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Attaques de Nassoumbou : le CFOP rappelle l’urgence de doter les FDS d’armes adéquats

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Dans la déclaration ci-dessous, le chef de file de l’opposition politique se prononce sur les attaques terroristes de Nassoumbou. Il exhorte le gouvernement à diligenter des missions auprès des populations des zones attaquées pour les rassurer du soutien de l’Etat et de la Nation. Lisez!cfop

C’est avec une profonde amertume que l’Opposition politique burkinabè a suivi les événements qui ont eu lieu à Nassoumbou le 16 décembre 2016, au cours desquels douze de nos valeureux soldats ont été tués et quatre autres blessés, et des locaux et du matériel ont été incendiés.

L’Opposition politique condamne avec fermeté cet acte ignoble perpétré par des terroristes dont la violence aveugle est la seule religion.
Elle s’associe à la douleur des familles endeuillées, leur présente ses condoléances les plus attristées, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés !
Pour l’Opposition, cette attaque de plus est une attaque de trop, qui pose malheureusement en des termes crus, le problème de la réactivité de nos forces de défense et sécurité.

Face au grave péril auquel la nation fait ainsi face, l’Opposition politique appelle les Burkinabè au rassemblement et à l’unité. C’est le lieu pour elle de déplorer les polémiques inutiles et les tentatives de stigmatisation de telle ou telle frange de notre société qui transparaissent dans les déclarations de certains responsables politiques.
Elle rappelle au gouvernement et l’ensemble des forces politiques qui le soutiennent, qu’il est de leur responsabilité, en tant que titulaires du pouvoir d’Etat, de travailler à garantir la sécurité pleine et entière des Burkinabè.

L’Opposition exhorte par ailleurs le Gouvernement à diligenter des missions auprès des populations des zones attaquées, pour les rassurer du soutien de l’Etat et de la Nation. Elle interpelle également le Chef de l’Etat, Ministre de la défense, sur l’urgence de remonter le moral des troupes en leur donnant un total soutien et les moyens adéquats de combat.

Ouagadougou, le 21 décembre 2016
Le Chef de file de l’Opposition politique
Zéphirin DIABRE

PNDES: la nature des dons de la conférence de Paris inconnue d’abord

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Le premier ministre, Paul Kaba Thiéba a rencontré les journalistes, ce lundi 19 décembre 2016 à Ouagadougou, pour faire le bilan de la conférence de Paris sur le financement du PNDES.SAMSUNG CAMERA PICTURES

Le chef du gouvernement burkinabè a fait le bilan de la rencontre de Paris en date des 7 et 8 décembre 2016 pour le financement du plan national du développement économique et social (PNDES).

Il a rappelé que le financement recherché était de 5570 milliards de FCFA soit environ 36% de financements extérieurs nécessaires à la mise en œuvre du PNDES. Mais à la surprise générale, les intentions de financement se sont élevées à près de 330%.

D’après Kaba Thiéba, deux (02) étapes ont marqué ce rendez-vous de Paris. D’abord, le premier jour, c’est-à-dire le 7 décembre a été consacré au secteur public. A savoir les partenaires publics bilatéraux et multilatéraux ainsi que les ONG. Cela a permis d’enregistrer les intentions de financement de 8352 milliards de francs CFA, soit 150% du besoin de financement.

Et ensuite, le 8 décembre (deuxième jour) a été dédié au forum des investisseurs privés nationaux et internationaux. Cette rencontre a recueilli des intentions de financement de 10062 milliards de FCFA.
Les deux jours de rencontre ont permis au gouvernement burkinabè d’obtenir des promesses de financement à hauteur de 18414 milliards de FCFA, soit 330% de taux de couverture, a fait entendre Paul Kaba Thiéba.
Les financements proviennent de divers horizons et sont de diverses natures
Le premier ministre a informé les journalistes des différentes sources de financement. Selon lui, « ces promesses de financement émanent d’institutions des nations-unies, de pays amis, d’institutions bancaires internationales, africaines et sous-régionales, mais également d’acteurs privés internationaux et nationaux ».

