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Affaire écoutes téléphoniques Bassolé-Soro : ‘’Les choses se compliquent pour l’accusation’’

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Photo d'illustration de l'affaire des écoutes téléphoniques Djibril Bassolé -Guillaume Soro

L’analyse ci-après de Lassina Ko est relative à l’affaire des écoutes téléphoniques Djibril Bassolé-Guillaume Soro qui vient de connaître un nouveau développement avec le rapport de l’expert Allemand qui ne n’arrange pas, dit-il, « les choses pour l’accusation ».

Photo d'illustration de l'affaire des écoutes téléphoniques Djibril Bassolé -Guillaume Soro
Photo d’illustration de l’affaire des écoutes téléphoniques Djibril Bassolé -Guillaume Soro

«Affaire écoutes téléphoniques Bassolé /Soro : le rapport de l’expert Allemand est loin d’arranger les choses pour l’accusation.
Est-il nécessaire que l’on fasse un récit de présentation du dossier du Général de brigade Djibrill Bassolé arrêté pour son implication présumée dans le coup d’Etat du 15 septembre 2015. Laquelle arrestation a été faite sur la base de présumées écoutes téléphoniques ? Assurément non !

Mais jusque-là la nature de ces écoutes reste question à débat dans le dossier. A ce titre le juge d’instruction a saisi un expert Allemand pour expertiser les bandes sonores en question. Ce dernier a rendu son rapport le 14 décembre dernier. Il nous revient que le rapport de l’expert allemand Kunzel au sujet de l’authentification de ces bandes sonores prises comme des écoutes conclut qu’au plan acoustique les éléments sonores n’ont pas forcement été truqués, selon les méthodes d’analyse auxquelles il a fait recours. Ce dernier, aurait demandé à ce que l’on lui indique les points qui sont des trucages ou des montages afin qu’il puisse se prononcer. Le juge d’instruction a alors accordé 10 jours aux parties pour d’éventuelles contestations ou amendements.
Sans doute que les avocats de la défense s’attelleront à éclaircir ses points dans les 10 jours que le juge d’instruction leur a imparti pour exercer le droit de recours. Et ce, grâce à l’expertise, que ces derniers avaient menés auprès de l’expert français Norbert Pheulpin qui avait produit son rapport avec les détails concernant un certain nombre d’aspects qui lui avaient permis de conclure que les éléments sonores sont un grossier montage. D’ailleurs je crois que les conclusions de ce rapport pourront être aussi utilisées pour faciliter l’hypothèse d’une contre-expertise ou d’analyses complémentaires.
Mais avant tout, il faut noter qu’une mention très importante a été faite par l’expert Allemand dans son rapport. En effet, il ressort que l’élément sonore que le juge d’instruction militaire a transmis à l’expert Allemand a une fréquence qui ne correspond pas au standard téléphonique international pour mobiles GSM. En clair, selon ce que l’on attend l’expert précise que la gamme de fréquence de cet élément sonore correspond plutôt à la fréquence d’une transmission via internet. En outre il dit ignorer tout, des conditions dans lesquelles l’enregistrement a été effectué. En effet, l’expert déclare qu’il ignore si l’élément sonore est le résultat de l’interception d’un appel téléphonique ou le travail d’un esprit malin dans un studio. Une situation qui réconforte les avocats de la défense dans leur position ; eux qui ont toujours clamé l’illégalité et les origines douteuses de cet élément sonore présenté comme écoute téléphonique. On peut donc comprendre que, le rapport de l’expert Allemand prouve techniquement que l’enregistrement que le juge d’instruction militaire lui a envoyé n’est pas l’original d’une interception téléphonique classique et que sa bande fréquence indique que la copie (détenue sous scellé par le juge depuis plus d’une année) provient d’internet.
Dès lors les grandes interrogations relatives à l’origine et à la légalité de ces écoutes se posent aujourd’hui avec plus d’acuité : Qui est l’auteur de cet élément sonore pris comme enregistrement d’une écoute téléphonique ? Et qui effectivement comme l’indique l’expert, a été publié sur le net via les réseaux sociaux, et les médias depuis le 12 novembre 2015.
