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Législatives sénégalaises du 30 juillet : Khalifa Sall bat campagne en prison

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Même sans leur champion; les partisans du maire emprisonné, s'activent sur le terrain

C’est parti depuis ce dimanche 9 juillet pour la campagne des législatives sénégalaises du 30 juillet 2017. Même si ses partisans sont en campagne,  le maire de Dakar, Khalifa Sall, n’y participe pas, emprisonné pour détournements de fonds publics.

En attendant son éventuelle libération, c’est depuis sa cellule que Khalifa Sall est obligé de battre campagne

Il n’est pas exclu que d’ici la fin de cette campagne électorale des législatives sénégalaises du 30  juillet, le maire de Dakar, Khalifa Sall, emprisonné pour détournement de fonds publics,  soit libéré, ne serait-ce que sous caution. Puisque la Cour suprême va se prononcer sur son cas avant la fin de la campagne qui a débuté ce dimanche. La décision de la haute juridiction est attendue pour le 20 juillet prochain. En attendant, l’homme est obligé de battre campagne depuis sa cellule de prison. Sur le terrain, les partisans restent aussi actifs et pensent que cette détention pour des raisons politiques, serve même, disent-ils, la cause de leur champion.

Accusé d’avoir détourné 2,7 millions d’euros des caisses de la mairie de Dakar, Khalifa Sall a été incarcéré depuis mars. Malgré les nombreux appels pour sa libération, la justice sénégalaise ne lâche pas encore prise.

Mathias Lompo                               

Burkina Demain

Même sans leur champion; les partisans du maire emprisonné, s’activent sur le terrain

Ouagadougou –Yamoussoukro : Des avancées sur plusieurs dossiers avec la visite d’Amadou Gon Coulibaly

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Cette première visite d'Amadou Gon Coulibaly au Burkina aura fructueux à plusieurs titres
Comme annoncé, la visite du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly à Ouagadougou ce 7 juillet, n’a duré que le temps d’une journée. Mais, elle a permis grâce aux échanges fructueux avec la partie burkinabè d’avancer sur les préparatifs du 9e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) et sur d’autres dossiers importants comme les transports, l’énergie, la sécurité.
Cette première visite d’Amadou Gon Coulibaly au Burkina aura été fructueuse à plusieurs titres

La visite éclair mais chargée du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly à Ouagadougou ce 7 juillet aura servi à quelque chose dans le renforcement des relations bilatérales entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

Des avancées ont été enregistrées sur plusieurs questions dont le prochain sommet, le neuvième, du sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC).

Et dans d’autres secteurs de la coopération ivoiro-burkinabè comme les transports, la sécurité ou encore l’énergie où Yamoussoukro envisage déjà d’augmenter de 90  MW son offre d’électricité au Burkina, dans le cadre de l’interconnexion reliant les deux pays voisins.

Les questions fâcheuses n’ont pas été abordées

«Cette réunion était utile avant la réunion des gouvernements le 17 juillet et le sommet des chefs d’Etat le 18 juillet. En effet, nous avons pu identifier quelques points sur lesquels il y avait un travail complémentaire à faire pour nous accorder afin de les soumettre aux présidents. Cette séance de travail a vraiment été fructueux », s’est félicité le chef du gouvernement ivoirien.

Le premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba a lui aussi qualifié les échanges avec son ivoirien de fructueux mais assure que la question de l’extradition de l’ancien président Blaise Compaoré, en exile à Abidjan depuis sa chute du pouvoir en fin octobre 2014, n’a pas figuré au menu de leurs discussions. Cela dans un souci, explique-t-il, du respect du principe de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire. « Les questions que nous avons évoquées sont celles qui touchent au développement, à l’intégration économique, à la culture, etc. », a-t-il soutenu.

Christian Tas

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Rencontres eurafricaines : Débats nourris autour des enjeux énergétiques en Afrique

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Le présidium de la conférence

Les enjeux énergétiques en Afrique de l’Ouest étaient  au cœur de la conférence publique initiée par l’Association Eurafrique 21 à l’institut 2iE le 06 juillet 2017. L’activité a connu la participation du ministre de l’énergie Alfa Oumar Dissa, des acteurs du secteur énergétique et des représentants d’institutions partenaires ouest-africaines et européennes.

Le présidium de la conférence

La conférence s’est tenue dans le cadre des rencontres eurafricaines qui se sont déroulées du 5 au  6 juillet 2017 à 2iE Ouagadougou. Elle a porté sur le thème « les enjeux énergétiques en Afrique de l’Ouest pour un développement durable et inclusif : focus sur le Burkina Faso, expérience de l’Europe ». La modération a été assurée par Francis Semporé, directeur des relations internationales et de la formation continue à 2iE.

Plusieurs sujets liés à l’énergie ont été abordés. Il s’agit entre autre du solaire, du charbon, du nucléaire. D’entrée de jeu, c’est le ministre de l’énergie Alfa Dissa, qui a ouvert les débats. Pour lui la réponse à la question de la problématique énergétiques en Afrique de l’Ouest est sans doute les énergies renouvelables et en premier le solaire.

