerce. Le rapport d’évaluation se penche sur la révision de quatre Actes Uniformes OHADA, effectuée avec l’appui du Groupe de la Banque mondiale : les Actes Uniformes sur le Droit Commercial Général, sur l’Organisation des Suretés, sur le Droit des Sociétés Commerciales et le Groupement d’Intérêt Economique, enfin sur les Procédures Collectives d’Apurement du Passif. A titre d’exemple, la révision de l’Acte Uniforme sur l’Organisation des Suretés a entrainé une augmentation de 3,8 milliards de dollars des crédits accordés aux entreprises dans sept pays membres de l’OHADA, entre 2011 et 2015.

Hans Peter Lankes, Vice-président d’IFC en charge de l’Économie et du développement du secteur privé, a déclaré : “Cette évaluation rigoureuse et indépendante met en lumière l’impact que le Groupe de la Banque mondiale et l’OHADA ont eu sur le climat d’investissement des pays membres, sur les dix dernières années. Il est important de continuer à soutenir l’OHADA pour améliorer l’environnement des affaires des pays membres et ainsi de permettre l’expansion d’un secteur privé qui contribuera au développement.”

Pour le Professeur Dorothé Sossa, Secrétaire permanent de l’OHADA : “Les réformes soutenues par l’OHADA bénéficient à toutes les entreprise, peu importe leur taille ou leur secteur d’intervention : des petits entrepreneurs et des petits commerces, qui ont besoin de microcrédits, aux grandes entreprises intervenant dans des projets de construction d’infrastructures. Grâce à ces réformes, il est désormais plus facile de créer une entreprise et d’avoir accès à des financements dans les pays membres de l’OHADA.”

Le rapport fournit également des recommandations pour renforcer les interventions de l’OHADA, notamment la nécessité de poursuivre les réformes du droit commercial, de renforcer la coordination aux niveaux national et régional et de mettre en place un meilleur dispositif de suivi.

Le rapport complet est disponible en ligne.

Le programme de réforme des Actes Uniformes a bénéficié de financements de la France et du fonds de financement de services conseil pour l’amélioration du climat des affaires (Facility for Investment Climate Advisory Services program-FIAS) du Groupe de la Banque mondiale.

A propos du Groupe de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale joue un rôle essentiel dans les efforts déployés dans le monde pour mettre fin à l’extrême pauvreté et favoriser une prospérité partagée. Il se compose de cinq institutions : la Banque mondiale, qui regroupe elle-même la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA) ; la Société financière internationale (IFC) ; l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ; et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Ces institutions collaborent dans plus de 100 pays afin de leur fournir les financements, les conseils et l’ensemble des solutions qui leur permettent de faire face aux défis de développement les plus urgents. Pour plus d’informations, visitez www.worldbank.org , www.ifc.org  et www.miga.org.