Emmanuel Macron et Marine Le Pen s'affronteront au second tour de la présidentielle le 7 mai prochain
Selon les résultats du premier tour de la présidentielle française de ce dimanche, c’est bien Marine Le Pen de l’extrême droite et Emmanuel Macron du Mouvement en marche qui sont qualifiés pour le second tour du scrutin prévu dans deux semaines, plus précisément le 7 mai 2017.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen s’affronteront au second tour de la présidentielle le 7 mai prochain
Selon les résultats livrés par le ministère français de l’intérieur peu de temps avant 20 h (GMT), c’est la candidate de l’extrême droite Marine Le Pen qui arrivait en tête avec plus de 24% des suffrages. Le Pen est suivi par Emmanuel Marcron, crédité de plus de 22% des suffrages.
Mais, les premiers résultats donnés un peu plus tôt par les instituts Ipsos/Sopra Steria positionnaient en tête Emmanuel Macron (23,7%) , suivi de Marine Le Pen (21,7%). Ensuite suivaient dans l’ordre : François Fillon (19,60) et Jean-Luc Mélenchon 19,2%).
Benoît Hamon obtient 6,2% des voix, juste devant Nicolas Dupont-Aignan (5%). Viennent ensuite Jean Lassalle (1,5%), Philippe Poutou (1,2%), François Asselineau (0,8%), Nathalie Arthaud (0,7%) et Jacques Cheminade (0,2%)
Lors de ce premier tour, l’abstention s’élève à environ 23% selon cette estimation. Un niveau légèrement plus élevé que celui du premier tour de l’élection de 2012.
Marine Le Pen appelle, tout comme Emmanuel Macron, à un rassemblement autour de sa candidature pour sauver la France, chacun y allant de son patriotisme. Marine Le Pen s’est même référé au Général De Gaulle dans son discours.
Pour sa part, le président sortant, François Hollande a félicité le candidat Macron, considéré comme son fils spirituel. Avec la présence de Marine Le Pen au second, le chef de l’Etat de devrait appeler à un rassemblement autour de Macron.
Paul Kaba Thiéba tentera de vendre davantage le PNDES aux partenaires saoudiens
Le Premier ministre burkinabè est depuis le 22 avril dernier en visite de travail à Djeddah en Arabie Saoudite. Cette visite du chef du gouvernement s’achève le 27 avril prochain.
Paul Kaba Thiéba tentera de vendre davantage le PNDES aux partenaires saoudiens
Le Premier Ministre burkinabé Paul Kaba Thiéba effectue une visite de travail du 22 au 27 avril 2017 à Djeddah en Arabie Saoudite, en vue de rencontrer des institutions de financement, a appris APA auprès de la Primature.
Le chef du gouvernement burkinabé aura des séances de travail au siège la de Banque Islamique de Développement (BID), pour échanger notamment sur la mobilisation des fonds destinés à financer les projets du Plan national de développement économique et social (PNDES), la création d’une banque islamique au Burkina Faso et l’émission de « Sukuk ».
Le Premier Ministre, accompagné de certains membres du gouvernement, et d’une délégation de la Chambre de commerce et d’industrie, participera à une réunion bilatérale avec le Président de la BID.
Cette rencontre sera suivie de rencontres sectorielles entre les membres du gouvernement et les départements techniques de la BID sur des projets se rapportant à leurs domaines respectifs.
La BID avait promis lors de la Conférence de Paris (décembre 2016) sur le financement du PNDES , d’accompagner le Burkina Faso dans la mise en œuvre de ses projets structurants. Cette visite de travail permettra de poser les jalons sur les modalités de décaissement de ces Fonds.
Paul Kaba Thiéba rencontrera également les premiers responsables de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), et aura une séance de travail entre hommes d’affaires burkinabè et saoudien et aura des audiences avec des investisseurs privés.
La tenue en Angola de l'Afrobasket 2017 sera une aubaine pour la formation angolaise, la plus titrée du continent, de décrocher un autre titre
Après la défection du Congo, c’est finalement l’Angola, grande nation africaine de basketball, qui abritera du 19 au 30 août prochain, l’Afrobasket 2017. C’est la décision prise par les responsables de FIBA Afrique au cours de leur dernière réunion tenue les 20 et 21 avril 2017 à Bamako au Mali.
