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La liberté de presse menacée dans 72 pays, selon Reporters sans frontière

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La liberté de la presse dans le monde se porte mal, selon Reporters sans frontière

Difficile ou très grave situation de la liberté de la presse dans le monde. C’est la principale conclusion principale du Rapport 2017 du  Reporter sans frontière qui s’en alarme dans 72 pays sur 180 recensés dont la Chine, la Russie, l’Inde ou la Turquie.

La liberté de la presse dans le monde se porte mal, selon Reporters sans frontière

Attaques anti-médias, fausses informations, répression et triomphe d' »hommes forts » comme Trump ou Erdogan : « Jamais la liberté de la presse n’a été aussi menacée », s’alarme Reporters sans frontières (RSF) dans son rapport 2017 publié mercredi.

La presse libre que dans une cinquantaine de pays. La liberté de la presse connaît une situation « difficile » ou « très grave » dans 72 pays (sur 180 recensés), dont la Chine, la Russie, l’Inde, presque tous les pays du Moyen-Orient, d’Asie centrale et d’Amérique centrale, ainsi que les deux tiers des pays d’Afrique. La carte du monde dressée par RSF est envahie de rouge (« difficile ») et de noir (« très grave »). La presse n’est libre que dans une cinquantaine de pays – en Amérique Nord, Europe, Australie et sud de l’Afrique – selon ce rapport.

Election de Trump et Brexit en cause. RSF s’inquiète d’un « risque de grand basculement » de la situation de la liberté de la presse, « notamment dans les pays démocratiques importants ». « L’obsession de la surveillance et le non respect du secret des sources contribuent à faire glisser vers le bas de nombreux pays considérés hier comme vertueux : les Etats-Unis (43e, -2 places), le Royaume-Uni (40e, -2), le Chili (33e, -2) ou encore la Nouvelle-Zélande (13e, -8) », selon l’ONG. « L’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis et la campagne du Brexit au Royaume-Uni ont offert une caisse de résonance au ‘médias bashing’ et aux fausses nouvelles », déplore RSF. Et « partout où le modèle de l’homme fort et autoritaire triomphe, la liberté de la presse recule ».

Turquie et Russie au bas du tableau. Rétrogradent aussi la Pologne (54e), qui « étrangle financièrement » la presse indépendante d’opposition, la Hongrie (71e) de Viktor Orban et la Tanzanie (83e) de John Magufuli. En Turquie (155e, -4 places), le président Recep Tayyip Erdogan a « résolument basculé du côté des régimes autoritaires » pour devenir « la plus grande prison au monde pour les professionnels des médias », accuse RSF. La Russie de Vladimir Poutine (148e) reste elle aussi ancrée dans le bas du classement.

Un « climat violent » en France. La France, pour sa part, remonte de la 45e place (en 2016) à la 39e place, un effet mécanique après une année 2015 marqué par la tuerie de Charlie Hebdo. RSF y relève néanmoins un « climat violent et délétère », avec des attaques verbales contre « les médias menteurs » pendant la campagne présidentielle « où il devient normal d’insulter les journalistes, de les faire siffler et huer lors de meetings ».

L’ONG dénonce aussi les pressions du groupe Vivendi de Vincent Bolloré sur ses médias, comme la « déprogrammation d’une enquête sur le Crédit Mutuel dirigé par l’un de ses amis », la suppression d’émissions (« Zapping » et « Spécial Investigation ») sur Canal+ ainsi que le long conflit social à iTELE l’an dernier, à l’issue duquel une centaine de journalistes sont partis.

Burkina Demain

Des Djihadistes massacrés par des sangliers

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Les sangliers auraient massacré les 3 djahadistes

Trois combattants de l’Etat Islamique (EI) auraient été tués par des sangliers au sud de Kirkouk, en Irak. Ces animaux prolifèrent dans une zone aux mains de l’EI depuis 2014, désertée par sa population. L’information émane de Iraqi News.

Selon le récit d’Iraqi news, les animaux sauvages ont attaqué une ferme située à al-Rashad, sans doute pour y trouver de la nourriture. Trois des djihadistes qui s’y trouvaient ont été laissés pour morts. Le média local précise que les combattants de l’EI se sont ensuite vengés des animaux, sans préciser comment.

