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Burkina : Des éléments terroristes activement recherchés dans la Kossi

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C’est officiellement confirmé. Plusieurs localités de la province de la Kossi, dans la Boucle du  Mouhoun,  ont  été sillonnées depuis hier par des éléments terroristes. Au nombre de 9 individus, ils auraient traversé en moto les villages de Dakuy, Djibasso et Konkuy-Koro. Ayant appris l’arrivée de renforts de Dédougou et Nouma, ces éléments terroristes auraient pris la fuite et seraient activement recherchés.

La police locale aurait même usé de tirs pour les repousser.

Burkina Demain

Source : Lefaso.net

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 12 juillet 2017

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 12 juillet 2017, en séance ordinaire, de  09 H 30 mn à 14 H 00 mn,sous la présidence de  Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le Conseil  a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.

I.DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation de ratification du Traité révisé de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma (ALG), adopté le 24 janvier 2017 à Niamey, République du Niger.

La ratification de ce traité permet à notre pays de tenir ses engagements vis-à-vis de de l’Autorité de développement intégré des Etats du   Liptako-Gourma (ALG).

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté douze (12) décrets d’application de la loi               N° 016-2014/AN du 15 mai 2014 portant statut du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le premier décret est relatif aux conditions générales d’évaluation, de notation et d’avancement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le deuxième est relatif aux modalités d’avancement dans les corps de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le troisième est relatif aux attributions, composition, organisation et fonctionnement de la commission d’avancement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le quatrième est relatif au régime de limitation d’âge pour l’admission à la retraite du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le cinquième  porte définition des uniformes, des galons et des équipements des personnels de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le sixième est relatif aux attributions et organisation des corps de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le septième est relatif à la composition, à l’organisation, aux attributions et fonctionnement du Conseil de discipline du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le huitième porte conditions et modalités d’organisation des stages de spécialisation et de perfectionnement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le neuvième est relatif à la composition, à l’organisation et au fonctionnement du Conseil supérieur de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le dixième est relatif aux modes de recrutement du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le onzième  porte modalités de calcul de l’indemnité de départ à la retraite du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

Le douzième est relatif aux modalités d’affectation et de nomination du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire.

L’adoption de ces décrets vise à améliorer le cadre juridique d’exercice des activités de la Garde de sécurité pénitentiaire.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification des accords de financement conclus le 11 mai 2017 entre le Burkina Faso et la Banque islamique de développement (BID) pour le financement du Programme de développement durable des exploitations pastorales du Sahel Burkina (PDSP).

D’un montant de 32,83 millions de dollars américains, soit environ 18,06 milliards de FCFA, ce financement contribuera au renforcement de la sécurité alimentaire des populations vulnérables dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, de l’Est, des Hauts-Bassins, du Sahel et du Nord, par l’amélioration durable de la compétitivité des filières lait et petits ruminants, par l’accroissement de la valeur ajoutée des produits animaux et par la création d’emplois en particulier pour les jeunes et les femmes.

Le second rapport est relatif à la relecture du guide méthodologique d’élaboration des politiques sectorielles.

Ce guide est un outil d’appui à la planification, au suivi et à l’évaluation axée sur les résultats. Il permet d’assurer la cohérence de tout document de politique sectorielle élaboré avec le référentiel national de développement.

L’adoption de ce rapport permet de garantir une bonne élaboration des politiques sectorielles, en vue d’assurer une mise en œuvre efficace du Plan national de développement économique et social (PNDES).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif au cahier des charges de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA).

L’adoption de ce rapport vise à mettre à la disposition de tous les acteurs de l’eau et de l’assainissement un instrument juridique amélioré, propice à l’accomplissement efficace des missions de service public confiées à l’ONEA.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLES

Le Conseil a adopté un décret portant adoption des statuts de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

L’adoption de ce décret permet à l’ONEF de se conformer aux dispositions du décret 2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).

 II.COMMUNICATION ORALE

Le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique a fait au Conseil une communication relative à l’inscription du Complexe W-Arly-Pendjari sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO le 07 juillet 2017, à l’occasion de la 41ème session du Comité du patrimoine mondial tenue à Cracovie, en République de Pologne.

D’une superficie de 1 714 831 ha, le Complexe W-Arly-Pendjari, situé entre le Niger, le Burkina Faso et le Bénin, sert de refuge à des espèces animales menacées dans la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest.

Le Conseil se félicite de la contribution du Burkina Faso à la mise en œuvre de la Convention de 1972 de l’UNESCO relative à la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel, qui a conduit à l’inscription du Complexe W-Arly-Pendjari sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A.       AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

  • Monsieur Parbignalé Arsène YODA, Ingénieur statisticien, Economiste du développement, est nommé Directeur général de l’Office national d’identification (ONI) ;
  • Monsieur Kiswendsida Gilbert KOROGHO, Mle 262 511 V, Commissaire de police, 1ère catégorie, 1er échelon, est nommé Directeur des systèmes d’informations de l’Office national d’identification (ONI) ;
  • Monsieur Issouf COULIBALY, Mle 59 927 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Office national d’identification (ONI) ;
  • Monsieur Sana Emile KAFANDO, Mle 31 738 A, Commissaire de police, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la production de l’Office national d’identification (ONI).

