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Houndé Gold Operation: tout sur le centre de formation des engins lourds

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La société minière Houndé Gold Opération a mis en place sur son site un centre de formation des engins lourds, avec des formateurs professionnels et des simulateurs de nouvelle génération.form

C’est Johnson, l’intendant de la formation et du développement, qui gère les entités pour le développement à Houndé Gold. « La structure de la formation et du développement est importante, parce qu’il faut développer les éléments, les employer et les motiver », dit-il en parlant de politique gagnant-gagnant. « C’est la société qui gagne, parce qu’elle développe les éléments qui deviennent plus qualifiés et ces derniers gagnent aussi, parce qu’ils se sentent plus assurés et utiles, poursuit-il.

Pour la formation, il explique les procédures; il faut d’abord une présélection qui se base sur plusieurs critères. Le premier, que les candidats sachent lire ,écrire et compter. Le deuxième, c’est le test de simulateur; on en dispose quatre(04) : le simulateur immersive qui exige trois (03) jours par candidat ; le test de Dovel qui dure une heure et demie par candidat. Il vise à savoir si la personne sait s’orienter dans l’espace , appréhender les étapes de sa réaction, comment elle gère son stress, est ce qu’elle peut exécuter un travail monotone de plusieurs heures; c’est toujours dans le cadre de la santé sécurité.
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Seuls les candidats admis sont autorisés à passer à l’étape suivant. Après tous les tests, il y’a une analyse faite par la machine et les résultats sont automatiquement imprimés par l’ordinateur.
« La sélection est très juste et honnête. Si vous êtes meilleurs vous serez toujours retenu », parole d’Ibrahim Tiemtoré, directeur chargé des relations avec les institutions et les services techniques.
A l’entendre, la sélection des dossiers passe par la sélection des dossiers déposés à Hounde Gold et dans la base des données, et il faut identifier ceux qui ont la capacité et l’aptitude à conduire les engins lourds et qui ont de l’expérience quelque part. form2
De ses explications, une confrontation avec les nouveaux dossiers puis analyse permet de faire un tri et programmer pour le passage de tous ces candidats retenu pour le test.

Ibrahim Tiemtoré a avancé qu’il faut aussi puiser dans la ressource locale qui n’a pas d’expérience et qui est apte à suivre la formation. A l’en croire, il y’a une identification de candidats locaux qui ont été retenus et fait des résultats acceptables dans le test. Ils évolueront à côté de ceux qui ont l’expérience pour leur donner la chance de conduire ces machines.

« La particularité est qu’on ne vient pas avec les aptitudes ou de l’expérience en conduite et se voit confier une machine . Quelque soit le niveau d’expérience, tout le monde passe par la formation », a déclaré Alain Sanou, le formateur de terrain et simulateur des engins lourds.

La formation est un investissement de l’entreprise et coûte très chère. Beaucoup de personnes veulent bénéficier de cette formation, mais pour le moment, il y’a trente sept (37) stagiaires sur le terrain pour trois (03) mois.
Au Burkina Faso, c’est très rare qu’une mine se paie autant de simulateurs de haute et meilleure qualité.

Gafoura Guiro /Houndé

Affaire Dabo Boukary : la tombe de la victime localisée?

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La présumée tombe de Dabo Boukary, étudiant de 7ème année de médecine disparu en mai 1990, a été localisée. Il aurait été enterré à Pô, selon une source proche du dossier. Dabo-Boukary

Selon des informations , une délégation composée d’avocats, de membres de la famille du défunt, du procureur du Faso et du juge d’instruction s’est rendue ce mardi 21 février 2017 sur les lieux pour l’identification.

Il revient à la famille du défunt de décider s’il y a lieu de procéder à un test ADN ou pas selon un de leur conseil, Me Bénéwendé Sankara.

L’étudiant en médecine a été interpellé en mai 1990 à l’université de Ouagadougou. Le 9 janvier 2017, un pas vers la manifestation de la vérité a été franchi avec l’inculpation du colonel Mamadou Bamba par le tribunal militaire dans le cadre de ce dossier.