S’agissant de la nature des financements, Kaba Thiéba a laissé entendre qu’il pourrait s’agir « de dons, d’appuis budgétaires, de prêts concessionnels ou de projets à réaliser dans le cadre du partenariat public-privé. ». Mais, il a précisé que ce sera seulement après avoir préparé les dossiers et être entré en contact avec chaque partenaire qu’il « sera aisé de connaître la nature des financements ».Le locataire de la primature a aussi mentionné qu’une forte proportion de ces engagements de financements est destinée aux secteurs de l’eau, de l’environnement, de l’habitat, de la santé et de l’éducation.

Les partenaires ont cru aux réformes opérées au Burkina Faso

Le chef du gouvernement a révélé aux hommes des médias que les partenaires ont marqué leur adhésion totale au PNDES « parce qu’ils ont cru aux réformes structurelles » que son gouvernement est en train d’opérer pour « asseoir les bases d’un développement durable du Burkina Faso avec une croissance forte, durable et inclusive. Ces réformes couvrent tous les secteurs de l’économie nationale ». Aussi, elles portent notamment sur la qualité de la gouvernance, la politique de décentralisation, la conception et le bon fonctionnement de la justice, ainsi que les secteurs de l’énergie, de l’eau et des transports, a-t-il précisé.

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Enfin, le premier ministre a ajouté que son gouvernement s’est engagé à réformer les régies financières, les impôts et la douane, en vue d’améliorer leur efficacité.
Le défi d’absorber toutes ces ressources doit être relevé
La mise en œuvre réussie du PNDES passe nécessairement par une bonne exécution des projets et programmes de développement qui ont eu l’adhésion de des partenaires. Elle passe également par une bonne organisation de tous les acteurs de la chaine de la partie nationale avec l’accompagnement des partenaires, selon Paul K Thiéba.

Comment faire pour absorber toues ces ressources ?

Le premier ministre a expliqué que « l’anticipation, la bonne préparation des projets et programmes, leur programmation, le suivi et la mise en œuvre diligente des réformes restent les maîtres mots pour un bon niveau d’absorption des ressources ». Ainsi, tous les projets structurants n’ayant pas encore atteint un niveau de maturité, feront l’objet d’un processus accéléré de réalisation des études de faisabilité. Pour cela, le Fonds National des Etudes de Préparation des Projets et Programmes (FNEPP) sera doté d’un budget de 5 milliards de FCFA en 2017. Aussi, certains partenaires se sont engagés à « soutenir le gouvernement dans la réalisation des études des projets, pour permettre de gagner en temps ».
Pour la mobilisation des ressources propres, P Kaba Thiéba a indiqué que même si la rencontre de paris dépassait largement le montant total du financement de l’ensemble du PNDES, la mobilisation des 9825,2 milliards reste toujours un défi à relever. Pour cause, « nous devons compter en premier lieu sur nos propres ressources pour imprimer notre développement ». Et pour y arriver, il faudra entre autres, élargir l’assiette fiscale, tout en veillant à améliorer l’équité, la transparence, l’efficacité et le rendement de la fiscalité ; améliorer l’administration fiscale par des systèmes fiscaux modernisés et progressifs et de renforcer de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, etc.
Quant aux problèmes sociaux, le chef du gouvernement a martelé que le défi est de lutter contre la pauvreté et la résignation, la lutte contre l’incivisme et le non-respect des biens publics, l’engagement patriotique au-delà des divergences politiques et idéologiques, etc.
Les organes et instances seront mis en place pour le bon fonctionnement du PNDES
La mise en œuvre du PNDES nécessite la mise en place d’un certain nombre d’organes et d’instances. Il s’agit du comité national de pilotage présidé par le premier ministre et du secrétariat permanent du PNDES géré par le secrétaire général du premier ministère.