Le solaire, la solution durable pour le Burkina

Le ministre dira même que ceux qui n’ont pas le soleil, sont dans le solaire alors que nous on a le soleil et on traine à aller au solaire. Quant à Bruno Korgo, directeur des énergies renouvelable, il a déclaré que la voie du solaire est la solution durable pour un pays comme le Burkina Faso.

Aucun projet ne peut prospérer à la Banque mondiale sans considérer les énergies renouvelables viendra ajouter Mariam Diop, chargée des opérations de la banque mondiale au Burkina Faso.

L’Afrique doit-elle limiter ses actions de développement ?

Des propos de Jean Lamy, représentant de l’Union Européenne il y a des actions de développement qui nuisent à la planète et accélère le changement climatique. A l’entendre, le charbon nigérian est impropre et pollueur de l’environnement, il faut donc arrêter sa production.

Pas question, réplique le directeur de l’énergie, des télécoms et des TIC de l’UEMOA. « C’est pas maintenant que l’Afrique a besoin de se développer qu’on va lui dire qu’elle va polluer l’environnement alors que pendant des siècles et des siècles les occidentaux n’ont fait que polluer l’environnement, s’insurge-t-il. (Propos ovationné par les participants).

Pour lui, avec le développement de la technique il doit avoir des moyens pour lutter contre le taux de pollution. Donc l’Afrique n’a pas à freiner son élan de développement.

« L’Afrique doit bénéficier de dérogation comme la Chine en a bénéficié ».

Il faut le juste milieu pourrait-on dire, à entendre Claude Fischer- Herzog Directrice des entretiens européens et eurafricain.  Selon elle on peut « décarboné » au tant que faire se peut les produits incriminés et non interdire.

L’Afrique a un rattrapage à faire dit-elle. Pour cela elle ne doit pas limiter ses actions de développement à cause du changement climatique. Elle pense même que « l’Afrique doit bénéficier de dérogation comme la Chine en a bénéficié ». « On demande à l’Afrique d’applique la cop 21 alors que cela n’est pas respecter en Europe »renchérit-elle.

Concernant le financement  des infrastructures énergétiques, Claude Fisher laissera entendre que, si l’Afrique veut des usines il ne suffira pas d’avoir de l’aide, il faut plutôt avoir des gros consommateurs d’énergie et c’est avec eux qu’il faut signer des partenariats afin de pouvoir financer les investissements dans l’énergie.

Sur la question du nucléaire, Roger Hounkanrin a expliqué que l’Afrique peut avoir sa centrale nucléaire. Il estime que si le nucléaire est une solution de l’énergie alors que l’Europe prétend vouloir aider l’Afrique elle peut déployer les compétences nécessaires pour son installation en Afrique.

Joachim Batao

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Les présidents Poutine et Trump se sont finalement rencontrés

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Ils étaient préparés pour cela et apparemment, personne n'a pas perdu la face à ce jeu
Elle était très attendue cette première rencontre entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine. Elle a finalement eu ce vendredi à Hamboug, en marge du G20. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’un et l’autre président étaient préparés pour la photo de ce premier face-à-face qui reste forcement historique. Et apparemment, personne n’a perdu la face.
Ils étaient préparés pour cela et apparemment, personne n’a pas perdu la face à ce jeu
 Le président américain Donald Trump s’est entretenu pour la première fois avec son homologue russe Vladimir Poutine, vendredi, en marge du sommet du G20 pour tenter de remettre sur les rails une relation houleuse entre les deux pays.La discussion entre les deux présidents, tantôt proches, tantôt éloignés dans les positions sur les questions internationales, a duré deux heures et demie. Le président américain Donald Trump s’est entretenu pour la première fois avec son homologue russe Vladimir Poutine, vendredi 7 juillet, en marge du sommet du G20 à Hambourg.

Si la rencontre entre les deux hommes était très attendue, ni l’un, ni l’autre n’ont pourtant laissé filtrer la moindre information sur celle-ci. Les deux chefs d’État ont préféré garder privé le contenu comme le ton de leur échange dans un contexte tendu, sur fond de soupçons de collusion entre l’équipe de campagne de Donald Trump et le Kremlin, et de nouvelles sanctions américaines contre Moscou dans la crise ukrainienne.

« C’est un honneur d’être avec vous », a déclaré Donald Trump au début de la rencontre en saluant son homologue d’une franche poignée de mains. Le président américain a dit espérer que leur discussion apporte « beaucoup d’éléments très positifs pour la Russie, les États-Unis et tous ceux qui sont concernés ».

« Je suis ravi de vous rencontrer et j’espère que (…) cette rencontre se soldera par un résultat positif », a renchéri Vladimir Poutine.

Trump a critiqué le rôle « déstabilisateur » de la Russie

Seuls Donald Trump, Vladimir Poutine, le ministre des Affaires étrangères russe Sergeï Lavrov et le secrétaire d’État américain Rex Tillerson étaient présents lors des discussions, accompagnés de traducteurs. Ni Tillerson ni Trump n’ont d’expérience en matière de politique étrangère et de sécurité nationale et la décision de ne pas inclure dans les discussions le conseiller à la sécurité nationale HR McMaster- un militaire d’expérience – a provoqué une certaine inquiétude.

