Accueil Blog Page 43

Football dans les Cascades: Ibrahima Barro nouveau président de la Ligue

0
Ibrahima Barro a été élu nouveau Président de la Ligue sportive de football des Cascades

Ibrahima Barro est le nouveau président de la Ligue sportive de football des Cascades. Il a été élu mercredi 24 juillet dernier à Banfora par 7 voix pour contre 3 pour son adversaire Amedh Sibiri Sori Traoré.

Le tout nouveau président Barro mesure déjà l’ampleur des défis qui l’attentent
Des membres du bureau de vote du scrutin qui a vu deux candidats s’affronter pour le poste

Le présent scrutin s’inscrit dans le cadre du renouvellement du bureau exécutif s’est déroulé dans la salle des fêtes et cérémonies de l’ancienne mairie de Banfora, chef-lieu des Cascades. Plusieurs acteurs et partenaires sportifs y ont participé

Beau geste amical entre nouveau président et son adversaire Amedh Sibiri Sori qui l’a félicité

Ainsi porté à la tête de la Ligue sportive de football, Ibrahima Barro est désormais Président pour un mandat de 4 ans, selon les dispositions et règlements de cette structure.

Le président Barro remplace à ce poste Youssouf Dramé en fin de mandat et dont la gestion a été appréciée à sa juste valeur.

Chaleureuses félicitations du prédécesseur Youssouf Dramé au nouveau président élu

Sur le départ, le désormais ancien président Dramé a promis d’accompagner le nouveau président dans sa fonction car c’est ensemble et main dans la main que le football dans la région des Cascades ira véritablement de l’avant.

 Soumaïla Soma, Banfora

Burkina Demain

Eveil des consciences des masses : La coordination régionale RISA en campagne à Banfora

0
Des membres du présidium du panel de RISA Cascades

La coordination nationale du Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) a animé le 20 juillet dernier à Banfora, Banfora, chef-lieu des Cascades, un grand panel avec la présence du coordonnateur du mouvement, Adama Siguiré.

Des membres du présidium du panel de RISA Cascades

Présidé par Mathieu Tingueri, haut-commissaire de la Comoé, ce panel du Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) de ce 20 juillet 2024 à Banfora, a porté notamment sur la situation socio-politique actuelle du Burkina Faso.

La gouvernance de rupture en marche dans l’espace AES

Le coordonnateur de RISA Adama Siguiré a développé le thème «Analyse de la gouvernance de rupture de la Transition : les réformes et leurs impacts»

L’objectif, aux dires des organisateurs, c’était d’éveiller encore plus les consciences de la vaillante jeunesse burkinabè sur le grand changement en cours dans le pays et dans l’espace de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

«Nous sommes aujourd’hui dans une politique de rupture. Auparavant, les décisions politiques étaient prises à Paris, en France. Mais, aujourd’hui, les décisions se prennent désormais dans l’AES, c’est-à-dire au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Egalement, sur le plan démocratique, nous sommes en train d’aller vers une démocratie à l’africaine et contextualisée. Ce qui signifie que l’Afrique gagnerait mieux à vivre en fonction de ses propres valeurs», a soutenu  le panéliste Adama Siguiré qui a développé le thème «Analyse de la gouvernance de rupture de la Transition : les réformes et leurs impacts».

La veille citoyenne en question

L’analyste politique Mahamadi Sawadogo qui a assuré la communication sur le thème «L’importance de la veille citoyenne et participation citoyenne dans la défense de la patrie»

«La veille citoyenne, c’est s’impliquer dans la gestion de sa commune, de sa localité et de son pays notamment en gardant un œil sur les actions des leaders et des dirigeants. En d’autres termes, c’est une forme de résistance populaire», a explicité l’analyste politique Mahamadi Sawadogo qui a assuré la communication sur le thème «L’importance de la veille citoyenne et participation citoyenne dans la défense de la patrie».

Plusieurs acteurs de la société civile, des forces vives, des étudiants, ainsi que des femmes se sont fortement mobilisés pour suivre ces deux panels d’importance majeure qui leur a permis de mieux comprendre la situation socio-politique en ces temps de rupture.

Le travail des ‘’Wayiyans’’ de Banfora salué

Mamadou Sourabié, coordonnateur de RISA Cascades, s’est félicité de l’engouement autour de l’initiative

«Nous avons voulu que ces éminents communicateurs soient avec nous ce soir pour vraiment nous aider à faire passer le message : parce que le Burkina Faso, ce n’est pas seulement une seule personne qui doit le construire. Si nous parlons de souveraineté, de notre liberté, de notre autonomie, il va de soi que nous nous impliquons pour la sensibilisation et l’éveil des consciences. Au sortir de ce panel, nous espérons que les participants sont maintenant mieux outillés pour comprendre que le Burkina Faso nous appartienne tous et que chacun doit apporter sa pierre à sa construction», s’est félicité le coordonnateur régional du RISA, Mamadou Sourabié.

Et d’ajouter : «Nous sommes dans un pays en crise, mais aussi un pays qui a de nombreux défis à relever : des défis politiques, économiques et sociaux. Et c’est pour contribuer à relever ces défis que le RISA est justement en train de faire ce travail d’éveil des consciences pour favoriser la participation de beaucoup de citoyens dans cette œuvre collective. Ce que nous attendons des populations de Banfora, c’est cette prise de conscience de la jeunesse. Nous sommes heureux de voir qu’il y a déjà des ‘’Wayiyans’’ qui font un très bon travail».

Soumaïla Soma, Banfora

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 24 juillet 2024

0

 Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 juillet 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à une fonction et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte création, organisation, attributions, composition et fonctionnement d’une Commission de régulation des dysfonctionnements.

La Commission de régulation des dysfonctionnements a pour mission de faire corriger tout dysfonctionnement dans les administrations publiques. Elle a compétence sur toute structure qui délivre le service public. Il s’agit notamment des structures centrales et déconcentrées des administrations civile, paramilitaire et militaire, des collectivités territoriales, des sociétés d’Etat, des établissements publics de l’Etat et des associations reconnues d’utilité publique.

Les dysfonctionnements concernent principalement les fautes professionnelles non sanctionnées, les sanctions disciplinaires non appliquées, les dénonciations non poursuivies, les recommandations non mises en œuvre, les instructions non mises en œuvre sans motif valable, la violation des procédures et règles au détriment de l’usager ainsi que les implications des condamnations judiciaires non appliquées.

La Commission de régulation des dysfonctionnements est chargée entre autres :

– de requérir l’application des sanctions à l’encontre d’un agent fautif et du supérieur hiérarchique qui ne requiert pas la sanction ;

– de veiller à l’application des recommandations non mises en œuvre des rapports d’audit et de contrôle des structures et des corps de contrôle publics ;

– d’assurer le traitement des dénonciations non poursuivies relativement aux faits traités par l’administration.

L’adoption de ce décret permet la création de la Commission de régulation des dysfonctionnements en vue de renforcer la bonne gouvernance dans la délivrance des services publics, conformément à l’article 2 de la Charte de la Transition du 14 octobre 2022 et son modificatif du 25 mai 2024.

Le deuxième décret institue l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IP-P3A).

Cette initiative présidentielle vise la mise en œuvre d’une agriculture climato-intelligente, une alternative à court et moyen terme, avec notamment la participation des Forces combattantes dans le processus de production agricole.

Elle vise également à assurer la sécurité alimentaire ainsi que le bien-être des agriculteurs au Burkina Faso.

Elle s’articule autour des composantes suivantes :

– Composante 1 : la mise en place d’une agriculture climato-intelligente sur 5 000 ha en lien avec l’adaptation et l’atténuation du changement climatique ;

– Composante 2 : l’initiative d’urgence pour l’intensification de la production du riz (Rice emergency), du blé et des produits maraîchers au Burkina Faso sur 16 000 ha ;

– Composante 3 : le Programme alimentaire militaire du Burkina Faso (PAMBF) sur 6 750 ha ;

– Composante 4 : le Programme production de défense de la Patrie contre l’insécurité alimentaire (PDPIA) sur 5 000 ha, soit 3 500 ha attendus de la SOSUCO et des villages voisins, pour une production avec les VDP et les différentes coopératives et 1 500 ha de production avec la Chambre nationale d’agriculture (CNA).

