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USA : Président Jimmy Carter mort centenaire

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L'ancien président Jimmy Carter est mort à 100 ans ce dimanche 29 décembre 2024

L’ancien président américain Jimmy Carter est mort ce dimanche 29 décembre à l’âge de 100 ans. Le leader politique démocrate a été reconnu comme un grand homme de paix dans le monde. Le 39e président américain a été notamment l’artisan des accords de Camp David ayant abouti, en mars 1979, à la signature du traité de paix israélo-égyptien.

Président Jimmy Carter, Prix Nobel de la Paix en 2002, a été artisan des accords de Camp David en 1979 entre Israël et l’Egypte

Après son départ de la Maison Blanche, Jimmy Carter est un artisan infatigable de la paix dans le monde à travers la fondation qui porte son nom. Son engagement soutenu en faveur de la résolution des conflits sur la planète lui vaudra en 2002 le prix Nobel de la paix.

Sur le point de quitter la Maison Blanche, Joe Biden, président démocrate, lui a rendu un vibrant hommage, annonçant de funérailles nationales à son honneur. « Il a travaillé dur pour que l’Amérique soit meilleure», a reconnu pour sa part le président républicain réélu Donald Trump.

Pour rappel, Jimmy Carter avait été élu 39e président des Etats Unis d’Amérique en 1976, à la suite du scandale de Watergate qui a écourté la présidence de Richard Nixon qui fut obligé de démissionner. Mais, Jimmy Carter ne restera à la Maison Blanche que le temps d’un mandat, quatre ans, le candidat républicain Renan Reagan ayant remporté la présidentielle américaine de 1980.

Christian Tas

Burkina Demain

Le PM Jean Emmanuel  Ouédraogo à Niamey

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Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo saluant des autorités nigériennes à son arrivée à Niamey

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo est depuis la soirée du samedi 28 décembre 2024 dans la capitale nigérienne. Sur son invitation de son homologue Ali Mahaman Lamine Zeine qui l’a accueilli à son arrivée, le chef du gouvernement burkinabè séjourne à Niamey dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail de 72 heures qu’il mettra à profit pour assister à la finale du Championnat national de lutte traditionnelle du Niger. Il n’y sera pas seul.

Tête à tête entre le chef du gouvernement burkinabè et son homologue nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine

En effet accompagné de quelques membres de son gouvernement dont les ministres de l’Administration territoriale et des sports, Emile Zerbo et Roland Somda ; le PM Ouédraogo sera aussi en compagnie de son homologue malien Abdoulaye Maiga.

Le PM Rimtalba Jean Emmanuel accueilli par son homologue Ali Mahaman Lamine Zeine à son arrivée à Niamey dans la soirée du 28 décembre 2024

«Au cours de son séjour, le Chef du Gouvernement burkinabè assistera, le dimanche 29 décembre 2024, aux côtés de ses homologues du Mali et du Niger, la finale de la 45e édition du Championnat national de lutte traditionnelle dans la ville de Dosso. Les trois personnalités saisiront également l’occasion de cette rencontre pour échanger sur les voies et moyens de renforcer les liens de coopération et de fraternité existant entre les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES)», a précisé un communiqué de la Primature.

Burkina Demain

SN SOSUCO : C’est parti pour la campagne sucrière 2024-2025

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En image ici, le lancement officiel, ce 27 décembre 2024, de la campagne sucrière 2024-2025

C’est accompagné du Directeur général de la nouvelle société sucrière de la Comoé (SN SOSUCO), Djakaridja Héma Ouattara que le Gouverneur des Cascades, Badabouè Florent Bazié a donné ce vendredi 27 décembre, le coup d’envoi du démarrage officiel de la campagne sucrière 2024-2025. Un évènement important dans la relance des activités de cette société d’Etat qui a connu un certain nombre de difficultés ces dernières années.

Au-delà des officiels, la cérémonie de démarrage de la campagne a mobilisé du monde

C’est assurément un ouf de soulagement pour plus d’un à la SN SOSUCO, cette cérémonie de démarrage officiel de la campagne sucrière 2024-2025 intervenue ce vendredi 27 décembre, au regard notamment des difficultés. C’est donc avec de   la joie dans les cœurs que les travailleurs des diverses sections de l’usine ont accueilli cette reprise à la SN SOSUCO.

Côté des officiels, ce sont les mêmes sentiments de joie qui prévalaient. Pour la partie technique de la cérémonie de lancement, l’exercice a consisté pour eux, tous en uniforme pour la circonstance, d’appuyer sur le bouton d’activation de la machine de broyage de la canne à sucre et le tour était joué : la campagne sucrière 2024-2025 venait ainsi d’être officiellement lancée. Place maintenant aux interventions.

«Redonner à la SN SOSUCO ses lettres de noblesse»

Le Gouverneur des Cascades, Badabouè Florent Bazié, a salué la reprise en rangs serrés à la SN SOSUCO

Prenant la parole le premier, le Gouverneur des Cascades, Badabouè Florent Bazié, a salué une initiative inclusive qu’il souhaite qu’elle contribue à redonner à la société ses lettres de noblesse et à faire en sorte que la SN SOSUCO soit une entreprise reconnue comme telle dans son secteur.

«Pour une toute première fois, l’ensemble des travailleurs vont assister au démarrage, au lancement officiel de la campagne de production. Les choses ont changé. On voudrait marquer une halte pour que tout le monde sache que les choses ont changé et inviter l’ensemble des travailleurs à continuer à fournir les efforts pour préserver notre bel outil de production qu’est la SN SOSUCO. Nous entendons donner encore à la SN SOSUCO ces lettres de noblesse mais aussi de faire en sorte que la SN SOSUCO soit vraiment une grosse entreprise dans le domaine de la production sucrière», a-t-il relevé.

Et d’ajouter, rassurant quant à l’engagement affirmé des pouvoirs publics à jouer leur partition dans cette relance de la SN SOCUCO : «les plus hautes autorités du Burkina Faso l’ont promis, les efforts seront soutenus, continus pour qu’on puisse vraiment faire de cette usine une société qui emploie, une société qui répond aux exigences du moment, mais aussi une société, qui produit pour le bonheur de l’ensemble des populations du Burkina Faso».

L’espoir renaît chez les acteurs internes

le Directeur général de la SN SOSUCO, Djakaridja Héma Ouattara, a rendu un hommage aux travailleurs qui ont consenti des sacrifices pour cette reprise

Avec le soutien affiché des autorités et ce démarrage effectif de la présente campagne sucrière, l’espoir renaît chez les acteurs internes de la SN SOSUCO. Des responsables aux travailleurs, les sentiments de satisfaction et de fierté sont partagés et surtout légitimes, compte tenu d’un certain nombre de difficultés.

«Aujourd’hui, c’est une grande satisfaction pour nous tous parce qu’il y a quelques mois de cela, on pensait que c’était impossible. Mais, aujourd’hui vous avez assisté au démarrage de la campagne 2024-2025. Les travailleurs de la SN SOSUCO y compris donc le DG lui-même, nous sommes tous émus pour donner le coup d’envoi officiel de cette campagne. On estime cette année qu’on fera une bonne production parce qu’au niveau de l’usine il y a quand même l’acquisition de certaines pièces. On ne cessera de remercier les travailleurs de la SN SOSUCO parce que ce sont eux qui donnent vie à cette société. Il y a trois mois de cela, ils ont fait trois mois d’arriérés de salaire. Mais quand on revient à la SOSUCO, c’est comme s’ils avaient leurs salaires. Alors, qu’ils n’avaient rien. Je pense qu’avec l’appui des autorités de notre pays, nous avons pu satisfaire totalement aux arriérés de salaire mais également pour les mois à venir. Merci à eux pour qu’aujourd’hui soit une réalité», a indiqué le Directeur général Djakaridja Héma Ouattara.

Koufa Ludovic Karama, conducteur à la section motorisation de la SN SOSUCO, a exprimé toute sa joie avec ce démarrage de campagne sucrière

«Franchement, nous sommes fiers du démarrage de la campagne aujourd’hui. Nous attendions tous ce moment. Mais comme il y a eu des difficultés à ce niveau, donc cela a accusé un quelconque retard. Vraiment nous étions tous inquiets. On ne savait pas si la campagne pourrait démarrer. Alors, aujourd’hui à l’heure où je vous parle, la campagne a bel et bien démarré. Les autorités à savoir le Gouverneur et aussi le Directeur général étaient tous présents. Ils ont démarré l’usine et ils ont mis de la canne. Vraiment, c’est une satisfaction pour nous tous. Nous prions Dieu pour une bonne fin de campagne. Que la paix revienne au Burkina Faso. Nous ne pouvons que remercier les autorités et aussi dire un grand merci à notre Directeur général qui a été au four et au moulin depuis le début», a renchéri Koufa Ludovic Karama, conducteur à la section motorisation de la SN SOSUCO.

«Entente retrouvée, travailler à préserver l’outil pour les générations futures et actuelles»

Le Gouverneur des Cascades a invité l’ensemble des travailleurs de la SN SOSUCO à oeuvrer à la préservation de leur société

Le Gouverneur des Cascades, témoin de cette entente retrouvée entre responsables et travailleurs de la SN SOSUCO après des difficultés de collaboration, a invité ces acteurs internes à travailler désormais à la préservation de l’outil de production qu’est la SN SOSUCO pour aussi bien pour les générations futures et qu’actuelles.

En effet, s’exprimant devant les journalistes, M. Bazié a confié ceci : «Vous pouvez lire sur le visage des uns et des autres, c’est la joie parce que tout ce qu’il y avait comme difficultés sont en train d’être aplanies. Les efforts ont été faits pour désintéresser les travailleurs. Aujourd’hui, je crois que ce qui manquait, le gap a été comblé. On est content aujourd’hui de lancer la campagne. Le mot d’ordre, c’est d’inviter les uns et les autres au travail. Ils doivent Travailler de sorte que nous continuons de préserver cet outil pour les générations futures mais aussi celles actuelles».

Soumaïla Soma, Banfora

Burkina Demain

ALT : L’Appel du PM Ouédraogo à un sursaut patriotique des Burkinabè

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Le Premier ministre Emmanuel Ouédraogo face aux députés ce vendredi 27 décembre lors de sa Déclaration de politique générale

Après avoir livré la teneur de sa Déclaration de politique générale (DPG) devant les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ; le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a appelé les Burkinabè à un sursaut patriotique pour «pour assurer la mise en œuvre  des grandes orientations afin de changer notre pays et de répondre aux besoins actuels et futurs de nos populations, réaliser leurs aspirations légitimes, garantir un avenir meilleur et profitable à tous». Quant au contenu de la DPG elle-même, il a été axé autour de 8 points dont : la  lutte contre le terrorisme et restaurer l’intégrité territoriale ; la  réponse à la crise humanitaire ; la souveraineté alimentaire ; la promotion de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption ;  la cohésion sociale et la consolidation  du rayonnement diplomatique du Burkina Faso sur la scène internationale.

Le Premier ministre Emmanuel Ouédraogo face aux députés ce vendredi 27 décembre lors de sa Déclaration de politique générale

«DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE

De Son Excellence Monsieur Rimtalba  Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Premier Ministre, Chef du Gouvernement

 

Monsieur le Président de l’Assemblée législative de Transition ;

Honorables députés ;

Mesdames et Messieurs ;

Cet exercice constitutionnel, nous donne l’occasion de rendre un hommage mérité à toutes les

forces combattantes : forces de défense, forces de sécurité intérieure, Volontaires pour la défense

de la Patrie, et à toutes ces braves populations qui font preuve d’une résilience exceptionnelle

depuis bientôt 10 ans.

L’occasion est également heureuse pour traduire nos vifs encouragements aux blessés de guerre

et exprimer toute notre compassion et notre solidarité aux personnes déplacées internes ainsi qu’à

toutes les personnes impactées par le terrorisme.

Monsieur le Président ;

Honorables députés ;

Mesdames et messieurs ;

Comme vous le savez, le 7 décembre dernier, il a plu à Son Excellence Monsieur le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE de me nommer à la haute fonction de Premier ministre, Chef du Gouvernement du Burkina Faso.

Je voudrais en cet instant précis, lui traduire ma profonde gratitude pour la confiance placée en moi pour coordonner l’action Gouvernementale.

En acceptant cette lourde responsabilité, je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend et je m’engage sans réserve à oeuvrer avec toute l’équipe Gouvernementale pour l’atteinte des objectifs de la Transition.

