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Affaire d’évasion fiscale :Cristiano Ronaldo désormais surnommé‘’CR14,7’’

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Sale temps pour le multiple ballon d'or qui doit se faire des soucis
Sale temps pour Cristiano Ronaldo ! Empêtré dans des démêlés avec le Fisc, le multiple ballon d’or fait en ce moment la manchette des médias catalans. L’attaquant de tous les temps du Real Madrid hérite désormais, en lieu et place du traditionnel ‘’CR7’’, du sobriquetCR14, 7, allusion faite au montant de l’argent potentiellement.
Sale temps pour le multiple ballon d’or qui doit se faire des soucis
Après Lionel Messi, c’est à présent Cristiano Ronald, celui-là même qui clamait être  propre, qui est dans de beaux draps à la ligua espagnol pour une affaire d’évasion fiscale. Depuis mardi, les articles sont légion sur le sujet. Dés médias catalans affublent Ronaldo du sobriquet du sobriquet CR14, 7, allusion faite au montant de l’argent potentiellement évadé et qui élèverait  à 14,7 millions d’euros. De quoi écorner sérieusement l’image de marque du multiple ballon d’or. Espérons pour lui qu’il y aura plus de peur que de mal.
Mathias Lompo
Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 14 juin 2017

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 juin 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
  1. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION
Le Conseil a adopté un rapport relatif au choix du thème de la célébration de la Fête nationale du 11 décembre 2017 à Gaoua.
Il a marqué son accord pour le choix du thème : « Diversité culturelle et citoyenneté responsable pour un Burkina Faso solidaire et harmonieux ».
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour une communication adéquate en vue d’une appropriation du thème par les populations.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la conférence de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sur l’intégrité des acteurs de la justice en Afrique francophone, prévue du 03 au 04 octobre 2017 à Ouagadougou.
La rencontre de Ouagadougou réunira 25 pays africains francophones avec pour objectif d’identifier les priorités mondiales en matière d’intégrité judiciaire.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour une organisation réussie de cette conférence.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de perception de recettes relatives à la mise en œuvre de la facture normalisée par la Direction générale des impôts.
Ce décret vise à conférer une base légale à la perception de recettes issues de la vente de stickers de sécurisation des factures normalisées et de carnets de factures normalisées pré-imprimées.
L’adoption de ce décret permet à la Direction générale des impôts d’accomplir efficacement ses missions de contrôle et de recouvrement.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à une passation de marchés pour la poursuite des travaux de construction de l’Institut régional de l’Administration (IRA) des Hauts-Bassins par la procédure d’entente directe.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Lot n°1 : Entreprise EGPZ pour les travaux complémentaires de construction d’un bâtiment administratif pour un montant de cent quarante-sept millions sept cent quatre-vingt-dix-neuf mille six cent quarante (147 799 640) FCFA TTC ;

Lot n°2 : Groupement SOSAF-SOGEDIM BTP pour les travaux complémentaires de construction de deux (02) salles de classe et de six (06) toilettes pour un montant de deux cent quatre-vingt-treize millions huit cent vingt-neuf mille huit cent quarante-huit (293 829 848) FCFA TTC.

Lot n°3 : Groupement SOSAF-SOGEDIM BTP pour les travaux complémentaires de construction de cinq (05) salles de classe et de cinq (05) toilettes pour un montant de deux cent soixante-neuf millions soixante-trois mille huit cent cinquante-cinq (269 063 855) FCFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET L’ALPHABETISATISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la mise en œuvre du Programme emplois-jeunes pour l’éducation nationale (PEJEN).

Ce programme lancé en 2016, prévoit le recrutement et le déploiement sur 5 ans d’au moins 16 000 jeunes détenteurs de diplôme post baccalauréat (ayant au moins un niveau de formation universitaire Bac+2).

Les participants à ce programme pourront, après avoir accompli 3 années effectives, postuler à l’intégration dans la fonction publique par un concours direct spécifique ouvert à leur profit.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 3150 bénéficiaires au titre de l’année 2017. Ces derniers seront repartis selon les besoins exprimés dans les disciplines de l’enseignement général et de l’enseignement et la formation techniques et professionnels.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande de signature de convention minière entre la société SEMAFO BOUNGOU SA et l’Etat du Burkina Faso.

Cette signature de convention minière concerne le Projet Natougou de la mine d’or de Boungou, située dans la Région de l’Est, province de la Tapoa.

Le Projet Natougou devra générer au profit du budget de l’Etat des recettes d’un montant total de cent soixante-six milliards quatre-vingt-quinze millions deux cent quinze mille cent trente-cinq (166 095 215 135) FCFA.

En outre, il va favoriser la création de 735 emplois directs et de 476 emplois indirects. La contribution pour le fonds minier de développement local est évaluée à sept milliards huit cent treize millions quatre cent huit mille six cent soixante-cinq (7 813 408 665) FCFA.

