Lors d’une conférence de presse, ce jeudi 16 février 2017, Donald Trump a annoncé la nomination d’Alexander Acosta au poste de secrétaire au Travail. Il remplace à ce poste, Andrew Puzder, qui a retiré mercredi sa candidature, plombée par des révélations sur d’anciens épisodes de sa vie personnelle.
La nomination de ce PDG d’un groupe de restauration rapide devait bientôt faire l’objet d’un vote au Sénat, mais certains républicains avaient manifesté leur volonté de ne pas la soutenir. Le retrait de Puzder, près d’un mois après l’investiture, est une humiliation pour le président républicain qui n’a toujours pas son équipe complète en place, en raison, entre autres, de l’obstruction sans précédent de l’opposition démocrate au Sénat.
En nommant Alexander Acosta, Trump essaye de calmer les inquiétudes sur l’instabilité de son administration. Acosta est actuellement le doyen de l’Université internationale de droit de Floride et un ancien membre du Bureau national républicain des relations au travail. S’il est confirmé par le Sénat, il deviendrait le premier membre de l’équipe Trump à avoir des origines hispaniques. Ses deux parents sont des immigrés cubains.
Diplômé en droit d’Harward, Acosta a occupé, sous l’administration Bush, la position de ministre adjoint de la Justice au département des droits civiques.
La visite du ministre Tahirou Barry a fait "honneur" à l'artiste
Le ministre de la Culture, des arts et du tourisme Tahirou Barry s’est rendu hier mardi 14 février 2017 à l’atelier d’art « merveille des décharges » de Ouagadougou de l’artiste Sahab Koanda alias ambassadeur des poubelles.
La visite du ministre Tahirou Barry a fait « honneur » à l’artiste
C’’est une visite qui aura durée environ une demie heure, mais combien précieuse pour Sahab Koanda. L’émotion de l’artiste était visible, car depuis 1996 qu’il exerce ce métier c’est la première fois qu’il reçoit la visite d’un ministre en charge des Arts, nous a-t-il confié.
L’objectif de cette visite « c’est de venir l’encourager dans ces œuvres de créations qu’il a engagé depuis plusieurs années. C’est lui dire qu’il n’est pas seul, nous voyons ce qu’il fait et nous tenons à l’encourager à poursuivre cette œuvre de créations et de richesses avec ses belle œuvres artistiques qui font la fierté de notre pays », a laisser entendre le ministre Tahirou.
Des moyens à la disposition de l’ambassadeur des poubelles
Sahab Koanda est fier de la visite du ministre de la Culture
Des propos du ministre, il ressort que des mécanismes seront mis en place pour encourager l’artiste à faire son travail afin de promouvoir ses œuvres. Et l’une des grandes occasions de promotion, c’est la participation de l’artiste ambassadeur des poubelles au Fespaco à travers une exposition de ses œuvres.
Et cela n’est pas tout, « nous seront là pour mettre à sa disposition le minimum de moyens pour lui permettre d’avoir des outils de travail »a promis le ministre. Du reste à la veille de cette visite, des échanges entre l’artiste et le ministre avaient eu lieu.
La visite du ministre fait « honneur à ce que je fais »
Selon Sahab koanda, alias l’ambassadeur de poubelles et fondateur de l’entreprise « merveille des décharges », la visite du ministre est d’une grande fierté pour lui. « La présence du ministre devant mon atelier, c’est faire honneur à ce que je fais » dit-il.
Il estime que cette visite du ministre vient magnifier l’art et non sa personne d’où son message d’invite aux jeunes à se battre en faisant un métier. L’Etat ne peut pas aider tous les 18 millions de population que nous sommes, « chacun doit faire quelque chose », conclut –il.
De l’avis de l’ambassadeur des poubelles, « la poche vide ne fait pas de quelqu’un un pauvre c’est plutôt la tête vide qui le rend pauvre ». Comme pour dire qu’il faut toujours apprendre à faire quelque chose, car il ne « faut pas qu’on se laisse faire par le savoir faire importé », martèle l’artiste. Et d’ajouter que « depuis 1996 je ne vis que de l’art et rien que l’art ».
Le défaut de publicité des prix a été entre autres relevé sur les marchés inspectés
Pour la période du 02 au 08 février 2017, le suivi de l’évolution des prix des produits de grande consommation fait observer une stabilité dans la plupart des marchés. On note même une baisse de prix de 7% pour le petit mil dans le marché de Naabraga où le kilogramme du petit mil a été vendu à 216 FCFA contre 233 FCFA la semaine précédente. Toutefois, une hausse de 8 à 20% du prix du même petit mil et du sorgho blanc a été constatée dans certains autres marchés pendant la même période.
