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Bientôt fin de l’ exil de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire!

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L’ex-chef d’Etat burkinabé, Blaise Compaoré va bientôt quitter la Côte d’Ivoire. Selon la Lettre du Continent, Blaise Compaoré prendra la direction d’un autre pays de la sous-région pour y poursuivre son exil. BC

Ce périodique , spécialisé dans la diffusion d’informations confidentielles, a annoncé que Blaise Compaoré mettra fin à son exile en Côte d’Ivoire. Il va donc quitter le pays pour en autre pays de l’Afrique de l’Ouest.

Selon la même source, Lomé (Togo) serait la prochaine destination de l’ex-homme fort du Burkina Faso. Le journal indique que ce choix pourrait intervenir suites aux « discrètes vacances fin 2016 » que l’ancien président a passées à Lomé. Blaise Compaoré aurait apprécié son séjour au point de vouloir définitivement s’installer dans la ville.

Blaise Compaoré est installé en Côte d’Ivoire, depuis sa chute du pouvoir en 2014, après un bref séjour au Maroc.

Burkina Demain

Ambassadeur Farhat Bouazza : «Traiter la question sahraouie à l’UA, retarderait l’organisation et le continent»

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Farhat Bouazza, ambassadeur du Maroc au Burkina

L’actualité africaine reste encore dominée par le grand retour du Maroc à l’Union africaine, après 33 ans d’absence. Pour en parler, nous avons rencontré Farhat Bouazza, ambassadeur du Maroc au Burkina Faso. Pour Son Excellence Bouazza, le Roi Mohammed VI a su si bien camper, lors de son intervention à la tribune de l’Union africaine, les enjeux et la portée de l’événement. Car, dit-il, «Sans l’Afrique, le Maroc peut aller vite, mais avec l’Afrique, le Maroc peut aller loin». Sur la question sahraouie, le diplomate chérifien estime que l’on devrait faire confiance aux Nations-Unies qui traitent déjà du dossier. Dossier pour lequel le projet marocain d’autonomie élargie au Sahara Occidental semble  une «meilleure solution» à ce «conflit artificiel».  Son Excellence Bouazza nous apprend aussi que le Maroc va également ouvrir au Burkina une usine de fertilisants, comme au Nigéria ou en Ethiopie et que le giga projet de gazoduc Maroc-Nigéria via les autres  pays ouest-africains devrait à terme permettre à l’Afrique d’exporter de l’énergie vers l’Europe. Entretien exclusif.

Farhat Bouazza, ambassadeur du Maroc au Burkina
Farhat Bouazza, ambassadeur du Maroc au Burkina

Burkina Demain : Le Maroc est redevenu depuis lundi 30 janvier dernier membre de l’Union africaine (UA), à la faveur du 28e sommet de l’organisation. Et ce 31 janvier à la tribune de l’UA, Sa Majesté, le Roi Mohammed VI a exprimé toute sa joie et celle du royaume de retrouver la famille africaine.Pourquoi ce retour au sein de l’UA était si important pour le Maroc ?

Ambassadeur Farhat Bouazza : Beaucoup de changements sont intervenus dans le monde et sur notre continent. Les raisons qui avaient poussé le Maroc à sortir en 1984 ont fait que nous avons été  éloignés de la famille africaine pendant si longtemps. Mais, on peut dire également que le fait de sortir de la famille institutionnelle africaine n’a pas empêché le Maroc, au contraire,  de se rapprocher davantage au niveau bilatéral de la quasi-totalité des pays du continent. Le Maroc aujourd’hui dispose d’une trentaine d’ambassades en Afrique. Le Maroc, comme l’a souligné sa Majesté dans son discours, a signé depuis 1999 plus de 1 000 accords et conventions au cours de 40 visites qu’il a effectuées  dans 25 pays, ce qui fait que le Maroc a beaucoup renforcé ses relations bilatérales avec les pays du continent.

Burkina Demain : Les pays africains par l’entremise de leurs chefs d’Etat présents au 28e sommet ont approuvé massivement cette réintégration du Maroc au sein de l’UA. Qu’est-ce qui explique cet engouement de la part des pays africains ?