Je rends grâce à Dieu pour son infinie bonté, et demande au peuple burkinabè son soutien et son accompagnement dans l’exercice de cette mission. Je demeure convaincu qu’avec la veille et le soutien des représentants du peuple que vous êtes, nous ferons reculer tous les obstacles qui se dresseront sur le chemin de la marche radieuse du peuple burkinabè vers sa souveraineté totale.

Monsieur le Président ;

Honorables députés ;

Avant de vous présenter les grandes orientations de ma politique générale, je tiens ici à rendre

hommage à mon prédécesseur, le Docteur Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, pour son sens élevé du patriotisme, son engagement sans faille pour la libération de notre pays de toutes les formes d’impérialisme, et enfin pour tout le travail abattu à la tête du Gouvernement.

 

Monsieur le Président ;

Honorables Députés ;

La dynamique que notre pays a engagée depuis septembre 2022, arrive à un tournant décisif où le maître-mot sera désormais, l’audace d’agir vite et bien pour assumer avec fierté notre souveraineté, recouvrer courageusement l’intégrité de notre territoire et exploiter dignement nos ressources naturelles. Cela s’inscrit dans la vision tracée par le Président du Faso dans sa déclaration face aux forces vives de la Nation, le 11 juillet 2024, à la suite de la tenue des assises nationales du 25 mai sur la suite de la Transition. À cette occasion, le Chef de l’Etat a invité les forces vives de la Nation, à intensifier la guerre contre le terrorisme, tout en ouvrant les grands chantiers du développement en les fondant sur la valorisation de nos propres ressources.

Il me revient donc de prendre le témoin comme dans une course de relais dans le but d’accélérer et de renforcer la mise en oeuvre des objectifs de la Transition et de ses actions prioritaires inscrites dans le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement.

Honorables Députés ;

Ma Déclaration de Politique Générale décline dans ses grandes lignes ce que nous présentons au peuple burkinabè dans le seul et unique but de répondre à ses aspirations.

La vision, les valeurs et les grandes orientations que je vais bientôt déclinées, guideront l’action Gouvernementale, dans une logique de développement endogène durable, pour «oser réinventer le Burkina Faso», pour paraphraser le Capitaine Thomas SANKARA.

Notre passé récent nous enseigne que plusieurs facteurs ont dévié notre pays de sa trajectoire vers un développement durable, harmonieux et vertueux. La mauvaise gouvernance politique, administrative et économique, le manque d’exemplarité et surtout l’absence de positionnement idéologique ont eu pour conséquences, la perte de repères, l’effritement du tissu social et de la confiance des citoyens vis-à-vis des dirigeants.

C’est pourquoi, nous nous engageons à offrir au peuple burkinabè, une gestion ambitieuse et vertueuse fondée sur des valeurs endogènes pour un progrès véritable.

A cet effet, notre politique générale s’articule autour de huit (8) points majeurs, notamment :

1  lutter contre le terrorisme et restaurer l’intégrité territoriale ;

2  répondre à la crise humanitaire ;

3  assurer la souveraineté alimentaire ;

4 Promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre la corruption tout en engageant

des réformes politiques, administratives et institutionnelles ;

5 créer un cadre de vie décent et soucieux de l’environnement ;

6 faire du capital humain et de l’emploi, des leviers du développement ;

7 œuvrer  à la cohésion sociale et ;

8 consolider le rayonnement diplomatique du Burkina Faso sur la scène internationale.

 

1 Lutter contre le terrorisme et restaurer l’intégrité territoriale

Monsieur le Président ;

Honorables députés

La sécurité est la pierre angulaire de la marche de tout pays vers le développement. C’est pourquoi le terrorisme qui nous est imposé par les impérialistes a pour seul et unique but de freiner notre élan vers le développement et l’indépendance réelle.

Il faut analyser le contexte mondial du 21è siècle caractérisé par des dynamiques géopolitiques et géostratégiques de plus en plus complexes et en constantes mutations, pour mieux comprendre ses répercussions sur la sécurité nationale, afin de dégager des choix pertinents et assumés.

C’est donc naturellement que la toute première orientation de notre politique générale, va consister à consolider toutes les actions entreprises sous le leadership du Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, pour vaincre le terrorisme et restaurer l’intégrité du territoire. La guerre qui nous a été imposée sera menée de manière plus intensive avec l’engagement de tous les Burkinabè.

Mon Gouvernement continuera de renforcer la montée de nos forces combattantes et leur puissance de feux sur le théâtre des opérations tout en optimisant le dispositif de renseignement afin de leur permettre d’intensifier les opérations de reconquête et de sécurisation du territoire national. Dans ce sens, le Gouvernement développera une industrie de Défense capable d’assurer une autonomisation de notre pays en matière de logistiques et d’équipements militaires.

Dans la dynamique de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), le Burkina Faso, de concert avec les pays frères du Mali et du Niger, travaillera à opérationnaliser davantage la force conjointe afin d’accentuer les opérations dans l’espace AES.

Pour ce qui est de la sécurité intérieure, le Gouvernement veillera à l’acquisition d’équipements spécifiques pour la surveillance du territoire et à la construction d’infrastructures modernes afin d’améliorer le maillage sécuritaire.

La dynamique de coopération policière régionale, enclenchée au sein de la Confédération se poursuivra, mais aussi avec d’autres organisations internationales.

Je voudrais souligner que la lutte contre le terrorisme que nous menons se fait dans le respect strict des droits humains et du droit international humanitaire. Mon Gouvernement poursuivra les actions de formation et de sensibilisation des forces combattantes, notamment les forces de défense et de sécurité ainsi que les volontaires pour la défense de la patrie en vue de toujours garantir le respect de ces droits.

 

2 Répondre à la crise humanitaire

Monsieur le Président,

Honorables Députés,

La crise sécuritaire que traverse notre pays a engendré une situation humanitaire sans précédent, marquée, jadis, par des déplacements massifs de populations. Cette crise a exacerbé la vulnérabilité des citoyens, affectant aussi bien les Populations Déplacées Internes (PDI) que les communautés d’accueil.

Les efforts du Gouvernement, de l’ensemble de ses partenaires, et la bravoure des combattants ont permis le retour de plus d’un million de personnes déplacées internes.

Dans ce sens, mon Gouvernement renforcera son soutien au retour et à la réinstallation des PDI dans leurs localités d’origine, en apportant un appui en logements, en vivres et en moyens de reconstruction. Il renforcera également, le soutien aux PDI et à leurs hôtes pour la réalisation d’activités génératrices de revenus, à travers la mise en place de microprojets ainsi que l’accompagnement en matériels de production, de transformation et de conservation.

Nous avons été édifiés par la récente affaire du détournement de ressources en bande organisée dans la chaîne de l’action humanitaire et nous prendrons les mesures idoines pour une gestion rigoureuse et bien suivie des ressources destinées à ces personnes éprouvées.

D’ores et déjà, je voudrais vous rassurer que des instructions fermes ont été données au gouvernement à travers les inspections techniques pour diligenter un contrôle dans tous les Départements ministériels afin de s’assurer de la bonne utilisation des ressources.

 

3  Assurer la souveraineté alimentaire

Honorables députés ;

L’insécurité alimentaire frappe encore des milliers de Burkinabè. Au cours des dix dernières années, le nombre de personnes qui ne disposent pas du minimum pour vivre dignement, a été multiplié par 45, passant de l’ordre de 44 mille à plus de deux millions.

Nos importations de produits alimentaires ont plus que triplé au cours des deux dernières décennies et les dépenses alimentaires représentent un des plus gros postes de dépense des ménages.

Il nous faut réduire, dans les brefs délais, la dépendance de notre pays vis-à-vis du reste du monde en matière d’alimentation.

Vaincre la faim sera un discours creux, tant que nous ne prendrons pas une ferme résolution d’augmenter nos capacités de production alimentaire.

La relance et le développement de l’économie de notre pays requièrent de la part du Gouvernement des efforts accrus d’accompagnement des secteurs de production pour atténuer les effets de la crise sécuritaire. Ils requièrent également le développement des infrastructures adéquates de soutien à la production dans les différents secteurs.

Pour ce faire, dans le secteur agro-sylvo-pastoral, je veillerai particulièrement à la consolidation des acquis de l’offensive agropastorale et halieutique qui a déjà permis de faire un taux d’accroissement de 18% de la production agricole entre 2023 et 2024.

Nous allons maintenir nos efforts pour la couverture totale de nos besoins alimentaires.

J’accorderai un accent particulier aux chantiers des aménagements hydro-agricoles, de la mécanisation agricole, de l’accès aux intrants et au crédit ainsi que de la valorisation de nos productions agropastorales, halieutiques et fauniques.

Pour soutenir ces ambitions, je travaillerai entre autres :

– au renforcement des capacités de l’Office National des Barrages et des Aménagements Hydro-agricoles (ONBAH);

– au renforcement des capacités de la Société d’Exploitation des Phosphates du Burkina Faso (SEPB) et de la Société Burkinabè des Intrants et Matériels

Agropastoraux(SOBIMAP) pour répondre à l’engagement du Chef de l’Etat de mettre sur le marché au moins 500 000 tonnes d’engrais minéraux et organiques par an ;

– au renforcement de la production des intrants zootechniques, vétérinaires et halieutiques ;

– à l’amélioration de la couverture sanitaire des ressources animales et halieutiques ;

– à la mise en valeur et la sécurisation des zones pastorales ;

– à l’accroissement des efforts de mobilisation des eaux de surface et des eaux souterraines à travers la construction de nouveaux barrages et la réhabilitation de barrages dégradés ainsi que la réalisation des forages à gros débit pour l’irrigation ;

L’initiative de la reprise des unités de production d’aliments bétails (FASO GUULGO) et de valorisation des produits laitiers (FASO KOSAM), contribuera à booster le secteur de l’élevage et ses produits dérivés

 

4 Promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre la corruption

Monsieur le Président

La mauvaise gouvernance administrative, économique et politique est source de crises. Elle instaure la corruption, engendre des dysfonctionnements administratifs, favorise l’incivisme, élargie les inégalités et les injustices. Elle nuit à toute transformation et freine le développement.

L’absence d’un sens élevé de l’Etat et l’incivisme ont fini par banaliser les symboles étatiques et l’ordre dans la République.

Dans cette quête de bonne gouvernance, la promotion d’une justice crédible, indépendante et accessible à tous – le renforcement de l’autorité de l’Etat par la lutte contre l’incivisme, la corruption et les pratiques illicites – l’intensification des réformes, seront des objectifs majeurs du Gouvernement.

En matière de finances publiques, mon Gouvernement s’engage à s’inscrire dans une démarche de gouvernance vertueuse, fondée sur le principe de souveraineté. Et pour ce faire, j’invite chaque Burkinabè à s’inscrire dans cette dynamique. Il s’agira pour nous de poursuivre les efforts de modernisation de la gestion des finances publiques, de réduction du train de vie de l’Etat et de lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques de gestion.

Le Gouvernement intensifiera les actions de contrôles et d’investigations ainsi que la répression de la corruption. Il poursuivra l’opérationnalisation de la Commission de régulation des dysfonctionnements et ses démembrements dans l’administration, tout en réactivant les Conseils de discipline dont le dynamisme sera pris en compte dans l’évaluation des ministres, tout comme l’état de mise en oeuvre des recommandations des organes de contrôle.

Mon Gouvernement s’engage à une tolérance zéro, pour toute forme de corruption qui sera dénoncée et avérée !

Aussi, pour ce qui est de la mobilisation des ressources, les efforts engagés visant l’amélioration de la productivité du rendement de la fiscalité ont déjà permis de porter le ratio recettes fiscales sur PIB de 15,7% en 2021 à 19,3% en 2024. La dynamique sera poursuivie à travers l’optimisation de la mobilisation des ressources par le renforcement de la digitalisation du cadastre, appuyée par la refonte globale des textes régissant le foncier.

De même, un accent particulier sera mis sur l’assèchement des sources d’approvisionnement des terroristes en ressources de tout genre et la lutte contre le blanchiment des capitaux. En vue d’assainir le marché intérieur et de renforcer le civisme fiscal, mon Gouvernement intensifiera la lutte contre la fraude, le faux et la concurrence déloyale.

 

Du reste le ton a déjà été donné par Son Excellence Monsieur le Président du Faso lors des arbitrages budgétaires, et nous poursuivront dans cette lancée.