Le défaut de publicité des prix a été entre autres relevé sur les marchés inspectés
En ce qui concerne le riz, l’on a enregistré une stabilité des prix minima des sacs de 50 kilogramme de 25% brisure et 5% brisure à 16 000 et 17 000 FCFA respectivement le sac. Le prix maximal du riz 25% brisure a connu une hausse, passant de 16 000 FCFA à 16 500 FCFA pour le sac de 50 kilogramme.
En ce qui concerne le niébé, ses prix minimum et maximum sont restés stables respectivement à 1 000FCFA et 1 100 FCFA le plat de 3 kg (yoruba).
Cette stabilité des prix a également été observée au niveau du prix moyen du sucre en carreaux de la SN SOSUCO qui s’est vendu à 750 FCFA le kilogramme. En revanche, le prix du sucre granulé a enregistré une baisse, passant de 617 FCFA à 600 FCFA le kilogramme pour le sucre de la SN SOSUCO et de 625 FCFA à 600 FCFA le kilogramme le granulé importé.
Au cours de la même période du 02 au 08 février 2017, la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCRF) a procédé au contrôle de quatre-vingt-sept (87) boutiques. A l’issue des analyses de 14 dossiers, les infractions relevées portent sur le défaut de publicité des prix, la non communication de documents, le non-respect des règles de la facturation, la non présentation des factures et la pratique de prix illicites.
La sanction de ces infractions a permis de collecter 557 500 FCFA au profit du budget de l’Etat.
A noter que la dynamique du contrôle est permanente au niveau du ministère en charge du Commerce et que la contribution citoyenne est souhaitée aux numéros verts 80 00 11 84/85 à Ouagadougou et 80 00 11 86 à Bobo-Dioulasso.
DCPM/Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat
Plusieurs parlementaires du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), réunis à Bamenda, ont apporté ce mercredi 15 février 2015, leur soutien au chef de l’État Paul Biya dans sa gestion de la crise anglophone.
Cela étant, ils ont aussi appelé le Président à prendre en compte l’appel du peuple pour la libération des leaders du consortium de la société civile, détenus à Yaoundé.
« Nous encourageons le chef de l’État à poursuivre dans ses courageux efforts pour mettre fin à la crise », peut-on lire dans le document où il est écrit: « Nous invitons l’élite politique des deux régions à accompagner les efforts du gouvernement dans la recherche de solutions, en s’investissant dans les actions de sensibilisation et d’éducation des communautés ».
Ils enjoignent aussi les populations de leurs régions à cesser les mouvements de grève et les opérations « ville morte ». Ils appellent à la création de groupes de vigilance dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
À l’invitation de Simon Achidi Achu, vice-président du Sénat, sénateur RDPC du Nord-Ouest et ancien Premier ministre, plusieurs parlementaires du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se sont réunis, ce mercredi 15 février, à l’hôtel Ayaba, à Bamenda, afin d’évoquer la crise anglophone qui secoue actuellement leurs deux régions.
Ont participé à la rencontre Fon Teche Njei II, Dingha Ignatius Bayin, qui faisait office de rapporteur, John Wanlo Chiamua, Awanga Zacharie, Enoh Lafon ou Fon Doh Gayonga III.
A noter que le procès des leaders du Consortium de la société civile anglophone, détenus à Yaoundé , a été reporté au 23 mars prochain.
La première session extraordinaire de l’année 2017 du cadre de concertation provincial(CCP) du Tuy s’est tenue ,le 14 février 2017 dans la salle de conférence de la maison de la femme du Tuy à Houndé, sous la présidence de Orokiya Barro/Onadja, haut commissaire de la province du Tuy.
A l’ordre du jour, la présentation du projet minier de Houndé Gold Opération(HGO) , l’examen et l’adoption du plan de lotissement du site de délocalisation des personnes affectées par le projet (HGO).
La présentation du projet HGO a été faite par Ibrahim Tiemtoré, directeur chargé des relations avec les institutions ; le projet a été beaucoup apprécié par les participants. La présentation du plan de lotissement du site de délocalisation des personnes affectées a été faite par le directeur régional de l’habitat des Hauts Bassins, Bemjamin Konkobo.