Farhat Bouazza :Pour la simple raison que c’est le seul pays du continent qui n’en faisait pas partie. Et on peut dire aujourd’hui que le Maroc a beaucoup apporté au continent. D’ailleurs, les entreprises marocaines sont présentes dans 30 pays en Afrique. Le Maroc participe à la formation de quelques 35 000 étudiants sub-sahariens. Sur le plan social, le Maroc a régularisé un nombre incalculable de ressortissants qui étaient en situation irrégulière. Ce qui fait que c’est important pour nous et c’est important pour l’Afrique, c’est-à-dire ce que nous apportons à l’Afrique et ce que l’Afrique nous apporte. Comme l’a si bien dit Sa Majesté, nous sommes revenus chez nous, à la maison.

Burkina Demain : A vous entendre, l’Afrique a beaucoup profité de cette absence-présence du Maroc à l’Union africaine. Mais, est-ce qu’il n’y a pas le risque avec ce retour dans la famille africaine que le Maroc se désintéresse un peu de l’Afrique ?

Farhat Bouazza : Pas du tout. Ce que nous faisons au niveau bilatéral est très important et nous continuerons à le faire. Mais, on va s’inscrire aussi dans la démarche institutionnelle de l’Union africaine. Il y a beaucoup de domaines où le Maroc peut apporter un plus.  Il y a le savoir-faire marocain dans un certain nombre de domaines. Le côté multilatéral n’empêchera en rien la poursuite du renforcement des relations bilatérales. Au contraire, c’est un plus qu’on va faire ensemble.

Burkina Demain : Justement, pour l’avenir, qu’est-ce qui va être fait concrètement dans les différents domaines de coopération avec les pays africains?

Farhat Bouazza :Pour l’avenir, quand nous sommes seuls à agir c’est-à-dire seuls à agir avec un pays tiers, c’est le  niveau de coopération bilatérale. La collaboration, le partenariat est établi entre deux partenaires égaux. Quand nous sommes dans une structure, une institution comme l’Union africaine, c’est le niveau multilatéral. A ce niveau, le Maroc peut jouer un rôle et ce rôle peut être important mais il n’est pas seul. Nous avons une vision commune, nous avons des actions communes, nous avons des fonds communs. Comme on dit, seul, on peut aller vite, ensemble on peut aller loin.

Burkina Demain : L’autre question que posait cette réintégration du Maroc à l’UA, c’est le Sahara Occidental. Sa Majesté n’en a pas fait cas ouvertement lors de son intervention. Est-ce pour le Maroc, cette question de la présence du Sahara occidental au sein de l’Union africaine est définitivement close ?

Farhat Bouazza : La question du Sahara Occidental  était à l’origine de la sortie du Maroc de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) qu’il a contribuée grandement à fonder. Le Maroc était parmi les pays fondateurs, il a été  même celui qui était l’initiateur de l’idée de rassembler les Etats du continent. Ceci dit, la question est aujourd’hui traitée au niveau des Nations-Unies. La traiter au niveau de l’Union africaine, consisterait à juste  retarder l’avancée du continent, à retarder l’avancée de l’Union africaine dans un certain nombre de domaines. Nous devons faire confiance aux Nations-Unies qui sont en train de traiter la question. Et le Maroc sur cette question-là, a un projet d’autonomie élargie pour le Sahara occidental que nous avons présenté et qui nous semble la meilleure solution à ce conflit que nous considérons comme artificiel.

Burkina Demain : Comment avez-vous apprécié dans l’ensemble l’intervention de Sa Majesté Mohammed VI à la tribune de l’Union africaine ?