Burkina Demain

Remaniement ministériel: Ablassé Ouédraogo dénonce le manque de leadership du Président KABORE

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Sur sa page facebook, le président de Le Faso Autrement Ablassé Ouédraogo a critiqué, ce mardi 21 février 2017, le nouveau gouvernement burkinabè.AB

 » 55 jours après cette annonce porteuse d’espoir pour un véritablement changement dans la gouvernance de notre pays, le Président KABORE sert aux Burkinabè un gouvernement « Mouta Mouta », qui n’apportera certainement pas de solution à la « Rochosité » aggravante que le Burkina Faso vit.

Le Président KABORE prend les mêmes et recommence dans l’esprit qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Le mauvais casting dans la formation du premier gouvernement Kaba TIEBA, fait par inexpérience, a été sciemment répété alors que notre pays va de plus en plus mal et attend d’autres perspectives. Le gouvernement « replâtré » nommé le 20 février 2017 n’est point la solution.

Ce gouvernement ressemble d’ailleurs fort à de la provocation vis-à-vis des burkinabè qui fondaient un grand espoir sur cette réorganisation du gouvernement annoncée par le Chef de l’Etat en fin 2016. Ce qui confirme le manque de leadership du Président KABORE, de plus en plus sourd aux souffrances et à la misère de son peuple. Roch KABORE démontre encore une fois qu’il n’est pas « la réponse » aux attentes et aux aspirations des burkinabè mais qu’il est plutôt le vrai « problème ».

Le Burkina Faso a besoin d’une gouvernance responsable », a écrit Ablassé Ouédraogo.
Anderson Koné

Burkina Demain

Gouvernement Kaba Thiéba II: première prise de contact

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Le nouveau gouvernement burkinabè s’est réuni, ce mardi 21 février 2017 à Ouagadougou. Composé de 32 ministres contre 29 pour l’équipe précédente, ce gouvernement enregistre 2 départs, 5 arrivées, deux ministères scindés et quelques changements à la tête de certains départements.kaba

Le ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure est désormais scindé en deux: ministère de la Sécurité occupé par Simon COMPAORE et le portefeuille de l’Administration territoriale et de la Décentralisation par Siméon SAWADOGO.

L’ex ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières aussi subi le même sort; il devient ministère de l’Energie dirigé par Alfa Oumar DISSA et le ministère des Mines et des Carrières par Oumarou IDANI.

L’ancien ministre de la jeunesse et l’emploi, Jean Claude BOUDA, passe au ministère en charge de la Défense nationale et des anciens Combattants et son poste revient à Smaïla OUEDRAOGO, ancien ministre de la Santé. Ce ministère échoit aux mains de Nicolas MEDA.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation tombe aux mains d’ Alkassoum MAÏGA, enseignant au département de Sociologie de l’Université Ouaga I, Professeur Joseph KI-ZERBO qui remplace Filiga Michel SAWADOGO à ce poste.

Quant au ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes, il sera dirigé par Madame Hadja Fatimata OUATTARA/SANON qui remplace Aminata Congo.

Joachim Batao
Burkina Demain

Décentralisation : Des élus maliens à l’école de la compétence eau

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Elus maliens, officiels et formateurs posant pour la postérité

Après les élections du 20 novembre 2016, l’heure est venue pour les élus de 20 communes du Mali de renforcer leurs capacités en vue d’assurer la maîtrise d’ouvrage eau et assainissement. En effet, à l’initiative d’Eau Vive Internationale, de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA),  et du Centre international d’étude en développement local (CIEDEL) ; ces membres de20 exécutifs communaux maliens participent, depuis ce mardi 21 février  à Ouagadougou, à une formation dont le module est intitulé «Introduction à l’exercice de la compétence eau».

L'inspecteur général des services de l'ONEA, Moumouni Sawadogo (2e à partir de la droite), a présidé l'ouverture de la session
L’inspecteur général des services de l’ONEA, Moumouni Sawadogo (2e à partir de la droite), a présidé l’ouverture de la session

Dans le Sahel, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement reste une préoccupation dans les zones rurales et péri-urbaines. Depuis ce mardi 21 février 2017, des élus de 20 communes du Mali sont à Ouagadougou pour se donner les moyens théoriques et pratiques pour affronter efficacement cette problématique d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans leurs communes. Il s’agit notamment des communes de : Fallou, Niamana, Boron, Madina, Sacko, Diédougou, Ténindougou, Banco, Zan Coulibaly, Benkadi,Karan, Maramandougou, Baguineda-Camp, Mountougoula, Méguétan, Sanankoroba, Sirakoro Djitoumou, Ngabakoro, Dialakoroba et Massantola.