Ainsi, même si l’on se cache derrière l’hypothèse selon laquelle, techniquement, il n’est pas impossible que l’enregistrement en question provienne initialement d’une véritable conversation téléphonique. Cependant, du fait que l’expert n’a pu conclure quant à sa nature exacte, le seul moyen de résolution du conflit sur ces éléments sonores à l’étape actuelle reste la voix juridique à mon sens. Dès lors des interrogations s’offre à nous : Quelle est la fiabilité d’un enregistrement dont l’unique source connue est le net et dont l’on ignore la présence d’un original ? Peut-il être utilisé comme élément de preuve dans un procès surtout quand l’on sait qu’avec les nouvelles techniques de communication, toutes les manipulations sont possibles ?
Il nous revient dans le même temps, de sources proches du dossier, que l’expert a abandonné la comparaison de voix. On pourrait en déduire que le tribunal militaire ne voulait plus ramener Soro Guillaume dans le dossier à travers ce procédé d’authentification. En tout cas, des mêmes sources, la défense du Général Bassolé affirme que leur client n’a pas été sollicité pour un prélèvement de voix et n’a jamais refuser de coopérer avec la justice contrairement à ce qui avait été propagé dans la presse. Au vue, de tous ces éléments d’information, on constate que le rapport de l’expert Allemand est loin d’arranger les choses pour l’accusation. D’autant plus que le rapport de l’expert Allemand saisi par l’accusation elle-même n’est pas diffèrent de celui de l’expert saisi par la défense.
Pheulpin de la défense dit ceci de la bande : Celle-ci ne peut être présentée comme étant l’enregistrement intègre d’une interception téléphonique classique.
Kûnzel de l’accusation dit : L’enregistrement en question va de 100 Hz à 3700 Hz surpassant donc nettement le standard téléphonique international pour mobiles GSM (250 Hz à 3200 Hz).
Par deux procédés différents, les deux experts démontrent que les éléments sonores en question ne sont pas des écoutes téléphoniques authentiques en affirmant preuves techniques à l’appui qu’il ne s’agit pas du résultat d’une interception téléphonique classique.
L’on sachant, que l’enregistrement détenu par le juge n’est pas l’original et n’est pas également le résultat de l’interception d’une écoute téléphonique normale. En plus, aucune clarification n’a pu été obtenue quant à l’origine de cet enregistrement. Il est donc clair qu’il y a doute sur l’élément fondamental justifiant la rétention du Général de brigade Djibrill Bassolé. Dans ces conditions, le doute profitant à l’accusé et à sa défense, le Général doit être mis en liberté.
Par rapport au débat qui a fait rage dans les medias au sujet des communiqués de l’accusation et la défense de monsieur Bassolé, il serait préférable à notre avis de publier purement et simplement le rapport de l’expert Allemand. Car, vous conviendrez avec moi qu’il n’y a pas de secret à cacher dans cette affaire d’écoute, d’autant plus que l’enregistrement lui-même a été pris en public et continu d’exister sur le net alors qu’il était censé être détenu sous scellé donc secrètement par le juge d’instruction. D’ailleurs qu’on ne me parle surtout pas de secret d’instruction car il y a bien longtemps que ce secret, s’il y avait, a été violé par Théophile Kouamouo en mettant ces fameux enregistrements sur la place publique.
Je termine en partageant avec vous cette pensée de Montesquieu « une injustice faite à un seul est une menace faite à tous»».
Lassina KO
66 08 28 28
lassinakowelfare@gmail.com

Berlin : carnage sur un marché de Noël, 12 morts

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Un poids lourd a foncé sur la foule dans le centre de la capitale allemande, lundi soir, faisant 12 morts et une cinquantaine de blessés. Le conducteur a été arrêté. La piste d’un attentat est privilégiée.berlin

Des touristes feraient partie des victimes. Le drame a eu lieu en début de soirée près de la célèbre avenue Kurfürstendamm et de l’église du Souvenir-de-l’Empereur-Guillaume, une des principales attractions de la ville. D’abord annoncé en fuite par la police, le conducteur présumé a rapidement été interpellé tandis qu’un passager du véhicule a, lui, été retrouvé mort. Aucune information officielle n’a été communiquée sur les deux hommes. Quant au poids lourd, un imposant modèle Scania de couleur noire, il est immatriculé en Pologne.