Farhat Bouazza : C’était un discours vraiment complet. Il  a d’abord expliqué ce que le retour à l’Union africaine signifiait pour nous et pour sa Majesté. La deuxième chose dont il  a parlé, c’est ce que le Maroc a fait en matière de contribution à la paix et à la sécurité. Sa Majesté a dit que le retour du Maroc ne visait nullement à diviser l’Union africaine  mais plus à renforcer sa cohésion. Il a parlé également de ses visites, des projets. Nous avons par exemple des projets économiques extraordinairement structurants. Quand il a parlé de création d’unités de fertilisants au Nigéria et en Ethiopie, la même chose va également se faire au Burkina Faso. Un accord va être entre l’OCP et les autorités burkinabè pour la construction d’une unité de fertilisants. Il y a le grand projet de gazoduc entre le Maroc et le Nigéria qui va passer par l’ensemble des pays de l’Afrique qui vont tous profiter de cette manne gazière. Cela va vraiment profiterà l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, au Nigéria, au Maroc et nous pouvons, quand je dis ‘’nous’’, c’est l’Afrique, exporter de l’énergie vers le continent européen.

Entretien réalisé par Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Politique : l’UPC appelle à une enquête parlementaire de l’opposition

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Le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a fait le point de ses activités parlementaires de la première année de mandature, le 2 février 2017.
A l’occasion, il a été annoncé que le député Daouda Simboro est le nouveau président du groupe parlementaire, en remplacement d’Alitou Ido.
UPC

Prenant la parole, le député Alitou Ido a dit que l’Assemblée nationale gère énormément de fonds sans contrôle adéquat ; Il a parlé de fonds 15 milliards 400 millions de Francs CFA.

Il a dénoncé une mauvaise gestion managériale du personnel, en relevant que le Mouvement pour le peuple et le progrès (MPP), majoritaire à l’hémicycle, n’a pas accepté que des députés de l’opposition accèdent à la questure, en charge de la gestion des finances de l’institution pour éviter toute dénonciation d’« écart de gestion financière ».
« L’assemblée nationale est le territoire incontesté de Salifou Diallo qui confond à souhait ses deux fonctions : celle de président par intérim (du MPP), et celle de président de l’Assemblée nationale …Salifou Diallo est un homme fort. Peut-on mettre en place des institutions fortes avec un homme fort aux commandes ? », s’est demandé M. Ido qui a dit qu’il a des doutes sérieux.
«Ainsi que vous pourriez le constater, le plus rien ne sera comme avant ne concernerait nullement ni la gestion managériale, ni la gestion financière de l’Assemblée nationale», a relevé Alitou Ido qui a dit qu’il faudrait davantage une «attitude racée et très veloutée» dans l’approche du président du parlement pour ne pas heurter les différentes sensibilités politiques qui composent l’Assemblée nationale».

Cela dit, il a demandé une enquête parlementaire de l’opposition sur la gestion de l’Assemblée nationale et l’entrée de l’opposition dans la questure. Puis, il a souhaité « une participation plus active » des 2e et 3e vice-présidents de l’Assemblée nationale qui, de son avis, « ne jouent que des rôles somme toute cosmétiques : ouvrir et fermer des ateliers et séminaires et représenter le président aux évènements sociaux ».

A l’issue des législatives de novembre 2015, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) avec 33 députés, s’est positionnée comme la principale force de l’opposition burkinabè. Le parti est arrivé en 2e position, après le MPP (55 élus).

Anderson Koné
Burkina Demain

Cinéma : L’ISIS-SE célèbre ses 10 ans

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Le ministre de la culture Tahirou Barry remettant une attestation à un devancier, Mahamoudou Ouédraogo

La cérémonie de lancement des activités commémoratives des dix ans d’existence de l’Institut supérieur de l’image et du son/ Studio école (ISIS-SE) s’est déroulée le mardi 31 janvier 2017 à Ouagadougou. Placée sous la présidence du ministre de la culture,Tahirou Barry, elle a connu la participation de cinéastes de renom. Le programme d’activité s’achèvera ce samedi 04 février 2017.

Le ministre de la culture Tahirou Barry remettant une attestation à un devancier, Mahamoudou Ouédraogo
Le ministre de la culture Tahirou Barry remettant une attestation à un devancier, Mahamoudou Ouédraogo

Le monde du cinéma et de l’audiovisuel était au rendez-vous ce 31 janvier 2017 de la célébration des dix ans de vie de l’ISIS-SE : Institut supérieur de l’image et du son/ Studio école. En plus des acteurs du secteur, on a noté la présence de l’ambassadeur d’Allemagne et de l’ancien ministre de la culture Mahamoudou Ouédraogo.

