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Situation sécuritaire : La grande inquiétude de l’UPC

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Le présent communiqué de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) est relatif à la situation sécuritaire nationale marquée ces derniers jours par les attaques meurtrières, notamment dans le Sahel.

«Communiqué de presse de l’UPC sur la dégradation de la situation sécuritaire

C’est avec une grande inquiétude que l’Union pour le Progrès et le Changement suit l’évolution récente de la situation nationale, laquelle situation est caractérisée par des attaques terroristes visant, outre les FDS, des populations civiles et des marchés.

En effet, après l’assassinat d’une vingtaine de personnes à Gasseliki (commune d’Arbinda, dans le Soum) en début janvier, le 27 janvier, c’était autour du village de Sikiré, toujours à Arbinda,  d’être la cible d’une attaque. Dix personnes ont été tuées, et des commerces ont été saccagés et pillés.

En outre, dans plusieurs villages du Soum et de l’Oudalan, des marabouts, des guérisseurs et autres leaders d’opinion ont été sauvagement assassinés ces derniers temps.

Pour ne rien arranger, nous apprenons avec grande tristesse que des individus armés ont attaqué ce lundi 28 janvier, la base du Groupement des Forces antiterroristes (GFAT) de Nassoumbou. Cette attaque a fait plusieurs morts et des dégâts matériels, selon les médias.

L’UPC présente ses sincères condoléances aux familles des victimes. Elle souhaite un prompt et total rétablissement aux blessés.

L’UPC observe que, désormais, les ennemis de la Nation s’en prennent aux civils, à leur patrimoine et aux marchés. C’est clair qu’en plus de semer la terreur, ces obscurantistes veulent assassiner notre économie déjà à terre.

Avec amertume, nous assistons à un recul de l’Etat sur son propre territoire. Or, il faut maintenir vaille que vaille la terre de nos ancêtres intactes. Il faut aussi faire en sorte que nos compatriotes des zones attaquées, faute d’espoir, faute de repère et en l’absence de l’Etat, ne finissent par prêter allégeance aux fous de la terreur.

De nouveaux hommes ont été nommés à la tête du département de la défense et de celui de la sécurité. Il leur appartient de produire rapidement des résultats et d’imprimer positivement leur marque, car la situation urge et requiert de l’action.

En cette situation difficile, l’UPC réitère son indéfectible soutien aux  Forces de défense et de sécurité.

 

Ouagadougou, le 28 janvier 2019 »

Pour le Bureau politique national de l’UPC,

Le Secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité,

Colonel à la retraite Assane SAWADOGO

Le MCR, futur cheval de Tahirou Barry pour repartir à la conquête de Kosyam !

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L’ex-enfant prodige de Laurent Bado, Tahirou Barry, a  assisté dans l’après-midi de ce dimanche 27 janvier 2019 à Ouagadougou, à  Ouagadougou au lancement officiel du nouveau parti politique, le  Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) sous la bannière duquel il partira à la conquête du fauteuil présidentiel en 2020, après l’expérience  avec le PAREN de Laurent Bado en 2015.

C’est Carlos Toé, l’ex-bras droit de Tahirou Barry, lorsque ce dernier dirigeait encore le PAREN, qui a présidé ce dimanche 27 janvier 2019, la cérémonie de naissance du nouveau parti, le  Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR). Il en est déjà le président officiel.

Pour la représentante des femmes du parti, par ailleurs trésorière générale du MCR, Mme Kadiatou Kourouma, cette cérémonie est un moment historique qui marquera un nouveau départ pour la vie politique du Burkina Faso.  Elle soulignera qu’elles « réaffirment leur attachement à la structure de la patrie qu’est le Burkina Faso ».

Et Tahirou Barry, considéré comme père fondateur du nouveau parti, de marteler que l’avenir des Burkinabè est pris en otage par des politiciens qui ont développé l’art de démarrer une machine de conquête du pouvoir sans savoir démarrer celle du développement et qui dorment au milieu d’un grand feu de brousse».