« Poutine était et est toujours un officier du KGB et, à ce titre, est un expert en séduction, qui sait comment persuader les autres de faire ce qu’il désire », a ainsi mis en garde John Herbst, un expert en politique étrangère au conseil de l’Atlantique dans les colonnes du Los Angeles Times.

Il y a eu une « alchimie positive » entre Trump et Poutine, a commenté vendredi soir Rex Tillerson. Il y a eu un « échange très long et très vigoureux » au sujet des interférences présumées de la Russie dans la campagne présidentielle américaine, a-t-il par ailleurs ajouté, estimant que ces interférences constituaient « un obstacle significatif » dans les relations entre les deux pays.

Jeudi à Varsovie, Donald Trump a critiqué ouvertement le rôle « déstabilisateur » de la Russie, accusée notamment par les Occidentaux de soutenir militairement les séparatistes prorusses en Ukraine.

Outre ce temps fort diplomatique, le G20 débat de sujets difficiles, comme le climat et le commerce, dans un centre de congrès transformé en camp retranché face à des militants anti-G20 déterminés à en découdre.

Burkina Demain

Source : AFP

Dimitri Sanga : «la transformation structurelle des économies africaines passe d’abord par l’énergie»

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Dr Dimitri Sanga, directeur du Bureau sous- régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations-unies pour l’Afrique

Il fait partie de ceux qui pensent avec juste raison que l’énergie est le moteur du développement durable et que cela est aussi valable pour les Etats africains. Il s’agit de Dimitri Sanga, directeur du Bureau sous- régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA).

Dr Dimitri Sanga, directeur du Bureau sous- régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations-unies pour l’Afrique

Pour Dimitri Sanga, «il faut régler la question de l’énergie avant d’envisager la transformation structurelle des économies africaines». Le directeur du Bureau sous- régional pour l’Afrique de l’Ouest de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) s’exprimait ainsi à l’occasion du lancement le 30 juin dernier à Abuja, du profil de pays du Nigéria dans lequel l’énergie est considérée comme un des vecteurs de la transformation structurelle de cet Etat.

«Par exemple, l’hydroélectricité offre une source importante d’énergie largement inexploitée sur le continent ; seulement 5% du potentiel hydroélectrique du continent est exploité. Dans nos efforts de transformation structurelle de nos économies, la question énergétique est très bien placée en amont du processus. L’Angola, le Cameroun, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, la Guinée, le Nigéria et le Soudan ont des potentiels considérables dans ce domaine qu’il faut exploiter au profit non seulement des économies nationales mais aussi de l’Afrique dans son ensemble», a étayé M. Sanga.

Des pistes de solutions pour le cas nigérian

Pour ce qui est du Nigéria, l’on estime qu’il doit inverser plus de deux décennies de lacunes dans les domaines de la production, de la transmission et de la distribution électriques.

Il devrait de ce fait, redoubler d’efforts afin d’établir une politique tournée vers le marché en vue de promouvoir un approvisionnement énergétique sûr, compétitif et à un prix raisonnable et des politiques propres qui visent à renforcer la fiabilité et la durabilité du système électrique et à encourager l’acquisition d’équipements et de technologies.

Il faut établir un cadre réglementaire clair afin d’attirer l’investissement privé et harmoniser les mesures relatives au développement de l’offre énergétique avec d’autres politiques, notamment les politiques concernant les transports, l’emploi, l’éducation et de continuer d’investir dans l’expansion du réseau tout en assurant son entretien régulier.

Un taux d’électrification de 45%

Le pays doit continuer d’investir dans un paquet énergie diversifié en recourant à des politiques incitatives qui privilégient les sources d’énergie non fossile, notamment le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité.

Par ailleurs, le pays doit  régler la question de la tarification de l’électricité et du recours sans discernement aux subventions afin de réduire les coûts d’exploitation dans la chaîne de valeur et dans l’ensemble de l’économie.

Faut-il le rappeler, le secteur de l’énergie au Nigeria est encore  marqué par le poids dominant de l’industrie pétrolière, avec un taux d’électrification de  45 %, laissant plus de 90 millions de nigérians sans accès à l’électricité.

   Burkina Demain

Source : communiqué CEA

Le Premier ministre ivoirien Gon Coulibaly attendu à Ouaga ce vendredi

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C'est une visite éclair à pas de charge qu'Amadou Gon Coulibaly effectuera à Ouaga ce vendredi

Le premier ministre de Côte d’Ivoire, Amadou Gon Coulibaly, est attendu ce vendredi 7 juillet 2017 à Ouagadougou pour sa première visite officielle au Burkina Faso, depuis sa nomination il y a bientôt 7 mois. Accompagné par des membres de son gouvernement, le chef du gouvernement sera accueilli à l’aéroport par son homologue burkinabè.

C’est une visite éclair à pas de charge qu’Amadou Gon Coulibaly effectuera à Ouaga ce vendredi

C’est certainement une phase du processus de réchauffement de l’axe Yamoussoukro-Ouagadougou qui va se jouer ce vendredi avec la visite éclair et chargée du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly. Attendu dans la matinée à l’aéroport international de Ouagadougou par son homologue burkinabè, Paul KabaThiéba, Gon Coulibaly devrait être accompagné par des membres de son gouvernement. Après l’accueil, il est prévu un tête-à-tête entre les deux chefs de gouvernement, avant une réunion conjointe des délégations à Laico. Le Premier Thièba et son hôte seront ensuite reçus à Kosyam par le président du Faso. Le départ de la délégation ivoirienne est attendu dans la soirée, selon le programme parvenu à notre rédaction.

