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Djibouti : Lancement de la formation en planification stratégique

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L’Institut Africain de Développement Économique et de Planification (IDEP), en collaboration avec l’Institut National d’Administration Publique (INAP) et le Ministère de l’Économie et des Finances en charge de l’Industrie, a lancé, ce vendredi 24 novembre à Djibouti, une session de formation en planification stratégique destinée à 38 agents des ministères chargés de la planification et des secteurs clés du gouvernement. Communiqué.

«L’IDEP soutient le processus de transformation économique pour un développement durable et inclusif

Djibouti, 24 novembre 2024 – L’Institut Africain de Développement Économique et de Planification (IDEP), en collaboration avec l’Institut National d’Administration Publique (INAP) et le Ministère de l’Économie et des Finances en charge de l’Industrie, a lancé, ce vendredi 24 novembre à Djibouti, une session de formation en planification stratégique destinée à 38 agents des ministères chargés de la planification et des secteurs clés du gouvernement.

Abdourazak Idriss, Secrétaire général du Ministère de l’Économie et des Finances, a replacé cette formation dans le contexte stratégique actuel de Djibouti marqué par l’évaluation du deuxième Plan national de développement et la préparation du troisième (2025-2029). Il a insisté sur « la nécessité de renforcer les capacités pour élaborer un plan de développement ambitieux, tout en s’assurant que ces plans soient appropriés par les populations locales».

Charmarké Idriss Ali Directeur général de l’INAP, a rappelé le processus rigoureux mené par le Ministère du Travail, en collaboration avec l’IDEP, pour appuyer l’INAP à mieux jouer son rôle dans le renforcement de capacités des Djiboutiens, ce qui a permis l’organisation de cette formation. Il a encouragé une participation active afin de garantir la pérennité de la collaboration avec l’IDEP.

José Barahona, Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies à Djibouti, a, quant à lui, mis en exergue l’importance du capital humain dans le processus de développement. Il a souligné que les participants à cette formation représentent les acteurs essentiels pour traduire en actions concrètes la vision des autorités djiboutiennes qui aspirent à faire de Djibouti un modèle de développement comparable à celui de Singapour. Il a réaffirmé l’engagement du Système des Nations Unies à soutenir les efforts du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté et la mise en œuvre d’une gouvernance efficace pour une croissance accélérée.

Mamadou Cissé, Responsable de Formation de l’IDEP, a exprimé la gratitude de l’Institut aux autorités djiboutiennes et à l’INAP pour leur partenariat fructueux. Il a souligné que cette formation vise à équiper les participants des outils et méthodes nécessaires pour élaborer des plans stratégiques efficaces, alignés sur les Agendas 2030 et 2063, ainsi que sur les priorités nationales, notamment dans le cadre de l’élaboration du Plan national de développement (PND) 2025-2029. Il a également lancé un appel à l’action collective pour relever les défis du développement et contribuer à une transformation économique et sociale durable.

Cette session de formation marque une étape importante dans le renforcement des capacités institutionnelles pour soutenir les objectifs de développement durable de Djibouti et témoigne de l’engagement collectif des acteurs nationaux et internationaux pour une transformation durable.

-FIN-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

Publié par : 

Institut Africain de Développement Economique et de Planification

Division Apprentissage en ligne et Gestion des connaissances

Rue du 18 juin (derrière l’Assemblé nationale)

Dakar

Sénégal

Tel.: (+221) 33 829 55 00 / 33 829 55 27»

Culture africaine : L’hommage de Yé Lassina Coulibaly à Me PACERE

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Maître Titinga Frédéric Pacéré est décédé le 8 novembre dernier

Cela fera bientôt deux semaines que le grand homme de culture burkinabè et africain, Maître Titinga Frédéric PACERE s’est éteint mais les témoignages sur sa vie continuent d’affluer de la part de ceux et celles qui l’ont connu et apprécié. Là c’est un autre grand homme de la culture burkinabè et africaine que l’on ne présente plus, en l’occurrence Yé Lassina Coulibaly qui y va de son vibrant hommage à Me PACERE. «Un des plus grands penseurs africains (…) C’était  le premier avocat burkinabé, écrivain, poète et chef traditionnel, reconnu dans le monde entier pour sa brillante carrière d’avocat , ses travaux de recherche,  ses publications, et son immense sagesse», annonce d’emblée Ye Lassina Coulibaly.  Lisez plutôt.

Maître Titinga Frédéric Pacéré est décédé le 8 novembre dernier 

«HOMMAGE A MAITRE PACERE

Un des plus grands penseurs africains des 20 ème et 21ème siècle, Maître Titinga Frédéric PACERE, nous a quittés ce 8 novembre 2024.

Titinga Frédéric Pacéré était né le 31 décembre 1943 à Manéga en Haute-Volta .  C’était  le premier avocat burkinabé, écrivain, poète et chef traditionnel, reconnu dans le monde entier pour sa brillante carrière d’avocat , ses travaux de recherche,  ses publications, et son immense sagesse .

Issu du peuple mossi, il en connaissait la civilisation et l’organisation de la société sur le bout des doigts.

C’était un homme dont les racines étaient ancrées dans la terre rouge de l’Afrique de l’Ouest. Il connaissait à la fois les civilisations africaines ancestrales et les réalités socio-économiques des temps modernes.

Il était la voix de la philosophie du baobab, son génie a dépassé les frontières des cinq continents, il était fier de la civilisation africaine et particulièrement de celle du Faso.

Ses connaissances universitaires et de la civilisation ancestrale de l’Afrique, son ouverture au monde, constituaient autant d’assises pour aborder sans complexe les autres cultures dans des instances internationales.

«Je suis allé visiter le Musée qu’il a fondé en 1997, à Manéga»

Je fis sa connaissance dans le cadre de conférences qu’il donnait à Paris, mais bien antérieurement du temps de la Haute Volta, j’appréciais déjà son approche de recherche des droits humains.

Doté d’une personnalité rare, il incarnait l’assurance et la sérénité de celui qui va délivrer quelque chose de profond et sincère. L’élégance de ses vêtements traditionnels renforçait la majesté du moment.