Plusieurs spécialistes cités par Le Parisien estiment que l’histoire, impossible à vérifier, peut faire partie d’une opération de propagande visant à ridiculiser les djihadistes. Reste que la prolifération des sangliers dans la zone semble, elle, avérée, comme celle des djihadistes.

Burkina Demain

2e édition de la SEERA : Mix et efficacité énergétiques pour un accès durable de tous à l’énergie

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Les président et vice-président du comité d'organisation de la 2e édition de la SEERA (de gauche à droite) Cheick Omar Yéyé et Dr Ousmane Coulibaly

La deuxième édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) se tiendra du 2 au 7 mai 2017 à Ouagadougou. Placée sous le haut patronage du Premier ministre Paul KabaThiéba, l’édition 2017 enregistrera la participation du Maroc, «Pays Invité d’honneur», dont les opérateurs du secteur viendront partager leurs expériences avec leurs homologues burkinabè. Les responsables du comité national d’organisation, Dr Ousmane Coulibaly et Cheick Omar Yéyé, respectivement  président et vice-président, ont animé ce mardi un point de presse.

Les conférenciers fondent beaucoup d’espoirs sur l’édition 2017 de la SEERA

L’Etat burkinabè a pris la ferme résolution de donner une nouvelle orientation à la politique énergétique du pays qui vise «rendre l’énergie accessible et disponible » à travers entre autres, le mix énergétique grâce à l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production ; la promotion de l’efficacité énergétique et le renforcement du parc de production d’énergies conventionnelles.

C’est en cela que le thème de la deuxième édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA), prévu pour se tenir du 2 au 7 mai 2017 à Ouagadougou, «trouve tout son intérêt», explique le président du comité national d’organisation,  Ousmane Coulibaly. Dr Coulibaly avait à ses côtés le vice-président du comité national d’organisation de la SEERA, Cheick Oumar Yéyé, par ailleurs coordonnateur du Salon international des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO).

«Promotion du mix énergétique et de l’efficacité pour un accès durable à l’énergie pour tous». C’est l’intitulé exacte de la SEERA 2017 qui est placée sous le haut patronage du Premier ministre Paul KabaThiéba, la présidence du ministre de l’Energie Pr Alfa Oumar Dissa, et le parrainage de LassinaZerbo, secrétaire exécutif de l’Organisation du Traité sur l’Interdiction Complète des Essais nucléaires (OTICE).

«Une édition inédite»

Les journalistes ont répondu à l’invitation du comité d’organisation de la manifestation

La SEERA se tiendra à Ouaga 2000 (du 2 au 4mai) et au SIAO du 5 au 7 mai. Elle comprend diverses activités :

-Journées de promotion des économies d’énergies (JPEE) ;

-Salon international des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO) ;

-Forum régional des énergies renouvelables (FORER) ;

-Journées gaz et pétrole liquéfié (J/GPL) ;

-Activités de l’Association Burkinabè des Acteurs et Professionnels de l’Efficacité Energétique (ABAPEE) ;

-Activités de l’Association des professionnels des énergies renouvelables (APER) ;

-Activités du Centre d’investissement durable (CID), structure locale de l’institut euro africain de droit économique (INEADEC).

Les président et vice-président du comité d’organisation de la 2e édition de la SEERA (de droite à gauche) Cheick Omar Yéyé et Dr Ousmane Coulibaly

Selon le vice-président du CNO Yéyé, c’est à une SEERA inédite que l’on va assister. Il a parlé de participations étrangères, notamment celle du Maroc, pays invité d’honneur et de six régions du pays.

Interrogés sur les résultats de la première édition de la SEERA, les deux conférenciers ont dressé un bilan positif de cette édition, toutes les activités prévues ayant été effectivement tenues.

