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Lutte pour la justice climatique : Des acteurs des OSC Burkinabè renforcent leurs capacités

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Officiels et participants à l'ouverture de l'atelier national de renforcement des capacités des OSC engagées dans la lutte pour la justice climatique, ce 13 novembre 2024 à Ouagadougou

Alors qu’à Bakou la COP29 se poursuit avec en toile de fond la justice climatique sur la planète terre, à Ouagadougou les organisations de la société civile engagées sur la question sont en formation pour renforcer leurs capacités et dynamiser leur mouvement. C’est le représentant pays d’OXFAM Omer Kaboré qui a présidé l’ouverture de cette session qui regroupe au total une cinquantaine d’acteurs issus d’une trentaine d’OSC Burkinabè.

C’est le Directeur Pays d’Oxfam Omer Kaboré (micro) qui a présidé l’ouverture de l’atelier

La présente formation s’inscrit dans le cadre de la deuxième édition de la Caravane Africaine Citoyenne pour la Justice Climatique»  qui avait été initiée en 2021. «L’objectif principal de cet atelier national est d’élargie et renforcer le mouvement pour la justice climatique en mobilisant les organisations de la société civile pour la justice sociale et la justice climatique» , a expliqué Olivier Tuina, Directeur exécutif de JVE et point focal au Burkina Faso de cette Caravane africaine citoyenne pour la justice climatique.

Le point focal Olivier Tuina (à droite) remettant au représentant du SP CNDD Issouf Couraogo, la Déclaration faite par la Caravane africaine citoyenne pour la justice climatique

Et de remettre sur place à Issouf Couraogo, représentant du Secrétaire permanent du Conseil national de développement durable, une déclaration faite à l’occasion de la COP29 appelant les pays riches à tenir leurs engagements en matière de financements de la lutte contre le réchauffement dans le pays du Sud. «Le changement climatique représenté aujourd’hui l’un des plus grands défis de notre siècle.

C’est Aboubacar Lougué (micro), Directeur exécutif de la CONAJEC, qui a assuré la première communication sur la justice climatique

Les conséquences de cette crise sont dramatiques à l’échelle mondiale, et les pays en développement en particulier en subissent les impacts les plus sévères», a indiqué pour sa part le représentant pays d’Oxfam Omer Kaboré, qui a prononcé le mot d’ouverture de la formation de renforcement des capacités des OSC Burkinabè engagées dans la lutte pour la justice climatique.

Martin Philippe

Burkina Demain

La transition énergétique ne doit pas déclencher une « ruée vers la cupidité » qui écrase les pauvres

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Les négociations sur le climat de la COP29 à Bakou ont examiné mercredi la question urgente de savoir comment gérer la demande de minéraux essentiels à la production de véhicules électriques et de panneaux solaires sans déclencher une « ruée vers la cupidité » qui exploite les communautés locales et écrase les pauvres.

 «Nous sommes ici pour relever un défi majeur : faire de la transition énergétique une question de justice », a affirmé le Secrétaire général de l’ONU , António Guterres, en demandant aux participants d’une table ronde de donner leur avis sur les travaux de son Groupe sur les minéraux essentiels à la transition énergétique.

Ce groupe a été créé l’année dernière lors de la précédente Conférence des Nations Unies sur le climat, la COP28 aux Émirats arabes unis, dans le but de rassembler les gouvernements, les organisations internationales, l’industrie et la société civile afin d’élaborer des principes communs et volontaires pour guider les industries extractives « au nom de la justice et de la durabilité ».

À Bakou, le chef de l’ONU, qui a convoqué l’événement de ce mercredi, a déclaré que la révolution des énergies renouvelables allait de l’avant. L’année dernière, pour la première fois, les sommes investies dans les réseaux et les énergies renouvelables ont dépassé celles consacrées aux combustibles fossiles. 

Les erreurs du passé et la ruée vers les ressources

UNFCCC/Kiara Worth Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’adresse à un événement de haut niveau sur les minéraux critiques de la transition énergétique lors de la conférence des Nations unies sur le climat, COP29, à Bakou (Azerbaïdjan).

La demande de minerais essentiels à la transition devrait exploser à mesure que les gouvernements tripleront la capacité des énergies renouvelables d’ici à 2030 – comme promis – et élimineront progressivement les combustibles fossiles, a indiqué M. Guterres.

«Pour les pays en développement riches en ces ressources, il s’agit d’une opportunité énorme : générer de la prospérité, éliminer la pauvreté et favoriser le développement durable. Mais trop souvent, ce n’est pas le cas », a-t-il averti, avant d’ajouter : « Trop souvent, nous voyons les erreurs du passé se répéter dans une course à la cupidité qui écrase les pauvres ».

En effet, la ruée vers les ressources a conduit à l’exploitation des communautés locales, au piétinement des droits et à la destruction de l’environnement. « Nous voyons des pays en développement réduits à la portion congrue dans les chaînes de valeur, tandis que d’autres s’enrichissent grâce à leurs ressources », a fait valoir le chef de l’ONU.

Valeur ajoutée maximale dans les pays en développement riches en ressources

C’est face à cette triste réalité et aux appels à l’action lancés par les pays en développement que le groupe d’experts a été créé, a-t-il déclaré.

Le dernier rapport du groupe identifie sept principes volontaires et cinq recommandations réalisables pour intégrer la justice et l’équité dans les chaînes de valeur des minerais essentiels.

«Ces principes visent à renforcer les communautés, à créer une obligation de rendre des comptes et à garantir que l’énergie propre favorise une croissance équitable et résiliente. Il s’agit notamment de faire progresser les efforts visant à garantir une valeur ajoutée maximale dans les pays en développement riches en ressources », a expliqué le Secrétaire général.

Le système des Nations Unies se mobilise pour contribuer à la mise en œuvre des conclusions du groupe, en collaborant avec les États membres et d’autres parties prenantes pour mettre en place le groupe consultatif d’experts de haut niveau recommandé pour accélérer l’action sur les questions économiques clés, y compris le partage des bénéfices, la valeur ajoutée et le commerce équitable.

Les pays en développement aux commandes

Selon le chef de l’ONU, les pays en développement conduiraient ce processus avec les peuples autochtones, les communautés locales, les jeunes, la société civile, l’industrie et les syndicats présents dans les discussions, aux côtés des gouvernements.

«Nous ferons également progresser le cadre mondial recommandé en matière de traçabilité, de transparence et de responsabilité pour l’ensemble de la chaîne de valeur des minerais. Cela permettra d’encourager une production responsable, tout en préservant les droits de l’homme et l’environnement », a-t-il ajouté.

Tous les dirigeants – des gouvernements, de l’industrie et de la société civile – devraient rejoindre les Nations Unies et leurs partenaires des pays en développement, des communautés locales et au-delà, pour accomplir cette tâche, a insisté M. Guterres.

«Alors que la demande de minéraux essentiels à la transition énergétique augmente, il faut agir. Ensemble, orientons la transition vers la justice et l’équité », a-t-il conclu.

