Peter Lankes, vice-président pour l’économie et le développent du secteur privé de la Société Financière Internationale

Du 5 au 7 juin 2017, Hans Peter Lankes, vice-président pour l’économie et le développent du secteur privé de la Société Financière Internationale (SFI), un membre du Groupe de la Banque mondiale,a effectué une visite de travail au Burkina Faso.

Peter Lankes, vice-président pour l’économie et le développent du secteur privé de la Société Financière Internationale

Au cours de son séjour, M. Lankes a été reçu en audience par les plus hautes autorités pour discuter des engagements de la SFI au Burkina Faso et des opportunités de les accroître.Il a également eu une séance de travail avec Son Excellence M. le Premier Ministre, Paul Kaba Thieba, et plusieurs membres de son gouvernement pour discuter de la stratégie de la SFI pour l’Afrique et pour le Burkina Faso en particulier. Les échanges ont notamment porté sur les perspectives de collaboration entre la SFI et le gouvernement burkinabé dans les secteurs de l’énergie, du commerce, des mines, de l’eau, des technologies de l’information et de la communication, de l’inclusion financière et du transport. M. Lankes a enfin rencontré plusieurs clients de la SFI, ainsi qu’une représentation plus large du secteur privé burkinabé.

Le Vice-Président adéclaré“Le Burkina Faso est une priorité pour la SFI. La stabilité est de retour et le gouvernement cherche à positionner le secteur privé comme moteur de la croissance. La SFI – en collaboration avec les institutions du Groupe de la Banque mondiale et d’autres partenaires au développement – entend jouer un rôle majeur au Burkina Faso en offrant des solutions qui réduisent les risques pour le secteur privé et poussent les investissements à la croissance ».  “A travers le nouveau Guichet consacré au secteur privé du Fonds IDA, la SFI cherche à soutenir l’ambitieux Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), et ce d’autant que les perspectives de la SFI sont alignées avec les priorités du PNDES », a-t-il ajouté.

La SFI est engagée au Burkina Faso depuis 1975. Son porte feuille actuel est d’environ 100 millions de dollars américains,couvrant des investissements dans les secteurs des services financiers, de l’immobilier, des mines, de l’agrobusiness, de l’énergie et de la distribution. Au cours de la récente crise politique, qui a freiné les initiatives des investisseurs, la SFI a renforcé ses engagements au Burkina Faso, notamment en investissant 200 millions de dollars dans divers projets durant la période de transition. Elle a ainsi soutenu la Société Burkinabè des Fibres Textiles (SOFITEX), en contribuant au financement des campagnes cotonnières. Au cours des deux dernières années, elle a investi environ 70 millions de dollars dans la SOFITEX. Récemment, la SFI a annoncé qu’elle pourrait financer jusqu’à 800 millions de dollars au cours des cinq prochaines années dans des projets banquables, en appui au PNDES.

En décembre 2016, la communauté des donateurs a annoncé un montant record d’engagement de 75 milliards de dollars, dans le cadre de la 18emereconstitution du fonds de l’Association internationale de développement (IDA), fonds dédié aux pays les plus pauvres. L’une des innovations de l’IDA 18 est la mise ne place du Guichet consacré au secteur privé. Ce Guichet permettra à la SFI et à la MIGA- l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements- d’investir jusqu’à 2,5 milliards de dollars du capital de l’IDA pour mobiliser entre 6 et 8 milliards de dollars en investissements privés supplémentaires dans les pays les plus pauvres et les plus fragiles, notamment en Afrique subsaharienne.

A propos de la SFI

IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement dédiée au secteur privé au sein de pays émergents. Avec la collaboration plus de 2 000 entreprises à travers le monde, nous nous appuyons sur nos six décennies d’expérience pour créer des opportunités là où le plus besoin se fait le plus sentir. Au cours de l’exercice 2016, nos investissements à long terme au sein de pays en développement ont frôlé la barre des 19 milliards de dollars, ayant consacré nos capitaux, nos compétences et notre influence à l’appui au secteur privé pour l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.ifc.org/french.

 

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