Le Conseil a marqué son accord pour la signature de cette convention minière entre l’Etat et la société SEMAFO BOUNGOU SA.

  1. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la visite d’amitié et de travail de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, en République Arabe d’Egypte du 7 au 10 juin 2017.

Au Caire, le chef de l’Etat a eu des échanges avec son homologue égyptien, Son Excellence Monsieur Abdel Fattah Al SISSI.

Il a ensuite accordé des audiences à des personnalités, dont des membres du gouvernement et des hommes d’affaires égyptiens.

En outre le Président du Faso a mis à profit son séjour pour échanger avec nos compatriotes vivant en Egypte et visiter des sites et des infrastructures dont l’usine de fabrication d’armement au Caire.

II.2. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a fait au Conseil une communication relative aux résultats des élections municipales partielles et complémentaires du 28 mai 2017.

Le Conseil a pris acte de la proclamation des résultats de ces élections par le Conseil d’Etat en sa séance du samedi 10 juin 2017.

Il a noté avec intérêt les recommandations faites par le Conseil d’Etat et les mesures idoines y relatives seront prises.

Le Conseil lance par ailleurs un appel aux partis politiques et aux populations pour que la mise en place des exécutifs locaux se déroule dans le calme et la cohésion sociale.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

-Madame Aminata SANA/CONGO, Mle 85 074 T, Informaticienne de gestion, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République de Chine Taïwan ;

-Madame Madina GANOU DIABY KASSAMBA, Mle 25 828 E, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République fédérale démocratique d’Ethiopie, Représentant permanent auprès de l’Union Africaine et de la commission économique des Nations unies pour l’Afrique.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

-Monsieur Joseph TONI, Mle 24 374 K, Commissaire principal de police, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Centre ;

-Monsieur Nonilobal Brice HIEN, Mle 22 878 M, Commissaire principal de police, 1ère catégorie, 13ème grade, est nommé Directeur des unités d’intervention.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Madame Noëlie Marie Thérèse OUEDRAOGO/SOBGO, Mle 28 412 X, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Conseiller technique du Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur, chargé de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur ;

-Monsieur Gérard Nestor NAYAOGUE, Mle 34 658 K, Enseignant, est nommé Directeur du cérémonial, des protocoles institutionnels, ministériels et des collectivités territoriales ;

-Monsieur Toussaint TARO, Mle 96 060 D, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des privilèges et immunités diplomatiques ;

-Madame Kétokata Roselyne Estelle KAMBOU/SANOU, Mle 92 321 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice des conférences et voyages officiels ;

-Monsieur Dinhizou Serge BICABA, Mle 222 482 M, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des services informatiques ;

-Monsieur Aimé Yves BADO, Mle 105 160 C, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

-Monsieur Oueni Hervé SAMA, Mle 92 926 K, Ingénieur génie civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Coordination des projets et programmes ;

-Monsieur Daouda BITIE, Mle 118 849 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 4ème échelon est nommé Directeur de la Formulation des politiques ;

-Monsieur Hassane BONKOUNGOU, Mle 52 184 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de la Prospection et de la planification opérationnelle ;

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

-Monsieur Kusiélé Bob-Zié Jean Wilfrid MEDA, Mle 240 046 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur du personnel ;

-Monsieur Abdoulaye SIDIBE, Mle 110 115 T, Inspecteur de la Garde de sécurité pénitentiaire, est nommé Directeur régional de la Garde de sécurité pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Ouagadougou ;

-Monsieur Pascal YABRE, Mle 110 116 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, est nommé Directeur régional de la Garde de sécurité pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso ;

-Monsieur Etienne KAGAMBEGA, Mle 222 272 J, Inspecteur de la Garde de sécurité pénitentiaire, est nommé Directeur régional de la Garde de sécurité pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Fada N’gourma ;

– Monsieur Efrem Modeste KY, Mle 57 412 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou ;

-Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 91 192 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Banfora ;

-Monsieur Souleymane ZERBO, Mle 113 367 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Léo.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

-Madame Aminata KABORE/ZOUNGO, Mle 119 314 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

-Monsieur Abasse SONGNE, Mle 104 314 H, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Agent comptable du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) ;

-Monsieur Hassane COULIBALY, Mle 54 635 U, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier du District de Bogodogo ;

-Monsieur Adama BARRO, Mle 235 904 G, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Dori ;

– Monsieur Abel DABAKUYO, Mle 66 184 H, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Agent comptable de l’Agence de l’eau du Nakambé ;

-Monsieur Yan-Bè-Sighré Ferdinand MEDA, Mle 208 025 M, Inspecteur du Trésor, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier Régional de Banfora ;

-Monsieur Moussa RIPAMA, Mle 58 446 U, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso ;

– Monsieur Sylvain NARE, Mle 35 891 E, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre hospitalier universitaire de Ouahigouya ;

