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Tanzanie : un ministre menace de publier les noms de gays

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Le ministre adjoint tanzanien de la Santé, Hamisi Kigwangalla, a menacé, ce samedi 18 février 2017, de publier des noms d’homosexuels faisant commerce de leurs corps, quelques jours après la fermeture de centres de santé spécialisés contre le sida, accusés de promouvoir l’homosexualité.TANZANIE

Le gouvernement mène des enquêtes contre « les syndicats de l’homosexualité », a affirmé sur Twitter le ministre adjoint de la Santé Hamisi Kigwangalla.
« Je vais publier une liste de gays qui vendent leur corps sur internet. Ceux qui pensent que cette campagne est une plaisanterie se trompent. Le gouvernement a le bras long et va arrêter tous ceux qui sont impliqués », a ajouté le ministre adjoint.
L’homosexualité est punissable en Tanzanie de très lourdes peines de prison, mais, c’est seulement récemment que les autorités ont adopté une rhétorique anti gay.
En juillet dernier, le commissaire régional de Dar es Salaam avait lancé une série d’arrestations de gays dans des bars et clubs de la capitale économique du pays.

Au même moment, les autorités tanzaniennes avaient interdit l’importation et la vente de lubrifiants sexuels, dénoncés par la ministre de la Santé Ummy Mwalimu comme encourageant l’homosexualité et participant à la propagation du sida.

Jeudi, le gouvernement a annoncé la fermeture de dizaines de centres de santé privés spécialisés dans la lutte contre le sida, accusés d’apporter des soins à la communauté gay.

« Nous avons suspendu la fourniture de services anti sida dans un peu moins de 40 centres gérés dans tout le pays par des ONG, après avoir établi que ces centres assuraient la promotion de l’homosexualité, ce qui est contraire aux lois de la Tanzanie », avait expliqué la ministre de la Santé lors d’une conférence de presse.
L’homosexualité est illégale dans 38 des 54 pays d’Afrique et est passible de la peine de mort en Mauritanie, au Soudan et en Somalie, selon Amnesty International.

Anderson Koné
Burkina Demain

Ligue 1-Nantes/ Première convocation pour Préjuce Nakoulma

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Troisième de la CAN avec le Burkina Faso, l’attaquant Préjuce Nakoulma, 29 ans, est convoqué dans le groupe nantais pour la première fois. Il est arrivé à Nantes cette semaine et a été présenté mardi dernier. NAC

Football : le Burkina affrontera le Nigeria en match amical

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Les Étalons du Burkina Faso disputeront un match amical contre les Super Eagles du Nigéria, le 27 mars 2017 à Londres en Angleterre.ETALON

Cette rencontre amicale aura lieu au Fulham’s Craven Cottage stadium à Londres lors de la prochaine journée FIFA.

A l’occasion, les Étalons retrouveront leur ancien coach Gernot Rohr qui dirige le Nigeria.

A noter que le Burkina Faso va affronter plus tôt l’équipe du Maroc, lors d’un autre match amical programmé pour le 24 mars à Marrakech.
Ces deux rencontres entrent dans le cadre de la préparation des éliminatoires de la CAN 2019 et de la Coupe du Monde Russie 2018.

Joachim Batao
Burkina Demain

Vie des partis: le BPN du MPP auditionne 300 militants et prononce des exclusions

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Le Bureau Politique National (BPN) du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) a tenu le samedi 18 février 2017, dans la salle de conférence de la maison des jeunes et de la culture Jean-Pierre GUINGANE à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire de l’année sous la présidence du camarade Salif DIALLO, Président par intérim du parti.MPP

Les échanges ont porté sur l’examen des sanctions disciplinaires à l’encontre des militants qui se sont illustrés négativement en posant des actes d’indiscipline au cours des élections législatives et municipales 2016.
Au cours de cette session du BPN, l’examen des sanctions disciplinaires à l’encontre des camarades qui ont posé des actes visant à fragiliser la cohésion et la discipline du parti au cours des consultations électorales, a concerné les manquements suivants :

l’assignation en justice de certains camarades par d’autres camarades du parti ;
la séquestration des listes de candidatures ;
l’inscription des camarades du parti sur des listes d’autres partis politiques ;
la présentation de certains camarades à des postes contre des camarades désignés à ces mêmes postes par le parti ;
le vol de certains matériels d’appui par les camarades du parti ;
cas de violences avérées.

Concernant les autres cas d’indisciplines, ils pourraient faire l’objet de traitement par les structures provinciales chargées du contrôle et de la médiation conformément aux dispositions statutaires.