Sans être formellement confirmée, la piste d’un attentat a très vite été privilégiée par les autorités. L’enquête a ainsi été confiée au procureur fédéral de Karlsruhe, Peter Franck, compétent dans les affaires de terrorisme, alors que le scénario du camion-bélier apparaît similaire à celui de l’attaque terroriste qui a visé la ville de Nice le 14 juillet dernier, faisant 86 morts et en blessant plus de 400 autres. Un poids lourd conduit par Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait foncé dans la foule réunie pour assister au feu d’artifice sur la promenade des Anglais. Le conducteur avait été tué par la police et l’organisation Etat islamique avait revendiqué le carnage.

Dans la nuit de lundi, le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a déclaré sur la ZDF qu’il y avait «beaucoup de raisons» de penser qu’il s’agit d’un attentat, tout en se montrant prudent. «Je ne veux pas encore pour le moment prononcer le mot attentat même si beaucoup de raisons le laissent penser», a-t-il ajouté sur l’antenne de la chaîne publique.

Dans la soirée, la chaîne d’info en continu allemande N24 a affirmé avoir pu joindre le patron de l’entreprise polonaise de transports, Ariel Zurawski, à qui appartient le camion. Selon lui, c’est son propre cousin, qu’il aurait eu au téléphone vers midi, qui conduisait le véhicule, mais il a affirmé à des médias polonais qu’il ne s’agissait pas de l’homme qui a pris la fuite avant d’être arrêté. Il a également assuré «ne pas pouvoir imaginer [son] cousin commettre un attentat», supposant que son «camion a été détourné». Le déchargement de la cargaison à Berlin n’a en tout cas jamais eu lieu et l’épouse du conducteur a, elle, confié ne plus avoir réussi à joindre son mari après 16 heures.

Anderson Koné
Burkina Demain

Attaque de Nassoumbou: le SNAID suspend son mot d’ordre de grève

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snaid

L ‘objectif de cette évolution: « témoigner de la solidarité et de la compassion des travailleurs des impôts au peuple burkinabè suite aux attaques terroristes du 16 décembre 2016 ayant coûté la vie à une dizaine d’éléments des FDS ».

En rappel, le syndicat revendique une amélioration des libertés démocratiques et syndicales et une bonne gouvernance administrative et fiscale, la suppression de certains impôts, la réduction des taux de certaines taxes contre l’augmentation des taux d’autres impôts, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale notamment dans le secteur minier, des téléphonies et dans bien d’autres domaines.

Burkina Demain

Fasofoot: l’entraineur de l’EFO limogé

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Le coach de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), Xavier Minoungou a été limogé, le jeudi dernier, pour insuffisance de résultats, nous a appris l’Aib, qui table sur des sources proches du club.efpo
Après 4 journées les Stellistes se retrouvaient à la 14e place avec le même nombre de points que l’équipe classée dernière, l’AS SONABEL.

Après sa défaite face à l’USO à la 4e journée, Xavier Minoungou avait menacé de démissionner, mais les dirigeants de la reine des stades ne lui ont pas laissé le temps de partir. Ils l’ont limogé le jeudi qui a suivi.

Après ce limogeage, l’EFO est allée réaliser une belle performance à Koudougou en battant le Bouloumpoukou sport (BPS) par 2 buts à 0 et a quitté la 14eplace pour la 11e.

Xavier Minoungou en provenance de la Guinée, avait signé cette année un contrat de 10 mois avec l’EFO.