Les participants viennent de 20 communes du Mali
Les participants viennent de 20 communes du Mali

«Nous sommes au Burkina Faso pour renforcer nos compétences eau. C’est une préoccupation au plus haut point pour nous, parce que pour être un bon maire, il faut rendre service à sa population en facilitant son accès à l’eau, en facilitant son accès à la santé et en facilitant son accès à l’éducation», campe Fadjimba Kéita, 1er adjoint au maire de Karan, cercle de Kangaba. «La question de l’accès à l’eau potable reste vraiment un vrai problème dans ma commune. De jour comme de nuit, les femmes se battent pour se procurer le précieux liquide», assure de son côté, Fatoumata Camara/Diarra, présidente de la commission eau et assainissement de la commune de Niamana. Pour Basile Boureima Ouédraogo, secrétaire général de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), chargé de l’eau et de l’assainissement, la problématique est d’actualité dans la plupart des communes de la sous-région. Et de souhaiter que les connaissances qui seront acquises au cours de la présente formation contribuent à l’amélioration de la situation d’accès à l’eau potable et à l’assainissement sur le terrain.

Pour une meilleure gestion des services d’eau et d’assainissement

Initiative conjointe de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), d’Eau Vive et du Centre international d’étude en développement local (CIEDEL) ; la présente formation rentre dans le cadre du renforcement des capacités des participants pour une meilleure exécution des services de gestion des ouvrages et une intégration des actions eau, hygiène, assainissement dans les Plans de développement social, économique et culturel) des communes.

Pour le DG d'Eau Vive Internationale, Jean Bosco Bazié (souhaitant ici la bienvenue aux élus maliens), la présente formation est une aubaine pour outiller les participants
Pour le DG d’Eau Vive Internationale, Jean Bosco Bazié (souhaitant ici la bienvenue aux élus maliens), la présente formation est une aubaine pour outiller les participants

Pour Moumouni Sawadogo, inspecteur général de services de l’ONEA, les préoccupations d’eau et d’assainissement sont des problèmes majeurs au niveau des différentes communes qui ont hérité de cette responsabilité sans avoir les rudiments requis pour l’exercer. «C’est pour corriger ce déficit-là, que nous nous sommes engagés à assurer cette formation afin qu’elles aient les éléments nécessaires qui leur permettent de jouer pleinement leur rôle de maîtres d’ouvrage dans le domaine de l’eau et de l’assainissement».

«Pour nous, c’est du pain béni d’avoir ces nouveaux élus au début de leur mandat pour les outiller sur les compétences dont ils ont la charge», confie de son côté le directeur général d’Eau Vive Internationale, Jean Bosco Bazié. Cela d’autant plus qu’il n’y a pas, dit-il, d’école par laquelle il faut passer pour exercer la fonction de maire ou d’élu local. Et de se féliciter du fait que l’initiative tripartite (ONEA-Eau Vive-CIEDEL) et vieille d’une dizaine d’années,  prenne là une dimension sous- régionale après deux sessions de formation en moins de six mois au profit de membres d’exécutifs communaux burkinabè.             

Résultats attendus

La formation est assurée par une équipe d'Eau Vive et d'ONEA
La formation est assurée par une équipe d’Eau Vive et d’ONEA

Il est attendu de la présente formation de 4 jours les résultats suivants :

-les responsabilités de la commune dans l’exercice de la compétence eau sont connues ;

-les politiques en matière de service public de l’eau peuvent être élaborées et mises en œuvre ;

-la gestion du service public de l’eau peut-être mieux organisée ;

-les appuis techniques et financiers pour améliorer le service peuvent être mobilisés et harmonisés ;

-les relations avec les partenaires locaux peuvent être bien gérées ;

La restitution de la formation par les élus dans leurs communes avec l’assistance de Eau Vive Mali.