Sont nommées Contrôleurs à la Coordination nationale de contrôle des Forces de police (CONACFP), les personnes dont les noms suivent :

  • Monsieur Etienne OUEDRAOGO, Mle 13 861 W, Commissaire divisionnaire de Police ;
  • Monsieur Boukaré Roger OUEDRAOGO, Mle 17 877 D, Commissaire divisionnaire de Police ;
  • Monsieur Akodia dit Antoine SAMPANA, Mle 120 430 E, Commissaire de Police ;
  • Monsieur Fidèle TOE, Mle 30 704 M, Commissaire divisionnaire de Police;
  • Monsieur Jacob BICABA, Mle 19 521 V, Commissaire divisionnaire de Police ;
  • Monsieur Nobila Joseph KIENTEGA, Mle 24 511 D, Commissaire principal de Police ;
  • Monsieur Etienne KIEMA, Mle 22 801 W, Commissaire principal de Police ;
  • Monsieur Bangré Moussa KABORE, Mle 14 030 K, Commissaire principal de Police ;
  • Monsieur Boukaré OUEDRAOGO, Mle 23 047 V, Commissaire principal de Police ;
  • Monsieur Emmanuel KABORE, Mle 19 373 B, Commissaire principal de Police ;
  • Monsieur Wendolian KUILA, Capitaine de Gendarmerie ;
  • Monsieur Drissa PERKOUMA, Mle 20 52, Adjudant-Chef-Major de Gendarmerie ;
  • Monsieur Didier NALMAN, Mle 22 66, Adjudant-Chef-Major de Gendarmerie ;
  • Monsieur Idrissa NAWE, Mle 25 48, Adjudant-Chef-Major de Gendarmerie ;
  • Monsieur Michel COULIBALY, Mle 27 81, Adjudant-Chef-Major de Gendarmerie ;
  • Monsieur Sansan Bimbloté KAMBOU, Mle 29 15, Adjudant-Chef-Major de Gendarmerie ;
  • Monsieur Sanna Halidou BELEM, Mle 29 22, Adjudant-Chef-Major de Gendarmerie ;
  • Monsieur Isaac SIMPORE, Mle 31 49, Adjudant-Chef-Major de Gendarmerie ;
  • Monsieur Bouewé Bonaventure POYGA, Mle 31 31, Adjudant-Chef de Gendarmerie ;
  • Monsieur Nouhou AOUBA, Mle 26 98, Adjudant-Chef de Gendarmerie ;
  • Monsieur Vincent de Paul SANOU, Mle 111 602 N, Officier de police ;
  • Monsieur Issaka COMPAORE, Mle 16 302 R, Officier de police ;
  • Monsieur Tanti Michel KOPIA, Mle 29 157 H, Officier de police ;
  • Monsieur Cyrille KERE, Mle 109 784 N, Officier de police.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
  • Monsieur Issa Saferiba FAYAMA, matricule 130 274 L, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;
  • Monsieur Théophile SAWADOGO, Mle 130 242 B, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la Politique criminelle et du sceau ;
  • Madame Alizèta KONE/COMPAORE, Mle 130 173 N, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommée Directrice des affaires pénales et du sceau à la Direction générale de la Politique criminelle et du sceau ;
  • Monsieur Abasse NOMBRE, Mle 121 321 G, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des affaires commerciales, administratives et sociales ;
  • Monsieur Amadou KANTAGBA, Mle 130 277 D, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des grâces et de l’exécution des peines ;
  • Monsieur Rombiré BAKIEKA, Mle 216 621 P, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef du département de la sensibilisation et de l’information au Secrétariat permanent du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (SP/CIMDH) ;
  • Monsieur Dramane KOUSSOUBE, Mle 216 608 H, Conseiller en droits humains, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chef du département de la planification et du suivi-évaluation au Secrétariat permanent du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire (SP/CIMDH) ;
  • Monsieur Nogmanégré Claude OUEDRAOGO, Mle 203 367 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou ;
  • Monsieur Madou DRABO, Mle 113 370 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso ;
  • Monsieur Drissa BAMOUNI, Mle 59 940 N, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Tougan ;
  • Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 59 947 J, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Dédougou.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
  • Monsieur Fousseni SIDIBE, Mle 24 959 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Présidence du Faso ;
  • Madame Cécile MEDA/SOME, Mle 70 579 K, Administrateur des services financiers, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Premier ministère ;
  • Monsieur Vincent Simplice Relwindé GUISSOU, Mle 41 574 J, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Conseil constitutionnel ;
  • Monsieur Alfred Martin Tony Kuassi HUGBEKE, Mle 35 742 Y, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Conseil économique et social (CES) ;
  • Monsieur Yézouma BADOUN, Mle 104 244 G, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ;
  • Monsieur Yacouba KANDAO, Mle 24 948 Y, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Médiateur du Faso ;
  • Monsieur Abdoulaye SANGNE, Mle 208 075 H, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Autorité supérieur du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) ;
  • Monsieur Souleymane HEMA, Mle 112 413 U, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Conseil d’Etat ;
  • Monsieur Oumarou AW, Mle 29 512 E, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Cour de cassation ;
  • Monsieur Assane SANFO, Mle 119 327 V, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Cour des comptes ;
  • Monsieur Ibrahim OUEDRAOGO, Mle 104 831 P, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) ;
  • Madame Noëlie YOUGBARE/DJIGUIMDE, Mle 35 747 T, Administrateur des services financiers, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres ;
  • Monsieur Ahakibou TRAORE, Mle 32 007 J, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la sécurité ;
  • Madame Myiéba Valentine LOMPO, Mle 208 058 G, Administrateur des services financiers, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des affaires étrangères et des burkinabè de l’extérieur ;
  • Monsieur Daniel KOGO, Mle 40 413 V, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation ;
  • Monsieur Salifou OUEDRAOGO, Mle 111 142 N, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la justice, des droits humains et de la promotion civique ;
  • Madame Djénéba KOTE, Mle 59 649 Y, Administrateur des services financiers, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’économie, des finances et du développement ;
  • Monsieur Sinaly COULIBALY, Mle 91 229 G, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale ;
  • Monsieur Irissa BELEM, Mle 49 064 W, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;
  • Monsieur Windéyam Vincent de Paul YAMEOGO, Mle 91 240 E, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ;
  • Madame Maïmouna Héma TIENDREBEOGO/OUATTARA, Mle 96 907 A, Administrateur des services financiers, est nommé Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la santé ;
  • Monsieur Amidou BARRO, Mle 58 433 Z, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’Agriculture et de l’aménagement hydraulique ;
  • Madame Alima DIABO/CONGO, Mle 32 013 W, Administrateur des services financiers, est nommée Directrice du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’eau et de l’assainissement ;
  • Monsieur Patrice OUIBGA, Mle 46 240 D, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des infrastructures ;
  • Monsieur Mohamed Bassirou YANOGO, Mle 94 475 B, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’énergie ;
  • Monsieur Paguidba David SAWADOGO, Mle 104 285 J, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des mines et des carrières ;
  • Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 91 666 X, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière ;
  • Monsieur Lamoussa Honoré BADOUN, Mle 32 015 U, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat ;
  • Monsieur Yembila Fulgence ZABSONRE, Mle 58 688 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des ressources animales et halieutiques ;
  • Monsieur Ousmane Alexandre SAWADOGO, Mle 216 154 M, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère du développement de l’économie numérique et des postes ;
  • Monsieur Sidiki COULIBALY, Mle 56 690 G, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles ;
  • Monsieur Moussa BELEM, Mle 57 147 S, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la communication et des relations avec le parlement ;