C’est par une visite guidée des locaux de l’institut que le lancement officiel des activités de cette première journée à débuté. Le ministre de la Culture des arts et du tourisme Tahirou Barry et les hôtes du jour ont assisté à la présentation des matériels de tournage de l’institut. Puis, s’en ait suivi la coupure du ruban par Tahirou Barry, président de la cérémonie. Des salles de cours en passant par les salles de montage, de maquillage, il fallait tout montrer au ministre.

De l’avis des organisateurs, cette célébration vise à mettre à lumière entre autre la raison d’être de l’institut, le rôle joué par l’institut en termes de contribution au développement et à la promotion de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel en Afrique et dans le monde. Il s’agit également au cour de cet anniversaire de rendre hommage aux enseignants, aux acteurs de la culture, aux cinéphile…

Faire de l’ISIS-SE « une référence mondiale en matière de son et de l’image » 

A près la visite de l’institut, le ministre Barry a laissé entendre qu’ « On peut dire avec joie que c’est la maturité avant l’âge. Dix ans au service du développement de l’audiovisuel et du cinéma, dix ans au service de l’Afrique, c’est le lieu pour moi de rendre hommage à tous ces enseignants qui ont contribué à ce travail fabuleux à l’ISIS, aussi à tous les responsables qui se sont succédés à la tête de cette importante structure ». Le ministre à affirmé la volonté de son ministère à faire de l’ISIS-SE «une référence mondiale en matière de son et de l’image».

Adjouma Soma délégué général du Fespacoa félicité le travail fait par les cinéastes, car pour lui les choses évoluent positivement contrairement à ce que pensent certaines personnes. « Le cinéma bouge » a-t-il déclaré avec force. Pour lui, les colloques qui se tiennent sans cesse dans les capitales africaines sur le thème du cinéma sont une preuve que le secteur connait un dynamisme. « Quelqu’un ne peut pas dire aujourd’hui que ça bouge pas, rien qu’à voir le monde réuni ici ce soir on se rend compte que les choses bougent ».

L’ancien ministre de la culture, Mahamoudou Ouédraogo, a souhaité que le succès accompagne l’institut et quand il aura atteindre « l’âge de la maturité, qu’il soit le référentiel de la formation en cinéma pour l’Afrique comme Ouagadougou est le référentiel des festivals en Afrique ».

ISIS awards pour magnifier le mérite

Le directeur général de ISIS-SE, Souleymane Ouédraogo
Le directeur général de ISIS-SE, Souleymane Ouédraogo

Le directeur général de ISIS-SE, Souleymane Ouédraogo a annoncé que l’institutveut offrir à travers ces prix « l’occasion au département et l’ensemble du gouvernement de saluer le mérite d’une politique qui a toujours accompagner les créateurs afin de permettre l’éclosion de jeunes valeurs. »  Ces distinctions seront dédiées à des étudiants et prendra en compte le meilleur film d’étudiant de 2eannée, 3 annéeet des masters..

Une dizaine d’attestation de participation a été remise par l’administration à des autorités et à des acteurs du cinéma.

Pour l’artiste comédien et chanteur Banou Sébastian, ancien étudiant de ISIS-SE de la promotion 2011, ISIS-SE est une école qui est entrain de grandir malgré les difficultés. Il a souhaité que des efforts d’accompagnements de la part des autorités soient apportés à l’institut. Il a dit regretter le fait que les jeunes diplômés de l’institut ne soient pas assez valorisés sur le plan national.

Joachim Batao

Burkina Demain

 

États-Unis : Rex Tillerson nouveau patron du secrétariat d’Etat

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Rex Tillerson est le nouveau secrétaire d'Etat américain

Le sénat américain a confirmé mercredi la nomination de l’ex-PDG d’Exxon Mobil, Rex Tillerson, au poste de Secrétaire d’Etat de l’administration Trump. Le capitaine d’industrie réputé proche du président russe Vladimir Poutine succède ainsi à John Kerry à la tête de  la diplomatie américaine.

