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Situation nationale: L’APP/Burkindi crache ses vérités

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A l’occasion de sa rentrée politique qui a eu lieuc ce 23 novembre 2018, à Ouagadougou, l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi (APP/Burkindi) a organisé ce samedi 24 novembre 2018 dans la capitale, une conférence de presse pour donner sa vision pour un changement véritable dans le pays après l’insurrection populaire d’octobre 2014.

C’est dans la soirée de ce samedi 24 novembre 2018 que l’APP/Burkindi a tenu dans la capitale burkinabé, la conférence de presse suite à sa rentrée politique d’hier.

Les tares politiques

<Notre initiative émane du constat amer de l’inefficacité avérée d’offres poliques le plus souvent politiciennes ou dénuées de pragmatisme, et par conséquent, inopérants à relever les grands defis susceptibles de répondre aux aspirations profondes du peuple burkinabé et des peuples d’Afrique>, a martelé Adama Coulibaly, président de l’APP/Burkindi.

Servir et non se servir

Pour le président, servir et non se servir, tel doit être la nouvelle donne politique au Burkina Faso et en Afrique.

Il va continuer en indiquant que la misère, la mal-gouvernance, la corruption ne sont pas une fatalité.

Nous nous plaçons, a-t-il dit, sans reserve dans l’opposition sans faille aux anciennes pratiques politiques désastreuses développées par le pouvoir actuel et par les anciens serviteurs du régime Compaoré aujourd’hui actifs dans l’opposition à travers le CFOP.

Ces pratiques, a-t-il poursuivi, encore en cours ont réussi à bâtir une oligarchie financière autour de quelques groupes d’individus au pouvoir comme dans l’opposition actuelle, faisant de la politique le plus court chemin pour s’enrichir tout en oubliant le pays et le peuple en proie à des innombrables difficultés en tous genres.

Le peuple, une priorité

La question de savoir ce que l’APP/Burkindi peut apporter pour résorber un tant soit peu les problèmes du Burkina, le président Coulibaly répond: < vue que les Burkinabé sont des travailleurs, il faut les organiser, aider les jeunes prêts à travailler afin que les richesses du pays ne soient pas dans les mains d’une minorité de personnes au détriment de l’ensemble de la population. Et aussi garantir la sécurité des citoyens. Pour ça, nous avons besoin des hommes intègres, engagés et dignes>

Les élections de 2020 comme préoccupation

A en entendre Adama, la classe politique semble beaucoup plus préoccuper par les élections de 2020, pouvoir actuel comme CFOP, que par les questions cardinales pressantes de la nation.

Tout ça, souligne-t-il, dans un contexte de danger majeur pour la patrie: attaques terroristes, meurtrières régulières, occupation d’une partie du territoire.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Une délégation de L’OMC à la Primature

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Le premier ministre Paul Kaba Thiéba a reçu en audience ce jeudi 22 novembre 2018, à Ouagadougou, une délégation de l’organisation mondiale du commerce dans le cadre de la 27e session du conseil du programme qui finance la promotion du renforcement des capacités de production et d’exportation des pays les moins avancés.

Le Premier ministre à l’écoute des membres de la délégation de l’OMC

C’est dans la journée de ce jeudi 22 novembre 2018 que le chef du gouvernement burkinabè, Paul Kaba Thiéba, a échangé avec la délégation de l’OMC dans la capitale burkinabè.

                Rendre compte des travaux effectués au Burkina

« Nos échanges ont porté sur le programme qui finance la promotion du renforcement des capacités de production et d’exportation des pays les  moins développés », souligne Eloi Laourou, président du conseil du cadre intégré renforcé au sein de l’OMC

Selon lui, cette structure travaille dans le but d’accompagner les gouvernements et les populations des communautés productrices dans différents domaines comme le cas du Burkina qui est dans le domaine du sésame, de la mangue, de la noix d’acajou, du karité, des produits artisanaux, du tourisme, etc.

A l’entendre, ce programme est unique dans le monde en terme de schéma de configuration parce qu’il met selon lui, côte à côte les donateurs, les bénéficiaires des pays sous-développés.

Des dispositions pour mieux assurer les projets

A en croire monsieur Eloi, il y a des agences internationales qui assurent la mise en œuvre des projets programme.

Et, a-t-il poursuivi, « nous avons adopté un plan stratégique pour quatre ans, c’est-à-dire 2019-2022.

Il continue en indiquant que la structure en question est financée à hauteur de 11.000.000 de dollars.

«Le programme en droite ligne du PNDES»

« Son excellence le premier ministre a martelé que le programme s’inscrit dans la droite ligne de la vision du gouvernement par rapport au  Plan national de développement économique et social (PNDES).

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Augmentation du prix du carburant : Le CFOP ne mâche pas ses mots

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Les conférenciers du jour du CFOP : Aristide Ouédraogo et Victorien Tougma (micro)

Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) au Burkina Faso a organisé ce mercredi 21 novembre 2018, à Ouagadougou, une conférence de presse. Au menu des échanges avec les journalistes,  l’augmentation du prix du carburant, la prochaine manifestation de  la CCVC et les cotisations des forces vives de la nation en soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS).

Les conférenciers du jour du CFOP : Aristide Ouédraogo et Victorien Tougma (micro)

C’est dans la matinée de ce mercredi 21 novembre 2018 que le CFOP a rencontré à son siège, sis au quartier Zone du bois de Ouagadougou, les journalistes pour échanger sur la situation nationale.

Au cours de cette conférence de presse, c’est l’augmentation du prix du carburant qui était plus au cœur des échanges. Selon le président du Mouvement africain des peuples (MPA), Victorien Tougouma, l’opposition politique condamne une fois de plus cette augmentation unilatérale, brutale et irréaliste qui confirme la faillite éthique, économique et politique du régime Kaboré.