La commission de contrôle issue du Bureau Exécutif National a proposé des sanctions allant de l’avertissement à l’exclusion du parti : de manière générale la commission a auditionné plus de 300 personnes à travers toutes les régions du pays et a proposé les sanctions allant de l’avertissement à l’exclusion. En outre, 129 sanctions ont été prononcées par le Bureau Politique National.
Au cours de cette session, le Président par intérim du parti a rappelé aux camarades que ces sanctions visent à éduquer les militants au respect des textes et des règlements qui caractérisent le MPP, parti social-démocrate.
Le camarade Salif DIALLO a insisté sur la nécessité d’arrêter un programme de formation à l’attention des militantes et militants du parti sur toute l’étendue du territoire pour mieux outiller les camarades au respect des textes, gage de discipline et de cohésion.
Il faut rappeler que les camarades qui ont été exclus du parti sont des militants du MPP ayant posé des actes anti parti caractérisés et qui ont été auditionnés.
Le Président par intérim du parti a invité la commission de contrôle à poursuivre l’examen de tous les cas et à faire des propositions qui peuvent être validées à tout moment par le Bureau Politique National.
Il convient de souligner que les sanctions de premier degré sont immédiatement exécutoires. Les autres sanctions seront soumises au congrès pour validation.

Le Bureau Politique a réaffirmé son soutien indéfectible au Président du Faso et à son programme et invité les militants à tout mettre en œuvre pour accompagner son exécution.

Des informations générales et des interventions des camarades sanctionnés ont clos la session du 18 février 2017.

Fait à Ouagadougou, le 18 février 2017
Secrétariat à l’information et
à la communication du MPP

Côte d’Ivoire: les journalistes incarcérés racontent leur calvaire

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Six journalistes ivoiriens incarcérés le 12 février 2017 à Abidjan ont été inculpés le 14 février suivant de « divulgations de fausses nouvelles » et remis en liberté. Récit de leur détention. PRESSE

« Nous avons écrit qu’il y aurait bien eu un accord secret avec les Forces spéciales pour le paiement d’une prime de 17 millions de francs CFA à chaque élément de cette unité d’élite. C’est l’information qui nous vaut des déboires, parce que le gouvernement affirmait le contraire ». a laissé entendre Ferdinand Bailly, journaliste au groupe Cyclone à Abidjan (éditeur des quotidiens d’opposition Le Temps et LG Infos) .

Encore épuisé par la journée marathon du mardi 14 février entre les mains de la justice et de la police, qui aurait pu le conduire à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), il préfère en garder un bon souvenir.

« C’est une expérience qu’il fallait vivre pour comprendre ce qui se passe de l’autre côté », se console M. Bailly, quelque peu amaigri et contraint à un repos de plusieurs jours.

48 heures de ballottage

Arrêté le 12 février avec cinq autres confrères pour « divulgation de fausses informations et incitation à la révolte » après la mutinerie des Forces spéciales ivoiriennes à Adiaké, dans le sud-est du pays, Ferdinand Bailly a été ballotté pendant près de 48 heures entre la Brigade de recherches de la gendarmerie d’Abidjan, le parquet général et le camp de gendarmerie d’Agban, le plus grand du pays, où il a passé deux nuits dans une cellule de 6 m2, sur une grosse natte.

Les éléments des Forces spéciales ivoiriennes s’étaient mutinés au début février pour réclamer des primes. Ils avaient mis fin à leur mouvement deux jours plus tard. Cette unité d’élite est directement engagée dans la sécurité rapprochée du président ivoirien Alassane Ouattara.

Début janvier, la Côte d’Ivoire avait été secouée par une mutinerie d’anciens rebelles intégrés dans l’armée, qui avaient paralysé plusieurs villes pour réclamer le paiement de primes. En répondant à leurs revendications par le versement de primes de 12 millions de F CFA par personne, les autorités avaient provoqué la colère de militaires et gendarmes non concernés par cet accord, qui s’étaient à leur tour mutinés. Des affrontements avaient fait quatre morts à Yamoussoukro.
Ferdinand Bailly, traditionnellement adepte des faits divers carcéraux, a vécu pour la première fois les péripéties d’un bandit de grand chemin.

Camion de transport des prisonniers

« Nous n’avions pas l’assistance d’un avocat et c’était inquiétant. C’est seulement à la Brigade de recherches que celui-ci a pu nous rendre visite, le deuxième jour de notre détention. Malheureusement, il n’a pas pu suivre le dossier lorsque nous étions au parquet. A ce moment-là, il y avait une frayeur, parce que nous étions aux portes de la MACA », se souvient M. Bailly.