  • Monsieur Maurice NOBA, Mle 104 299 U, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’urbanisme et de l’habitat ;
  • Monsieur Brice SIB, Mle 111 150 K, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique ;
  • Monsieur Raphaël KABORE, Mle 111 129 B, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère de la culture, des arts et du tourisme ;
  • Monsieur Clément ZONGO, Mle 51 150 A, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du ministère des sports et des loisirs ;
  • Monsieur Thimoté DAKUYO, Mle 49 065 E, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Boulgou ;
  • Monsieur Naaviel Armel PODA, Mle 249 092 S, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Passoré ;
  • Monsieur Yancoufa FAYAMA, Mle 257 134 E, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Sanguié ;
  • Monsieur Pegwendé Bernard ILBOUDO, Mle 257 135 W, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur provincial du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Bougouriba ;
  • Monsieur Nebila Pascal BADOLO, Mle 19 715 V, Inspecteur du trésor, catégorie A1, est nommé Agent comptable du Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) ;
  • Monsieur Zueyandé Roland OUEDRAOGO, Mle 96 935 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Loumbila ;
  • Monsieur Abdoulhadzi DIAKITE, Mle 54 636 E, Inspecteur du trésor catégorie A, échelle 1, 1ère classe 9ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Ecole nationale de l’élevage et de santé animale (ENESA) ;
  • Madame Maoua OUATTARA, Mle 35 877 J, Inspecteur du trésor catégorie A1, 7ème échelon, est nommée Agent comptable au Fonds de soutien aux malades et orphelins  du sida ;
  • Madame Don-Nir Clémence Marie Lucile HIEN, Mle 53 715 G, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Agent comptable de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) ;
  • Monsieur Jean Hubert BAMOUNI, Mle 14 883 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Agent comptable du Médiateur du Faso ;
  • Monsieur San Pascal TRAORE, Mle 119 302 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier régional de KAYA ;
  • Monsieur Ali KAFANDO, Mle 119 282 G, Inspecteur du trésor catégorie A1, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Agent comptable à l’Académie nationale des sciences des arts et des lettres ;
  • Monsieur Baboukari OUATTARA, Mle 216 172 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Agent comptable de l’ENEP de Tenkodogo ;
  • Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 33 313 W Inspecteur du trésor catégorie A1, 1ère classe, 9ème  échelon, est nommé Contrôleur interne du projet d’électrification péri-urbaine.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION
  • Monsieur François de Charles OUEDRAOGO, Mle 74 289 E, Enseignant-chercheur, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;
  • Monsieur Bathily AMARA, Mle 212 344 Y, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
  • Monsieur Abdoulaye Amadou DICKO, Mle 117 036 J, Administrateur civil, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université de Koudougou.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES
  • Monsieur Adrien LANKOANDE, Mle 22 376 G, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
  • Madame Aïcha Hafçatou NABARE/TOURE, Mle 216 123 K, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice générale de la normalisation et des études techniques ;
  • Monsieur Zounogo Inoussa OUEDRAOGO, Mle 92 925 T, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la formation initiale à l’Ecole de formation professionnelle et de perfectionnement en travaux publics ;
  • Monsieur Emmanuel BEMBAMBA, Mle 101 777 D, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des travaux d’entretien à la Direction générale de l’entretien routier (DGER) ;
  • Monsieur Tarwindé Habi BALIMA, Mle 101 780 F, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du suivi du réseau et des travaux en régie à la DGER ;
  • Monsieur Benjamin KAMBOU, Mle 110 000 C, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de la Boucle du Mouhoun ;
  • Monsieur Noé KOURAOGO, Mle 88 682 A, Technicien supérieur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Cascades ;
  • Madame Kâ Josseline Sonia KABORE/OUEDRAOGO, Mle 205 537 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale des Infrastructures du Centre ;
  • Monsieur Issouf 1er Jumeau ZOUNGRANA, Mle 101 781 N, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Est ;
  • Monsieur Adama BARRY, Mle 24 026 W, Technicien supérieur, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Nord ;
  • Monsieur Yaya GARANE, Mle 24 014 U, Technicien supérieur, 2ème classe, 8ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Ouest ;
  • Monsieur Gérard Bertrand ILBOUDO, Mle 85 486 H, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Centre-Sud ;
  • Monsieur Salfo PACERE, Mle 92 726 L, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures de l’Est ;
  • Monsieur Noaga Pascal KOUDOUGOU, Mle 26 161 W, Technicien supérieur, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures des Hauts-Bassins ;
  • Monsieur Rigobert dit Ouibila OUEDRAOGO, Mle 223 701 H, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Nord ;
  • Monsieur Dieudonné KONSEIBO, Mle 24 020 N, Technicien supérieur, 2ème classe, 12ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Plateau-Central ;
  • Monsieur Bakary KOUSSOUBE, Mle 26 158 A, Technicien supérieur, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sahel ;
  • Monsieur Seydou TRAORE, Mle 92 736 X, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Infrastructures du Sud-Ouest.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE
  • Monsieur Ibrahima OUEDRAOGO, Mle 212 599 C, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;
  • Madame Binta TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 229 844 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directrice du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;
  • Monsieur Kibagnihi YE, Mle 235 900 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;
  • Madame Rosalie COMPAORE/NARE, Mle 11 327 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice des statistiques sectorielles ;
  • Monsieur Baowendemanégré Roger OUEDRAOGO, Mle 220 703 S, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
  • Monsieur Nakie Jacques DAH, Mle 247 493 J, Conservateur d’archives, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
  • Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Mle 113 381 R, Ingénieur de conception, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du renforcement des capacités des acteurs ;
  • Monsieur Hamidou ZOUNGRANA, Mle 91 559 R, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional des ressources animales et halieutiques de l’Est.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLES
  • Madame Ethel Jacqueline ILBOUDO/KABORE, est nommée Chargée de missions en remplacement de monsieur Christian BERE ;
  • Monsieur Sana Jean Baptiste KABORE, Mle 23 134 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services en remplacement de monsieur Diaboado Philibert YONLI.
  • Monsieur Rahmani SIGUENAM, Mle 37 37 077 B, Ingénieur statisticien économiste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’observatoire national de l’emploi et de la formation professionnelle ;
  • Monsieur Lassané KOLOGO, Mle 210 954 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelles du Bazèga.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE
  • Monsieur Adam Régis ZOUGMORE, Mle 47 751 P, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS
  • Monsieur Djakalia OUATTARA, Mle 226 247 S, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à des nominations et à des renouvellements de mandat d’administrateurs au Conseil d’administration de la société minière BD GOLD OPERATION SA, au titre du  ministère des Mines et des carrières.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,Porte-parole du gouvernement,