Joachim Batao

Koffi Olivier Sewa

Burkina Demain

 

Meeting du 29 avril : La CODER en ordre de mobilisation

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Les responsables de la CODER appellent les militants et sympathisants à la mobilisation

Le compte rendu de réunion ci-après de la coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER) est relatif à la marche meeting de l’opposition du 29 avril prochain. Lisez

Les responsables de la CODER appellent les militants et sympathisants à la mobilisation

«L’an deux mille dix-sept et le lundi vingt quatre avril, s’est tenue à partir de 16 H 05mn, au siège de l’ADF/RDA, la 1èresession ordinaire de la Conférence des Présidents du nouveau bureau de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation nationale (CODER). Elle a été présidée par le président de la CODER, M. Rasmané OUEDRAOGO et a regroupé l’ensemble des présidents des partis membres de la CODER.

L’ordre du jour a porté sur les points suivants :

  1. Examen, amendement et adoption du Plan de travail du Mandat ;
    2. Actualité nationale ;
    3. Informations ;
    4. Divers.
  2. De l’Examen, des amendements et de l’adoption du Plan de travail du Mandat
    Le Plan de travail du nouveau Bureau a été examiné, amendé et adopté. Il comporte sept axes à savoir : (i) Organisation et structuration interne ; (ii) Poursuite de la dynamique sur la Réconciliation nationale ; (iii) Suivi et analyse de l’action Gouvernementale ; (iv) Relance économique ; (v) Approfondissement de la démocratie ; (vi) Communication et relations publiques ; (vii) et la Représentation.
    Il est assorti d’une répartition des tâches et d’un chronogramme de mise en œuvre. Sa mise en œuvre optimale permettra de consolider les acquis et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour la CODER. Enfin, la Conférence des Présidents a identifié les tâches urgentes y relatives.
  3. De l’Actualité nationale
    L’actualité nationale est marquée, entre autres, par la préparation du meeting de l’Opposition politique, les mouvements sociaux (agents de la Police, du Trésor, ..) et une levée de bouclier contre la CODER.

S’agissant de la préparation du meeting de l’Opposition, prévue le samedi 29 avril 2017, la Conférence des Présidents appelle les militants et sympathisants de la CODER à se mobiliser massivement pour que ce meeting connaisse un succès franc.
Relativement aux mouvements sociaux, la Conférence des Présidents appelle le Gouvernement à un dialogue franc, sincère et courtois dans un esprit d’apaisement, de transparence, d’équité et de justice avec les partenaires sociaux.

Quant à la Campagne politico-médiatique contre la CODER, orchestrée par des individus qui font de la pérennisation de la crise dans notre pays un fonds de commerce, la Conférence des Présidents demande aux uns et aux autres de s’approprier les valeurs qui fondent notre Nation, de respecter les principes de l’État de droit et de la démocratie, d’éviter l’intolérance, l’extrémisme, la violence sous toutes ses formes, l’égotisme et de faire preuve de pondération, du sens de la mesure et de la responsabilité. Cela dénote de la pertinence de la vision de la CODER sur la nécessité de la Réconciliation nationale basée sur le triptyque : vérité- justice- réconciliation nationale.

Aussi, la conférence des présidents se félicite de la polarisation de l’attention de l’opinion sur la problématique de la réconciliation nationale que son action a pu susciter en si peu de temps.

Spécifiquement lié aux dernières sorties médiatiques de la Coalition des familles des victimes des 30/31 octobre 2014 et du Coup d’État manqué du 16 septembre 2015, tout en nous excusant auprès des familles des victimes pour ce contre temps observé, un droit de réponse y relatif fixera l’opinion sur cet incident malheureux et regrettable.

  1. Des Informations
    Les participants ont échangé des informations sur la vie de la Coalition, la participation de la CODER à des activités initiées par d’autres acteurs et des suites données à des audiences sollicitées.
  2. Des Divers.
    Après avoir remercié les membres de la Conférence des Présidents pour leur présence et leurs contributions, le président a levé la séance à 19 H 04 mn.