La tenue en Angola de l’Afrobasket 2017 sera une aubaine pour la formation angolaise, la plus titrée du continent avec 11 victoires, de décrocher un autre titre
L’Angola va donc voler à la rescousse du Congo en août prochain. Elle est la nation la plus titrée du basket-ball africain avec 11 victoires des 28 championnats d’Afrique. Battus par les Nigérians en finale en 2015, les Angolais tenteront donc de reconquérir le titre à domicile.
Après l’annonce des Congolais de jeter l’éponge pour des raisons financières, les responsables Confédération africaine de basket-ball (FIBA Afrique) avaient tenté sans succès de faire revenir le Congo sur sa position. Conséquence sportive pour la partie congolaise de ce renoncement à l’organisation de la compétition : la formation congolaise de basketball sera purement et simplement écartée du tournoi et remplacée par une autre sélection.
Les appareils d'Air Burkina vont-ils continuer à voler ?
«Beaucoup de choses se racontent depuis le mois de juillet sur la compagnie. Avec le changement, la compagnie se place dans une perspective de développement et il faut que le client y croie et continue à faire confiance à notre compagnie !», indiquait Abderahmane Berthe, directeur général d’Air Burkina, dans un entretien en 2014 sur les perspectives de la compagnie avec comme attraction centrale, l’acquisition de nouveaux types d’aéronefs. Ces propos du DG Berthe allaient être confirmés plus tard par des actes, avec l’acquisition en grande pompe en 2015 desdits aéronefs. Mais, aujourd’hui, avec ce qui se dit encore, l’on est tenté de se poser des questions sur l’avenir de notre fleuron.
Mamady Sanoh, président du conseil d’administration d’Air Burkina et président de l’ATAF
Abordant la situation de la compagnie lors de son discours sur la situation de la Nation, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba n’a pas vraiment rassuré sur l’avenir de notre compagnie aérienne. Il a utilisé le terme «scandaleux » pour qualifier ce qui se passe dans la gestion actuelle de la compagnie, parlant de location d’aéronefs qui coûterait très chère, donc serait intenable pour sa viabilité. Au finish, l’on s’inquiète pour le sort d’Air Burkina qui faisait encore il y a peu de temps la fierté nationale. Et l’autre question que l’on se pose, est la suivante : les difficultés d’Air Burkina sont-ils liés à la situation économique nationale globale marquée par une certaine morosité ou une mauvaise gestion de la compagnie par ses responsables ? Rien n’est moins sûr. Il y a quelques mois, plus précisément le 22 octobre 2016, c’est le président du conseil d’administration d’Air Burkina Mamady Sanoh qui se faisait élire à Tunis président de l’Association des transporteurs aériens francophones (ATAF). Si elles sont confirmées, ces allégations de mauvaise option ou gestion ne sont pas du tout en son honneur. En effet, comment faire bonne figure devant ses pairs si sa propre compagnie est en difficultés. Ce serait catastrophique si notre Air Burkina qui souffle cette année ses 50 bougies, devait disparaître du ciel africain. Les différents acteurs sont donc appelés à leurs responsabilités.
Rappel historique
Les appareils d’Air Burkina vont-ils continuer à voler ?
Créée en 1967 à l’aube des indépendances, « Air Volta » de son nom originel fait partie des compagnies aériennes qui partageaient leur trafic international avec la défunte Air Afrique. Vers la fin des années 90 Air Burkina est partiellement privatisée. Le 21 février 2001 l’État du Burkina Faso cède 86 % des actions de la Compagnie AIR BURKINA au Consortium AKEFD/IPS (WA) du réseau Agan Khan de développement. Cette opération de privatisation a fait l’objet de trois conventions: la première engage le repreneur à assurer la pérennité de l’exploitation du transport aérien au Burkina Faso, la deuxième est une convention de Concession de trafic qui fixe les conditions et modalités de l’exploitation et du développement des services aériens de transports. La troisième consacre le transfert effectif du contrôle de la société AIR BURKINA au Consortium AKFED/IPS (WA). Depuis le 1er juin 2007, la compagnie propose aux touristes et aux hommes d’affaires un système de billets électroniques pratique et économique.
Ils sont au total 57 000 hommes qui vont assurer la sécurité de la présidentielle de ce dimanche
Après la fusillade sur les Champs-Elysées ayant tué un policier, c’est sous haute sécurité que se déroulera en métropole le premier tour de la présidentielle française de ce 23 avril 2017. Et pour laquelle quelques 47 millions d’électeurs français sont appelés aux urnes pour départager 11 candidats.