«Une stratégie purement démagogique»

Pour lui, l’absence même du président au conseil des ministres du jeudi 8 novembre qui a décidé de l’augmentation du prix du carburant, peut être considérée comme une fuite de responsabilité. Il continue en indiquant qu’un président doit assumer avec courage une décision aussi grave qui touche tous les Burkinabè et même la femme enceinte et son fœtus.

Quand un président est lent, voire incapable de satisfaire ses promesses de campagne, il devrait avoir la décence de ne pas se précipiter pour aggraver la souffrance des Burkinabè, a-t-il affirmé. Ce qui est encore choquant, précise le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Aristide Ouédraogo, c’est que l’augmentation  s’est faite à la variante du transport. C’est une stratégie purement et simplement démagogique et il faut que ça change, renchérit monsieur Ouédraogo. Au président du MPA d’ajouter que c’est parce que Roch et son gouvernement ne payent pas de carburant qu’ils font de tels agissements.

«Nos finances en faillite »

Avec un cœur brisé, Victorien Tougouma laisse entendre que : « nos finances publiques sont au bord de la faillite, du fait de la mauvaise gestion du pouvoir MPP, notre croissance est revue à la baisse, nos recettes sont en deçà des prévisions, et notre déficit se creuse ». A l’entendre, le Burkina Faso n’est plus gouverné mais piloté à vue dans un élan de protectionnisme accrue en faveur des ministres défaillants et des intérêts privés.

Et qu’au lieu d’être le ciment de l’unité nationale, le chef de l’Etat s’est érigé en chef de guerre contre les forces vives de la nation comme par exemple les tentatives d’anéantissements des libertés syndicales, publiques et démocratiques.

3 375 000 F CFA récoltées

Pour ce qui est de la manifestation de la Coalition Contre la Vie Chère (CCVC) du fait du prix du carburant augmenté, l’opposition politique, selon Aristide Ouédraogo, salue la justesse de l’appel à manifester et appelle solennellement à son tour, ses militants et sympathisants, ainsi que tous citoyens burkinabè de toutes les provinces à prendre massivement part.

Autre point abordé au cours de la conférence de presse, la cotisation des forces vives de la nation pour le soutien aux FDS. A en croire Aristide, la somme de 3.375.000 F CFA  a été récoltée à cet effet. La question de savoir si la somme récoltée n’est pas dérisoire, Aristide répond : «Le CFOP n’est pas le gouvernement ». Il va préciser que cette contribution aussi minime soit-elle, doit très salutaire.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

Kim Jong-yang, nouveau président d’Interpol

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Le Sud-Coréen Kim Jong-yang a été élu président d'Interpol

Le Sud-Coréen Kim Jong-yang est le nouveau président d’Interpol. Il a été élu ce mercredi 21 novembre à Dubai face au général russe Alexandre Prokoptchouk.

Le Sud-Coréen Kim Jong-yang a été élu président d’Interpol

Le Sud-Coréen Kim Jong-yang a été élu mercredi président d’Interpol pour un mandat de deux ans face au candidat russe Alexandre Prokoptchouk.

Kim Jong-yang était président par intérim d’Interpol depuis la démission de l’ancien président d’Interpol, le chinois  Meng Hongwei, accusé de corruption en Chine et porté disparu.

Interpol est, faut-il le rappeler, la plus importante organisation de police au monde avec 192 pays membres dont les Etats-unis d’Amérique, la Russie, la Chine, le Burkina Faso.

 

Burkina Demain

Éliminatoires CAN 2019 : Les Palencas Negras vainqueurs à Luanda face aux Etalons

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Les Palencas Negras se sont repris face aux Etalons, en s'imposant 2-1

Battus le 10 juin 2017 à Ouagadougou par les Etalons sur le score sans appel de 3 buts à 1, les Palencas Negras d’Angola ont réussi à battre les Etalons ce dimanche 18 novembre au stade du 11 novembre de Lunda par 2 buts à 1. Une courte mais préoccupante défaite des Etalons, vu que dans le même temps les Mourabitounes de Mauritanie arrachaient leur première qualification pour une CAN devant les Botswanais sur le même score d’un but à zéro.

Les Palencas Negras se sont repris face aux Etalons, en s’imposant 2-1

Le public sportif attendait au moins un match nul de ses Etalons en déplacement ce dimanche à Luanda pour affronter les Palencas Negras d’Angola dans le cadre de l’avant-dernier match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, Cameroun 2019.

Finalement les Palencas Negras se sont montrés efficace devant les buts, marquant par deux fois dans les buts de Hervé Koffi. Youssouf réduira le score mais la victoire restera angolaise. Avec cette défaite, les Etalons n’ont plus leur destin en main. Tandis que les Mourabitounes qu’ils recevront lors de la dernière journée à Ouagadougou, sont déjà qualifiés, grâce une courte mais importante victoire sur les Botswanais 2-1.

Visiblement, Paul Duarte et ses éléments n’ont pas été à la hauteur des enjeux. Les choses ont été mal engagées à Nouakchott où les Etalons ont plié l’échine par 0-2 devant la formation mauritanienne. A présent, une qualification des Etalons à cette CAN camerounaise relèverait pratiquement du miracle.