L’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire est logée au Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB). Sa mise en œuvre, durant les cinq (05) ans, nécessitera la mobilisation de ressources financières à hauteur de cent vingt milliards huit cent quatre-vingt-treize millions neuf cent cinquante mille (120 893 950 000) F CFA.

L’adoption de ce décret permet d’instituer l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IP-P3A).

I 2  AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte approbation des statuts particuliers du Service national pour le développement (SND).

En 2015, le Gouvernement a réinstauré par voie règlementaire la formation militaire pour briser l’élan d’incivisme de plus en plus préoccupant. Cette mesure prise dans le cadre de la relance du service civique n’a pas produit les effets escomptés entraînant la relecture du décret n°2021-0151/PRES/PM/MINEFID du 26 mars 2021 portant approbation des statuts du Service national pour le développement.

Après deux années d’application, des difficultés sont apparues. Il s’agit en l’occurrence de celles liées à l’identification du public cible, l’insuffisance du nombre de sessions de formation et l’absence de dispositions sanctionnant les cas d’insoumission.

Ce décret vise à doter le Service national pour le développement de nouveaux textes règlementaires.

L’adoption de ce décret permet au Service national pour le développement d’accomplir efficacement ses missions, conformément à la loi n°29-2023/ALT du 17 août 2023 portant institution du Service national patriotique.

Le second décret porte modalités d’accomplissement, d’exemption ou de dérogation du Service national patriotique (SNP).

L’accomplissement du Service national patriotique comporte les phases de recrutement, d’incorporation, de formation et de production.

Les innovations majeures de ce décret sont entre autres :

– la prise en compte du caractère militaire par le Service national patriotique ;

– la constitution de réserve à même de soutenir l’armée nationale dans la défense de la Nation ;

– la suppression de l’âge maximum des assujettis au Service national patriotique.

L’adoption de ce décret permet d’adapter l’accomplissement du Service national patriotique aux réalités du moment, conformément à la loi n°029-2023/ALT du 17 août 2023 portant institution du Service national patriotique.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une autorisation de recrutement à titre exceptionnel de 300 Assistants des eaux et forêts issus des rangs des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) remplissant les conditions, en complément d’effectif du recrutement de 975 Assistants des eaux et forêts au profit du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, au titre de l’année 2024.

Ce recrutement s’inscrit dans le cadre du recrutement spécial de 4 000 personnels du cadre paramilitaire des eaux et forêts sur trois (03) ans, au profit du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement autorisé par le Conseil des ministres en sa séance du 15 février 2023.

Il permettra le renforcement des effectifs du corps paramilitaires des eaux et forêts dans le contexte de lutte contre le terrorisme en général et du défi de sécurisation de nos forêts et parcs nationaux en particulier.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre de ce recrutement.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation d’acceptation de l’Accord sur les privilèges et immunités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Dans le cadre des activités de l’Agence internationale de l’Energie atomique, des experts et fonctionnaires effectuent des missions au Burkina Faso. Ces missions pourraient se multiplier dans le cadre du processus de construction d’une centrale nucléaire par notre pays.

Cet Accord vise l’octroi de privilèges et d’immunités aux biens, aux fonctionnaires et experts de l’AIEA ainsi qu’aux représentants des Etats membres participant aux réunions de l’Agence.

L’acceptation de l’Accord permet de fluidifier les activités de l’AIEA dans notre pays et de réduire les délais d’autorisations des missions. Elle va permettre également une meilleure mobilité des experts et fonctionnaires de l’AIEA au Burkina Faso et d’éviter d’accorder les privilèges et immunités de façon ponctuelle.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement nomination du Président et du Vice-président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Le 30 décembre 2023, l’Assemblée législative de Transition a adopté la loi constitutionnelle n°045-2023/ALT portant révision de la Constitution. Selon l’article 132 alinéa 1 de cette loi constitutionnelle, le Conseil supérieur de la magistrature est composé de membres de droit, de membres élus et de membres désignés. L’alinéa 3 de la même disposition précise que les membres du CSM élisent en leur sein, un Président et un Vice-président, lesquels sont nommés par décret en Conseil des ministres.

Aux termes de cette élection, Messieurs Adama OUEDRAOGO et Baimanai Angelain PODA ont été élus, respectivement aux postes de Président et de Vice-président du Conseil supérieur de la magistrature.

L’adoption de ce décret permet de se conformer à la prescription constitutionnelle susmentionnée et surtout d’assurer l’entrée en fonction du Président et du Vice-président du Conseil supérieur de la magistrature.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a examiné un projet de loi portant identification unique électronique de la personne physique.

Le Gouvernement burkinabè a entrepris en 2018 d’instituer une identification unique électronique de la personne physique en vue d’assurer l’unicité de la personne aux données biographiques. Il s’agit d’attribuer un identifiant unique à toute personne physique se trouvant sur le territoire burkinabè, quels que soient sa nationalité, son statut juridique, sa résidence et son âge.

L’identifiant unique contribuera à :

– assurer la robustesse des systèmes d’information, par la sécurisation de leurs données conformément aux standards internationaux et nationaux en matière de sécurité des données et aux textes législatifs et règlementaires en vigueur notamment en matière de protection des données à caractère personnel ;

– permettre l’échange des données entre les systèmes d’information des structures d’identification, à travers la mise en œuvre de l’interopérabilité par l’identifiant unique ;

– garantir l’unicité de la personne dans les bases de données d’identification, par la prise en compte de la biométrie ;

– faciliter l’accessibilité aux documents d’identification existants et à venir, du fait de la gratuité du processus d’obtention de l’identifiant unique pour toute personne sur le territoire burkinabè.

Ce projet de loi permettra de doter le Burkina Faso d’un cadre juridique et institutionnel sur l’identification unique électronique de base de personne, de disposer d’un système d’identification accessible, robuste et interopérable et de lutter contre la fraude sur l’identité.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant mesures de protection des travailleurs, des patients, du public et de l’environnement contre les dangers des rayonnements ionisants.

Ce décret est une relecture du décret n°2019 0783/PRES/PM/MEEVCC/MINEFID/MS/ME/MERSI/MRAH/MCIA/MFPTSS du 18 juillet 2019 portant principes généraux de protection des travailleurs, des patients, du public et de l’environnement contre les dangers des rayonnements ionisants.

Ce décret comporte des innovations majeures. Il s’agit entre autres :

– du renforcement du régime de protection des travailleurs conformément aux standards exigés pour les pays qui veulent implémenter l’énergie nucléaire ;

– de la mise en place du registre national des doses des travailleurs ;

– d’une meilleure distinction des zones de travail et l’organisation de la protection de ces lieux ;

– d’une meilleure précision des responsabilités de l’Etat et de l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN) ;

– d’une meilleure prise en compte de la situation de la femme enceinte, de l’apprenti et du mineur.

L’adoption de ce décret permet de renforcer le cadre réglementaire existant en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection au Burkina Faso.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi assurant l’intérim du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 14ème édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO).

Cette édition se déroulera du 28 novembre au 1er décembre 2024, sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), sous le thème «Tourisme, facteur de valorisation des identités et de la diversité culturelle».

L’organisation du SITHO vise à présenter au public l’offre touristique burkinabè et sous régionale, à offrir aux professionnels du tourisme un cadre d’échanges et de promotion de leurs produits et activités et à favoriser les opportunités de circuits de visite avec d’autres pays de la sous-région.

II 2 Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil une communication relative à la situation de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique (FSP) au deuxième trimestre de l’année 2024.

Au 25 juin 2024, le montant des encaissements toutes sources confondues s’élève à quatre-vingt-six milliards deux cent trois millions quatre cent quarante-trois mille quatre cent soixante-dix-sept (86 203 443 477) F CFA, représentant 86,20% de l’objectif annuel de recouvrement.

Sur la période sous revue, cinquante-cinq milliards cent quatre-vingt-huit millions sept cent quarante un mille huit cent soixante-dix-sept (55 188 741 877) F CFA ont été mobilisés soit une variation de 178% par rapport au niveau de mobilisation au 26 mars et représentant 64,02% du total des encaissements depuis le 1er janvier 2024.

En ce qui concerne les dépenses, pour des prévisions de cent treize milliards six cent soixante-dix sept millions cent quarante-quatre mille deux cent vingt un (113 677 144 221) F CFA, le montant exécuté s’élève à cent un milliards neuf cent vingt-trois millions quatre cent quatre-vingt-deux mille deux cent vingt un (101 923 482 221) F CFA, soit un taux d’engagement de 89,66%.