 

 

Rémis Fulgance DANDJINO,  Officier de l’ordre national

 

 

Loi PPP : «L’opposition continuera de dénoncer le gré à gré dans la passation des marchés»

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Dans ce compte-rendu de réunions, le chef de file de l’opposition politique réexplique le sens de la désapprobation des parlementaires de l’opposition au projet de loi portant  allègement des conditions d’exécution du programme de projets partenariat public-privé, voté le 3 juillet dernier par la majorité parlementaire.

Le CFOP Zéphirin assure qu’il n’est pas contre le principe de partenariat public privé

Compte-rendu de la réunion du Cadre de Concertation du CFOP, tenue les 07 et 11 juillet 2017 à Ouagadougou

Les partis politiques membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition ont tenu une rencontre régulière le vendredi  07 juillet 2017, rencontre qui s’est poursuivie le mardi 11 juillet 2017,  au siège du CFOP. Présidée par M. Zéphirin Diabré, Chef de file de l’Opposition, cette rencontre avait les points suivants inscrits à son ordre du jour :

  • situation nationale ;
  • vie du cadre ;
  • divers

Au titre de la vie nationale

L’actualité nationale a été marquée par le vote, le lundi 03 juillet,  de la loi portant  allègement des conditions d’exécution du programme de projets partenariat public-privé.

Lors du vote de cette loi, et conformément aux directives du  CFOP, les députés de l’Opposition se sont vaillamment opposés à ce que les Burkinabè comprennent chaque jour qui passe, comme une légalisation éhontée du pillage des  ressources de notre pays par le MPP, sous le fallacieux prétexte de promouvoir le développement.  Les députés de l’Opposition ont quitté la salle de l’hémicycle pour éviter de se faire complices de la forfaiture du parti au pouvoir. L’Opposition politique leur adresse toutes ses félicitations, et ses encouragements. Elle les exhorte à garder cet esprit de vigilance sur tout ce qui touche à la gestion du bien public et à la bonne gouvernance, et à continuer à se faire les gardiens intraitables  des  acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre  2014.

L’Opposition politique redit ici que, contrairement à la propagande mensongère du MPP, elle n’a jamais été contre le PPP. Comme le sait tout le monde, le PPP est un mode  libéral de financement des grands projets publics, en associant  le secteur privé et ses ressources.

Ce que l’Opposition dénonce, et continuera de dénoncer,  c’est le gré à gré comme méthode de passation des marchés du PPP. Le monde fourmille d’exemples de PPP, mais la passation des marchés se fait par appel à  la concurrence, toute chose qui permet de choisir le projet qui est à la fois meilleur sur le plan technique et le moins cher sur le plan financier.

Ces marchés  se chiffrent à des milliers  de milliards. Ils engageront notre pays pendant des décennies. Ils ne sont pas tous urgents. Mais le plus grave, c’est que, avec cette loi qui autorise le gré à gré, nos dirigeants  auront tout le loisir de distribuer ces marchés publics à leurs amis  et camarades politiques du monde des affaires.