-Monsieur Abdou Moumouni OUEDRAOGO, Mle 32 028 C, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Agent comptable du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré ;

-Madame Salamata SANKARA, Mle 31 961 K, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Agent comptable du Centre national de semences forestières.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

-Madame Marie-Thérèse Camille ARCENS/SOME, Mle 117 299 E, Attachée de recherche, 1ère catégorie, 6ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

-Monsieur Pierre Claver HIEN, Mle 52 121 G, Maître de recherche, catégorie P, 1er échelon, est nommé Conseiller technique ;

-Monsieur Dieudonné ILBOUDO, Mle 024 620 A, Chargé de recherche, catégorie P3, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

-Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 110 969 Y, Enseignant-chercheur, Maître de conférences, catégorie P, 1er échelon, est nommé Chargé de missions au Centre universitaire polytechnique de Kaya ;

-Madame Palingwindé Inès Zoé Lydia ROUAMBA, Mle 241 739 Y, Chargée de recherche, est nommée Directrice générale du Centre d’information et d’orientation scolaire et professionnelle et des bourses (CIOSPB) ;

-Monsieur Oumar SANOGO, Mle 52 126 U, Maitre de recherche, catégorie P2, 2ème échelon, est nommé Délégué général adjoint chargé de la recherche et de la coopération du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;
-Monsieur Georges YAMEOGO, Mle 18 531 G, Maitre de recherche, catégorie P2, grade intermédiaire, 2ème échelon, est nommé Délégué général adjoint chargé de la valorisation du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;
-Monsieur Sékou KOMI, Mle 235 916 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Université NAZI BONI (Bobo-Dioulasso) ;

-Monsieur Tidiani KONFE, Mle 25 239 P, Intendant universitaire, 1er grade, 10 échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;

-Monsieur Hama LY, Mle 35 896 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre national des œuvres universitaires (CENOU).

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

-Monsieur Aly ROMBA, Mle 91 944 G, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Monsieur Saïdou SAOURA.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

-Madame Aïssata TAPSOBA SY, Mle 508 704 T, Ingénieur hydrogéologue, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice générale du Cadastre minier ;

-Monsieur Hamadé BADINI, Mle 130 244 D, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la brigade nationale anti-fraude de l’Or ;

-Monsieur Omar OUEDRAOGO, Mle 24 533 Z, Attaché en études et analyses option communication, 2ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

-Monsieur Ousmane David ZANNE, Mle 212 429 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à des nominations et à des renouvellements de mandat au titre de membres de Conseil d’administration des Etablissements publics et des Sociétés d’Etat.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU, Officier de l’ordre national

Lutte contre l’insécurité : Cela passe aussi par le contrôle du commerce des armes

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Le contrôle des armes importées est une nécessité
A l’instar de tous les pays, le Burkina Faso a des besoins en armes pour relever les défis sécuritaires mais aussi pour la défense du territoire national. Les armes, leurs munitions et matériels connexes restent des produits spécifiques mais qui peuvent être commercialisés au Burkina Faso en toute légalité. Toute chose qui permet d’équiper les forces de défense et de sécurité et également offre l’opportunité aux citoyens de se procurer des armes pour des questions de sécurité privée ou pour la pratique de la chasse. Cependant les importations d’armes au Burkina Faso obéissent à une règlementation stricte.