Le montant engagé porte sur des charges sociales pour quarante-cinq milliards huit cent soixante quinze millions (45 875 000 000) F CFA et des dépenses d’acquisition d’équipements et de carburant pour un montant de cinquante-six milliards quarante-huit millions quatre cent quatre-vingt-deux mille deux cent vingt un (56 048 482 221) F CFA.

Les paiements effectués dans la période sous revue se chiffrent à cinquante-un milliards deux cent quatre-vingt-dix millions six cent sept mille cinquante (51 290 607 050) F CFA.

Au titre des dépenses du personnel, il a été consacré un montant de trente-deux milliards neuf cent quatre-vingt-quatre millions quatre cent vingt mille (32 984 420 000) F CFA, soit 84,01% au paiement des primes d’opération pour les VDP de janvier à juin 2024. Les autres catégories de dépenses sociales prises en charge concernent les primes d’alimentation des VDP nationaux ainsi que les frais de santé, de formation et d’assurance.

II 3 Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à l’extradition de Monsieur Rachid KANAZOE par la République du Sénégal au profit des autorités judiciaires du Burkina Faso.

Le 08 septembre 2023, le juge d’instruction du cabinet n°4 du Tribunal de grande instance Ouaga I a décerné un mandat d’arrêt international contre Rachid KANAZOE, né le 1er janvier 1988 à Pouytenga mis en cause pour des faits d’abus de confiance. En exécution dudit mandat, les autorités policières de la République du Sénégal procédaient à l’interpellation du susnommé à Dakar.

Le 29 septembre 2023, le juge d’instruction adressait aux autorités judiciaires sénégalaises compétentes, une demande d’extradition.

L’extradition de Monsieur Rachid KANAZOE, demandée et obtenue par notre pays auprès de la République du Sénégal, vise à le mettre à la disposition du juge d’instruction en charge de l’affaire pour les besoins de la procédure.

II 4 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à la célébration de la Journée internationale de la jeunesse (JIJ), édition 2024 qui se tiendra le 12 août 2024.

Cette année, le Burkina Faso commémore la Journée internationale de la jeunesse sous le thème « Jeunesse, veille citoyenne et lutte contre l’insécurité au Burkina Faso».

Le choix de ce thème se justifie par le contexte actuel du Burkina Faso marqué par des défis sécuritaires.

La célébration de cette journée se déroulera dans les 45 provinces du pays. Au cours de cette journée, plusieurs activités seront menées. Il s’agit entre autres, de la cérémonie officielle de lancement suivie des échanges directs entre le Chef de l’Etat et les jeunes à Ouagadougou et d’une opération de reboisement.

II 5 Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à l’organisation d’un exercice de gestion de crise en sûreté de l’aviation civile en fin août 2024 à l’Aéroport international de Ouagadougou.

L’organisation de cet exercice fait suite à l’élaboration d’un nouveau plan de gestion de crise et à la mise en place d’une nouvelle équipe de gestion de crise.

Cet exercice est une mise à l’épreuve de ce plan de gestion de crise conçu pour riposter à un acte d’intervention illicite survenant sur un aéroport. Il consiste à simuler un acte d’intervention illicite et à tester la réaction des différents organismes, les procédures, les installations et les équipements.

Des dispositions seront prises pour que le déroulement de cet exercice ne perturbe pas l’exploitation normale de l’Aéroport international de Ouagadougou.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Natéwendé Martin OUEDRAOGO, Mle 212 187 J, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de Département de la valorisation de l’expertise publique au Secrétariat permanent de la Coordination des établissements de formation professionnelle et de la valorisation de l’expertise publique.

B  AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Daniel ZONGO, Mle 224 699 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études, en remplacement de Monsieur Ousséni SAWADOGO.

C AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général des affaires juridiques et consulaires ;

– Monsieur Roger OUEDRAOGO, Mle 57 709, Inspecteur général de police, est nommé Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso au Mali.

D  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Daouda KIRAKOYA, Mle 46 272 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 036 « Contrôle, audit et sauvegarde des intérêts de l’Etat »;

– Monsieur Souleymane KARAMBIRI, Mle 215 220 Y, Enseignantchercheur, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Chef de Département des études et du contentieux à l’Agence nationale du domaine foncier des organismes publics (ANDFOP) ;

– Monsieur Samuel SAWADOGO, Mle 334 184 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) ;

– Monsieur Samy KANSIE, Mle 200 053 U, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) ;

– Monsieur Mahamoudou CONGO, Mle 303 080 A, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI de Fada N’Gourma ;

– Madame Koudpoko Sabine RAMDE/ZONGO, Mle 104 948 P, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) ;

– Monsieur Mamadou OUEDRAOGO, Mle 210 801 S, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;

– Monsieur Idrissa NACANABO, Mle 359 082 X, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) ;

– Monsieur Kanré Honoré PASSERE, Mle 219 319 R, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) ;

– Monsieur Yitanin Aubin ZIBA, Mle 235 902 E, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;

– Monsieur Sylvain TAPSOBA, Mle 225 100 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM) ;

– Monsieur Yézouma BADOUN, Mle 104 244 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

– Monsieur Youssouf GOUMBANE, Mle 97 604 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP).

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Madame Elise KABA/NONGNYAGHMA, Mle 49 530 R, Ingénieur de conception des techniques informatiques, 2ème classe, 10ème échelon, est nommée Chargée de mission.

III 2  FIN DE FONCTIONS

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a mis fin aux fonctions de :

– Monsieur Kassoum KABORE, Mle 91 942 E, Administrateur civil, Préfet du département de Saaba.

III 3 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de l’Institut supérieur de l’image et du son/Studio-Ecole (ISIS-SE) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

– de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

– de l’Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) et de DAFANI-SA au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

– du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) et de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) et de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF).

A MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Barthelemy CONSEIBO, Mle 49 501 R, Ingénieur des travaux informatiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Institut supérieur de l’image et du son/Studio-Ecole (ISIS-SE) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Laldaogo SORGHO.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Soulemane ZONGO, Mle 212 390 L, Inspecteur du travail, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale au Conseil d’administration de l’Institut supérieur de l’image et du son/StudioEcole (ISIS-SE) pour une dernière période de trois (03) ans.

B MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Saonabateryan SOME, Mle 207 470 D, Technicien supérieur d’agriculture, Administrateur représentant les stagiaires au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou (ENAFA de Matourkou) pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Do SANOU.

C MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Karim OUATTARA, Mle 117 067 L, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de l’Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Bissounadié Raoul TIENE, Mle 212 617 J, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de DAFANI-SA pour une dernière période de trois (03) ans.

  1. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté six (06) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Issa YONABA, Mle 46 226 T, Inspecteur du trésor, en remplacement de Monsieur Gaoussou GANDEMA.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Oumarou OUEDRAOGO, Mle 215 008 U, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur Aly SAVADOGO ;

– Monsieur Mipro HIEN, Mle 59 238 B, Enseignant-chercheur, en remplacement de Madame Yougbaré Wennégouda Mariette MININGOU.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS

– Monsieur Calixte KABORE, Mle 56 030 P, Enseignant-chercheur, en remplacement de Monsieur Olivier GNANKINE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PROMOTEURS DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PRIVE

– Monsieur Moumouni SERE, Economiste-gestionnaire, en remplacement de Monsieur Ismaël Ladji TOURE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETUDIANTS

– Monsieur Bitiou Olivier NIGNAN, Etudiant en licence 3 de Droit, en remplacement de Monsieur Zangakiri SARAMBE.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES BAILLEURS DE FONDS

– Monsieur Wonouma Nicolas MILLOGO, Mle 91 100 089, Gestionnaire à la Loterie nationale Burkinabè (LONAB).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONER

– Monsieur Toua Justin COULIBALY, Mle 334 309 E, Ingénieur de conception en informatique.

Le troisième décret nomme Monsieur Issa YONABA, Mle 46 226 T, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Antoine SANON, Mle 57 291 D, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Ollo Ghislain SIB, Mle 58 457 C, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

– Monsieur Prosper KABORE, Mle 207 647 X, Professeur d’éducation physique et sportive.

Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique :

– Madame Bénilde Marie-Ange KAMBOU/TIEMTORE, Mle 104 995 H,

Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

– Monsieur Aguiguethina Wilfrid BATAKO, Mle 117 351 D, Ingénieur de conception en informatique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (ANPTIC)

– Monsieur Arouna OUATTARA, Mle 260 670 N, Commissaire principal de police et ingénieur informaticien.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN

– Monsieur Souleymane KAFANDO, Mle 55 035 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE (CNPB)

– Monsieur Amed Moussa DIALLO, Président de la Commission chargée de l’éducation, de l’emploi et de la formation du CNPB.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNION NATIONALE DES ASSSOCIATIONS DES PARENTS D’ELEVES DU POST-PRIMAIRE, DU SECONDAIRE ET DU SUPERIEUR DU BURKINA (UNAPES-B)

– Monsieur Hector Ardent Raphaël Gnandé OUEDRAOGO, Président de l’UNAPES-B.

Le cinquième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, Informaticien.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA MAISON DE L’ENTREPRISE DU BURKINA FASO

– Monsieur Ismaël Tannamda SAWADOGO, Mle ME 00 312 010 M, Gestionnaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTSCHERCHEURS

– Monsieur Emile OUEDRAOGO, Mle 56 686 G, Enseignant-chercheur.

Le sixième décret nomme Monsieur Antoine SANON, Mle 57 291 D, Enseignant-chercheur, Président du Conseil d’administration de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Pour le Porte-Parole du Gouvernement,

Le Ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi assurant l’intérim

Dr Boubakar Savadogo

Banfora : L’APEMS chez le Chef de Canton

0
Les membres de l'APEMS avec le Chef de Canton de Banfora

L’Association pour la promotion de l’excellence en milieu scolaire (APEMS), basée à Pô, dans le Cendre-Sud a rendu une visite ce vendredi 19 juillet 2024 au Chef de Canton de Banfora, dans les Cascades. L’objectif de cette visite dans la cour royale, c’est de se ressourcer en connaissances historiques sur ce patrimoine culturel, recevoir des bénédictions et conseils.

La présente sortie de la Caravane de l’APEMS dans les Cascades s’inscrit dans le cadre d’une initiative globale de découverte des différents sites touristiques du Burkina Faso. A l’issue de la visite chez le Chef du Canton de Banfora, l’Autorité coutumière a formulé des bénédictions et prodigué des conseils aux visiteurs.

Alors, eu égard à sa mission essentielle qui est de promouvoir l’excellence en milieu scolaire ; l’APEMS a décidé ainsi de récompenser autrement les meilleurs élèves des lycées et collèges de la région du Centre Sud en organisant une sortie sur des sites touristiques. Selon Honoré Kaboré, président de l’APEMS, leur action vise à accorder une distinction particulière et positive aux meilleurs élèves des lycées et collèges du Centre-Sud.

«Une sortie touristique au profit des meilleurs élèves»

Honoré Kaboré, président de l’APEMS, a donné les raisons de la visite

Outre les sites touristiques des Cascades, l’initiative de découverte placée sous le parrainage du Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme ; a concerné aussi des sites comme le Mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou ; la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso, le site de granite de Laongo.

Honoré Kaboré, président de l’APEMS : «C’est une sortie touristique des meilleurs élèves de la province du Nahouri, voire de la Région du Centre-Sud. C’est une visite de courtoisie à sa Majesté, Chef de Canton de Banfora. L’objectif, c’est recueillir ses bénédictions et conseils. Ici à Banfora, pour les sites visités, il y a les Cascades de Karfiguela et les Dômes de Fabedougou. Nous avons jugé bon de rendre visite aussi au Gouverneur de la région des Cascades.

«impressionnante, spectaculaire, intéressante»

Oulon Grâce, représentante des élèves visiteurs, est impressionnée par ce qu’elle a vu au cours de la visite des sites touristiques de Banfora

«Je suis en classe de 6ème au lycée provincial de Pô. La sortie était vraiment impressionnante. On a visité des sites touristiques qu’on ne savait pas qu’ils existaient. Quand je les ai découverts, j’étais émerveillée. C’était très spectaculaire », a confié Oulon Grâce, représentante des élèves. Et d’ajouter : «également, dans la cour royale, l’histoire était intéressante. Surtout quand on parlait de fétiches, de religions. Moi, je croyais que dans cette cour royale, l’on n’y pratiquait que l’animisme. Désormais, j’ai compris qu’on y pratiquait également le christianisme et l’islam».

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain

Les dirigeants de l’ONU appellent à une « volonté politique maximale » pour sauver les ODD

0

De hauts responsables de l’ONU ont appelé, ce lundi, à des réformes urgentes du système financier international afin de renforcer les efforts visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. S’adressant au Comité préparatoire (PrepComm) de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres  et la Vice-Secrétaire générale, Amina Mohammed, ont souligné les défis persistants auxquels les Pays en développement sont confrontés et l’urgence de réformes financières mondiales ambitieuses.

La Conférence de 2025 qui se tiendra en Espagne, offre une occasion unique de relever ces défis avec détermination, a déclaré M. Guterres aux participants de Comité préparatoire réunis dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, dans un message vidéo.

«Cela ouvre la porte aux dirigeants mondiaux pour adopter des réformes ambitieuses destinées à fournir un financement abordable à long terme et à grande échelle – et à mettre en œuvre les mesures de relance des ODD ».

C’est également l’occasion de réformer un système financier international « obsolète, dysfonctionnel et injuste », a-t-il déclaré, appelant à « une volonté politique maximale » pour agir et sauver l’Agenda 2030 pour le développement durable.

«Ensemble, nous pouvons créer non seulement un système financier – mais aussi un monde – plus juste, plus équitable et plus durable », a-t-il conclu.

Des perspectives sombres

S’exprimant depuis la tribune, la Vice-Secrétaire générale a réitéré le message de M. Guterres, rappelant l’importance de se réunir à Addis-Abeba, une ville synonyme de financement du développement, où le Programme d’action historique a été adopté en 2015.

Mme Mohamed a souligné la triste réalité selon laquelle seulement 17 pour cent des cibles des ODD sont en bonne voie, soulignant les graves contraintes financières auxquelles sont confrontés les Pays en développement (PED).

«De nombreux Pays en développement ne peuvent pas investir dans leur avenir alors qu’ils luttent pour répondre à leurs besoins immédiats : payer les salaires et assurer le service de la dette », a-t-elle déclaré, ajoutant que les capitaux internationaux « sortent des économies en développement plutôt qu’y entrent ».

«Les perspectives économiques des PED restent sombres. Et même si l’économie mondiale a été décrite comme résiliente – il y a une sortie « en douceur » au Nord –, mais il y a une entrée brutale en récession au Sud ».

Surmonter les divisions

Mme Mohammed a souligné qu’il fallait déjà une réforme en 2015 et que les chocs survenus depuis 2020 soulignent l’urgence de respecter les engagements et de créer une architecture financière internationale capable de surmonter les divisions financières mondiales.

«Si nous voulons sauver les ODD, nous avons besoin d’une urgence bien plus accrue et d’une ambition bien plus grande », a-t-elle souligné, décrivant six domaines d’action clés.

Il s’agit notamment de lutter contre la crise de la dette et du développement ; d’améliorer l’accès à un financement abordable et à long terme ; de combler les lacunes du filet de sécurité financière mondial ; d’établir un système fiscal international juste et efficace ; d’exploiter les marchés de capitaux internationaux ; et de répondre aux appels à une réforme de la gouvernance économique mondiale.

«Nous nous trouvons une fois de plus à la croisée des chemins. Nous avons une opportunité unique de forger un système financier mondial plus efficace et plus équitable et de débloquer des financements à grande échelle pour ceux qui en ont le plus besoin », a-t-elle souligné. «Nous ne pouvons pas nous permettre de manquer cela».

Coup d’envoi mondial

Le comité préparatoire donne le coup d’envoi du processus qui culminera avec la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4) en Espagne en juin-juillet 2025.

Entre autres tâches, le Comité préparatoire entreprendra une planification et une préparation détaillées, lancera des négociations sur les résultats de la conférence et collaborera avec les principales parties prenantes.

D’autres sessions du Comité préparatoire sont prévues à New York (décembre) et à Mexico (février 2025), parallèlement à une audience multipartite intersessions à New York (octobre).