L’Opposition fait d’ailleurs observer aux Burkinabè que  cette loi qui vient d’être votée par le parlement n’est pas une nouvelle loi, mais en fait la modification de la loi Blaise Compaoré sur les PPP, votée le 23 mai  2013,  en vigueur depuis, mais qui n’a même pas été expérimentée.

En parlant  d’allègement des procédures de l’ancienne loi,  le MPP veut dire qu’il a trouvé que la loi Blaise Compaoré était   trop contraignante. En effet celle-ci, en son article 16, disposait très clairement que «  La sélection du partenaire privé est effectué par appel à la concurrence à l’échelon  national ou international en fonction de la complexité ou de l’envergure financière du projet. Le partenaire privé est sélectionné à l’issue d’un appel d’offres ouvert en une étape précédé d’une procédure de pré-qualification,ou d’un appel d’offres ouvert en deux étapes, précédé d’une procédure de pré-qualification.»En quoi une telle disposition est elle contraignante ? En quoi empêche-t-ellele MPP de travailler vite ? En quoi empêche-t-elle les partenaires honnêtes du Burkina de venir investir chez nous ?

En  changeant cette  loi pour introduire le gré à gré, le MPP, qui a participé à l’insurrection qui a renversé  le régime de Blaise Compaoré, a délibérément choisi de piétiner les acquis de cette insurrection. Mais les Burkinabè peuvent se rassurer que l’Opposition continuera de mener le combat contre la grave dérive à laquelle nous assistons. Elle leur demande de rester mobilisés et à l’écoute des prochains mots d’ordre du CFOP.

Au titre de la vie du Cadre

Au regard des développements évoqués plus haut, de l’aggravation de la mal gouvernance, et de la persistance des problèmes de vie courante qui assaillent les populations du Burkina, les  partis politiques ont échangé sur  les stratégies et  actions futures du CFOP.

La rencontre a pris fin à 20h dans une ambiance de grande cordialité.

Ouagadougou, le 11 juillet 2017

Le Service de communication du Chef de file de l’Opposition politique

Hôpital Yalgado : 9 cartons de médicaments volés saisis par la police

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A l’hôpital Yalgado, la police a saisi le 10 juillet dernier neuf cartons de produits pharmaceutiques que huit individus en véhicules tentaient de faire sortir frauduleusement de l’établissement public, confronté ces dernières années à toutes sortes d’incivisme.

9 cartons de produits pharmaceutiques.  C’est la prise de la police nationale de l’hôpital ce lundi 10 juillet. Ces cartons ont été saisis des mains de 8 individus en véhicule qui tentaient de les soustraire frauduleusement  de l’établissement public.

Pour la direction générale de Yalgado, cette action de la police concourt à la lutte contre toutes les pratiques malsaines dans son établissement.

«Le CHU-Yalgado est confronté depuis belle lurette à l’insécurité sous toutes ses formes: agressions des soignants, bagarres entre accompagnants, vols dans des salles d’hospitalisation,  des produits pharmaceutiques, bref la liste est non exhaustive. Les actions de sensibilisation entreprises depuis des années n’y ont rien pu ; bien au contraire, le mal semblait s’aggraver avec l’incivisme de ces temps-ci. Pour prendre le taureau par les cornes, il a été fait appel à la Police nationale», rappelle le service de communication de l’hôpital Yalgado Ouédraogo.

Burkina Demain

 

Afrique de l’ouest : Un atlas des paysages pour mieux protéger l’environnement

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Le présidium l'ouverture du lancement de l'atlas Afrique de l'Ouest

Le comité permanent inter-Etat de lutte contre la sècheresse dans le sahel (CILSS) en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers (USAID et USGS) a procédé au lancement officiel de l’atlas sur les paysages de l’Afrique de l’ouest, intitulé « Les paysages de l’Afrique de l’ouest : Une fenêtre sur un monde en pleine évolution », ce mardi, 11 juillet 2017 à Ouagadougou dans la capitale burkinabè.

Le présidium l’ouverture du lancement de l’atlas Afrique de l’Ouest

Le but est non seulement « d’inciter à l’action et à la mobilisation pour la protection des ressources naturelles de l’Afrique de l’ouest et du Sahel, mais aussi à la mobilisation des systèmes de production pour créer les richesses et l’emploi », a déclaré Dr. Djimé Adoum, Secrétaire exécutif du CILSS. Pour cela, un atelier de trois (03) jours a été initié par le comité d’organisation. Il a pour objectif d’informer les décideurs ouest-africains et les partenaires techniques et financiers sur les outils/produits de surveillance environnementale développés par le CILSS/CRA pour l’aide à la décision, a-t-il ajouté.

Ce document  met en évidence les tendances évolutives de l’occupation des terres de 1975 à 2013 pour chaque pays et pour l’ensemble de la sous-région, à travers une cartographie multi-temporelle, selon Mme Compaoré Fanta/Kafando, directrice générale de la préservation de l’environnement et représentant le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, d’ailleurs président de la cérémonie. Selon elle, la région ouest-africaine notamment la zone sahélienne a connu dans les années 70-80 des poches de sècheresse, aggravées par des perturbations climatiques importantes caractérisées par de fortes pluies et des inondations. Celles-ci ont eu des incidents de masses sur les productions agricoles, forestières et pastorales, contribuant ainsi au maintien d’une bonne partie de la population sous le seuil de la pauvreté.