Lutte contre l’insécurité au Burkina Faso : Impulser la sécurité par un contrôle strict des importations d’armes
A l’instar de tous les pays, le Burkina Faso a des besoins en armes pour relever les défis sécuritaires mais aussi pour la défense du territoire national. Les armes, leurs munitions et matériels connexes restent des produits spécifiques mais qui peuvent être commercialisés au Burkina Faso en toute légalité. Toute chose qui permet d’équiper les forces de défense et de sécurité et également offre l’opportunité aux citoyens de se procurer des armes pour des questions de sécurité privée ou pour la pratique de la chasse. Cependant les importations d’armes au Burkina Faso obéissent à une règlementation stricte.  En plus des documents classiques de commerce, un certain nombre d’obligations s’imposent aux importateurs dans le secteur des armes.
Le Certificat de destination finale
L’acquisition préalable d’un certificat de destination finale (CDF) est exigée pour toute  importation d’armes au Burkina Faso. Le CDF est délivré à un fournisseur, un fabricant ou un courtier pour l’autoriser à importer des armes. Les informations contenues dans le CDF portent, entre autres, sur les pays fournisseurs, les fabricants des armes, les intermédiaires ou courtiers, les destinataires finaux, les pays de transit, de transbordement et les portes d’entrée au Burkina Faso. Le CDF ne peut être demandé que par deux ministres qui ont reçu délégation de signature du Président du Faso. Il s’agit du ministre en charge de la sécurité pour les armes civiles et celui en charge de la défense pour les armes utilisées par les forces de défense et de sécurité.  Les armes civiles englobent celles utilisées par les concessionnaires de chasse, les sociétés privées de sécurité et les armes vendues par les armuriers sur le territoire national. Tout CDF doit être visé par le secrétaire permanent de la Haute autorité de contrôle des importations d’armes et de leur utilisation (SP/HACIAU) qui est un organe de contrôle au nom du Premier Ministre. Le CDF est ainsi délivré par le SP/HACIAU et comporte obligatoirement deux signatures, celles du ministre demandeur et du Secrétaire permanent de la HACIAU. Il constitue le premier document exigé pour tout dédouanement d’armes au Burkina Faso.
Le certificat d’utilisation finale
Le certificat d’utilisation (CUF) est délivré par le ministre en charge de la Sécurité et celui en charge de la défense selon que les armes sont civiles ou militaires. Le CUF est établi à la demande du fournisseur, du fabriquant ou du courtier. Il permet de connaître le receveur et le gestionnaire des armes importées. Le CUF comporte trois signatures dont celle de la personne réceptrice des armes,  du ministre demandeur du CDF et du SP/HACIAU au nom du Premier ministre dans le cadre du contrôle. Certains fournisseurs ou pays ont leurs modèles de CUF mais celui-ci doit comporter obligatoirement les trois signatures ci-dessus mentionnées. Depuis l’entrée en vigueurdutraité sur le commerce des armes le 24 décembre 2014, le CUF est exigé par de nombreux pays exportateurs d’armes pour se conformer à leurs obligations dans le cadre dudit  traité. Cette exigence des pays exportateurs vise à avoir des garanties des pays importateurs de peur que les armes ne tombent dans le sillon de groupes non-autorisés et qui pourront s’en servir pour commettre entre autres des actes de violations graves des droits humains, des actes de terrorisme oude génocide. L’instauration d’un CUF vise donc à lutter efficacement contre le détournement des armes.
Le certificat d’exemption de la CEDEAO
En plus des deux documents sus-cités, délivrés par les autorités burkinabè,  les importateurs d’armes doivent également acquérir un certificat d’exemption délivrée par la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour les importations d’armes légères et de petit calibre. Ledit certificat a été institué dans le cadre de la Convention de la CEDEAO sur les armes dans tout espace communautaire.
L’acquisition de ces trois documents est un impératif dans les activités d’importation et de commercialisation d’armes sur le territoire national. Aussi, les acquisitions individuelles d’armes doivent s’effectuer sur le territoire national auprès des armuriers régulièrement déclarés auprès du ministère en charge de la Sécurité. Les armes entrées sur le territoire national ne peuvent être réexportées. Le Burkina Faso ayant ratifié le Traité sur le commerce des armes, le respect des procédures de commande d’armes reste une obligation internationale.
Aussi, dans un contexte mondial de recrudescence du terrorisme, du grand banditisme, le contrôle de la circulation des armes reste un enjeu majeur pour la préservation de la sécurité et de la stabilité des Etats, des espaces communautaires ou régionaux. Le respect des procédures d’acquisition des armes participe de la stabilité socioéconomique et les acteurs concernés par la question des armements doivent se conformer à ce principe.
Premier Ministère – HACIAU

Il manque déjà et manquera encore aux Eléphants !

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Ses coéquipiers et encadreurs pensent encore à lui
Sans doute, l’ombre de Cheick Tioté, a plané sur le match des éliminatoires de la CAN 2017 perdu à domicile le week-end dernier 2-3 par les Eléphants devant le Sily national de Guinée. En effet, la mort par crise cardiaque en Chine du milieu de terrain ivoirien continue de choquer les acteurs du football de la Côte d’Ivoire.
Cheick Tioté parti à la fleur de l’âge !
Les acteurs du football ivoirien et les autorités  rendront un hommage mérité au défunt Cheick Tioté dont la dépouille est attendue à Abidjan jeudi 15 juin 2017. Mais, le virevoltant milieu terrain mort brutalement en Chine par crise cardiaque, alors qu’il était avec son club de D2 chinoise de Beijing Enterprises ; manque déjà et manquera aux Eléphants qui ont dû, encore sous le choc, s’incliner devant le Sily national de Guinée le week-end dernier, du match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2019. Cheick Tioté a été finaliste de la CAN 2012 et vainqueur de la CAN 2015 avec les Eléphants qui souffrent aujourd’hui de sa disparition à la fleur de l’âge (30 ans).
Mathias Lompo
Burkina Demain

Lutte mondiale contre la désertification : «Notre terre, notre maison, notre avenir»

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La désertification, une grande préoccupation aussi pour le Burkina

Après l’Année internationale des légumineuses en février, le Burkina Faso accueille à partir de ce mercredi 14 juin à Ouagadougou, la Journée mondiale de la lutte contre désertification placée sous le thème « Notre terre, notre maison, notre avenir» et la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Nestor Bassière, ministre burkinabè de Le-ministre-de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique

La Journée mondiale de la lutte contre désertification qui débute ce mercredi à Ouagadougou avait fait l’objet le 10 mai dernier, d’un rapport en conseil des ministres fait le ministre burkinabè de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Bassière. Preuve de tout l’intérêt que les autorités du Burkina accordent à l’événement qui du reste est placé sous la présidence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. L’édition 2017 de la Journée mondiale de la lutte contre désertification est placée sous le thème « Notre terre, notre maison, notre avenir».