En effet, le comité national de pilotage sera appuyé par un comité technique national, présidé par le secrétaire général du premier ministère et comprenant les secrétaires généraux des départements ministériels et les secrétaires généraux des études et statistiques sectorielles des ministères, les représentants des collectivités territoriales, les directeurs généraux de l’économie, etc. Par ailleurs, les cadres généraux et régionaux de dialogue assureront le pilotage du plan. D’autre part, l’ensemble des organes auront des rencontres périodiques à savoir, la revue annuelle du PNDES, la revue technique ou pré-revue sectorielle, les revues sectorielles au niveau des ministères et enfin, les revues régionales.

Quant au secrétariat permanent du PNDES, il sera l’organe administratif et technique. Il fonctionnera à temps plein et sera chargé de la coordination de l’ensemble du dispositif de suivi-évaluation du PNDES.

Mathias Lompo

Commission de l’Union africaine : Le Pr Abdoulaye Bathily est-il l’homme de la situation ?

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Le Pr Abdoulaye Bathily, candidat du Sénégal et de la CEDEAO pour le poste du président de la commission de l'UA

A quelques semaines de la tenue du 28e sommet de l’Union africaine à Addis Abeba, l’historien et homme politique sénégalais, Pr Abdoulaye Bathily, candidat au prestigieux et stratégique poste de la présidence de la Commission de l’organisation continentale, est en tournée dans les palais présidentiels de l’espace CEDEAO. Après Koulouba il y a quelques jours, l’ex-représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations-Unies pour l’Afrique centrale a été reçu ce mercredi 21 décembre à Kossyam.

Le Pr Abdoulaye Bathily, candidat du Sénégal et de la CEDEAO pour le poste du président de la commission de l'UA
Le Pr Abdoulaye Bathily, candidat du Sénégal et de la CEDEAO pour le poste du président de la commission de l’UA

Pour cette élection tant attendue du président de la commission de l’Union africaine et qui oblige le grand historien Abdoulaye Bathily (69 ans) à faire le tour des présidences ouest-africaines, histoire pour l’homme de s’assurer du soutien personnel des chefs d’Etat de la région ; il y a naturellement cette question qui taraude l’esprit : Est-il l’homme de la situation ?
Cette question mérite d’être posée ce d’autant plus que le Pr Bathily ne sera pas le seul candidat à cette élection. Répondre à cette préoccupation amène à considérer la personnalité du candidat, ses atouts et le contexte même de la tenue de l’élection.

Abdoulaye Bathily, une personnalité valable

Abdoulaye Bathily n’est pas, comme on dit trivialement, «n’importe qui». Il a derrière lui une riche carrière internationale et nationale. Il est avant tout un grand historien panafricaniste, à la dimension des Alpha Oumar Konaré qui a eu à diriger la Commission de l’UA. Il a à son actif plusieurs ouvrages de belle facture. Sur le plan politique, le président de la Ligue démocratique/Mouvement du parti du travail a été plusieurs fois député et ministre dans son pays. Sur le plan international, le Pr Bathily a exercé d’importantes missions pour le compte des Nations Unies dont celles de représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations-Unies pour l’Afrique centrale. De ce point de vue, c’est une personnalité valable qui mérite de présider la Commission de l’UA.