Sophia Denekew 

Conseil Mondial de l’Energie : Abdoul Faissal Sawadogo lauréat du concours Future Energy Leader

0
Abdoul Faissal Sawadogo est le premier lauréat Burkinabè du concours Future Energy Leader du Conseil Mondial de l’Energie

Pour le Burkina Faso, c’est Abdoul Faissal Sawadogo qui est le lauréat de l’édition 2024 des Future Energy Leaders (FEL) du Conseil Mondial de l’Energie (CME). A ce titre, le jeune Sawadogo a l’honneur de représenter le pays à ce prestigieux programme mondial de l’énergie. Pour les responsables du Conseil Burkinabè de l’Energie (CBE), membre du CME depuis janvier dernier, c’est une bonne nouvelle qui va dans le sens des espoirs et attentes du secteur.

Abdoul Faissal Sawadogo est le premier lauréat Burkinabè du concours Future Energy Leader du Conseil Mondial de l’Energie

Pour le Burkina Faso, l’on peut dire que les retombées de son adhésion en janvier 2024 au Conseil mondial de l’énergie (CME) suivie de sa participation, du 22 au 25 avril 2024 à Amsterdam au 26ème Congrès CME, ne se font pas attendre. En effet, depuis quelques semaines, l’on connaît déjà le lauréat du pays au Concours ‘’Future Energy Leaders (FEL)’’ de l’organisation internationale centenaire. Il s’agit de Abdoul Faissal Sawadogo qui a été retenu sur un total de 6 candidatures présentées par le Burkina Faso, les 5 autres postulants n’ayant pas pu satisfaire les critères de cette prestigieuse et sélective compétition du CME. Mais, au juste, qui est-il, comment a-t-il accueilli sa sélection et qu’entend-il faire ?

«C’est avec une grande fierté que je porterai haut les couleurs nationales»

Confiant, Abdoul Faissal Sawadogo entend porter haut  les couleurs du Burkina Faso dans ce Programme mondial de l’énergie

Fondateur de l’association ‘’Coopération internationale World Emergence (CIWEM) dont il est le président en charge notamment de la promotion des énergies renouvelables et de la lutte contre le réchauffement climatique et surtout promoteur d’une innovation révolutionnaire dans le domaine de l’efficacité énergétique ; Faissal est allé à ce concours international de promotion de jeunes talents avec des atouts certains. Ce qui lui a permis, sans surprise, d’être donc retenu, à sa grande satisfaction.

«Je voudrais avant tout remercier Dieu le tout-puissant, mes parents et mes proches pour leurs bénédictions. C’est tout un honneur pour moi d’être parmi les 46 lauréats de ce concours international Future Energy Leader, organisé par le Programme Mondial de l’Energie», a-t-il indiqué à l’annonce des résultats.

Et d’assurer, confiant : «C’est avec une grande fierté que je porte et je porterai haut les couleurs du drapeau du pays des hommes intègres aux grandes instances, ateliers ou forums sur la transition énergétique, l’accès à l’énergie durable et à la lutte contre le réchauffement climatique».

Satisfaction, félicitations et encouragements du CBE

Le secrétaire général du Conseil Burkinabè de l’Energie, Kévin Zossi Sanou, s’est félicité de la sélection de Faissal Sawadogo

Au Conseil Burkinabè de l’Energie qui a organisé le FEL en sa qualité de membre à part entière du Conseil Mondial de l’Energie ; l’heure est aussi à la satisfaction, aux félicitations et encouragements à l’annonce du résultat.

«C’est une satisfaction et un bon accueil de cette sélection car, au moins un de nos candidats, figure sur la liste 2024 des « Future Energy Leaders » (FEL). Un message à l’endroit du lauréat et des autres candidats … C’est d’abord un message de félicitations et d’encouragement à l’endroit de Faissal et lui demander de vraiment s’appliquer à suivre le programme dans toutes ses exigences car il est le tout premier Burkinabè à franchir cette étape d’être sélectionné par le Conseil Mondial de l’Energie pour vendre ses idées novatrices et représenter dignement notre pays. Les candidats non retenus ne doivent pas perdre espoir car étant présents parmi les candidats 2024, le Conseil Mondial pourrait à tout moment recourir à eux en cas de besoin», a confié le secrétaire général du CBE Kévin Z. Sanou.

Au cours de la réunion hybride du Conseil d’administration du CBE du 4 juillet dernier, le président Baba Ahmed Coulibaly a officiellement félicité et encouragé le lauréat Burkinabè du Concours Future Energy Leader

Par ailleurs, cette sélection de Abdoul Faissal Sawadogo comme 1er FEL du Burkina Faso a même figuré au menu de la réunion hybride du Conseil d’administration du CBE tenue le 4 juillet dernier à Ouagadougou. Ce fut également l’occasion pour le président du CBE, Baba Ahmed Coulibaly de féliciter officiellement le lauréat Sawadogo et de l’exhorter à aller jusqu’au bout pour faire honneur au pays et contribuer véritablement au progrès du secteur de l’énergie, faisant allusion notamment à son innovation dans le domaine de l’efficacité énergétique.

En effet, l’objectif principal du Programme mondial FEL, c’est d’améliorer les connaissances, l’expérience et les compétences des participants et, in fine, de leurs pays.

Programme FEL pour accéder et contribuer aux outils de transition énergétique

Les candidats retenus auront l’occasion de d’accéder et contribuer aux outils de transition énergétique et aux études faisant autorité du Conseil en tant qu’experts ou observateurs, où ils peuvent développer leur expérience, leurs connaissances et leurs compétences dans un environnement axé sur l’énergie tout en contribuant au dialogue mondial du Conseil mondial de l’énergie.

Aussi, grâce à un système flexible et interactif, le programme permet aux FEL de concevoir des projets avec des résultats précieux et pratiques – webinaires, événements et initiatives nationales et régionales. Ces projets font partie intégrante du programme FEL car ils contribuent à façonner la communauté FEL et offrent des opportunités uniques de coopération internationale.

Le Programme permet d’assister à certains événements mondiaux, régionaux et nationaux du Conseil mondial de l’énergie, notamment le Congrès mondial de l’énergie et la Semaine mondiale de l’énergie. Ces rassemblements énergétiques de premier plan offrent aux futurs leaders de l’énergie une occasion unique de mieux comprendre les problèmes et les solutions énergétiques d’un point de vue mondial. Enfin, le Programme FEL permet aux bénéficiaires de créer leur propre réseau professionnel ; de façonner la vision du système énergétique de demain et de combler donc le fossé des générations.

Martin Philippe

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 17 juillet 2024

0

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 juillet 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 03 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation du personnel du Médiateur du Faso et propositions de solutions.

Le Conseil des ministres du 29 mai 2024 avait instruit le ministre chargé du dossier de réexaminer la situation du personnel contractuel du Médiateur du Faso, suite à la suppression de l’institution par la loi n°045-2023/ALT du 30 décembre 2023 portant révision de la Constitution. A sa suppression, l’institution comptait 109 agents composés de fonctionnaires et de contractuels.

Après réexamen du dossier, il ressort que tout le personnel fonctionnaire, hormis les agents de sécurité, a été redéployé et tous les contrats à durée déterminée ont pris fin le 30 avril 2024 à l’exception d’un qui court jusqu’au 31 décembre 2025.

Le comité ad hoc mis en place pour gérer le passif du personnel a retenu 35 agents contractuels dont 34 à durée indéterminée et un à durée déterminée.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier de prendre les dispositions en vue de l’emploi éventuel desdits agents dans la fonction publique d’Etat ou le cas échéant de la rupture de contrat pour ceux qui le souhaitent, conformément à la règlementation en vigueur.

L’adoption de ce rapport permet la résolution définitive de la situation des ex contractuels du Médiateur du Faso.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) projets de loi.

Le premier projet de loi porte autorisation de ratification de l’Accord de prêt signé le 26 avril 2024 à Lomé, entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet d’urgence de production d’engrais minéraux (PUPE).

Cet accord de prêt entre le Burkina Faso et la BOAD pour le financement du PUPE s’élève à 14 000 000 000 F CFA.

Le coût global du Projet d’urgence de production d’engrais minéraux est estimé à 15 069 015 490 F CFA, financé par l’Etat burkinabè, la BOAD et la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB).

Le Projet d’urgence de production d’engrais minéraux a pour objectifs d’améliorer la productivité et la production agricoles et de faciliter l’accès aux engrais de qualité, en quantité et à des prix compétitifs.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le second projet de loi porte adoption d’un nouveau Code des douanes.