Amidou Traoré

Burkina Demain

Sécurité au Sahel : Les éclairage de l’envoyé spécial de Marcon, Marc Châtaigner

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L'envoyé spécial de Marcon, Marc Châtaigner, face à la presse

En séjour à Ouagadougou, l’envoyé spécial du président Emmanuel Macron pour le Sahel, Jean Marc Châtaigner, a animé ce vendredi 16 novembre 2018, en compagnie de l’ambassadeur de France au Burkina Pierre de Cabane, un point de presse.  Occasion pour l’envoyé spécial d’aborder avec les journalistes la politique française en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

L’envoyé spécial de Marcon, Marc Châtaigner, face à la presse

C’est dans la soirée de ce vendredi 16 novembre que Jean Marc Châtaigner a rencontré les journalistes dans la maison de la jeunesse africaine, ‘’La  Ruche’’, en plein centre-ville de Ouagadougou, non loin de la direction générale de la police nationale.

La vocation du G5 Sahel lors de sa création en 2014, rappelle  l’envoyé spécial du président Macron, c’était de désenclaver la région. « C’est pourquoi nous travaillons à mobiliser les ressources, à identifier les programmes que les bailleurs de fond peuvent mettre en place».

Il y a aussi, a poursuivi Jean Marc Châtaigner, les différentes actions en place, notamment militaire, politique et le développement. «C’est de voir comment rétablir la paix au Mali, travailler avec tous les acteurs professionnels, maîtriser la sécurité de l’opération Barkhane, la force conjointe du G5 Sahel »

Il n’y a pas mal de 18 stratégies  de différents partenaires pour le Sahel qui considèrent les problèmes de cette zone comme des enjeux préoccupants, a-t-il ajouté.

Le président Macron et Angela Merkel ont créé le 13 février dernier, l’alliance Sahel, question d’avoir un regard sur cette zone ; et la Banque mondiale, le PNUD, l’UE, la BAD, RU, l’Italie, l’Espagne, le Luxembourg, les Pays Bas et le Danemark ont déjà rejoint cette alliance, a confié M. Châtaigner.

Et de faire le constat que la force G5 Sahel peine à maîtriser la situation sur le terrain. Pour l’envoyé d’Emmanuel Macron, le G5 Sahel est une organisation très récente et il va lui falloir encore un peu du temps pour que sa force conjointe puisse avoir la maîtrise de la situation.  Venant de pays différents (Mali, Burkina, Tchad, Niger et Mauritanie), beaucoup d’éléments de la force G5 Sahel n’ont jamais travaillé ensemble, certains n’avaient jamais fait de guerres étrangères, ni participer à des opérations avec des forces d’un autre pays. Autant faits qui font que la mayonnaise tarde encore à prendre, à écouter Jean Marc Châtaigner.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

ONEA : Vers plus de facilitées de paiement des factures d’eau

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L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a organisé  ce jeudi 15 novembre 2018 à Ouagadougou, une cérémonie de signature de convention avec la Banque de l’Union (BDU-BF). Occasion pour les deux services de se donner la main pour faciliter le paiement de factures d’eau dans les guichets.

C’est dans la matinée de ce jeudi 15 novembre 2018 que l’ONEA et la BDU-BF ont procédé à la signature de convention sur le payement des factures d’eau au siège même de la BDU-BF, sis derrière l’Union Européenne, non loin de l’avenue Kwamé N’krumah de Ouagadougou.

Selon Fréderic François Kaboré, directeur général de l’ONEA, la recherche continuelle de la performance et la culture de l’innovation constituent des valeurs qui guident les actions entreprises par l’office pour l’amélioration de la qualité des services rendus aux clients.

Au directeur général de la banque, Karim Bakayoko, de soutenir que la BDU-BF avec ce lancement est aujourd’hui la quatrième banque (après Ecobank, Orabank et Banque Atlantique) à accompagner l’ONEA dans sa mission de service public est la distribution de l’eau, bien indispensable pour toute vie. Il va préciser que la mise en place de cette solution vise un double objectif : Il s’agit notamment de soulager les usagers de l’ONEA qui parfois, perdent énormément de temps pour le paiement d’une simple facture qui pourrait désormais se faire à tous les guichets en moins de 5 minutes maximum et de souscrire à la vision du service et aux valeurs comme le professionnalisme, la performance, la solidarité, la satisfaction du client et l’innovation.

La priorité majeure de l’ONEA est de travailler chaque jour à assurer efficacement sa mission de service public, a rappelé monsieur Frédéric.

« A l’avenir, nous envisageons le paiement à nos guichets automatiques 24/24 et les avis de prélèvement (paiement sans se déplacer) et à moindre cout », conclut Karim Bakayoko.

Mathias Lompo

Burkina demain

Droits de l’Homme : Le Congo a passé avec succès son examen aux Nations-Unies

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Jean Claude Gakosso, ministres congolais des Affaires étrangères

Le Congo a présenté à la face du monde, l’état des droits de l’homme sur son territoire. C’était le 14 novembre 2018 à Genève (Suisse) à l’occasion de 31ème session l’Examen Périodique Universel (EPU) du Conseil des Droits de l’homme qui se tient présentement.

Jean Claude Gakosso, ministres congolais des Affaires étrangères

La délégation gouvernementale, composée de cinq ministres et des parlementaires, était conduite par Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger. C’est réellement un examen de passage, le troisième du genre pour le Congo, devant le Conseil des droits de l’homme des Nations unies au cours duquel Jean Claude Gakosso a fait le point sur la situation des Droits de l’Homme au Congo. Le rapport de la République du Congo qu’il a rendu public à cette occasion révèle que d’énormes progrès ont été accomplis par le gouvernement congolais, depuis son dernier passage, il y’a cinq ans. Du droit à l’éducation à celui de la santé, en passant par l’abolition de la peine de mort, l’incrimination de la torture et de l’esclavage, rien n’a été omis.