Ils sont au total 57 000 hommes qui vont assurer la sécurité de la présidentielle de ce dimanche
La menace terroriste reste une préoccupation pour les autorités sécuritaires françaises. «Rien ne doit entraver ce moment démocratique », a martelé ce vendredi le Premier ministre Bernard Cazeneuve, à l’issue du conseil de défense convoqué par François Hollande, président sortant. Pour ce faire, Cazeneuve a annoncé la mobilisation de plus de 50 000 policiers et gendarmes qui seront appuyés par 7 000 militaires de l’opération Sentinelle. Ces 57 000 hommes ont pour mission de veiller à la sécurité du scrutin dans les 60 000 lieux de vote.
Ils sont aussi des cibles potentielles pour les terroristes
Les policiers, gendarmes et militaires français ont pour mission d’assurer la sécurité de la présidentielle française de dimanche, ils ne sont pas pour autant à l’abri des attaques terroristes. Et c’est ce qui inquiète Céline Berthon, secrétaire générale du syndicat des commissaires. Pour elle, la journée de dimanche sera celle de tous les dangers.
Mais les forces de sécurité ne devraient pas être plus exposées que les électeurs. Puisqu’aucune force de sécurité n’est autorisée à entrer dans un bureau de vote. «C’est la règle démocratique», a indiqué à ce sujet le ministre français de l’Intérieur Matthias Fekl. Les policiers, gendarmes et militaires exécuteront leur mission en observant une certaine distance tout en étant à l’écoute des responsables des bureaux de vote qui pourront à tout moment les alerter en cas de besoin.
Les organisateurs de l'exposition au cours de leur point de presse
L’Association des Amis du Musée de Bobo (AAMB) et l’Association Couleur Pinceaux (ACP) organisent en partenariat avec le Musée communal Sogossira Sanon, une exposition de peinture, de tableaux d’arts plastiques. L’exposition se déroulera du 25 avril au 15 mai 2017 à Bobo-Dioulasso. Pour parler des préparatifs et des programmes de l’événement, les organisateurs ont animé ce jeudi 20 avril 2017 un point de presse au sein du Musée Communal.
Les organisateurs de l’exposition au cours de leur point de presse
Faire du Musée de Bobo-Dioulasso un véritable creuset de conservation, de préservation et de valorisation du patrimoine culturel et artistique du Burkina. C’est le but fondamental du projet d’exposition au Musée Communal Sogossira. Selon les organisateurs, ce projet est né d’un constat qui se résume au désintéressement et à l’ignorance de l’importance de l’art par la population, au non valorisation de cet art.
Conscientes de cela, les deux structures à savoir l’Association des Amis du Musée de Bobo (AAMB) et l’Association Couleur Pinceaux (ACP) ont alors décidé de mettre en place ce projet qui permettrait un tant soit peu de réparer cette situation. Pour les deux associations, l’Art et la culture sont comme une arme pour le développement et peuvent faire la fierté du Burkina.
Ils affirment faire de tout leur possible afin de propulser l’art et la culture dans la logique de développement du pays. « Notre avons voulu organiser cet évènement afin de faire promouvoir et valoriser notre identité culturelle, notre identité artistique (…). L’activité permettra aussi aux artistes de s’exprimer et de montrer leur talent et comme vous le savez bien l’art plastique est un moyen d’expression libre qui participe à l’éducation, à la sensibilisation et à l’éveil des consciences et donc pour cela, toutes les œuvres qui seront exposées traiteront des thèmes quotidiens qui attirent notre attention sur des questions que souvent nous ignorons mais qui sont très importants pour le développement» a laissé entendre le président de l’Association du Musée de Bobo SalgoIlassa.
Inciter la population à consommer l’art
Des artistes de renommée internationale seront de la partie. Il s’agit entre autres de Jack Resch (l’un des peintres célèbres de la France), d’Aristide Elvis Bazongo, d’André Sanou Junior, de Yaya Ouédraogo dit Yayus du Burkina. Prévue pour se tenir du 25 avril au 15 mai 2017, cette exposition se fera sur le thème « Les merveilles de Sya » qui relatent des sujets de la vie quotidienne tels que l’éducation, l’environnement, la révolution technologique et leurs conséquences.