Depuis sa nomination le 10 janvier 2017, c’est la première qu’Amadou Gon Coulibaly, qui est par ailleurs maire de la ville de Korhogo, effectue officiellement une visite officiellement au Burkina Faso. Elle intervient quelques mois après la dernière édition du FESPACO dont la Côte d’Ivoire était le pays invité d’honneur. On avait même enregistré la présence d’Alassane Ouattara à la clôture de la biennale du cinéma africain.

On imagine aussi qu’il sera question du Traité d’amitié ivoiro-burkinabè dont la prochaine session aura lieu au Burkina Faso.

Burkina Demain

Le Maroc à la CEDEAO : Des nigérians menacent

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Des Nigérians du recul de leur pays sur l'échiquier régional

Nous nous interrogions il y a quelques jours sur le rôle que le Nigéria, avec un président Muhammadu Buhari en pleine forme, pouvait jouer dans la mise en place de la force G5 Sahel. Mais, il y a un autre domaine dans lequel le Nigéria, avec l’absence prolongée de son président pour raisons sanitaires, risque gros en termes d’hégémonie et d’influence régionale. Il s’agit de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont Abuja avait toujours  été le pivot  depuis la création en 1975.

Abuja n’était pas représenté au plus haut niveau au sommet de Monrovia qui a entériné l’admission du Maroc à la CEDEAO

De par son poids économique et démographique, le Nigéria a toujours joui d’un statut de superpuissance en Afrique de l’Ouest. De ce fait, Abuja occupait une place prépondérante sur les grandes questions de la région.

Mais, depuis quelque temps, avec la maladie du président Muhammadu Buhari, en hospitalisation prolongée à Londres, le géant semble faire du surplace sur des grandes questions. Comme la sécurité. En témoigne le récent sommet du G5 Sahel de Bamako sur la mise en place de la force où il n’a vraiment pas été question du Nigéria qui fait frontière avec pays du G5 Sahel : le Niger et le Tchad. Pendant quela France, ex-puissance coloniale des 5 Etats du G5 Sahel (Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie et le Tchad), était représentée au plus haut niveau par son président, Emmanuel Macron.

L’autre volet sur lequel le Nigéria risque de perdre de son hégémonie, c’est l’économie. Avec notamment l’admission avancée du Maroc au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dont Abuja abrite le siège. Décidée sans difficultés lors du 51e sommet de l’organisation à Monrovia le 4 juin dernier,  en l’absence du président Buhari, cette admission marocaine va bouleverser les rapports économiques au sein de la zone CEDEAO. Désormais, Abuja ne sera plus seule à jouir du statut de superpuissance. Il faudra aussi compter avec Rabat.

Attention à la réaction  d’Abuja ?

A Abuja, Lagos ou ailleurs sur le territoire nigérian ou à l’étranger, certains commencent à vivre mal ce recul hégémonique du Nigéria et tentent de résister. C’est le cas d’un groupe d’anciens ambassadeurs qui s’organiseraient pour bloquer cette entrée du Maroc dans l’espace CEDEAO. Comme argument, ils évoquent le fait que le Maroc ne relève pas de l’espace géographique ouest-africain. Et ils plaideraient même déjà en cas d’échec du blocage de l’admission du Maroc, à une réduction drastique de la contribution du Nigéria au budget de la CEDEAO, estimée à 75%.

On le voit, l’affaiblissement du Nigéria sur la scène sous- régionale du fait de la maladie du président, profite  à d’autres entités. Le mécontentement n’est pas encore général au point d’être récupéré par des politiques. Mais, cela ne saurait tarder et le débat de plus en plus grandissant sur la santé du président n’est pas fortuit. Cela préfigure d’une révolution au sommet de l’Etat à même de permettre au Nigéria de reprendre toute sa place dans la région. Et tous les acteurs internationaux qui profitent de la situation d’effacement actuelle du Nigéria ont intérêt à ménager Abuja car sa réaction risque d’être terrible. Aussi bien pour ces acteurs internationaux et leurs valets régionaux.

Les Nigériens qui ont de la mémoire peuvent peut-être, se rappeler les évènements des années 77 aux Nations-Unies. Pour les faits, en septembre 1977, le Niger,avec le soutien de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) d’alors, est candidat au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. En principe Niamey, était en droit d’attendre de son voisin nigérian un soutien pour cette candidature.

Mais, Abuja, qui voyait en cette candidature nigérienne une instrumentalisation de l’extérieure, décida de passer outre pour présenter sa propre candidature, au grand dam de Niamey et d’Addis Abeba. Il en est résulté une confrontation fratricide à New-York, où finalement c’est le Nigéria qui avait réussi à se faire élire au cinquième tour du scrutin, membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, avec le soutien des Etats- unis et des pays latino-américains. L’objectif du Nigéria à travers ce forcing à l’époque, c’était de conserver son influence au niveau régional et international.

