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Etalons: Charles Kaboré annonce son retrait de l’équipe nationale

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Le capitaine des Etalons, Charles Kaboré, a annoncé sa volonté de prendre sa retraite avec l’équipe nationale de football, à la fin de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Gabon 2017. Charles-Kaboré-capitaine-Etalons

« J’espère être au pays pour supporter mon équipe. Je n’ai jamais vécu ça depuis ma jeunesse », parole de l’internationale burkinabè.

Issu du centre Matourkou de Bobo-Dioulasso, Charles Kaboré s’est fait remarquer lors du tournoi international des centres de formation de football Naba Kango à Ouagadougou où il a été enrôlé par l’AS SONABEL puis par l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO).

Il fera ses armes à Marseille, sept ans durant, avant de prendre la direction de la Russie, Kuban Krasnodar, pour un an. Le club rival de la même ville, le FC Krasnodar y met le prix pour l’enrôler.

Joachim Batao
Burkina Demain

Etalons –Pharaons : La fièvre est déjà montée d’un cran à Ouaga

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Ces jeunes supporters des Etalons sont déjà dans l'ambiance de la demi finale face aux Pharaons

C’est ce mercredi 1er février 2017 que les Etalons du Burkina et les Pharaons d’Egypte s’affrontent à Libreville dans le cadre de la première demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football, Gabon 2017.

Ces jeunes supporters des Etalons sont déjà dans l'ambiance de la demi finale face aux Pharaons
Ces jeunes supporters des Etalons sont déjà dans l’ambiance de la demi finale face aux Pharaons

A  l’approche de ce match important, pour ne pas dire historique, la fièvre a commencé à monter d’un cran à Ouagadougou. Ce mardi, nous apercevons un groupe de  jeunes supporters, drapeaux en main et qui se baladent de quartier en quartier tout en sifflant. Pour les habitants des environs, c’est devenu l’ambiance quotidienne. Il s’agit de la bande à Zacharia. Au nombre de cinq, ils n’ont jamais cessé, disent-ils,  de supporter les Etalons depuis le début de la CAN, qu’ils jouent ou pas.

«Chaque jour, nous sortons pour supporter les Etalons depuis le début jusqu’à maintenant et nous allons le faire jusqu’à ce qu’ils nous ramènent la coupe», nous confie Franck, un membre du groupe de supporters.

«Nous sommes sûrs que les Etalons gagneront les Pharaons même s’ils sont redoutables», assure de son côté Kaboré.

Les affaires aussi vont bon train

Des signes de patriotisme via le soutien aux Etalons se sont multipliés dans les rues de Ouaga
Des signes de patriotisme via le soutien aux Etalons se sont multipliés dans les rues de Ouaga

Nos interlocuteurs supporters ne font pas que supporter les Etalons. Le magnifique parcours à cette CAN leur profite aussi. Les prix des drapeaux aux couleurs nationales qu’ils vendent, ont quasiment doublé, passant de 550 F CFA à 1000 F CFA l’unité. «C’est cela aussi la magie du football», nous assure Franck.

A quelques dizaines des jeunes supporters, nous apercevons un drapeau qui flotte au-dessus d’un maquis. On se croirait dans une préfecture ou gendarmerie. La fierté d’appartenir à ce pays, grâce au parcours héroïque  de ses Etalons à la CAN 2017, est visiblement monté d’un cran au sein des populations.

Mathias Lompo

Burkina Demain

Mohammed VI à la tribune de l’UA : «L’Afrique est mon continent et ma maison»

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Mohammed VI a souligné les liens qui unissent le Maroc à l'Afrique et vice-versa

Au lendemain de la réintégration de son Royaume à l’Union africaine avec le soutien massif de près d’une quarantaine de chefs d’Etat africains, le Roi Mohammed VI s’est exprimé ce mardi à la tribune de l’UA . Le Souverain chérifien a exprimé toute la joie du Maroc de retrouver l’organisation après 33 ans d’absence utile.

Mohammed VI a souligné les liens qui unissent le Maroc à l'Afrique et vice-versa
Mohammed VI a souligné les liens qui unissent le Maroc à l’Afrique et vice-versa

« Il est beau le jour où l’on rentre chez soi après une très longue absence (…) Cette absence était nécessaire et a servi à mettre en évidence combien l’Afrique est indispensable au Maroc, mais aussi à quel point le royaume lui est indispensable. «L’Afrique est mon continent et ma maison », a soutenu Mohammed VI devant ses pairs africains.