ONU  Info

Le changement climatique constitue une menace croissante pour les personnes fuyant déjà la guerre

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Les personnes contraintes de fuir la guerre, la violence et la persécution se retrouvent de plus en plus souvent en première ligne de la crise climatique mondiale et exposées à une combinaison mortelle de menaces sans pour autant disposer des fonds et du soutien nécessaire pour s’adapter, selon un nouveau rapport de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, présenté ce mardi à la Conférence sur le climat COP29.

«Pour les personnes les plus vulnérables du monde, le changement climatique est une dure réalité qui affecte profondément leur vie », a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

Sur les plus de 120 millions de personnes déplacées de force dans le monde, les trois quarts vivent dans des pays fortement touchés par le changement climatique. La moitié d’entre eux se trouvent dans des endroits touchés à la fois par des conflits et des risques climatiques graves, comme l’Éthiopie, Haïti, le Myanmar, la Somalie, le Soudan et la Syrie, a détaillé dans le nouveau rapport le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).

Selon ce document le nombre de pays confrontés à des risques climatiques extrêmes devrait passer de 3 à 65 d’ici 2040, la grande majorité d’entre eux accueillant des personnes déplacées. De même, la plupart des installations et des camps de réfugiés devraient connaître deux fois plus de jours de chaleur dangereuse d’ici à 2050.

Des déplacés de force fuyant la guerre menacés par des cyclones et inondations

« La crise climatique provoque des déplacements dans des régions qui accueillent déjà un grand nombre de personnes déracinées par les conflits et l’insécurité, ce qui aggrave leur situation et ne leur laisse aucun endroit sûr où aller », a ajouté M. Grandi.

Par exemple, le conflit dévastateur au Soudan a forcé des millions de personnes à fuir, dont 700.000 ont traversé le Tchad, qui accueille des réfugiés depuis des décennies et qui est pourtant l’un des pays les plus exposés au changement climatique. Dans le même temps, de nombreuses personnes qui ont fui les combats mais sont restées au Soudan risquent d’être à nouveau déplacées en raison des graves inondations qui ont frappé le pays.

De même, 72 % des réfugiés du Myanmar ont trouvé refuge au Bangladesh, où les risques naturels, tels que les cyclones et les inondations, sont considérés comme extrêmes.

«Dans notre région, où tant de personnes ont été déplacées depuis tant d’années, nous voyons les effets du changement climatique sous nos yeux », a affirmé Grace Dorong, une activiste climatique et ancienne réfugiée vivant au Soudan du Sud.

Elle espère que les voix des personnes mentionnées dans ce rapport aideront les décideurs à comprendre que si rien n’est fait, les déplacements forcés – et l’effet multiplicateur du changement climatique – s’aggraveront.

Les réfugiés n’ont pas accès au financement de la lutte contre le changement climatique

Le rapport du HCR publié souligne également que les réfugiés, les communautés d’accueil et les autres personnes vivant dans des pays fragiles et déchirés par la guerre n’ont pas accès au financement de la lutte contre le changement climatique, de sorte que leur capacité à s’adapter aux effets du changement climatique se détériore rapidement.

Par ailleurs, le document montre qu’à l’heure actuelle, les États extrêmement fragiles ne reçoivent qu’environ 2 dollars par personne en financement annuel pour l’adaptation, un manque à gagner stupéfiant comparé aux 161 dollars par personne dans les États non fragiles. Lorsque les investissements parviennent aux États fragiles, plus de 90 % sont destinés aux capitales, tandis que les autres régions en bénéficient rarement.

Ces conclusions sont publiées pendant la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan, où le HCR appelle à une augmentation du financement climatique pour atteindre ceux qui en ont le plus besoin.

L’Agence pour les réfugiés exhorte également les Etats à protéger les personnes déplacées de force qui sont confrontées à la menace supplémentaire des catastrophes climatiques, et à leur donner, ainsi qu’aux communautés qui les accueillent, une voix dans les décisions financières et politiques.

«Les solutions sont à portée de main, mais il est urgent d’agir. Sans les ressources et le soutien appropriés, les personnes touchées seront prises au piège», a fait valoir M. Grandi.

ONU Info

COP29 : Le succès dépend de la détermination collective

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Une vue des responsables de la Délégation officielle Burkinabè à la COP29 à Bakou

La COP29 a démarré officiellement ce lundi 11 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan, avec un objectif clair: définir une nouvelle ambition de financement climatique pour aider les pays vulnérables à s’adapter aux effets du changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Bien que certains des dirigeants des plus grandes économies mondiales soient absents cette année, cela n’affaiblit en rien la détermination des représentants présents, notamment les négociateurs africains, qui voient en cette situation une opportunité de montrer le rôle crucial de l’Afrique dans les discussions climatiques mondiales.

Le président sortant de la COP28, Sultan Al Jaber, a inspiré les participants avec son discours d’ouverture : « Laissons la positivité l’emporter et alimenter le processus. Que les actions parlent plus fort que les mots. Que les résultats perdurent au-delà de la rhétorique. Et souvenez-vous, nous sommes ce que nous faisons, pas ce que nous disons. » Ces mots résonnent profondément pour les négociateurs africains, bien décidés à faire de cette conférence un moment d’action et de progrès, et non seulement de promesses.

La Demande de l’AGN : Un Objectif de Financement de 1,3 Trillion USD

L’un des éléments phares de la stratégie africaine à la COP29 est la proposition de l’African Group of Negotiators (AGN) : un objectif de financement climatique de 1,3 trillion de dollars par an pour les cinq prochaines années, jusqu’en 2030. Présentée par Dr. Eng. Festus Ng’eno, Secrétaire Principal au Ministère de l’Environnement, du Changement Climatique et des Forêts au Kenya, cette demande repose sur une décision de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, et elle fixe les bases de la position africaine sur le financement climatique.

L’AGN propose également un mécanisme de partage des responsabilités entre les pays développés afin d’assurer la réalisation de cet objectif, en s’appuyant sur les principes d’engagement déjà établis dans la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et son Accord de Paris. En soulignant l’importance des engagements pris et des responsabilités différenciées, l’AGN demande aux pays riches de respecter les mandats existants et de contribuer de manière équitable à l’objectif proposé.

Mettre en Avant les Solutions Africaines

Au-delà des demandes financières, les représentants africains comptent également sur la COP29 pour présenter les initiatives locales qui ont fait leurs preuves. De l’agroforesterie au Kenya aux projets d’énergie solaire au Burkina Faso, les solutions africaines démontrent l’efficacité de projets adaptés aux réalités locales. En partageant ces succès, l’Afrique peut inspirer d’autres régions et renforcer sa position en tant que modèle pour le reste du monde.

Bâtir des Alliances avec les Pays du Sud

En l’absence de certains dirigeants des grandes puissances, l’Afrique peut également compter sur des alliances avec d’autres économies émergentes qui partagent des objectifs similaires. Des pays comme le Brésil, qui accueillera la COP30 l’année prochaine, partagent des priorités alignées avec celles de l’Afrique, notamment en matière d’adaptation climatique et de protection de l’environnement. Ces coalitions avec d’autres pays du Sud permettent aux négociateurs africains de créer un bloc fort et solidaire, capable de peser davantage dans les discussions et de promouvoir des solutions climatiques plus équitables.