A ce titre, il s’agira d’intensifier les opérations de contrôle de présence des agents de l’Etat à leur poste, de déployer l’application «Circuit intégré des missions (CIM) » dans toute l’administration publique, de poursuivre le contingentement des acquisitions de véhicules par l’administration publique et le rationnement des activités délocalisées, d’organiser des opérations de contrôle des baux publics associées à la politique d’acquisition d’immeubles en vue de réduire les charges locatives de bâtiments et d’offrir à terme de meilleures conditions de travail aux agents publics.

Par ailleurs, la dynamique de développement du tissu industriel enclenchée en 2023 sera maintenue et renforcée à travers la relance effective des unités industrielles telles que la MINOFA et SN-SOSUCO à Banfora et BRAFASO dans la Commune de Komsilga, la poursuite des travaux de la société TEXFORCES, ainsi que le démarrage des constructions des industries nouvellement créées comme FASO RAILS.

Grâce aux instruments de financement de notre souveraineté économique mis en place à l’image de l’Agence de Promotion de l’Entreprenariat Communautaire (APEC), du Fonds Burkinabè de Développement Economique et Social, de la Caisse des dépôts et d’investissements, le Gouvernement maintiendra les efforts de création de nouvelles unités industrielles, de prises de participation de l’Etat dans les entreprises stratégiques, d’octroi de prêts participatifs à des entreprises en difficulté et de crédits d’investissements aux petites, moyennes et grandes entreprises.

La gamme des appuis aux unités industrielles portera en outre sur la protection du marché national.

C’est le lieu pour moi de lancer un appel à chaque Burkinabè d’avoir une préférence pour le made in Burkina. C’est à ce prix que nous donnerons du sens à la politique de mise en place de ces unités industrielles de diverses tailles.

Monsieur le Président ;

Honorables députés ;

Dans le registre du développement local et de l’aménagement du territoire, le Gouvernement tirera les leçons des difficultés rencontrées sur le terrain, en impliquant davantage les populations à la base dans la prise en main de leur développement. Pour ce faire, des initiatives de développement communautaire seront promues.

Mon Gouvernement s’engage à rendre opérationnels les Comités de Veille et de Développement (COVED), afin d’accompagner les dynamiques de développement au niveau local.

Concrètement, dans le domaine de l’aménagement du territoire, le Gouvernement élaborera en 2025 la Stratégie nationale de résilience et de stabilisation des territoires. Il mettra en place la police de l’aménagement et de développement durable du territoire afin de renforcer le respect des instruments de planification et de l’exploitation du territoire.

Enfin, il renforcera l’opérationnalisation de l’agropole de Samendeni et du technopôle pharmaceutique de Kokologho.

Monsieur le Président ;

Notre secteur minier se positionne aujourd’hui comme le pilier de notre économie. La relecture du code minier vise à accroitre les retombées du secteur en faveur de notre pays. Mon Gouvernement s’attèlera à opérationnaliser les innovations introduites. Il faut noter qu’en 2024 le Gouvernement a acquis deux mines à savoir les mines de WAGHNION et de BOUNGOU, renforçant ainsi sa présence dans le secteur minier.

Par ailleurs, il attachera une grande importance à la conduite des actions suivantes:

– la réalisation de la cartographie des sites miniers artisanaux en vue d’un meilleur encadrement du secteur ;

– la poursuite de la collecte de l’or issu de l’exploitation minière artisanale et semimécanisée par la Société Nationale des Substances Précieuses (SONASP) en vue de la constitution d’une importante réserve nationale d’or;

– le développement de sociétés minières nationales portées par des acteurs publics et privés nationaux ;

– le renforcement de la lutte contre la fraude, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans le secteur aurifère ;

– l’opérationnalisation des sites semi-mécanisés par la Société de Participation Minière du Burkina (SOPAMIB) et les promoteurs de droits burkinabè ;

– la réhabilitation des mines en fin d’exploitation, abandonnées ou orphelines.

Le secteur de l’énergie reste une priorité majeure. Le potentiel solaire est insuffisamment exploité et le déficit en matière d’investissement dans le secteur est important.

Les enjeux et les défis sont énormes, faisant de la problématique de l’énergie, une question fondamentale que nous allons traiter avec détermination. Il nous faut diversifier nos sources d’énergie, oser lancer des projets d’envergure à travers une politique nationale ambitieuse de maîtrise de l’énergie.

Mon Gouvernement travaillera à l’accroissement de l’offre d’électricité par le renforcement des capacités internes de production électrique. Cela passe par la construction de centrales thermiques, électriques et solaires, la poursuite du processus de développement du programme électronucléaire pour augmenter substantiellement l’offre énergétique.

Monsieur le Président ;

Honorables députés ;

En matière d’infrastructures routières, je ferai en sorte d’accélérer la mise en œuvre   de projets routiers pour le désenclavement des différentes villes du pays. A cet effet, plusieurs routes seront bitumées ou réhabilitées, notamment les axes stratégiques pour la reconquête du territoire.

Pour ce qui concerne les pistes rurales, le programme pour 2025 est d’aménager 1000 kilomètres.

Mon Gouvernement procèdera également à la réhabilitation des voies et des ouvrages de franchissement endommagés du fait des inondations dans les différentes localités.

Dans le cadre de l’aménagement des routes et pour gagner le pari de la célérité et de la qualité, le gouvernement a initié, sur les orientations du Président du Faso, la mise en place des Brigades.

Ces unités dotées de matériels de qualité et de personnels compétents, vont renforcer nos capacités d’intervention dans ce secteur stratégique. Il s’agira pour nous de rendre opérationnelles ces brigades dans les meilleurs délais.

Par ailleurs, les efforts du Gouvernement seront maintenus par rapport à l’ambition d’expansion du transport ferroviaire à travers l’opérationnalisation de l’entreprise Faso Rail et la conduite des travaux de réhabilitation de la ligne de chemin de fer Kaya – Ouaga – Niangoloko.

Dans le sous-secteur du transport aérien, mon Gouvernement travaillera à :

– moderniser et à renforcer l’aéroport de Bobo-Dioulasso ;

– finaliser les travaux de l’aéroport de Donsin ;

– renforcer la flotte de la compagnie Air Burkina.

 

Honorables députés ;

Dans le domaine de l’artisanat, j’engagerai l’opérationnalisation du Centre National d’appui à la Transformation Artisanale du Coton à Bobo Dioulasso (CNATAC) et je renforcerai les capacités des artisans en vue de répondre à la vision du Gouvernement pour la promotion du Faso Danfani.

En matière de commerce, mon Gouvernement poursuivra les efforts de promotion de la consommation des produits locaux, d’approvisionnement régulier du pays en hydrocarbure à travers le renforcement des infrastructures de stockage tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays et la diversification des sources d’approvisionnement en hydrocarbures. Enfin, dans ce sous-secteur, le Gouvernement intensifiera le contrôle des prix, des stocks et de la qualité des produits de grande consommation dans le but de lutter contre la vie chère. En tout état de cause, le Gouvernement se réserve le droit de prendre toutes les dispositions utiles pour garantir les approvisionnements et veiller au respect strict des prix sur le marché.

Les relations commerciales dans l’espace AES seront vivifiées en mettant en oeuvre des projets structurants et intégrateurs dans les filières prioritaires.

Monsieur le président,

Nous sommes dans l’ère du numérique, secteur hautement stratégique pour le Burkina Faso.

C’est pourquoi, un pan important de ma politique portera sur le développement des infrastructures de communications électroniques, sur l’amélioration de la gouvernance électronique et le renforcement des capacités infrastructurelles. Cela nous conduira à mener les principales actions suivantes :

– l’extension des réseaux large bande de communications électroniques dans 1000 localités;

– le rétablissement des réseaux et services de communications électroniques au niveau des zones jadis impactées par l’insécurité ;

– le renforcement de l’infrastructure du réseau de l’administration et l’interconnexion de 130 nouvelles structures publiques au RESINA ;

– la dématérialisation des procédures administratives et le renforcement de la sécurisation du cyberespace national.

Mesdames et messieurs ;

Mon Gouvernement fera de la communication, de la culture, des arts et du tourisme de véritables leviers de promotion des valeurs cardinales de référence, qui participent au rayonnement socio-économique de notre pays. Il s’agira pour nous de poursuivre et de renforcer la mobilisation des ressources culturelles endogènes, d’accompagner la créativité de nos artistes, d’améliorer l’accès des populations à une information saine, en vue de consolider leur résilience et leur confiance à l’Etat-Nation. Le Gouvernement renforcera les programmes d’appui aux industries créatives, culturelles et touristiques. Nous allons également poursuivre la construction et le développement des sites touristiques tels que ceux inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, le mémorial Thomas SANKARA, le musée national.

Monsieur le Président,

Il vous souviendra que la Transition à travers la charte modifiée du 25 mai 2024 s’était engagée à prendre en main des réformes politiques, administratives et institutionnelles visant à renforcer la souveraineté nationale et à consolider l’Etat de droit.

Dans ce sens, le Gouvernement poursuivra la conduite des réformes requises dans le domaine de la justice afin d’y intégrer les mécanismes endogènes de règlement des différends. Par ailleurs, le code des personnes et de la famille, le code de procédure pénale, la loi portant organisation judiciaire et le code pénal seront réformés afin de rendre accessible la justice au plus grand nombre des Burkinabè et de l’adapter à nos réalités socioculturelles.

Pour consolider les différents acquis en matière d’administration du territoire, les efforts du Gouvernement iront dans le sens d’un meilleur encadrement juridique des libertés publiques et religieuses et l’adoption de la loi relative au Conseil National des Communautés. Au-delà de l’institution de la journée dédiée aux coutumes et aux traditions, le Gouvernement travaillera à l’adoption de la loi portant statut de la chefferie traditionnelle et coutumière pour mieux renforcer sa contribution à la cohésion sociale.

J’engagerai la réflexion pour un redécoupage rationnel du territoire dans le but d’accroitre la viabilité économique des régions et des espaces territoriaux.

L’urgence de la situation sécuritaire commande d’adapter notre dispositif d’état civil et le Gouvernement sollicitera votre Auguste Assemblée pour l’adoption d’une loi spécifique pour mieux encadrer cette matière.

 

5 Créer un cadre de vie décent et soucieux de l’environnement

Honorables députés,

Une urbanisation planifiée et aux normes, la propreté de nos villes, la reforestation, les canalisations d’eaux sales et de pluies, la gestion optimales des excrétas, sont autant de préoccupations que nous allons travailler à résoudre. Un environnement de vie sain dépend nécessairement d’un assainissement adéquat.

Notre ambition de donner aux Burkinabè et de léguer aux générations futures un cadre de vie décent reposera sur la promotion des logements sociaux collectifs.

Nous avons la ferme conviction qu’un Burkinabè bien logé est un citoyen plus productif au service de la Nation, quel que soit son secteur d’activité. La problématique de l’habitat et du logement sera une priorité pour mon Gouvernement. Dans ce sens, une stratégie de reconfiguration urbaine sera mise en oeuvre afin de développer un habitat de qualité et résilient pour nos villes. Pour une meilleure croissance de nos centres urbains nous allons poursuivre la politique de restructuration des zones d’habitat spontané et d’apurement du passif foncier urbain.

En vue de l’amélioration de l’accès au logement décent, l’ambition de mon Gouvernement est de construire 50 000 logements d’ici à 2029, avec une priorité accordée aux habitats en hauteur dans un esprit de densification urbaine. Ce programme se réalisera sur toute l’étendue du territoire national notamment dans 61 localités. Outre Ouagadougou et Bobo Dioulasso, le programme concernera 11 chefs-lieux de région, 21 chefs-lieux de provinces et communes urbaines, 25 communes rurales ainsi que deux localités frontalières que sont Cinkansé et Dakola. La mise en oeuvre de ce programme sera facilitée par la mise en place de mécanismes financiers adaptés et la relance de la promotion immobilière dans de meilleures conditions grâce à l’opérationnalisation de la nouvelle loi régissant le secteur.

Aussi, mon Gouvernement mettra en oeuvre des projets immobiliers d’envergure, notamment la réalisation d’un complexe intégré de la transition, constitué d’un immeuble à usage mixte de sept (7) niveaux, d’un marché moderne dit « marché de la transition », d’une cité de la renaissance de 300 logements à Bassinko et d’une ville nouvelle à Saaba.