Actions à entreprendre

Photo de famille des officiels

De son avis, « l’atlas sur les paysages de l’ouest » revêt une importance capitale dans le sens où il nous montre l’état de dégradation qui est en train de s’opérer sur notre territoire ainsi que l’ensemble des « pays du sud » et en même temps, il montre l’urgence de la réaction par rapport à l’état de dégradation qui est en train de s’observer. De plus, c’est un document scientifique qui prouve, document à l’appui, l’état de dégradation. Ce qui nous interpelle sur les actions à entreprendre. Il s’agit déjà d’exploiter le document qui a été proposé pour pouvoir ensemble, avec l’ensemble des acteurs identifier les actions à prendre.

Pour l’ambassadeur des Etats-unis au Burkina, David K. Young, accepter financer une telle étude par son pays est « vraiment un grand honneur » pour son pays. Et cet honneur est d’autant plus grand qu’il est accompagné par les autorités burkinabè ainsi celles des autres pays membres de cette institution qui est en train d’utiliser les données disponibles à travers leurs satellites depuis les années 70 pour faire les études depuis cette période dans l’utilisation des terres. Selon lui, cet atlas va permettre à tous les scientifiques présents à cet atelier d’étudier l’impact de la population humaine sur les territoires « qui nous nourrissent ». Et notre but est d’utiliser ces données-là pour trouver des solutions pratiques pour mieux protéger l’environnement et les ressources vitales de la terre.

Plusieurs actes ont ponctué cette cérémonie. Il s’agit entre autres des remises symboliques d’atlas à trois pays que sont la Côte d’ivoire, le Ghana et le Burkina Faso ; des visites guidées ainsi que des travaux en atelier, etc. L’évènement est prévu pour prendre fin le 13 juillet 2017.

Mathias Lompo

Burkina Demain

16 militaires américains ont péri dans un crash d’avion

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Aucun des 16 militaires à bord de l'appareil n'a survécu au drame
De sources médiatiques, un avion de la marine américaine a disparu lundi dans l’État du Mississippi, avec à son bord 16 militaires. Tous les 16 militaires ont péri dans le crash qui s’en est suivi
Aucun des 16 militaires à bord de l’appareil n’a survécu au drame

L’accident n’aura laissé aucun survivant. Lundi, seize personnes sont décédées dans le crash d’un avion militaire de la marine dans l’État américain du Mississippi, dans le sud du pays, ont annoncé plusieurs médias américains selon les propos d’un responsable local. Le corps des Marines a confirmé qu’un « accident » avait eu lieu dans la soirée qui impliquait un appareil de type KC-130, sans pour autant fournir davantage de précisions.

Toutes les victimes étaient à bord de l’appareil de la marine américaine et il n’y a aucun survivant, a déclaré Fred Randle, en charge des gestions de crise dans le comté de Leflore, à la chaîne de télévision CNN. L’accident a eu lieu vers 16 heures locales (21 heures GMT), et les pompiers ont dû intervenir pour éteindre l’incendie, indique pour sa part le journal local Clarion-Ledger.

L’avion s’est écrasé dans un champ de soja, selon le journal, qui publie des photos montrant un épais panache de fumée s’élevant d’un champ et des équipes de secours. Le gouverneur du Mississippi, Phil Bryant, a appelé sur sa page Facebook à prier pour les victimes, tout en saluant « nos hommes et nos femmes en uniforme (qui) risquent leurs vies tous les jours pour assurer notre liberté ».

Burkina Demain

Source : Le Point

Mali : une dizaine de militaires portés disparus suite à une attaque djihadiste

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Les forces armées maliennes sont en train de rechercher activement leurs collègues portés disparus

Au Mali, une dizaine de militaires sont portés disparus depuis dimanche 9 juillet dernier, suite à une attaque djihadiste dans la zone de Ménaka, au nord-est du pays, vers la frontière nigérienne. D’autres sources non officielles font état même d’une trentaine (29) de soldats qui manqueraient  à l’appel.

Les forces armées maliennes sont en train de rechercher activement leurs collègues portés disparus

Depuis dimanche 9 juillet 2017, les Forces armées maliennes, appuyées par des militaires français, sont à la recherche d’une dizaine des leurs portés disparus dans la zone de Ménaka (vers la frontière nigérienne), suite à une attaque djihadiste qui a fait également des blessés. A en croire d’autres sources non officielles, le nombre des soldats disparus seront même plus élevé. Un journal local a même avancé le chiffre de 29 militaires qui manqueraient à l’appel. Pour l’heure, pas encore  de trace, ni de nouvelle d’eux.

Décidément, l’armée malienne ne sait plus à quel saint se vouer avec ces attaques djihadistes. Dans la nuit de samedi à dimanche, c’est la même armée malienne qui affirmait avoir repoussé un assaut de djihadistes à Benena, près de la frontière avec le Burkina Faso.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Entrepreneuriat féminin : la Banque mondiale annonce un dispositif de plus d’un milliard de dollars

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Avec ce nouveau dispositif de financement de la Banque mondiale, les femmes pourraient avoir plus facilement accès aux financements

C’est un des points positifs du dernier sommet du G20 tenu les 7 et 8 juillet 2017 à Hambourg en Allemagne. Il s’agit de l’annonce par la Banque mondial d’un nouveau dispositif de financement pour mobiliser plus d’un milliard de dollars en faveur des femmes entrepreneurs.  «Cet incroyable dispositif aura un impact énorme sur le développement économique des femmes dans le monde », s’est félicité le président américain, Donald Trump. Pendant que le président du groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim, parle de «démarginalisation économique des femmes »  Plus de détails dans le communiqué ci-après.