Burkina Demain

RD Congo : forte surveillance militaire après la suspension des pourparlers

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Après la suspension des pourparlers pour sortir de la crise politique en République démocratique du Congo, Kinshasa était dans l’expectative dimanche, sous forte surveillance policière et militaire. police

En milieu de matinée, les barrages routiers nocturnes avaient été levés mais les forces de l’ordre étaient déployées en nombre dans certains bastions d’opposition ou quartiers chauds de cette mégapole de 10 millions d’habitants.

« On attend de voir ce qui va se passer. Eux (les politiciens), ils sont bien, mais c’est nous, le petit peuple qui souffre », a déclaré Alphonse, contremaître dans une société de nettoyage, renvoyant dos-à-dos pouvoir et opposition.

Les gens ont afflué normalement vers les églises dans ce pays qui compte environ 80 % de chrétiens et où la religion occupe une place importante.
La RDC traverse une crise politique profonde depuis la réélection de M. Kabila en novembre 2011 lors d’un scrutin marqué par des fraudes massives. Aucune élection au scrutin direct n’a eu lieu depuis lors et la présidentielle qui devait se tenir cette année n’a pas été organisée.

Âgé de 45 ans, M. Kabila a accédé au pouvoir par succession héréditaire après l’assassinat de son père, Laurent-Désiré Kabila, en 2001, avant d’être élu en 2006 lors des premières élections libres organisées dans le pays depuis son indépendance de la Belgique en 1960. La Constitution lui interdit aujourd’hui de se représenter.

Samedi soir, les évêques catholiques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) ont annoncé la suspension des négociations qui se tenaient sous leur égide pour tenter de trouver un accord ouvrant la voie à une transition politique jusqu’à l’élection d’un successeur à M. Kabila, qui entend entretemps se maintenir au pouvoir.

Ces discussions de la dernière chance n’ont enregistré aucun progrès sur les points qui divisent le plus les deux délégations en présence : d’un côté la majorité et une frange minoritaire de l’opposition qui se sont entendues en octobre sur un partage du pouvoir, de l’autre une coalition rassemblée autour de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, qui rejette cet accord et exige la tenue de la présidentielle en 2017 et l’assurance que M. Kabila ne cherchera pas à briguer un nouveau mandat.

Appelés à Rome pour une visite au pape François prévue de longue date, les évêques ont quitté Kinshasa samedi soir et annoncé une reprise des négociations le mercredi prochain.
Le Rassemblement d’opposition constitué autour de M. Tshisekedi avait menacé de jeter la population dans les rues dès le 19 décembre en cas d’échec des négociations pour forcer M. Kabila à quitter le pouvoir.

Elle n’a cependant lancé aucun mot d’ordre public en ce sens après la suspension des discussions, alors que la communauté internationale, Occidentaux en tête, appelle avec insistance les deux parties à s’abstenir de mettre de l’huile sur le feu.

« Les gens attendent les conclusions de la Cenco ou que Tshisekedi parle », dit à l’AFP un responsable associatif dans un quartier populaire alors que des tracts circulent en ville rappelant que le mandat de M. Kabila « est fini » mardi et exhortant à reprendre Kinshasa « rue par rue, quartier par quartier (…) jusqu’à ce qu’on reprenne toute la RDC ».

Mathias Lompo
Burkina Demain

HOUNDE: célébration de la journée internationale des toilettes

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La célébration de la journée internationale des toilettes a eu lieu, ce Samedi 17 décembre 2016 à Houndé, sous le parrainage de El Hadj Moussa Ouedraogo, dit Wobgo, PDG Wend Penga Or, avec la participation du député maire de Houndé, Dissan B. Gnoumou et le premier vice-président du Conseil régional des Hauts Bassins. guir

Pour la première fois et en différé, la commune de Houndé se joint aux acteurs du secteur de l’eau, de l’hygiène et assainissement du Burkina pour célébrer cette journée. Le maire a demandé une minute de silence en faveur des forces défense et sécurité, tombées sous des balles assassines des hommes sans foi.