La Cédéao agrandie dans l’entente sera encore plus forte

Il est vrai, pour revenir au Maroc, que ce pays, aujourd’hui, plus que jamais, fort de sa présence économique dans plusieurs pays de la région (Côte d’Ivoire, Guinée, Sénégal, Gambie, Burkina Faso, etc.) dispose d’atouts réels pour intégrer la CEDEAO, qui est aussi une organisation économique, au-delà de l’aspect géographique. L’admission du Maroc va renforcer certainement le poids économique de la CEDEAO et le Nigéria ne sera plus seul à supporter la plus grande partie des charges. Puisque la contribution du Royaume chérifien sera également proportionnelle à son poids économique.

Mais, pour autant, il ne faudra pas que les Nigérians aient l’impression que l’on profite de leur malheur pour leur imposer des concurrents. Il faudra donc les ménager pour que cette entrée du Maroc ne soit pas facteur de division au sein de l’organisation, de sorte que l’on se retrouve avec des Etats pro-marocains et des Etats pro-nigérians. Mais, plutôt que cette admission du Maroc soit plus un facteur de renforcement de la stabilité économique de l’Afrique de l’Ouest. On ne le dira jamais assez, l’union dans l’entente fait la force.

Philippe Martin

Burkina Demain

 

Burkina : «Pas de relance économique sans Bobo », dixit Rasmané Ouédraogo

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Le président de la CODER, Rasmané Ouédraogo

La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) a organisé un panel sur la relance économique du Burkina le samedi  1 juillet à Sya. Ce panel a constitué un cadre d’échanges qui a permis  de diagnostiquer les maux qui minent l’économie du Burkina au plan  régional, national. Bobo-Dioulasso, ville économique par excellence, n’a pas été en reste. La grande salle de la chambre de commerce a refusé du  monde pour l’occasion.

Le présidium du panel initié par la CODER

«Relance économique du Burkina Faso pour une véritable transformation structurelle de l’économie burkinabè. C’est le thème du panel organisé le 1er juillet dernier à Bobo par La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER). Ce cadre d’échanges a été animé par des panélistes burkinabè.

Bobo-Dioulasso au plan sous régional est l’une des plaques tournantes qui donnent accès à plusieurs ports et facilitent le trafic routier. Il représente un carrefour important en matière économique. Bobo devrait, de ce fait, être le poumon de l’économie nationale. Mais, la réalité est tout autre.

«Il fut un temps où le Burkina était un exemple»

Le commerce, un secteur, qui devrait dans les normes, émergé, se meurt. Le trafic économique s’amenuise et le secteur agricole se dégrade au regard de la flambée des prix des intrants et cette situation ne fait que persister  de jour en jour.  Au regard de tout cela, le panel vient comme une ébauche de solutions aux différents problèmes qui plombent l’économie dont l’essor de la région et le pays entier, expliquent les panélistes.

Selon ces derniers, il fut un temps ou le Burkina était cité en exemple en matière d’affaires. Il faisait partie des premiers pays réformateurs au monde et le premier dans l’espace UEMOA. Et malgré les  quelques  difficultés, le cadre macroéconomique était réputé sain et attractif, renforcé par une stabilité politique fort rassurante.

Ainsi sa  croissance  économique était au prix des reformes courageuses et cohérentes inscrites dans une tendance  continue de 2003 à 2013 avec un taux moyen annuel de croissance situé entre 5 et 7%.

Rupture avec les évènements d’octobre 2014

Mais,  les évènements d’Octobre 2014 ont entrainé une rupture brutale de ce élan et les difficultés qui s’en ont suivi ont été fortement ressenties par le monde des affaires, selon les panélistes.

Dans une situation pareille, , le principal défi pour le Burkina est de consolider les nouvelles bases démocratiques et de créer à nouveau un environnement serein, indispensable à la relance économique, préconisent-ils. Et la ville de Sya est une preuve plus que tangible que le pays va très mal à son économie.

Par ce panel, la CODER entend apporter sa contribution active et substantielle à la réflexion nationale devant conduire à la relance et à la dynamisation de l’économie. Cette activité vise par ailleurs à faire  l’état des lieux de la situation économique nationale, de mettre en exergue le rôle et la contribution du secteur privé, d’identifier les déterminants et les conditions de cette relance et enfin formuler des recommandations et proposer des mesures d’accompagnement pour la relance et la redynamisation de l’économie.

Bobo devrait être le fleuron de notre économie

Le président de la CODER, Rasmané Ouédraogo, a prôné à Bobo une relance économique inclusive

Selon le président de la CODER Rasmané Ouédraogo, Bobo-Dioulasso qui devrait être le moteur de l’économie du Burkina se trouve malheureusement à la traine. « Bobo se passe de tout commentaire, elle est notre capitale économique et tout le monde sait que l’indicateur qui montre que le pays va mal, c’est à Bobo que l’on peut le ressentir.

Bobo qui devrait être le fleuron de notre économie, est à la traine. Donc on ne peut parler de relance économique de façon objective sans passer par Bobo-Dioulasso»  déclare le président de la CODER  Rasmané Ouédraogo.

Agatha Boni

Burkina Demain/Bobo

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 5 juillet 2017

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,   le mercredi 5 juillet 2017, en séance ordinaire, de  09 H 00 mn à 11 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA,  Premier ministre, Chef du gouvernement.