Ces alliances peuvent également donner naissance à des projets conjoints, à des transferts de connaissances et à un soutien mutuel pour des initiatives de résilience climatique. En tissant des liens avec d’autres nations du Sud, l’Afrique renforce non seulement sa propre position, mais elle contribue également à construire une dynamique mondiale en faveur d’un financement climatique équitable et efficace.

Une Vision Optimiste et un Avenir Prometteur

Face à ces défis, il est essentiel de rester optimiste. Les négociateurs africains apportent une perspective unique, basée sur la résilience et une forte volonté de changement. Ils se battent non seulement pour leurs communautés mais aussi pour un avenir plus juste et durable pour tous. La COP29 peut être un tournant décisif grâce à leur engagement et à leur vision.

Le succès de la COP29 ne dépend donc pas de l’absence de certains dirigeants, mais de la force collective de ceux qui ont choisi d’être présents. Les pays africains, forts de leur unité et de leurs solutions, peuvent faire de cette conférence une réussite. C’est l’occasion de montrer que l’Afrique n’est pas seulement une victime du changement climatique, mais aussi un acteur essentiel et innovant dans la lutte pour la justice climatique.

Alors que le monde les regarde, les dirigeants africains sont prêts à prendre les devants. La COP29, loin d’être un échec annoncé, peut devenir un moment décisif pour l’Afrique et pour le monde entier, une preuve que la détermination et la solidarité peuvent transformer les défis en opportunités.

Safiatou Nana, Fondatrice et Directrice de AFRICED, à Bakou

Burkina Demain

Décès de Me Titinga PACÉRÉ : « Il a toujours répondu à l’appel de la Patrie», rappelle le Président du Faso

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Décédé hier vendredi 8 novembre 2024 à 81 ans; Maître Frédéric Titinga PACERE, a reçu à titre posthume les hommages du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE

Dans un communiqué ce samedi 9 novembre, le Président du Faso du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a salué la mémoire de Me Frédéric Titinga PACÉRÉ, décédé ce vendredi 8 novembre 2024 à l’âge de 81 ans.

Décédé hier vendredi 8 novembre 2024 à 81 ans; Maître Frédéric Titinga PACERE, a reçu à titre posthume les hommages du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE

« C’est avec une grande affliction que j’ai appris le décès du doyen des avocats du Burkina Faso et Trésor Humain Vivant, Me Frédéric Titinga PACÉRÉ’’, a indiqué le Chef de l’Etat. Et de rappeler : «Avocat, homme de culture et de lettres, Naaba Panantougri de Manéga, Me Frédéric Titinga PACÉRÉ a toujours répondu à l’appel de la patrie. Premier avocat burkinabè et premier bâtonnier, il a contribué à bâtir notre système judiciaire et former de nombreux magistrats et avocats», a rappelé le Capitaine TRAORE.  «En ces circonstances douloureuses, je m’incline devant la mémoire de ce grand Homme bien ancré dans la tradition et fervent défenseur de la culture, qui s’est toujours battu pour valoriser les savoirs endogènes et promouvoir les valeurs traditionnelles. Je présente mes condoléances à sa famille biologique, au barreau et au monde de la culture», a-t- il conclu.

Burkina Demain

Décès de Me PACÉRÉ : Si Michel BERE avait su…

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Le Président du Rassemblement pour le développement national, Michel BERE, aux côtés de Me PACERE, lors d'une de ses visites au grand homme de culture dont on pleure aujourd'hui la disparition

Comme bon nombre de ceux et celles qui ont connu de son vivant le grand homme de culture qu’a été Me Frédéric Titinga PACÉRÉ, le Président du Rassemblement pour le développement national, Michel BERE, a lui aussi été pris de court par l’annonce ce vendredi de sa disparition, et y va également de son hommage au grand homme, de son témoignage.

Le Président du Rassemblement pour le développement national, Michel BERE, aux côtés de Me PACERE, lors d’une de ses visites au grand homme de culture dont on pleure aujourd’hui la disparition

«Homage à Me Pacéré Titinga Frédéric

J’ai duré de vous rendre visite! Si j’avais su…!

Ce fût un grand plaisir et avec plein d’enthousiasme mes visites à vos côtés. Après chaque visite, je suis reparti plein de savoir et de conseils.

“ la sagesse prévient et sauve…”

Vous avez vécu utile dans le courage, la persévérance et le bon sens!

Le vide est effectif dans nos cœurs!

Reposez-vous en paix cher papa!

Que Dieu facilite dans sa grâce!

P Michel BERE

Président du RDN».

Triste nouvelle : Me Frédéric Titinga Pacéré est décédé

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Homme de droit, homme de lettres et de culture, Me Pacéré est décédé ce vendredi à l'âge de 81 ans

Le monde de la culture est en deuil au Burkina Faso. Me Frédéric Titinga Pacéré, que l’on ne présente plus, est, en effet, décédé ce vendredi 8 novembre 2024. Le doyen des avocats du Burkina Faso et grand homme de culture devant l’éternel, avait 81 ans.

Homme de droit, homme de lettres et de culture, Me Pacéré est décédé ce vendredi à l’âge de 81 ans

«Il a rendu l’âme en fin de matinée», a précisé l’Agence d’Information du Burkina qui annoncé cette triste nouvelle.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 6 novembre 2024

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 06 novembre 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 38 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Défense et des anciens combattants.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Défense et des anciens combattants de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte organisation du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

Le deuxième décret porte approbation des statuts particuliers de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme ».

L’adoption de ce décret permet à l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme » de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics à caractère administratif.

Le troisième décret porte approbation des statuts particuliers de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA).

L’adoption de ce décret permet à l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics à caractère administratif.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques 2024 du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.

Ces projets portent sur la réalisation de travaux de conception, de réhabilitation et de construction d’infrastructures aéronautiques et extra-aéronautiques de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso.

Il s’agit de mettre à la disposition des exploitants du transport aérien, des infrastructures et des services de qualité, modernes et innovants pour booster les activités du transport aérien passager et fret ainsi que les services connexes hôtelier, touristique, agro-sylvo-pastoral et de commerce au niveau de l’aéroport de Bobo-Dioulasso. La réalisation des travaux permettra également d’activer l’exploitation du potentiel de cet aéroport.

Ces travaux consisteront entre autres, en :

-la construction d’une nouvelle aérogare dont la capacité est d’au moins 1,5 millions de passagers par an ;

-la réhabilitation de la piste d’atterrissage existante, des voies de circulation et des parkings avions ;

-l’aménagement d’un ensemble de voiries.

Le coût global de ces projets spécifiques est de quatre-vingt milliards (80 000 000 000) F CFA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat et des partenaires techniques et financiers.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte création de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme ».