Depuis son accession à l’indépendance, le Burkina Faso a connu un seul Code des douanes à travers la loi n°24/62/AN du 22 juin 1962. Ce code a fait l’objet de modifications en certaines de ses dispositions du fait de l’environnement commercial changeant et de l’évolution de certaines procédures douanières.

Cependant, avec l’adhésion du Burkina Faso à l’Accord sur la facilitation des échanges (AFE) et à la Convention de Kyoto révisée (CKR), l’alignement de la législation douanière nationale aux dispositions de ces standards internationaux nécessite l’adoption d’un nouveau code des douanes.

Ce projet de loi permettra à l’administration des douanes d’être plus performante en matière de mobilisation des recettes et à notre pays de respecter ses engagements internationaux.

Les innovations majeures de ce projet de loi permettront entre autres de :

– renforcer l’action des services douaniers dans la protection du droit de propriété intellectuelle, lutter contre la contrefaçon et contrôler le commerce extérieur ;

– donner une base légale au suivi électronique des camions de marchandises en transit, au contrôle non intrusif des moyens de transport de marchandises et au paiement électronique du montant des droits et taxes éligibles ;

– mettre en place de nouveaux régimes économiques ainsi que la zone franche ;

– prendre en compte le trafic postal pour un meilleur suivi du commerce électronique ;

– prévoir des voies de recours administratif et revoir à la baisse le quantum de certaines peines, conformément aux dispositions des standards internationaux (CKR et AFE).

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant adoption de Pupilles de la Nation burkinabè.

L’adoption de ce décret permet à soixante-trois (63) enfants orphelins des Forces de défense et de sécurité décédées dans l’exercice de leurs fonctions suite à des attaques terroristes, de jouir des droits attachés à la qualité de Pupille de la Nation burkinabè, conformément au décret n°2023 1162/PRESTRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP/MJDHRI/MSAHRNGF du 19 septembre 2023 fixant la procédure d’adoption et les modalités de protection et de soutien aux Pupilles de la Nation.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un rapport relatif aux projets spécifiques au titre de l’année 2024 du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises.

Ces projets spécifiques concernent la réalisation d’infrastructures et l’acquisition de biens et services identifiés dans des délais réduits. Il s’agit :

– de la mise en place d’un système de marquage et de traçabilité des produits du tabac au Burkina Faso ;

– de l’acquisition d’équipements ;

– de la réalisation des travaux de réhabilitation des infrastructures du site de l’ex BRAFASO ;

– de l’acquisition de matières premières dans le cadre du démarrage de l’ex BRAFASO ;

– de la fourniture de prestations de transport et de transit de matériel ;

– de la réhabilitation de la clôture et de la construction de guérites à l’ex-BRAFASO.

Le coût global de ces projets spécifiques est estimé à onze milliards cent millions (11 100 000 000) F CFA TTC.

Le financement est assuré par les comptes trésors «relance BRAFASO» et «restructuration des entreprises en difficulté», gestion 2024.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation de l’électrification dans les centres ruraux.

En 2017, le Burkina Faso a adopté la loi n°014/AN du 20 avril 2017 portant règlementation générale du secteur de l’énergie. Cette loi a libéralisé la production de l’énergie. Malgré la libéralisation du secteur, force est de reconnaître qu’il existe une disparité des taux d’électrification entre le milieu rural et le milieu urbain qui étaient respectivement de 5,49% et de 86,21% en 2022.

Les coopératives d’électricité qui ont été mises à contribution pour booster l’électrification rurale n’ont pas produit de résultats probants en 20 ans d’existence à cause de difficultés récurrentes de gestion.

C’est dans ce contexte qu’une stratégie d’électrification rurale a été élaborée en 2024 à l’effet de porter le taux d’électrification à 50% en 2028.

Un des défis majeurs à relever dans le cadre de cette stratégie est l’amélioration de la gouvernance dans le domaine de l’électrification rurale qui passe nécessairement par une réorganisation du secteur.

Les principales innovations de ce décret concernent notamment :

– la clarification du rôle de tous les acteurs dans cette nouvelle réorganisation ;

– la suspension de la création de nouvelles coopératives d’électricité sans concession ;

– l’octroi de concessions au secteur privé professionnel pour un investissement massif en zones rurales ;

– le transfert à la SONABEL pour exploitation des localités gérées par des coopératives d’électricité ne disposant pas de concessions ou faisant preuve d’une mauvaise gestion.

L’adoption de ce décret permet de réorganiser le domaine de l’électrification rurale en vue d’améliorer le taux d’électrification au Burkina Faso.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant règlementation des servitudes des canaux primaires inondables des eaux pluviales, des zones inondables inconstructibles dans la ville de Ouagadougou.

Ce décret est une relecture du décret n°2009-793/PRES/PM/MUH/MATD/MEF/MID/MAHRH/MECV du 19 novembre 2009 portant règlementation des servitudes des canaux primaires d’évacuation des eaux pluviales, des zones inondables inconstructibles, et des zones submersibles dans la ville de Ouagadougou.

Cette relecture permettra de rendre distinctes les servitudes pour chaque barrage et chaque canal.

L’adoption de ce décret permet une meilleure application des servitudes des canaux, barrages et ruisseaux et une réduction des risques d’inondation dans la ville de Ouagadougou.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le bilan de l’organisation des examens scolaires de la session de 2024.

Les examens scolaires du Certificat d’études primaires (CEP), du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), du Brevet d’études professionnelles (BEP), du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et du baccalauréat (BAC) se sont globalement bien déroulés dans les treize (13) régions.

L’examen du CEP s’est déroulé du 04 au 15 juin et a connu un taux de succès de 82,16 % contre 71,24% en 2023, soit une amélioration de 10,92 points.

L’examen du BEPC s’est déroulé du 04 au 17 juin et a connu un taux de succès de 47,19 % contre 38,27% en 2023, soit une hausse de 8,92 points.

Les examens du BEP et du CAP se sont déroulés du 04 au 15 juin et ont connu un taux de succès de 68,73% contre 75,57% en 2023, soit une régression de 6,84 points.

L’examen du Baccalauréat s’est déroulé du 18 juin au 05 juillet et a connu un taux de succès de 52,61% contre 39,27% en 2023, soit une hausse de 13,34 points.

II 2 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la célébration en différé le 25 juillet 2024 de la première édition de la Journée mondiale des compétences des jeunes (JMCJ) instaurée par les Nations unies le 15 juillet de chaque année.

Cette édition, placée sous le thème « Compétences des jeunes au service de la paix et du développement» sera organisée dans toutes les régions du Burkina Faso. La cérémonie officielle de la JMCJ aura lieu à Ouagadougou.

La Journée mondiale des compétences des jeunes vise d’une part, à rappeler l’importance de la transmission aux jeunes des compétences nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat, et d’autre part, à leur donner les moyens de faire face aux problèmes et aux défis liés à l’embauche dans un monde en perpétuelle mutation.

La seconde communication est relative au compte rendu de la première édition du Forum national des acteurs du volontariat au Burkina Faso (FONAV-BF) tenue du 21 au 23 mai 2024 à Ouagadougou.

L’objectif de cette édition était de mener la réflexion sur les problématiques de gestion et de promotion du volontariat pour une meilleure contribution au développement socio-économique de notre pays.

Les travaux du Forum ont permis de faire un diagnostic sans complaisance dans la perspective d’opérer des mutations nécessaires dans les attributions et la restructuration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) et d’adopter une feuille de route des acteurs pour la promotion du volontariat.

Des recommandations ont été formulées. Il s’agit entre autres :

– de la prise en compte du volontariat dans les différentes politiques sectorielles, plans, projets et programmes de développement ;

– de l’élaboration d’un texte réglementaire sur la pratique du bénévolat par les associations et les communautés comme forme traditionnelle du volontariat ;

– de l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de mobilisation d’un million de volontaires sur les chantiers de développement à l’horizon 2026.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Abdou DIALLO, Officier, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la République du Niger, avec résidence à Niamey ;

– Madame Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, Mle 130 219 D, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 6ème échelon, est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès du Japon, avec résidence à Tokyo.

B AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Marcel OUEDRAOGO, Mle 217 041 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé de mission.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Wennélebsida Jean-Alexandre DARGA, Mle 57 711 K, Inspecteur général de police, catégorie 1, 5ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de la police nationale.

D AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Eric ZOUNGRANA, Mle 118 848 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Paris (République française).