Se laisser berner par des promesses

En parlant des maux du pays à l’heure actuelle, le domaine de définition de la nation, le futur candidat du MCR à la présidentielle de 2020 va alors s’interroger deux fois : comment comprendre que dans un pays miné par des attaques terroristes et communautaires et surtout placé en Etat d’urgence, on puisse renvoyer tout un gouvernement pendant près d’une semaine et le ramener après dans sa quasi-totalité ?

Pendant combien de temps encore, allons-nous nous laisser berner et flatter par des promesses et des chiffres qui ne sont en réalité que des hallucinogènes ? A écouter M. Barry, il est temps de ne plus subir mais d’agir, de mûrir ; car le combat sera dur et très dur.

Partis de l’opposition fortement représentés

A en croire le président du MCR, Carlos Toé, ce nouveau parti se veut un outil politique original pour repositionner le Burkina Faso sur les sentiers de l’émergence. Par conséquent, Tahirou Barry est l’homme de la solution pour ce qui est de dépeindre le Burkina de ces problèmes de longue date. C’est pourquoi, continue-t-il, il va se présenter aux élections de 2020.

Parmi les participants et les invités de ladite cérémonie, on pouvait voir des autorités coutumières venus de différentes villes du pays, et des représentants de parti politiques (CDP, NAFA, APP, Faso Autrement) et même du CFOP.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Alassane Ouattara, plus que jamais ‘’fils’’ d’Houphouët-Boigny !

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Au Burkina Faso, si le sankarisme est l’idéologie qui est en vogue et marche à tous les coups ; en Côte d’Ivoire, c’est sans doute l’houphouëtisme. Ainsi, la nouvelle coalition politique née ce samedi 26 janvier au bord de lagune Ebrié sous la houlette du président Alassane Ouattara se nomme «Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix», en abrégé RHDP. Un rêve politique qui se réalise à la grande satisfaction du président qui s’en explique.

« Le plus grand hommage que nous puissions rendre au Président Félix Houphouët-Boigny est de pérenniser son œuvre et d’immortaliser son nom par le choix de l’appellation de notre parti : Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix».  C’est en ces termes que le président Alassane Ouattara justifie son projet de création du parti unifié, le RHDP-«Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix»-, porté sur les fonts baptismaux ce samedi 26 janvier 2019 au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Ainsi, plus que jamais l’ancien Premier ministre du premier président de Côte d’Ivoire veut marcher dans les pas de son ancien patron. Il se pose plus que jamais en ‘’fils’’ du père politique, Houphouët-Boigny. Et ce n’est pas la première fois qu’un leader politique ivoirien se revendique l’héritage de Boigny.

Avant ADO, d’autres se sont montrés houphouëtistes

Premier véritable opposant politique de l’ex-et défunt président Houphouët-Boigny, Laurent Gbagbo s’est mué plus tard en houphouetiste. Si l’ancien président Gbagbo venait à être effectivement  libéré par la Cour pénale internationale ; ce serait impossible pour lui de faire un come-back à la présidence de la République sans continuer à faire du houphouetisme. La réconciliation nationale dont parlent de plus en plus les cadres de son parti, le Front populaire ivoirien, passera forcément par le houphouëtisme.

Aujourd’hui, pour des rivalités ou ambitions politiques, Henri Konan Bédié du PDCI et d’autres leaders politiques se sont écartés du projet du parti unifié, RHDP ; mais ils seront bien obligés eux aussi de faire d’houphouëtisme pour réaliser leurs ambitions. En Côte d’Ivoire, la victoire à la présidentielle de 2020 se gagnera sûrement sur fond d’houphouetisme teinté d’un certain réalisme politique car, l’idéologie ne suffira pas à rapprocher les positions et à faire la différence.

