Le Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) a organisé, une conférence de presse, le 23 février à Ouagadougou, pour faire le point de l’évolution de sa plateforme revendicative, après plus de deux semaines de sit-in.
A l’occasion, le SYNAFI a annoncé le durcissement du mouvement, en parlant d’une grève de 120 heures, à compter du lundi 27 février 2017. « Depuis le déclenchement de cette lutte jusqu’à l’heure actuelle, aucune rencontre n’a eu lieu entre le SYNAFI et le ministre », a avancé le secrétaire général du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI), Mohamed Savadogo.
Le SYNAFI dénonce le non respect des engagements pris par le ministère de l’Economie, des finances et du développement, en vue de la satisfaction de leur plateforme minimale. Celle-ci, transmise à madame le ministre depuis mars 2016, porte sur le respect des profils dans la responsabilisation des acteurs et l’équité dans la répartition des motivations financières servies à l’ensemble des agents.
De ses explications, le ministre a mis en place un comité de réflexion et les travaux ont débouché sur un projet d’arrêté, amendé par les différents acteurs concernés.
« Contre toute attente, à la phase de signature devant marquer son application, madame le ministre, faisant royalement fi des travaux du comité, refuse de signer le projet d’arrêté pour reprendre le processus sur la question, afin de se donner plus de temps », a expliqué le secrétaire général du SYNAFI.
Pour lui, l’attitude du ministre est une « volte-face » qui matérialise le non-respect de ses « propres engagements consignés dans le protocole d’accord qu’elle a signé le 2 août 2016 ». « Ces manières du ministre sont perçues par les militants du SYNAFI comme une attitude non-constante et méprisante de l’autorité à leur égard », parole de Mohamed Savadogo.
Le nouveau Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Alkassoum Maïga a été installé dans ses fonctions, ce jeudi 23 février 2017 à Ouagadougou.
A l’occasion, il a dit qu’il s’attèlera à rompre le chevauchement des années académiques qui plombent des filières à l’Université de Ouagadougou, depuis quelques années.
«L’année académique est perturbée. De ce point de vue, nous avons beaucoup d’efforts à faire pour arriver à une situation où la rentrée universitaire va se faire de façon normale et régulière», a indiqué le ministre Alkassoum Maïga.
«Nous n’avons pas d’autre avenir que de faire en sorte que nos universités vivent. Si elles meurent, nous allons socialement mourir avec elles, même si physiquement nous allons continuer à vivre», a expliqué le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur.
Pour éviter cela, il a laissé entendre que les décideurs et les différents acteurs doivent se mettre à la tâche pour peaufiner des stratégies.
Indiquant qu’il a «un esprit ouvert» et disposé à travailler dans la franchise, il a invité le personnel à l’aider. Son explication, « ce ne sera pas un succès personnel et ça ne sera pas aussi un échec personnel».
Le ministre sortant, Pr Filga Michel Sawadogo a salué «les résultats satisfaisants obtenus, grâce aux uns et aux autres. Il a noté que beaucoup de problèmes restent à résoudre, à savoir la connexion internet, la construction de nouveaux bâtiments.
«Je souhaite plein succès au ministre (Alkassoum Maïga) dont je connais les grandes qualités intellectuelles et morales», a déclaré M. Sawadogo.
Le Burkina Faso vient de marquer un important coup dans son redéploiement diplomatique vers l’Orient, en rouvrant, ce 20 février 2017 à Moscou, son ambassade, fermée en 1996 pour «raisons budgétaires». C’est véritablement le clou de ce rapprochement conjoncturel accéléré et continu entre Kosyam et le Kremlin, entamé vers la fin du régime du président Blaise Compaoré.