Pendant ces trois semaines, il y aura du vernissage et des visites guidées, de l’animation de troupes traditionnelles de musique, des visites d’établissements scolaires et des échanges avec des artistes, des conférences et soirées-rencontres avec les artistes plasticiens de la ville. Outre les avantages de ce projet ci-dessus cités, il permettra également de renforcer les relations artistes plasticiens-public burkinabé, l’incitation de la population à consommer l’art, la participation à l’animation du musée et l’accroissement de la visibilité et la fréquentation du musée de Bobo qui renferme une riche diversité culturelle.
Les manifestants appellent les gouvernants à leurs responsabilités
La coordination des Organisation de la société civile spécifiques (OSC), le Collectif des associations des commerçants du grand marché de Bobo (CACGM) et le Syndicat national des commerçants de Bobo (SYNACOMB) ont organisé une marche de protestation ce vendredi 21 Avril 2017 pour interpeller les plus hautes autorités du pays sur l’état scandaleux des voies urbaines à Bobo-Dioulasso mais aussi le manque d’égard des autorités à l’endroit de cette ville. De Koko DO’N DA, les manifestants ont convergé vers le gouvernorat pour aller remettre leur mémorandum officiel de mécontentement au gouverneur de la région des Hauts-Bassins.
Les manifestants n’ont pas mâché leurs mots
Avant de débuter leur marche, les manifestants ont soigneusement veillé à la fermeture du grand marché central, preuve de leur détermination face à cette situation criarde que vit la commune de Bobo-Dioulasso. Le cortège qui a démarré au niveau de l’entrée Est du marché central, s’est dirigé vers le gouvernorat pour la remise au gouverneur d’un mémorandum contenant les doléances à transmettre à qui de droit. Par cette action, le collectif entend interpeller le gouvernement à porter un regard sur la situation de plus en plus désolante dans la cité de Sya. Une situation qui selon eux est due en grande partie au manque d’égard du pouvoir central vis-à-vis de la ville de Bobo-Dioulasso.
«Nous signifions également aux autres départements ministériels qu’ils doivent rompre avec cette façon dont la jeunesse de Bobo, les femmes de Bobo, la population et mêmes nos autorités avaient été traités parce que c’est BOBO », lance le représentant de la coordination Daouda Ouattara. Au total, sept ministres du gouvernement Thiéba sont interpellés. Tout d’abord, au ministre de l’industrie, ils demandent la réouverture des usines comme SOFAPIL, CBTM, SAVAN, ainsi que la réouverture de toutes les usines fermées. Ils ajoutent en disant que la jeunesse de Bobo souhaite beaucoup plus de transformation du coton en fil et à long terme la création d’une usine de pagne dans ladite ville.
«Plus d’optimisme beat »
Les manifestants appellent les gouvernants à leurs responsabilités
« Nous OSC, n’entendons pas choir dans cette passivité légendaire qui nous vaut d’être aujourd’hui des habitants d’une capitale économique sans économies….. Nous renonçons à notre optimisme beat d’antan, notre naïveté à croire à des promesses quinquennales jamais réalisées », déclare le représentant de la coordination Daouda Ouattara.
Au ministre du commerce, les commerçants et les opérateurs économiques demandent une chambre de commerce beaucoup plus indépendante qui permettrait en grande partie aux commerçants de faire prospérer leurs affaires.
Au ministre de la santé, il est fait cas de plusieurs disfonctionnements au sein du CHUSS tels que l’utilisation de groupe électrogène archaïque depuis 1974 qui n’arrive plus à assurer le service minimum, le manque d’un plateau technique pour les médecins, et le non démarrage effectif du nouveau centre hospitalier universitaire de Bobo. Au niveau du ministre de l’artisanat, il s’agit du non achèvement et de l’inexistence d’un service central artisanal de Bobo-Dioulasso.