Houphouët savait….eux ils pouvaient

Tous ces leaders politiques ivoiriens qui se revendiquent aujourd’hui de bonne ou mauvaise foi de l’ houphouëtisme, étaient jeunes à l’époque au moment Houphouët-Boigny avait pris un coup de vieillesse. Fort de leurs positions respectives, chacun se disait capable, estimant sans doute le «vieux» incapable. Mais, ce que le vieux savait par expérience et qu’eux ils ignoraient, c’est que le pouvoir n’est pas aussi facile à gérer. Ainsi, Laurent Gbagbo se sentit capable de s’opposer au «vieux», se posant ainsi en alternative pour le remplacer démocratiquement à la tête de l’Etat. Dans ses habits de chef de parlement, Henri Konan Bédié se voyait déjà président de la Côte d’Ivoire, en cas de vacance de pouvoir, fort des dispositions constitutionnelles qui faisaient de lui le successeur.

Premier ministre qui a réussi a redressé l’économie ivoirienne, Alassane Ouattara se sentait lui aussi en pole position en cas de vacance du pouvoir à la tête de l’Etat. Et quand le vieux président mourut en 1993, c’est Henri Konan Bédié qui hérita le premier du pouvoir d’Etat. Pour exclure son concurrent immédiat qui était le Premier ministre Alassane Ouattara, Bédié mena sa politique d’ivoirité qui le conduira à sa perte, puisqu’il perdra le pouvoir suite à une mutinerie. Le Général Robert Guéi  qui prit sa succession, a voulu lui aussi exclure avec ses conditions ‘’et ou’’ pour être candidat à la présidentielle de 2000.

Laurent Gbagbo qui a pris le pouvoir à la suite de la présidentielle de 2000 avait lui aussi traîné à mettre fin aux exclusions politiques. Conséquence : tentative de coup d’état en 2002 suivie de la partition en deux du pays. Elu président en 2010 suite à des élections particulièrement violentes, Alassane Ouattara n’a pas su panser rapidement les plaies de cette période mouvementée de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Mais, réélu en 2015, il tente depuis l’année dernière de recoller les morceaux en faisant adopter une loi amnistiant les prisonniers politiques dont Simone Gbagbo, épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo, toujours détenu à La Haye pour sa supposée implication dans les violences post-électorales. Et comme nous l’avons indiqué plus haut, le président Ouattara s’est posé en champion de l’houphouëtisme.

Bref, aujourd’hui, chacun leader politique ivoirien après une expérience du pouvoir d’Etat, se rend bien compte peut-être que c’est le vieux qui avait la bonne vision de la gestion du pouvoir d’Etat.

Martin Philippe

Burkina Demain

CDP : Réflexions autour des priorités 2019-2020

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Après sa session ordinaire du 18 novembre dernier, le bureau politique national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a réuni ses partisans et sympathisants, ce 26 janvier 2019 à Ouagadougou, pour définir selon les responsables du parti, les priorités du parti pour l’année 2019-2020.

C’est le président du CDP, Eddie Kombiogo qui a présidé la réunion du parti en cette matinée de ce samedi 26 janvier 2019.

L’année qui vient de prendre fin marque selon le secrétaire général du CDP, Issa Gandiano, la fin d’une année de lutte et le début d’une autre. Alors, les défis à relever sont énormes.

Il s’agit entre autres de la mise en place des unions nationales et des coordinations sectorielles du parti, de la mise en œuvre accélérée du programme d’activités du parti et l’adoption d’un guide en matière de communication pour plus discipline interne et externe et pour une meilleure visibilité.

L’unité et la cohésion

Pour le premier responsable du CDP, les priorités du parti en cette année 2019 sont la recherche dynamique de l’unité et de la cohésion interne, le parachèvement dans l’unité et du consensus de toutes les structures du parti, la mobilisation des ressources financières ; car pour Eddie Kombiogo, l’appartenance à un parti politique induit des obligations financières pour chacun des militants sans exception, etc.