Kosyam est de nouveau proche du Kremlin
Vu du côté burkinabè, c’est apparemment important cette réouverture ce 20 février 2017 de notre ambassade à Moscou, jadis l’une des places fortes pour la diplomatie nationale, surtout du temps de la Révolution. En effet, aujourd’hui, comme à l’époque de la Grande Union soviétique, Moscou est devenue incontournable dans les relations internationales. Et dire que même les Grands Etats-Unis de Donald Trump souhaitent entretenir de bonnes relations avec la Russie de Vladimir Poutine. Si ce rapprochement Washington –Moscou devrait échouer, ce serait la faute des journalistes, à en croire le président Trump.
Dans un tel contexte, la réouverture de notre ambassade dans la capitale russe était stratégiquement indiquée. Pour le ministre burkinabè des Affaires étrangères et des Burkinabè de l’Etranger, Alpha Barry, qui a fait, pour la circonstance le déplacement de Moscou ; les objectifs sont clairs. Il s’agit de relancer véritablement les relations entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie. Des relations diplomatiques dont la naissance remonte déjà à une cinquantaine d’années.
Dirigée par l’ambassadeur Antoine Somdah, l’ambassade du Burkina à Moscou nouvellement inaugurée a compétences sur 9 Etats orientaux ; cela conformément aux dispositions du décret du 28 décembre 2015 portant définition des juridictions des missions diplomatiques du Burkina Faso en Russie (Moscou). Il s’agit notamment de la Fédération de Russie, la République d’Ukraine, la République de Biélorussie, la République de Kazakhstan, la République de Kirghizstan, la République de Mongolie, la République d’Ouzbékistan, la République du Tadjikstan et de la République de Turkménistan.
Aboutissement d’un processus de rapprochement accéléré
La réouverture de l’ambassade du Burkina Faso à Moscou est l’aboutissement, faut-il le rappeler, d’un processus de rapprochement accéléré continu entamé vers la fin du régime du président Blaise Compaoré. Nous sommes en 2013. Le gouvernement burkinabè décide le 8 janvier en conseil des ministres de la réouverture de l’ambassade à Moscou. Dans la foulée, Antoine Somdah, ex-secrétaire général de l’Institut des hautes études internationales (INHEI) et ancien premier conseiller à la mission permanente du Burkina Faso auprès des Nations Unies, est nommé ambassadeur à Moscou.Très vite, les choses s’accélèrent et certains observateurs avaient trouvé cela suspect, au regard du contexte de l’époque.
En effet, l’annonce est intervenue à un moment où les excellentes relations entretenues par le Burkina avec les pays occidentaux depuis la chute du mur de Berlin au début des années 1990, avaient commencé à prendre un coup avec les velléités de plus en plus affichées du pouvoir burkinabè de modifier la Constitution afin de permettre au président Blaise Compaoré de se représenter à l’élection présidentielle de 2015.
Il fallait alors réchauffer les relations avec la Russie, une puissance onusienne détentrice de droit de véto, cela en cas de divorce avec les puissances occidentales, attachées au principe démocratique de l’alternance à la tête des Etats. Malgré ces observations gênantes, le rythme du rapprochement de Ouaga avec Moscou ne baisse pas. Et le 7 mars 2014, le nouvel ambassadeur Somdah présenta ses Lettres de créance aux autorités diplomatiques moscovites. C’est Mikhail L. Bogdanov, vice-ministre des Affaires étrangères de Russie qui les avait reçues, souhaitant à Antoine Somdah la bienvenue à Moscou.
La suite pour les autorités burkinabè de l’époque, on la connaît… Il y a eu l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et le président Compaoré s’est exilé en Côte d’Ivoire. Mais, toujours est-il que le projet de la réouverture de l’ambassade a été maintenu par ses successeurs. Ce qui a rendu possible la réouverture effective de l’ambassade le 20 février dernier. Au grand bonheur des Burkinabè de Russie qui ne sont pas restés inactifs de leurs côtés. Puisqu’ils vont redynamiser leur structure associative en renouvelant ses instances dirigeantes, désormais conduites par Cheick Oumar Zoungrana.