Par d’ailleurs, l’apurement du passif issu de la promotion immobilière inadéquate, sera poursuivi. La première phase débutée en 2024 fera l’objet d’une évaluation afin d’apporter les ajustements nécessaires et d’entamer la seconde phase du traitement des préoccupations des populations impactées.

Dans le domaine de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, et dans l’optique de réduire les effets des changements climatiques sur le quotidien des populations, mon Gouvernement s’engage à :

– poursuivre la mise en oeuvre du Plan d’actions pour l’Apurement des forêts, l’Accès à l’eau et à l’Assainissement et l’Aménagement paysager» dénommé « Opération 4A » ;

– adopter et mettre en oeuvre l’initiative « La bataille de l’eau » dans le but de couvrir durablement les besoins en eau des populations sur tout le territoire national et soutenir la réinstallation et le relèvement des PDI dans leur localité d’origine ;

– accroitre et valoriser durablement les ressources forestières et fauniques à travers la poursuite de la mise en oeuvre de l’initiative « Bataille pour le renforcement de la couverture végétale » ;

– éradiquer progressivement le péril plastique.

 

6 . Faire du capital humain et de l’emploi, des leviers du développement

Monsieur le président ;

La population de notre pays a triplé en quarante ans, passant d’environ huit millions en 1984 à vingt-quatre millions en 2024. Le taux de croissance démographique est d’environ 3% l’an. La frange la plus jeune représente 52% et le taux d’alphabétisation est de 29,7%.

Les conséquences socio-économiques d’une telle tendance sont catastrophiques, si la création de richesse n’est pas en adéquation avec une telle pression démographique.

Cette situation nous interpelle car autant les variables démographiques et la dynamique de la population peuvent impulser la réalisation des objectifs de développement, autant elles ont un impact sur les besoins sociaux à satisfaire en termes de logement, d’éducation et de santé.

 

La formation académique se révèle inadaptée aux besoins du marché de l’emploi. Nous allons changer de paradigme pour former plutôt des créateurs de richesses.

Nous allons investir dans le capital humain afin de renforcer son rôle décisif dans la transformation de notre pays. Il s’agit de dessiner une perspective heureuse pour la jeunesse en développant sa capacité à s’auto-employer.

Pour améliorer le bien-être des populations, mon Gouvernement va oeuvrer au renforcement de l’accès de tous à l’emploi, à la protection sociale et aux services sociaux de base, que sont la santé, l’éducation, les sports et loisirs.

Dans le domaine de la santé, mon Gouvernement travaillera à assurer un plus grand accès des populations à des soins de santé de qualité et adaptés, quelle que soit leur zone de résidence, en renforçant l’offre de soins, les prestations des soins et services et la gouvernance de l’ensemble du système de santé.

Ainsi, l’offre de soins portera entre autres sur :

– l’accélération de la transformation des CSPS des chefs-lieux des communes en centres médicaux ;

– la finalisation d’ici à la fin 2025, des grands chantiers de construction et d’équipement de nouveaux centres spécialisés et de nouveaux hôpitaux;

– la réalisation de la transplantation rénale à court terme comme soin d’excellence et à coût abordable ;

– l’accélération de la transformation digitale du secteur de la santé en 2025.

En matière de prestations de soins et services, mon Gouvernement accordera une attention particulière aux groupes vulnérables à travers :

– le maintien des mesures de réduction des coûts des prestations et de gratuité des soins pour les femmes enceintes, les enfants de zéro à cinq ans, les personnes âgées et les Personnes vivant avec le VIH ;

– la valorisation de la médecine traditionnelle et le renforcement des services intégrés qui allient médecine moderne et traditionnelle dans les centres de santé ;

– la prévention par l’offre de nouveaux antigènes dont le nouveau vaccin contre le paludisme.

En droite ligne de la souveraineté sanitaire, nous nous attèlerons prioritairement à accélérer l’opérationnalisation de la Société FASO-PHARMA pour la production locale des médicaments essentiels génériques et autres produits de santé.

Au profit des PDI et de leurs hôtes, mon Gouvernement renforcera la mise en oeuvre des mesures suivantes :

– l’approvisionnement continu en médicaments essentiels et équipements de base dans les formations sanitaires fonctionnelles, les postes de santé avancés et les cliniques mobiles dans les zones affectées ;

– l’accroissement des investissements sanitaires dans les zones reconquises afin d’assurer la continuité des soins et services essentiels de santé et de nutrition pour les populations ;

– la construction de postes de santé avancés, le redéploiement des équipes de professionnels de santé soutenues par les Agents de santé à base communautaire ;

– le renforcement de l’offre de soins et d’assistance en santé mentale.

Monsieur le Président ;

Honorables députés ;

Dans le domaine de l’éducation, mon Gouvernement s’attellera au renforcement de l’accès et de la qualité de l’éducation, en lien avec la vision de développement endogène prônée par son Excellence Monsieur le Président du Faso.

En ce qui concerne l’enseignement de base, il s’agira de mettre un accent particulier sur l’intégration des valeurs socioculturelles républicaines dans l’éducation à travers la prise en compte de nos savoirs et savoir-faire endogènes.

Le Gouvernement accordera une attention particulière :

– à la promotion de la cantine endogène qui sera bientôt encadrée par une loi ,

– à l’introduction des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au préscolaire et au primaire,

– à la digitalisation des outils et des pratiques pédagogiques ainsi qu’à l’opérationnalisation des passerelles entre l’éducation non formelle et l’éducation formelle.

Afin de doter les élèves de compétences pratiques utiles tout au long de leur parcours éducatif, l’initiation aux métiers dès l’enseignement primaire sera une priorité pour mon Gouvernement.

La création du Ministère de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique reflète la vision du Président du Faso, en faveur d’un système éducatif capable de mettre à la disposition du Burkina Faso, un capital humain de qualité et suffisamment compétitif à l’effet d’assurer une économie prospère et résiliente.

Au profit des élèves et apprenants qui continuent de subir la crise sécuritaire, le Gouvernement poursuivra ses efforts de construction d’espaces temporaires d’apprentissage (ETA), d’octroi de subventions aux élèves déplacés internes (EDI), de digitalisation des manuels scolaires et des guides pédagogiques.

Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, notre ambition est de l’ériger en un système générateur de cadres compétents porteurs d’innovations pour stimuler le développement et surtout, faire de la recherche scientifique et de l’innovation, le moteur du développement économique et technologique du Burkina Faso.

Dans ce sens, les actions vont consister à :

– réorganiser le système de l’enseignement supérieur par la mise en oeuvre de la carte universitaire à la prochaine rentrée académique avec un accent sur la spécialisation des offres de formation. En clair, les offres de formation dans ces universités seront fonction des potentialités économiques de la région.

– mettre en oeuvre des filières prioritaires dans la formation et la recherche afin d’asseoir les compétences nécessaires pour un développement socio-économique ;

– réorganiser la Recherche par une meilleure implication des acteurs privés afin d’aboutir à des recherches impactantes ;

– incuber les étudiants dans la production agricole et halieutique dans les stations de recherche ;

– Construire et équiper un laboratoire moderne au profit des chercheurs

 

En matière de sports et de loisirs, les efforts du Gouvernement porteront sur la finalisation des travaux et l’homologation du stade du 4 Août avec l’aménagement et le bitumage des voies périphériques et d’accès au stade. En tout état de cause, nous mettrons tout en oeuvre pour la construction d’infrastructures sportives modernes qui répondent aux standards internationaux.

Dans ce sens, un stade moderne de 15 000 places sera construit à Bobo-Dioulasso. Il sera également organisé les Jeux de l’Alliance des Etats du Sahel ;

En matière de jeunesse, nous entendons mettre en oeuvre des actions fortes de sensibilisation, de formation et d’éducation pour éviter que notre jeunesse soit un terreau fertile de recrutement au service de l’extrémisme violent, de la radicalisation et du terrorisme.

Dans le même sens, nous entreprendrons des initiatives pour booster l’employabilité des jeunes, le financement des projets et l’accompagnement pour la formalisation des unités économique informelles.

C’est dans ce sens que les trois fonds du Ministère en charge de l’emploi ont été fusionnés pour mettre sur orbite le Fonds « Faso Kuna-Wili » (FKW). Ce Fonds se mettra à l’écoute des jeunes et des femmes afin d’appuyer les initiatives socio-économiques à travers des financements destinés aux Petites et Moyennes Entreprises (PME), aux groupements, et aux acteurs de l’économie informelle. Il vise un objectif annuel de vingt-cinq milliards (25 000 000 000) francs CFA en termes de financement de projets.

Par ailleurs, pour lutter contre les abus et garantir l’intérêt des travailleurs, nous allons prendre les mesures nécessaires afin d’assainir le secteur des sociétés de placement qui sont parfois les intermédiaires entre des entreprises et les demandeurs d’emplois.

En matière de promotion et de protection de la femme et de l’enfant, les actions de mon Gouvernement viseront l’élaboration et la mise en oeuvre d’une nouvelle Stratégie nationale de promotion du genre couvrant la période 2025-2029 et le renforcement de la prise en charge psychosociale des survivantes et survivants des violences basées sur le genre. Aussi, une attention soutenue sera accordée aux actions de promotion de l’éducation sociale dans le but de renforcer la solidarité au sein des différentes couches sociales.

 

Honorables députés ;

Dans le domaine du travail et de la protection sociale, l’adoption d’un nouveau code du travail sera l’une de nos priorités.

La promotion du dialogue social sera poursuivie à travers la tenue régulière des cadres de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés pour garantir un climat social apaisé en milieu de travail, aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé.

Pour renforcer la sécurité sociale des travailleurs l’assurance maladie universelle sera une réalité afin d’améliorer l’accessibilité des populations aux soins de santé de qualité dans les meilleurs délais.

 

8  oeuvrer à la cohésion sociale

Monsieur le président ;

s’agissant de la cohésion sociale, mon Gouvernement s’engage à oeuvrer à une vraie réconciliation des Burkinabè, celle des coeurs, des communautés les unes avec les autres à travers des concertations et des approches de promotion des valeurs endogènes consensuelles.

Par ailleurs, nous allons renforcer l’implication des autorités coutumières et religieuses en vue de l’implémentation de mécanismes endogènes de promotion de la cohésion sociale. Dans cette optique mon gouvernement va travailler à rendre opérationnelle le Conseil national des Communautés qui sera un précieux outil de renforcement de la cohésion sociale.

Je saisis l’occasion pour saluer l’engagement actif à nos côtés de nos dépositaires traditionnels et des notabilités religieuses dans cette quête d’harmonie sociale.

  1. consolider le rayonnement diplomatique du Burkina Faso sur la scène internationale

Honorables députés ;

La diplomatie constitue pour nous un axe majeur, surtout qu’elle s’exerce de nos jours dans un monde de plus en plus fragmenté et multipolaire, mais en même temps interdépendant. Une série de changements majeurs, voire révolutionnaires, sont observables sur la scène mondiale.

L’humanité vit aussi, malheureusement, une période marquée par le terrorisme avec ses multiples facettes dont l’influence et les effets néfastes dépassent souvent les capacités des États pris individuellement. Aucun pays ne peut vivre en autarcie.

Dans un tel contexte, nous devons faire en sorte que l’action diplomatique profite à notre pays et aux Burkinabè.

Depuis son accession à l’indépendance, notre pays a de tout temps bénéficié des appuis des partenaires pour la conduite de ses politiques. Toutefois, à y voir de prêt, l’aide que nous recevions n’était pas toujours respectueuse de notre souveraineté.

C’est pourquoi mon Gouvernement poursuivra l’élan entamé de la diversification des partenaires et des partenariats, dans le respect mutuel. Aussi, je m’engage à oeuvrer au raffermissement de nos relations avec les partenaires respectueux de notre souveraineté et disposés à nouer des relations bilatérales mutuellement fructueuses.

S’agissant de l’AES, mon Gouvernement s’engage sans réserve à jouer sa partition pour en faire un instrument d’intégration économique et des peuples, un outil de libération, d’autodétermination et donc d’indépendance réelle et de progrès.

 

CONCLUSION

Au moment où s’achève ma Déclaration de Politique Générale, je suis optimiste pour l’avenir de notre pays.

J’en appelle au sursaut patriotique des Burkinabè pour assurer la mise en oeuvre des grandes orientations afin de changer notre pays et de répondre aux besoins actuels et futurs de nos populations, réaliser leurs aspirations légitimes, garantir un avenir meilleur et profitable à tous.