La présente journée mondiale est placée sous la présidence du président du Faso

Le Conseil des ministres du Burkina Faso à sa séance du mercredi 10 mai 2017 a adopté un rapport relatif à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la désertification (JMLCD) 2017 au Burkina Faso.

Placée sous le thème « Notre terre, notre maison, notre avenir », la célébration de ladite journée se tiendra du 14 au 17 juin 2017 à Ouagadougou, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso.

Martin Philippe

Burkina Demain

Qatar : le fleuron en difficultés pour maintenir sa vitesse de croisière

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Avec le blocus aérien imposé par l'Arabie Saoudite et ses alliés, les marges de manoeuvre de Qatar sont limitées au Moyen-orient

Au Qatar, ce n’est vraiment pas la sérénité, depuis la crise qui l’oppose à son géant voisin l’Arabie Saoudite, soutenue par des alliés moyen-orientaux et africains. L’isolement diplomatique et économique est un fait aujourd’hui pour l’émirat gazier et pétrolier. Et s’il y a une entité économique de ce pays qui paie le plus fort dans cette crise, c’est bien la compagnie publique Qatar Airways qui a connu une expansion prodigieuse ces dernières années.

Avec le blocus aérien imposé par l’Arabie Saoudite et ses alliés, les marges de manoeuvre de Qatar Airways sont limitées au Moyen-orient

Plus va perdurer le blocus sur le pays, plus la compagnie publique Qatar Airways va en pâtir pour sa notoriété et pour ses affaires. Conscient des risques encourus, son président directeur général Akbar al-Baker crie à une violation de la Convention de 1944 sur l’aviation civile internationale, dont l’Arabie Saoudite n’est pas signataire. M. al-Baker a en effet appelé ce lundi l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) à déclarer « illégal » l’embargo imposé à son pays par l’Arabie saoudite et ses alliés.

L’OACI « doit fortement s’impliquer et peser de tout son poids pour déclarer (ces mesures) comme un acte illégal », a-t-il indiqué sur CNN.En effet, en vertu de l’embargo aérien instauré à la faveur de la crise, il est interdit à toutes les compagnies aériennes et avions enregistrés au Qatar d’atterrir dans les aéroports ou de transiter par l’espace aérien des pays comme les Emirats, le royaume saoudien et le Bahreïn. La seule possibilité pour les vols de Qatar Airways en provenance ou à destination du Qatar est de passer par l’espace aérien de Bahrein, qui leur reste accessible malgré la rupture des relations diplomatiques, pour ensuite emprunter l’espace aérien iranien. Tout cela se traduit par des détours conséquents et des surcoûts importants dus notamment à la consommation accrue de carburant. Et cela commence à faire trop pour Akbar al-Baker qui dirige la compagnie depuis 1997.

Comprendre la réaction du PDG de Qatar Airways

Akbar al-Baker, PDG de Qatar Airways, crie à la violation de la Convention de 1944

Elles sont rares, les compagnies de transport aérien qui ont  connu un développement aussi rapide que Qatar Airways. Qatar Airways est la compagnie nationale dont le capital (143 800 000,00 Riyal du Qatar) est détenu à 100% par l’Etat. Fondée en novembre 1993, elle  commença ses activités en 1994. De seulement 4 avions en 1997, elle passe à 28 à la fin de 2003, 50 en 2006. Basée à Doha, la capitale de l’émirat gazier et pétrolier, Qatar Airways exploite à ce jour, 175 avions passagers, 19 avions cargo. Avant la crise, elle desservait 157 destinations en Afrique, en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Asie, en Europe, en Océanie et au Moyen-Orient. Et avait un effectif de de 39.369 au mars 2016  comprenant 160 nationalités.

L’âge moyen de la flotte de Qatar Airways est de 6,4 ans, soit l’une des plus récentes du monde. Elle opère donc des vols internationaux sur les cinq continents depuis son principal hub à l’aéroport International de Doha. Qatar Airways est classée 5 étoiles selon Skytrax, organisme indépendant, et a été élue meilleure compagnie aérienne du monde en 2012 et 2015  et 2e en 2013, 2014 et 2016 ainsi que meilleure classe affaires pour la deuxième année consécutive. Pour l’année 2015-2016, Qatar Airways a transporté quelque 30 millions de passagers.