Le nouveau secrétaire d'Etat américain, Rex Tillerson, encadré par son épouse et le président américain
Le nouveau secrétaire d’Etat américain, Rex Tillerson, encadré par son épouse et le président américain

Rex Tillerson est donc désormais  la voix et le visage de la première puissance mondiale à l’international. Le sénat américain a en effet confirmé mercredi la nomination de l’ex-PDG d’Exxon Mobil au poste de secrétaire d’Etat de l’Administration Trump. La mission de ce Texan de 64 ans ne s’annonce pas des plus aisées, vu que les premières ont suscité beaucoup mécontentement aussi aux Etats que dans le monde. Plus grave, il est fait état au sein du département d’Etat d’un mémorandum signé par « environ un millier » de diplomates et fonctionnaires contestataires. Naturellement, c’est à Tillerson que revient en tant que nouveau chef de la diplomatie de travailler à apaiser toutes ces tensions.

Trump mise beaucoup sur Tillerson

« Il a quitté un très bon boulot pour (faire) ça », a indiqué Donald Trump lors d’une cérémonie de prestation de serment à la Maison Blanche, estimant qu’avec le 69e secrétaire d’Etat, « un homme respecté à travers le monde », les Etats-Unis « pourront parvenir à la paix et à la stabilité en cette époque très, très troublée ».

« Je représenterai toujours et à tout moment les intérêts de l’ensemble du peuple américain », a promis Rex Tillerson qui devrait s’adresser ce jeudi aux cadres du département d’Etat lors de son installation  au 7e étage de « Foggy Bottom », ce gigantesque édifice situé  au sud de Washington. Le département d’Etat, faut-il le relever, c’est le plus vaste réseau diplomatique et consulaire au monde avec ses 7quelques 70.000 employés.

Ingénieur de formation, Rex Tillerson est entré tout jeune à ExxonMobil en 1975 avant d’en gravir tous les échelons jusqu’à en devenir le grand patron de 2006 au 31 décembre dernier.Père de quatre enfants, Rex a été  aussi président des scouts américains.

Saura-t-il maintenir la proximité  avec Poutine

Intelligence froide, carrure imposante, voix grave et visage impassible, ce novice complet en politique avait exposé mi-janvier, durant neuf heures d’audition au Sénat, sa vision de la politique étrangère de l’Amérique. De manière inattendue, il s’était démarqué des options diplomatiques de Donald Trump, qu’il s’agisse de la Russie, de la prolifération nucléaire ou du changement climatique.

Bien que proche du président Poutine qui l’avait décoré en 2012-2013 de l’ordre de l’Amitié pour les investissements d’Exxon dans le pétrole russe, Rex Tillerson avait accusé Moscou de représenter « un danger » pour l’Europe et l’Otan. Il avait asséné que les Etats-Unis et la Russie ne seraient « probablement jamais amis ».

Des propos belliqueux qui tranchaient avec ceux laudateurs de Donald Trump qui n’a cessé de saluer « l’intelligence » du chef de l’Etat russe dont il veut se rapprocher.

A l’instar du nouveau président américain, son secrétaire d’Etat était en revanche resté évasif sur le maintien des sanctions anti-russes prises à partir de 2014 par l’administration de Barack Obama en raison du conflit en Ukraine.

En tant qu’ex-grand patron d’un géant pétrolier opérant en Afrique, Rex Tillerson devrait aussi avoir ses entrées dans certains palais présidentiels africains.