J’y crois et ensemble nous y parviendrons.

J’y crois d’abord parce que nous pouvons abandonner nos intérêts égoïstes pour l’intérêt général.

J’y crois ensuite parce que notre pays n’a pas un problème de ressources mais plutôt un problème d’utilisation de ses ressources et de répartition des fruits de la croissance.

J’y crois enfin car nous sommes sur le chemin d’atteindre une masse critique de femmes et d’hommes capables de comprendre les subterfuges de l’impérialisme et partant, les enjeux du développement de notre chère patrie.

 

OEuvrons tous à faire du Burkina Faso une nation prospère, un havre de paix et d’épanouissement individuel et collectif.

Vive le Burkina Faso souverain, libre et prospère !

La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons

Je vous remercie !”

Banfora : Première Semaine des langues africaines et nationales

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Photo de famille avec les officiels

Le Gouverneur des Cascades Badabouè Florent Bazié a présidé ce jeudi 26 décembre dernier à Banfora la cérémonie commémorative de la Semaine des langues africaines et nationales. Articulée autour du thème «Les langues africaines : un levier de développement au Burkina Faso», cette première édition a duré 72 heures.

Des officiels au cours des échanges : le Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (au milieu) ; les deux Directeurs provinciaux, Mamadou Héma, de la Comoé (à gauche) et Souro Sanou, de la Leraba (à droite)

Pour marquer en apothéose l’évènement, les élèves de l’école primaire publique centre A de Banfora ont entonné l’hymne national en langue nationale dioula lors de la montée des couleurs au sein de la Direction régionale de l’éducation préscolaire, primaire et non-formelle (DREPPNF).

C’est la salle des fêtes et cérémonies de la nouvelle mairie de Banfora, chef-lieu des Cascades qui a servi de cadre d’échanges pour ces acteurs et partenaires du monde éducatif qui étaient vivement mobilisés pour cette circonstance.

Assisté par ses pairs les directeurs provinciaux Mamadou Héma de la Comoé et Souro Sanou de la Leraba, ces autorités éducatives ont levé le voile sur les différentes zones d’ombre qui pourraient entraver la réussite d’un tel processus.

«Se réapproprier nos langues nationales, vecteurs d’identité»

Au terme de cette communication, l’ensemble des participants se sont estimés optimistes quant aux impacts positifs des langues africaines et nationales comme un véritable outil de développement de la nation.

«Cette célébration de la Semaine des langues africaines et nationales est une première dans la région des Cascades. Je saisis l’occasion pour exhorter  les différents acteurs, sinon l’ensemble des populations à se réapproprier nos langues nationales, nos langues maternelles qui sont des vecteurs d’identité. C’est notre patrimoine culturel qu’il faut préserver. C’est l’occasion pour que tout le monde se remette à apprendre, à réapproprier sa langue. C’est vrai que les langues venues de l’extérieur nous ont dominés pendant un certain moment, mais  aujourd’hui il est question qu’on se retourne vers nos origines. Il faut vraiment lancer, relancer ce développement endogène qui va être notre fierté. Et comment faire ? À travers justement  nos langues. Parlons nos langues ! Que ce soit dans les communautés, dans nos maisons, à l’école, dans nos universités. C’est notre identité. Et notre développement passera par là», a indiqué du Gouverneur des Cascades Badabouè Florent Bazié qui a présidé les travaux.

Tout est bien, qui finit bien

Dari Anselme Dah, Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Cascades.

«Au monde enseignant je dirai que, pendant longtemps nous avons enseigné nos élèves par une langue étrangère. Et cette langue-là a fini par nous formater au point que la tendance aujourd’hui, c’est de mépriser nos langues locales, nos langues nationales. Aujourd’hui, plus que jamais, avec la nouvelle vision de nos autorités politiques qui nous invitent à revenir en classe avec nos langues maternelles et locales ; il y a très certainement tout un programme avec une méthodologie bien construite qui va être développé à l’attention donc des enseignants. Je les invite donc à se concentrer, à s’approprier ces méthodologies-là pour que désormais, comme nos langues nationales sont devenues officielles, puissent servir de médium à l’enseignement dans nos classes», a soutenu pour sa part Dari Anselme Dah, Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Cascades.

Un ensemble d’activités ont meublé la présente semaine qui a été riche avec notamment des conférences, des expositions. Tout est bien qui finit bien.

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 26 décembre 2024

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 26 décembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 03 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

C’est le le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres, qui a présidé la session

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant dissolution des Assemblées consulaires des Chambres d’agriculture du Burkina Faso.

Le processus de mise en place des Chambres d’agriculture a été engagé depuis 1998 et réaffirmé en 2015 suite à l’adoption de la loi n°070-2015/CNT du 22 octobre 2015 portant loi d’orientation agro-sylvo-pastorale, halieutique et faunique au Burkina Faso et des décrets n°2018-0347/PRES/PM/MAAH/MRAH/MEEVCC/MEA/MATD/MESRSI/MINEFID du 26 avril 2018 portant création, attributions, organisation et fonctionnement des Chambres d’agriculture du Burkina Faso et n°2018-0384/PRES/PM/MAAH/MINEFID du 26 avril 2018 portant approbation des statuts des Chambres d’agriculture du Burkina Faso.

Cependant, force est de constater qu’après vingt (20) ans d’existence, le fonctionnement des Chambres d’agriculture comporte des insuffisances en termes de professionnalisation des producteurs. Le fonctionnement des Chambres d’agriculture dépend largement des subventions étatiques évaluées en moyenne à deux cent vingt-cinq millions (225 000 000) F CFA par an, alors que celles-ci étaient sensées se prendre en charge à travers la mobilisation de ressources propres. Il a été également constaté une politisation des instances de ces Chambres avec une volonté souvent affichée de certains élus de demeurer toujours à leurs postes, occasionnant parfois la non-tenue des élections à bonne date et la prorogation des mandats. Par ailleurs, des difficultés de collaboration entre la tutelle technique et les Chambres d’agriculture ont été relevées.

Fort de ces constats, il est nécessaire de réfléchir sur le devenir des Chambres d’agriculture dont l’impact sur le développement rural reste encore très faible.

L’adoption de ce décret permet de mettre fin aux mandats des élus consulaires, de conduire des réflexions plus approfondies en vue de réaliser un diagnostic organisationnel objectif et de redéfinir de nouvelles modalités de renouvellement des mandats des élus des Chambres d’agriculture.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte autorisation de perception de recettes relatives à la délivrance de titres d’accès aux salons officiels des aéroports internationaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Ce décret, pris en application de la loi organique n°073-2015/CNT du 06 novembre 2015 relative aux Lois de finances, vise l’institution du paiement des droits de passage et d’utilisation des salons officiels des aéroports internationaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso par les utilisateurs qui ne sont pas prévus par l’arrêté n°2024-023/PM du 22 août 2024, fixant la liste des personnes autorisées à utiliser les salons officiels.

Il permettra d’élargir la base des prestations payantes au profit du budget de l’Etat et d’accorder des moyens supplémentaires pour la prise en charge des dépenses liées à l’entretien des salons officiels et au fonctionnement du bureau du Protocole des aéroports internationaux de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

L’adoption de ce décret permet de percevoir les recettes identifiées, conformément aux textes en vigueur et d’améliorer la part contributive des recettes de service au profit du budget de l’Etat.

Le deuxième décret porte règlementation du choix des classes en matière de transport aérien des agents publics de l’Etat, de ses démembrements et des autres organismes publics.

Ce projet de décret est une relecture du décret n°2016-1057/PRES/PM/MINEFID du 14 novembre 2016 portant règlementation du choix des classes en matière de transport aérien des agents de l’Etat, de ses démembrements et des autres organismes publics. Il vise à corriger une insuffisance constatée dans sa mise en œuvre.

L’adoption de ce décret permet d’assurer une cohérence dans la préséance protocolaire des autorités publiques.

Le troisième décret porte déclaration d’utilité publique urgente, les projets d’élargissement et de modernisation des sections urbaines des Routes nationales N°2 et N°4 y compris la voie d’accès à l’Université Thomas SANKARA.

Le Gouvernement du Burkina Faso a entrepris l’élargissement et la modernisation des sections urbaines des Routes nationales N°2 et N°4 afin de décongestionner la circulation et assurer la sécurité routière sur ces tronçons qui enregistrent un important trafic. Cependant, ces projets sont confrontés à des difficultés liées notamment à la libération des emprises et à des contraintes de délais.

L’adoption de ce décret permet de déclarer d’utilité publique urgente, les projets d’élargissement et de modernisation des sections urbaines des Routes nationales N°2 et N°4 y compris la voie d’accès à l’Université Thomas SANKARA en vue de la libération des emprises des sites des projets.

Le quatrième décret porte création de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI).

Le Burkina Faso a adopté en 2019 une Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI 2019-2023) dont la mise en œuvre  a permis d’atteindre un taux d’inclusion financière de 79,04% de la population adulte en fin 2023. Toutefois, il reste des défis énormes en lien avec la manière durable d’inclure les populations vulnérables et les petites et moyennes entreprises. Ces défis portent principalement sur la coordination des initiatives d’inclusion financière, la mobilisation des finances, le renforcement des capacités techniques des acteurs, la protection des consommateurs de services financiers et l’implémentation des modes de financement alternatif.

En vue de relever ces défis, et conformément à la vision du Gouvernement de rationaliser les structures administratives afin de réduire les dépenses de fonctionnement de l’Etat, il est apparu nécessaire de fusionner le Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) et le Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière (ST-PIF).

L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d’établissements publics.

Le cinquième décret porte approbation des statuts particuliers de l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive (ANPFI).

L’adoption de ce décret permet à l’Agence nationale de promotion de la finance inclusive de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément à la loi n°010-2013/AN du 30 avril 2013 portant règles de création des catégories d’établissements publics.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant régime applicable aux armes civiles, leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes au Burkina Faso.

Ce décret vise l’application de la loi n°030-2021/AN du 18 mai 2021 portant régime général des armes à feu, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes au Burkina Faso. Il permet la prise en compte des instruments juridiques internationaux ratifiés par le Burkina Faso et la nouvelle donne sécuritaire.

Ce décret comporte entre autres innovations :

-la règlementation des opérations de transit et de transbordement d’armes à feu et de munitions ;

-la revue à la hausse des montants à verser pour l’obtention des licences de fabricant et commerçant et des autorisations d’achats d’armes à feu et de munitions civiles ;

-la limitation du nombre d’armes autorisées par personne ;

-l’interdiction formelle de la réexportation d’armes à feu à partir du territoire national sans l’accord préalable de l’exportateur pour tenir compte des dispositions du Traité sur le commerce des armes.

L’adoption de ce décret permet à notre pays d’actualiser ses textes en vue de faire face aux défis actuels liés à la prolifération des armes à feu et à leur utilisation.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Guinée équatoriale auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Moisés MBA NCHAMA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République de Guinée équatoriale auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a examiné deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant Code de procédure pénale.

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°040-2019/AN du 29 mai 2019 portant Code de procédure pénale. Cette relecture vise à prendre en compte les profondes réformes entreprises par le Gouvernement en vue d’avoir une justice qui réponde réellement aux attentes des populations et qui s’adapte au contexte socio-économique sans cesse évolutif.

Ce projet de loi comporte entre autres innovations :

-l’institution d’une procédure de convention judiciaire d’intérêt public pour les personnes morales ;

-le caractère facultatif de l’information en matière criminelle ;

-l’introduction du statut de témoin assisté ;

-l’institution d’une procédure de libération sous garant ;

-l’institution de l’impossibilité d’extradition d’une personne de nationalité burkinabè.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant remise de peines de détenus condamnés, à l’occasion du 1er janvier 2025.

La Constitution du 02 juin 1991 en son article 54, accorde un droit de grâce au Chef de l’Etat. Ainsi, le Président du Faso sacrifie à la tradition en usant de ce droit, conformément à la loi n°010-2017/AN du 10 avril 2017 portant régime pénitentiaire au Burkina Faso et au décret n°160 du 18 avril 1961 règlementant le droit de grâce.

Pour la nouvelle année 2025, plus d’un millier de détenus condamnés bénéficieront soit d’une remise totale ou partielle du reliquat de leurs peines, soit d’une commutation de leurs peines pour ceux condamnés à vie.