Elus maliens, officiels et formateurs posant pour la postérité
Elus maliens, officiels et formateurs posant pour la postérité

Du côté des bénéficiaires, l’on se veut déjà optimiste. «Dans notre situation actuelle, avec les changements climatiques, avec tous les effets que cela peut comporter, l’eau reste au cœur de nos préoccupations. Les gouvernants sont en train de travailler à couvrir nos territoires pour l’accès facile à l’eau. On est en train mais encore avec l’appui des partenaires comme Eau Vive internationale, j’ai bon espoir que nous sortirons de cet atelier avec beaucoup de compétences confirmées et avec beaucoup de disponibilité pour servir nos populations qui nous attendent», a assuré Fadjimba Kéita.

La formation se déroule au Centre des métiers de l’eau (CEMEAU) de l’ONEA et s’achève vendredi. Elle est assurée par Abdoul Salam Ouédraogo, Adrienne Ramdé, Daouda Baguignan, Boureima Boly et Charlotte Peiffer.

Martin Philippe

Burkina Demain

FESPACO 2017 : Ouaga se prépare à accueillir les festivaliers

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Au centre-ville de Ouagadougou, ce lundi 20 février 2017. Ici l'on s'active en vue de la biennale du cinéma africain

Ouagadougou est déjà dans l’ambiance de la fête de la biennale du cinéma africain. En effet, depuis quelques jours, comme nous avons pu le constater, la capitale burkinabè était en train de se parer de ses plus beaux attributs, avec ses artères proprement entretenues qui n’attendent qu’à recevoir les festivaliers.

Au centre-ville de Ouagadougou, ce lundi 20 février 2017. Ici l'on s'active en vue de la biennale du cinéma africain
Au centre-ville de Ouagadougou, ce lundi 20 février 2017. Ici l’on s’active en vue de la biennale du cinéma africain

Sans doute que ce FESPACO 2017 figurera ce soir au menu du grand entretien que le ministre de la culture, Tahirou Barry, accordera à la Télévision nationale du Burkina (TNB) dans le cadre de l’émission citoyenne ‘’Dialogue avec le Gouvernement’’.

Le 12 janvier dernier, lors de l’installation du comité national d’organisation du FESPACO, Barry avait été très clairs sur ses ambitions. «ll s’agit de mener le combat patriotique de sorte à faire de cette FESPACO 2017 une référence historique, à quelques encablures du cinquantenaire de la biennale», avait-il indiqué. C’est le premier FESPACO post-insurrection, il faut absolument marquer les esprits, malgré les contraintes économiques ambiantes. Impossible, n’est pas Burkinabè. Cela est aussi valable dans le domaine cinéma.

Alassane Ouattara sera-t-il du FESPACO 2017 ?

Ouaga et ses habitants sont déjà dans l'ambiance du FESPACO 2017
Ouaga et ses habitants sont déjà dans l’ambiance du FESPACO 2017

La Côte d’Ivoire qui est pays invité d’honneur sera fortement représentée par ses acteurs du  cinéma dans les compétitions officielles du festival mais aussi par ses officiels. Sauf tremblement de terre au bord de la lagune Ebrié, le ministre ivoirien de la culture et de la Francophonie, devrait faire le déplacement de Ouagadougou pour se joindre à son homologue Barry. En revanche, la présence d’Alassane Ouattaraà ce FESPACO est loin d’être une certitude.

L’invitation à lui adressée n’intervient pas à un bon moment pour lui. Avec les séries de mutineries  militaires que son pays a connu ces dernières semaines, avec à la clé l’arrestation et l’inculpation de journalistes pour divulgation de fausses informations, ADO ne devrait pas avoir la tête en ce moment au cinéma. Ajouté à cela, les nouvelles velléités de la justice burkinabè de juger son ‘’protégé’’ Blaise Compaoré, le président ivoirien dispose de bonnes raisons pour décliner poliment l’invitation de son homologue burkinabè.