Et d’expliquer qu’il a tenu à faire le déplacement » du siège de l’UA pour s’exprimer devant ses homologues chefs d’État africains et les remercier pour leur « soutien franc et massif» qui a permis au royaume chérifien de regagner ce lundi 30 janvier 2017 son siège avec 39 voix favorables.

Burkina Demain

CSC : Le plan stratégique 2017-2021 officiellement lancé

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Photo de famille des officiels au lancement du plan stratégique 2017-2021 du Conseil supérieur de la communication

 Nous vous l’annoncions. C’est à présent fait. Le conseil supérieur de la communication (CSC) a officiellement lancé ce mardi à Ouagadougou son plan stratégique 2017-2021 d’un budget global d’environ 9 milliards de francs CFA.

Photo de famille des officiels au lancement du plan stratégique 2017-2021 du Conseil supérieur de la communication
Photo de famille des officiels au lancement du plan stratégique 2017-2021 du Conseil supérieur de la communication

«Avec son plan stratégique 2017-2021, le CSC entend désormais inscrire son action dans une dynamique de développement institutionnel et d’optimisation de sa performance. Le plan stratégique du CSC, trouve son ancrage dans l’axe 1 du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, à savoir «la réforme des institutions et la modernisation de l’administration pour promouvoir la bonne gouvernance… » ; En termes de vision, le CSC ambitionne d’être, à l’horizon 2021, une institution moderne de proximité, forte, crédible, reconnue et respectée sur l’échiquier national et international pour sa performance dans le domaine de la régulation de la communication au public», a soutenu Nathalie Somé,  présidente du Conseil supérieur de la communication.

La marraine du lancement du plan stratégique du CSC, Rosine Coulibaly, ministre de l’Economie, des finances et du développement, a exprimé sa disponibilité et celle de son département aux côtés du CSC pour la mise en œuvre du plan, appelant également les partenaires techniques et financiers à participer. Ce Plan stratégique a été élaboré, indique dans sa présentation le coordonnateur NouhounTanou, «dans une approche participative» en prenant en compte les préoccupations des partenaires de l’institution dont les médias.

Le lancement du plan stratégique du CSC a lieu en présence de nombreux personnalités, notamment des présidents d’institution, d’ambassadeurs.

Martin Philippe

Union africaine : Les chefs d’Etat pour une meilleure couverture vaccinale

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Les chefs d'Etat du continent ont affirmé leur engagement en faveur de la couverture vaccinale

A l’issue de leur 28e sommet qui s’est achevé ce mardi à Addis Abeba, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine se sont engagés en faveur d’une meilleure couverture vaccinale. Des engagements contenus dans ce qu’il convient d’appeler «Déclaration d’Addis-Abeba sur la vaccination» dont voici la teneur.

Les chefs d'Etat du continent ont affirmé leur engagement en faveur de la couverture vaccinale
Les chefs d’Etat du continent ont affirmé leur engagement en faveur de la couverture vaccinale

31 janvier 2017, Addis-Abeba (Éthiopie) – Ce jour, les chefs d’État africains ont adopté la Déclaration d’Addis-Abeba sur la vaccination, encore appelée « Déclaration ministérielle sur l’accès universel à la vaccination ». Il s’agit d’un engagement historique et opportun visant à faire en sorte que chaque personne en Afrique, qui qu’elle soit et d’où qu’elle vienne, tire pleinement profit des avantages liés à la vaccination. Cette déclaration a été adoptée à l’occasion du 28e Sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Si l’Afrique a enregistré d’énormes progrès en matière d’accès à la vaccination au cours des 15 dernières années, ces avancées ont commencé à stagner et le continent africain reste aujourd’hui à la traîne en ce qui concerne la réalisation des cibles mondiales de vaccination. À titre d’exemple, un enfant sur cinq en Afrique n’a toujours pas accès aux vaccins salvateurs de base. Par conséquent, les maladies évitables par la vaccination continuent de causer de nombreux décès. La rougeole à elle seule cause chaque année près de 61 000 décès évitables en Afrique.

« Nous savons que l’accès de tous à la vaccination en Afrique est un objectif que nous pouvons atteindre », a déclaré la présidente sortante de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.  « La Déclaration d’Addis-Abeba sur la vaccination est un engagement sans précédent ; avec le soutien politique au plus haut niveau des États, nous sommes plus que jamais près de faire en sorte que tous nos enfants bénéficient de chances égales pour une vie saine et productive », a-t-elle ajouté.

La Déclaration d’Addis-Abeba sur la vaccination invite les États à investir davantage sur le plan politique et financier dans leurs programmes de vaccination. Cette Déclaration contient 10 engagements, à savoir : l’augmentation des fonds destinés à la vaccination, le renforcement des chaînes d’approvisionnement et des systèmes de prestation, tout en faisant de l’accès aux vaccins un élément fondamental des efforts consentis en matière de santé et de développement. Voir l’intégralité de la Déclaration ci-dessous.