Pour le haut commissaire du Tuy , ce qui a prévalu à la tenue de cette session extraordinaire du CCP Tuy, c’est pour recueillir toutes les observations, les amendements , intégrer les préoccupations des acteurs locaux du développement et amener l’ensemble des acteurs à prendre connaissance du projet du plan de lotissement des personnes affectées par le projet HGO.
A l’occasion, il y a eu de nombreux plaidoyer, des suggestions et des amendements.
La présidente a remercié les participants pour leur dynamisme et leur courage.
La tenue de cette session a été possible, grâce au soutien de Houndé Gold Opération . Elle a connu la participation du député maire, Dissan B. Gnoumou.
A noter que le cadre de concertation provincial(CCP)du Tuy regroupe une quarantième de services publics, d’organisations de la société civile et des personnes ressources et plus de 90 personnes ont pris part à la présente session extraordinaire.
L’ex président du Faso Blaise Compaoré, exilé en Côte d’Ivoire, sera bientôt jugé, dans la sanglante répression qui a précédé sa chute en octobre 2014.
Selon un communiqué de la Haute-cour de justice, le dossier de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 sera jugé les semaines à venir.
Une trentaine de personnes ont été tuées et des centaines d’autres blessées, lors de ce soulèvement populaire.
A en croire le Parquet, Blaise Compaoré, par ailleurs ex-ministre de la Défense, exilé en Côte d’Ivoire et six membres de son gouvernement, manquant encore à l’appel, «seront néanmoins jugés en leur absence», «dans le cadre de la répression sanglante des manifestants».
En rappel, la Haute cour de justice avait abandonné en septembre 2016, les charges de haute trahison et d’attentat à la Constitution contre l’ancien chef d’Etat pour manque de lois y afférant.
Par contre, elle n’avait pas exclu de poursuivre M. Compaoré, également ministre de la Défense au moment de sa chute, pour sa responsabilité présumée dans la sanglante répression.
Le président de la Fédération associative pour la paix avec Blaise Compaoré (FEDAP/BC), Adama ZONGO, par ailleurs ancien maire de Tanghin-Dassouri, a bénéficié d’une liberté provisoire, ce mercredi 15 février 2017, selon une source proche de son entourage.
Interpellé par la gendarmerie nationale le 2 avril 2015, Adama ZONGO est suspecté de malversations estimées à environ 100 millions de F CFA dans un dossier de parcelles dans la commune de Tanghin-Dassouri.
Dans le cadre de son programme de volontariat international (VIF) 2018, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) offre aux jeunes francophones âgés de 21 à 34 ans, la possibilité de mettre, durant 12 mois, leurs savoirs, savoir-faire et savoir-être à la disposition d’un projet de développement et de vivre une expérience de mobilité internationale au sein de l’espace francophone. Ces missions de volontariat sont réalisées au sein d’institutions francophones basées entre autres à New York, Paris, Québec, Yaoundé, Hanoi, Cotonou, Libreville, Sofia, Rabat, Tunis, Bucarest.
Les jeunes francophones ont là des opportunités de renforcer leurs compétences
Le programme permettra aux candidats retenus de valoriser leur formation, leurs compétences techniques ainsi que leurs qualités personnelles, tout en contribuant à des actions en faveur du développement de la Francophonie, via notamment ses partenaires ou les opérateurs de la Francophonie. L’engagement, la solidarité et la mobilité des jeunes essentiellement sud-sud en fait son originalité.
Critères d’éligibilité
Le (la) candidat(e) sera sélectionné(e) sur la base de ses compétences dans son domaine d’intervention, de sa motivation et selon les critères suivants :
-Être âgé(e) entre 21 et 34 ans pendant la mission.
-Avoir la majorité légale dans son pays d’origine et dans le pays d’accueil.
-Être reconnu(e) médicalement apte.
– Avoir la nationalité de l’un des 57 Etats ou Gouvernements membres de la Francophonie.
-Résider sur le territoire de l’Etat ou du Gouvernement membre dont il est ressortissant.
-Etre titulaire d’un diplôme universitaire ou équivalent.
– Etre en règle avec les lois et l’administration de son pays.
– Le candidat doit disposer d’un passeport en cours de validité
-Le (la) candidat(e) s’engage pour 12 mois et s’engage à rejoindre le pays dont il est ressortissant à la fin de sa mission.
-Le recrutement du (de la) candidat(e) est strictement individuel, le projet excluant toute prise en charge de la famille ou de toute autre personne. Un(e) volontaire ne peut faire valoir sa qualité de volontaire francophone pour être rejoint(e) par un tiers.