L’ensemble des condamnés qui sont proposés ont été choisis suivant des critères et conditions qui tiennent compte de l’âge, de la minorité pénale, de l’état de santé précaire, de l’intérêt porté aux travaux dans les unités de production agricole, les ateliers et chantiers des établissements pénitentiaires, etc.

La liste de ces bénéficiaires sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I 6  AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant institution d’un système d’authentification, de suivi, de traçabilité et de vérification des produits du tabac fabriqués ou importés au Burkina Faso.

Le Burkina Faso a ratifié en 2006, la Convention Cadre de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la lutte antitabac et son Protocole d’accord, dans lequel il est fortement suggéré aux Etats, la mise en place de systèmes de marquage, de traçabilité, de suivi et d’identification des produits du tabac, avec une liberté pour les acteurs de contrôle d’accéder aux bases de données.

Pour faire suite aux engagements du Burkina Faso, le Gouvernement a pris, courant 2011-2012, divers textes réglementaires et confié l’opérationnalisation du système de marquage, de la traçabilité, du suivi et de l’identification des produits de tabac à la société SNEIDER.

Mais diverses limites et insuffisances n’ont pas permis à ce système de produire les effets escomptés. Il est donc apparu nécessaire de le repenser pour le rendre plus performant. Ainsi, le Gouvernement a porté son choix sur la société KAPEO SA, un opérateur privé pour son expertise confirmée dans le domaine.

L’adoption de ce décret permet de renforcer le système de marquage et de traçabilité des produits du tabac au Burkina Faso.

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte modalités d’organisation et de mise en oeuvre de la sécurisation des sites miniers et des activités minières.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations majeures de ce décret portent sur :

-la désignation de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) comme l’interface unique en matière de sécurité entre l’Etat et les opérateurs miniers ;

-le renforcement des pouvoirs de l’ONASSIM dans la sécurisation des sites miniers et des activités minières ;

-la définition claire des domaines de sécurisation des sites miniers et des activités minières afin d’en faciliter la mise en oeuvre.

L’adoption de ce décret permet de renforcer la sécurité sur les sites miniers en vue d’une exploitation apaisée et sécurisée des ressources minières de notre pays pour un développement socioéconomique durable.

Le deuxième décret porte détermination des quantités maximales des objets en or et des autres substances minérales autorisées en possession ou en détention par les voyageurs et règlementation de la fabrication et de la commercialisation des ouvrages en métaux précieux.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les principales innovations du décret portent sur :

-l’élargissement du champ d’application du décret aux autres métaux précieux tels que l’argent et le platine ;

-l’admission des ouvrages en or de quatorze (14) carats en plus de ceux de dix-huit (18) et vingt-deux (22) carats précédemment consacrés ;

-le relèvement du montant des droits d’octroi et de renouvellement de l’autorisation de fabrication ;

-l’instauration d’une autorisation de commercialisation des ouvrages en métaux précieux ;

-la fixation d’amendes administratives pour les éventuelles violations des obligations prévues.

L’adoption de ce décret permet de préciser les conditions d’octroi des autorisations de l’ensemble des actes relatifs à la fabrication et à la commercialisation des ouvrages en métaux précieux et de définir les quantités maximales des objets en or et des autres substances minérales en possession des voyageurs ou détenus sans autorisation.

Le troisième décret porte fixation des taux et des modalités de transformation et de valorisation de la production industrielle de grande ou petite mine d’or et des autres substances minérales sur le territoire national.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les principales innovations de ce décret portent sur :

-la fixation du degré de pureté de l’or affiné sur le territoire national à 24 carats soit 99,99% ;

-l’obligation pour tout titulaire de permis d’exploitation industrielle de grande ou de petite mine de transformer tout ou partie de sa production sur le territoire national ;

-l’obligation pour tout titulaire de permis d’exploitation industrielle de substances de carrières de transformer ou de valoriser toute sa production sur le territoire national.

L’adoption de ce décret permet de contribuer à la promotion du contenu local dans le secteur minier au Burkina Faso.

Le quatrième décret porte règles de sécurité et santé au travail applicables dans les mines et les carrières.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations majeures de ce décret portent sur :

-l’introduction d’une obligation pour tout exploitant d’évaluer les risques professionnels auxquels sont exposés les travailleurs en vue de mettre en place des actions de prévention pertinentes ;

-l’obligation faite à tout exploitant de mettre en place un comité de sécurité et santé au travail afin de faciliter la mise en oeuvre des règles y relatives ;

-le remplacement du terme « ouvrier » par « travailleur » dans le décret car la notion d’ouvrier est restrictive alors que la protection concerne tous les travailleurs ;

-l’obligation faite à tout exploitant d’une mine souterraine de disposer de chambres de refuge autonome et étanches en nombre suffisant, pourvues d’une réserve d’oxygène suffisante et de toute autre réserve utile pour préserver la vie des travailleurs pendant une période minimale de 14 jours ;

-la fixation d’une distance d’au moins 300 mètres entre les limites du périmètre des carrières et les habitations, bâtiments, édifices et autres propriétés closes ou non, des voies de communication principales et secondaires, cimetières, ouvrages d’art, cours d’eau, fossés rigoles, conduites d’eau, marres et abreuvoirs ;

-la possibilité pour l’administration des mines d’interdire tout tir d’abattage de toute masse exploitée ou des terres de recouvrement présentant un danger pour la sécurité des personnes et des biens.

L’adoption de ce décret permet de renforcer les règles de santé et sécurité au travail dans le secteur des mines au Burkina Faso.

Le cinquième décret porte fixation du barème des transactions applicables aux infractions commises en violation des dispositions relatives aux activités minières.

Ce décret vise l’application de la loi n°016-2024/ALT du 18 juillet 2024 portant Code minier du Burkina Faso.

Les innovations de ce décret portent entre autres sur :

-la prise en compte du mode alternatif de règlement évitant le recours systématique à une procédure judiciaire ;

-la compétence accordée au ministre chargé des mines de transiger conjointement avec le ministre chargé des finances sur les infractions liées aux activités minières ;

-la définition des seuils pour lesquels la transaction est faite.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un mode alternatif de défense des intérêts de l’Etat dans le cadre des infractions commises en violation des dispositions relatives aux activités minières.

I 8 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté dix (10) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant création d’un emploi de Maître-assistant à l’Université virtuelle du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet la création d’un emploi de Maître-assistant à l’Université virtuelle du Burkina Faso.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant création d’emplois de Maître-assistant à l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO).

L’adoption de ce décret permet la création de huit (08) emplois de Maître-assistant à l’Ecole polytechnique de Ouagadougou.

Le troisième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI.

L’adoption de ces décrets permet la création de onze (11) emplois de Maître-assistant et la nomination de deux (02) Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI.

Le quatrième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’un Enseignant hospitalo-universitaire et d’un Enseignant-chercheur dans les emplois de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences à l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO.

L’adoption de ces décrets permet la création de dix (10) emplois de Maître-assistant et la nomination d’un Enseignant hospitalo-universitaire et d’un Enseignant-chercheur dans les emplois de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences à l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO.

Le cinquième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université Daniel OUEZZIN COULIBALY.

L’adoption de ces décrets permet la création de onze (11) emplois de Maître-assistant et la nomination de cinq (05) Enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université Daniel OUEZZIN COULIBALY.

Le sixième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences de l’Ecole normale supérieure.

L’adoption de ces décrets permet la création de sept (07) emplois de Maître-assistant et de dix-sept (17) emplois de Maître-assistant ainsi que la nomination de sept (07) Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences de l’Ecole normale supérieure.

Le septième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université Thomas SANKARA.

L’adoption de ces décrets permet la création de deux (02) emplois de Professeur titulaire, de quatre (04) emplois de Maître de conférences et de vingt-sept (27) emplois de Maître-assistant ainsi que la nomination de six (06) Enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université Thomas SANKARA.

Le huitième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université Norbert ZONGO.

L’adoption de ces décrets permet la création de trois (03) emplois de Professeur titulaire, de six (06) emplois de Maître de conférences et de dix-huit (18) emplois de Maître-assistant ainsi que la nomination de trois (03) Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Professeur titulaire et de six (06) Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences.

Le neuvième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’un Enseignant hospitalo-universitaire et d’Enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire hospitalo-universitaire ainsi que de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.

L’adoption de ces décrets permet la création d’un emploi de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de quatre (04) emplois de Maître de conférences, de vingt-neuf (29) emplois de Maître-assistant et Maître assistant-hospitalo-universitaire ainsi que la nomination d’un Enseignant dans l’emploi de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de quatre (04) Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Nazi BONI.

Le dixième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement création d’emplois et nomination d’Enseignants-chercheurs et d’Enseignants hospitalo-universitaires dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de conférences à l’Université Joseph KI-ZERBO.

L’adoption de ces décrets permet la création de dix-neuf (19) emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de treize (13) emplois de Maître de conférences et de trente-cinq (35) emplois de Maître-assistant et Maître-assistant hospitalo-universitaire ainsi que la nomination de quatre (04) Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Professeur titulaire, de quinze (15) Enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires dans l’emploi de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de treize (13) Enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de conférences.

I 9 AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a examiné un projet de loi régissant la profession d’architecte au Burkina Faso.

La Directive n°01/2013/CM/UEMOA du 26 septembre 2013 relative à l’harmonisation des règles régissant la profession d’architecte au sein de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) consacre des droits et obligations. A ce jour, le Burkina Faso n’a pas encore transposé la norme communautaire dans son droit positif.

Pour ce faire, la Zatu n°AN VIII 003/FP/PRES portant création et règlementation de l’Ordre des architectes nécessitait une réactualisation afin de répondre non seulement à l’évolution contemporaine du métier d’architecte mais aussi d’intégrer les principes communautaires contenus dans la Directive.

Ce projet de loi institue entre autres :

-un stage pratique obligatoire en vue de l’inscription au tableau de l’Ordre des architectes ;

-un recours obligatoire à l’architecte pour certains travaux de construction ;

-une chambre de discipline permanente ;

-des sanctions pénales notamment des amendes et des sanctions privatives de liberté.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 10 AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2024 du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD), le ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi accorde une attention particulière à la mise aux normes du Stade du 04 Août.

Le Conseil a marqué son accord pour la mise en oeuvre de trois (03) projets spécifiques. Il s’agit :

-des travaux de renouvellement de la pelouse, de réhabilitation de la piste d’athlétisme du Stade du 04 Août et acquisition installation de divers équipements (matériels et mobiliers pour les salles et bureaux) ;

-du suivi contrôle des travaux de renouvellement de la pelouse, de réhabilitation de la piste d’athlétisme du Stade du 04 Août et acquisition installation de divers équipements ;

-de l’acquisition d’équipements d’entretien de la pelouse du Stade du 04 Août.

Le montant total cumulé de ces projets spécifiques s’élève à quatre milliards trois cent soixante-onze millions neuf cent quarante-trois mille trois cent soixante-dix (4 371 943 370) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

Le Conseil a également instruit de vider le passif du marché initial attribué en 2021 et de situer les responsabilités afin que les éventuels fautifs répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.

II COMMUNICATION ORALE

II  Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la participation d’une délégation du Burkina Faso à la rencontre de haut niveau sur la communication de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) du 26 au 29 décembre 2024 à Bamako en République du Mali.

Cette rencontre permettra au Mali, au Niger et au Burkina Faso de choisir les meilleures propositions de logotypes et de chartes graphiques pour consacrer l’identité visuelle de la Confédération des Etats du Sahel.

Ces propositions seront ensuite soumises aux Chefs d’Etat de l’AES pour un choix définitif.