Les autres atouts de Bathily

Au-delà de ses qualités personnelles, Abdoulaye Bathily a cet avantage que sa candidature est endossée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cela fait théoriquement un soutien de quinze Etat en même temps. Sa candidature est surtout portée par son pays, le Sénégal, qui a une longue tradition de placement de ses cadres dans les institutions internationales. Parlant de lui à des confrères d’une radio internationale, le président Macky Sall a dit ceci :
« un panafricaniste, un intellectuel de haut niveau, un historien qui connaît parfaitement l’histoire des peuples d’Afrique, particulièrement d’ailleurs dans la zone Afrique australe, l’Afrique de l’Est. Et, il a un parcours tout à fait élogieux de militant politique, d’homme d’Etat, ministre, député. Il a été également représentant du secrétaire général des Nations unies, à la fois au Mali et en Afrique centrale. Donc, c’est quelqu’un qui a le profil de l’emploi. C’est pourquoi le Sénégal l’a présenté, la CEDEAO (Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a endossé cette candidature qui lui donne déjà une chance pour pouvoir passer (…) Nous y travaillons de façon soutenue».
Et pour qui connait le Sénégal, Sall ne plaisante pas. Une éventuelle défaite de Bathily à cette élection sera d’abord celle de Sall et du Sénégal. Dans ces conditions, Abdoulaye a de réels atouts de son côté. Mais, suffiront-ils à lui assurer une victoire à cette compétition électorale qui s’annonce ouverte?
Les obstacles viendront de l’Afrique du Sud et du Maghreb
Si les chances du Pr Bathily sont réelles dans cette course à la conquête de la présidence de la commission de l’UA ; il devrait quand même s’attendre à des difficultés. Les obstacles pour lui viendront de l’Afrique du Sud et du Maghreb. Lors du dernier sommet de l’Union africaine à Kigali, les pays de l’Afrique australe avaient tout fait pour faire élire leur candidate, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi. Mais, ils n’y sont pas parvenus à cause des pays de la CEDEAO qui ont fait barrage. Si les pays sud-africains renonçaient à une candidature de la ministre Botswanaise des Affaires étrangères, ce n’est pas sûr qu’ils acceptent de voter un candidat de la zone CEDEAO. L’on risque d’assister à une sorte de match retour. Ils attendent au tournant, comme on dit chez nous, les pays de la CEDEAO. Et peut-être même que pendant ce temps de report de l’élection, ils ont eu le temps de réunir les quelques voix qui leur ont manqué pour rafler la mise.
L’autre obstacle possible pour Bathily pourrait venir de certains pays Magrébins comme l’Algérie qui ne voient certainement pas d’un bon œil cette affinité diplomatique entre le Sénégal et le Maroc. Le soutien de l’Algérie au peuple sahraoui, qui lutte pour se soustraire de la souveraineté marocaine, n’est plus un secret pour personne. Conscient de la situation, le président Macky Sall souhaite que l’on ne fasse pas l’amalgame entre la question sahraouie et l’élection de la présidence de la commission. Espérons tout simplement qu’il sera entendu. Le cas contraire, la bataille pour réunir les 36 voix nécessaires à l’élection de Bathily s’annonce périlleuse. L’on ne le dira jamais assez, l’universitaire sénégalais est un candidat valable, mais le contexte, ne le perdons pas de vue, pourrait lui jouer des tours, si rien n’est fait pour juguler à temps les obstacles mentionnés.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

Programme filets sociaux: que se passe-t-il avec les motos de services des opérateurs de terrain?

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S’achemine-on vers un nouveau scandale au projet filets sociaux? C’est tout comme même si les principaux acteurs ne le disent pas ouvertement. En effet, un opérateur de terrain de la région de l’ Est du pays a confié qu’ils ont réceptionné, le vendredi 9 décembre 2016, des motos de services de marques Yamaha YBR 125 et DT.moto

Le problème, a-t-il avancé: « Nous avons recensé des dommages liés aux transports sur une dizaine de motos  » et poursuivre: « quand nous avons regardé sur les cartes grises, nous avons remarqué que la date de mise en circulation des Yamaha YBR 125 date de février 2010 et les DT, octobre 2016. On ne sait pas ce qui se passe, en tant que profane; on se demande si ce n’est pas un problème pour les engins « .

Un autre opérateur de la région du Centre-Est lui a indiqué que lorsqu’ils se sont mobilisés à Tenkodogo pour réceptionner leurs engins, ils se sont vus signifier que les engins comportaient des anomalies et la cérémonie de remise du matériel a été reportée. A l’en croire, les services compétents du programme ont décidé de vérifier pour comprendre si les motos n’avaient pas été utilisées. A cette heure, a-t-il révélé, ils sont encore sur ce travail et eux sont dans l’attente.