Martin Philippe

Burkina Demain

Chambre des mines : Toussaint Bamouni installé dans ses fonctions de directeur exécutif

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Toussaint Bamouni (à gauche) , directeur exécutif de la Chambre des mines, a été officiellement installé dans ses fonctions, par le président de la Chambre Tidiane Barry

Toussaint Bamouni est désormais le nouveau Directeur Exécutif de la Chambre des mines du Burkina (CMB). Il a été officiellement installé le mercredi 1er juin 2017. La cérémonie d’installation qui se voulait sobre mais très solennelle a été présidée par le président de la CMB Tidiane Barry entouré des membres du Conseil d’Administration de la CMB.

Toussaint Bamouni (à gauche) , directeur exécutif de la Chambre des mines, a été officiellement installé dans ses fonctions, par le président de la Chambre Tidiane Barry

Diplômé d’Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) de l’Institut National Polytechnique de Lorraine INPL de Nancy (France), M.BAMOUNI totalise plus de 25 années d’expériences professionnelles dans l’industrie minière, cimentière, cotonnière et céramique. Il a commencé sa carrière en 1987 à la SOREMIB-mine d’or de pourra, où il a travaillé à l’usine de traitement des minerais et ce, pendant 09 années. Il a acquis des expériences à la CIMAT du Groupe Holcim, à JOSSIRA INDUSTRIE, une grande huilerie de coton. Il a par la suite été consultant à la Banque Régionale d’investissement de la CEDEAO et la Banque Ouest Africaine et Développement (BOAD).

Dernièrement, il était responsable de la Documentation, la Législation, l’Environnement à CIM BURKINA heidlbergcement Group.

Au cours de la cérémonie d’installation, le président de la CMB a félicité le nouveau Directeur Exécutif pour son recrutement qui a été très sélectif. Il lui a assuré du soutien et de l’accompagnement de tout le Conseil d’Administration de la Chambre des Mines.

Toussaint BAMOUNI a à son tour salué et remercié le Conseil d’Administration de la Chambre des Mines pour cette marque de confiance. Il compte contribuer à faire de la Chambre des Mines une institution indispensable et stratégique dans le secteur minier. Il s’est également engagé à donner le meilleur de lui pour contribuer à faire de la CMB un centre de proposition constructive au pouvoir public.

Notons que M.BAMOUNI arrive à un moment où le secteur minier a besoin de renforcer sa collaboration avec ses parties prenantes.

Inna Guenda Segda

12es Journées européennes : Tahirou Barry à Bruxelles pour vendre la culture burkinabè

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A Bruxelles, le ministre Tahirou Barry a fait la promotion de la culture byrkinabè

Le ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Tahirou Barry a exposé jeudi 8 juin 2017 à Bruxelles lors des 12è Journées européennes du développement(JDD), la politique du gouvernement du président Roch Marc Christian Kaboré visant à faire de ce secteur un maillon essentiel dans la lutte contre le chômage et l’émigration clandestine des jeunes.

Dans la capitale européenne, Tahirou Barry, a fait la promotion de la culture burkinabè

A la fois facteur de développement social, culturel, économique, le secteur de la culture et du tourisme occupe une place de choix dans le Programme national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, le gouvernail pour l’émergence mis en place par le président Roch Marc Christian Kaboré.

Jeudi 8 juin dernier, M. Barry qui tient les rênes du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme est venu défendre cette conviction dans un panel organisé à l’occasion des JDD sous le thème «Artisanat et migrations : une opportunité pour la création d’emplois et le développement durable».

«Le Burkina Faso au lendemain de son indépendance a été l’un des premiers pays africains qui a compris très tôt que la culture, l’artisanat, les arts, le tourisme peuvent être des vecteurs indispensables pour son développement», a soutenu M. Barry.

A la fin des années 1970, le Burkina Faso a été le premier pays a nationalisé les salles de cinéma et a créé un festival, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) qui se présente aujourd’hui comme la plus grande vitrine du 7è art africain, a indiqué le ministre. Au début des années 80, le président Thomas Sankara a dont au Faso Danfani, un produit artisanal, une identité nationale et en a fait un puissant levier de développement économique, de lutte contre le chômage des jeunes et le sous-emploi des femmes, a-t-il enchaîné.

«Au fil des années, à raison d’une décennie, de grands bouleversements dans le domaine de la culture ou des arts ont toujours été impulsés par les pouvoirs publics pour dynamiser l’économie», a dit le ministre. Là encore, il a cité le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (Siao), la Semaine nationale de la culture (SNC) ou encore le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie (SITHO) comme des manifestations promues par le gouvernement pour mettre ces secteurs, grands pourvoyeurs d’emplois en exergue.

«L’Etat à lui seul, ne fait pas tout. Il est accompagné par les initiatives privées», a toutefois admis le ministre Barry soulignant que gouvernement et secteur privé sont tous engagés dans un même navire pour faire de l’artisanat, de la culture et du tourisme des leviers de développement économique et de progrès social.