Un sentiment qu’a également vécu Vamara Coulibaly, directeur de publication du groupe Olympique, éditeur des quotidiens indépendants Soir Info et l’Inter, dont le correspondant dans la région d’Adiaké est à l’origine de l’article incriminé sur le supposé accord conclu entre le gouvernement et les Forces spéciales. « Chaque fois que le procureur posait la question de savoir si le camion de transport des prisonniers (Air MACA) était retourné à la prison et que la réponse était non, nous devenions silencieux. On souhaitait qu’il parte sans nous », raconte M. Coulibaly.
Préoccupés par l’état de santé précaire de leur confrère Mamadou Bamba Franck, directeur de publication du quotidien Notre Voie, les journalistes ont finalement repris confiance grâce à la mobilisation des organisations professionnelles des journalistes et de celle de la société civile, dont des membres étaient rassemblés en grand nombre dans la cour du tribunal d’Abidjan. Plusieurs associations de journalistes, nationales et internationales, avaient protesté contre ces arrestations, déplorant une « atteinte flagrante à la liberté de la presse ». L’ONG Reporters sans frontières (RSF) s’est déclarée mardi 14 février « inquiète » de la détention des six journalistes ivoiriens, et a demandé leur « libération immédiate ».

« En voyant nos amis, nous savions que la justice ne pouvait pas aller plus loin, même après nous avoir présenté nos mandats de dépôt signés du procureur », soutient M. Bailly.

Selon le procureur de la république, Richard Adou, l’arrestation de ces journalistes était liée « aux récents mouvements d’humeur des militaires » au cours desquels, « certains organes de presse ont divulgué de fausses informations de nature à inciter les soldats à la révolte ».

Libérés en fin de journée mardi 14 février, les six journalistes entendent désormais se battre jusqu’à l’abandon définitif des poursuites à leur encontre. Les délits dont ils sont accusés sont « diffusion de fausses informations », « divulgation du secret défense » et « incitation à la révolte ». « On ne peut pas emprisonner la liberté », réagit Yacouba Gbané, du groupe Cyclone. « Nous sommes de retour et le combat continue ».

Burkina Demain
Source: Le MondeAfrique.fr

Le Président du Faso à Banjul pour la célébration de la fête nationale de la Gambie

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, assistera ce 18 février 2017 à Banjul, à la célébration de la fête nationale de la Gambie.kabor

La présence du Président Roch Marc Christian KABORE dans la capitale gambienne pour cette célébration de l’indépendance est un soutien au Président élu Adama BARROW et un signal fort pour son attachement à la démocratie.

Plusieurs chefs d’Etat et d’autres personnalités de marque sont attendus à Banjul pour cette célébration.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Ibrahimovic : les vraies raisons de son départ du Barça

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Zlatan Ibrahimovic / Lionel Messi - 03.04.2012 - Barcelone / Milan AC - 1/4Finale retour Champions League Photo : Buffa / Image Photo / Icon Sport

Marc Ingla, ex directeur marketing du Barça , répondant aux interrogations de nos confrères de Telefoot, a dévoilé les raisons pour lesquelles Ibrahimovic n’a pu s’imposer au FC Barcelone.

Zlatan Ibrahimovic / Lionel Messi - 03.04.2012 - Barcelone / Milan AC - 1/4Finale retour Champions League Photo : Buffa / Image Photo  / Icon Sport
Zlatan Ibrahimovic / Lionel Messi – 03.04.2012 – Barcelone / Milan AC – 1/4Finale retour Champions League
Photo : Buffa / Image Photo / Icon Sport

Selon l’ancien directeur marketing du club catalan, le buteur suédois n’entrait pas assez bien dans le style de jeu de Barcelonais.

« Pourquoi Ibrahimovic n’a pas percé au Barça ? Le Suédois est une bête, une machine mais il était à côté d’une autre machine, plus petite», a-t-il expliqué.
Il a notamment poursuivi en ces termes : « Zlatan Ibrahimovic était trop statique, peut être que Messi avait besoin de plus de mobilité devant. Zlatan occupe trop d’espace. Je pense qu’il avait des frictions sur le terrain entre les deux ».

Le 27 juillet 2009, le joueur de Manchester United avait paraphé un contrat de quatre ans avec le club de Lionel Messi pour la bagatelle de 66 millions d’euros. Le géant suédois a terminé la saison en tant que champion d’Espagne avec 16 buts. Mais il a quitté tout de même le club catalan pour rejoindre l’AC Milan.