Anderson Koné
Burkina Demain

UPC: le parti du lion se sépare de deux militants

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Le Bureau politique national de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) s’est réuni en session ordinaire, le samedi 17 décembre 2016 à Ouagadougou, nous a appris un communiqué du Secrétariat national à l’Information et à la Communication du parti.

Sur une dizaine de points inscrits à l’ordre du jour de cette deuxième rencontre ordinaire de l’année, les membres du BPN ont échangé sur la vie du parti et la situation sociopolitique nationale.

Ils sont revenus sur la stratégie de dynamisation des actions du parti pour le rendre plus efficace sur le terrain. Ils ont appelé les différents secrétariats à plus de productivité et de réactivité face aux préoccupations sociales concernant leurs domaines de compétence.

Par ailleurs, ils ont entériné la nomination des membres de la Commission de conciliation et d’Arbitrage (CCA) du parti et procédé à l’exclusion de deux membres pour fautes graves. Il s’agit de Tahirou TRAORE, précédemment Secrétaire général de la Section provinciale de la Léraba, pour avoir battu campagne pour le compte d’un autre parti lors des élections municipales; et de Tambi François KABORE, Secrétaire national chargé des Etudes, de la Prospective et de Coordination des Commissions spécialisées, qui a créé un nouveau parti politique dont il est le Président, à savoir le Parti du Peuple Républicain (PPR).

Anderson Koné
Burkina Demain

Présidence du Faso: le commandant de Barkhane chez Roch Kaboré

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience, le mardi 20 décembre 2016, le commandant de la Force Barkhane, le Général de division François-Xavier de WOILLEMONT, accompagné de l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de CABANES et du chef d’état-major général des Armées du Burkina Faso, le Général Pingrénoma ZAGRE.bark

A leur sortie d’audience, le Général de WOILLEMONT a déclaré qu’il est venu manifester la solidarité de Barkhane à poursuivre inlassablement la lutte auprès des Forces armées burkinabè contre les groupes terroristes et trouver les meilleures réponses face à ces agressions contre les pays du G5 Sahel.

L’Ambassadeur de France lui a promis de rendre compte à sa hiérarchie, afin d’étudier les moyens de coopération qui peuvent être mis en œuvre.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Attaque de Nassoumbou : Hommages et inhumation des 12 héros nationaux

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Moments de recueillements sur les dépouilles des 12 soldats

Ils sont tombés le 16 décembre dernier les armes à la main à Nassoumbou lors de l’attaque d’une quarantaine d’éléments terroristes venus du Mali. Eux ce sont les douze soldats burkinabè inhumés ce 20 décembre 2016 au cimetière municipal de Gounghin après des hommages bien mérités.

Moments de recueillements sur les dépouilles des 12 soldats
Moments de recueillements sur les dépouilles des 12 soldats

Les douze soldats de l’armée burkinabè tués le 16 décembre dernier lors de Nassoumbou reposent désormais au cimetière municipal de Gounghin où ils ont été inhumés. Cela après des hommages eux rendus par les autorités sécuritaires dont le ministre d’Etat en charge de la sécurité intérieur, Simon Compaoré.

Les 12 héros nationaux tombés les armes à la main ont été décorés à titre posthume
Les 12 héros nationaux tombés les armes à la main ont été décorés à titre posthume

L’on notait également la présence du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo ; le chef d’état-major général des armées, le Général Zagré, de plusieurs membres du gouvernement, du parlement et de l’opposition. Du côté de l’opposition l’on notait notamment la présence de Saran Sérémé qui a été absente du pays pendant plusieurs mois pour raison de maladie. Elle a salué la mémoire des 12 valeureux soldats de la République.