Le chef de la diplomatie congolaise a fait la lumière sur les accusations portées contre la République du Congo, notamment au sujet de la situation dans une partie du département du Pool, avec prétendu « génocide des Laris au Congo », dont les allégations sont contenues dans le livre de Dominique Nkounkou. De même qu’il a apporté des éclairages sur la détention des personnalités politiques, sur le drame de Chacona à Mpila.

Environ 88 pays membres ont pris la parole pour en savoir davantage sur la situation des droits humains et des libertés fondamentales au Congo. Dans cet échange de questions-réponses entre la délégation congolaise et les autres états membres, le Ministre des affaires étrangères a tenu à rassurer les Nations unies et particulièrement, la délégation togolaise qui voulait plus d’informations sur la situation humanitaire dans le Pool. « Il n’y a plus d’hostilités dans le Pool et, tout le pays est en paix », a affirmé Jean Claude Gakosso.

Le ministre de la communication et des médias a renchérie qu’il n’y a pas de journaliste en prison pour son opinion, au Congo. Les membres de la délégation congolaise ont ainsi, de façon complémentaire, apporté des réponses appropriées aux différentes interrogations.

Pour Jean Claude Gakosso, la République du Congo présente son Rapport comme une profession de foi que le Congo affirme avec force devant toutes les Institutions internationales et régionales des Droits de l’homme. « Notre seul credo étant la quête permanente du bien-être de tous nos concitoyens », a poursuivi Jean Claude Gakosso qui a fait comprendre à son auditoire que l’élaboration du rapport de la République du Congo a suivi un processus participatif et inclusif qui a commencé en 2015 par la diffusion, auprès des administrations publiques concernées, du Parlement et des Organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme, de la matrice de mise en œuvre des recommandations acceptées par la République du Congo à l’issue de son deuxième cycle de l’EPU en 2013, jusqu’à la classification thématique de celles-ci.

Convaincu du rapport et des réponses apportées, chaque pays ne reprenait la parole que pour saluer les progrès accomplis par le Congo en matière de Droits, tout en l’encourageant à maintenir le cap.

Wilfrid Lawilla/ Brazzaville

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 14 Novembre 2018

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 novembre 2018, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le Conseil  a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, à des révocations et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE HUIT (08) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte de la Présidence du Faso :

  • un décret portant attributions, organisation et fonctionnement de l’Agence nationale de renseignement (ANR).

L’adoption de ce décret permet à l’Agence nationale de renseignement (ANR) d’accomplir efficacement ses missions, conformément à la loi n°026-2018/AN du 1er juin 2018 portant réglementation générale du renseignement au Burkina Faso.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

un rapport relatif aux mouvements observés  au sein de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le Conseil a décidé de l’interdiction d’activités du bureau actuel du Syndicat national de la garde de sécurité pénitentiaire (SYNAGPS) pour manquement à la législation encadrant les activités syndicales.

Le Conseil a adopté un décret portant révocation de  dix (10) agents de la Garde de sécurité pénitentiaire pour commission de faute d’extrême gravité, conformément à l’article 164 de la loi n°016-2014/AN du 15 mai 2014 portant statut du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

  • un décret modifiant le décret n°2017-004/PRES/PM/MINEFID du 12 janvier 2017 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du dispositif de suivi et d’évaluation du Plan national de développement économique et social (PNDES).

L’adoption de ce décret permet de corriger les insuffisances du décret n°2017-004/PRES/PM/MINEFID du 12 janvier 2017 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du dispositif de suivi et d’évaluation du Plan national de développement économique et social.

I.1.4. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation :

  • un décret portant modalités de délivrance de l’agrément et de signature de la convention d’établissement des Organisations non gouvernementales (ONG) au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de définir les modalités de délivrance de l’agrément et de signature de la convention d’établissement des Organisations non gouvernementales (ONG) dans notre pays,  conformément à l’article 33 de la loi n°064-2015/CNT du 20 octobre 2015 portant liberté d’association au Burkina Faso.

I.1.5. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

  • un rapport relatif à cinq (05) décrets portant création de structures universitaires. Il s’agit :
    • du décret portant création des Centres universitaires de Gaoua (Région du Sud-Ouest) et de Kaya (Région du Centre-Nord) ;
    • du décret portant création des Centres universitaires de Dori (Région du Sahel) et de Tenkodogo (Région du Centre-Est) ;
    • du décret portant création des Centres universitaires de Banfora (Région des Cascades) et de Manga (Région du Centre-Sud) ;
    • du décret portant création du Centre universitaire de Ziniaré (Région du Plateau-Central) ;
    • du décret portant création de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF).

L’adoption de ces décrets permet de régulariser la création des Centres universitaires de Gaoua, de Kaya, de Dori, de Tenkodogo, de Banfora, de Manga ainsi que de l’Université virtuelle du Burkina Faso en vue d’un meilleur fonctionnement de ces structures d’enseignement supérieur.

I.1.6. Pour le compte du ministère de l’Energie :

  • un rapport relatif à une autorisation de contractualisation de promoteurs privés, afin de construire des centrales solaires photovoltaïques au Burkina Faso.

Ces projets permettront d’injecter 155 Mégawatts (Mw) d’énergie solaire dans le réseau de distribution de la SONABEL.

Le Conseil a marqué son accord pour la finalisation des contrats de construction des centrales solaires en partenariat public privé (PPP) et d’achat d’électricité (PPA) avec les promoteurs suivants :

  • Le groupement SOLTECH/QUATRAN/SYSCOM pour 35 Mw pour les centrales de Zano (20 Mw) et de Dédougou (15 Mw) ;
  • La compagnie financière NAANGE pour la centrale solaire de Kalzi avec une production de 30 Mw ;
  • URBASOLAR pour la production de 30 Mw sur le site de Pâ ;
  • AFRICA-REN (GREEN WISH) pour la production de 30 Mw sur le site de Kodéni ;
  • GREEN YELLOW pour la production de 30 Mw sur le site de Ouagadougou.