Ce décret consacre le changement de dénomination de l’Office national du tourisme (ONTB) en Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme ». Ce changement de dénomination vise à mettre en exergue la nouvelle orientation nationale qui consiste à mettre en avant le tourisme interne comme pilier du développement touristique national. Pour ce faire, les attributions de Faso Tourisme portent essentiellement sur la promotion de la destination Burkina Faso aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Il s’agit également de faire de « Faso Tourisme », un outil de développement de l’industrie touristique et de professionnalisation des entreprises de la chaîne de valeurs de l’hôtellerie, des circuits et voyages d’une part, et d’en faire d’autre part, un catalyseur d’emplois et de valorisation des territoires à travers la promotion accrue des sites et attraits touristiques majeurs du pays.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme », conformément au décret n°2014-609/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant conditions et modalités de création, de gestion et de suppression des établissements publics de l’Etat.

Le second décret porte création de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA).

Ce décret vise la fusion, en une entité unique, de la Délégation générale du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (DG-FESPACO), de l’Institut supérieur de l’image et du son-Studio école (ISIS-SE), du Secrétariat technique du Centre national du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée (ST-CNCA) et de la Direction du cinéma et de l’audiovisuel (DCA).

La mission principale assignée à l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel est d’assurer la mise en oeuvre des actions de développement de l’industrie cinématographique et d’impulser une nouvelle dynamique dans la structuration de la filière du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA), conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics à caractère administratif.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Energie, des mines et des carrières.

A la suite de la nouvelle composition du Gouvernement consacrée par le décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement, les attributions des membres du Gouvernement ont également été revues par le décret n°2024-1022/PRES/PM du 02 septembre 2024 portant attributions des membres du Gouvernement. Pour donner effet aux deux décrets, il s’avère indispensable de doter ledit ministère d’un nouvel organigramme.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Energie, des mines et des carrières de disposer d’un organigramme en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels.

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomenclature des métiers du secteur du sport et des loisirs au Burkina Faso.

La nomenclature des métiers du sport et des loisirs est un référentiel d’informations et de statistiques structurées sur les métiers que renferme le secteur du sport et des loisirs, permettant l’élargissement des perspectives en matière d’offres de formation et d’emplois.

Le répertoire des métiers du secteur du sport et des loisirs comporte trois (03) branches ou domaines métiers, 13 corps de métiers et 236 métiers codifiés suivant la classification internationale type des professions et un code pays.

Ce décret vise à :

-faciliter l’identification des métiers du sport et des loisirs et leur mise à jour par l’Etat ;

-permettre aux acteurs du domaine d’avoir une connaissance précise des métiers légalement reconnus ;

-permettre à de multiples utilisateurs potentiels dont les acteurs de la formation professionnelle, du sport et des loisirs de disposer d’un référentiel d’informations structurées sur les métiers existants.

L’adoption de ce décret permet une compréhension harmonisée des métiers du secteur du sport et des loisirs et une meilleure professionnalisation des acteurs.

 

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil le compte rendu de la tenue de la 6e édition du « Prix national de l’entrepreneur touristique ».

Cette 6e édition, placée sous le thème « Tourisme et diversité culturelle, facteurs de rapprochement des communautés », a connu son épilogue le 20 septembre 2024 avec la tenue de la « Nuit de l’Entrepreneur touristique » à Ouagadougou.

En 2024, le Prix national de l’entrepreneur touristique a enregistré 230 candidatures contre 211 en 2023.

Les travaux de sélection des jurys ont permis de décerner au cours de cette édition, 16 trophées dont 08 en compétition officielle, 04 prix spéciaux et 04 trophées d’hommage à des acteurs privés du tourisme.

II 2 Le ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil une communication relative à l’élaboration d’un Guide de redevabilité des collectivités territoriales.

La loi n°055-2004/AN du 31 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales fait obligation aux décideurs locaux de rendre compte de la gestion des affaires locales aux populations. Ce devoir de redevabilité constitue un des principes directeurs de la mise en œuvre de la Politique nationale de décentralisation.

L’ambition de ce Guide est d’encadrer l’exercice de la redevabilité au sein des collectivités territoriales et d’évaluer la participation de la population à la gestion des affaires locales.

II 3 Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil deux (02) communications :

-une communication relative à la commémoration de la 32e Journée internationale des personnes handicapées (JIPH) au Burkina Faso, prévue le 03 décembre 2024.

Cette Journée est placée sous le thème « Crises sécuritaire et humanitaire : quelles stratégies pour une meilleure contribution des personnes handicapées à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale ? ».

Le choix de ce thème traduit la volonté du Gouvernement de mettre l’accent sur la nécessité d’inclure les personnes vivant avec un handicap dans les efforts de consolidation de la paix et de la cohésion sociale afin qu’elles puissent non seulement survivre aux crises humanitaires mais aussi contribuer à la reconstruction d’une société plus juste, stable et inclusive.

Cette commémoration permettra de faire le bilan de la mise en œuvre  des actions de protection et de promotion des personnes handicapées au niveau de chaque secteur en vue de tirer les leçons et de prendre les nouvelles mesures qui s’imposent pour favoriser leur autonomisation économique.

-une communication relative à l’organisation de la 17e édition du Mois de la solidarité.

Cette édition du Mois de la solidarité qui se tient du 04 novembre au 03 décembre 2024 est placée sous le thème « Solidarité, facteur de cohésion sociale ».

L’organisation du mois de la solidarité vise à renforcer la cohésion sociale par un engagement plus actif de la part des décideurs politiques, des entreprises et de la société civile. Elle sera consacrée aux actions de sensibilisation, de collecte de fonds, de plaidoyer en faveur des populations vulnérables et de promotion des valeurs de solidarité.

Le lancement officiel du Mois de la solidarité a eu lieu le 04 novembre 2024 à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est.

II 4 Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la rencontre des ministres chargés de l’Industrie et du commerce et des représentants du secteur privé de la Confédération des Etats du Sahel (AES) à Bamako, le 19 octobre 2024. Cette rencontre visait à faciliter la création d’un cadre de concertation et de coordination des actions du secteur privé de l’AES au bénéfice de l’économie de la Confédération.

A l’issue de la rencontre, les ministres chargés de l’Industrie et du commerce de l’AES ont ainsi :

-adopté une déclaration dite « Déclaration de Bamako » portant notamment sur le développement industriel et la compétitivité du secteur privé dans la confédération, l’amélioration du climat des affaires et l’attractivité aux investissements étrangers directs de l’AES, la facilitation des échanges et l’accroissement des échanges commerciaux intra-AES ;

-signé une convention d’accord-cadre de coopération entre les Chambres de commerce et d’industrie de l’AES dont l’objet est de promouvoir la coopération économique dans l’espace du Sahel ;

-signé une convention de coopération entre les Chambres d’agriculture des trois (03) pays de la Confédération.