JUSTICE – RECONCILIATION – PAIX
Ouagadougou, le 24 avril 2017 »

Achille TAPSOBA
1er Vice- Président, Porte Parole

Paludisme au Burkina : 4 000 morts en 2016

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Au Burkina Faso, comme ailleurs dans plusieurs pays africains, le paludisme reste un problème de santé publique

La communauté internationale célèbre ce mardi 25 avril la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Ce sera l’occasion de se rappeler les défis que pose cette pandémie. Dans le monde, près d’un demi million de  personnes chaque année en meurent, dont plus de 90% en Afrique.

Au Burkina Faso, comme ailleurs dans plusieurs pays africains, le paludisme reste un problème de santé publique

Selon le Rapport sur le paludisme dans le monde de 2016, le nombre de cas de paludisme a baissé de 21% à l’échelle mondiale entre 2010 et 2015 et celui des décès de 29% sur la même période de 5 ans. En Afrique subsaharienne, l’incidence du paludisme et le taux de mortalité ont baissé de 21% et de 31%, respectivement.

Ce qui montre que les défis à relever restent encore énormes. Au Burkina Faso où la chimioprévention est utilisée depuis 2015, l’on a dénombré 4 000 décès en 2016 dont 3 000 enfants. Pour le seul trimestre de 2017, l’on relève déjà près de 1 000 000 de cas decpaludisme dans le pays.

Vers un vaccin à grande échelle dans 3 pays africains

C’est dans ce contexte d’hécatombe paludéenne que l’idée d’un vaccin fait son chemin. Baptisé Mosquirix, le vaccin a été mis au point par l’entreprise GlaxoSmithKline en partenariat avec l’ONG Path Malaria Vaccine Initiative. Trois pays africains, le Kenya, le Ghana et le Malawi vont tester à grande échelle ce vaccin anti-paludisme. Et l’organisation mondiale de la santé compte vacciner au moins 360 000 enfants entre 2018 et 2020.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Arrestation de Inoussa Kanazoé : Ce qu’en dit le Procureur du Faso

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La Procureur du Faso Maïza Sérémé

Ceci est une déclaration à la presse du procureur du Faso près ke Tribunal de Grande de Instance de Ouagadougou, Maïza Sérémé, sur l’arrestation du PDG de CIM  METAL GROUP, Inoussa Kanazoé et plusieurs de ses collaborateurs. Lisez plutôt !

La Procureur du Faso Maïza Sérémé

« Mesdames et Messieurs,

Nous vous souhaitons la bienvenue au sein du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou. Nous avons tenu à faire ce point de presse pour vous donner l’information juste sur l’évolution du dossier Ministère public contre KANAZOE Inoussa et plusieurs autres.

Suite aux révélations faites par le journal « Courrier Confidentiel » dans sa parution n°124 du 25 janvier 2017 sur un scandale à CIMFASO, concernant des surfacturations de plusieurs milliards de francs CFA, sur instruction du Parquet Général près la Cour d’Appel de Ouagadougou, nous avons saisi la Présidente du Tribunal de Commerce de Ouagadougou à l’effet d’obtenir copie, du rapport d’expertise de gestion de la société Cimenterie du Faso (CIMFASO) contenant des informations sur des faits infractionnels. Après exploitation de ce rapport, nous avons saisi par soit-transmis en date du 07 mars 2017 le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie du Kadiogo, aux fins de procéder à une enquête sur la base des infractions de faux et usage de faux, d’abus de confiance aggravé, de tromperie du consommateur, de fraude fiscale et toutes autres infractions que l’enquête viendrait à révéler, et de nous dresser le procès-verbal en arrestation si les faits étaient avérés.

L’enquête préliminaire vise à donner une suite à ces révélations, de vérifier la réalité des faits et de rassembler des éléments de preuve à charge ou à décharge concernant toute personne pouvant être concernée par cette affaire.

C’est ainsi qu’au vue d’un certain nombre d’éléments à charge, Monsieur Inoussa KANAZOE et certains de ses collaborateurs ont été mis aux arrêts et gardés à vue le mercredi 19 avril 2017. Il s’agit de KABORE Inoussa, TAPSOBA Poko, KABORE Seydou, KABORE T. Hermann et ILBOUDO Vincent. Suite à des malaises ressentis par le sieur KANAZOE Inoussa, nous avons autorisé son admission en clinique.