I.1.7. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

  • un rapport relatif au bilan des mesures portant consommation des produits locaux par les structures publiques.

Pour l’année 2017, la valeur globale de consommation en produits locaux des structures publiques est estimée à vingt-neuf milliards sept cent quatre-vingt-seize millions cinq cent neuf mille huit cent quatre-vingt-quatre (29 796 509 884) F CFA. Au titre du 1er semestre 2018, elle est estimée à dix-huit milliards quarante-neuf millions huit cent quarante-deux mille cent quatre-vingt-quatorze (18 049 842 194) F CFA.

Dans la mise en œuvre de ces mesures, des difficultés ont été relevées notamment la lourdeur des procédures administratives, la disponibilité des stocks et l’incompréhension des acteurs sur l’interprétation des textes.

Le Conseil a instruit les membres du gouvernement de prendre les dispositions idoines en vue d’une meilleure application de ces mesures dans l’ensemble des départements en prenant en compte de nouveaux produits agricoles, agroalimentaires et produits manufacturés.

 

I.1.8. Pour le compte du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes :

  • un décret portant création et organisation de la Semaine du numérique.

L’adoption de ce décret consacre la création de la « Semaine du numérique » en remplacement de la Semaine nationale de l’internet  (SNI) afin de prendre en compte les dernières innovations technologiques et d’être en phase avec les nouveaux concepts utilisés dans le secteur.

 

II.COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait part au Conseil de la tenue les 26 et 27 novembre 2018 à Ouagadougou de la Réunion ministérielle du processus de Nouakchott.

Le processus de Nouakchott enclenché en 2013 par l’Union africaine vise à renforcer la coopération sécuritaire et l’échange de renseignements dans la bande sahélo-saharienne.

II.2. Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation du 30ème congrès des Notaires d’Afrique au Burkina Faso.

Prévu pour se tenir du 03 au 07 décembre 2018 à Ouagadougou, ce congrès est placé sous le thème « Lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : problématique et contribution du Notaire ». Il connaitra la participation de plus de 400 notaires et associés, de plus d’une vingtaine de pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

II.3. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a fait au Conseil le bilan de la participation des candidats du Burkina Faso à la 40ème session des Comités techniques spécialisés (CTS) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES).

A cette 40ème session tenue du 9 au 18 juillet 2018 à Niamey au Niger, le Burkina Faso a présenté au total deux cent trente-sept (237) candidats pour l’obtention d’une inscription sur les différentes listes d’aptitudes.

Sur les deux cent trente-sept (237) candidats, notre pays a enregistré deux cent vingt-six (226) admis, soit un taux de succès de 95,36%. Il s’agit de 33 Professeurs titulaires, 25 Maîtres de Conférences, 103 Maîtres-assistants, 06 Directeurs de recherche, 16 Maîtres de recherche et 43 Attachés de recherche.

Le Conseil adresse ses félicitations aux différents candidats et instituts d’enseignement supérieur et de recherche du Burkina Faso pour leur performance.

  • NOMINATIONS

 

III. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.PRESIDENCE DU FASO

AU TITRE  DU CONSEIL SUPERIEUR DE LA COMMUNICATION

  • Monsieur Boureima DIALLO, Journaliste, est nommé Directeur de cabinet;
  • Madame Massadalo Yvette NACOULMA/SANOU, Mle 59 773 T, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;
  • Monsieur Hamidou IDOGO, Journaliste, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques ;
  • Monsieur Hyacynthe W. Bonnaventure ILBOUDO, Mle 104 807 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème  échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
  • Monsieur Laribaba MANDIBIGA, Mle 219 316 C, Inspecteur de trésor, 1ère Classe, 1er échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances ;
  • Monsieur Wend-kuûni Hervé TAPSOBA, Mle 226 245 H, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème  échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.
  • B.AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION
  • Madame Sylvie Marie Ida NACOULMA/OUEDRAOGO, Mle 47 665 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan (République de Côte d’Ivoire) ;
  • Monsieur Cheik Hamalha Kourbié OUATTARA, Mle 56 712 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Alger (République démocratique et populaire d’Algérie) ;
  • Madame Marie Eveline DARGA/YUGBARE, Mle 50 043 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Vienne (République d’Autriche) ;
  • Monsieur Luc Ousmane OUEDRAOGO, Mle 29 806 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Ankara (Turquie) ;
  • Monsieur Inoussa WIBGHA, Mle 52 190 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Paris (France) ;
  • Monsieur Germain Zong-Naba PIME, Mle 212 335 W, Conseiller des droits humains, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller juridique à l’Ambassade du Burkina Faso à Genève (Suisse).