La commune a organisé une série d’activités d’information et de sensibilisation des populations sur les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement, à travers des causeries débats, des projections de films, des prestations théâtrales , des jeux concours, ainsi que des jeux sur le lavage des mains.
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Le maire a invité la population à prendre soin des toilettes adéquates, à se laver les mains avec de l’eau propre et du savon, après les toilettes. De son avis, cela permet de réduire les maladies comme la dysenterie ,la fièvre typhoïde ,le choléra ,… . et il a demandé à la population de construire des latrines pour bannir la défection à l’air libre.

Les hommes de bonne volonté ont souscris pour une cinquantaine de latrines en faveur des plus démunis. Et le maire a salué les personnes physiques et morales qui ont contribué à la célébration de cette journée.

Cette journée s’est achevée par une visite des stands par les autorités.

Gafoura Guiro/HOUNDE
Burkina Demain

CSC : La présidente n’a pas perdu sa médaille de Commandeur

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La présidente Nathalie Somé

Le communiqué ci-après de la Direction de la communication et des relations publiques du Conseil supérieur de la communication (CSC) datant du 16 décembre 2016, dément l’information selon laquelle la médaille de Commandeur de l’Ordre national reçue par la présidente du CSC, Nathalie Somé, à l’occasion des décorations du 11 décembre, lui a été retirée.

Le CSC dément l'information selon laquelle sa présidente a perdu sa médaille de Commandeur
Le CSC dément l’information selon laquelle sa présidente a perdu sa médaille de Commandeur

« Communiqué de presse
La présidente du CSC n’a pas perdu sa décoration
La présidente du Conseil supérieur de la communication a été élevée au grade de Commandeur de l’Ordre national lors de la commémoration du 56e anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale.
Devant cet acte d’encouragement et de reconnaissance du président du Faso à madame Nathalie SOME pour d’éminents services rendus à la nation, une certaine presse diffuse au sein de l’opinion de fausses informations tendant à faire comprendre que le président du Faso s’est dédit au point de lui retirer sa médaille.
Le CSC par ce communiqué dément cette information et affirme qu’une telle intention ne lui a pas été signifiée par l’autorité compétente, en l’occurrence le président Faso, grand maître des Ordres burkinabè.
Cette haute distinction de madame Nathalie SOME vient saluer les efforts du CSC pour asseoir une communication apaisée au service du développement. L’heureuse distinguée, tout en remerciant les hautes autorités pour la confiance placée en elle, dédie sa médaille au personnel et aux partenaires de l’instance de régulation qui travaillent à l’avènement d’un CSC fort et crédible ».

La Direction de la Communication et des Relations publiques
Contact : 25 30 11 24, poste 152

75 milliards de dollars pour mettre fin à l’extrême pauvreté dans le monde

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Les 75 milliards de dollars US sont destinés à l'éradication de l'extrême pauvreté dans le monde

La communauté mondiale vient de s’engager pour un apport de 75 milliards de dollars pour mettre fin à l’extrême pauvreté. C’est la teneur du présent communiqué.

Les 75 milliards de dollars US sont destinés à l'éradication de l'extrême pauvreté dans le monde
Les 75 milliards de dollars US sont destinés à l’éradication de l’extrême pauvreté dans le monde

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La communauté mondiale s’engage à apporter la somme record de 75 milliards de dollars pour mettre fin à l’extrême pauvreté
Parmi les défis les plus urgents, les financements cibleront notamment les situations de fragilité, les réfugiés et le changement climatique
YOGYAKARTA (INDONÉSIE), 15 décembre 2016 — Une soixantaine de pays donateurs et bénéficiaires sont convenus aujourd’hui d’intensifier la lutte contre l’extrême pauvreté, avec un engagement record de contributions de 75 milliards de dollars au profit de l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres.