« C’est vrai que souvent il y a des contradictions ou des mésententes au sein du parti mais nous devons rechercher la cohésion et surtout travailler à renforcer l’unité », dira le président du CDP.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Riposte contre le terrorisme : Les médias ont un rôle à jouer selon le CSC

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Le contexte actuel de l’exercice de la démocratie au Burkina Faso est marqué par des tensions sociales, des attaques terroristes récurrentes et des conflits communautaires. Cette situation exige une contribution substantielle des toutes les couches sociales et professionnelles à consolider la paix et la cohésion sociale. C’est dans cette optique que le Conseil supérieur de la communication (CSC), par la voix de son premier responsable a appelé à la responsabilité de tous les acteurs médiatiques dans leurs missions d’informations  à éveiller les consciences et sensibiliser les citoyens sur les enjeux sécuritaires.

En raison de la situation nationale marquée par des tensions sociales et des attaques terroristes récurrentes que traverse le Burkina Faso, le Conseil supérieur de la communication, organe de régulation des médias, partage avec les principaux acteurs de la communication et des médias leurs responsabilités sociales dans l’exercice de leurs missions. Au cours d’une cérémonie de présentation des vœux du CSC aux hommes de médias, qui s’est ténue le 25 janvier 2019 dans l’enceinte de cette institution, qui a vu la présence du Ministre des affaires étrangères, Alpha BARRY, de la communication, Rémis Dandjinou et de la culture Abdoul- Karim Sango, tous reconduits dans leur fonction par le nouveau Premier ministre. Le président du CSC, Me S. Mathias Tankoan, a au nom du Collège des conseillers sollicité une minute de silence en mémoire de tous nos compatriotes qui ont perdu la vie du fait des attaques terroristes et des conflits communautaires et a souhaité la bienvenus à tous les invités.

Dans la guerre contre le terrorisme, il affirme que les médias ont un grand rôle à jouer et doivent être considérés comme des partenaires privilégiés des autorités en charge de la lutte anti-terroriste en éveillant en sensibilisant les citoyens sur le réflexe sécuritaire et le rôle de sentinelle qu’ils doivent jouer.

Poursuivant son allocution, le président du CSC ajoute que les hommes des médias doivent s’interdire de diffuser certaines informations sur les positions stratégiques des Forces de défense et de sécurité (FDS) et également éviter d’installer la psychose de la terreur et de l’insécurité dans l’esprit des citoyens. Il a rappelé aussi que les FDS doivent développer un esprit de collaboration et de confiance avec la presse afin que les journalistes aient en permanence des interlocuteurs en leur sein.

Devant les nobles ambitions du CSC, le président du CSC a sollicité le concours de tous afin qu’ils puissent conduire les activités dans un esprit de concertation permanente gage de toutes réussite.

Intervenant  au nom des associations professionnelles des médias, Dr Cyriaque Paré a exhorté le CSC à poursuivre dans le sens de l’accompagnement et  du renforcement  des capacités des médias et à maintenir le dialogue permanent avec les  associations des médias pour prévenir «les dérives et éviter ainsi les sanctions qui ne sont pas toujours comprises».

Jetant un regard rétrospectif sur la vie du CSC, Dr Paré a indiqué : «Après les épisodes peu glorieux de ces dernières années marqués par une guerre des tranchées entre les premiers responsable qui a divisé le personnel et terni l’image de l’institution auprès des médias et même du public, le nouveau collège que vous  dirigez doit changer cette image par des actes forts qui vont rassurer les acteurs des médias de son indépendance et son impartialité».

Ousmane Bichara

Burkina Demain

Démission de la présidence de l’Assemblée : Soro a-t-il pris les devant ?

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En Côte d’Ivoire, après les deux semaines marquées par l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la Cour pénale internationale ; les affaires de politiques intérieures ont repris. Avec notamment le congrès du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui s’ouvre officiellement ce samedi 26 janvier 2019. Présenté comme le congrès du rassemblement ou de la clarification des positions des uns et des autres par rapport à la famille présidentielle, ces assises du 26 janvier pourraient finalement se tenir sans la présence d’un important artisan de l’avènement d’Alassane Ouattara, en l’occurrence Guillaume Soro, qui aura fait durer le suspense  jusqu’à la dernière minute, lui qui avait justement jusqu’au 26 janvier pour se déterminer par rapport au RHDP.