Message bien reçu par le gouverneur
Le gouverneur qui a bien reçu le message, a promis de le transmettre à qui de droit
Au ministre de l’administration territoriale, les manifestants déplorent le délabrement de la ville de Bobo et ils se demandent à quand le déploiement des ressources propres pour désenclaver la ville. Pour ce qui concerne le ministre de la communication, ils déplorent également l’utilisation des matériels archaïques au sein de la radio Bobo non renouvelés depuis son ouverture dans les années 1960. Et enfin du ministre des infrastructures, ils exigent qu’il porte à leur connaissance des projets d’infrastructures pour la ville de Sya afin de permettre à chacun d’y apporter sa pierre. Ils exigent aussi la reprise des voies périphériques, de toutes les voies d’accès au grand marché de Bobo et ainsi que de toutes les autres routes importantes toutefois sans oublier le schéma de réhabilitation de la mairie centrale, qui jusqu’à présent, c’est toujours le statu quo. Il y a aussi le problème de la circulaire PORT SEC, la place de la femme et l’avenue des martyrs. Après avoir reçu le mémorandum des manifestants, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins promet qu’une solution immédiate sera trouvée et ce, dans les plus brefs délais.
« Le message a été bien entendu et qu’aujourd’hui même je me ferai le devoir par tous les moyens à ma disposition de saisir tous les ministres qui sont concernés à écouter votre message et je le ferai d’ici 16h, le devoir de saisir individuellement les ministres et transmettre le message à chacun des ministres concernés…… Le message que vous m’avez transmis sera pris en compte au niveau du gouvernement » a promis Antoine Attiou gouverneur de la région des Hauts-Bassins. Avant de quitter les locaux du gouvernorat, la coordination affirme que « si toute fois à l’issue de nos différentes marches, le ministre garde le silence à notre égard, chose qu’il a faite depuis notre première marche, nous ferons plus que fermer le marché… mais en attendant nous allons sacrifié cette journée en la considérant comme la journée de la rupture avec le passé».
Des surprises ne sont pas à écarter d'office de cette présidentielle française du 23 avril 2017
La présidentielle française du 23 avril 2017, c’est dans quelques dizaines d’heures. Si les différents instituts de sondages s’accordent pour dire qu’Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont les mieux placés pour accéder au second tour du scrutin ; l’on n’est jamais à l’abri d’une surprise. Et si surprise il y en aura à cette présidentielle, elle pourrait venir de François Fillon ou de Jean-Luc Mélenchon. Si l’on en croit les derniers sondages dont voici les résultats.
Des surprises ne sont pas à écarter d’office de cette présidentielle française du 23 avril 2017
Les instituts de sondage sont unanimes. C’est Emmanuel Macron qui sera en tête du premier tour, selon leurs enquêtes. Il est crédité de 24,5% d’intentions de vote par Harris Interactive, Odoxa et l’Ifop, et de 23% par Opinionway et BVA.
En deuxième position, là aussi les instituts donnent le même nom : Marine Le Pen. Avec un score de 21% pour Harris Interactive, 22% pour Opinionway 22,5% pour l’Ifop et 23% pour Odoxa et BVA.
Un deuxième tour qui fait donc l’unanimité des sondeurs. Si l’affiche se confirmait, c’est, dans toutes les études, Emmanuel Macron qui est donné vainqueur face à Marine Le Pen, largement. Mais derrière Marine Le Pen, les candidats se rapprochent de la leader frontiste.
Un resserrement pour la 2e place
Opinionway crédite François Fillon de 21% d’intentions de vote, soit un point derrière Marine Le Pen (22%) et 18% à Jean-Luc Mélenchon.
Harris Interactive donne 21% pour la candidate frontiste et 20% pour le candidat des Républicains, mais Jean-Luc Mélenchon est encore plus près, avec 19% d’intentions de vote.
BVA donne Jean-Luc Mélenchon en troisième place, avec 19,5%, juste devant François Fillon (19%). Mais dans cette enquête, ils sont distancés par Emmanuel Macron et Marine Le Pen (23%).
Odoxa voit une égalité entre François Fillon et Jean-Luc Mélenchon (19%), loin derrière Emmanuel Macron (24,5%) et Marine Le Pen (23%).
L’Ifop de son côté, crédite François Fillon de la troisième place, avec 19,5% d’intentions de vote, un point devant Jean-Luc Mélenchon (18,5%). Mais loin derrière Marine Le Pen (22,5%) et Emmanuel Macron (24,5%).
C'est avec la présence effective des ministres en charge de la défense et de la sécurité que le programme d'urgence du CSC a été officiellement lancé ce vendredi 21 avril 2017
Le communiqué ci-après du Conseil supérieur de la communication (CSC) est relatif au lancement ce vendredi 21 avril 2017 de son programme d’urgence pour un traitement adapté de l’information liée aux questions sécuritaires.