Son discours recueillait beaucoup de succès auprès d’un public enthousiaste.

Par la suite je suis allé visiter le Musée qu’il a fondé en 1997, à Manéga, son village natal, à une cinquantaine de kilomètres de Ouagadougou. J’encourage la jeunesse africaine, et particulièrement burkinabé à faire de même en guise de passeport identitaire…

Dans ce lieu-sanctuaire unique au Burkina Faso, résonnent et rayonnent la philosophie et la sagesse des anciens, des masques et des animaux. Me Pacéré a consacré toute une vie à les étudier, les scruter, à traduire et à interpréter leur discours pour les générations actuelles et futures et à mettre noir sur blanc cet immense patrimoine oral, pour l’offrir en partage au monde entier.

Le musée rassemble de nombreuses pièces qui sont autant de facettes de la culture de ce pays : masques Karinsé, Bobo et Nuni, stèles funéraires ou Yakouga, amulettes, fétiches, instruments de musiques rituels et céramiques traditionnelles.

Des reconstitutions d’habitat traditionnel Peul, Mossi, Kasséna, Bobo et Sénoufo. y sont aussi présentées et  plusieurs sites sacrés ont été reconstitués dans l’enceinte du musée afin d’initier les visiteurs aux concepts sacrés et à la vie spirituelle des peuples du Burkina Faso.

Fervent défenseur des richesses traditionnelles, notamment dans leur rapport au sacré, il y a honoré toutes les civilisations qui constituent la diversité culturelle du Burkina Faso.

Il se souciait de la sauvegarde de nos traditions

Pour  illustrer  les connaissances divines de la société traditionnelle, il expliquait  les liens symboliques entre les objets et coutumes du quotidien et les rituels sacrés, initiatiques ou non, qu’il s’agisse de la sculpture du bronze, de la poterie, de la vannerie, des bijoux et des coiffures traditionnelles des femmes, ou bien des masques…

Par ailleurs, afin de sauvegarder un immense patrimoine oral qui disparaît, Me    s’est fait collecteur, écrivain et savant interprète d’un riche héritage légué par les âges et les patriarches.

Il se souciait de la sauvegarde de nos traditions et de la sagesse africaine, à tel point que dans son discours on sentait que l’on  n’était pas dans la forme, que c’était profond, que son coeur vibrait. On ne pouvait qu’être séduit, emporté par sa passion pour sa culture et son pays.

L’immensité de son savoir, il la partageait généreusement et avait le souci de sa transmission aux jeunes générations par le biais de l’enseignement scolaire et de l’Université, et en encourageant nombre d’étudiants sur la voie de la promotion…

Son charisme, sa qualité d’écoute, son professionnalisme, son approche du développement des métiers de l’agriculture, de l’art et de l’artisanat, sa compréhension du  système économique et politique mondial dans un monde troublé, conduisaient beaucoup de cadres de l’administration et de chefs coutumiers à le consulter.

Homme de la parole, Me Pacéré  était aussi un homme intègre pétri de valeurs, attaché aux droits humains. sensible aux causes quotidiennes, à l’actualité burkinabée et du reste du monde.

Très souvent, il conjuguait ses talents de poète et d’avocat pour s’insurger contre la barbarie, l’absurdité politique, les tragédies humaines et  les déficits socio-culturels. Ainsi face aux maux,  le discours poétique devenait une flamboyante plaidoirie pour des causes justes, dans laquelle l’écrivain prend le parti d’une Afrique décomplexée, forte de ses valeurs et qui s’assume en tant que puissance devant l’histoire.

L’Afrique a besoin d’hommes comme Me Pacéré afin de poursuivre son  engagement. Lui-même s’inscrivait dans une lignée de cerveaux et d’intellectuels africains qui, forts de leurs racines ont pris leur bâton de pélerin pour montrer au monde que l’Afrique est un continent puissant et le restera, que ses hommes et ses femmes ne restent pas spectateurs, qu’ils sont acteurs de leur vie.

Ceux-ci ont mis leurs  talents et leurs connaissances au service du développement de leur pays, de la promotion des droits de l’homme, de l’éducation, de l’enseignement et de la recherche, afin de porter la fierté de notre civilisation et de donner l’espoir aux nouvelles générations.

Ces éclaireurs étaient des universitaires, des artistes,  qui se sont levés et mis en marche afin de travailler à la grandeur, la dignité  et l’unité de l’Afrique.  Je n’en citerai que quelques-uns : Aimé Césaire, Cheick Anta Diop, Nelson Mandela, Amadou Hampaté Bâ, Norbert Zongo, Myriam Makeba, Elsa Wolliaston, Souleymane Koly Ko Téba d’Abidjan, Keîta Fodeba, Bernard Binlin Dadié, Joseph Ki Zerbo, Ouezzin Coulibaly, Issouf Tata Cissé, etc…

L’être humain est riche de valeurs

Ce qu’ont réalisé ces personnalités n’emporte pas toujours l’adhésion du public mais leurs oeuvres ou travaux mériteraient une plus large diffusion dans laquelle l’éducation pourrait jouer un rôle important.

L’être humain est riche de valeurs intrinsèques mais il faut savoir lui parler… C’est pourquoi, l’art et la culture doivent être au cœur  de l’éducation. La philosophie est comme un oeuf, fragile, dont il faut prendre soin, le caresser pour ne pas le briser…

Moi, Yé Lassina Coulibaly, qui suis en perpétuelle quête de savoirs, je m’inspire de l’université de la Nature et de la Place Publique. C’est une des écoles les plus difficiles, les plus exigeantes qui soient, où l’on apprend des autres, où l’on se soumet au verdict populaire « éduquez-moi, vous allez m’apprendre l’humanité »… A-t’on déjà vu les masques se montrer dans un salon?

J’ai une vision des choses qui me pousse à penser que les forces vitales du monde visible et invisible doivent être au service des humains et que l’art est là pour faire du bien, pour nourrir le  souffle de la sensibilité et de l’amour.