Les 12 soldats assassinés ont eu droit des hommages populaires
Les 12 soldats assassinés ont eu droit aux hommages populaires

Naturellement, ils étaient très nombreux les éléments des forces de défense et de sécurité à accompagner le cortège jusqu’à destination finale. Les parents et amis des 12 héros nationaux tombés sous les balles assassines de ces terroristes venus du Mali ; les Ouagalais et le peuple burkinabè n’ont pas été en reste. Que ce soit dans ou hors du cortège funèbre, au Camp Sangoulé Lamizana ou encore au cimetière municipal, chacun a eu une pensée pour les 12 soldats.
Pour le ministre Simon Compaoré, la mort de ces 12 héros ne sera pas vaine.

 

Liste des 12 héros nationaux défunts 

1. Maréchal des logis Bazié Babou Séverin : 7 ans et 9 jours de service. Il laisse derriere lui une veuve et deux enfants de 5 ans et de 3 mois

2. Caporal Napon Yacine : 7 ans et 1 mois de service celibataire et un enfant

3. Soldat de première classe Gouem Innocent : 4 ans et et 1 mois celibataire sans enfants

4. Soldat de première classe Sanou Urbain : 4 ans et 16 jours de service et laisse derrière lui un orphelin

5. Soldat de première classe Toro Daouda : 4 ans et 1 mois de service, célibataire sans enfant

6. Soldat de première classe Ouedraogo Hado : 12 ans 16 jours de service et laisse derrière lui 3 enfants.

7. Soldat de deuxième classe Kovolbo Abdoul Aziz : 4 ans et 1 mois célibataire et père de deux enfants

8. Soldat de deuxième classe Kaboré Tibo Issaka : 4 ans et 1 mois de service, célibataire sans enfant

9. Soldat de deuxieme classe Yonli Hadi Prosper : 4 ans et 1 mois de service ; célibataire sans enfant

10. Soldat de Deuxième classe Ouédraogo Gilles : 4 ans et 1 mois de service ; célibataire et père d’un enfant

11. Soldat de deuxième classe Tamboura Amadou : 4 ans et 1 mois de service ; célibataire sans enfant

12. Soldat de deuxième classe Badolo Bassirou : deux ans 1 mois de service ; célibataire sans enfant

 

Mathias Lompo
Burkina Demain

RD Congo : Étienne Tshisekedi appelle à la résistance populaire

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Étienne Tshisekedi très déterminé à mener la lutte contre la prolongation du pouvoir Kabila

Face à Joseph Kabila qui a décidé de se maintenir au pouvoir après la fin de son mandat constitutionnel ce 19 décembre, l’opposant historique Étienne Tshisekedi a appelé dans une vidéo sur Youtube le peuple congolais à la résistance.

 Étienne Tshisekedi très déterminé à mener la lutte contre la prolongation du pouvoir Kabila
Étienne Tshisekedi très déterminé à mener la lutte contre la prolongation du pouvoir Kabila

Pour Étienne Tshisekedi, le maintien au pouvoir de Joseph Kabila après la date du 19 décembre 2016 est illégal et illégitime. En conséquence, il a appelé le peuple congolais à la résistance.
C’est dans ce contexte marqué également par la formation d’un nouveau gouvernement que reprennent en principe ce mercredi les pourparlers entre pouvoir et opposition en vue de la conclusion d’un accord consensuel devant conduire à une transition apaisée.

Burkina Demain

RD Congo : Kabila reste en poste et un gouvernement de 60 membres formé

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Joseph Kabila reste en fonctions après le 19 décembre

En République démocratique du Congo, Joseph Kabila reste président après le 19 décembre, date de la fin, en temps normal, de son deuxième mandat. En effet, ce lundi peu de temps avant minuit, il a été annoncé à la télévision nationale la formation d’un nouveau gouvernement, preuve que le président sortant entend bien rester en fonctions.

Joseph Kabila reste en fonctions après le 19 décembre
Resté en fonctions après le 19 décembre, Joseph Kabila entend exercer la plénitude du pouvoir jusqu’à la prochaine présidentielle

Avec l’expiration ce 19 décembre du mandat constitutionnel du Joseph Kabila sans élection présidentielle, c’est une nouvelle période d’incertitude qui s’ouvre en République démocratique du Congo. En attendant l’aboutissement du dialogue politique avec l’opposition qui reprend ce mercredi sous la médiation de l’église catholique, Joseph Kabila entend continuer d’accomplir pleinement ses charges de chef de l’Etat.