Plusieurs recommandations ont aussi été formulées lors de cette rencontre. Il s’agit entre autres :

-d’encourager l’harmonisation des politiques industrielles des pays membres ;

-de soutenir le développement des chaînes de valeurs reposant sur les avantages de chaque pays de l’Alliance ;

-d’exhorter la mise en place d’un dispositif de dialogue public-privé ;

-de solliciter la convocation d’une rencontre entre les experts du commerce, de l’industrie, de la douane et du secteur privé en vue d’une mise en œuvre  rapide de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace AES.

II 4 Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la pré-session et la 29e Conférence des Parties (COP 29) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, prévue du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan.

Le Burkina Faso a ratifié la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques le 02 septembre 1993. Il participe régulièrement aux instances de la Conférence des Parties (COP) ainsi qu’à la Conférence des parties au Protocole de Kyoto et à l’Accord de Paris qu’il a ratifié respectivement le 31 mars 2005 et le 11 novembre 2016.

L’année 2024 marque ainsi la 29e Conférence des Parties sur les changements climatiques (COP 29) qui s’inscrit dans la dynamique d’une ambition plus accrue pour un monde décarboné.

Les négociations à la COP 29 seront orientées sur les questions clés notamment le nouvel objectif collectif quantifié en matière de finance climat, le cadre de transparence climatique, les programmes de travail sur l’atténuation et l’objectif mondial en matière d’adaptation.

II 5 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil le compte rendu des matchs de la double confrontation entre le Burkina Faso et le Burundi comptant pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025.

Ces compétitions qui se sont déroulées en République de Côte d’Ivoire ont permis aux Etalons du Burkina Faso de se qualifier pour la CAN 2025.

Avec les résultats obtenus notre équipe nationale occupe la 1ère place du Groupe L devant le Sénégal, le Burundi et le Malawi.

Le Conseil félicite l’équipe nationale de football pour ces résultats appréciables et encourage les différents acteurs à redoubler d’ardeur dans le travail pour mieux aborder les prochaines journées.

III NOMINATIONS

III1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

-Monsieur Palingwindé Stéphane Clauther ILBOUDO, Officier, est nommé Secrétaire général de l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou (ISLO).

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

-Monsieur Abdoul BELEM, Mle 257 130 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

-Monsieur Karim TASBEDO, Mle 303 496 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Conseiller technique du Gouverneur de la Région du Nord chargé des questions culturelles.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

-Monsieur Etienne ZOETTIN, Mle 104 956 R, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Institut géographique du Burkina (IGB).

D  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Léonard SANDWIDI, Mle 117 021 F, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur du cérémonial, des protocoles institutionnels ministériels et des collectivités territoriales.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

-Monsieur Aboudou BARRO, Mle 287 449 H, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur régional de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sud-Ouest ;

-Monsieur Boniface TIONO, Mle 382 575 X, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Loroum ;

-Monsieur Wendsongda Pascal KABORE, Mle 270 963 U, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Poni.

F  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Madame Eboubié Agnès BAYILI/BASSONOU, Mle 324 396 A, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice de l’éducation aux Droits humains et du partenariat ;

– Monsieur Abdoul-Kader BAGUIAN, Mle 130 566 W, Magistrat, 2e grade, 3e échelon, est nommé Membre de la Direction de la justice pénale et du sceau.

G  AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

-Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 216 124 W, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général des infrastructures de transport.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Anayidwendé Nicodème OUEDRAOGO, Mle 117 495 Y, Juriste, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Madame Maïmouna KERE/ROMBA, Mle 45 394 J, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Directrice de l’éducation inclusive, de l’éducation des filles et du genre ;

-Madame Kadidjatou GUIBLEWEOGO/SORE, Mle 105 784 T, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation ;

-Monsieur Sidbéwindin Innocent SAWADOGO, Mle 45 057 G, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur de la production des manuels et matériels didactiques ;

-Monsieur Barké TAMBOURA, Mle 32 246 E, Inspecteur général de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Directeur de l’alphabétisation et de la formation des adultes ;

-Monsieur Hamidou SALIA, Mle 34 559 C, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur du primaire ;

-Monsieur Gnowil KAMBOU, Mle 54 753 B, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;

-Madame Amélie Ponibé SISSAO/SOME, Mle 43 800 R, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Chargée d’études ;

-Monsieur Eric Wenceslas KABORE, Mle 41 958 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chargé d’études ;

-Madame Valérie ZOUNGRANA/OUEDRAOGO, Mle 45 385 G, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Chargée d’études ;

-Monsieur Edouard BAMOGO, Mle 40 092 L, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Chargé d’études ;

-Monsieur Ambroise François MILLOGO, Mle 40 387 W, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Chargé d’études.

I AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

-Monsieur Dougoutigui Pierre OUATTARA, Mle 49 063 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA).

J AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 G, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 3e échelon, est nommé Chargé de mission.

K AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Boniface DIANDA, Mle 53 909 M, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Conseiller technique chargé des questions sécuritaires ;

-Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;

-Monsieur Romain KABORE, Mle 97 590 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de l’autonomisation des jeunes et de l’éducation permanente ;

-Monsieur Moumouni GUIRE, Mle 44 749 Y, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe,10e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;

-Monsieur Abdoul Azizz Ghildas OUEDRAOGO, Mle 520 163 X, Communicateur, est nommé Directeur de la communication et des relations presse.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

-de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

-de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT), des Centres hospitaliers universitaires de Tengandogo (CHU-T), de Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO), de Sourô SANOU (CHU-SS) et du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) au titre du ministère de la Santé ;

-de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

-du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration des Centres hospitaliers universitaires de Tengandogo (CHU-T), de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) ainsi que de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB).

Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Administrateur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.

A MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ragnaguénéwendé Rodrigue Désiré TAPSOBA, Mle 360 057, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Pépin ZABRE.

B MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Présidence du Faso :

-Monsieur Elisée COULIBALY, Mle 255 000 S, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants :

-Monsieur Boubacar KOANDA, Officier.

C MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté sept (07) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :

-Monsieur Kouesyandé Joseph SOUBEIGA, Mle 119 724 M, Médecin épidémiologiste et biostatisticien ;

-Monsieur Issa ILBOUDO, Mle 213 867 E, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.

Le deuxième décret nomme Monsieur Kouesyandé Joseph SOUBEIGA, Mle 119 724 M, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo (CHU-T) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :

-Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 104 180 A, Médecin de santé publique ;

-Monsieur Abdoul-Salam OUEDRAOGO, Officier, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Sié KAM, Mle 50 045 G, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

-Monsieur Sansan KAMBOU, Mle 117 057 X, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA LIGUE DES CONSOMMATEURS DU BURKINA

-Monsieur Marcel KOURAOGO, Mle 25 624 K, Attaché en études et analyses.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’ANSSEAT

-Monsieur Ouéogo NIKIEMA, Mle 50 019 Y, Technologiste biomédical.