Prendre soin des plus vulnérables, faire entendre la voix de ceux qui sont abandonnés au bord  de la route fait partie de la mission des artistes et est un devoir pour toute société. La reconnaissance du rôle de ceux-ci dans la cohésion de la société devrait permettre l’amélioration de leurs conditions de vie…

Le continent africain doit pouvoir bénéficier des immenses richesses de celui-ci.  Il faut sortir du culte de l’individualisme et créer des structures solides, garantes des droits humains, d’espoir d’un avenir meilleur, de cohésion de la société et d’unité de l’Afrique.

Personnage hors du commun, Me Pacéré s’en est donc allé rejoindre les ancêtres. Je suis profondément attristé de son décès mais pour moi il n’est pas mort, son héritage culturel et ses valeurs vivront dans nos mémoires et dans nos coeurs…

Auteur de nombreux ouvrages

Sa contribution à la construction de son pays est incontestable. Outre ses oeuvres et ses travaux, il a légué au Burkina Faso et à l’Afrique une immense fierté.

La qualité des recherches qu’il a réalisées est une chance pour l’Afrique, sa mémoire et ses écrits vont aider nos pays à aller de l’avant car ils donnent de l’espoir aux droits humains.

Il est l’auteur de nombreux ouvrages de littérature, de poésie, de sociologie et de droit, mais aussi d’essais sur l’art et de témoignages…

A ce titre, de prestigieuses distinctions et nominations lui ont attribuées : Grand Prix littéraire d’Afrique noire francophone en 1982, Médaille d’honneur de l’Association des écrivains de langue française, Membre Honoris Causa de l’Académie des arts, des lettres et des sciences du Languedoc en 2009 et Membre associé  de l’Académie des sciences d’outre-mer, Grand Prix de la poésie Léopold Sédar Senghor en 2013, Grand Officier de l’Ordre national en 2015, Chevalier de la Légion d’honneur française en 2016,  Grand-Croix de l’Étalon en 2022,  Baobab d’Or en 2024…

Que l’âme du génie du baobab d’Afrique repose en paix

J’invite tous les africains à lire ses travaux, à s’imprégner de sa pensée, car tout ce qui peut faire rêver un enfant, c’est la grandeur de sa culture, un trésor vivant qui le libérerait de tout complexe par rapport aux autres civilisations. Ce serait sa première protection, en quelle que sorte sa première arme pacifique…

Que l’âme de Me Pacéré, ce génie du baobab d’Afrique, qui a toujours prôné la médiation et privilégié ce qui unit nos peuples, repose en paix!

Que d’autres baobabs se dressent pour préserver son héritage et poursuivre l’écriture d’une histoire noble et digne de l’Afrique!

Yé Lassina Coulibaly art et culture,

Site officiel : www.yecoulibaly.com

Artiste auteur-compositeur interprète

Musicothérapie sociétaire de la SACEM, ADAMI, SPEDIDAM, Union des Artistes Burkinabés

Chevalier de l’ordre du mérite, des lettres et de la communication (agrafe musique et danse)   du    Burkina-Faso.  concert, spectacle, pédagogie 00 336 76 03 71 66 »

Dédougou : Au cœur des infrastructures socioéconomiques du PUDTR

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La Boucle du Mouhoun est l’une des principales régions bénéficiaires des interventions du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) avec des investissements estimés à 27 684 978 F CFA.   A Dédougou, chef-lieu de la région, les réalisations du PUDTR concernent, au grand bonheur des populations et autorités locales, les secteurs de l’éducation, l’énergie, la connectivité rurale, l’assainissement, l’agriculture et l’élevage, la sécurité, la mobilisation sociale,…bref, la relance économique dans un contexte de défi sécuritaire. Constats grandeur nature, sur place dans la cité de Bankuy, ce mardi 19 novembre 2024.

C’est un fait indéniable. Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) a fait et continue de faire œuvre utile dans la commune de Dédougou qui en est grande bénéficiaire avec d’importantes infrastructures socioéconomiques réalisées et en cours, malgré le contexte de défi sécuritaire. Cela conformément à l’objectif principal du Projet, à savoir «améliorer l’accès inclusif des communautés, y compris les Personnes déplacées internes (PDI) des zones à fort défi sécuritaire, aux services sociaux, à l’alimentation.

71 salles de classes réalisées et équipées

Gaoussou Cissé, Directeur de l’école Bourakuy C, apprécie l’apport du PUDTR dans son établissement

Certaines de ces nombreuses réalisations du PUDTR dans la cité de Bankuy ont été visitées ce mardi 19 novembre 2024 par les journalistes au cours d’une caravane de presse. Dans le secteur de l’éducation, ce sont au total, 71 salles de classe qui ont été réalisées et équipées par le PUDTR. Que ce soit au primaire ou au secondaire, ces infrastructures scolaires ont permis d’améliorer les capacités et conditions d’accueil des apprenants dans les établissements avec l’arrivée massive des déplacés internes due à la crise sécuritaire.

Dans les écoles Bourakuy B et C, 2 blocs de 3 salles de classes ont été par exemple construits à hauteur de 150 196 494 F CFA à la grande joie de Gaoussou Cissé, Directeur de l’Ecole Bourakuy D. A l’écouter, cela a permis de désengorger les effectifs des écoles Bourakuy A et B.  Ainsi, la classe de CP1 à l’école Bouraky B qui affichait un effectif de 226 élèves en 2023, compte en cette rentrée scolaire 2024, 120 élèves. Ce qui reste quand même un effectif élevé. C’est pourquoi, le Directeur Cissé tout en saluant l’appui du PUDTR, souhaite la construction d’un bloc afin de tendre davantage vers la normalisation son établissement à 6 classes.