Rapprochement serré avec Moscou démocratiquement risqué
Alpha Barry et son homologue russe Sergueï Lavrov ne semblent pas regarder dans la même direction. Alors le rapprochement diplomatique sera-t-il mutuellement bénéfique pour le Burkina Faso et la Fédération de Russie qui n’a pas encore d’ambassade à Ouaga ?
A priori, la réouverture de l’ambassade du Burkina à Moscou n’est pas une mauvaise option, si tant est que l’objectif,c’est de défendre les intérêts du pays dans cette partie du monde. Surtout dans un contexte où les puissances occidentales, sous la houlette du nouveau président américain, ne veulent plus ou n’ont plus les moyens de défendre leur ordre international libéral, au grand bonheur des autorités de Moscou qui rêvaient depuis longtemps de ce nouvel ordre international où elles joueraient un plus grand rôle sur la scène internationale. La «poutinisation» du monde est en marche et le Burkina n’a peut-être pas intérêt à se tenir en marge. Et si les autorités burkinabè s’y mettent et défendent comme il se doit les intérêts du pays, ils seront parfaitement en phase avec le nouveau paradigme des relations internationales, défendu aussi bien à Washington qu’à Moscou. Il s’agit de la primauté des intérêts nationaux sur ceux multilatéraux.
Seulement la démocratie telle que nous la concevons fait difficilement bon ménage avec la démocratie à l’orientale telle que prônée et pratiquée à Moscou où peu d’importance est accordée à l’alternance politique pour laquelle les Burkinabè ont fait leur insurrection des 30 et 31 octobre 2014. Or, si l’on devrait suivre la logique de la démocratie russe sous Poutine ; les Burkinabè devraient par exemple s’attendre à ce que Roch Marc Christian Kaboré cède en 2025 (s’il est réélu entre-temps en 2020) son fauteuil au Premier ministre Paul Kaba Thiéba pour qu’il assure les affaires courantes du pays jusqu’en 2030 et à ce qu’il revienne après le récupérer et continuer à gérer tranquillement le Burkina Faso comme il l’entend, sans que personne ne puisse broncher. Un Burkina Faso qui pourrait ainsi se retrouver avec une presse et une opposition muselées. Nous touchons du bois, mais ce sont là des risques d’une perspective de rapprochement serré entre Kosyam et le Kremlin.
L’ONG Amnesty international Burkina Faso a présenté, ce mercredi 22 février 2017 à Ouagadougou, son rapport 2016 sur la situation des droits humains dans le monde. Le rapport donne des informations détaillées sur 159 pays.
Le rapport alerte l’opinion internationale sur les conséquences des discours de « rejet des autres » qui se développent en Europe, aux Etats-Unis et dans d’autres pays.
Selon le directeur exécutif d’Amnesty International Burkina Faso, Ives Boukari Traoré, son organisation a relevé en 2016, un discours de haine des dirigeants. Il cite le président américain Donald Trump qui interdit l’accès du sol américain aux ressortissants de certains pays musulmans.
Selon lui, plusieurs personnes ont été tuées dans 22 pays pour avoir défendu pacifiquement les droits humains. «Certaines ont été prises pour cibles parce qu’elles s’opposaient à de puissants intérêts économiques, défendaient des minorités ou des petites communautés, ou combattaient les obstacles traditionnels aux droits des femmes», a-t-il ajouté.
La situation des droits humains au Burkina Faso a été aussi passée au crible par Amnesty international: le procès des militaires, les attaques terroristes, les mariages précoces et/ou forcés des filles et la question des groupes d’auto-défense Kogl-wéogo.
M. Traoré a dit avoir constaté que les femmes en milieu rural étaient particulièrement défavorisées en matière de droits économiques, sociaux et culturels. Il a recommandé au pays de revoir sa législation sur la prévention et la sanction des violences faites aux femmes et aux filles et d’aider davantage ses victimes.
Ives Boukari Traoré a invité les Etats à veiller au respect des textes nationaux et internationaux, sans distinction de race, de religion ni de sexe. « L’Etat doit faire en sorte que tous les jeunes aient du travail, que les femmes ne soient plus violentées. Il est vrai que cela paraît difficile mais l’homme politique doit se donner les moyens pour tenir ses promesses », a-t-il avancé.