Martin Philipe

Burkina Demain

Houndé Gold Operation lance un appel à candidatures

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La mine Hound2 Gold Operation (HGO) et la Mairie de Houndé lancent un appel à candidatures pour le recrutement et la formation de Cent vingt-trois (123) jeunes de la province du Tuy. MINING

On note, entre autres:

15 BAC (C, D, F, G2, Pro BTP), Assemblage de citernes et hangars préfabriqués;
10 BEPC, Terrassement ;
5 CEP, Plomberie ;
5 BEPC, Acier/Mécanique /Tuyauterie;
20 BEPC, Electricité et Instrumentation;
20 BAC (C, D, F, G2) Grutier/Gréeur;
6 CEP, Maintenance en engins lourds ;
10 BAC (C, D, F, G2), Administration Minière;
4 BAC (A, C, D, F, G, etc.), Géologie et exploration;
10 BAC (C, D, F, G2) Forage dynamitage;
10 BAC (C, D, F, G2), Administration de process ;
2 BAC (A, C, D, F, G, etc.), Santé sécurité;
3 BAC (A, C, D, F, G, etc.), Environnement ;
3 BAC (A, C, D, F, G, etc.)

-Les candidats en terrassement et grue doivent joindre à leurs dossiers une copie légalisée du permis de conduire ‘’C’’
-Les candidats ayant une licence en géologie seront privilégiés en Géologie et exploration; ils doivent joindre une copie légalisée du diplôme ou de l’attestation de niveau
-Les candidats en Forage dynamitage doivent joindre à leurs dossiers un casier judiciaire.

NB: Peut prendre part à ce recrutement toute personne ressortissant de la province du Tuy, ayant entre 18 à 40 ans au 31 décembre 2016. Il doit être titulaire du diplôme requis pour la formation et avoir une bonne aptitude à travailler en équipe et sous pression.
Les candidatures féminines seront prises en compte.

Pour la composition du dossier, il faut :
1 . Une (01) demande manuscrite adressée au président de Universal Institutes 2M (UI2M)
2. Une (01) photocopie du certificat de résidence d’une des communes de la province du Tuy
3. Un (01) curriculum vitae (CV) actualisé
4. Un (01) extrait d’acte de naissance
5. Une (01) copie légalisée du diplôme requis ou tout autre diplôme équivalent 6. Un (01) copie légalisée de la carte d’identité burkinabé CNIB
7. Trois (03) photos d’identité

A noter que le dossier complet, dûment rempli, sous pli fermé, portant le nom du candidat, doit être déposé à la MAIRIE DE HOUNDE, du 01 AU 10 FEVRIER 2017.
Les dossiers seront présélectionnés, suivi d’entretiens avec un jury.
La publication des résultats est prévue pour le 18 FEVRIER 2017
LE DEBUT DE LA FORMATION EST LE 27 FEVRIER 2017 A OUAGADOUGOU

Gafoura Guiro /Houndé

Burkina Demain

Football: Préjuce Nacoulma désormais au FC Nantes pour 2,5 ans

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L’attaquant burkinabè, Préjuce Nacoulma, a signé ce mardi 31 janvier 2017, un contrat de deux ans et demi avec le FC Nantes, nous apprend le site du club français de Ligue 1NAC.

Agé de 29 ans, Préjuce Nacoulma était libre, après avoir résilié son contrat avec le club turc de Kayserispor. Il a fait une partie de sa carrière professionnelle en Pologne où il a marqué 61 buts en 240 matchs.

Meilleur buteur de la CAN 2017, Nacoulma , auteur de 3 buts, a marqué 10 buts sur un total de 42 sélections.

Joahim Batao
Burkina Demain

RD Congo: Etienne Tshisekedi a cassé la pipe

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L’éternel opposant congolais, Etienne Tshisekedi, est mort ce 1er février 2017, à l’âge de 84 ans d’une embolie pulmonaire à Bruxelles où il était hospitalisé. ETIENNE

Ce jeune Luba, né en décembre 1932 à Kananga au Kasaï occidental, est un fidèle compagnon de route du dictateur Mobutu. En septembre 1961, il sera le premier diplômé en droit du Congo . Il applaudit le coup d’Etat du colonel Mobutu et accepte d’entrer dans le collège des commissaires généraux mis en place pour éjecter le gouvernement de Patrice Lumumba.

En novembre 1965, après le second coup d’Etat de Mobutu, Tshisekedi devient même ministre de l’Intérieur, puis de la Justice. En juin 1966, il soutient ouvertement la pendaison publique de quatre opposants condamnés pour tentative de coup d’Etat. En 1967, il rédige avec Mobutu le texte fondateur du Mouvement populaire de la révolution (MPR), le futur parti unique dont il devient premier secrétaire.