«Des salles  plus confortables aux Lycées Communal et Municipal»

Au Lycée communal, 2 blocs pédagogiques ont été réalisés pour un coût global de 151 652 137 F CFA. Dans un autre établissement, le Lycée Municipal, la réalisation de 2 blocs pédagogiques s’élève à 129 163 207 F CFA. Au total, le PUDTR a consacré 1 732 429 956 F à la réalisation et à l’équipement d’infrastructures scolaires dans la commune de Dédougou, au grand bonheur des apprenants, des responsables des établissements ainsi que des autorités communales. «Nous sommes assis maintenant 2 par table alors qu’avant nous étions assis 3 par table. C’est plus confortable. Nous pouvons mieux suivre les cours et mieux comprendre que par le passé. Nous sommes à l’aise», a confié Jacqueline Condé une élève de 4e C du Lycée communal. «Nos salles sont plus confortables qu’avant. Tous nos remerciements au PUDTR ! Que Dieu leur donne la force de continuer», a laissé entendre pour sa part Adéline Bitié de la 1ère D dudit établissement. Et au proviseur Ouédraogo d’exprimer toute sa satisfaction : «Vraiment, nous sommes très contents de ces appui du PUDTR. Cela nous a permis d’accueillir 300 élèves supplémentaires. Grand merci au Projet pour cet appui inestimable à notre système éducatif».

«C’est une grosse épine d’enlevée du pied du monde de l’éducation de notre commune, surtout qu’il y avait un manque d’infrastructures scolaires même que la situation ne se complique avec l’arrivée massive des PDI. C’est vraiment du pain béni que nous saluons à juste valeur», a indiqué, W. Hervé Yé, deuxième vice-président de la Délégation spéciale de Dédougou.

335 lampadaires solaires pour apporter la lumière

Salif Gandema :  »L’installation de ces lampadaires nous fait beaucoup de bien »

Dans le secteur de l’énergie, la PUDTR a réalisé au total dans la ville de Dédougou 335 lampadaires solaires à la satisfaction des bénéficiaires. Coût total de la réalisation de ces lampadaires : 463 469 000 F CFA.

«L’installation de ces lampadaires nous fait beaucoup de bien. Avant, on était obligé de fermer tôt vers 18 h quand le soleil se couchait parce qu’il n’y avait pas de lumière. Maintenant avec la lumière, nous pouvons mener nos activités jusqu’à 22 h, voire au-delà selon l’affluence des clients. Nous sommes vraiment contents», a témoigné le commerçant Salif Gandema.

«Ces lampadaires dans les ruelles de la ville, a contribué non seulement à améliorer la situation sécuritaire et contribue également à mettre les populations dans les meilleures conditions de vie des populations et développer des activités économiques, comme vous pouvez le constater», a soutenu Jean Robert Traoré, chef d’antenne régionale du PUDTR Boucle du Mouhoun.

Et ce n’est pas. «Le Projet étant intégré, il a aussi travaillé  à faire des formations au profit des producteurs et éleveurs. On a formé des jeunes dont des VDP pour non seulement sauvegarder la sécurité mais aussi contribuer à la production nationale. Aussi sur l’engagement citoyen qui concerne tout ce qui est mobilisation sociale autour du projet et de ses réalisations ; le Laboratoire Citoyenneté nous a accompagnés dans la mobilisation sociale de telle sorte que chaque citoyen dans la commune de Dédougou puisse effectivement interpeller le projet chaque fois qu’on se rend compte qu’il y a des manquements ou des aspects qui ne sont pas assez corrects qu’on pouvait corriger le plus vite possible», a poursuivi M. Traoré.

18,6 km de pistes rurales…30 km de caniveaux curés

En matière de connectivité, le PUTR a réalisé dans la ville de Dédougou, quelques 18, 6 km de pistes rurales pour faciliter le déplacement des populations et l’accessibilité de certaines localités. C’est le cas de la piste Tionkuy-Magnimasso longue de 13 km et visitée ce 19 novembre par les journalistes. Ces pistes ont été réalisées en mode HIMO (Haute Intensité de Main d’œuvre), ce qui a permis de créer des emplois pour les jeunes dans le cadre de la réalisation de ces pistes.

En termes d’eau et d’assainissement du cadre de vie des habitants de la ville de Dédougou, 30 km de caniveaux ont été curés. A ce niveau aussi, un bloc latrine de 5 postes, un bloc latrine de 4 postes, 1 bloc de douche à 6 postes et 1 bloc de douche de 4 postes ont réalisés dans le site des Personnes déplacées internes du secteur 2 pour un coût global de 39 986 049 F CFA.

8 associations féminines soutenues

P. Marie Hermann Coulibaly, coordinatrice de l’association African Women Leaders, présentant les produits de leur unité

Le PUDTR accompagne également les associations de femmes pour mener des Activités génératrices de revenus. Dans la commune de Dédougou, ce sont au total 8 associations qui ont bénéficié d’accompagnement et qui mènent des activités génératrices de revenus.

African Women Leaders fait partie des associations féminine qui ont bénéficié de l’appui du PUDTR. Grâce au financement de son fonds de roulement par le Projet, l’association dispose d’une usine de fabrication de savons, jus et de transformation de produits locaux. African Women Leaders emploie 30 femmes. Sa coordinatrice P. Marie Hermann Coulibaly ne tarit pas d’éloges sur le soutien apporté pour le PUDTR, toute chose qui permet, dit-elle, à l’association de faire ce qu’elle arrive à faire : produire localement, payer son personnel, son loyer.

Des infrastructures de relance économique à Dédougou

Jean Robert Traoré, Chef d’Antenne PUDTR Boucle du Mouhoun du PUDTR, a conduit la visite sur les sites des différentes réalisations du Projet

Par ailleurs, dans le cadre de sa contribution du PUDTR à la relance économique à Dédougou, un certain nombre d’infrastructures ont été réalisées ou sont en cours de réalisation. «Il s’agit des jardins maraichers pour permettre aux PDI de mener des activités génératrices de revenus ; des bas-fonds qui permettent de faire la production. On a également accompagné les producteurs avec des intrants et des équipements (engrais, charrues, charrettes,) pour permettre d’augmenter la production agricole», a précisé le Chef d’Antenne PUDTR Boucle du Mouhoun Jean Robert Traoré.