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Simon-Pierre BOUSSIM, Mle 225 081 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Monsieur Lougri Jean LEGMA, Mle 47 699 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Inspecteur des finances.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Moussa Poulmawendé ZIDA, Mle 118 318 Z, Ingénieur du développement rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 075 «Aménagements hydro-agricoles et irrigations », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Aménagements agro-pastoraux et du développement de l’irrigation ;

– Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 081 « Sécurisation et gestion durable des ressources pastorales » ;

– Monsieur Weidain Aboubacar Mahmane NACRO, Officier, est nommé Responsable du Programme budgétaire 083 « Santé animale et santé publique vétérinaire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des Services vétérinaires ;

– Monsieur Abdoulaye KOUDOUGOU, Mle 254 891 S, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la Prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

– Monsieur Al Ibrahim TRAORE, Mle 264 114 J, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de Département chargé du Programme alimentaire mondial au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;

– Monsieur Souleymane ZIO, Mle 293 471 T, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département de la résilience et la nutrition au Secrétariat exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire.

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Emile GNOUMOU, Mle 279 917 M, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général du Conseil supérieur de la communication (CSC).

H AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Ali ZINA, Mle 32 350 N, Administrateur civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Emmanuel Rél-wendé KAGUEMBEGA, Mle 117 462 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Ollo PALENFO, Officier, est nommé Secrétaire permanent des Travaux routiers à haute intensité de main d’œuvre (SP-TRHIMO).

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de la société NORDGOLD YIMIOUGOU SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

– de l’Ecole normale supérieure (ENS) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;

– du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

A MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Khalil COULIBALY, Mle 222 184, Attaché en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la société minière NORDGOLD YIMIOUGOU SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Dimitri TUINA, Elève professeur des collèges d’enseignement général, Administrateur représentant les stagiaires au Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure (ENS) pour la durée de son mandat de Délégué général.

C MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Edouard KABORE, Mle 247 184 L, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Georges Armand Nir-Yang MEDAH, Mle 49 335 Y, Inspecteur divisionnaire des douanes.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’AGENCE DE PROMOTION DES EXPORTATIONS (APEX)

– Monsieur Rayaguedewinde Simon ZEMODO, Mle 90 121 A, Economiste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE NATIONALE BURKINABE D’HYDROCARBURES (SONABHY)

– Monsieur Cyriaque Auguste Bernard YAMEOGO, Mle 258, Informaticien.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT NATIONAL DES COMMERÇANTS IMPORTATEURS ET EXPORTATEURS DE COLA DU BURKINA

– Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Comptable.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

– Monsieur Jean Victorien TOE, Mle 130 331 T, Magistrat ;

– Monsieur Baowendmanegré ZOUNGRANA, Mle 248 615 L, Ingénieur en transport.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL INTERPROFESSIONNEL DES ENTREPRISES DU FASO

– Monsieur Al Hassane SIENOU, Gérant de sociétés.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE BURKINABE DES FIBRES TEXTILES

– Monsieur Lassana KARGOUGOU, Mle 05 163, Ingénieur agronome.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO

– Monsieur Mahamadi OUEDRAOGO, Gérant de sociétés.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DES MINES DU BURKINA

– Monsieur Ditil Moussa PALENFO, Juriste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE GROUPEMENT PROFESSIONNEL DES INDUSTRIELS

– Monsieur Ali COMPAORE, Mle P 014, Ingénieur du développement rural.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE GROUPEMENT DES PROFESSIONNELS DE PETROLIERS

– Monsieur Nicaise KAMBOU, Promoteur d’entreprise.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA FEDERATION NATIONALE DES ARTISANS DU BURKINA FASO

– Monsieur Sibiraogo Pierre YAMEOGO, Couturier.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES PHARMACIENS DU BURKINA FASO

– Monsieur Wendpouloumdé Aymar TIENDREBEOGO, Pharmacien.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES COMMERÇANTS IMPORTATEURS ET EXPORTATEURS DE PRODUITS CEREALIERS D’ELEVAGE ET DU CRU

– Monsieur Kassari KONATE, Promoteur d’entreprise.

 

Le  Porte-parole du Gouvernement,

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Financement du développement : 2e forum de l’IDA 21 avec la société civile africaine

0

A l’issue du forum régional organisé ce lundi 8 juillet 2024 depuis Cotonou, les acteurs de la société civile ouest-africains et centrafricains en savent un peu plus sur les orientations stratégiques du 21e cycle de l’IDA de la Banque mondiale en cours de constitution. Pour les organisateurs et les responsables de la Banque mondiale, le rôle et l’engagement de ces acteurs sont essentiels pour l’atteinte de l’objectif de 120 milliards de dollars US à mobiliser en faveur du développement des pays les moins avancés, notamment les pays africains, surtout dans un contexte de crise généralisée.

Les organisations de la société civile sont des partenaires importants pour la Banque mondiale dans le cadre de la réalisation du vingtième cycle de l’Association internationale de développement (IDA) dont l’objectif est de mobiliser quelques 120 milliards de dollars américains en faveur du développement dans 75 pays à faibles revenus ; avec comme objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté dans ces pays d’ici à 2030. 70% de ces financements devraient bénéficier aux pays de l’Afrique dont ceux de l’Ouest et du Centre. Dans le cadre de leur mobilisation pour l’atteinte de ces objectifs de l’IDA 21, les acteurs de la société civile de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ont participé ce lundi 8 juillet 2024 à un forum régional en ligne organisé depuis Cotonou, au Bénin. C’est le deuxième forum du genre après celui organisé en avril en Nairobi au Kenya au profit des acteurs de la société civile de l’Afrique de l’Est.

Participation des acteurs de la société civile du Burkina

Avec la facilitation du chargé des relations extérieures de la Représentation nationale de la Banque mondiale Lionel Yaro, des acteurs de la société civile burkinabè ont participé au forum régional de l’IDA21

A Ouagadougou, une dizaine d’acteurs de la société civile ont pu prendre part au forum depuis la Représentation nationale de la Banque Mondiale, sise à Ouaga 2000. A leur accueil, le chargé des relations extérieures Lionel Yaro qui a joué le facilitateur. Après avoir suivi les différentes interventions au programme du forum, les représentants burkinabè ont posé la question du soutien aux actions des acteurs de la société dans le cadre de la mise en œuvre des projets et programmes de l’IDA, ce qui est prévu pour des Etats comme le Burkina Faso confronté au terrorisme.

Et à écouter les intervenant notamment le vice-président de la Banque mondiale en charge du financement de développement, Akihiko Nishio, qui a évoqué les orientations stratégiques et mises à jour de cette IDA 21, l’espoir est permis avec tout ce qui est déjà fait ou en cours.

Comprendre l’IDA 21, les réformes, les impacts attendus

Le 21e cycle de reconstitution des ressources de l’IDA intervient dans le contexte d’une Banque mondiale en pleine évolution, qui a adopté une vision élargie et met l’accent sur la prestation de services aux pays avec un impact plus important. Dans cette optique, le thème général proposé pour IDA 21 est «Mettre fin à la pauvreté sur une planète vivable : avoir un impact avec urgence et ambitions». Pour y parvenir, le cadre d’orientation proposé englobe cinq domaines d’interventions : les personnes, la planète, la prospérité, la numérisation et l’infrastructure ; et quatre axes : l’égalité des sexes, davantage d’emplois et de meilleure qualité, une vie meilleure pour les personnes en situation de fragilité, de conflit et de violence et plus d’investissements privés.

En outre, il y a plus de flexibilité, plus d’accès à la liquidité pour les petits pays qui peuvent demander par exemple une pause dans le remboursement de leurs dettes. Aussi, en cas de catastrophes, les pays peuvent avoir accès à des ressources financières additionnelles. De même, il y aura une réduction d’un tiers le temps de la préparation des dons pour faciliter leur accès aux pays bénéficiaires.

Ainsi, l’IDA devient plus simple, plus performante et plus rapide, avec ces réformes qui amélioreront les opérations et les résultats et permettront de répondre aux grands défis de notre époque : «aider les pays pauvres à sortir leurs populations de la pauvreté ; à les protéger des effets du changement climatique, des pandémies et de la fragilité ; et à stimuler la croissance économique pour créer des emplois et la prospérité».