Joachim Batao
Burkina Demain

Hadj 2017: le nombre de visas alloués au Burkina passe de 5.500 à 8.143

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Le ministère de l’Administration territoriale a publié un communiqué, annonçant que le quota des pèlerins du Burkina a été revu à la hausse pour le Hadj 2017. Il passe de 5.500 à 8.143 visas.HADJ

Selon le communiqué , cette hausse est une réponse à la sollicitation du Président du Faso auprès du Roi de l’Arabie Saoudite. «Ainsi, les quotas des pèlerins du Burkina passent de 5500 à 8143, soit une augmentation de 49% qui équivaut à 2643 visas», lit-on dans le communiqué qui ajoute «le nombre de visas hors quota accordés aux organisateurs passe de 50 à 80.»

Par ailleurs, le gouvernement se dit engagé à «œuvrer pour la sélection d’un transporteur aérien des pèlerins, qui garantit les conditions de sécurité et offre un meilleur prix du billet d’avion.» Les premiers pèlerins burkinabè devraient embarquer vers la mi-août 2017.

Joachim Batao
Burkina Demain

FESPACO 2017: Roch Kaboré invite Alassane Ouattara

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Le ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’étranger, Alpha Barry, accompagné de son collègue en charge de la Culture, Tahirou Barry, ont effectué le déplacement d’Abidjan, le jeudi 16 février 2017, pour rencontrer le président ivoirien, Alassane Ouattara, à la demande du président burkinabè, Roch Kaboré. ADO

«Nous sommes venus au nom du président Roch Marc Christian Kaboré pour porter deux messages à son frère, le président Alassane Ouattara», a déclaré le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’étranger, Alpha Barry, à l’issue de l’audience.

Il a expliqué que le premier est un message de soutien au gouvernement et au peuple, suite aux récents évènements, mutineries dans plusieurs casernes militaires ivoiriennes, vécus par le pays.

Le chef de la diplomatie burkinabè a indiqué que le second message concerne l’invitation du président Ouattara à prendre part effectivement à la prochaine édition du FESPACO qui aura lieu du 25 février au 4 mars 2017.

Il a rappelé que la Côte d’Ivoire est le pays invité d’honneur à cette édition de la biennale du cinéma africain. La 25e édition du FESPACO qui va se dérouler sous le thème : «Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel».

A l’issue de l’audience avec le président Ouattara, les deux ministres ont rendu visite au Premier ministre (PM) ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, nouvellement nommé ainsi qu’au ministre ivoirien en charge de l’Economie et des Finances.

Burkina Demain

Remaniement ministériel: Salif Diallo se pose en vice-président

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Selon la Lettre du Continent, Salif Diallo, le président de l’assemblée nationale, tête pensante du régime Kaboré, est en train de dresser la table du prochain gouvernement.salif

« Annoncé pour fin janvier, le remaniement gouvernemental s’oppose à la résistance de Salif Diallo qui veut imposer ses hommes et ses orientations au président Roch Marc Christian Kaboré», lit-on dans le journal qui indique que le chef de l’Etat souhaite un simple réajustement technique pendant que Salif Diallo appelle à un coup de fouet à l’exécutif dont il critique le manque d’ambitions.
« Cette volonté de déboulonner l’équipe du premier ministre Paul Kaba Thiéba, formée en janvier 2016, s’oppose à plusieurs forces centrifuges » note le Journal qui avance les noms du ministre de l’intérieur, Simon Compaoré, du chef traditionnel, le Larlé Naba, et du ministre de la fonction publique, Clément Sawadogo.

On apprend que la réunification de certains ministères comme celui de l’agriculture et de l’eau font débat. Que les partis alliés du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) pourraient conserver leur nombre de portefeuilles ; l’UNIR/PS, deux ministères ; le PAREN, un ministère et le NTD, un ministère également. De même que les protégés du chef de l’Etat, la ministre de l’économie, Rosine Coulibaly, le ministre de la Santé, Smail Ouédraogo, le ministre de l’emploi, Jean Claude Bouda, le ministre de l’habitat et de l’urbanisme sont assurés d’être reconduits. Que les ministres remerciés pourraient être nommés à la tête de directions générales stratégiques comme la Douane, les impôts.

On apprend aussi que les négociations achoppent sur les noms des futurs occupants des ministères te de la défense et de la sécurité.

Anderson Koné
Burkina Demain