« Il s’agit d’une étape charnière dans la lutte contre l’extrême pauvreté, déclare le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Les engagements pris par nos partenaires, conjugués aux innovations de l’IDA pour encourager la participation du secteur privé et lever des fonds sur les marchés financiers, transformeront la trajectoire de développement des pays les plus pauvres du monde. Nous remercions nos partenaires pour la confiance dont ils témoignent dans la capacité de l’IDA à produire des résultats. »
Sur les trois prochaines années, l’IDA pourra, grâce à ce financement, considérablement étoffer ses interventions pour remédier aux situations de fragilité, de conflits et de violence, pour lutter contre les déplacements forcés, le changement climatique, les inégalités hommes-femmes, ainsi que pour promouvoir une bonne gouvernance et des institutions solides, l’emploi et la transformation économique. Ces efforts sont appuyés par un engagement plus général à investir dans la croissance, la résilience et les opportunités.

« Avec ce programme innovant, les pays les plus pauvres du monde, en particulier les plus fragiles et les plus vulnérables, obtiendront l’aide dont ils ont besoin pour se développer, offrir des opportunités à leurs habitants et améliorer leur résilience face aux chocs et aux crises, explique Kyle Peters, directeur général par intérim de la Banque mondiale et coprésident des négociations pour IDA-18. En se concentrant sur des thèmes tels que le changement climatique, l’égalité hommes-femmes et la prévention des conflits et de la violence, l’IDA contribuera à la stabilité et au progrès dans le monde. »

L’IDA finance des projets destinés à fournir des services sociaux de base. Présente dans 39 pays d’Afrique subsaharienne, elle est le principal bailleur de fonds de la région. Entre 2006 et 2016, elle a financé plus de mille projets représentant un montant de 83 milliards de dollars. L’institution a par ailleurs dépensé 13 milliards de dollars pour fournir une aide médico-sociale d’urgence. Sur la seule année 2016, la Banque mondiale a octroyé 8,7 milliards de dollars au continent africain.

Les financements consentis pendant la période couverte par cette 18e reconstitution des ressources de l’IDA (du 1er juillet 2017 au 30 juin 2020) devraient appuyer les interventions suivantes :

-Services de santé et de nutrition essentiels pour 400 millions de personnes
-Accès à des sources d’eau améliorées pour 45 millions de personnes
-Services financiers pour 4 à 6 millions de personnes
-Accouchement sans risque pour 11 millions de femmes grâce à l’assistance d’un personnel de santé qualifié
-Formation de 9 à 10 millions d’enseignants en charge de plus de 300 millions d’enfants
-Vaccination de 130 à 180 millions d’enfants
-Amélioration de la gouvernance dans 30 pays grâce au renforcement des capacités statistiques
-Augmentation de 5 gigawattheures des capacités de production à partir d’énergies renouvelables

Selon Dede Ekoue, coprésidente d’IDA-18 et ancienne ministre de la Planification et du Développement du Togo, « l’IDA écrit un tout nouveau chapitre dans l’histoire du développement. Avec les donateurs, qui travaillent en étroite concertation avec les pays bénéficiaires, nous proposons un programme d’aide innovant, ambitieux et réactif qui redonne espoir aux plus pauvres. Ces interventions transformeront la vie de milliards d’habitants dans les pays qui relèvent de l’IDA ».

Pour financer ce programme novateur, l’IDA propose la transformation la plus radicale en 56 ans d’existence : pour la première fois de son histoire, l’IDA cherchera à augmenter ses fonds propres en conjuguant les contributions des bailleurs de fonds, ses ressources internes et les capitaux levés sur les marchés obligataires. Elle renforcera ainsi significativement l’appui financier qu’elle propose à ses clients.

« Ce programme de financement novateur présente un rapport coût/efficacité exceptionnel : chaque dollar apporté par les bailleurs de fonds permettra une dépense avoisinant les 3 dollars, déclare Axel van Trotsenburg, vice-président de la Banque mondiale pour le financement du développement. Il s’agit de l’une des propositions les plus concrètes et les plus importantes qui ait été faite à ce jour dans le cadre du Programme d’action d’Addis-Abeba, et c’est indispensable pour parvenir aux Objectifs de développement durable d’ici 2030 ».