Rôle des organisations de la société civile africaines

L’IDA collabore avec un large éventail de partenaires, notamment les gouvernements emprunteurs, les organismes des Nations-Unies, les organisations de la société civile et le secteur privé, tout en œuvrant au sein des systèmes bilatéraux et multilatéraux. L’IDA est déterminée à renforcer sa collaboration avec tous ces partenaires, reconnaissant que ces partenariats sont essentiels à l’impact de l’IDA et chacun à un rôle complémentaire à jouer. Et à écouter les représentant des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre qui ont participé au forum régional de ce 8 juillet, il y a un réel intérêt de jouer un plus grand rôle de leur part. Ils ne souhaitent un meilleur accompagnement de la Banque mondiale.  A noter qu’au total, 21 pays ouest-africains et centrafricains ont pris part au présent forum régional. Il s’agit du Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Cameroun, Tchad, de la République centrafricaine, République du Congo, Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Libéria, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo. La réunion finale d’annonces de contributions et de reconstitution des ressources de l’IDA 21 est prévue pour les 5-6 décembre 2024 à Séoul, en, Corée du Sud.

Bazomboué Grégoire BAZIE

Burkina Demain

Les femmes et les filles au centre du financement des statistiques pour le développement

0

Les décideurs politiques, les experts en genre et les acteurs du développement appellent les pays africains et la région à investir et à collaborer davantage pour financer la production et l’utilisation de données sur le genre afin d’améliorer la vie des femmes et des filles.

«Les femmes et les filles au centre du financement des statistiques pour le développement

Gaborone, le 8 juillet 2024 (CEA) – Les décideurs politiques, les experts en genre et les acteurs du développement appellent les pays africains et la région à investir et à collaborer davantage pour financer la production et l’utilisation de données sur le genre afin d’améliorer la vie des femmes et des filles.

De hauts responsables du secteur public et des acteurs de la société civile de près de 40 pays africains se sont réunis à Gaborone (Botswana) pour la sixième édition, du Forum africain sur les statistiques de genre 2024 (AGSF24). L’AGSF de cette année vise à faire le point sur les progrès réalisés par l’Afrique et les perceptions du genre dans la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, le Programme d’action d’Addis-Abeba ainsi que le troisième Programme africain sur les statistiques de genre.

Le thème dudit Forum «Mutualiser les efforts : financer les données qui font que les femmes et les filles comptent », s’inspire de l’appel lancé lors de la Journée internationale de la femme 2024, « Investir dans les femmes, accélérer le rythme ».

«Le déficit de financement pour les Objectifs de développement durable (ODD) s’élève à 1 300 milliards de dollars par an », a déclaré le Chef de la Section des statistiques démographiques et sociales, William Muhwava, s’exprimant au nom du Directeur du Centre africain pour la statistique, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Oliver Chinganya.

« L’Afrique a besoin de 800 millions de dollars supplémentaires, au minimum, par an pour atteindre les ODD. Au rythme actuel, l’égalité des sexes ne sera atteinte qu’en 2094 », a déclaré M. Muhwava.

Bien que l’aide au développement, en faveur de l’égalité des sexes, augmente annuellement depuis 2015, le financement des données et des statistiques de genre genre a chuté de près de la moitié par rapport aux moyennes de 2019. « Investir dans la production et l’utilisation de données sur le genre et les mettre au service de l’égalité des sexes est donc l’objectif commun crucial de l’AGSF24 », a déclaré la Représentante du Bureau multi-pays d’ONU Femmes en Afrique du Sud (SAMCO), Madame Aleta Miller.

En tant que l’une des réunions annuelles, les plus importantes, des producteurs et des utilisateurs de statistiques de genre en Afrique, l’AGSF fournit une plateforme inestimable pour améliorer la façon dont la région met à disposition et utilise les données de genre. Ces dernières peuvent être utilisées pour des politiques probantes et la prise de décisions, notamment en matière de budgétisation sensible au genre, pour améliorer la vie des femmes et des filles africaines.

«Sans une approche genre des statistiques, la planification et la mise en œuvre des politiques, des programmes et des projets ne prendront pas suffisamment en compte, la différence de statut entre les hommes et les femmes », a déclaré Koffi Marc Kouakou, statisticien-économiste principal de la BAD, s’exprimant au nom de Nathalie Gahunga, directrice de la division du genre et de l’autonomisation des femmes de la BAD.

«Il s’agit d’une occasion précieuse de renforcer la collaboration régionale, de partager les meilleures pratiques et d’élaborer des stratégies visant non seulement à mobiliser des financements, mais aussi à mutualiser les ressources pour la production et l’utilisation de données de genre », a déclaré la Secrétaire permanente du Botswana pour la jeunesse, les sports et la culture, Madame Bridget John.

«Le partage d’expérience et l’échange d’idées par le biais de ce forum interdisciplinaire nous permettront d’acquérir les nouvelles connaissances pratiques nécessaires pour faire avancer ce programme », a déclaré le Madame John.

La sixième édition de l’AGSF est organisé conjointement par Statistics Botswana, la Commission de l’Union africaine (CUA), la Banque africaine de développement (BAD), PARIS21, la Coopération pour le développement de l’Afrique australe (SADC) et ONU Femmes sous les auspices de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

-FIN-

Pour des informations supplémentaires, veuillez contacter :

 

Statistics Botswana

Jimmy George

Chargé de la communication jgeorge@statsbots.org.bw

 

ONU Femmes (Afrique de l’Ouest et centrale) Michele Serrousi

Spécialiste régionale des statistiques de genre,

Afrique de l’Ouest et du Centre

Michele.Serrousi@unwomen.org

 

CEA

Fatouma Sissoko

Statisticienne de genre

Centre africain pour la statistique sissokof@un.org

 

Paris21 (Direction de la statistique et des données/OCDE)

Lauren Harrison Desai

Analyste de politiques, Chef des écosystèmes de données

Direction de la statistique et des données

Lauren.HARRISON@oecd.org

 

SADC

Pamela Siliba Chirwa

Coordinatrice principale de projets

pchirwa@sadc.int

 

Banque africaine de développement (BAD)

Koffi Marc Kouakou

Statisticien/Économiste

Genre, femmes et société civile

m.koffi@afdb.org

 

UN Women (East & Southern Africa)

Isabella Schmidt

Spécialiste régionale des statistiques

De genre

Afrique de l’Est et australe

Isabella.Schmidt@unwomen.org

 

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 

Publié par :

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org»

Burkina: Rencontre des Chefs de Canton de l’Ouest à Bobo

0
Photo des représentants des Chefs de Canton. (De droite à gauche) Le 1er : Chef de Canton des Peuls; 2ème: CC de Karangasso Vigué; 3ème : CC de Fô;/et le 4ème: CC de Banfora

Sa Majesté Fadouga II, Chef de Canton de Banfora à l’instar de Ceux des Peuls, de Karangasso Vigué et de Fô, a effectué une visite de courtoisie chez le Chef de Canton de Bobo Dioulasso dans les Hauts Bassins. C’était ce dimanche 7 juillet 2024.

L’objectif de cette visite des chefs traditionnels de l’Ouest Burkina à Sya ce 7 juillet, c’était de se concerter et d’échanger sur la sécurité nationale, le problème foncier, le statut et la prise en charge des chefs.

En outre, ces Chefs de Canton sus-cités sont désignés pour représenter l’ensemble des Chefs de Canton de l’Ouest du Burkina.

Alors, ces derniers vont rencontrer le Chef de l’Etat, Capitaine Ibrahim Traoré à Ouagadougou le 11 juillet prochain afin de soumettre leurs doléances et d’analyser les plans d’actions.

Photo des représentants des Chefs de Canton. (De droite à gauche) Le 1er : Chef de Canton des Peuls; 2ème: CC de Karangasso Vigué; 3ème : CC de Fô;/et le 4ème: CC de Banfora

Par ailleurs, concernant sécurité nationale, notre pays le Burkina Faso est confronté au fléau de l’hydre terroriste depuis plus d’une dizaine d’années.

Ainsi, la quasi-totalité des régions du Burkina Faso a été affectée par cette crise sécuritaire sans précédent.

Néanmoins, des missions conjointes de nos FDS et VDP ont favorisé une lueur d’espoir quant à l’éradication totale de ce fléau. Dès lors, pour leur part de contribution, les Chefs de Canton demeurent une pièce maîtresse à n’en point douter pour le renforcement de la cohésion sociale et du retour inconditionnel de la paix dans nos différentes contrées.

Soumaïla Soma, Banfora

Burkina Demain