Mais en décembre 1980, le député Tshisekedi rue dans les brancards. Avec douze autres parlementaires, le juriste signe une lettre ouverte contre un régime de plus en plus prédateur. A 48 ans, Tshisekedi renonce aux honneurs et se lance dans une nouvelle carrière : opposant.

La prison, les violents passages à tabac, les promesses d’argent en échange de son ralliement… Rien n’y fait. Tshisekedi tient bon. A ses côtés, son épouse Marthe l’encourage à ne pas céder. En 1982, il lance même un défi sans précédent à Mobutu, en créant l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), un parti qui réussit très vite à élargir son audience au-delà du fief des deux Kasaï, notamment dans la jeunesse de Kinshasa.

Le sphinx de Limete, comme l’appellent ses partisans à cause de la rareté de ses prises de parole, est contre tout changement de pouvoir par la force et réclame des élections libres. Il s’oppose alors à Mobutu, Kabila père, Kabila fils . Les régimes passent, mais « Ya Tshitshi » reste sous son arbre, incorruptible et populaire.

Aujourd’hui, après la mort d’Etienne Tshisekedi, des millions de Congolais se sentent orphelins, et l’opposition est plus affaiblie que jamais.

Anderson Koné
Burkina Demain

Compte rendu du conseil des ministres du mercredi 1er février 2017

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Le Conseil des ministres tenu, le mercredi 1er février 2017 à Ouagadougou, en séance ordinaire, sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE, a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, et autorisé des missions à l’étranger.conseil

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier est relatif à la contribution des Organisations non gouvernementales/Associations de développement (ONG/AD) pour l’année 2015.
En termes d’investissements, 200 ONG/AD ont apporté une contribution financière au développement à hauteur de 73,19 milliards de FCFA en 2015.
Le secteur social occupe 73,23% et le secteur du soutien à la production 17,35%. Les régions du Centre, du Centre Nord et du Sahel en sont les principales bénéficiaires.

Au titre des réalisations physiques, 12 établissements scolaires ont été construits et 35 596 élèves et étudiants ont été pris en charge. Dans le domaine de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, 908 puits et forages et 39 207 latrines ont été réalisés.

Le Conseil félicite l’accompagnement des ONG/AD pour leur apport au développement socio-économique du Burkina Faso et invite les différents ministères à un meilleur suivi de l’exécution des programmes et à l’amélioration du rapportage et de complétude des données.

Le deuxième rapport est relatif au litige entre l’Administration des douanes et l’Office national des télécommunications (ONATEL-SA), suite à la fusion de TELMOB-SA et de l’ONATEL-SA.

Cette fusion comporte une transmission de patrimoine, toutefois assujettie à des formalités douanières et administratives auxquelles l’ONATEL-SA n’a pas satisfait en tout ou partie.

Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de prendre les dispositions idoines afin que l’ONATEL-SA règle en intégralité les taxes et droits dus devant être reversés au Trésor public.

Le Conseil a en outre décidé de nouvelles discussions, sous l’égide du ministère de l’économie, des finances et du développement, afin de déterminer le montant des amendes conformément aux textes en vigueur et à la nécessité de sauvegarder les intérêts de l’Etat.

Le troisième rapport concerne trois (03) décrets d’application de la loi portant réglementation générale de la Commande publique.

Le premier décret porte attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation de la Commande publique ;

Le deuxième est relatif à la réglementation de la Maîtrise d’ouvrage public déléguée.
Le troisième décret porte procédures de passation, d’exécution et de réglementation des marchés publics et des délégations de service public.
L’adoption de ces décrets vise à assurer la conformité du dispositif national de gestion de la Commande publique avec les normes internationales et une plus grande efficacité du processus de gestion des marchés publics et des délégations de service public.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de méningite en 2017 au Burkina Faso.
L’adoption de ce rapport et sa mise en œuvre effective permettront à notre pays de détecter précocement et de riposter efficacement à toute survenue d’épidémie de méningite en 2017.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets d’application de la loi N° 037-2012/AN du 11 octobre 2012 portant règlementation de l’amélioration génétique du cheptel au Burkina Faso.