C.AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

  • Monsieur Honoré Grégoire KARAMBERY, Mle 92 574 D, Inspecteur divisionnaire de la garde de sécurité pénitentiaire, est nommé Conseiller technique ;
  • Monsieur Dieudonné Marie Désiré MANLY, Mle 130 240 M, Magistrat de grade exceptionnel, 1er échelon, est nommé Directeur général de la justice civile, commerciale, administrative et sociale ;
  • Monsieur Talkawindé Albert OUEDRAOGO, Mle 30 075 L, Magistrat de grade exceptionnel, est nommé Secrétaire général du Conseil d’Etat ;
  • Monsieur Sidi Mohamed SANA, Mle 110 114 J, Inspecteur divisionnaire de sécurité pénitentiaire, 1er grade, 1er échelon, est nommé Secrétaire général de l’Ecole nationale de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
  • Monsieur Amadou KANTAGBA , Mle 130 277 D, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur des affaires pénales et du sceau ;
  • Madame Mariam DIPAMA/BARRY, Mle 130 463 D, Magistrat, 1ère classe, 2ème grade, 3ème échelon, est nommée Directrice des affaires administratives et sociales ;
  • Madame Edith Blandine WendYam SAWADOGO, Mle 238 572 T, Conseiller des droits humains, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Chargé d’études ;
  • Monsieur Bifienlo Policarpe COULIBALY, Mle 240 045 A, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la planification et de la coopération pénitentiaire ;
  • Monsieur Karim TRAORE, Mle 245 668 S, Médecin généraliste, catégorie P, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la santé et de l’action sociale ;
  • Monsieur Pinnagnè Simplice BADO, Mle 130 460 B, Magistrat, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur des affaires civiles et commerciales ;
  • Monsieur Sékou TRAORE, Mle 130 335 K, Magistrat, catégorie P, grade terminal, 2ème échelon, est nommé Directeur de la justice juvénile ;
  • Monsieur Abasse NOMBRE, Mle 130 321 G, Magistrat, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de la législation et de la coopération ;
  • Monsieur Seydou Honoré OUATTARA, Mle 98 063 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des sports, des loisirs, des arts et de la culture ;
  • Monsieur Kalfa MILLOGO, Mle 98 068 Z, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ziniaré.

D.AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

  • Monsieur Haïdara Moctar TABORE, Officier, est nommé Directeur de la prévention et de la règlementation en remplacement du Commandant Boubacar KEITA ;
  • Madame Madeleine RAYAISSE/NIKIEMA, Mle 229 896 X, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des statistiques sectorielles ;
  • Monsieur Dialinli OUALI, Mle 97 430 E, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;
  • Madame Karidjata SANGO/OUEDRAOGO, Mle 212 103 C, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chef de département du suivi de l’organisation des pèlerinages.

Sont nommées Préfets de département les personnes dont les noms suivent :

  • Monsieur Bertin Evariste NIKIEMA, Mle 75 241 E, Secrétaire administratif, département de Sami, province des Banwa ;
  • Monsieur Souleymane TIEMTORE, Mle 203 497 N, Agent public,

département de Rollo, province du Bam ;

  • Madame Jacqueline KABORE/BAMOGO, Mle 262 074 A, Secrétaire administratif, département de Kindi, province du Boulkiemdé ;
  • Monsieur W. Zérôme SARAMBE, Mle 200 360 S, Secrétaire administratif, département de Kangala, province du Kénédougou;
  • Madame Naomie OUEDRAOGO/BICABA, Mle 74 413 K, Administrateur civil, département de Nagréongo, province de l’Oubritenga ;
  • Madame Korotimy SERE/DIALLO, Mle 72 308, Secrétaire administratif, département de La-Todin, province du Passoré ;
  • Monsieur Inoussa TAPSOBA, Mle 200 371 K, Secrétaire administratif, département de Pilimpikou, province du Passoré ;
  • Monsieur Monmini SINARE, Mle 111 927, Agent public, département de Djibo, province du Soum ;
  • Monsieur Lassané GUIGMA, Mle 200 305 B, Secrétaire administratif, département de Koussouka, province du Yatenga.

E.AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

  • Monsieur Francis PARE, Mle 48 184 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du « Programme Recrutement, formation professionnelle et gestion de la carrière des agents de la fonction publique » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la Fonction publique ;
  • Monsieur Jean YAMEOGO, Mle 53 591 J, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur administratif et financier de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).
  • F.AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION 
  • Monsieur Alphonse KEITA, Mle 31 325 G, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB2, 12ème échelon , est nommé Chargé de missions en remplacement de Madame Josiane PAFADNAM ;
  • Monsieur Yelkoun Bienvenu Bonaventure MEDA, Mle 34 622 U, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 17ème échelon, est nommé Directeur de la recherche en éducation formelle ;
  • Monsieur Bakary TRAORE, Mle 35 152 G, Inspecteur du secondaire, catégorie P, 1er grade, 17ème échelon, est nommé Directeur de l’éducation en matière de population et de citoyenneté ;
  • Monsieur Charles Alfred YONI, Mle 29 931 E, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la production des moyens didactiques et des technologies ;
  • Monsieur Soumayila SAMBORE, Mle 28 886 E, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso ;
  • Monsieur Seydou BARRO, Mle 28 945 J, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dédougou ;
  • Monsieur Salfo SERE, Mle 25 225 E, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Balé ;
  • Monsieur Pedro Blaise COULIBALY, Mle 34 502 N, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Banwa ;
  • Monsieur Bourbila Pierre SILGA, Mle 43 575 R, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Boulgou ;
  • Monsieur Mahamoudou BIKIENGA, Mle 45 270 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou ;
  • Monsieur Amirou Djama Hubert THIOMBIANO, Mle 43 414 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Gourma ;
  • Monsieur Saombar SOME, Mle 99 497 B, Inspecteur d’éducation des jeunes enfants, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ioba ;
  • Monsieur Oumarou KORBEOGO, Mle 17 578 S, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kourwéogo ;
  • Madame Azèta NIAMPA/OUEDRAOGO, Mle 33 193 R, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Loroum ;
  • Monsieur Pikissi Ali TOE, Mle 40 187 D, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Mouhoun ;
  • Monsieur Saga Clément OUEDRAOGO, Mle 18 313 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Passoré ;
  • Monsieur Sié POODA, Mle 43 541 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Poni ;
  • Monsieur Marcelin BACYE, Mle 45 202 A, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sanguié ;
  • Monsieur Moumini OUEDRAOGO, Mle 26 468 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sanmatenga ;
  • Monsieur Soungalo TRAORE, Mle 42 518 Z, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Tapoa ;
  • Monsieur André SAYAOGO, Mle 25 879 K, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Yatenga ;
  • Monsieur Ouindinkonté OUEDRAOGO, Mle 40 275 T, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Zondoma.
  • G.AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES
  • Monsieur Saïdou YANOGO, Mle 34 14 P, Gestionnaire des télécommunications, catégorie CS2, classe exceptionnelle 4, est nommé Conseiller technique ;
  • Monsieur Wamnaga ILBOUDO, Mle 11 98, Administrateur des postes et services financiers, est nommé Inspecteur général des services ;
  • Madame Madina BOUDA, Mle 11 20, Administrateur des services postaux et financiers, catégorie 3, échelle 3, 10ème échelon, est nommée Directrice générale des activités postales.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux conseils d’administration :