D’après le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, « La vaccination compte parmi les mesures les plus efficaces disponibles au service de la santé publique. En donnant à chaque enfant un début de vie sain, nos communautés prospèrent et nos économies connaissent une croissance plus forte. Un tel soutien de la part des chefs d’État est une avancée significative dans nos efforts pour la réalisation d’un accès universel à la vaccination et, partant, pour l’amélioration de la santé infantile et pour l’impulsion donnée au développement durable partout en Afrique. »

Moins de 15 pays africains financent plus de 50 % de leurs programmes nationaux de vaccination. Alors que l’Afrique tend vers l’éradication de la poliomyélite, on s’attend à une baisse des fonds essentiels alloués à la vaccination à travers le programme d’éradication de cette maladie. En outre, dans les années à venir, les pays qui aspirent au statut de pays à revenu intermédiaire cesseront de bénéficier du soutien de l’Alliance du vaccin (Gavi) en matière de vaccination. Par conséquent, les États doivent redoubler d’efforts pour faire de la couverture vaccinale nationale une priorité.

« Notre travail ne sera pas achevé tant qu’un seul enfant africain n’aura pas accès à la vaccination », a déclaré le Dr Ala Alwan, Directeur du Bureau régional de l’OMS pour la Méditerranée orientale. « Par un savant dosage entre volonté politique, ressources financières et prouesses techniques, l’Afrique peut, et endiguera certainement la vague de maladies évitables par la vaccination », a-t-il précisé.

Grâce à un leadership fort et un investissement accru, l’amélioration de l’accès à la vaccination est à portée de main. Par exemple, en 2010, l’Éthiopie a construit 16 000 nouveaux centres de santé, acheté des réfrigérateurs solaires sans batterie pour la conservation des vaccins et bâti un réseau d’agents de santé et de volontaires communautaires pour accroître l’accès à la vaccination dans tout le pays. Depuis que ces investissements ont été réalisés, l’Éthiopie a fait des progrès remarquables et le taux de couverture vaccinale y est passé de 61 % en 2010 à 86 % en 2015.

« La vaccination est l’un des meilleurs moyens pour un État d’investir pour son avenir », a affirmé S.E., le Professeur Yifru Berhan Mitke, ministre éthiopien de la Santé. « Nous devons faire davantage pour protéger tous nos enfants des maladies évitables, non seulement parce que c’est ce qu’il est bon de faire, mais aussi parce que cela est important du point de vue économique. Lorsque nos enfants sont en bonne santé, nos familles, nos communautés et nos pays sont prospères. »

La Déclaration d’Addis-Abeba sur la vaccination a été rédigée et signée par les ministres de la Santé, ainsi que d’autres ministres concernés lors de la Conférence ministérielle sur la vaccination en Afrique (MCIA) qui s’est tenue en février 2016 à Addis-Abeba. La MCIA était la première rencontre jamais organisée au niveau ministériel consacrée à l’accès des enfants de tout le continent à des vaccins salvateurs. Pour orienter la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba, une feuille de route est en cours d’élaboration en étroite collaboration avec les Bureaux régionaux de l’OMS pour l’Afrique et pour la Méditerranée orientale, la Commission de l’Union africaine et les partenaires en matière de vaccination.

« En adoptant cet engagement historique qui permettra à un plus grand nombre d’enfants africains d’accéder à des vaccins salvateurs où qu’ils se trouvent, les dirigeants africains font preuve d’un sens élevé de leadership », a déclaré le Dr Ngozi Okonjo-Iweala, présidente du conseil de Gavi. « Il ne nous reste plus qu’à traduire cet engagement dans les faits sous la forme de financements durables en faveur de la vaccination. L’Alliance, quant à elle, est prête à soutenir la couverture vaccinale afin qu’ensemble, nous puissions créer un avenir meilleur pour nos communautés à travers le continent », a-t-elle conclu.      

Direction de la Communication de l’Union africaine

Koubri : Bientôt un centre ophtalmologique de référence

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Pose de la première pierre du centre ophtalmologique

La communauté Islamique Ahmadia du Burkina Faso, a procédé ce dimanche à la pose de la première pierre d’un centre médical ophtalmologique sis à Koubri. C’est le donateur du centre, le docteur Ijar-Ur-Remman  qui a effectué l’acte symbolique de pose de première pierre en présence du représentant du ministre de la santé et de celui de l’action sociale.