Samy Badibanga, chef du nouveau gouvernement

Alors que son second mandat prenait fin à minuit ce lundi, le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, a en effet annoncé la formation d’un nouveau gouvernement. Ce gouvernement d’ouverture de 60 membres est dirigé par Samy Badibanga, transfuge de l’UDPS. La formation du nouveau gouvernement est le résultat de l’accord de partage du pouvoir conclu en octobre dernier entre la majorité et une frange minoritaire de l’opposition conduite par M. Badibanga.
Cet accord, faut-il le rappeler, n’était pas du goût de la coalition du Rassemblement formée autour de Étienne Tshisekedi qui l’avait dénoncé en son temps. D’où la nouvelle médiation sous l’égide des évêques catholiques pour tenter d’aboutir un nouvel accord plus représentatif et inclusif.

La difficile mission des évêques médiateurs

Mais, avec la nouvelle donne, les choses deviennent plus compliquées pour les médiateurs. D’un côté il y a le camp présidentiel qui détient toujours le pouvoir et entend le conserver jusqu’à une nouvelle présidentielle. De l’autre, il y a les farouches opposants au président dont Étienne Tshisekedi qui dénient toute légitimité à Joseph Kabila pour rester au pouvoir après le 19 décembre 2016.
Comment feront-ils pour réconcilier les deux camps ? C’est là tout le défi que doivent relever les évêques congolais dans la situation actuelle. Sans doute que les conseils et prières du Pape François qui les a reçus au Vatican leur seront d’une grande utilité dans cette mission de bons offices ardue qu’ils ont engagée en vue d’une transition politique apaisée en RD Congo.

Philippe Martin
Burkina Demain

Législatives ivoiriennes : Le camp présidentiel déjà en tête avec 110 élus

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Le président Alassane Ouattara pourrait se retrouver avec une majorité confortable à l'issue de ces législatives du 18 décembre 2016

La Commission électorale indépendante (CEI) a commencé à livrer les résultats des élections législatives du 18 décembre 2016. Sur 167 élus, le camp du président Alassane Ouattara, le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) totalise déjà 110 élus.

Le président Alassane Ouattara pourrait se retrouver avec une majorité confortable à l'issue de ces législatives du 18 décembre 2016
Le président Alassane Ouattara pourrait se retrouver avec une majorité confortable à l’issue de ces législatives du 18 décembre 2016

Pour les législatives du 18 décembre dont les résultats ont commencé à tomber, l’opposant Affi N’Guessan du Front populaire ivoirien (FPI), avait appelé ses compatriotes à  « rétablir l’équilibre politique » à l’Assemblée nationale. Mais, à ce stade de la proclamation des résultats du scrutin, les choses semblent mal engagées pour lui. En effet, avec déjà 110 députés RHDP sur un total de 167 élus, le président Alassane Ouattara pourrait bien se retrouver à l’issue de la proclamation avec une majorité confortable au Parlement. Sur les 110 élus, l’on compte évidemment des leaders politiques du Nord du pays à l’image de Amadou Gon Coulibaly, Guillaume Soro, Hamed Bakayogo qui se sont fait élire dans leur fief à des scores à la soviétique (au moins 98% des suffrages pour chacun d’entre eux).

En plus du camp présidentiel, les candidats indépendants constituent une autre menace à une éventuelle majorité FPI à la future Assemblée nationale ivoirienne. L’on fait état déjà d’une cinquantaine d’indépendants élus. C’est notamment le cas de Yasmina Ouégnin qui a réussi finalement à se défaire de Affoussy Bamba, actuel ministre de la communication, dans la commune de Cocody.
Pour rappel, pour ces législatives du 18 décembre, quelques 6,2 millions d’Ivoiriens inscrits devaient choisir les 255 représentants du peuple parmi 1 337 candidats.

Burkina Demain