L’enquête ayant suivi son cours, les susnommés, excepté le sieur KANAZOE Inoussa qui s’est opposé pour l’instant à son déferrement, nous ont été déférés ce jour 24 avril 2017 et un Juge d’instruction a été saisi par réquisitoire introductif, des faits :

-de faux en écriture de commerce : Faits prévus et punis par les articles 276, 280 du Code Pénal d’une peine d’emprisonnement de un (01) an à cinq(05) ans ;
Ladite infraction a consisté dans le cas d’espèce en des écritures inexactes portant sur des actes de commerce aboutissant à une surfacturation ; le faux porte entre autres sur des factures, des Déclarations Préalables d’Importation (DPI), des numéros IFU, etc.

-d’usage de faux en écriture de commerce : Faits prévus et punis d’une peine de prison de un (01) à cinq (05) ans et d’une amende de 300 000 f à 1 500 000f ou de l’une de ces deux peines seulement selon les articles 285 et 286 du Code Pénal
L’usage est le fait pour une personne de faire sciemment usage d’un document qu’elle savait faux ; dans le cas d’espèce, des faux en écriture de commerce ont été utilisés dans les activités de la société ;

-de tromperie du consommateur : ladite infraction punie d’une peine d’emprisonnement de un(01) mois à six(06) mois de prison et pouvant aller jusqu’au double de la même peine selon les articles 61 et 62 de la loi relative à la concurrence au Burkina Faso.
Dans le cas d’espèce, l’enquête a établit que du ciment avarié a été mis sur le marché, ou que du ciment n’ayant pas été produit par CIMFASO, a été vendu sur le marché, dans des sacs conditionnés CIMFASO ;

-de la fraude fiscale : Faits prévus et punis d’une peine de prison de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de 500 000 FCFA à 5 000 000fcfa selon l’article 106 n°004-2010 AN du 28 janvier 2010 portant institution d’un livre de procédures fiscales.
Ainsi, une comptabilité et un bilan financier inexacts ont été produits, toute chose qui permet aux auteurs des faits de minorer considérablement l’assiette imposable ; cette pratique permet d’échapper en tout ou en partie aux impôts et taxes ;

– de l’abus de confiance aggravée : Faits prévus et punis par l’article 487 alinéa 2 du Code Pénal, puni d’une peine d’emprisonnement de cinq (05) à dix(10) ans.
Il s’est agi pour les auteurs de détourner ou dissiper des sommes d’argent dont ils avaient la possession de par leur fonction ; l’abus de confiance est aggravé au regard de la qualité de mandataire, de directeur, d’administrateur ou de gérant d’une société, de l’auteur des faits ;

-de l’usage frauduleux de numéro IFU : Faits prévus et punis d’une amende de 1 500 000fcfa à 5 000 000fcfa et d’un emprisonnement de un (01) à six (06) mois ou de l’une de ces deux peines seulement, selon les articles 108 et 113 de la loi n°004-2010 AN du 28 janvier 2010 portant institution d’un livre de procédures fiscales.
Il s’agit de faire des opérations commerciales avec un numéro IFU qui n’est pas celui de la personne morale qui exécute lesdites opérations ;

-du blanchiment des capitaux : il s’agit d’une opération où l’origine des fonds, provenant d’activités illégales comme la fraude, le faux, la tromperie au consommateur, l’abus de confiance, est cachée afin de les réinvestir dans des activités légales ; ces faits sont prévus et punis aux articles 07, 113 et suivants de la loi 016/2016-AN du 03 mai 2016 relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au Burkina Faso qui prévoient une peine de trois (03) à sept (07) ans et d’une amende égale au triple de la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté les opérations de blanchiment.

-des actes de complicité : c’est l’appui ou l’aide intentionnelle apportée par des personnes aux auteurs principaux dans la commission des infractions susvisées.