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté un décret portant création des crèches au Burkina Faso.

Ce décret vise à définir et à orienter les conditions de création et d’ouverture des crèches au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires relatifs à la création des crèches privées au Burkina Faso et de renforcer les mécanismes de garde, d’encadrement et de protection des enfants             en bas-âge.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la participation du Burkina Faso aux 8ème jeux de la Francophonie prévus du 21 au 30 juillet 2017 à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire.

Cette rencontre regroupera environ 4 000 jeunes en compétition dans les domaines du sport, de l’art, de la culture et de l’innovation technologique.

Notre pays sera en compétition dans des disciplines sportives, culturelles et de création numérique.

Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre des dispositions nécessaires pour assurer une bonne participation de notre pays à ces jeux.

II.NOMINATIONS

II.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Sont nommées Hauts commissaires de province les personnes dont les noms suivent :

  • Monsieur Sahabani ZEBA, Mle 28 517 A, Administrateur civil, Province des Banwa ;
  • Monsieur Patrice SORGHO, Mle 28 126 D, Administrateur civil, Province du Sanmatenga ;
  • Monsieur Yiyé Abraham SONDO, Mle 115 205 W, Administrateur Civil, Province de la Sissili ;
  • Monsieur Siaka BARRO, Mle 212 398 J, Administrateur civil, Province du Soum.

Sont nommées Secrétaires généraux de province les personnes dont les noms suivent :

  • Monsieur Valentin MARE, Mle 229 881 H, Administrateur civil, Province du Bazèga ;
  • Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 98 011 W, Administrateur civil, Province du Boulgou ;
  • Monsieur Raphaël ZOUNGRANA, Mle 200 391 G, Administrateur civil, Province du Kouritenga ;
  • Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 105 200 W, Administrateur civil, Province de la Léraba ;
  • Monsieur Firmin BASSOLET, Mle 117 043 P, Administrateur civil, Province du Séno.

Sont nommées Préfets de départements les personnes dont les noms suivent :

REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN

Province des Balé

  • Monsieur Moumouni KONSEIBO, Mle 280 583 W, Secrétaire administratif, Département de Bana ;
  • Monsieur Lamine DAO, Mle 116 977 E, Secrétaire administratif, Département de Fara ;
  • Madame Alimata OUEDRAOGO, Mle 280 489 J, Secrétaire administratif, Département de Pompoï.

Province des Banwa

  • Madame Habibou KONATE, Mle 260 489 F, Secrétaire administratif, Département de Balavé ;
  • Monsieur Ilassa Hervé ROMBA, Mle 279 925 P, Administrateur civil, Département de Kouka ;
  • Monsieur Ilassa DIANDA, Mle 279 183 N, Administrateur civil, Département de Solenzo.

Province du Mouhoun

  • Monsieur Emile HIEN, Mle 200 306 M, Administrateur civil, Département de Dédougou.

Province du Sourou

  • Monsieur Obissa TIEMOUNOU, Mle 34 295 W, Secrétaire administratif, Département de Di ;
  • Monsieur Sienbekpir Aubin MEDA, Mle 85 049 T, Secrétaire administratif, Département de Gomboro ;
  • Monsieur K. Marcelin NEBIE, Mle 280 584 K, Secrétaire administratif, Département de Kassoum ;
  • Madame Micheline SAWADOGO, Mle 279 338 W, Administrateur civil, Département de           Kiembara ;
  • Monsieur Grégoire KOLOGO, Mle 279 151 R, Secrétaire administratif, Département de Lanfiera ;
  • Monsieur Mohamed Ba SANON, Mle 236 087 U, Secrétaire administratif, Département de Lankoue ;
  • Monsieur Mahdi ZONOU, Mle 212 043 T, Secrétaire administratif, Département de Toéni ;
  • Madame Adissa GOUMBRI/ZOUNGRANA, Mle 279 188 H Administrateur civil, Département de Tougan.

REGION DU CENTRE                            

Province du Kadiogo

  • Madame Haliel BALIMA/DIALLO, Mle 73 099 K, Secrétaire administratif, Département de Komki-Ipala.

REGION DU CENTRE-EST

Province du Boulgou

  • Monsieur Oussou ZAMPOU, Mle 220 649 Y, Administrateur civil, Département de Zabré.

Province du Koulpélogo        

  • Monsieur Fidel BEDA, Mle 280 354 K, Secrétaire administratif, Département de

Province du Kouritenga

  • Monsieur Hamadou OUEDRAOGO, Mle 200 339 H, Administrateur civil, Département de Koupéla ;
  • Monsieur Laurent Zinissida OUEDRAOGO, Mle 260 525 A, Secrétaire administratif, Département de Andemtenga ;
  • Monsieur Alou GORO, Mle 280 357 C, Secrétaire administratif, Département de Dialgaye ;
  • Monsieur Patrice OUEDRAOGO, Mle 116 925 G, Secrétaire administratif, Département de Yargo ;
  • Madame Abzéta Wendérata Angèle OUEDRAOGO, Mle 95 802 Y, Secrétaire administratif, Département de Gounghin ;
  • Monsieur Rodrigue KANGUEMBEGA, Mle 247 524 F, Administrateur civil, Département de

REGION DU CENTRE-NORD

Province du Bam

  • Monsieur Herbert KABORE, Mle 280 359 T, Secrétaire administratif, Département de                Bourzanga ;
  • Monsieur Dominique KONTOGOM, Mle 283 275 D, Secrétaire administratif, Département de Guibaré ;
  • Monsieur Jean Yves Hamed SANOU, Mle 98 056 B, Secrétaire administratif, Département de Nasseré ;
  • Madame Korotimy SERE/DIALLO, Mle 72 308 N Secrétaire administratif, Département de Rollo.