Avec ce nouveau dispositif de financement de la Banque mondiale, les femmes pourraient avoir plus facilement accès aux financements

HAMBOURG (Allemagne), 8 juillet 2017—Le Groupe de la Banque mondiale annonce ce jour, à l’occasion du sommet des dirigeants du G20, la création d’un nouveau dispositif de financement visant à mobiliser plus d’un milliard de dollars pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin et aider à accroître l’accès des femmes des pays en développement aux financements, marchés et réseaux dont elles ont besoin pour assurer le démarrage et la prospérité de leurs entreprises.

Pays initiateur de l’idée de ce dispositif, les États-Unis en seront un membre fondateur aux côtés d’autres pays donateurs.

« Cet incroyable dispositif aura un impact énorme sur le développement économique des femmes dans le monde », déclare le Président des États-Unis Donald Trump. «Il contribuera à créer davantage de possibilités et à stimuler la croissance économique, notamment en aidant à lever les obstacles uniques auxquels sont confrontées les femmes entrepreneurs. Je suis fier de la contribution des États-Unis à conduire les efforts qui sous-tendent cette initiative sans précédent ».

Parvenir à la croissance inclusive

«La démarginalisation économique des femmes est un facteur déterminant pour parvenir à la croissance inclusive nécessaire pour mettre fin à l’extrême pauvreté. C’est bien la raison pour laquelle cela continue d’être une priorité pour nous », affirme le Président du Groupe de la Banque mondiale Jim Yong Kim.« Ce nouveau dispositif présente une occasion unique de mettre les secteurs public et privé à contribution pour ouvrir de nouveaux horizons aux entrepreneuses et aux entreprises appartenant à des femmes dans les pays en développement du monde entier ».

« Chacun y gagne lorsque les femmes disposent des ressources dont elles ont besoin pour participer pleinement à nos économies et sociétés », souligne le Premier ministre canadien Justin Trudeau. « Notre gouvernement est déterminé à aider les femmes à obtenir les outils qu’il leur faut pour assurer leur succès d’entrepreneuses et de dirigeantes. Cet important investissement aidera les femmes des pays en développement à créer des emplois, bâtir des économies qui fonctionnent pour tous et qui aient une chance réelle et juste de réussir ».

«le G20 n’est pas seulement un sommet de deux jours»

« Je constate avec satisfaction que cette initiative en faveur des femmes apporte une réelle valeur ajoutée. Je remercie sincèrement tous ceux qui y ont œuvré, parmi lesquels le Président de la Banque mondiale Jim Yong Kim et Ivanka Trump. L’exemple de cette initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs est la preuve que le G20 n’est pas simplement un sommet de deux jours, mais un véritable processus », indique la Chancelière allemande Angela Merkel. « Enfin, il ne fait pas l’ombre d’un doute dans mon esprit que sous la direction de Jim Kim, les investissements consentis seront réellement productifs et source de valeur ajoutée ».

Selon le Premier ministre japonais Shinzo Abe,« La participation active des femmes au sein d’une société est l’un des axes de l’abenomics.La démarginalisation des femmes et leur rôle directeur contribueront à la diversification et à la redynamisation des organisations et des sociétés.« Ce dispositif incarne cette conviction au sein des pays en développement ; il est porteur de l’avènement d’une société dans laquelle la femme est promise au succès ».

Premier dispositif de promotion de l’entrepreneuriat féminin administré par la Banque mondiale à une telle échelle, l’initiative de financement en faveur des femmes entrepreneurs (We-Fi) s’emploiera à mobiliser plus d’un milliard de dollars de financements pour améliorer l’accès au capital, apporter une assistance technique et investir dans des projets et programmes de soutien aux femmes et aux PME féminines dans les pays clients du Groupe de la Banque mondiale. Le dispositif vise à faire jouer l’effet de levier des financements des donateurs – d’un montant actuel de plus de 325 millions de dollars – pour débloquer plus d’un milliard de dollars auprès des institutions financières internationales et des banques commerciales, en faisant appel à des intermédiaires financiers, des fonds et d’autres acteurs du marché.

L’initiative bénéficie du soutien des donateurs

Les États-Unis et l’Allemagne ont invité le Groupe de la Banque mondiale à mettre ce dispositif sur pied en raison de sa longue expérience, de ses réalisations et de son important programme dans les domaines de l’apprentissage et de l’innovation. L’initiative bénéficiant d’un soutien solide des donateurs, notamment l’Allemagne, l’Arabie saoudite, l’Australie, le Canada, la Chine, la Corée du Sud, le Danemark, les Émirats arabes unis, les États-Unis, le Japon, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, le Groupe de la Banque mondiale a pu le concevoir et le soumettre à l’approbation de son Conseil d’administration au cours de l’actuelle présidence allemande du G20.

« La rapidité avec laquelle la communauté internationale s’est mobilisée en faveur de cette nouvelle initiative est tout à fait remarquable ; le résultat obtenu a dépassé nos objectifs de près de 100 millions de dollars », se félicite M. Kim. « C’est non seulement la preuve qu’il est important d’accroître la démarginalisation économique des femmes mais aussi le signe que nous disposons de plus de ressources pour aider les femmes à démarrer des entreprises et les faire prospérer. Nous remercions le Président Donald Trump, la Chancelière Angela Merkel et Ivanka Trump d’être d’ardents défenseurs de ce dispositif de financement et de la cause des femmes entrepreneurs en général ».

Bâti sur les succès des programmes de la Banque mondiale

Le dispositif de financement We-Fi s’appuie sur les succès passés et actuels des programmes du Groupe de la Banque mondiale et s’efforce d’élargir les perspectives, en soutenant les entreprises féminines très en amont pour favoriser leur croissance et en débloquant l’accès aux capitaux et aux services d’assurance. Dans le même temps, le dispositif de financement entend étayer des interventions complémentaires du secteur public qui confortent l’environnement des affaires et élargissent les débouchés commerciaux pour les femmes chefs d’entreprise.