Le premier décret porte organisation des actions d’amélioration génétique du cheptel.
Le deuxième porte composition, attributions et fonctionnement de la Commission nationale d’amélioration génétique (CNAG).

Le troisième est relatif aux modalités d’identification et d’enregistrement du cheptel.
Le quatrième fixe les garanties d’ordre zootechnique et sanitaire exigées pour l’exportation ou l’importation des animaux de reproduction, de la semence et des embryons.

Le cinquième décret concerne les règles auxquelles sont soumis les nouvelles espèces, les races ou les essais de croisement présentant un intérêt pour le pays.
L’adoption de ces décrets permet à notre pays de disposer d’outils adéquats pour l’application effective de la loi sur l’amélioration génétique de son cheptel.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte approbation des Statuts particuliers de l’Institut supérieur de l’image et du son/Studio école (ISIS/SE).

L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts particuliers de l’ISIS, aux dispositions du décret n° 2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

Le second décret est relatif à l’application de la loi portant protection du patrimoine culturel au Burkina Faso.

Ce décret édicte les conditions dans lesquelles s’effectuent les fouilles archéologiques.

Son adoption vise à améliorer significativement le degré de protection du patrimoine culturel national, conformément à la loi n°024-2007/AN du 13 novembre 2007 portant protection du patrimoine culturel.

II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, à la 28ème Session ordinaire du Sommet de l’Union africaine (UA), le 30 janvier 2017 à Addis-Abeba en Ethiopie.
Au cours de cette session, Son Excellence Monsieur Alpha CONDE, Président de la République de Guinée, a été désigné comme Président en exercice de l’Union africaine.

Le Président du Faso et ses pairs ont élu Monsieur Moussa Faki MAHAMAT du Tchad à la présidence de la Commission de l’Union africaine et nos compatriotes Madame Minata SAMATE/CESSOUMA, au poste de Commissaire aux Affaires politiques de l’Union africaine et Monsieur Pascal BAMOUNI en qualité de membre du Conseil consultatif de lutte contre la corruption de l’UA.

Le Conseil félicite Madame SAMATE et Monsieur BAMOUNI pour leur brillante élection.

En marge du sommet, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a échangé avec le nouveau Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Monsieur Antonio Manuel de Oliveira GUTERRES. Les deux personnalités ont passé en revue l’état des relations entre le Burkina Faso et l’Organisation des Nations unies.
Le Président du Faso a par ailleurs accordé des audiences à des personnalités et rencontré les ressortissants burkinabè vivant en Ethiopie.

Le Ministre de la Communication et
des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

Tchad : des étudiants brûlent leurs diplômes

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Au Tchad, le désespoir a poussé une centaine de diplômés sans emploi à brûler, le lundi 30 janvier 2017, leurs diplômes devant l’assemblée nationale. diplo

Par ce geste ils voulaient se faire entendre et protester contre la rareté de l’emploi dans le pays.
Moussokdjim Berodjingar est le responsable du Mouvement des étudiants qui ont fait ce geste.

 »Au Tchad l’accès à l’emploi dans le secteur privé n’est pas chose facile faute d’industrialisation du pays » dit-il, joint par BBC Afrique.
 »Les jeunes diplômés sont abandonnés à leur triste sort » ajoute-il.
Moussokdjim Berodjingar témoigne avoir lui-même brûlé son diplôme de Master en lettres modernes.

Un diplôme qui est pourtant le couronnement de longues études mais  » il ne vaut rien, il ne peut pas me garantir un emploi » regrette-t-il.
Certains ont plus de 10 ans à la recherche d’emploi sans en trouver.
 »Pas de financement pour créer des entreprises, les banques ne prêtent qu’aux fonctionnaires, à ceux qui ont des garanties.
Les fils de pauvres dans ce cas sont dans le désarroi, le désespoir », renchérit Berodjingar.

Anderson Koné
Burkina Demain