Pour l’heure, tout ce que l’on sait officiellement, c’est que Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale, après une entrevue avec le président Alassane Ouattara ce 24 janvier, a une note déléguant ses pouvoirs à son vice-président Oula Guéladet Ephrem Privat. Délégation de pouvoir qui couvre la période du 25 janvier au 20 février 2019. Soro a-t-il décidé de prendre les devant en cédant son poste provisoirement, quitte à ce que cela devienne par la suite définitif ? Ou y-a-t-il été contraint par le camp présidentiel qui le pressait depuis quelque temps de se déterminer par rapport au RHDP ou de démissionner tout simplement de la présidence de l’Assemblée nationale. Ou encore est–il finalement parvenu à un compromis  avec le président Ouattara, compromis qui lui accorderait du temps supplémentaire pour se déterminer ? Rien n’est moins sûr mais un compromis semble probable au regard des liens entre les deux hommes d’Etat ivoiriens. Il n’y aurait peut-être pas eu de Guillaume Soro sans Alassane Ouattara et vice-versa.

Sera-t-il présent ou pas ?

La note de Soro indique qu’il sera absent du 25 janvier au 20 février 2019, certes. Entre cette note et ne pas participer au congrès du RHDP, il n’y a qu’un pas que certains ont vite fait de franchir. Et si compromis il y a eu entre Ouattara et Soro, ce dernier pourrait créer la surprise en faisant son apparition au congrès du RHDP. Et même s’il a pris cette note pour pouvoir aller suivre un cursus à l’Université de Harvard, cela n’empêche pas d’assister au congrès avant d’y aller, si tant est qu’il tient à marquer son appartenance à la famille présidentielle. En revanche, s’il tient vraiment à s’en débarquer, alors son absence au congrès prendra tout son sens. Et dans ce cas, l’on sera fondé à croire ce qu’a dit un de ses proches qui a indiqué que Soro allait quitter son poste « pour ne pas provoquer une crise institutionnelle ». Vrai ou faux ? L’avenir nous le dira. Wait and See, comme disent nos amis Anglais.

Jean Konombo

Burkina Demain

RD Congo : Félix Tshisekedi investi président !

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C’est fait. Félix Tshisekedi, opposant, est devenu cinquième président de la République démocratique du Congo ce jeudi 24 janvier à Kinshasa. Proclamé vainqueur de la présidentielle du 30 décembre 2018 par la Cour constitutionnelle du pays avec 38% des voix, le fils l’opposant Etienne Tshisekedi succède au président Joseph Kabila qui a passé la main après 18 ans à la présidence. On le sait, les résultats de cette présidentielle congolaise restent contestés par un autre opposant, Martin Fayulu qui revendique la victoire avec au moins ; dit-on, 60% des voix. 

Malgré tout, cette victoire de Tshisekedi est respectée par la communauté internationale : UE, UA, Etats-unis. Conséquence : de nombreux chefs d’Etats et de diplomates occidentaux ont assisté au sacre du nouveau président congolais. En revanche, Martin Fayulu n’a pas assisté à la cérémonie d’investiture de son concurrent.

Jean Konombo

Burkina Demain

Joseph Dabiré Premier ministre : ’’ Pas de vagues au MPP’’

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Alors que certains craignaient que les faucons ou gardiens du temple MPP ne trouvent à redire sur le Choix du Président du Faso de nommer Premier ministre, un membre supposé du CDP, en l’occurrence Christophe Dabiré, cette déclaration du MPP, sonne comme un soutien au choix présidentiel :

« Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) se réjouit de la nomination de Monsieur Christophe Joseph Marie Dabiré par Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso, en qualité de Premier ministre, chargé de la formation d’un nouveau gouvernement. Notre parti lui adresse ses chaleureuses et sincères félicitations ainsi que ses vœux ardents de réussite dans l’accomplissement de sa mission. Nous saluons la clairvoyance et l’esprit de sagesse qui ont guidé le président du Faso ; nous nous félicitons du choix porté sur un homme compétent, dynamique, expérimenté et dont l’intégrité, le savoir et le savoir-faire ne font l’ombre d’aucun doute.