Le VP W Hervé Yé  a assuré que des mesures idoines seront prises par le Conseil municipal pour l’entretien de tous ces ouvrages

Le 2e vice-président de la Délégation spéciale de Dédougou a salué à sa juste valeur toutes ces réalisations du PUDTR dans sa commune, remerciant le Projet pour son inestimable contribution au développement local. Le VP W Hervé Yé  a assuré que des mesures idoines seront prises par le Conseil municipal pour l’entretien de tous ces ouvrages, exhortant chaque structure bénéficiaire à jouer sa partition pour que, véritablement, la devise du PUDTR «un développement inclusif pour des communautés résilientes», soit une réalité à Dédougou et au-delà, notamment dans les autres communes bénéficiaires de la Région de la Boucle du Mouhoun.

Martin Philippe

Burkina Demain

Colloque sur les pratiques de l’info et de la com : Tout est bien qui finit bien

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Après trois jours d’échanges fructueux, le colloque organisé par le Laboratoire de recherche Médias et Communications Organisationnelles (LAMCO) de l’université Joseph Ki-Zerbo s’est achevé ce samedi 16 novembre 2024 sur des motifs de satisfaction et d’espoir sur l’amélioration des pratiques communicationnelles et informationnelles à l’ère des mutations.

Dr Firmin Gouba, Directeur de LAMCO, a exprimé sa gratitude à tous les acteurs du colloque

«Ce colloque n’est pas une fin, mais un point de départ». Cette phrase du Dr Firmin Gouba, Directeur du Laboratoire de recherche Médias et Communications Organisationnelles (LAMCO) de l’université Joseph Ki-Zerbo, traduit tout le satisfecit et l’espoir engendrés par le colloque organisé du 14 au 16 novembre 2024 à Ouagadougou sous le thème : «Les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutations».

À travers sept panels, les communicateurs ont analysé les différentes facettes du thème et exploré plusieurs pistes d’amélioration des pratiques actuelles de l’information et de la communication dans un contexte notamment de crise sécuritaire.

Ce colloque international, qui se voulait au départ un cadre d’échange, d’apprentissage et de partage d’expériences pour les chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, et professionnels de l’information et de la communication ; aura donc fait œuvre utile. Plus de 250 participants d’environ sept pays y ont pris part, soit en présentiel, soit en ligne. Tout est bien, qui finit bien.

Martin Philippe

Burkina Demain

COP29 : Rencontre de haut niveau entre le Président du CBE et la SG du CME

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Au-delà l’environnement, la COP29 à Bakou est aussi un grand rendez-vous pour tous les acteurs du secteur de l’énergie. Le président du Conseil burkinabè de l’énergie (CBE) Baba Ahmed Coulibaly qui y conduit une délégation du Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières a rencontré la Secrétaire Général du Conseil mondial de l’Energie (CME).

«Cette COP29 est une bonne occasion pour nous de faire la promotion de projets d’investissement dans les énergies renouvelables qui sont candidats à être réalisés au Burkina Faso et qui ont un potentiel d’atténuation des émissions de Gaz à effet de serre», assure depuis Bakou le Président du Conseil Burkinabè de l’Energie (CBE) Baba Ahmed Coulibaly.

A la tête d’une mission du Département de l’Energie

Le Chargé de Mission et Président du CBE Baba Ahmed Coulibaly participe à la COP29 à Bakou

A cet évènement important, le Chargé de Mission de Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrière dirige une mission du Département comprenant au total 7 personnes. A savoir un représentant de ⁠l’Inspection de l’Energie ; un représentant de la Direction Générale de l’Energie ; deux représentants de l’Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l’efficacité énergétique et deux l’Agence Burkinabè d’Electrification Rurale.

4 projets énergétiques à présenter à la COP29

Les représentants du Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières sont à Bakou avec 4 projets qu’ils entendent vendre aux potentiels investisseurs présents à cette COP29. Primo, il s’agit d’un projet d’électrification de 700 localités à travers la création de mini-réseaux alimentés par des mini-centrales solaires. Secundo, d’un projet de construction de 4 centrales solaires de 4,5MW raccordées aux réseaux existants en vue de la réduction des coûts de l’énergie distribuée. Tertio, d’un projet de promotion des énergies renouvelables et de développement de l’efficacité énergétique (mobilité électrique, cuisson propre et hydrogène vert). Et quarto, d’un⁠ projet de développement de l’efficacité énergétique dans les bâtiments de l’administration.

Rencontre de haut niveau avec le SG du CME

Le Président du CBE et la SG du CME Angela Wilkinson se sont rencontré à Bakou dans le cadre de la COP29

Outre les Ministères de l’Environnement et de l’Energie, d’autres départements ministériels burkinabè ainsi que d’autres acteurs nationaux participent également à cette COP29. «Le Burkina Faso est présent à la COP29 par une forte délégation constituée principalement de délégués des Ministères de l’environnement, de l’agriculture, de l’énergie, des affaires étrangères, du commerce, du transport, etc… et aussi de la société civile et des particuliers», a confié à ce propos le Président du CBE Coulibaly qui a par ailleurs eu l’occasion de rencontrer et échanger avec la Secrétaire Générale du Conseil Mondiale de l’Energie,   Angela Wilkinson. C’est la deuxième fois que le Président du CBE et la SG du CME se rencontrent au cours de cette année. Ils s’étaient déjà rencontrés en avril dernier  lors du 26e Congrès Mondial du CME à Rotterdam, au Pays Bas. Preuve, sans doute, que les rapports entre le CBE et le CME sont au beau fixe.

Martin Philippe

Burkina Demain

COP29 : «Le monde riche ne peut pas se cacher derrière l’élection de Trump»

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Mohamed Adow, Directeur du Power Schift Africa

Alors qu’à Bakou, les choses semblent piétiner après presqu’une semaine de négociations sur le financement du climat ; le Directeur de Power Shift Africa donne encore de la voix sur place, alertant sur la nécessité pour les pays développés, même avec le retour prochain à la Maison Blanche de Donald Trump qui n’avait pas, faut-il le rappeler, hésité, lors de sa précédente présidence, à ordonner le retrait des Etats Unis d’Amérique de l’Accord de Paris. «Le monde riche ne peut pas se cacher derrière cette réélection de Donald Trump», prévient Mohamed Adow qui appelle les ministres du Royaume-Uni, de l’Australie, du Japon, du Canada et de l’Union européenne à commencer à travailler ensemble de manière constructive pour sortir de l’impasse et proposer des solutions significatives sur cette question cruciale du financement du climat. Voici l’intégralité de la Déclaration du  Directeur du Power Shift Africa.