« Nous comptons sur l’apport de tous et des hommes de média pour renverser la tendance. La forte mobilisation des journalistes à cette cérémonie est déjà un signe positif », a-t-il déclaré.
Dans un communiqué signé Agnès Monnet, Secrétaire générale du Front populaire ivoirien (FPI) tendance Affi N’guessan, datant de ce mercredi 22 février 2017, le parti annonce la démission d’Amani Nguessan Michel des organes de direction.
Une attitude de neutralité le mettant à équidistance entre les deux tendances du FPI pour les amener à l’unité. C’est la raison évoquée par le Front populaire ivoirien (FPI), tendance Affi pour expliquer la démission d’Amani N’guessan Michel.
« Après une analyse personnelle de la situation de crise que vit le FPI depuis plus de trois années, le Vice-président Amani Nguessan Michel a décidé de démissionner des organes de direction du parti pour n’en conserver que le statut de militant de base », fait savoir le communiqué suite à une audience entre les deux personnalités ce jour devant un parterre de témoins dont les Vice-présidents Gossio Marcel, Komoé Augustin, Christine Konan et Gnepa Barthelemy. Cette décision, indique le communiqué, est la conséquence de l’échec des différentes tentatives de réconciliation au sein du parti. Celui-ci ne manque pas de souligner que l’ex-ministre de la défense sous Gbagbo reconnait la légalité et la légitimité du camp Affi.
Pour le Président Affi, ajoute le communiqué, les conditions de perte du pouvoir en 2011 et la gestion autocratique actuelle du régime RHDP, avec ses conséquences dramatiques sur la cohésion sociale et la paix appellent les camarades à plus de responsabilité pour que le FPI se présente en véritable force alternative politique.
Les luttes de positionnement personnel au sein de l’opposition, poursuit-il, ne doivent pas occulter l’engagement de cette officine politique à œuvrer pour une Côte d’Ivoire unie, solidaire et prospère.
Le Conseil des ministres tenu le mercredi 22 février 2017 à Ouagadougou, en séance ordinaire, sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE, a adopté un décret fixant les modalités d’immatriculation des véhicules automobiles, des remorques et semi-remorques et des cycles à moteur dont la cylindrée est supérieure ou égale à cinquante centimètres cube (50 cm3) au Burkina Faso.
Ce décret permet de corriger les insuffisances du décret N°2013-0630/PRES/PM/MIDT/MEF/MAE-CR/MATS/MDNAC/MATD du 23 juillet 2013 fixant les modalités d’immatriculation des véhicules automobiles, des remorques et semi-remorques et des cycles à moteur dont la cylindrée est supérieure ou égale à cinquante centimètres cube (50 cm3) au Burkina Faso.
Ce décret permet en outre une meilleure traçabilité et un contrôle accru des véhicules pour l’amélioration de la sécurité dans notre pays
Le Conseil des ministres tenu le mercredi 22 février 2017 à Ouagadougou, en séance ordinaire, sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE, a adopté un rapport relatif à l’acquisition et à la location de bâtiments au profit de l’Administration.
Au titre du ministère de l’économie, des finances et du développement, le Conseil a marqué son accord pour l’acquisition de l’Ecole Song Taaba de Tenkodogo au profit du ministère en charge de l’éducation nationale et la location de six (06) bâtiments au profit d’autres structures publiques.
Le conseil de paix et de sécurité de l'UA tient sa 661e réunion ce jeudi 23 2017 à Addis Abeba
Dans quelques heures, s’ouvrira à Addis Abeba, en Ethiopie, une réunion élargie des ministres du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Cette importante réunion du CPS planchera sur les pressantes préoccupations de l’heure.