«Actuellement, la politique gouvernementale consiste à organiser le secteur de l’artisanat par la création de centres d’artisanat, d’immatriculation des artisans au registre des métiers d’artisanat. Le gouvernement est également très engagé pour relever le grand défi de la transformation du coton. Il affiche aussi sa volonté d’accompagner le secteur de l’hôtellerie et last but not the list nous avons mis en place le Fonds national de développement culturel et touristique qui d’ici 2020 doit être doté d’un budget de 20 milliards de francs CFA», a détaillé le ministre Barry, appelant les partenaires du pays à abonder le fonds.

«Il faut mettre en place une politique qui donne des perspectives à la jeunesse et lui ôte cette volonté traverser la mer à la recherche d’un hypothétique eldorado. Le gouvernement doit créer un environnement favorable à l’essor du secteur privé, à la créativité des jeunes, faire appel à leur génie, car, les jeunes sont de loin, les plus créatifs et les plus engagés dans le secteur culturel et artistique», a soutenu M. Barry.

Des partenaires engagés

Aux côtés du ministre, des panélistes italiens issus notamment du secteur privé, du public ou de l’humanitaire ont exposé la place que prend l’artisanat dans la reconversion des migrants et leur emploi dans des entreprises italiennes. L’italo-burkinabè Madi Kafando, spécialiste du froid a notamment expliqué comment à travers son entreprise, il a pu attirer quelques migrants qui ont échoué sur les côtes italiennes et qui ont su saisir leur chance. Il a affirmé s’investir en Afrique pour éviter que les paysans continuent de perdre leurs productions agricoles. Car, a-t-il dit, 70% de la production agricole en Afrique se perd du fait des difficultés de conservation pendant ce temps, on montre chaque jour à la télévision des Africains qui meurent de faim.

En marge de son séjour, le ministre Barry a rencontré de nombreux partenaires au développement. Tous ont quasiment salué le leadership du Burkina Faso en matière de promotion et de développement de la culture. Ils ont félicité et encouragé le pays à faire en sorte que les politiques publiques en matière culturelle et touristique aident à la création d’emplois décents et pérennes pour les jeunes.

«Nous avons noué des contacts fructueux avec nos partenaires. Le bilan est satisfaisant», s’est félicité M. Barry.

Lors de sa rencontre avec le directeur général de la coopération, du développement international et de l’aide de l’Union européenne (DG DEVCO) Stefano Manservisi, celui-ci a réaffirmé la volonté de l’UE à coopérer avec le gouvernement du Burkina Faso pour bâtir une politique culturelle capable d’insuffler le développement et de trouver des solutions durables aux problèmes d’emplois des jeunes.

Avec la Fondation Tony Emelulu, il était surtout question de présenter au ministre les possibilités de financement des start-ups des jeunes entrepreneurs burkinabè par la fondation du richissime homme d’affaires nigérian, propriétaire de la banque UBA. Au siège du secrétariat général du Groupe des Etats ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique), le ministre a tenu à remercier M. Patrick M. Gomes et son institution pour l’appui au secteur de la culture. Les ACP ont notamment financé la production de films primés lors du dernier Fespaco et ont diffusé durant les JDD trois films lauréats du festival dont l’Etat d’or de Yennenga, «Félicité», du Sénégalais Alain Gomis.

Avec la direction de Africalia, les échanges ont porté sur la recherche de financements pérennes et structurants des actions culturelles sur le continent et dans les pays ACP. Avec la Wallonie-Bruxelles, M. Barry a mis l’accent sur la nécessité de développer les chaînes de valeur en matière touristique et culturelle afin de favoriser la création d’emplois et de mieux structurer l’économie marchande dans le secteur culturel.

Ces JDD 2017 auxquelles ont pris part le ministre Barry au nom du gouvernement du Burkina Faso ont eu pour thème : «Investir dans le développement». De nombreuses personnalités européennes, américaines et africaines parmi lesquelles les présidents guinéen, Pr Alpha Condé, président en exercice de l’Union Africaine (UA), ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, sénégalais Macky Sall, rwandais Paul Kagamé et malawien Arthur Peter Mutharika et le vice-président ivoirien, M. Daniel Kablan Duncan ont assisté à ces journées tenues les 7 et 8 juin.

Romaric Ollo HIEN

Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles

Le vice-président de la SFI au Burkina Faso pour discuter d’opportunités d’investissements

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Peter Lankes, vice-président pour l’économie et le développent du secteur privé de la Société Financière Internationale

Du 5 au 7 juin 2017, Hans Peter Lankes, vice-président pour l’économie et le développent du secteur privé de la Société Financière Internationale (SFI), un membre du Groupe de la Banque mondiale,a effectué une visite de travail au Burkina Faso.