Province du Namentenga

  • Monsieur Harouna SANGA, Mle 280 356 E, Secrétaire administratif, Département de Bouroum.

REGION DU CENTRE-SUD

Province du Bazèga

  • Monsieur Kouka OUEDRAOGO, Mle 28 395 L, Secrétaire administratif, Département de Doulougou.

Province du Zoundwéogo

  • Madame Marceline SANFO, Mle 279 926 N, Administrateur civil, Département de Gom-Boussougou.

REGION DE L’EST

Province de la Gnagna

  • Monsieur Amadou TRAORE, Mle 23 554 G, Secrétaire administratif, Département de Thion.

Province du Gourma

  • Monsieur Boukari SANA, Mle 212 111 L, Administrateur civil, Département de Fada N’gourma ;
  • Monsieur Etienne SANGLAN, Mle 279 919 C, Administrateur civil, Département de Pama.

REGION DES HAUTS-BASSINS

Province du Kénédougou

  • Monsieur Issa SAGNON, Mle 247 376 M, Secrétaire administratif, Département de Djigouera ;
  • Monsieur Yitorounon Jules NOUMA, Mle 111 867 R, Agent public, Département de Kayan.

REGION DU NORD

Province du Lorum

  • Monsieur Ouigou TIENDREBEOGO, Mle 200 373 E, Administrateur civil, Département de Titao ;
  • Monsieur Alpha Yaya TRAORE, Mle 279 144 T, Secrétaire administratif, Département de Banh ;
  • Monsieur Narcisse NACOULMA, Mle 279 153 W, Secrétaire administratif, Département de Ouindigui ;
  • Monsieur Issouf OUATTARA, Mle 101 213 N, Agent public, Département de Sollé.

Province du Passoré

  • Madame Karidiata KABORE, Mle 304 122 U, Administrateur civil, Département de Yako.

Province du Yatenga

  • Monsieur Aristide Ignace SORGHO, Mle 260 685 Z, Agent public, Département de Kain ;
  • Monsieur Salam SAWADOGO, Mle 72 651 D, Secrétaire administratif, Département de Kalsaka ;
  • Monsieur Lassini YOROBA, Mle 70 054 M, Secrétaire administratif, Département de Namissiguima ;
  • Monsieur Issa COULIBALY, Mle 212 006 C, Secrétaire administratif, Département de Oula ;
  • Monsieur Der SOME, Mle 279 344 A, Administrateur civil, Département de       Séguénéga ;
  • Monsieur Assimi BORO, Mle 98 003 M, Secrétaire administratif, Département de Tangaye ;
  • Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 74 432 U, Secrétaire administratif, Département de Zogoré.

Province du Zondoma

  • Monsieur Inoussa DIANDA, Mle 260 182 F, Administrateur civil, Département de Gourcy ;
  • Monsieur Ousmane ZO, Mle 247 329 W, Secrétaire administratif, Département de Bassi ;
  • Monsieur Moussa SANOGO, Mle 280 492 K, Secrétaire administratif, Département de Boussou.

REGION DU PLATEAU-CENTRAL

Province du Ganzourgou

  • Monsieur Ibrahim SORE, Mle 72 796 J, Administrateur civil, Département de Boudry ;
  • Monsieur M. Aimé YAMEOGO, Mle 23 672 K, Secrétaire administratif, Département de Meguet ;
  • Monsieur Adolphe Athanase THIOMBIANO, Mle 304 135 X, Administrateur civil, Département de Mogtedo ;
  • Monsieur Issa DABONE, Mle 212 034 P, Administrateur civil, Département de Zorgho ;
  • Monsieur Ibrahiman Victor NOMBRE, Mle 73 828 C, Secrétaire administratif, Département de Zoungou.

REGION DU SAHEL

Province de l’Oudalan

  • Monsieur K. André OUEDRAOGO, Mle 227 591 V, Agent public, Département de Déou ;
  • Monsieur Anatole Pengwendé KABORE, Mle 260 181 M, Administrateur civil, Département de Gorom-Gorom.

Province du Séno

  • Monsieur Siaka OUATTARA, Mle 279 331 F, Administrateur civil, Département de Dori ;
  • Monsieur Mathurin DEMBELE, Mle 105 265 L, Secrétaire administratif, Département de Bani ;
  • Monsieur Tougbina SENI, Mle 212 468 K, Secrétaire administratif, Département de Falagountou ;
  • Monsieur Boniface KABORE, Mle 31 639 T, Agent public, Département de Gorgadji ;
  • Monsieur Bakary TRAORE, Mle 119 412 Y, Agent public, Département de Sampelga.