Faut-il le rappeler, la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 25 février au 4 mars 2017 sous le thème : «Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel»

Mathias Lompo

Burkina Demain

Coopération bilatérale: près de 70 milliards de FCFA investis au Burkina Faso par l’Allemagne

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L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Dietrich Fritz Reinhold Pohl, a été reçu en audience par le président du Faso, Roch Kaboré, ce mardi 21 février 2017 à Ouagadougou.alld

«J’ai profité pour discuter avec le président du Faso (Roch Kaboré) du bilan et des perspectives de notre coopération bilatérale des trois années passées», a déclaré Dietrich Fritz Reinhold Pohl, à sa sortie d’ audience.

«On va se préparer pour discuter du plan de coopération pour les trois années qui viennent », a dit le diplomate allemand qui a laissé entendre que le montant de l’assistance publique au développement s’élève à environ 70 milliards de FCFA pour les trois dernières années.
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Cela dit, il a annoncé l’arrivée du ministre allemand de la Coopération bilatérale et d’une délégation de parlementaires allemands en réponse à la visite du président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo à Berlin.

Selon lui, il s’agira de visiter des réalisations comme le centre agricole polyvalent de Matourkou à Bobo-Dioulasso (ouest) et à Dano (sud-ouest).

Joachim Batao
Burkina Demain

Remaniement ministériel : la liste du Gouvernement Paul Kaba THIEBA II

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Le remaniement ministériel est effectif depuis, ce lundi 20 février 2017. C’est en somme un léger mouvement, marqué par le départ de Filiga Michel Sawadogo, Enseignement supérieur et Aminata Sana/Congo ,Économie numérique, l’arrivée de Jean-Claude Bouda à la Défense nationale; de Smaila Ouédraogo à la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle ; Oumarou Idani aux mines et des carrières; Alfa Oumar Dissa à l’énergie .
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Ministre d’Etat, Ministre de la sécurité intérieure : M. Simon Compaoré, conseiller des affaires économiques, ancien maire de Ouagadougou, 2e vice-président du MPP

Ministre de la Défense nationale et des anciens combattants : M. Jean Claude Bouda (Conseiller des affaires économiques, précédemment ministre de la Jeunesse et de l’Emploi)

Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur : M. Alpha BARRY, journaliste, promoteur de radio Omega

Ministre de l’Administration territoriale et de la decentralisation M. Siméon Sawadogo (Enseignant, ancien député, ancien gouverneur)

Ministre de la justice, des droits humains et de la promotion civique, Garde des Sceaux : M. Bessolé René BAGORO, juriste, ministre de l’Habitat dans le gouvernement de la Transition, précédemment ministre de l’Habitat dans le gouvernement de la Transition.

Ministre de l’Economie, des finances et du développement : Mme Hadizatou Rosine Coulibaly née Sori, économiste, précédemment coordonnateur du système des Nations Unies au Bénin.

Ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale : M. Pengwendé Clément Sawadogo, conseiller des affaires économiques, ancien ministre de l’Administration territoriale, secrétaire général du MPP dont il est député nouvellement élu.

Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation : M. Alkassoum Maiga (Professeur de sociologie)

Ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation : M Jean-Martin Coulibaly, spécialiste de l’Education, précédemment chargé de programme à la coopération autrichienne.

Ministre de la santé : M. Nicolas Medah (précédemment Directeur général du Centre Muraz à Bobo)

Ministre de l’agriculture et de l’aménagement hydraulique : M. Jacob Ouédraogo, ingénieur agronome, ancien SG du ministère de l’agriculture, précédemment directeur du projet PICOFA.

Ministre de l’eau et de l’assainissement : M. Niouga Ambroise Ouédraogo, ingénieur du génie rural, nouvellement élu député MPP du Bazèga, précédemment chef du projet de désensablement du lac Bam

Ministre des infrastructures : M. Eric Wendmanegda Bougouma, juriste de formation, responsable du contentieux à la BSIC, nouvellement élu député MPP du Ganzourgou.

Ministre de l’énergie : M. Alfa Oumar Dissa, Enseignant de physique à l’université de Ouagadougou

Ministre des mines et des carrières : M. Oumarou Idani (Ingénieur du génie rural, opérateur économique, précédemment Député du Gourma)

Ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière : M. Souleymane Soulama, communicateur, associé de l’agence Synergie ACE, ancien maire de Banfora, membre du NTD

Ministre du commerce, de l’industrie et de l’artisanat : M. Stéphane Sanou, banquier, précédemment directeur de l’agence UBA de Bobo (MPP), ancien député PAREN.