«Samedi 16 novembre 2024

DÉCLARATION DE POWER SHIFT AFRICA SUR LES PROGRÈS LIMITÉS DE LA PREMIÈRE SEMAINE DE LA COP29

Bakou, Azerbaïdjan… Mohamed Adow, directeur et fondateur du groupe de réflexion sur le climat et l’énergie Power Shift Africa, a réagi à la lenteur des négociations de la COP29 à Bakou, Azerbaïdjan, avertissant que l’impasse risque de compromettre l’issue des négociations sur le climat en cours.

Déclaration

Cela a été la pire première semaine d’une COP au cours de mes 15 années de participation à ces sommets.

Les progrès ont été limités en matière de financement, de règles autour des marchés du carbone, de la manière dont nous allons réduire les émissions et de ce que nous faisons pour suivre les progrès par rapport aux engagements antérieurs.

Je ressens de la frustration, en particulier parmi les groupes de pays en développement présents à cette COP.

La présidence ne donne aucun espoir quant à la manière dont le monde parviendra aux bons compromis.

Ce que les pays développés doivent faire

Pour combler ce vide, il appartient désormais aux ministres du Royaume-Uni, de l’Australie, du Japon, du Canada et de l’UE de commencer à travailler ensemble de manière constructive pour sortir de l’impasse et proposer des solutions significatives.

Le monde attend un signal clair sur le financement de l’action climatique et nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer dans cette tâche ici à Bakou.

Certaines personnes commencent à remettre en question le processus multilatéral, mais les COP sont comme la description de la démocratie par Winston Churchill ; c’est la pire façon de procéder, à l’exception de toutes les autres.

Il s’agit de la seule réunion où chaque nation – riche et pauvre – obtient une place à la table.

Manque de clarté sur les négociations financières

Sur le grand dossier financier, les fondamentaux n’ont pas changé au cours de la semaine écoulée.

Il n’y a aucune clarté sur l’objectif financier, la qualité du financement ou la manière dont il sera rendu accessible aux pays vulnérables.

Le nuage qui plane sur ces négociations est l’inconnue connue autour de l’élection de Donald Trump. Le monde riche ne peut pas se cacher derrière cela».

SONABEL : Lancement du recensement des ouvrages et clients à Ouaga

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Des responsables de la SONABEL dont le DG Souleymane Ouédraogo ce vendredi matin à Gounghin au lancement de l'opération pilote de recensement des ouvrages et clientèle

C’est parti à Ouagadougou ce vendredi 15 novembre 2024 pour la phase pilote du recensement des ouvrages et clients de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).  C’est dans le quartier Gounghin qu’intervenu ce lancement en présence du Directeur général de la SONABEL, Souleymane Ouédraogo.

L’opération vise la mise à jour des informations sur la clientèle afin d’améliorer la qualité de service, d’optimiser la gestion des ouvrages de distribution et d’assurer une transition vers un réseau électrique plus moderne. Elle se déroulera du 15 novembre au 22 décembre 2024.

Encouragement du DG Ouédraogo

En présidant le lancement, le Directeur général Souleymane Ouédraogo, a naturellement évoqué l’objectif de l’initiative qui permettra à terme d’apporter plus de satisfaction à la clientèle, notamment en matière de qualité de services et de prestations. Le DG Ouédraogo a également tenu à encourager l’ensemble des acteurs engagés dans ce recensement et a souhaité la pleine participation et collaboration des clients pour que cette opération soit véritablement un franc succès.

Agents mobilisés pour la bonne conduite de l’opération pilote

L’opération est assurée sur le terrain par des agents recenseurs. Ils mobilisés et munis de badges personnalisés et dûment mandatés par la SONABEL et ses partenaires ATOS et Eburtis pour sa bonne conduite. Pour cette phase pilote de recensement des ouvrages et clientèle, ces agents sillonneront domiciles et artères du quartier Gounghin de Ouagadougou pour recueillir les informations nécessaires.

La Direction générale de la SONABEL attend beaucoup de leurs actions car les résultats et recommandations de la phase pilote permettront d’améliorer la prochaine étape de l’opération qui devra concerner l’ensemble de la clientèle sur toute l’étendue du territoire national. «SONABEL, ensemble au service d’une grande ambition ! »

Martin Philippe

Burkina Demain

 

Initiative LIFE-AR : 5 millions de livres sterling pour le Burkina

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Face au défi du financement en matière d’adaptation dans les pays en voie de développement en général et dans les Pays les moins avancés (PMA) en particulier, a été mise en place l’Initiative pour une adaptation et une résilience à long terme des pays les moins avancés (LIFE-AR) destinée à favoriser. La Délégation Burkinabè à la COP29 en a parlé ce jeudi 14 novembre à Bakou. Communiqué de presse.

Le ministre de l’Environnement de l’Eau et l’Assainissement du Burkina, Roger BARO, pendant son intervention

Bakou, le 14 Novembre 2024.( Pavillon Ethiopie)

L’urgence du changement climatique et le déficit de financement pour l’adaptation dans les pays en voie de développement en général et dans les Pays les moins avancés (PMA) en particulier, ont motivé le groupe des PMA à revoir leur manière d’intervenir. Il a donc été mis en place LIFE-AR, (Initiative pour une adaptation et une résilience à long terme des pays les moins avancés) afin de construire la résilience des populations d’ici 2050. Le Burkina Faso bénéficie de cette initiative dont la phase pilote de mise en œuvre concerne 4 communes rurales.

Depuis la signature du pacte de partenariat en 2019, plusieurs activités ont été réalisées dans la mise en œuvre de cette initiative dans notre pays. La COP29  à Bakou donne l’occasion aux pays bénéficiaires de faire le point de la mise en œuvre et surtout d’évoquer les perspectives.