Le quatrième décret nomme Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 104 180 A, Médecin de santé publique, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité sanitaire de l’environnement, de l’alimentation, du travail et des produits de santé (ANSSEAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Wêndlasida Thômas OUEDRAOGO, Mle 109 322 L, Médecin de santé publique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO (CHU-YO) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le sixième décret nomme Monsieur Wourozou Olivier Constantin SANOU, Mle 94 464 G, Chirurgien-dentiste spécialiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire Sourô SANOU (CHU-SS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Monsieur Hyacinthe Wendégoudi BONKOUNGOU, Mle 259 603 R, Pharmacien spécialiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya (CHUR-OHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Présidence du Faso :

-Monsieur Nicolas KAGAMBEGA, Mle 59 932 D, Enseignant-chercheur.

Au titre de la Primature :

-Monsieur Yacouba GUIRO, Mle 359 445 F, Conseiller des affaires culturelles.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

-Monsieur Doulaye SANOU, Mle 519 761 M, Ingénieur hydrogéologue ;

-Monsieur P. Alain YAMEOGO, Mle 256 572 Y, Conseiller en études et analyses.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

-Monsieur Christian Léon YOUGMA, Mle 92 010 D, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

-Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 111 320 V, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

-Monsieur Nonguema Désiré YAMEOGO, Mle 32 287 W, Inspecteur général des eaux et forêts.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

-Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil.

Le second décret nomme Monsieur Doulaye SANOU, Mle 519 761 M, Ingénieur hydrogéologue, Président du Conseil d’administration de la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Kélguingalé ILLY, Mle 254 888 W, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Koï Didier Calixte SOU.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

-Monsieur Abdou Karim OUEDRAOGO, Mle 118 975 U, Inspecteur du travail.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CENTRE DE GESTION DES CITES (CEGECI)

-Madame Zalissa TIENON/CONGO, Mle 279 021 105 052 P, Comptable.

Le troisième décret nomme Monsieur Kélguingalé ILLY, Mle 254 888 W, Conseiller en études et analyses, Président du Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de de Monsieur Koï Didier Calixte SOU.

 

Le Porte-parole du Gouvernement, Officier de l’Ordre de l’Etalon

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Come-Back Trump & COP 2029 : «Vers un moment de vérité pour la justice climatique»

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Mohamed Adow, Directeur du Power Schift Africa

Il n’y a pas qu’à Téhéran ou à Kiev que l’on pourrait se faire des soucis avec le Come-Back annoncé du Président Donald Trump aux affaires à Washington. A Nairobi, hub africain de la lutte contre le réchauffe climatique, Mohamed Adow, Directeur de Power Shift Africa, s’en inquiète lui aussi et tire déjà la sonnette d’alarme dans cette Déclaration intitulée «Un moment de vérité pour la justice climatique» relative à ce verdict de cette dernière présidentielle américaine, alors que la COP29 s’ouvre le 11 novembre prochain à Bakou avec ses nombreuses attentes en matière de financement des actions en faveur du climat.

Mohamed Adow, Directeur du Power Schift Africa, donne sa lecture des résultats des américaines par rapport aux enjeux climatiques à l’approche de la COP29 à Bakou                        

«Nairobi, mercredi,  6 novembre 2024

DÉCLARATION DE POWER SHIFT AFRICA SUR LES RÉSULTATS DES ÉLECTIONS AMÉRICAINES

Un moment de vérité pour la justice climatique

Le marteau est tombé sur les élections américaines.

L’incertitude de cette élection perturbe depuis des mois les progrès des négociations sur le climat. Lors de la session de Bonn en juin, les pays développés se sont montrés trop prudents pour promettre de l’argent pour le financement du climat.

Tout au long de cette année, les pays du Nord n’ont fait preuve d’aucune bonne volonté qui inspire véritablement confiance dans le processus climatique.

Cela met la COP29 dans un grand vide.

La victoire du président élu Donald Trump impose une surveillance accrue de cette COP. Bakou devrait et doit présenter un plan clair de financement climatique pour les communautés vulnérables du monde.

Seul un nouvel objectif financier ambitieux à Bakou protégera la dynamique climatique actuelle d’une présidence Trump potentiellement désastreuse.

L’action climatique est urgente. Les victimes des catastrophes climatiques dans les pays du Sud ont besoin d’une aide vitale. La transition énergétique doit être financée.

Le monde a fait face à une présidence Trump qui a notamment entraîné le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris. Son retour pourrait voir une seconde sortie de l’accord de l’Amérique et l’annulation de ses engagements climatiques.

Nous vivons un moment de profonde appréhension dans la diplomatie climatique mondiale. Mais pas du genre à craindre.

C’est plutôt un moment qui nous appelle tous à exercer notre devoir moral de protéger la planète et des millions de personnes vulnérables des conséquences du déni climatique et de l’inaction, autodestructeurs.

Nous avons déjà assisté à une forte mobilisation d’acteurs régionaux et mondiaux pour créer un mouvement solide en faveur de l’action climatique et accélérer la transition vers l’abandon des combustibles fossiles dangereux.

Cela a fonctionné alors. Cela peut fonctionner à nouveau.

Notre monde a besoin d’une coalition encore plus forte de personnes sensées pour contrer la dangereuse ignorance et les erreurs potentielles du nouveau président.

Aujourd’hui, les aspects économiques des énergies propres et renouvelables sont si évidents que même Trump ne peut freiner les progrès. La science du climat est indéniablement claire.

N’oublions pas…

Sous l’administration Biden, les États-Unis sont restés le plus grand producteur et consommateur de combustibles fossiles au monde. L’Amérique a également systématiquement bloqué les progrès dans les négociations internationales sur le financement climatique – tout en promettant des ressources insignifiantes pour lutter contre les impacts climatiques.

Nous ne pouvons pas perdre espoir pour notre planète. Ou n’épargnez aucun effort pour le protéger. Même lorsque nos efforts sont entravés, nous devons nous relever pour lutter pour sauver notre foyer et préserver la vie sur Terre.

Nous devons plaider en faveur de la justice climatique et d’un changement transformateur dans notre monde avec encore plus de férocité et d’acharnement. La mise à l’épreuve de notre détermination n’a jamais été aussi grande.

C’est le moment.

Mohamed Adow, fondateur et directeur Power Shift Afrique»

Trésors immatériels,.. mémoire et patrimoine : Yé Lassina Coulibaly décrypte tout

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Dans cette enrichissante tribune, l’homme de culture africaine, Yé Lassina Coulibaly, revisite les problématiques des Trésors immatériels, de la philosophie, mémoire et du patrimoine avec l’Ensemble Yan Kadi Faso. «Ma réflexion vise à promouvoir, sur les 5 continents, mon expérience singulière d’artiste auteur-compositeur au service de l’éducation, de la formation des jeunes et de la transmission … En tant que citoyen du monde, ma démarche d’aujourd’hui et mes inquiétudes pour la planète me portent à vous faire partager à tous mes réflexions et préoccupations relatives à l’avenir de notre Terre», assure -t-il d’emblée.

Yé Lassina Coulibaly, grand homme de culture averti, fait apprécier ici son expérience

«Trésors immatériels, philosophie, mémoire et patrimoine revisités par Yé Lassina Coulibaly avec l’Ensemble Yan Kadi Faso.