Nous voulons rassurer la population, que les dossiers de crimes économique et de sang ne dorment pas dans nos tiroirs. Nous avons reçu de différentes institutions ou de structures de la place, des rapports sur certains faits infractionnels et nous avons saisi les unités de police judiciaire de la Gendarmerie et de la Police Nationale, afin que des enquêtes soient diligentées. Il s’agit notamment :
– des rapports transmis par l’ASCE-LC courant année 2016 (on dénombre une vingtaine de dossiers) ;
– des rapports des commissions d’enquêtes parlementaires sur le foncier urbain, sur la gestion des titres miniers et sur la responsabilité sociale des entreprises minières.

Par ailleurs les juges d’instruction ont été saisis de dossiers dont la dernière en date est le rapport de la CENTIF portant sur une déclaration d’opérations suspectes concernant la société anonyme dénommée Office National des Télécommunications (ONATEL).

Certains dossiers de corruption ont déjà été jugés et d’autres sont en cours d’instruction.
Le dossier CBAO où treize personnes ont été placées sous mandat de dépôt, sera jugé dans les jours à venir.

En outre, l’instruction des dossiers de crimes de sang connait des évolutions dans les différents cabinets d’instruction ; nous reviendrons plus en détails sur ces dossiers lors d’une autre rencontre avec la presse.

Nous tenons à remercier la presse pour sa participation à l’œuvre de justice, car ce n’est pas la première fois que nous faisons diligenter des enquêtes, suite à des dénonciations de faits infractionnels par des organes de presse. Nous voulons tous d’une justice indépendante, impartiale et équitable au service du peuple et nous devons tous y contribuer.

Nous tenons à encourager et à féliciter la police judiciaire pour le travail abattu et particulièrement en ce qui concerne ce dossier, le Capitaine LOMPO et son équipe. »

Municipales du 28 mai : Le point de la rencontre du président de la CENI avec les acteurs de Béguédo

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Newton Ahmed Barry s'est entretenu avec les acteurs locaux des municipales du 28 mai à Béguédo

Le président de la Commission électorale nationale indépendante a rencontré,le dimanche 23 avril à Béguédo, les chefs religieux, les chefs coutumiers, les responsables des associations de jeunesse et des représentants des partis politiques en lice pour les élections municipales du 28 mai 2017. Newton Ahmed Barry était accompagné par trois Commissaires.

Newton Ahmed Barry s’est entretenu avec les acteurs locaux des municipales du 28 mai à Béguédo

Les échanges, qui se sont déroulés dans la salle des fêtes de la mairie de Béguédo, ont porté sur le processus devant aboutir à la tenue des élections.

Béguédo fait partie des dix-neuf communes dans lesquelles les élections vont être organisées, à la suite de la décision prise en ce sens par le gouvernement le 1er mars.

Faisant le point de l’évolution du processus, Newton Ahmed Barry a dit noter que « tout s’est bien passé jusque-là, grâce à la collaboration de tous les acteurs ».

Pour la suite, la Commission électorale communale indépendante (CECI) procèdera, dans les jours à venir, au recrutement et à la formation des membres des bureaux de vote.

« Un des problèmes à Béguédo a trait au fichier électoral », a relevé le président de la CENI. Il a donné aux participants les raisons légales qui rendent caduque l’enrôlement des électeurs fait en 2016. De ce fait, seul le fichier établi en 2015, et qui a du reste servi aux élections législatives et présidentielle de novembre 2015 peut servir le 28 mai.

Le président Barry a répondu aux nombreuses questions posées par les participants. A tous, il a lancé une invite : « Nous demandons à tout le monde d’avoir l’esprit ouvert. La CENI ne cherche rien à Béguédo, la CENI n’est pas là pour une partie. La CENI est à Béguédo pour les élections et pour la paix. Nous demandons donc aux habitants de Béguédo de s’entendre pour aller aux élections qui vont leur permettre de choisir le maire qu’ils veulent ».

Le Commissaire en charge de la province du Boulgou, Yamba Malick Sawadogo, a déploré l’œuvre de désinformation des électeurs menée par certaines personnes : « En fait, nous avons compris qu’à Béguédo, des personnes ont diffusé des informations mensongères sur les conditions d’organisation des élections municipales partielles », a-t-il déclaré.