C’est à cet exercice que s’est prêté le ministre de l’Environnement de l’Eau et l’Assainissement, Roger BARO. A ce jour dira le chef du département de l’environnement, les principaux organes de l’initiative ont été mis en place avec un secrétariat technique dans chaque commune pilote. La révision des plans communaux de développement pour prendre en compte les changements climatiques surtout l’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques est en cours de réalisation

Les prochaines étapes de mise en œuvre de l’initiative selon son point focal principal Marthe BARO / KY,  c’est le transfert de fonds aux communes bénéficiaires mais aussi la signature d’une convention additionnelle de 5 millions de livres sterling dès la 2e année de mise en œuvre de LIFE-AR au Burkina Faso et l’augmentation du nombre de communes bénéficiaires qui passent de 4 à 7 communes

DCRP/MEA»

Transport aérien : Comment rendre abordables les prix en Afrique de l’Ouest ?

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La CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest) est un lieu où les échanges peuvent déboucher sur des mesures concrètes. Certes l’organisation créée à Lagos le 29 mai 1975 est actuellement un peu en difficulté avec la pseudo exclusion de 4 États situés au beau milieu de cette zone géographique : le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Niger, tous gouvernés par des pouvoirs militaires qui, soucieux de l’indépendance de leur pays ont coupé les liens qu’ils entretenaient avec la France ce qui, accessoirement a également des répercussions dans l’ensemble de l’Europe occidentale.

Asky reliant Bamako à Lomé en 4h30 de vol aller-retour pour 891 euros

 Dernièrement, lors d’une réunion des responsables des aviations civiles des États membres, 11 pays si on enlève les quatre en froid avec l’Organisation, ont mis le prix des billets d’avion à l’intérieur du territoire couvert par les États au centre de leurs débats. Et c’est bien normal si on compare les tarifs pratiqués à ceux de l’Europe. En voici quelques exemples pris sur le trajet le plus direct avec un aller le 10 décembre et un retour le 17 décembre 2024 en classe économique : Bamako/Lomé : 4h30 de vol aller-retour pour 891 euros avec la compagnie Asky – Accra/Douala : 8h20 de trajet car il y a une escale au tarif de 1.194 euros toujours avec Asky – Abidjan/Dakar : 5h25 de vol au prix de 525 euros avec Kenya Airways. Et par comparaison sur les routes européennes Paris/Rome : 4h25 de vol au prix de 66 euros avec Ryanair ou Paris/Athènes en 6h50 aller-retour pour un prix de 176 euros avec Transavia ou Londres/Athènes :  7h50 de temps de vol pour 114 euros en prenant EasyJet. J’ai choisi des distances orthodromiques comparables.

Les écarts existent également sur des routes identiques selon que l’on voyage dans le sens sud/nord ou l’inverse. Exemples toujours pris aux mêmes dates et en classe économique : Abidjan/Paris au prix de 1.208 euros mais Paris/Abidjan  à 993 euros avec le même transporteur, Air France, ou Accra/Londres à 1.466 euros et Londres/Accra pour 1.216 euros voyage effectué avec British Airways.

Il faut bien se rendre à l’évidence, à distance égale, les tarifs sont toujours plus chers, voire beaucoup plus chers pour les Africains que pour les Européens, or le coût de la vie est nettement plus élevé en Europe que dans les pays de la Cédéao.

Les facteurs de la cherté des billets d’avion selon la CEDEAO

Les dirigeants du transport aérien africain réunis à Lomé ont pointé plusieurs facteurs pour expliquer ces écarts : les redevances aéroportuaires, les charges du contrôle aérien, diverses taxes imposées par les gouvernements et ce n’est sans doute que le début de leur réflexion. Mais vu de l’extérieur d’autres raisons expliquent que les billets en Afrique soient aussi élevés.

La première est l’atomisation du transport aérien africain. Hormis quatre compagnies aériennes : Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Royal Air Maroc et Egyptair, aucun opérateur n’atteint la taille suffisante pour se battre devant une concurrence internationale toujours très active. Or, aucun des quatre transporteurs nommés plus haut est basé dans le territoire couvert par la Cédéao. Ainsi les compagnies européennes peuvent vendre à des tarifs plus élevés qu’elles le font ailleurs et elles ne s’en cachent pas, car elles ne craignent pas la concurrence africaine. La première réponse serait de créer une compagnie de bonne taille basée dans cette région.

Investir dans les transporteurs low-cost en zone CEDEAO

La deuxième raison vient de la rareté de l’offre. Pour obtenir un niveau de coûts raisonnablement bas, il faut des opérations beaucoup plus denses que celles dont le marché dispose. Chaque binôme de villes importantes, je pense d’abord aux capitales économiques, devrait être desservi par au moins 3 allers-retours quotidiens et c’est très loin d’être le cas. Il n’est pas normal de mettre plus de 6 heures pour rejoindre Douala à Lagos distantes de 746 kilomètres. Pour une distance équivalente, il y a près de 40 vols quotidiens entre Paris et Nice. La remarque est la même entre Accra et Douala, où il faut plus de 4 heures pour parcourir 1.122 km. La demande de transport est là surtout si les tarifs baissent jusqu’à un niveau raisonnable. Pour y arriver, il faut, là encore, créer un vrai transporteur low-cost dans cette région. Ne nous y trompons pas, les low-costs sont la seule origine de l’énorme baisse des tarifs européens. Ils ont d’ailleurs raflé près de la moitié du marché et obligé les compagnies traditionnelles à aligner leurs tarifs sur les leurs.

Et puis il serait judicieux que la composition des flottes n’obéisse qu’à des critères économiques et non politiques. A cet égard, Ethiopian Airlines, pourtant entièrement possédée par l’État Ethiopien, a toujours gardé sa pleine indépendance quant à sa stratégie et le choix de ses équipements.

L’Afrique, et plus spécialement cette région de la CEDEAO, est un véritable eldorado pour le transport aérien : une population jeune, en forte croissance, souvent bien éduquée, peu d’équipements au sol et un développement économique qui ne demande qu’à s’envoler. Le transport aérien est peut-être le moyen essentiel pour assurer ce développement.