Elle sera également l’occasion pour les ministres d’élaborer la feuille de route pour l’opérationnalisation de la télévision de l’Alliance des Etats du Sahel.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

-Monsieur Windpanga Pierre Marie Honoré NABALOUM, Mle 238 049 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

-Monsieur Remy PALE, Mle 254 890 J, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Coordination des politiques sectorielles agricoles ;

-Monsieur Cheick Tidiane TRAORE, Mle 288 589 J, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur des intrants et équipements de productions animales ;

-Monsieur Soumaïla PAGABELEGUEM, Mle 256 987 N, Enseignant-chercheur, catégorie P3, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur de l’entomologie et de la lutte contre les maladies animales à vecteurs ;

-Monsieur Francis NOUFE, Mle 293 587 N, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur du développement de la technologie du biodigesteur ;

-Madame Tégawendé Bienvenue Pardevant Epiphanie SAWADOGO, Mle 387 241 K, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 1er échelon, est nommée Directrice de la vulgarisation et de la recherche-développement en élevage ;

-Monsieur Toussaint SAMPO, Mle 207 414 E, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la promotion des productions végétales ;

-Monsieur Dieudonné TRAORE, Mle 91 350 Z, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la mécanisation agricole et de la fertilisation ;

-Madame Kadidiata ZIDOUEMBA, Mle 293 592 E, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice des semences végétales ;

-Monsieur Ibrahim Harouna MAIGA, Mle 245 060 J, Ingénieur d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la promotion des productions animales à la Direction générale des productions animales ;

-Monsieur Souleymane ZIO, Mle 293 471 T, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chef de département de la résilience ;

-Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 97 538 L, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Houet.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

-Monsieur Mamoudou BOKOUM, Mle 58 463 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;

-Monsieur Lèbouè COULIBALY, Mle 111 106 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Trésorier régional des Cascades ;

-Monsieur Marc Tinbwaoga SAM, Mle 261 402 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Trésorier provincial du Passoré.

D AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

-Monsieur Henri Joël SANOU, Mle 31 688 W, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de la police nationale du Centre-Sud ;

-Monsieur Arsène Ragnimwindé KABORE, Mle 283 355 R, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale des Balé ;

-Monsieur Saidou OUOBA, Mle 46 843 H, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Bazèga ;

-Monsieur Aboubakary SIRIBIE, Mle 46 697 B, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Houet ;

-Monsieur Oumarou DIALLA, Mle 101 550 F, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Loroum ;

-Monsieur Ousmane KAFANDO, Mle 308 660 A, Commissaire de police catégorie 1, 2e grade, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale de la Kossi ;

-Monsieur Dikio Bertrand TONI, Mle 102 425 N, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Sanguié ;

-Monsieur Issa Windkouni SEDOGO, Mle 322 789 P, Commissaire de police, catégorie 1, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Séno ;

-Monsieur Sagnon Adama HELOU, Mle 211 726 G, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la police nationale du Sourou.

E AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

-Monsieur Théophyle GUERE, Mle 229 825 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Premier Conseiller à l’Ambassade, Représentation permanente du Burkina Faso à Genève (Suisse).

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Sy Christian Innocent OUATTARA, Mle 57 296 G, Greffier en chef, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Sinaly DJIBO, Mle 116 907 D, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Boucle du Mouhoun ;

-Monsieur Yacouba GORO, Mle 117 396 A, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme des Cascades ;

-Madame Noëlle Octavie NEYA/OUEDRAOGO, Mle 117 386 P, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Centre ;

-Monsieur Yacouba DIAKITE, Mle 238 394 Z, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Centre-Est ;

-Madame Safiata OUBDA, Mle 304 894 W, Conseiller en gestion de patrimoine, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Centre-Nord ;

-Monsieur Baba BARRO, Mle 216 760 J, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Centre-Ouest ;

-Monsieur Ouandema YAMEOGO, Mle 200 490 H, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Centre-Sud ;

-Monsieur Yacouba BAGAYIRI, Mle 216 750 Y, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de l’Est ;

-Monsieur Boukary MALGOUBRI, Mle 226 414 J, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme des Hauts-Bassins ;

-Monsieur Sébastien MONNE, Mle 117 397 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Nord ;

-Madame Tièridjia Haoua TRAORE/SANOU, Mle 238 408 S, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice régionale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Plateau-Central ;

-Madame Eve Carol Mariam Raïssa YAMWEMBA, Mle 229 238 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Sud-Ouest.

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

-Monsieur Bertrand SAWADOGO, Mle 200 261 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;

-Madame Kadidiatou LOURE, Mle 294 322 K, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice des marchés publics.

H AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

-Monsieur Bouléma YONLI, Mle 226 322 J, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains et de la promotion de la citoyenneté et de la paix de l’Est.

I AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

-Madame Liliane Marie Aline GOUNABOU, Mle 117 184 C, Pharmacien spécialiste, catégorie PA, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice générale de la Société d’économie mixte FASO PHARMA.

J AU TITRE DU MINISTERE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

-Monsieur Jean Appolinaire SANA, Mle 48 517 D, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

-Monsieur Jacques Lamissa TARPAGA, Mle 211 804 Z, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse.

K AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

-Monsieur Ahmed DIARRA, Mle 366 295 R, Ingénieur des travaux en géologie et mines, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de l’Energie, des mines et des carrières des Cascades ;

-Monsieur Wenbénédo Emmanuel TIEMTORE, Mle 233 933 C, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur régional de l’Energie, des mines et des carrières du Centre-Nord ;

-Monsieur Abdoul Moumini GUIGUEMDE, Mle 363 109 V, Ingénieur d’application de l’énergie, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de l’Energie, des mines et des carrières du Nord.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

-Monsieur Habib Ahmed DJIGA, Mle 231 941 W, Enseignant-chercheur, catégorie P, 2e classe, 2e échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Gnidouba Roger LANOU ;

-Monsieur Gnidouba Roger LANOU, Mle 271 353 F, Enseignant-chercheur, Maître de Conférences agrégé de droit privé, catégorie P2, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Responsable du Programme 062 « Enseignement supérieur », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’enseignement supérieur ;

-Monsieur Antoine BERE, Mle 59 229 S, Professeur titulaire, catégorie P, grade terminal, 2e échelon, est nommé Responsable du Programme 064 « Recherche scientifique et technologique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la recherche et de l’innovation ;

-Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 245 798 H, Enseignant-chercheur, catégorie P2, 1er grade, 1er échelon, est nommé Vice-président chargé de la recherche et de la coopération internationale de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Madame Micheline Marie Regina KANSOLE, Mle 333 974 M, Maître-assistant en Sciences et gestion de l’environnement, est nommée Maître de conférences en Sciences et gestion de l’environnement à l’Ecole supérieure d’ingénierie (ESI) ;

-Monsieur Hamma Fabien YONLI, Mle 271 434 G, Maître-assistant en Sciences des matériaux, est nommé Maître de conférences en Sciences des matériaux à l’Ecole supérieure d’ingénierie (ESI).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 231 437 T, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Chirurgie générale, est nommé Professeur titulaire hospitalo

-universitaire en Chirurgie générale à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SS) ;

-Monsieur Boukary BORO, Mle 334 053 P, Maître-assistant en Littérature orale, est nommé Maître de conférences en Littérature orale à l’Institut de formation et de perfectionnement aux métiers (IFPM).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans les emplois de Professeur titulaire et de Maître de conférences à l’Université Daniel OUEZZIN COULIBALY, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur René DEMBELE, Mle 257 235 N, Maître de conférences en Biochimie-Microbiologie, est nommé Professeur titulaire en Biochimie-microbiologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences appliquées et technologies (UFR/SAT) ;

-Monsieur Laibané Dieudonné DAHOUROU, Mle 333 997 Y, Maître-assistant en Biologie et santé animales, est nommé Maître de conférences en Biologie et santé animales à l’Institut des sciences de l’environnement et du développement rural (ISDR) ;

-Monsieur Oumar TRAORE, Mle 333 994 R, Maître-assistant en Biochimie-microbiologie, est nommé Maître de conférences en Biochimie-microbiologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences appliquées et technologies (UFR/SAT) ;

-Monsieur Adama ZONGO, Mle 333 996 W, Maître-assistant en Phytopathologie, est nommé Maître de conférences en Phytopathologie à l’Institut des sciences de l’environnement et du développement rural (ISDR) ;

-Monsieur Bétéo ZONGO, Mle 333 993 E, Maître-assistant en Agro-économie, est nommé Maître de conférences en Agro-économie à l’Institut des sciences de l’environnement et du développement rural (ISDR).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Maître de conférences à l’Ecole normale supérieure (ENS), pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur Telado Luc BAMBARA, Mle 263 988 U, Maître-assistant en Physique : physique atomique et nucléaire, est nommé Maître de conférences en Physique : physique atomique et nucléaire ;

-Monsieur Adama KERE, Mle 103 674 A, Maître-assistant en Psychopédagogie (Sciences de l’éducation), est nommé Maître de conférences en Psychopédagogie ;

-Monsieur Adama Pascal KIHINDO, Mle 333 965 Z, Maître-assistant en Physiologie végétale, est nommé Maître de conférences en Physiologie végétale ;

-Monsieur Tinsakré KONKOBO, Mle 55 854 Y, Maître-assistant en Sciences de l’éducation, est nommé Maître de conférences en Agro-sociologie ;

-Monsieur Mamadou OUEDRAOGO, Mle 85 937 V, Maître-assistant en Mathématiques : analyse numérique, est nommé Maître de conférences en Mathématiques : analyse numérique ;

-Monsieur Mangawindin Guy Romuald OUEDRAOGO, Mle 45 371 D, Maître-assistant en Sciences de l’éducation, est nommé Maître de conférences en Sciences de l’éducation ;

-Monsieur Duni Yegbonoma Frédéric ZONGO, Mle 256 264 N, Maître-assistant en Analyse, est nommé Maître de conférences en Mathématiques : mathématiques appliquées.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Professeur titulaire à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur Djibrihina OUEDRAOGO, Mle 262 206 L, Maître de conférences agrégé en Droit public, est nommé Professeur titulaire en Droit public à l’Unité de formation et de recherche en Sciences juridiques et politiques (UFR/SJP) ;

-Monsieur Souleymane TOE, Mle 52 143 R, Maître de conférences agrégé en Droit privé, est nommé Professeur titulaire en Droit commercial à l’Unité de formation et de recherche en Sciences juridiques et politiques (UFR/SJP).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Thomas SANKARA, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur P. Marie Bernadin OUEDRAOGO, Mle 48 413 N, Maître-assistant en sciences de l’éducation, est nommé Maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Institut de formation ouverte à distance (IFOAD) ;

-Monsieur Dominique BONKOUNGOU, Mle 334 016 Z, Maître-assistant en Physique des semi-conducteurs/énergie photovoltaïque, est nommé Maître de conférences en Physique des semi-conducteurs/énergie photovoltaïque à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST) ;

-Monsieur Sobom Matthieu SOME, Mle 334 012 W, Maître-assistant en Mathématiques appliquées : statistiques, est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées : statistiques à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST) ;

-Monsieur Elycée TINDANO, Mle 334 009 X, Maître-assistant en Biologie et écologie végétales, est nommé Maître de conférences en Biologie et écologie végétales à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et techniques (UFR/ST).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Professeur titulaire à l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur Pawendkisgou Isidore YANOGO, Mle 231 936 A, Maître de conférences en Géographie (espaces, sociétés, aménagements), est nommé Professeur titulaire en Géographie (espaces, sociétés, aménagements) à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;

-Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Mle 214 992 N, Maître de conférences en Mathématiques appliquées, est nommé Professeur titulaire en Mathématiques : mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST) ;

-Monsieur Kounhinir SOME, Mle 245 804 M, Maître de Conférences en Mathématiques appliquées (recherche opérationnelle), est nommé Professeur titulaire en Mathématiques : mathématiques appliquées (recherche opérationnelle) à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Maître de conférences à l’Université Norbert ZONGO, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur Salif KIENDREBEOGO, Mle 212 404 N, Maître-assistant en Histoire contemporaine, est nommé Maître de conférences en Histoire des relations internationales à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;

-Monsieur Arnaud OUEDRAOGO, Mle 250 377 G, Maître-assistant en Géographie/aménagement, est nommé Maître de conférences en Géographie/aménagement à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;

-Monsieur Songanaba ROUAMBA, Mle 333 988 V, Maître-assistant en Géographie, est nommé Maître de conférences en Géographie/aménagement à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;

-Madame Korotimi SANOU, Mle 333 990 G, Maître-assistant en Géographie/aménagement, est nommée Maître de conférences en Géographie/aménagement à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) ;

-Monsieur Moumouni DERRA, Mle 271 399 W, Maître-assistant en Physique : physique nucléaire, est nommé Maître de conférences en Physique : physique nucléaire à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST) ;

-Monsieur Adama Ouédraogo YAMEOGO, Mle 271 401 R, Maître-assistant en Géologie, est nommé Maître de conférences en Géologie structurale et cartographie géologique à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans les emplois de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et Maître de conférences à l’Université Nazi BONI, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur Adama OUATTARA, Mle 91 426 L, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Urologie andrologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Urologie-andrologie à l’Institut supérieur des sciences de la santé (INSSA) ;