A la fin de la rencontre, les autorités religieuses coutumières ont réaffirmé à la CENI leur engagement à œuvrer pour l’instauration d’un climat propice à la tenue d’élection dans un climat apaisé.

En quittant Béguédo en fin d’après-midi, Newton Ahmed Barry a indiqué être « très satisfait de la rencontre », parce qu’il a constaté que « tout le monde a compris qu’il faut aller vers un consensus pour que les élections puissent se tenir ».

Le jeudi 12 mai 2016, le siège de la Commission Electorale communale Indépendante de Béguédo a été vandalisé et saccagée par des manifestants, ce qui avait rendu impossible la tenue des élections municipales du 22 mai.

Le Directeur de la Communication et de l’Education citoyenne

Yacouba Ouédraogo

Arrestation de Inoussa Kanazoé : Des citoyens condamnent et crient à l’injustice

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L'arrestation de l'homme d'affaires suscite des réactions chez ces parigots

Ceci est une déclaration de citoyens burkinabè de  Paris  sur l’arrestation du Président-directeur-général (PDG) de CIMFASO et certains de ses administrés. Lisez plutôt.

L’arrestation de l’homme d’affaires suscite des réactions chez ces parigots

«Nous, citoyens burkinabé militants pour une justice équitable, avons appris par voie de presse, l’arrestation de l’homme d’affaire du nom de Inoussa KANAZOE, PDG de KANIS International et CIMFASO et par ailleurs vice-président de la chambre de commerce nouvellement reconstituée.

Nous venons par la présente déclaration, montrer notre indignation eu égard au traitement du dossier judiciaire concernant ledit homme d’affaire.

Pour revenir aux faits, il nous est rapporté qu’aucunement le sieur KANAZOE n’avait reçu de convocation le concernant. Il a été victime d’une arrestation subite par les pandores à travers un mandat d’amener, caractéristique d’une contrainte publique exercée sur une certaine catégorie de délinquants.

Pire, toute son administration est mise sous scellé sans autres procédés judicaires. Nous l’estimons injuste et illégitime parce que, à en croire les medias et à d’autres sources d’informations qui nous sont proches quoique leurs fiabilités restent à être mises en approbation, il nous estrévélé que Monsieur KANAZOE est cité dans une affaire de fraude fiscale selon le rapport du bimensuel Le courrier confidentiel en ses parutions du 25 Janvier, du 25 Février et du 25 Mars 2017.

Sous aucune contrainte d’appréciation on ne peut plus juste, nous estimons que notre justice fait des avancées remarquables depuis un certain temps mais il convient de faire mention de ses limites criardes dans sa mission régalienne. En effet, l’appareil judiciaire tel que voulu par l’ensemble des constituants de la IVe république et certains observateurs de la société civile et du monde politique est à mille lieues de résister à complaire les lobbies et de résister à leur influence.

Dans cette affaire, il est sans doute que de façon apparente il ya eu une auto-saisine de la justice sous l’impulsion de certaines considérations partisanes et tendancieuses. Ce qui nous emmène à nous poser la sempiternelle question de l’impartialité de la justice et de l’égalité des justiciables. Au demeurant, il est notoirement connu de maxime populaire que nul n’est au-dessus de la loi.

Dans cet ordre d’idée, le PDG de KANIS INTERNATIONAL et de CIMFASO est aussi justiciable devant la loi comme les 19 millions de ses concitoyens. Si toutefois les prétendus griefs à lui reprochés  sont de bonne foi, qu’il lui soit permis de payer à l’état ses droits et selon les convenances judicaires. Ce que nous condamnons de vives voix et avec opiniâtreté c’est la justice sélective ou celle qui dépend des humeurs des hommes du monde des affaires ou des hommes dits puissants. Que de cette même manière les opérateurs économiques fautifs envers l’état ne jouissent d’aucune clémence quelques soient leurs proximités avec les acteurs de la justice.

C’est dire en bas mot que les crimes économiques perpétrés sous l’ère COMPAORE dont les institutions compétentes ont fournis moult rapports y relatifs se doivent d’être remis en débat. En conséquence, il est seyant pour nous apôtres de la bonne justice et de la bonne gouvernance d’interpeller les décideurs de l’administration judiciaire à daigner mettre tout en œuvre pour que lumière soit faite et que justice soit rendue.