  • de la Société de fabrique d’aliments pour bétail (SOFAB) au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat ;
  • de l’Ecole nationale de l’Elevage et de la santé animale (ENESA) au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques ;
  • de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

IV.REVOCATIONS

IV.REVOCATIONS

Les personnes dont les noms suivent sont révoquées des effectifs de la Fonction publique :

  • Monsieur Abdou Dramane THIOMBIANO, Mle 59 966 F, Contrôleur de sécurité pénitentiaire, catégorie II, 2ème grade, 1er échelon ;
  • Monsieur Boulaye PARE, Mle  98 142 C, Contrôleur de sécurité pénitentiaire, catégorie II, 1er grade, 1er échelon ;
  • Monsieur Norbert N’DO, Mle 222 331 T, Assistant de sécurité pénitentiaire, catégorie III, 2ème grade, 1er échelon ;
  • Monsieur Balibié Patrice BADO, Mle 307 897 K, Assistant de sécurité pénitentiaire, catégorie III, 1er grade, 1er échelon ;
  • Monsieur Sayouba OUEDRAOGO, Mle 262 685 X, Assistant de sécurité pénitentiaire, catégorie III, 1er grade, 1er échelon ;
  • Monsieur Moussa SANOGO, Mle 240 137 U, Assistant de sécurité pénitentiaire, catégorie III, 2ème grade, 1er échelon ;
  • Monsieur Jacques ILBOUDO, Mle 203 418 R, Assistant de sécurité pénitentiaire, catégorie III, 2ème grade, 1er échelon ;
  • Monsieur Abdoul Fatabh BAKI, Mle 282 620 K, Assistant de sécurité pénitentiaire, catégorie III, 1er grade, 1er échelon ;
  • Monsieur Amidou YONLI, Mle 110 123 F, Assistant de sécurité pénitentiaire, catégorie III, 2ème grade, 1er échelon ;
  • Monsieur Raogo KOUDOUGOU, Mle 98 111 N, Assistant de sécurité pénitentiaire, catégorie III, 2ème grade, 1er échelon.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’Ordre national

CENI : Le CFOP se félicite de l’abandon de l’enrôlement électronique

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Le mardi 13 novembre 2018, le Cadre de concertation du Chef de file de l’Opposition (CC/CFOP) a tenu une réunion ordinaire au siège du CFOP. La rencontre, qui était présidée par le Chef de file de l’Opposition, M. Zéphirin DIABRE, portait sur l’augmentation du prix du carburant ; la situation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le Code électoral.

«Compte-rendu de la réunion du CFOP du 13 novembre 2018

Le mardi 13 novembre 2018, le Cadre de concertation du Chef de file de l’Opposition (CC/CFOP) a tenu une réunion ordinaire au siège du CFOP. La rencontre, qui était présidée par le Chef de file de l’Opposition, M. Zéphirin DIABRE, portait sur l’ordre du jour suivant :

-L’augmentation du prix du carburant ;

-La situation à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;

-Le Code électoral;

-L’organisation interne du Cadre de concertation et les perspectives de lutte.

I- L’augmentation du prix du carburant

Comme tous les Burkinabè, les responsables de partis d’opposition ont pris connaissance de la décision du Gouvernement d’augmenter le prix des hydrocarbures.

De tout temps, l’Etat subventionne les hydrocarbures, notamment dans le souci d’alléger le coût de l’électricité et de favoriser la consommation de gaz, et éviter ainsi la déforestation. Les subventions ne sont pas nées avec le pouvoir du MPP.  C’est un devoir dont tous les régimes passés se sont acquittés sans procéder à des hausses de cette amplitude.

L’augmentation décidée par le Gouvernement est brusque, forte et peu  raisonnable. Les explications servies sont du reste variées et contradictoires, et évoquent la situation financière de la Sonabhy, l’évolution du cours international du baril ou le soutien à l’effort de guerre.  De tout cela, l’Opposition politique et les Burkinabé retiennent une seule explication : nos finances publiques sont au bord de la faillite, du fait de la mauvaise gestion du pouvoir du MPP. Le compte-rendu  de la  dernière  mission du FMI a été l’occasion d’en avoir une confirmation : notre croissance est revue à la baisse, nos  recettes sont en deçà des prévisions, et  notre  déficit se creuse.

C’est pour tenter de résorber ce déficit que le Gouvernement improvise des mesures à tort et à travers (augmentation des prix du carburant et de l’eau, recouvrement au forceps de la taxe de résidence, paiement anticipé des impôts des sociétés). Le tout étant appuyé par la loi de finances rectificative qui vient d’être votée.