Ministre des ressources animales et halieutiques : M. Sommanogo Koutou, juriste, administrateur des services postaux, précédemment directeur de l’activité postale à l’ARCEP (UNIR /PS) ;

Ministre du développement de l’économie numérique et des postes : Mme Adja Fatimata Ouattara / Sanon (Ingénieur informaticienne, précédemment Secrétaire technique du guichet virtuel unique de l’administration publique)

Ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle : M. Smaila Ouédraogo.(précédemment ministre de la santé)

Ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille : Mme Laure Zongo née Hien, sociologue de formation, coordonnatrice du projet FHS/UE de la fondation Hans Seidel, nouvellement élue député MPP du Poni.

Ministre de la communication et des relations avec le parlement : M. Rémis Fulgance Dandjinou, journaliste, promoteur de la télévision Burkina Info.

Ministre de l’urbanisme et de l’habitat : M. Maurice Dieudonné Bonanet, membre du bureau politique du MPP, ancien ministre l’environnement, ancien député.

Ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique : M. Batio Bassière, inspecteur des impôts, réélu député UNIR/PS du Houet.

Ministre de la culture des art et du tourisme : M. Tahirou Barry, gestionnaire des ressources humaines dans une société minière, membre du PAREN.

Ministre des sports et des loisirs : M. Tairou Bangré, enseignant au département de communication et de journalisme de l’université de Ouagadougou, consultant en sports, ancien international de football.

Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et du développement, chargé du budget : Mme Edith Clémence Yaka, inspectrice du Trésor, précédemment Directrice générale adjointe du Trésor.

Ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur : Mme Rita Solange Agneketom née Bogoré, Diplomate, nouvellement nommée ambassadrice du Burkina en Autriche.

Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, chargé des affaires sociales, des personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’exclusion : Mme Yvette Dembélé, inspectrice de l’enseignement secondaire, précédemment coordonnatrice du CIEFFA.

Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, des finances et du développement, chargé de l’aménagement du territoire : Mme Pauline Zouré, précédemment chef de service des politiques sectorielles à la Direction générale de l’Economie et de la planification)

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Administration Territoriale
et de la Décentralisation, chargé de la Décentralisation : Monsieur Alfred GOUBA.

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de
la Recherche Scientifique et de l’Innovation, chargé de la Recherche
Scientifique et de l’Innovation. : Monsieur Urbain Ibrahim COULIDIATL

Procès Simone Gbagbo : ce qu’il faut savoir avant la reprise

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Le deuxième procès de l’ancienne Première dame ivoirienne reprend, ce mardi 21 février à Abidjan, après un mois et demi d’interruption. Une reprise qui devrait avoir lieu sans Simone Gbagbo ni sa première équipe d’avocats, toujours décidés à ne plus participer au procès. Jeune Afrique fait le point en quatre questions-réponses sur cette procédure judiciaire mouvementée. SIMONE

• Procès Simone Gbagbo : « La justice ne veut pas que l’on connaisse la vérité »
Où s’était arrêté le procès ?

Après plusieurs interruptions, le procès de Simone Gbagbo, notamment jugée pour crimes contre l’Humanité, avait de nouveau été reporté le 10 janvier. Motif : laisser un temps de préparation aux avocats récemment commis d’office, qui ne disposaient pas de toutes les pièces du dossier.
Me Claude Mentenon, Georges Viera Patrick et Amani Kouamé du barreau d’Abidjan avaient en effet été commis d’office en décembre dernier après que les avocats de Simone Gbagbo avaient suspendu leur participation au procès.
Pourquoi ces derniers ne participent plus au procès ?

Fin novembre, l’équipe de défense choisie par Simone Gbagbo et menée par Maître Ange Rodrigue Dadjé, son principal conseil, avait claqué la porte des assises pour « protester contre le refus du tribunal de procéder à certaines auditions ».
Depuis des semaines, Me Dadjé exigeait la comparution de plusieurs personnalités et hauts commis de l’État lors de la crise post-électorale. Parmi elles : l’actuel président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, l’ancien Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, ou encore l’ex-chef de l’armée, le général Philippe Mangou.