Le nouveau Premier ministre est en effet un grand commis de l’Etat, pétri d’expériences et bien averti des questions aussi bien étatiques que politiques. La direction politique nationale du parti tient à le rassurer de son soutien total et de son franc accompagnement dans cette lourde mission. Car sa réussite est également celle du MPP. Convaincu de l’esprit sacrificiel et d’abnégation qui anime le nouveau premier ministre, le MPP ne doute pas un instant de l’aboutissement sa mission.

Notre parti invite, à cet effet, le nouveau Premier ministre à prendre, sans tarder, à bras-le-corps les attentes de nos concitoyens en faisant du dialogue social et de l’écoute du peuple, ses priorités. Les chantiers du développement sont vastes, les défis énormes ; mais à cœur vaillant, rien d’impossible.

Le Premier ministre a été nommé dans un contexte difficile marqué par la prégnance de l’insécurité et la persistance des revendications sociales. Cependant, nous sommes convaincus que le nouveau locataire du premier ministère saura user de ses qualités et de son dynamisme pour obtenir des résultats probants à la hauteur de la confiance placée en lui par le chef de l’Etat.

Au regard du contexte particulier de notre pays, le MPP souhaite que l’ensemble des Burkinabè taisent leurs divergences politiques, idéologiques et fassent bloc autour du nouveau Premier ministre, car aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin d’unité et de solidarité pour vaincre l’ennemi commun qu’est le terrorisme. Les grands hommes marquent leur temps et se distinguent dans les moments difficiles.

C’est au regard de sa riche expérience et de l’amour qu’il voue, sans bornes, pour son pays, que M. Dabiré a répondu favorablement à la sollicitation du président du Faso à un moment où les attentes légitimes et pressantes des Burkinabè vont crescendo et tous azimuts.

Le MPP invite Monsieur Dabiré à la continuation et à la finalisation du programme quinquennal du président du Faso engagé par son prédécesseur en lui insufflant une nouvelle dynamique afin que les retombés dudit programme soient équitablement bénéfiques à nos populations des villes et des campagnes.

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ne saurait terminer ce message sans exprimer toute sa reconnaissance et sa gratitude au premier ministre sortant, M. Paul Kaba Thieba qui, trois ans durant, a abattu un travail titanesque auprès du président du Faso. Le MPP lui doit une fière chandelle pour son dévouement, son patriotisme ainsi que sa loyauté à servir son pays. Nous lui souhaitons bon vent dans la suite de sa carrière et restons convaincus qu’à quelque niveau que ce soit, il pourra toujours apporter son expertise et son expérience à son pays.

Enfin, le MPP réitère son indéfectible soutien et son entière disponibilité à Monsieur Christophe Marie Joseph Dabiré, nouveau premier ministre du Burkina Faso, et lui souhaite plein succès dans ses lourdes et nobles responsabilités au profit des populations du Burkina Faso.

Ouagadougou, le 22 janvier 2019»

Le président par intérim du parti

Simon COMPAORE

Grand Officier de l’Ordre National

Le CFOP appelle le PF à aller au-delà de la nomination du Premier ministre

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Le chef de file de l’opposition politique du Burkina (CFOP) a organisé ce 22 janvier 2019 à Ouagadougou, une conférence de presse, dans le but d’échanger avec les journalistes sur les points d’actualité comme la nomination du nouveau premier ministre, celle d’un chef d’Etat-major général des armées, l’aggravation de la crise sécuritaire dans le pays, la fermeture de près de 1000 écoles et la remise en cause de l’autorité de l’Etat. La conférence était animée par le président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), Hamadou Dicko et du président du Front politique pour le renouveau, Aristide Ouédraogo.

Pour la nomination du nouveau premier ministre, c’est-à-dire, Marie Joseph Christophe Dabiré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, l’opposition dit prendre acte et affirme n’avoir pas de jugement à porter sur sa personne. Mais, elle pense que le pouvoir du MPP passe son temps à vilipender l’ancien régime.