-Monsieur Clément KOAMA, Mle 49 975 U, Maître-assistant en Sciences du langage, est nommé Maître de conférences en Sciences du langage (linguistique française et didactique du français langue seconde) à l’Unité de formation et de recherche en Sciences humaines, Lettres, arts et médias (UFR/SH-LAM) ;

-Monsieur Benewindé Joseph SAWADOGO, Mle 257 268 U, Maître-assistant en Biochimie-microbiologie, est nommé Maître de conférences en Biochimie-microbiologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;

-Monsieur Tobdem Gaston DABIRE, Mle 334 004 E, Maître-assistant en Phytopathologie, est nommé Maître de conférences en Phytopathologie au Centre universitaire de Gaoua (CUG) rattaché à l’Université Nazi BONI ;

-Monsieur Bawomon Fidèle NEYA, Mle 334 005 W, Maître-assistant en Phytopathologie, est nommé Maître de conférences en Phytopathologie au Centre universitaire de Gaoua (CUG) rattaché à l’Université Nazi BONI.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Professeur titulaire à l’Université Joseph KI-ZERBO, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur André KABORE, Mle 215 002 C, Maître de conférences en Anglais, est nommé Professeur titulaire en Anglais à l’Unité de formation et de recherche en Lettres, arts et communication (UFR/LAC) ;

-Madame Féridjou Emilie Georgette SANON/OUATTARA, Mle 110 914 D, Maître de conférences en Etudes anglophones et traductologie, est nommée Professeur titulaire en Etudes anglophones et traductologie à l’Unité de formation et de recherche en Lettres, arts et communication (UFR/LAC) ;

-Madame Wendkuuni Florencia DJIGMA, Mle 250 660 N, Maître de conférences en Biochimie, biologie moléculaire, est nommée Professeur titulaire en Biochimie, biologie moléculaire à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;

-Monsieur Nerbéwendé SAWADOGO, Mle 86 068 M, Maître de conférences en Génétique et amélioration des plantes, est nommé Professeur titulaire en Génétique et amélioration des plantes à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Professeur titulaire hospitalo-universitaire à l’Université Joseph KI-ZERBO, pour compter du 1er septembre 2024 :

Madame Kadiatou BONCOUNGOU/NIKIEMA, Mle 35 852 T, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pneumo-phtisiologie, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Pneumophtisiologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Madame Nina-Astrid OUEDRAOGO, Mle 233 597 P, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Radiologie-radiodiagnostic et imagerie médicale, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Radiologie, radiodiagnostic et imagerie médicale à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Madame Bénilde Marie-Ange KAMBOU/TIEMTORE, Mle 104 995 H, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Radiologie-radiodiagnostic et imagerie médicale, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Radiologie, radiodiagnostic et imagerie médicale à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Augustin Tozoula BAMBARA, Mle 236 008 S, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Cancérologie ou oncologie médicale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Oncologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Hierrhum Aboubacar BAMBARA, Mle 224 717 E, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Cancérologie ou oncologie médicale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Oncologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Mamoudou SAVADOGO, Mle 46 949 A, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Smaïla OUEDRAOGO, Mle 240 997 X, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Santé publique option épidémiologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Santé publique option épidémiologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Denléwendé Sylvain ZABSONRE, Mle 88 267 N, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Neurochirurgie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Neurochirurgie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Wendpoulomdé Aimé Désiré KABORE, Mle 392 529 F, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Odontologie conservatrice, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Odontologie conservatrice à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Eric Edi Martial NAO, Militaire, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en ORL et chirurgie cervico-faciale à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Dantola Paul KAIN, Mle 224 721 P, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Hyacinthe ZAMANE, Mle 57 082 G, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Gynécologie-obstétrique à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Nayi ZONGO, Mle 240 995 F, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Cancérologie ou oncologie chirurgicale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Cancérologie chirurgicale à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Boumbéwendin Gérard Josias YAMEOGO, Mle 102 646 N, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pharmacie galénique et industrielle, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Pharmacie galénique à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS) ;

-Monsieur Adama ZIDA, Mle 231 447 D, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Parasitologie-mycologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Parasitologie-mycologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la santé (UFR/SDS).

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Université Joseph KI-ZERBO, pour compter du 1er septembre 2024 :

-Monsieur Boubié BAZIE, Mle 112 543 K, Maître assistant en Histoire contemporaine, est nommé Maître de conférences en Histoire contemporaine à l’Unité de formation et de recherche en Sciences humaines (UFR/SH) ;

-Monsieur Koudbi KABORE, Mle 208 243 E, Maître-assistant en Histoire, est nommé Maître de conférences en Histoire moderne et contemporaine à l’Unité de formation et de recherche en Sciences humaines (UFR/SH) ;

-Monsieur Hervé Landry COULIBALY, Mle 227 658 A, Maître-assistant en Histoire contemporaine, est nommé Maître de conférences en Histoire à l’Unité de formation et de recherche en Sciences humaines (UFR/SH) ;

-Monsieur Rawelguy Ulysse Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 334 018 M, Maître-assistant en Géographie urbaine, est nommé Maître de conférences en Géographie urbaine à l’Unité de formation et de recherche en Sciences humaines (UFR/SH) ;

-Monsieur Ignace SANGARE, Mle 245 795 K, Maître-assistant en Littérature orale, est nommé Maître de conférences en Littérature orale à l’Unité de formation et de recherche en Lettres, arts et communication (UFR/LAC) ;

-Monsieur Jacob Yarassoula YARABATIOULA, Mle 257 228 A, Maître-assistant en Sciences de l’information et de la communication, est nommé Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Unité de formation et de recherche en Lettres, arts et communication (UFR/LAC) ;

-Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 84 920 M, Maître-assistant en Biochimie-microbiologie, est nommé Maître de conférences en Biochimie-microbiologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;

-Monsieur François TAPSOBA, Mle 208 260 Z, Maître-assistant en Biochimie-microbiologie, est nommé Maître de conférences en Biochimie-microbiologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;

-Monsieur Idrissa KABORE, Mle 334 025 Z, Maître-assistant en Biologie et écologie animales, est nommé Maître de conférences en Biologie et écologie animales à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;

-Monsieur Tounwendsida Abel NANA, Mle 334 027 R, Maître-assistant en Phytopathologie, est nommé Maître de conférences en Phytopathologie à l’Unité de formation et de recherche en Sciences de la vie et de la terre (UFR/SVT) ;

-Monsieur Amadou KONFE, Mle 263 989 T, Maître-assistant en Thermique, thermodynamique, est nommé Maître de conférences en Thermique, thermodynamique à l’Unité de formation et de recherche en Sciences exactes et appliquées (UFR/SEA) ;

-Monsieur Ahmed KABORE, Mle 334 031 F, Maître-assistant en Développement communautaire/management en science de l’éducation, est nommé Maître de conférences en Développement communautaire/management en science de l’éducation à l’Institut des sciences du sport et du développement humain (ISSDH) ;

-Monsieur Gabriel SANGLI, Mle 119 754 V, Maître-assistant en Géographie (espaces, sociétés, aménagements), est nommé Maître de conférences en Géographie (espaces, sociétés, aménagements) à l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP).

M AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

-Madame Laurencia NAPON/SANOU, Mle 117 344 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Conseiller technique ;

-Monsieur Kissassida Hubert ZOUNGRANA, Mle 35 997 Z, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Madame Wendguété Valérie BADOLO/TAPSOBA, Mle 208 171 J, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice générale des Sports et des loisirs ;

-Monsieur Vouhoun TAMINI, Mle 204 604 P, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur du Palais des Sports de Ouaga-2000.

N AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

-Monsieur Adama BOUNTOULOUGOU, Mle 220 670 G, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

-Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 217 042 L, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général adjoint du Gouvernement et du Conseil des ministres ;

-Monsieur Djième Lévi-Joël HIEN, Mle 77 526 K, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Kildjoa OUALI, Mle 324 404 S, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chef du département de la législation et de la réglementation.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

-de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la vallée du SOUROU « SOUROUPOLE_SEM » au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

-de l’Office national des télécommunications (ONATEL SA) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques.

A  MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Omar Kodo TALL, Mle 254 977 E, Ingénieur du génie rural, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la vallée du SOUROU « SOUROUPOLE_SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Koudougou Achille SEGDA.

B MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Office national des télécommunications (ONATEL SA), à titre de régularisation.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Karim NIGNAN, Mle 111 076 J, Inspecteur des impôts, pour compter du 15 novembre 2022.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

-Monsieur Joseph NANA, Mle 22 814 R, Ingénieur des télécommunications, pour compter du 24 octobre 2020.

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

                                                           Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

                                                           Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

ALT : Le PM Jean Emmanuel Ouédraogo fera sa DPG ce vendredi

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C'est ce vendredi 27 décembre que le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo fera sa déclaration de politique devant les députés de l'ALT

Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo est ce vendredi 27 décembre 2024 à l’Assemblée législative de transition (ALT) pour sa Déclaration de politique générale (DPG). Ce sera l’occasion d’en savoir un peu plus sur les nouvelles orientations gouvernementales.

C’est ce vendredi 27 décembre que le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo fera sa déclaration de politique devant les députés de l’ALT

Cette Déclaration de politique générale du PM Ouédraogo devant les parlementaires intervient quelques jours après l’adoption par ces derniers du Budget de l’Etat exercice 2025.

La déclaration qui vaudra investiture selon les dispositions constitutionnelles, permettra notamment au chef de l’exécutif de disposer de pleins pouvoirs pour exercer ses fonctions.

Faut il le rappeler, la Déclaration de politique générale  s’inscrit en droite ligne du respect des dispositions de l’article 63 de la Constitution burkinabè, qui stipule : « Dans les trente jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie de débats et donne lieu à un vote. L’adoption de cette déclaration vaut investiture».

Burkina Demain

Noël : Le message du Président Traoré aux déplacés internes

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Dans son message à l'occasion de Noël, le Président du Faso a eu une pensée pour les PDI

A l’occasion de la célébration de Noël 2024, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a adressé ce message aux Personnes déplacés internes : «Ce jour 25 décembre, les fidèles chrétiens du Burkina Faso célèbrent Noël marquant la naissance du Christ.

Dans son message à l’occasion de Noël, le Président du Faso a eu une pensée pour les PDI

A l’occasion de ces festivités, j’ai une pensée pieuse pour toutes ces personnes déplacées internes qui n’ont pas encore rejoint leurs localités d’origine.

Je rends hommage à toutes les forces combattantes engagées, loin de leurs familles, sur le front de la reconquête de l’intégrité de notre territoire et dont le travail nous convainc de la fin prochaine de la guerre contre le terrorisme.

Je formule le vœu que la paix revienne au Burkina Faso, afin d’engager notre pays sur le chemin de la stabilité et de la prospérité économique.

Joyeux Noël à tous les chrétiens !

Capitaine lbrahim TRAORÉ

Président du Faso, Chef de l’État»

Musique : Adji de Black So Man n’est plus !

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L’artiste musicienne Adji est décédée dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 décembre 2024. 22 ans après son époux Black So Man

Le monde de la musique burkinabè est en deuil. L’artiste musicienne burkinabè Adji est décédée dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 décembre 2024, de suite de maladie. Le Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA) a présenté ses condoléances à la famille éplorée. Communiqué.

L’artiste musicienne Adji est décédée dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 décembre 2024. 22 ans après son époux Black So Man

«Le Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA) a appris en cette nuit le décès d’un de ses membres créateurs d’œuvres Adji SANON.

En ces circonstances douloureuses, en son nom propre et au nom de l’ensemble de tout le personnel, le Directeur Général du BBDA présente ses sincères condoléances à la famille éplorée et à l’ensemble des acteurs culturels et artistiques.

Que l’âme de l’illustre disparue repose en paix !

Union de prières !

Va en paix Adji, tu resteras à jamais dans nos cœurs.

Service de la Communication et du Plaidoyer »

Conseil national de sécurité d’État : Le Commandant Oumarou Yabré nommé Président

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Le Commandant Oumarou Yabré a été nommé Président du Conseil national de sécurité d’État

Par décret présidentiel daté de ce mardi 24 décembre 2024, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a nommé le Commandant Oumarou Yabré, directeur général de l’Agence nationale de renseignements, Président du Conseil national de sécurité d’État.

Le Commandant Oumarou Yabré a été nommé Président du Conseil national de sécurité d’État

Burkina Demain