Pose de la première pierre du centre ophtalmologique
Pose de la première pierre du centre ophtalmologique

C’est par un chant d’adoration et de remerciement à Allah, repris en cœur par une assemblée mobilisée pour assister à l’évènement que la cérémonie de pose de la première pierre du centre a débuté. Le site, en plus d’abriter le centre d’ophtalmologie, va disposer d’un centre de formation professionnelle de jeunes.

Il serait « un péché qu’une personne devienne aveugle à cause de la cataracte ».

Le donateur livrant son discours
Le donateur livrant son discours

 

Pour le donateur, il s’agit de faire de ce centre une référence dans la sous-région avec toutes les commodités de pointe de notre ère. Il estime qu’avec tous les avantages technologiques disponibles il est inconcevable qu’une personne perde la vue à cause de la cataracte. Il qualifie même de péché la perte de vue due à cette maladie qu’il trouve bénigne dont des remèdes si simples sont à porté de mains et ne « nécessite pas grands moyens pour sa guérison » .  C’est pourquoi dira t-il ce moment est très particulier car « nous avons mené des combats pour que ce centre voie le jour. »

Ce combat contre la cécité s’inscrit dans le projet « don de la vue » en collaboration avec l’ONG  humanity first et la communauté islamique Ahmadia du Burkina et remonte depuis des années. Il faut dire que des campagnes périodiques d’opération de mal de  cataracte sont régulièrement réalisées au Burkina Faso. D’où l’idée de ce centre qui va apporter un soulagement aux malades de cécité au Burkina mais également dans la sous région a annoncé le donateur.

Le centre va coûter  500 milles livres sterlings

Situé dans la commune de Koubri, à une dizaine de kilomètre de Ouagadougou la construction du centre va s’élever à 500 milles livres sterlings. « Nous construisons ce centre pour servir l’humanité » a laissé entendre le donateur et d’insister que ce centre de santé sera ouvert à tous sans considération de religion, de sexe, de race etc… en un mot c’est un centre pour tous.

Issouf Traoré directeur de cabinet du ministre de la santé a fait savoir que, dans un cadre de partenariat, le ministère de la santé pourrait affecter un personnel soignant pour appuyer ce centre. Il a ajouté que le ministère apportera aussi son soutien en fonction de la demande et des besoins du centre. Il pense que ce centre va contribuer davantage aux possibilités des burkinabè de faire des consultations ophtalmologiques. Car, « La vue est un élément fondamental pour faire face à l’agressivité de la vie », a-t-il conclu.

Forte mobilisation autour de l'évenement
Forte mobilisation autour de l’évènement

Abdramane Diallo, directeur de humanity first Burkina Faso a expliqué que le centre disposera de différents départements composé de bloc opératoire, d’hospitalisation, de la consultation, de la pharmacie etc. il fait savoir aussi que le centre sera doté de commodités telles les salles de séjours des accompagnants, les toilettes, les parkings etc.

Oumar Bakayoko membre de la communauté Ahmadia, nous a confié que « c’est avec beaucoup de joie que nous avons reçu la nouvelle de la construction de ce centre ». Il a remercié le donateur pour ce geste et souhaiter que cela puisse contribuer aux soulagements des maux de cécités au Burkina.

Joachim Batao

Burkina Demain

Union africaine : Le Maroc devient 55e Etat membre

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Le Roi Mohammed VI vient ainsi d'obtenir la réintégration à l'Union africaine

C’est à présent officiel. Le Maroc vient de réintégrer ce jour 30 janvier 2017 l’Union africaine et devient ainsi le 55e Etat membre. Ce qui signifie que  le Sahara occidental reste également pour l’instant, membre de l’UA.

Le Roi Mohammed VI vient ainsi d'obtenir la réintégration à l'Union africaine
Le Roi Mohammed VI vient ainsi d’obtenir la réintégration à l’Union africaine

Faut-il le rappeler, c’était pour protester contre l’admission de cet Etat que le Maroc, membre fondateur de l’Union africaine quand celle-ci s’appelait encore Organisation de l’unité africaine (OUA) l’avait quittée en 1984.

Burkina Demain

Régulation des médias : Le CSC lance ce mardi son plan stratégique 2017-2021

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Le Conseil supérieur de la communication s'est doté d'un plan stratégique dont le lancement a lieu ce mardi

Le Conseil supérieur de la communication s’est doté d’un plan stratégique pour guider ses actions courant 2017 à 2021. Le lancement officiel de la mise en œuvre de cette ambitieuse feuille de route se déroulera le 31 janvier 2017 sous le parrainage de madame Adizatou Rosine Coulibaly, ministre de l’Economie, des Finances et du Développement.