Ma réflexion vise à promouvoir, sur les 5 continents, mon expérience singulière d’artiste auteur-compositeur au service de l’éducation, de la formation des jeunes et de la transmission.

Mon expérience sur la scène internationale m’a permis de nourrir mon voyage de l’intérieur et d’offrir   l’aboutissement de mon cheminement musical que sont l’orchestre afro-jazz, la création des Polyphonies de balafons dont le jeu est en parfaite adéquation avec mes recherches artistiques, et le spectacle Contes enchantés d’Afrique.

Cette démarche de renaissance musicale ouvre ainsi le champ à un dialogue artistique et culturel fécond et à une forme musicale contemporaine et originale.

La singularité de cette approche artistique produit des mélodies entraînantes hors des sentiers musicaux convenus, de nature à conquérir de vastes publics au-delà des frontières. C’est en quelque sorte une réinvention de la musique africaine pour des concerts fédérateurs.

J’ai mené des recherches avec un luthier, en Afrique, capable de fabriquer des balafons qui permettent une écriture musicale nouvelle et de pouvoir aborder tous les types de répertoires. Et depuis 1997, je peaufine ma méthode de création avec les balafonistes que j’ai formés.

Le jour où j’ai commencé mes recherches, je voulais emmener le public vers d’autres territoires musicaux, par fidélité à la délicatesse et à l’élégance que mes parents m’ont transmises, entre fragilité et puissance… De même que, en quête d’harmonie, j’ai toujours joué de mon djembé avec délicatesse…

  Que chaque note soit douce à ceux et celles qui l’entendent…

La musique reste ma muse première et que chaque note soit douce à ceux et celles qui l’entendent. Qu’elle soutienne les plus faibles et qu’elle pacifie les plus forts. Qu’elle résonne avec la nature, les fleurs, les oiseaux, qu’elle soit entendue loin et proche et reflète mon âme généreuse !

Je mets toute ma sensibilité et mon savoir-faire dans mes compositions afin de transcrire des histoires d’amitié, d’amour, de renaissance…

Le répertoire des Polyphonies de balafons, entièrement composé de créations originales, s’inspire du cours de la vie, des joies et vicissitudes du quotidien, des valeurs de la sagesse africaine porteuses du souffle bienfaisant des ancêtres.

Le cœur de ce projet interculturel est à géométrie variable : des artistes et compositeurs de cultures différentes, peuvent être invités afin de faire naître d’autres harmonies.

Accessible à un public de tous âges, les émotions que procure cette musique s’affranchissent de toute barrière culturelle.

En concert, l’Ensemble comporte trois claviers de balafons, une kora, des percussions (djembé, doumdoum), une flûte peule et du chant. Les artistes sont polyvalents.

En tant qu’artiste international, directeur artistique et musical, auteur-compositeur depuis plus de 25 ans, mon expérience est riche de nombreuses prestations tant dans des structures publiques que privées : Radio-France (label Signature), Ministère français de la Culture, Jeunesses Musicales de France, Hermès, Jean-Paul Gauthier, Air France (domaine de Lassy), Cercle de Minuit avec Michel Field, Dimanche Martin avec les Gipsy Kings…

Je peux garantir des spectacles et des concerts de qualité professionnelle. Je serais très heureux de participer à vos programmations de festivals ou de manifestations culturelles, durant la saison 2025/2026. Ces concerts sont aussi de formidables vecteurs de médiation culturelle en direction du jeune public et tout public.

Quand les enfants essayaient d’imiter les pas et les chants de nos parents et grands-parents…

Nous avons tous besoin des pas et des voix de nos voisins, de nos amis et de tous ceux qui nous aiment pour redonner une âme à nos places publiques.

Je repense souvent à mes souvenirs d’enfance, quand les enfants essayaient d’imiter les pas et les chants de nos parents et grands-parents, quand nous pouvions voir leurs sourires qui nous donnaient la confiance d’aimer le monde.

Chaque fête célébrée, comme il se doit, lutte contre l’enfermement, souligne l’importance de l’éducation, de la civilisation et du vivre ensemble toutes générations confondues, pour le bien-être de nos sociétés.

Les nations qui ont compris cela ont mis l’art et la culture au service des peuples.

En tant que citoyen du monde, ma démarche d’aujourd’hui et mes inquiétudes pour la planète me portent à vous faire partager à tous mes réflexions et préoccupations relatives à l’avenir de notre Terre.

Mon répertoire musical et ma recherche artistique portent l’empreinte de ces préoccupations: l’eau, la sécheresse, la pollution de la nature, l’humanité, l’éducation, la justice économique et sociale, l’aliénation, l’autonomie des peuples, le pillage des ressources naturelles des pays pauvres, la dérive des sociétés occidentales vers la mondialisation…

Si ce répertoire s’attache à sensibiliser les consciences, il n’est cependant pas dépourvu de romantisme en jouant sur les registres de l’émotion, du plaisir… Je souhaite que mes concerts soient libérateurs, éveillent à la curiosité, ouvrent de nouveaux horizons, suscitent l’envie de voyager, et surtout donnent de l’espoir.

   «Tant que des inégalités et des aberrations feront courir des risques au plus grand nombre… » 

Tant qu’il existera des fonctionnements où certains, par profit, laisseront délibérément des êtres humains dans la misère, tant que des inégalités et des aberrations feront courir des risques au plus grand nombre ainsi qu’au principe même de la vie sur terre, mes mélodies défendront ces causes.

Sur la planète, les éléments sont tous différents et complémentaires. Or, l’homme ne respecte pas assez ces éléments fondamentaux et détruit petit à petit notre planète. Les dirigeants de ce monde restent aveugles et sourds aux effets de la déforestation, des déchets nucléaires, de la production industrielle et agricole, en dépit des catastrophes naturelles qui se multiplient et touchent la planète entière: fonte des glaces, inondations, incendies, pandémies…Je ne suis pas le seul à faire ce constat, nombre d’artistes défendent ces causes…

«N’est-il pas temps pour les pays riches de partager leur richesse ? »

L’économie de développement n’a ni couleur ni odeur et les hommes, une fois puissants, deviennent orgueilleux et durcissent les lois… N’est-il pas temps pour les pays riches de partager leur richesse en étant reconnaissants et en donnant une leçon d’humanité?

Par exemple, si les Etats-Unis sont devenus puissants, c’est grâce à l’économie de l’immigration et aux lobbies. L’immigration choisie a toujours existé, elle est désormais assumée pour protéger l’économie des pays riches. Or, quand on achète les cerveaux d’un pays, on participe à son appauvrissement.

On est dans un monde de croyances, de civilisations diverses, entourés de gens rationnels, de scientifiques, et on ne prend pas assez en compte le monde invisible.

Le modèle mondial de société industrielle, de consommation, de recherche de profit, la mondialisation, au lieu d’améliorer la condition de l’homme n’ont fait que l’isoler, fragiliser son autonomie, lui enlever sa part d’humanité, le couper des éléments fondamentaux de la nature. Le développement du numérique et de la robotisation ne font qu’empirer la déshumanisation en marche…

«Depuis que le monde est dominé par l’argent… »

L’éducation de l’enfant vise sa réussite individuelle et oublie de remettre l’homme en lien avec les richesses de la nature et les valeurs de l’humanité.