C’est avec la présence effective des ministres en charge de la défense et de la sécurité que le programme d’urgence du CSC a été officiellement lancé ce vendredi 21 avril 2017. L’on reconnaît au milieu la présidente du CSC, Nathalie Somé. A sa gauche, le ministre de la défense, Jean-Claude Bouda
«« Médias et Sécurité » : Un programme d’urgence pour un traitement adapté de l’information liée aux questions sécuritaires.
Sous le parrainage de monsieur Simon Compaoré, Ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure, et le co-parrainage de monsieur Jean-Claude Bouda, ministre en charge de la Défense, le Conseil supérieur de la communication lance officiellement, le vendredi 21 avril 2017 à 09 heures, dans la salle de conférences de l’institution, un programme d’urgence dénommé « Médias et Sécurité ».
Face aux défis sécuritaires actuels, le travail d’information se trouve complexifié, mettant ainsi à rude épreuve la pratique quotidienne du journaliste. Le programme d’urgence « Médias et Sécurité » se veut une réponse aux préoccupations recensées par le CSC lors des rencontres qu’il a organisées avec les professionnels des médias et les Forces de défense et de sécurité.
La cérémonie de lancement du programme d’urgence marquera pour le CSC, le début d’une série d’activités notamment des formations au profit des femmes et hommes de médias dans les 13 régions du Burkina, une sensibilisation du grand public à travers des microprogrammes sur la diffusion et la consommation de l’information.
Le ministère de la Sécurité s’est fortement impliqué pour le déroulé du programme d’urgence « Médias et Sécurité ». A travers cette action, le CSC entend contribuer, avec l’action des médias, à la lutte contre le terrorisme, au renforcement de la paix, et de la cohésion sociale»
La Direction de la Communication et des Relations publiques
Contact : 25 30 11 24, poste 152
Le ministre d’Etat chargé de la sécurité Simon Compaoré
Rasmané Ouédraogo hérite de la présidence de la CODER dans une situation difficile
A la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER), la formule de rotation à la tête de l’instance dirigeante fonctionne à merveille. Et depuis ce jeudi 20 avril, c’est désormais Rasmané Ouédraogo, leader de la NAFA, qui porte le titre de président pour trois mois.
Rasmané Ouédraogo hérite de la présidence de la CODER dans une situation difficile
Rasmané Ouédraogo, président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) est le nouveau président de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER). Il a succédé ce jeudi 20 avril à Gilbert Noel Ouédraogo de l’ADF-RDA qui avait lui-même succédé à Ablassé Ouédraogo de Faso Autrement. Jusque-là la rotation fonctionne à merveille. Les 3 mois de présidence tournante sont respectueusement observés. En tout cas, rares sont les coalitions politiques qui peuvent se targuer d’avoir compté en si peu de temps, autant de présidents. Et aucun couac n’a été encore porté au grand jour.
La tempête actuelle
Aussitôt intronisé, le nouveau président de la CODER, entend continuer dans le sillage de ses prédécesseurs. Mais, le problème, c’est qu’il hérite du fauteuil au moment où la Coalition fait face une tempête consécutive à la visite conduite par son prédécesseur à Abidjan. Visite au cours de laquelle les membres de la délégation ont rencontré l’ancien président, Blaise Compaoré.
Au retour de l’expédition d’Abidjan, jugée fructueuse, les responsables de la CODER ont cru bon d’informer l’opinion. Dans l’entendement de Me Ouédraogo cela devrait être le couronnement heureux de sa présidence. Mais, les résultats se révèlent contre-productifs. Pire, il fait l’objet d’attaques de toutes parts sur les réseaux sociaux et les médias, accusé d’avoir contribué à l’avènement de l’insurrection populaire. Il est alors obligé de sortir encore et de se défendre comme il peut. S’il assure dans la grande interview accordée à nos confrères de L’Observateur Paalga reconnaître sa responsabilité dans la survenue des événements d’octobre 2014, cela ne met pas fin à la polémique suscitée par la visite au président Compaoré, assimilée à la provocation ou considérée comme telle. Dans ce contexte, la tâche du nouveau président s’annonce compliquée. Mais sa chance, c’est que la polémique finira d’une manière ou d’une autre par passer au second plan avec le prochain procès des membres du dernier gouvernement Tiao et la marche de l’opposition du 29 avril 2017.