-Le (la) candidat(e) ne peut pas être volontaire dans son propre pays.
– Les candidatures provenant « des pays du sud » et d’Europe centrale et orientale sont fortement encouragées.
– Le (la) candidate devra motiver son choix pour un seul poste de la liste des postes à pourvoir sous peine de rejet de sa candidature.
-Les candidatures des personnes qui ont peu ou pas d’expériences professionnelles à l’international seront privilégiées.
Inscriptions du 5 au 29 mai 2017
Les inscriptions se font en ligne du 5 au 29 mai 2017.
Chaque candidat ne postulera que pour un poste, tout candidat qui aura postulé sur plusieurs postes verra son dossier rejeté.
Un Volontaire international de la Francophonie « ViF » est un jeune diplômé, homme ou femme, qui a acquis dans le cadre de ses études des compétences avérées dans son domaine de formation. Il est animé d’un désir d’apprentissage et de partage.
Il doit faire preuve d’ouverture, de responsabilités, d’initiatives, de réelles capacités d’adaptation et d’autonomie dans le respect de la culture de ses interlocuteurs et du pays d’accueil.
Un volontaire n’est ni un stagiaire, ni un salarié de l’OIF, ni de la structure d’accueil qui le reçoit.Le volontariat constitue donc pour le volontaire francophone une opportunité de mettre à contribution des savoirs récemment acquis.
Les six journalistes interpellés dimanche ont été remis en liberté ce mardi 14 février. Leur arrestation pour « divulgations de fausses informations » en lien avec la récente mutinerie des forces spéciales d’Adiaké avait provoqué l’indignation de la profession, qui avait massivement dénoncé une atteinte à la liberté de la presse.
« Le juge d’instruction a décidé de les remettre en liberté », rapporte Félix Bony, journaliste du quotidien L’Inter, dont le directeur de l’information Vamara Coulibaly et le rédacteur en chef Hamadou Ziao avaient été arrêtés dimanche, en même temps que Jean Bédel Gnago de Soir Info (groupe Olympe, également propriétaire de L’Inter), Yacouba Gbané et Franck Bamba Mamadou, directeurs du Temps et de Notre Voie, ainsi que Ferdinand Bailly, journaliste pour Le Temps.
Selon les déclarations à l’AFP de Guillaume Gbato, responsable du Syndicat de la presse privée de Côte d’Ivoire, les six journalistes auraient toutefois été inculpés « d’atteintes à la sureté de l’Etat, à l’incitation des militaires à l’insoumission et à la rébellion ».
Sur Twitter, le ministre de la Communication, Bruno Koné, à qui les représentants de la profession demandaient depuis dimanche la libération de leurs confrères, s’est félicité de leur remise en liberté.
« Consternation » dans les rédactions
Un communiqué du procureur de la République lu lundi à la télévision nationale justifiait ainsi l’interpellation des journalistes : « relativement aux récents mouvements d’humeur des militaires […] il nous est donné de constater que certains organes de presse divulguent de fausses informations de nature à inciter les soldats à la révolte ».
« Nous ne nous reconnaissons pas dans ces accusations, nous sommes un journal indépendant et nous n’avons pas de parti pris », avait rétorqué Félix Bony, évoquant « la consternation » régnant au sein de sa rédaction après ces interpellations.
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le 14 février 2017 à Ouagadougou, le président de la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) Dr Okey Oramah .
A sa sortie d’audience, Dr Oramah a dit avoir parlé des questions d’industrialisation, d’énergie solaire et du développement du chemin de fer devant permettre au Burkina Faso, de connections avec d’autres pays de la sous-région, autres que la Côte d’Ivoire.
Il a réaffirmé l’intention de son institution à accompagner la mise en œuvre du Programme national de développement économique et social (PNDES).
Son objectif, aider les entreprises locales à effectuer des transits , en construisant des infrastructures de stockages, en améliorant les infrastructures de transport qui permettront de réduire les coûts des échanges entre le Burkina Faso et les pays limitrophes.
«La durée de la concrétisation de ces projets est alignée sur celle du PNDES. Pendant notre séjour, nous allons rencontrer différentes parties prenantes, les différents membres du gouvernement également, pour voir comment, ensemble, on peut concrétiser ces projets dans la durée limite du PNDES (2016-2020) », a-t-il dit.
A l’entendre, le Burkina Faso qui est un pays enclavé a besoin de beaucoup d’infrastructures logistiques pour assurer ses nombreux échanges avec ses voisins.