Ces fonds supplémentaires permettront à l’IDA de doubler les ressources destinées à lutter contre les situations de fragilité, de conflit et de violence (plus de 14 milliards de dollars) et de s’attaquer aux causes profondes de ces phénomènes avant qu’ils ne s’aggravent, mais aussi d’aider davantage les réfugiés et les communautés d’accueil (2 milliards de dollars). Ils lui permettront en outre de renforcer son soutien à la préparation et la réponse aux crises, à l’anticipation des pandémies, à la gestion du risque de catastrophe, aux petits États et à l’intégration régionale.

Un nouveau guichet consacré au secteur privé dynamisera les efforts visant à stimuler le développement du secteur privé dans les environnements les plus difficiles, qui sont essentiels à la création d’emplois et à la transformation économique. Doté de 2,5 milliards de dollars, ce guichet, qui sera mis en place conjointement avec la Société financière internationale (IFC) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), permettra de mobiliser des capitaux privés et de renforcer le développement du secteur privé dans les pays les plus pauvres, en particulier dans les situations de fragilité.

Ces fonds aideront aussi les pays à consolider leurs institutions, à mobiliser les ressources nécessaires pour fournir des services et à encourager la reddition de comptes.

Au total, 48 pays se sont engagés à contribuer à l’IDA. D’autres devraient faire de même à court terme et le Groupe de la Banque mondiale continue de financer l’IDA sur ses propres ressources.

« L’un des pouvoirs extraordinaires de l’IDA, c’est sa capacité à rassembler des pays divers pour qu’ils aident les plus pauvres. Cette reconstitution des ressources de l’IDA nous fait tout particulièrement prendre conscience du caractère véritablement mondial de cette coalition », souligne Axel van Trotsenburg.

Au total, 75 pays à faible revenu remplissent les conditions pour bénéficier de l’enveloppe de financement d’IDA-18.

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* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres du monde afin de les aider à mettre en œuvre des projets et des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des plus démunis. L’IDA soutient toutes sortes d’activités de développement, comme l’enseignement primaire, les services de santé de base, l’approvisionnement en eau potable et l’assainissement, la protection de l’environnement, l’agriculture, l’amélioration du climat des affaires, l’infrastructure et les réformes institutionnelles. Ces projets ouvrent la voie vers l’égalité, la croissance économique, la création d’emplois, le relèvement des revenus et l’amélioration des conditions de vie. L’IDA collabore, au niveau de chaque pays ou à l’échelle mondiale, avec un large éventail de partenaires : organisations multilatérales, ministères, think tanks, organisations de la société civile engagées dans l’opérationnel ou le plaidoyer, secteur privé, fondations, etc. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux pays les plus pauvres du monde. Depuis sa création, elle a apporté 500 milliards de dollars (en prix constants de 2015) de financements au profit de 112 pays. Le volume annuel de ses engagements a représenté en moyenne 19 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.

L’action de l’IDA est déterminante en Afrique. Entre 2014 et 2015, les projets qu’elle a financés en République démocratique du Congo, ont permis de fournir de l’eau potable à 1,2 million de personnes. Au Nigéria, près de 56 millions d’enfants ont été vaccinés contre la polio en 2015, soit une augmentation de 98 % par rapport à 2014».

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Echanges ivoiro-burkinabè : La Banque mondiale octroie 100 millions de dollars

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Des camions de fret en provenance d'Abidjan et en partance pour Ouagadougou

100 millions de dollars US. C’est ce que la Banque mondiale vient d’octroyer au Burkina Faso et à la Côte d’Ivoire afin d’appuyer les réformes destinées à faciliter les échanges et à moderniser les transports dans les deux pays voisins. Plus de précisions avec le communiqué ci-après.