Peter Lankes, vice-président pour l’économie et le développent du secteur privé de la Société Financière Internationale

Au cours de son séjour, M. Lankes a été reçu en audience par les plus hautes autorités pour discuter des engagements de la SFI au Burkina Faso et des opportunités de les accroître.Il a également eu une séance de travail avec Son Excellence M. le Premier Ministre, Paul Kaba Thieba, et plusieurs membres de son gouvernement pour discuter de la stratégie de la SFI pour l’Afrique et pour le Burkina Faso en particulier. Les échanges ont notamment porté sur les perspectives de collaboration entre la SFI et le gouvernement burkinabé dans les secteurs de l’énergie, du commerce, des mines, de l’eau, des technologies de l’information et de la communication, de l’inclusion financière et du transport. M. Lankes a enfin rencontré plusieurs clients de la SFI, ainsi qu’une représentation plus large du secteur privé burkinabé.

Le Vice-Président adéclaré“Le Burkina Faso est une priorité pour la SFI. La stabilité est de retour et le gouvernement cherche à positionner le secteur privé comme moteur de la croissance. La SFI – en collaboration avec les institutions du Groupe de la Banque mondiale et d’autres partenaires au développement – entend jouer un rôle majeur au Burkina Faso en offrant des solutions qui réduisent les risques pour le secteur privé et poussent les investissements à la croissance ».  “A travers le nouveau Guichet consacré au secteur privé du Fonds IDA, la SFI cherche à soutenir l’ambitieux Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), et ce d’autant que les perspectives de la SFI sont alignées avec les priorités du PNDES », a-t-il ajouté.

La SFI est engagée au Burkina Faso depuis 1975. Son porte feuille actuel est d’environ 100 millions de dollars américains,couvrant des investissements dans les secteurs des services financiers, de l’immobilier, des mines, de l’agrobusiness, de l’énergie et de la distribution. Au cours de la récente crise politique, qui a freiné les initiatives des investisseurs, la SFI a renforcé ses engagements au Burkina Faso, notamment en investissant 200 millions de dollars dans divers projets durant la période de transition. Elle a ainsi soutenu la Société Burkinabè des Fibres Textiles (SOFITEX), en contribuant au financement des campagnes cotonnières. Au cours des deux dernières années, elle a investi environ 70 millions de dollars dans la SOFITEX. Récemment, la SFI a annoncé qu’elle pourrait financer jusqu’à 800 millions de dollars au cours des cinq prochaines années dans des projets banquables, en appui au PNDES.

En décembre 2016, la communauté des donateurs a annoncé un montant record d’engagement de 75 milliards de dollars, dans le cadre de la 18emereconstitution du fonds de l’Association internationale de développement (IDA), fonds dédié aux pays les plus pauvres. L’une des innovations de l’IDA 18 est la mise ne place du Guichet consacré au secteur privé. Ce Guichet permettra à la SFI et à la MIGA- l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements- d’investir jusqu’à 2,5 milliards de dollars du capital de l’IDA pour mobiliser entre 6 et 8 milliards de dollars en investissements privés supplémentaires dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles, notamment en Afrique subsaharienne.

A propos de la SFI

IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement dédiée au secteur privé au sein de pays émergents. Avec la collaboration plus de 2 000 entreprises à travers le monde, nous nous appuyons sur nos six décennies d’expérience pour créer des opportunités là où le plus besoin se fait le plus sentir. Au cours de l’exercice 2016, nos investissements à long terme au sein de pays en développement ont frôlé la barre des 19 milliards de dollars, ayant consacré nos capitaux, nos compétences et notre influence à l’appui au secteur privé pour l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.ifc.org/french.

 

France : La République Macron plus que jamais en marche !

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Emmanuel Macron en passe de se constituer une confortable majorité au parlais
A l’issue du premier tour des législatives françaises tenu dimanche 11 juin, une majorité confortable déjà pour le nouveau président français, Emmanuel Macron dont la formation «La France en marche» est créditée de 28,21% des voix, loin devant les partis traditionnels hexagonaux que sont le parti les Républicains (15,77%) et le parti socialiste (7,44%).
Emmanuel Macron en passe de se constituer une confortable majorité au parlais
Plus que jamais, la France du président d’Emmanuel Macron est en train de prendre forme. Au sortir des législatives de dimanche, la formation présidentielle, «La France en marche»est largement en tête avec 28,21% des voix. Selon les projections les optimistes, le parti de Macron pourrait se retrouver à l’issue du second avec 455 sièges au palais Bourbon.  Jamais, sous la Ve République, l’on a assisté un tel raz-de –marée.
 Le grand perdant dans ce grand bouleversement de l’échiquier politique français est sans conteste le parti socialiste, crédité seulement de 7,44% des voix lors de ce premier tour des législatives. Le parti les Républicains même avec ses 15,77% n’est pas non plus en mesure de renverser les tendances au second tour du scrutin. L’on va donc assister à l’installation d’une assemblée nationale majoritairement  centriste, au détriment des partis traditionnels. Macron aura donc la majorité dont il rêvé pour réformer la réformer la France.
Martin Philippe
Burkina Demain