Le conseil de paix et de sécurité de l’UA tient sa 661e réunion ce jeudi 23 2017 à Addis Abeba
Grave famine au Sud-Soudan avec déjà 100 000 personnes affectées; multiplication des attentats dans le Sahel ; déferlement des immigrés sub-sahariens sur les côtes méditerranéennes, etc. Face à ces périls, le conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine tiendra ce jeudi 23 février à Addis Abeba sa 661e réunion ministérielle. Deux sessions sont au menu de cette importante réunion ministérielle du CPS de l’UA.
La première session portera sur la libre circulation des personnes et des biens et les implications pour la paix et la sécurité en Afrique. Et la seconde session, sur la protection des enfants contre les guerres adultes : cas des soldats en Afrique.
La réunion permettra donc aux participants d’échanger sur la problématique de la libre circulation des personnes et des biens, c’est-à-dire comme cela peut se faire sans conséquences négatives sur la paix et la sécurité sur le continent. La réunion examinera également la protection des enfants contre les conflits en Afrique, en particulier des enfants soldats.
Reconduit à son poste de commissaire à la paix et sécurité de l’UA, la mission de Smail Chergui s’annonce ardue
Les membres ministres des affaires étrangères ; des représentants des Communautés économiques régionales et des Mécanismes régionaux ; les membres africains du conseil de sécurité des Nations unies ; les Nations Unies; des experts et personnel de l’UA prendront part à la réunion.
Seront entre autres de la présente réunion Louise Mushikiwabo, ministre des affaires étrangères et de la coopération de la République du Rwanda, Smail Chergui, commissaire pour la paix et la sécurité de l’UA.
Pour l’Algérien, nouvellement réélu à son poste lors du dernier sommet de l’UA, la mission ne s’annonce pas de tout repos. Il y a un peu plus d’un mois, Smail Chergui effectuait une visite à Bujumbura au Burundi pour rendre hommage aux éléments burundais de l’AMISOM. Il avait déposé à cette occasion une gerbe de fleurs en l’honneur des soldats burundais de l’AMISOM tombés au champ d’honneur en Somalie.
Ainsi, la présente réunion revêt aussi une importance pour les Nations-Unies. Mais, l’on ne sait pas si le tout nouveau chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, fera le déplacement d’Addis Abeba. Bref, autant dire que les attentes vis-à-vis de cette réunion ministérielle du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, s’annoncent grandes, aussi bien pour l’Afrique que pour le monde.
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 22 février 2017, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Une session du conseil des ministres burkinabè
Le Conseil a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale et autorisé des missions à l’étranger.
DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION
Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement Stratégie nationale de l’état civil au Burkina Faso révisée (SNEC/R) et son Plan d’actions (2017-2021).
L’adoption de ces décrets vise à moderniser l’état civil afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience du système d’enregistrement des faits d’état civil comme moyen d’assurer à chaque individu la jouissance de ses droits et de produire des statistiques sociodémographiques utiles à la planification du développement.
I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’acquisition et à la location de bâtiments au profit de l’Administration.
Le Conseil a marqué son accord pour l’acquisition de l’Ecole Song Taaba de Tenkodogo au profit du ministère en charge de l’éducation nationale et la location de six (06) bâtiments au profit d’autres structures publiques.
I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES
Le Conseil a examiné un projet de loi portant protection des végétaux au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise à protéger les consommateurs, les végétaux et l’environnement contre les risques liés à l’introduction et à la dissémination des organismes nuisibles dans notre pays.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.
I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté un décret fixant les modalités d’immatriculation des véhicules automobiles, des remorques et semi-remorques et des cycles à moteur dont la cylindrée est supérieure ou égale à cinquante centimètres cube (50 cm3) au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret permet de corriger les insuffisances du décret N°2013-0630/PRES/PM/MIDT/MEF/MAE-CR/MATS/MDNAC/MATD du 23 juillet 2013 fixant les modalités d’immatriculation des véhicules automobiles, des remorques et semi-remorques et des cycles à moteur dont la cylindrée est supérieure ou égale à cinquante centimètres cube (50 cm3) au Burkina Faso.