A en croire, Hamadou Dicko, président de la NAFA, la solution de chaos que vit actuellement notre pays ne peut pas se résumer en un simple changement de chef du gouvernement ou de gouvernement ; car pour lui, le Burkina Faso est bord de l’abime du fait de l’incapacité notoire du chef de l’Etat lui-même, à le gérer.

Parlant de la nomination du général Moise Minoungou comme Chef d’Etat-major général des armées, en remplacement du général Oumarou Sadu, le CFOP attend de juger ce dernier sur la base des résultats de l’armée dans la lutte contre le terrorisme.

Situation sécuritaire

Au cours de cette conférence de presse, la question sécuritaire a été elle aussi au cœur des échanges. Hamadou Dicko dira alors que l’insécurité chronique dans la zone menacée du pays, a, par les tueries entrainées des dizaines de milliers de déplacés. « Et, ce qui fait mal, c’est qu’aucune arrestation n’a été faite, aucun acte n’a été posé », déplore le président de la NAFA.

Or, à écouter M. Dicko, l’aggravation de cette crise sécuritaire affecte sérieusement le système éducatif de la nation. Il va par exemple citer les révélations de Mme Anne Vincent, représentante de l’UNICEF au Burkina, qui disent qu’environ 1.000 écoles sont aujourd’hui fermées, et presque 100.000 élèves se retrouvent dans la rue. Pourtant en s’attaquant à l’éducation, les terroristes s’en prennent à notre civilisation, à notre citoyenneté, à nos valeurs et à notre démocratie. Une situation qui dans son ensemble, remet l’autorité même de l’Etat en cause.

Jean Konombo

Burkina Demain

Un concours pour promouvoir la destination Burkina

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En prélude à la 1ère édition du Prix de l’Entrepreneur Touristique, le Ministère de la culture, des arts et du tourisme, a ténue une conférence de presse ce mardi 22 janvier 2019 à Ouagadougou dans l’optique d’encourager les investisseurs et valoriser les acquis dans les domaines de l’hôtellerie, la restauration et les voyages au Burkina Faso.

Le Burkina Faso occupe une place assez modeste dans d’industrie touristique régionale. Ce secteur constitue une principale source de devise à l’Etat burkinabè. Malgré le patrimoine culturel très riche du Burkina Faso, les crises sécuritaires, et économiques que traversent les pays, ont font chuté le nombre des visiteurs par an. Ce chiffre est passé de près de 500.000 visiteurs/an avant 2011, à un peu plus de 300.000 ces dernière années.

Relever les défis sécuritaires et économiques

Les crises sécuritaire et économique que le pays traverse depuis ces dernières années ont compromis les efforts déployés par  les acteurs du secteur au cours de plusieurs décennies. Loin de céder à l’intimidation, le ministère de la culture, des arts et du tourisme et ses partenaires ont décidé de relever les défis sécuritaire et économique  qui mettent à mal la croissance du secteur touristiques au Burkina Faso.

En vue de valoriser les acquis touristiques et d’encourager les entrepreneurs et les investisseurs du secteur, le Ministère de la tutelle a initié le Prix de l’Entrepreneur Tourisme.

8 février prochain

La 1ère édition de ce prix est prévue pour le 08 février 2019 selon le Secrétaire général du dit ministère, Lassina Simporé. L’activité consiste à honorer, au cours d’un diner gala, les acteurs des filières Hébergement, Restauration et Voyages qui se seront distingués au cours de l’année 2018. Les entreprises pour être éligible doivent être jour vis-à-vis de l’administration touristique. Un comité mis en place devra travailler pour proposer  à un jury une liste des entreprises présélectionnées.

L’objectif de l’activité est de créer un cadre d’émulation des acteurs de différentes branches du tourisme en vue d’améliorer la qualité des services. Ce concours permettra de promouvoir l’entreprenariat touristique et de renforcer la synergie d’action entre les acteurs privés et l’administration nationale du tourisme.

Ousmane Bichara

Burkina Demain