Par Jean-Louis Baroux, Chroniqueur

Source : AFRIMAG

Décès de OUEDRAOGO Lalé Aminata : Remerciements et Doa du 40e Jour le 14 décembre à Kouria

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Suite au décès, le vendredi 1er novembre 2024 à Ouagadougou,  de OUEDRAOGO Lalé Aminata, à sa 74e année, suivi de son inhumation le samedi 02 novembre 2024 à Kouria dans la commune de Siglé, Province du Boulkiemdé ; les grandes familles OUEDRAOGO à Kouria-Toghin, Kouria-Nagrin, Koudougou, Nassira, Farah, Bobo-Dioulasso, Banfora, Pourra-carrefour, To, Boussé, Lallé, Nimdogsogo, Bolbilin, Kampti, Kaonghin, République de Côte d’Ivoire…, vous renouvellent leurs remerciements pour les multiples marques de solidarité, de compassion, de soutien matériel, technique et financier lors du rappel à Dieu  de leur regrettée sœur, épouse, mère, grand-mère, tante, belle-sœur et belle-mère. Par ailleurs, elles vous convient au Doa du quarantième jour, tenant lieu de funérailles qui aura lieu le samedi 14 décembre 2024 à Kouria dans la commune de Siglé. Union de prière ! «Communiqué nécrologique.

Maman OUEDRAOGO Lalé Aminata est décédée le 1er novembre 2024 à Ouagadougou à l’âge de 74 ans. Le Doa de quarantième jour aura lieu le samedi 14 décembre 2024 à Kouria dans la commune de Siglé où avait eu lieu l’inhumation le 2 novembre dernier.

Les grandes familles OUEDRAOGO à Kouria-Toghin, Kouria-Nagrin, Koudougou, Nassira, Farah, Bobo-Dioulasso, Banfora, Pourra-carrefour, To, Boussé, Lallé, Nimdogsogo, Bolbilin, Kampti, Kaonghin, République de Côte d’Ivoire.

OUEDRAOGO Yabré Boureima, Cultivateur à Kouria ;

OUEDRAOGO Yéwaya, Cultivateur à Nassira ;

OUEDRAOGO Pèlega, ménagère à Boromo ;

OUEDRAOGO Sibdou en République de Côte-d’Ivoire ;

OUEDRAOGO Koudwango Jean-Baptiste à Ouagadougou ;

OUEDRAOGO Michel, Pasteur à Lallé commune de Siglé ;

OUEDRAOGO Ouampoko à Sylli ;

OUEDRAOGO Ouamdègma à Nimdogsogo ;

OUEDRAOGO Kamanga à Poura-carrefour ;

OUEDRAOGO Tiri Nathalie à Ouagadougou ;

OUEDRAOGO Dénis, cultivateur à Farah ;

OUEDRAOGO Ousmane, planteur en République de Côte d’Ivoire ;

OUEDRAOGO Kombassé à Kouria Bolbilin ;

OUEDRAOGOGO Ouampoko à Boussé, province du Kourwéogo ;

OUEDRAOGO Ouampousga à Bobo-Dioulossa ;

OUEDRAOGO Oambi à To, province de la Sissili ;

OUEDRAOGO Pascaline à Kaonghin, province du Kourwéogo ;

OUEDRAOGO Laurent, cultivateur à Kampti ;

OUEDRAOGO Gilbert, cultivateur à Kouria-Nagrin ;

OUEDRAOGO Boukaré Daniel, OUEDRAOGO Abel, OUEDRAOGO Pascal, à Kouria-Nagrin ;

OUEDRAOGO Toungou Odile à Ouagadougou ;

OUEDRAOGO Toundègma Alimata à Banfora ;

OUEDRAOGO Koko Chantal à Kouria-Toghin ;

Les familles Alliées

BONKOUNGOU, GUIRA, GANSONRE, KABORE, OUEDRAOGO, OUIYA, ZONGO, à Boromo, Siglé, Kindi, Bologo, Zamdogo, Ouagadougou, Koudougou.

Les enfants

Abdoulaye, Professeur des écoles à Koudougou ;

Abibata, Ménagère à Niassa/Tougan ;

Ousséni, Chauffeur de bus au bureau de Lilium Mining à Ouagadougou ;

Saïdou, Commerçant au grand-marché Rod-wooko à Ouagadougou ;

Adama, Journaliste, Conseiller Technique à la Direction Générale de la RTB, à Ouagadougou ;

Yacouba, Soudeur à Ouagadougou ;

Fatimata, Commerçante à Ouagadougou ;

Ismaël, Planteur en République de Côte d’Ivoire.

Et les petits enfants

Vous renouvellent leurs remerciements pour les multiples marques de solidarité, de compassion, de soutien matériel, technique et financier lors du rappel à Dieu le vendredi 1er novembre 2024, de leur regrettée sœur, épouse, mère, grand-mère, tante, belle-sœur et belle-mère.

OUEDRAOGO Lalé Aminata

Dans sa 74ème année à Ouagadougou, suivi de l’inhumation le samedi 02 novembre 2024 à Kouria dans la commune de Siglé, Province du Boulkiemdé.

Nos remerciements particuliers vont à l’endroit de Monsieur le Directeur de cabinet du Président du Faso, de Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la Communication de la Culture, des Arts et du Tourisme, de Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, de Monsieur le Directeur Général de la Radiodiffusion télévision du Burkina RTB, de Madame la Secrétaire Générale de la RTB, à l’ensemble du personnel de la RTB, du Directeur Général de la Société burkinabè  de télédiffusion SBT et son personnel, du Coordonnateur du Service d’information du gouvernement et son personnel, à la population de Kouria, aux voisins, amis et connaissances venus de près ou de loin. La famille s’excuse auprès de tous ceux dont les noms n’ont pu être cités de peur d’en oublier.

Ils vous convient par ailleurs au Doa de quarantième jour, tenant lieu de funérailles qui aura lieu le samedi 14 décembre 2024 à Kouria dans la commune de Siglé.

Union de Prière !»