Le présent dispositif se distingue des initiatives actuelles en ce qu’il représente une plateforme permettant de mettre en cohérence des réformes nationales et des investissements privés, de s’appuyer sur ce qui marche pour appliquer les leçons de l’expérience en matière de démarrage et de promotion d’entreprises détenues ou dirigées par des femmes, de rassembler des données clés auprès des secteurs public et privé sur les femmes entrepreneurs et leurs entreprises et de soutenir l’innovation et l’apprentissage pour obtenir des résultats sur une grande échelle.

Nombreux obstacles des femmes entrepreneurs

Les femmes entrepreneurs se heurtent à de nombreux obstacles pour financer, acquérir et faire prospérer une activité : accès limité au capital et à la technologie, absence de réseaux et manque d’accès à l’information, freins juridiques et politiques à la détention et à la création d’entreprises.

Le dispositif We-Fi s’emploiera à démanteler les obstacles à l’accès au crédit et à offrir des services complémentaires, comme des activités de renforcement des capacités, un accompagnement en matière de réseautage et de mentorat ou encore des opportunités pour évoluer sur les marchés intérieurs et internationaux, tout en s’attachant à améliorer l’environnement des affaires pour les PME détenues ou dirigées par des femmes dans les chaînes d’approvisionnement des pays en développement.

L’accès aux services financiers constitue l’un des principaux obstacles à l’entrepreneuriat féminin. Près de 70 % des PME détenues par des femmes dans les pays en développement sont exclues par les établissements financiers ou ne sont pas en mesure de recevoir des services financiers assortis de conditions adéquates pour satisfaire leurs besoins.

Pour de plus amples informations sur le dispositif We-Fi, visitez le site :

http://www.worldbank.org/en/programs/women-entrepreneurs

Contacts :

À Hambourd : Edgar Buckley, 44-7465-200-505,  ebuckley@worldbank.org

À Washington :David Theis, (202) 458-8626, dtheis@worldbankgroup.org

 

Soumane Touré se prononcera jeudi sur la situation nationale

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Soumane Touré, président du Parti de l’indépendance du travail et de la justice

L’actualité politique burkinabè de ces derniers jours reste dominée par l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi modificative de la Haute cour de justice et surtout celle relative à l’allègement des procédures de passation des marchés dans le cadre des projets Partenariat public-privé (PPP) qui a donné lieu à des passes d’armes entre le pouvoir et l’opposition. Sur ces questions, l’on n’a pas entendu Soumane Touré, président du Parti de l’indépendance du travail et de la justice (PITJ). Mais, l’homme, à en croire des sources bien introduites, s’apprête à animer une conférence de presse pour donner sa lecture de la situation nationale.

Soumane Touré, président du Parti de l’indépendance du travail et de la justice

Si tout se passe comme prévu, Soumane Touré, président du Parti de l’indépendance du travail et de la justice (PITJ) sera face à la presse le 14 juillet prochain. Ce sera l’occasion pour lui de se prononcer sur  la situation nationale qui reste encore dominée par l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi modificative de la Haute cour de justice et surtout celle relative à l’allègement des procédures de passation des marchés dans le cadre des projets Partenariat public-privé (PPP). On le sait, Soumane Touré, n’a pas sa langue dans sa poche, il ne devrait pas comme à son habitude, faire dans la dentelle.

A sa précédente conférence de presse, celle du jeudi 30 mars 2017, le président du PITJ  avait appelé le président Roch Marc Christian Kaboré à « se faire un coup d’Etat à lui-même » comme l’avait fait en son temps, dit-il, le général Sangoulé Lamizana en février 1974. Pour lui, le pays est une dans une impasse institutionnelle et qu’il fallait passer par là.

Christian Tas

Burkina Demain

Fonds d’autonomisation des jeunes et des femmes : Des pratiques mafieuses relevées à Jean Pierre Guingané

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De l'engouement pour ce programme d'autonomisation économique des jeunes et des femmes ; mais attention aux fraudeurs !

La semaine dernière, il y avait de réelle effervescence dans les lieux de dépôts des dossiers des candidats au programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes. Il a fallu même prolonger le délai de deux jours au vu de l’engouement. A Ouagadougou, ce sont le Musée national, l’INJEPS, Maison de la culture Jean Pierre Guingané qui ont retenus pour la réception des dossiers. Seulement dans certains endroits, il a été observé certaines pratiques mafieuses qui pourraient, si elles ne sont pas enrayées à temps,nuire au principe cardinal du programme,à savoir l’égalité des chances des jeunes et  femmes devant les opportunités publiques.

De l’engouement pour ce programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes ; mais attention aux fraudeurs !

Ainsi, à certains lieux de dépôts, comme à  Jean Guingané, il y avait un double système en place. «Les dossiers de ceux qui promettaient 10% de leur prêt étaient rangés à part et répertoriés dans un fichier spécial. Mais, pour les autres, les dossiers étaient reçus sans précautions particulières. Ce qui semblait indiquer que les premiers seront favorisés dans le traitement», nous confie un témoin oculaire. «J’ai également été témoin de cela», confirme une autre source.

La vigilance doit donc être de mise à tous les niveaux pour éviter le «mouta-mouta» dans l’exécution de ce programme d’autonomisation des jeunes et des femmes qui devrait, de l’avis des initiateurs, être «une réponse forte à la question du chômage des femmes et des jeunes»

Burkina Demain