Ce décret permet en outre une meilleure traçabilité et un contrôle accru des véhicules pour l’amélioration de la sécurité dans notre pays.
I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT
Le Conseil a adopté un décret portant définition des conditions et des règles applicables à l’exercice des professions publicitaires au Burkina Faso.
L’adoption de ce décret participe de la volonté du gouvernement de contribuer à la professionnalisation et à l’assainissement du secteur de la publicité et de créer des emplois décents.
COMMUNICATION ORALE
La ministre déléguée chargée de la Coopération et des Burkinabé de l’Extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE au 52ème anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Gambie et à l’investiture du Président gambien Son Excellence Monsieur Adama BARROW le 18 février 2017 à Banjul.
En marge de ces célébrations, le Président du Faso a eu des échanges avec son homologue ivoirien Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA et a rencontré les Burkinabè vivant en Gambie.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
La société minière Houndé Gold Opération a mis en place sur son site un centre de formation des engins lourds, avec des formateurs professionnels et des simulateurs de nouvelle génération.
C’est Johnson, l’intendant de la formation et du développement, qui gère les entités pour le développement à Houndé Gold. « La structure de la formation et du développement est importante, parce qu’il faut développer les éléments, les employer et les motiver », dit-il en parlant de politique gagnant-gagnant. « C’est la société qui gagne, parce qu’elle développe les éléments qui deviennent plus qualifiés et ces derniers gagnent aussi, parce qu’ils se sentent plus assurés et utiles, poursuit-il.
Pour la formation, il explique les procédures; il faut d’abord une présélection qui se base sur plusieurs critères. Le premier, que les candidats sachent lire ,écrire et compter. Le deuxième, c’est le test de simulateur; on en dispose quatre(04) : le simulateur immersive qui exige trois (03) jours par candidat ; le test de Dovel qui dure une heure et demie par candidat. Il vise à savoir si la personne sait s’orienter dans l’espace , appréhender les étapes de sa réaction, comment elle gère son stress, est ce qu’elle peut exécuter un travail monotone de plusieurs heures; c’est toujours dans le cadre de la santé sécurité.
Seuls les candidats admis sont autorisés à passer à l’étape suivant. Après tous les tests, il y’a une analyse faite par la machine et les résultats sont automatiquement imprimés par l’ordinateur.
« La sélection est très juste et honnête. Si vous êtes meilleurs vous serez toujours retenu », parole d’Ibrahim Tiemtoré, directeur chargé des relations avec les institutions et les services techniques.
A l’entendre, la sélection des dossiers passe par la sélection des dossiers déposés à Hounde Gold et dans la base des données, et il faut identifier ceux qui ont la capacité et l’aptitude à conduire les engins lourds et qui ont de l’expérience quelque part.
De ses explications, une confrontation avec les nouveaux dossiers puis analyse permet de faire un tri et programmer pour le passage de tous ces candidats retenu pour le test.
Ibrahim Tiemtoré a avancé qu’il faut aussi puiser dans la ressource locale qui n’a pas d’expérience et qui est apte à suivre la formation. A l’en croire, il y’a une identification de candidats locaux qui ont été retenus et fait des résultats acceptables dans le test. Ils évolueront à côté de ceux qui ont l’expérience pour leur donner la chance de conduire ces machines.
« La particularité est qu’on ne vient pas avec les aptitudes ou de l’expérience en conduite et se voit confier une machine . Quelque soit le niveau d’expérience, tout le monde passe par la formation », a déclaré Alain Sanou, le formateur de terrain et simulateur des engins lourds.
La formation est un investissement de l’entreprise et coûte très chère. Beaucoup de personnes veulent bénéficier de cette formation, mais pour le moment, il y’a trente sept (37) stagiaires sur le terrain pour trois (03) mois.
Au Burkina Faso, c’est très rare qu’une mine se paie autant de simulateurs de haute et meilleure qualité.