Le pouvoir du MPP ponctionne le pouvoir d’achat des populations pour combler les déficits qu’il a creusés par sa mauvaise gestion. Il fait donc payer aux Burkinabé ses propres erreurs de gestion.

L’argument de l’évolution des cours du pétrole sur le plan international ne résiste pas à une analyse sérieuse. Quand on prend la structure des prix des hydrocarbures, la seule partie qui relève  de l’évolution des cours internationaux et qui, donc, échappe d’une certaine manière à l’emprise de nos dirigeants, c’est le prix CAF dépôt côtier, c’est-à-dire le prix du carburant arrivé au port. A titre d’exemple, pour le « Super 91 », ce prix CAF dépôt côtier est de 325 francs CFA. C’est en fait un prix « fictif » dit de « référence » que le Gouvernement a lui-même choisi comme base de calcul en fonction de sa lecture des prix sur le marché international.  Or, le prix de vente à la pompe est maintenant de 677 francs. Les 352 francs de différence relèvent de la politique du Gouvernement à trois niveaux :

-Au niveau des coûts de stockage, de transport et de transit ;

-Au niveau des marges servies aux différents intermédiaires (importateurs, distributeurs et détaillants) ;

-Au niveau de la fiscalité décidée par l’Etat (droits et taxes de douane, taxes sur les produits pétroliers, taxes sur la valeur ajoutée).

Le prix CAF dépôt côtier représente seulement 48 pourcent du prix de vente à la pompe. En clair, c’est 48 pourcent du prix du carburant qui dépend du marché international, et le reste, soit 52 pourcent, qui résulte de la politique choisie par le Gouvernement.

D’ailleurs, sur le plan international, les cours sont repartis à la baisse. Le prix du pétrole, qui conditionne le prix de tous les hydrocarbures, a baissé de 17% au cours des 30 derniers jours. Le baril (159 litres) était à 86 dollars le 3 Octobre. Il est retombé à 72 dollars le 8 novembre. Et la baisse est prévue pour continuer en raison notamment de l’arrivée sur le marché du nouveau stock iranien. Déjà, entre 2014 et 2016, les prix avaient chuté de 31% passant de 112 dollars le baril à 35 dollars le baril.

L’autre réalité est que la SONABHY est une sorte de caisse noire pour le Gouvernement, dans lequel il puise à volonté pour toutes sortes d’opérations dont il a le secret. Il est contradictoire pour le Gouvernement d’affirmer qu’il a subventionné les hydrocarbures au cours de ces deux dernières années, et de nous dire dans le même temps qu’il a une dette vis-à-vis de la Sonabhy. Si les subventions ont été effectivement payées, elles ne devraient plus constituer une dette. Et si elles ne l’ont pas été, cela pose un autre problème.

Cette augmentation aura des répercussions économiques néfastes, que l’on constate déjà dans certains secteurs de l’économie. Les  transporteurs ont déjà annoncé le réajustement de leurs prix, ce qui amène à se poser des questions sur le sens des concertations avec eux que le Président du Faso  a annoncées.

La situation appelle des réponses structurelles par-delà les ajustements conjoncturels proposés par nos gouvernants. Comme le prix du baril évolue à la hausse et à la baisse en fonction des périodes, la solution réside dans un travail de péréquation, qui consiste à économiser le surplus obtenus dans les périodes de vaches grasses, pour amortir les chocs dans les périodes de vaches maigres, et protéger ainsi les consommateurs.

A cela s’ajoute la nécessité urgente d’une transparence dans la gestion de la Sonabhy. Par exemple, il importe que les Burkinabé sachent pourquoi et comment la Sonabhy est dans la situation financière actuelle, qu’est ce qui est fait des énormes masses d’argent que la société génère.

II-La situation à la CENI

Au chapitre de la situation qui prévaut à la CENI, l’Opposition politique est heureuse de constater que la plénière des commissaires tenue le mercredi 07 novembre dernier, a entériné l’abandon définitif de la plateforme d’enrôlement électronique que le Président de la CENI avait proposée. L’Opposition note que c’est l’ensemble des commissaires qui ont rejeté cette plateforme d’enrôlement. Il apparaît donc clairement que la position défendue n’était pas celle de l’Opposition toute seule.

Cet abandon de la plateforme d’enrôlement électronique est une victoire du bon sens sur le complot qui était en gestation. Tout en s’en félicitant, l’Opposition entend rester vigilante sur la question afin que le projet soit bel et bel définitivement enterré !

L’Opposition politique encourage la CENI à prendre  rapidement les dispositions pratiques pour que les équipes d’enrôlement aillent sur le terrain pour répondre à l’attente des populations. Le Cadre de concertation demande aux partis membres de l’Opposition d’être prêts, le moment venu, pour effectuer un travail de sensibilisation afin de mobiliser les électeurs.

III-Le Code électoral

Dans le même ordre d’idées, les participants à la réunion sont revenus sur le Code électoral modifié de force par le pouvoir en place. Conformément aux précédentes déclarations, les questions importantes demeurent, autour desquelles l’Opposition réaffirme sa désapprobation. Pour l’Opposition, ce code électoral demeure un problème politique à résoudre.

Les participants ont convenu de l’impérieuse nécessité de continuer le combat pour obtenir une relecture de ce code électoral, en vue d’une mouture consensuelle.

IV- L’organisation interne du Cadre de concertation et les perspectives de lutte

Après l’examen des points précédents, les participants à la réunion ont échangé sur des questions liées à l’organisation interne du Cadre de concertation, et à des perspectives de lutte.

Débutée à 18 heures, la réunion a pris fin à 21 heures, dans une ambiance de camaraderie.

Ouagadougou, le 15 novembre 2018»

Le service de communication du Chef de file de l’Opposition politique