Le Conseil supérieur de la communication s'est doté d'un plan stratégique dont le lancement a lieu ce mardi
Le Conseil supérieur de la communication s’est doté d’un plan stratégique dont le lancement a lieu ce mardi

La cérémonie de lancement officiel du plan stratégique 2017 -2021 marquera, pour le CSC, le début d’une campagne de plaidoyer afin d’obtenir de ses partenaires un engagement solidaire pour assurer au plan stratégique une mise en œuvre réussie. D’un coût global estimé à plus de 8 milliards, le plan stratégique 2017-2021 du CSC allie réalisme, audace et prospective. Il ouvre une ère nouvelle de la régulation de la communication au public dans notre pays.

Cet important document intervient dans un contexte caractérisé par des conditions particulières qui commandent aux manageurs avertis des initiatives prospectrices. La pleine expansion du numérique et l’impact de plus en plus important que l’informatique et le satellite impulsent aux performances de la communication sont autant de données que doit intégrer le régulateur.

Au-delà de ce contexte global, le secteur de la communication au Burkina Faso est marqué par la coexistence de quatre (04) acteurs : le Conseil supérieur de la Communication (CSC), le Ministère de la Communication, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) et la Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL). Les uns sont chargés de la gestion des contenants ou infrastructures (ARCEP et ministère de la Communication), et les autres, des contenus (CSC et CIL). Afin de mieux se positionner et jouer pleinement son rôle dans les conditions ci-dessus citées, un plan stratégique s’avère un outil nécessaire et justifié pour le CSC.

Une approche globale

Pour la réalisation de son plan stratégique, le CSC a opté pour une méthodologie participative. En effet, la contribution des différents acteurs a été requise tout au long du processus : les agents du CSC, les responsables des médias, les organisations professionnelles du secteur de la communication ainsi que les partenaires techniques et financiers. Plus qu’une simple planification, cette tâche a obligé l’institution à examiner ses contextes interne et externe, à faire des projections dans l’avenir et à déterminer les stratégies lui permettant de concrétiser sa mission et sa vision.

Le plan stratégique 2017 -2021 du CSC renferme l’ensemble des actions et des stratégies qui faciliteront l’acquisition, l’utilisation et l’affectation des ressources de la structure au cours de la période de référence. Ce document orientera les cadres vers les objectifs à atteindre car il expose les choix stratégiques de la structure et assure leur cohérence avec les objectifs dans une approche globale et qualitative. Il expose deux orientations stratégiques qui constituent chacune un programme d’action : l’optimisation de la régulation du secteur de la communication et le développement institutionnel.

                                     La Direction de la Communication et des Relations publiques

Union africaine : Minata Samaté élue commissaire aux affaires politiques

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Minata Samaté, fraîchement élue commissaire aux affaires politiques de l'UA

C’est officiel. Notre compatriote est désormais la commissaire aux affaires politiques de l’Union africaine. Elle vient d’être élue avec 38 voix sur 54.

Minata Samaté, fraîchement élue commissaire aux affaires politiques de l'UA
Minata Samaté, fraîchement élue commissaire aux affaires politiques de l’UA

Naturellement, c’est la joie  dans les rangs de la délégation burkinabè conduite par le président Roch Marc Christian Kaboré et son ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry. L’on se félicite de cette victoire de la diplomatie burkinabè. Burkina Demain présente ses félicitations à l’heureuse élue.

Burkina Demain

Union africaine : Moussa Faki Mahamat élu président de la Commission

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Moussa Faki Mahamat succède donc à Nkosazana Dlamini Zuma à la présidence de la Commission de l'Union africaine

La nouvelle vient de tomber. Le très convoité poste de président de la commission de l’Union africaine revient finalement à Moussa Faki Mahamat. On l’aura compris, les préoccupations sécuritaires ont prévalu sur tout le reste. Moussa Faki Mahamat avait en effet axé son thème de campagne sur cette question sécuritaire, fort de l’expérience de son pays en la matière.

Moussa Faki Mahamat succède donc à Nkosazana Dlamini Zuma à la présidence de la Commission de l'Union africaine
Moussa Faki Mahamat succède donc à Nkosazana Dlamini Zuma à la présidence de la Commission de l’Union africaine

Idriss Déby Itno cède son fauteuil de président en exercice de l’UA mais son ministre des Affaires étrangères reste sur place pour assurer la direction de la commission. Le poste de vice-présidence de la commission revient au ghanéen Thomas Kwesi Quartey. L’élection des huit commissaires est toujours en cours.

Burkina Demain