« Nous réclamons toujours l’audition des témoins des faits. On ne peut pas comprendre que le chef de la police de l’époque, Bredou M’Bia, comparaisse à la Cour pénale internationale dans le procès de Laurent Gbagbo, mais qu’on ne puisse pas l’entendre à Abidjan », déplore Me Dadjé, dénonçant un « échec de la justice ivoirienne ».
Comment Simone Gbagbo s’implique-t-elle dans sa défense ?
« Elle ne s’implique pas, mais elle s’accroche », répond son avocat. « Elle ne comparaîtra plus tant que nous ne reviendrons pas au tribunal. Et nous ne reviendrons pas tant que notre demande ne sera pas entendue », poursuit Me Dadjé, assurant « être ouvert » aux discussions avec la cour pour reprendre leur participation.
Depuis mai dernier et l’ouverture du procès, Simone Gbagbo a toujours récusé les accusations pesant contre elle. « Je ne reconnais pas les faits », avait déclaré l’ancienne Première dame, niant l’existence de certaines accusations telles que le bombardement meurtrier du marché d’Abobo en mars 2011, qu’elle avait qualifié de « pièce de théâtre ».

Aux premiers jours de son procès, elle avait par ailleurs nié avoir financé les Jeunes patriotes, un mouvement politique pro-Gbagbo accusé d’exactions. À la barre, elle les avait néanmoins défendu avec insistance : « Les patriotes ont fait œuvre utile en Côte d’Ivoire. Les Ivoiriens devraient s’aligner pour leur dire merci. »
Parfois très en verve, Simone Gbagbo avait avancé qu’on lui prêtait « trop de pouvoir ». Dans les premiers jours de son procès, elle avait également affirmé avoir été victime de tentatives de viol lors de son arrestation en 2011 : « J’ai subi plusieurs tentatives de viol en plein jour […] et tout cela en présence des soldats français qui filmaient. »

Pourquoi Simone Gbagbo est-elle jugée une seconde fois ?
Âgée de 66 ans, elle a déjà été condamnée une première fois en 2015 à 20 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’État ». Une peine qu’elle purge actuellement à Abidjan, même si plusieurs ennuis de santé lui ont valu d’être hospitalisée à la polyclinique Sainte Anne-Marie de Cocody (Pisam).

Un an après sa première condamnation, Simone Gbagbo, dont la Cour pénale internationale (CPI) demande par ailleurs son transfèrement à La Haye où est jugé son mari, a été rappelée devant les assises d’Abidjan en mai 2016.
Cette fois, elle comparaît pour faits de « crime contre les prisonniers de guerre et crime contre l’Humanité ».

Burkina Demain
Source: Jeune Afrique

PNDES: Luxembourg annonce 39 milliards de F CFA pour le financement de projets

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience, le 20 février 2017 au palais de Ouaga 2000 , le Ministre luxembourgeois de la coopération et de l’Action humanitaire, Romain SCHNEIDER.LUXEMLBOUR

A sa sortie d’audience, Romain SCHNEIDER a dit avoir effectué le déplacement de Ouagadougou pour faire le bilan du deuxième Programme indicatif de coopération.
« Le Burkina Faso est un des pays partenaire du Luxembourg. Nous avons actuellement sept partenaires dans le monde dont cinq en Afrique. Et le Burkina Faso est depuis plus de 20 ans un pays très fidèle en matière de coopération au développement. Après le bilan sur le Programme indicatif de coopération, nous avons évoqué de nouvelles possibilités pour la mise en œuvre d’un troisième Programme », a-t-il dit, en indiquant qu’ une enveloppe d’environ 39 milliards de F CFA seront utilisés pour la période 2017-2021, portant sur le PNDES.

A l’entendre, ces projets portent sur les domaines de l’environnement, du développement durable, des TIC, de la santé, de l’éducation de base, technique et supérieur, de la formation professionnelle pour l’emploi des jeunes.

Burkina Demain