Province du Soum

  • Monsieur Abdoulaye TIALA, Mle 212 094 Z, Secrétaire administratif, Département de Arbinda ;
  • Monsieur Saidou OUEDRAOGO, Mle 27 709 Y, Agent public, Département de Koutougou ;
  • Monsieur Sylvestre SILGA, Mle 23 048 J, Agent public, Département de Nassoumbou ;
  • Monsieur Lassina COMBIA, Mle 98 778 J, Agent public, Département de Tongomayel.

REGION DU SUD-OUEST     

Province de la Bougouriba

  • Monsieur Isai Wenonga BAMOGO, Mle 212 064 G, Administrateur civil, Département de Diébougou ;
  • Monsieur Do Honoré SANOU, Mle 212 112 S, Secrétaire administratif, Département de Bondigui ;
  • Monsieur Jean Gabriel TONE, Mle             247 329 W, Secrétaire administratif, Département de Iolonioro ;
  • Monsieur Brahima SANOGO, Mle 57 372 X, Secrétaire administratif, Département de Tiankoura.

Province du Ioba

  • Monsieur Assié Abou Dramane OUATTARA, Mle 212 094 Z, Administrateur civil, Département de Dano ;
  • Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 212 034 P, Secrétaire administratif, Département de Guéguéré ;
  • Monsieur Bachirou OUEDRAOGO, Mle 229 339 K, Secrétaire administratif, Département de Niégo ;
  • Monsieur Saidou KABORE, Mle 260 026 H, Administrateur civil, Département de Ouessa ;
  • Monsieur Urbain OUEDRAOGO, Mle 260 543 Z, Secrétaire administratif, Département de Zambo.

II.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à des nominations et à des renouvellements de mandat d’administrateurs aux Conseils d’administration :

  • du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement ;
  • de la Société minière NORD GOLD ZINIGMA SA au titre du  ministère des Mines et des carrières ;
  • de la Société minière NORD GOLD YEOU SA au titre du ministère des Mines et des carrières ;
  • de la Société minière NORD GOLD ROUNGUEN SA au titre du  ministère des Mines et des carrières.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 Rémis Fulgance DANDJINOU,

 Officier de l’ordre national

Crise du dossier nucléaire nord-coréen : quel ‘’fou’’ va l’emporter ?

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L'on semble assister à une escalade sur le dossier nucléaire nord coréen

L’on semble entré depuis mardi dans une phase d’escalade dans la crise du dossier nucléaire nord-coréen. Alors que les Américains s’affairaient pour leur fête nationale ce 4 juillet, c’est le moment que choisit le leader nord-coréen pour procéder à un nouveau lancement de missile balistique, apparemment plus puissant que les précédents, à en croire les voisins japonais. De quoi paniquer sérieusement à Tokyo, Séoul et Washington qui ont tenu à répondre à cette provocation de Pyongyang par des tirs de  missiles balistiques.

L’on semble assister à une escalade sur le dossier nucléaire nord coréen

L’administration de Donald Trump, que certains qualifient de fou,  aura tout essayé pour dissuader la Corée du Nord de Kim Jong-un, traité aussi de fou, des essais nucléaires qui menaceraient la sécurité des Etats de la péninsule comme la Corée du Sud ou le Japon. Pour mettre la pression sur la Corée du Nord, il avait été question entre-temps d’un porte-avion américain qui avait quitté les larges du Pacifique et qui se rapprocherait de la péninsule coréenne. L’information avait été par la suite démentie. Ensuite, il y a eu  fin mai cette affaire de test d’interception d’un missile balistique intercontinental que l’armée américaine assurait avoir réussi et qui permettait normalement de faire face à toute éventualité du côté nord-coréen.

Kim Jong-un n’a pas peur des Etats-unis

le leader nord-coréen, Kim Jong-un

Tout cela n’a apparemment pas eu aucun effet sur le leader nord-coréen qui tient à montrer qu’il n’a pas peur de l’Amérique de Donald Trump. En témoigne ce puissant tir balistique de ce mardi qui a obligé le conseil de sécurité des Nations à se réunir et à le condamner, ce mercredi à la demande de Washington.

La question, qui a été abordée à Moscou ce mardi lors de la visite du président chinois Xi Jinping à son homologue russe Vladimir Poutine,  figurera évidemment au menu des échanges des dirigeants mondiaux,  lors  du prochain sommet du G20 7 et 8 juillet 2017 à Hambourg en Allemagne.

Comment l’administration Trump  va s’y prendre ?

le président américain Donald Trump

A entendre les Américains, il n’est pas question de laisser la Corée du Nord se doter de l’arme nucléaire. Et l’on se demande bien  comment l’administration Trump va s’y prendre pour réussir là où ses prédécesseurs ont échoué et mettre définitivement hors d’état de nuire le programme nucléaire nord-coréen. Si  l’arme de communication favorite du locataire de la Maison Blanche, Twitter, suffisait, il y a longtemps ce programme d’arme de destruction massive aurait été détruit d’un puissant tweet. Apparemment, il faut bien plus que les traditionnelles offensives communicationnelles du président via twitter.

Et finalement, on en est toujours à se demander qui du ‘’fou’’ américain ou coréen l’emportera dans cette crise  interminable du nucléaire nord-coréen. Wait and See.

Christian Tas

Burkina Demain