Cet apport financier de la Banque mondiale contribuera à booster les échanges et les transports entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso
Cet apport financier de la Banque mondiale contribuera à booster les échanges et les transports entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La Banque mondiale aide le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire à développer leurs échanges et les transports régionaux
WASHINGTON, le 13 décembre 2016 – La Banque mondiale vient d’octroyer deux prêts, d’un montant total de 100 millions de dollars, afin d’appuyer les réformes destinées à faciliter les échanges et à moderniser les transports au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire. Chaque pays recevra un prêt de 50 millions de dollars.
Le Crédit régional pour la facilitation du commerce et la compétitivité est la deuxième opération financière à l’appui des politiques de développement dans ce secteur. Il entend réduire les coûts de transaction sur l’axe Abidjan-Ouagadougou en soutenant des programmes de réforme clés dans les secteurs des transports et des douanes. Ce projet aidera le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire à moderniser l’environnement du commerce et du transport de marchandises tout en encourageant le développement du secteur privé et en facilitant l’intégration économique des deux pays à l’échelle régionale et internationale.
Bien que les échanges et les transports aient un coût élevé dans l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest, l’axe principal qui relie Abidjan à Ouagadougou est particulièrement coûteux. « La réduction des prix du transport est importante non seulement parce qu’elle facilite les échanges mais aussi parce qu’elle a des effets directs en termes de réduction de la pauvreté, dans la mesure où elle favorise l’intégration régionale et qu’elle permet un meilleur accès aux biens et aux services essentiels », commente Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Les réformes financées par ce nouveau crédit permettront de réduire les prix du transport mais aussi d’instaurer des services de logistique plus efficaces dans le commerce des denrées de base, en limitant les pertes pendant le transport. Cela renforcera aussi la sécurité alimentaire et permettra d’accroître la compétitivité des exportations de bétail en provenance des pays enclavés du Sahel. Enfin, parce qu’elles faciliteront les liaisons avec les marchés régionaux et mondiaux, ces mesures favoriseront également le développement des entreprises des deux pays, avec, à la clé, plus de créations d’emplois.
Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont engagé ces dernières années un programme ambitieux de réformes dans le secteur du commerce et du transport. La Banque mondiale soutient cette initiative en finançant une opération sans précédent d’appui budgétaire régional. Elle a octroyé un premier Crédit régional pour faciliter le commerce et la compétitivité en juin 2015. Le nouveau financement qui vient d’être approuvé permettra de poursuivre les réformes entreprises, en soutenant la professionnalisation, la formalisation et la modernisation du secteur du transport routier de marchandises. Il entend également renforcer la compétitivité des points d’entrée maritimes et terrestres, améliorer les procédures de dédouanement et faciliter les opérations de transit.
«La nature des difficultés liées au secteur du commerce et du transport au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire impose d’adopter une approche régionale », explique Jacques Morisset, responsable du projet à la Banque mondiale. « Ce projet fournira un cadre d’action commune et permettra de mettre en place simultanément des interventions qui profiteront aux deux pays », ajoute Jean-Christophe Maur, co-responsable du projet».
Contacts :
À Washington : Aby Toure, (202) 473-8302, akonate@worldbank.org
À Ouagadougou : Lionel Yaro, (226) 25 49 63 00, lyaro@worldbank.org
À Abidjan : Taleb Ould Sid’hamed, (225) 22 40 04 07, touldsidahmed@worldbank.org

Pour en savoir plus sur les activités de la Banque mondiale au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, rendez-vous sur :
http://www.banquemondiale.org/fr/country/burkinafaso
http://www.banquemondiale.org/fr/country/cotedivoire

Côte d’Ivoire : un père, sa femme et leur fille tués par un camion

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Tôt hier, 17 décembre 2016, un drame est survenu au quartier N’Dotré à Abobo. Un père de famille et deux membres de sa famille ont perdu la vie dans un accident de circulation. accident

Un pauvre homme qui était sorti au lever du jour ne regagnera plus son domicile familial. Tout comme lui, sa femme et sa fille ne sont plus de ce monde. Tout ceci par la faute d’ un poids lourd qui a fait une sortie de route et les a percutés sur le trottoir.

Malheureusement, l’homme et les siens n’ont pu survivre à la violence du choc causé par le mastodonte pesant près de cinq tonnes. Cinq autres personnes ont été renversées par le camion fou. Elles ont été évacués au Centre hospitalier universitaire de Yopougon.
Selon certaines informations, les défunts étaient en route pour effectuer des courses, afin de préparer les fêtes de fin d’année.

Burkina Demain