Depuis que le monde est dominé par l’argent, la solidarité et le souci de l’autre ont disparu. Tout échange se paie, on croit que l’argent achète tout, mais c’est faux l’argent n’achète pas la dignité.

Un autre monde est possible, nous ne sommes pas condamnés à subir les ravages de cette mondialisation et le cynisme des élites, on se doit de rechercher des alternatives.

Mon autre engagement pacifique, en écho à la sagesse et au courage de Martin Luter King et Nelson Mandela : c’est la lutte contre le racisme que j’évoque également dans mon répertoire musical.

La musique au-delà de sa valeur culturelle et esthétique, doit avant tout favoriser la communication et l’ouverture entre les hommes et les générations, quelle que soit leur origine sociale.

La musique est une source inépuisable de douceur : elle nous permet de plonger au plus profond de nous-mêmes tout en entrant en résonance avec nos semblables.

Ce qui peut réunir les gens, c’est la fibre humaine: l’émotion, le plaisir partagé, la souffrance, la solitude, l’isolement, le sac du désir personnel qui n’est jamais comblé jusqu’au dernier soupir…

Il faut dire aux gens: le monde est chez vous, il n’est pas dangereux, mais porteur de richesse, le comprendre au travers de sa diversité culturelle c’est déjà apprendre à mieux vivre ensemble.

La première des choses, pour que les civilisations se respectent, c’est que l’humanité prenne en compte la valeur de chaque culture quel que soit son mode d’expression, considère toutes les civilisations dans leur diversité et leur complémentarité afin de bannir toute idée de supériorité ou d’infériorité.

Chacun d’entre nous doit s’ouvrir pour se rendre compte que notre propre culture est valorisée par la culture des autres.

«La différence est toujours étrange… »

Voir l’humain derrière l’origine différente donne envie de s’approcher de l’étranger pour comprendre et identifier la peur qui empêche de le connaître.

Ma modeste expérience me permet de témoigner que la différence est toujours étrange… Ne sommes-nous pas tous des étrangers lorsque nous sommes en face des autres qui ne nous connaissent pas?

La peur et l’indifférence empêchent de reconnaître la richesse de l’humanité:  il n’existe pourtant qu’une seule race : celle de l’homme.

Les humains, les lois, cultivent les barrières, et jugent sur les apparences.

Si tout le monde parlait plus avec son cœur, plutôt qu’avec sa tête, on éviterait la haine et l’isolement.

La nature ne s’est pas trompée en distribuant la sagesse aux hommes indépendamment des couleurs et des continents.

Je tiens à saluer les personnalités qui, par leur courage, leur talent, leur ouverture aux autres ou leur résistance, ont défendu et fait valoir les droits des humains dans leurs différences.

Les éclats de lune, tels des éclats de rire, illuminent nos âmes en silence, tandis que la rivière des jours continue de couler. Entendre le chant des poissons, c’est peut-être saisir l’essence de la vie simple, fluide, loin des tumultes du monde.

«Manuscrits des feuilles portées par le vent, murmurent des vérités profondes»

Les manuscrits des feuilles portées par le vent, murmurent des vérités profondes que seule l’âme éveillée peut capter.

Ces paroles, empreintes de poésie et de sagesse sont un bel appel à embrasser chaque instant avec gratitude et émerveillement.

Je parlerais bien de l’amitié… je pense à sa naissance, à ses origines souvent mystérieuses, aux émotions qu’elle suscite, à l’attention bienveillante mais discrète…

En Afrique, la valeur de l’amitié tient une grande place dans la cohésion de la société. Mes parents et grand parents m’en ont transmis le culte sacré.

Je ne peux t’offrir l’assise d’un roi mais celle d’un être sincère qui tendra la main lorsque la noirceur tendra l’autre parfois…

L’album souvenir est à revisiter à tout moment, avec l’aide de sa propre mémoire ou de celle de l’ami… De beaux clichés viennent ici et là ressusciter cette mémoire.

L’amitié, c’est une pyramide qui grandit un peu plus chaque jour et fortifie son édifice. L’amitié n’est pas un luxe, ni un leurre, c’est une alliance, le partage à jamais.

Vivre sans amitié c’est être orphelin, sans passeport identitaire… L’amitié rend heureux, gai comme cet oiseau annonçant le printemps. Dans la floraison amicale, chaque pétale de fleur représente une poignée de main sincère, un partage.

Comme l’amour, l’amitié est une philosophie…

La joie apporte tant d’amis, quand les larmes n’étaient qu’une île rocheuse, un désert. C’est dans la tempête que la chaleur d’une main devient inoubliable.

Quand la joie arrive, tout est oublié. Si un homme ne se souvient pas du passé, qu’il laisse la poussière se déposer sur le pas de sa porte et qu’il passe son chemin.

Quand la parole vous a donné la vie. Parole de sang passé. Crache le souffle. Qui s’épanouira. Qui se souviendra, qui oubliera ? Tu l’as sculpté dans la tempête. Le souffle ne meurt pas. Il est en vous. Il est vous. Celui qui aime est celui qui vous parle. Dans le silence, l’espoir. Ce n’est pas ta force. C’est la force du vent. Le vent de ce cœur. Avec des ailes de renaissance. Et les feuilles mortes tomberont. Et cette main dans la nuit… elle t’offre cette plaine comme horizon. Elle est en fleur.

  «Le temps est là. À chaque époque son temps »

Il est apparu, ce waati, le temps est arrivé. Il est temps. Le temps est là. À chaque époque son temps. Waati le temps est venu nous parlé. À chaque waati le temps sa parole. Prête ton oreille et écoute cette parole. Ce n’est nullement autre chose, seulement les préoccupations sont diverses et variées mes frères et sœurs. Certains sont en train de penser que Farafina l’Afrique n’ira pas en avant, que l’Afrique ne se développera pas. D’autres pensent que nous n’agissons pas pareil et que nous ne devons pas nous mélanger, celles-ci ne constituent guère de bonnes paroles. Depuis que ce monde existe, les êtres humains cohabitent ensemble, sachons mutuellement être solidaire. Quand je parle parle de solidarité, je parle aux êtres humains.

Quand je parle d’espérance, je parle aux humains. Quand je parle de bon voisinage, je parle encore aux humains. Il est temps, je dis qu’il est temps que vous soyez débout mes frères et sœurs, mettez-vous en mouvement, prêchez les bonnes paroles, ajoutez à celles-ci les bons actes.

Levez-vous et marchez, levez-vous, marchez mes frères et sœurs ! Ne Trébuchez pas, ne tombez pas. Rester couché est synonyme d’une mort certaine.

Levez-vous et marchez, levez-vous, marchez mes frères et sœurs ! La maison familiale brûle, soyez patients et soyez tolérants.

 

Yé Lassina COULIBALY.  

Tout  cérémonie culturelle. et artistique.

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