Paix et justice au Burkina Faso !!! »

Paris, le 23 Avril 2017

Ali S TRAORE,

Stéphane GOUBA.

Doctorants en Science politique à l’Université Paris VIII.

Fasofoot : Les éléments de l’AS Police victimes de délestages

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Le match a été reporté à une date ultérieure pour problèmes de délestages

Quand nous disions qu’il n’y a pas de développement viable sans énergie, d’aucuns pensent qu’on fait dans la surenchère. Les joueurs de l’As Police l’ont appris  à leurs dépens samedi dernier.  Alors qu’ils croyaient tenir le bout avec un but de marqué dans le match nocturne qui les opposait aux électriciens dans le cadre de la 19e journée du championnat national de D1, patatras ! Tout bascule avec la survenue de délestages. Les ténèbres envahissent aussitôt  le stade municipal Joseph Issoufou Conombo et leur espoir de remporter le gain ce match s’envole. N’ayant pas été joué jusqu’à terme, le match est annulé et doit être repris à une date ultérieure.

Les joueurs de l’AS POLICE ont joué la malchance sur ce coup

Les éléments et l’encadrement technique de la formation de l’As Police ont été victimes là d’une situation dont ils ne sont pas responsables. Et l’on comprend toute la rage du coach des policiers qui pense qu’on aurait pu fait jouer le match au stade du 4 août où les conditions étaient plus réunies. Surtout que ce n’est pas la première fois que cela arrive dans ce championnat national de D1. Les organisateurs doivent retenir une fois pour toute la leçon pour épargner de tels désagréments à nos footballeurs.

Si à l’As Police l’on fait grise mine, du côté de l’As SONABEL, l’air semble au soulagement. Les électriciens n’étaient pas sûrs de revenir au score. Pour eux, ces délestages viennent à pique mais ils devraient vite se ressaisir et se remettre dans le sens de la victoire, parce que ce n’est pas à tous les matches qu’ils pourront compter sur des délestages. A bon entendeur, salut !

Koffi Sewa

Burkina Demain

Zéphirin Diabré : «la meilleure façon d’avoir la paix sociale, c’est de prendre à bras-le-corps les problèmes des gens»

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Zéphirin Diabré, chef de file de l'opposition politique, dit être dans son rôle

Le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré a appelé ce dimanche les militants du CFOP à sortir massivement pour le meeting du 29 avril 2017 à la Maison du Peuple de Ouagadougou.  C’était au cours l’émission hebdomadaire ‘’7INFO ‘’de BF1 où il était l’invité. Occasion pour Diabré de se prononcer sur des questions d’actualité telles le procès du dernier gouvernement du président Blaise Compaoré ou la réconciliation nationale.

Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique, dit être dans son rôle

Dans l’entendement du CFOP, la réconciliation doit suivre le principe de  Vérité-Justice-Réconciliation. Zéphirin Diabré estime aussi que l’on devrait parvenir  d’abord à un consensus sur ce que recouvre la notion de réconciliation nationale.

S’il se félicite de l’initiative du prochain  procès des membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré qui est un début dans la nécessité de rendre justice, il pense que les initiateurs devraient aller au bout de la logique. Dans ce sens, l’on ne devrait pas se contenter de juger les commanditaires que sont les responsables mais aussi juger les responsables et exécutants militaires.

Abordant les risques à la paix que pourrait représenter le meeting du 29 avril aux yeux du pouvoir, Diabré a eu cette réponse : «La meilleure façon d’avoir la paix sociale, c’est de prendre à bras-le-corps les problèmes des gens».  Il ajoute : « en politique, quand l’adversaire dit que ce que vous faites n’est pas bien, c’est le meilleur encouragement».

Pour Zéphirin, l’opposition est dans son rôle de mobiliser ses troupes, comme cela se fait d’autres pays. Il a cité le Niger, le Mali.

Mathias Lompo

Burkina Demain