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Coopération bilatérale : l’ambassadeur d’Ethiopie fait ses adieux à Roch Kaboré

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Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le jeudi 15 décembre 2016, l’ambassadeur d’Ethiopie au Burkina, Yeshimebrat Mersha Kassa, en fin de mission au Burkina Faso. eth

« Nous avons passé en revue la situation en matière de coopération, examiné les préoccupations en termes de développement économique, politique et social. Nous avons aussi échangé sur comment renforcer la coopération entre les deux pays sur la base de ce qui a déjà été fait », a déclaré la diplomate éthiopienne à sa sortie d’audience.

« Le Burkina Faso constitue un bel exemple, car il y a eu une évolution dans tous les secteurs. J’ai été témoin de la crise qui a secoué le pays et j’ai aussi assisté à l’investiture du nouveau président. Je félicite le peuple burkinabè car je pense qu’il est sur la bonne voie », a rassuré Madame Kassa.

« Nous allons travailler davantage dans le développement de la sécurité, du renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale », a dit la diplomate qui avancé qu’il y a eu beaucoup d’accords entre les deux pays dans plusieurs domaines qu’ il reste à les mettre en œuvre.

Burkina Demain

DGI: amélioration du système informatique pour mieux mobiliser les ressources

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La cinquième conférence annuelle de la direction générale des impôts (CA-DGI) se tient du jeudi 15 au samedi 17 décembre 2016 à Ouagadougou, sous le thème : « Le système informatique de la direction générale des impôts, état des lieux et perspectives ».dgi

La cérémonie d’ouverture a été présidée par Seglaro Abel Somé, secrétaire général (SG) du ministère de l’économie, des finances et du développement, représentant la ministre de tutelle.
Le SG a dit être venu transmettre ses félicitations et encouragements pour la tenue de cette cinquième conférence annuelle. Aussi, Abel Somé a expliqué que la CA-DGI se veut être « un moment précieux d’analyses constructives et de dialogue sur la mise en œuvre des missions de la DGI ». Elle constitue « un cadre de concertation et de réflexion sur les défis liés à l’accroissement des recettes fiscales dans le contexte de mise en œuvre du plan national du développement économique et social (PNDES) ». Le représentant de la ministre a par ailleurs jugé « bien » le choix du thème. Car, a-t-il expliqué, il s’inscrit dans « les priorités » de son département. A travers ce thème, l’administration fiscale veut « consolider sa posture stratégique dans un environnement de plus en plus dynamique et complexe » et apporter une réponse adéquate à la problématique « d’une administration moderne, transparente, performante, efficace et solidaire. », a-t-il laissé entendre.

Adama Badolo, le directeur général des impôts, a ajouté que cette conférence va se tenir chaque année, car elle offre « des occasions d’échanges constructifs et enrichissants » qui permettent de mieux appréhender les préoccupations des partenaires et usagers, afin d’améliorer les prestations.

Le DGI a poursuivi en formulant le vœu qu’au sortir de ces trois jours de travaux en ateliers et en plénière, les échanges puissent aboutir à « des propositions pertinentes pour répondre aux exigences de l’environnement politique et économique national et international ».

Mathias Lompo
Burkina Demain

Second Compact MCC du Burkina : David Young décline les grandes orientations possibles

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David Young, le premier conseiller de l’ambassade des USA au Burkina

Le Burkina vient de bénéficier d’un second compact de Millennium Challenge Corporation (MCC). Si cette nouvelle réjouit les Burkinabè, l’on ne sait pas encore sur quoi ou comment ce nouveau programme va apporter un plus à la population. A travers sa page facebook, l’ambassade des USA a organisé dans l’après-midi du 15 décembre 2016 un facebook chat au cours duquel, David Young, le premier conseiller de l’ambassade a donné les grandes orientations de ce nouveau Compact. Il s’est prononcé sur le montant.

David Young, le premier conseiller de l’ambassade des USA au Burkina
David Young, le premier conseiller de l’ambassade des USA au Burkina

En attendant la lettre officielle de notification de la sélection du Burkina pour le MCC, le nouvel ambassadeur des USA Adrew Young est allé féliciter le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré pour le choix porté sur son pays.
A travers le facebook chat organisé ce jeudi 15 décembre par l’ambassade américaine, l’on en sait un peu plus sur ce que pourrait être ce second compact MCC du Burkina.
La durée sera de cinq ans, mais le début effectif est prévu dans environ deux ans lorsque tous les projets seront prêts. Les critères d’éligibilité sont la bonne gouvernance, la liberté économique et l’investissement dans les citoyens.
La sélection des domaines prioritaires
Les études sur les grands obstacles à la croissance économique guideront les domaines prioritaires dans lesquels interviendra ce MCC. Il s’agit de choisir où les investissements produiront les plus grands bénéfices pour la population et réduiront la pauvreté, a expliqué le premier conseiller de l’ambassade David Young. Ces études seront menées par le MCC en partenariat avec le gouvernement burkinabè.
Le conseiller a laissé entendre que le MCC soutient les projets dans les domaines de l’électricité, l’agriculture et irrigation, les transports (routes, ponts, ports), l’approvisionnement en hygiène et eau, l’accès à la santé, le développement de finances et entreprise, les initiatives anti-corruption, les droits et accès au foncier, l’accès à l’éducation. Les projets spécifiques ne seront pas connus avant plusieurs mois. Cependant, il a précisé qu’en général les deuxièmes Compacts sont moins importants et mieux ciblés que les premiers. Ainsi, au lieu de trois ou quatre secteurs, ce deuxième Compact pourrait se concentrer sur juste un ou deux secteurs.
Un financement pas encore garanti
Les projets à cibler devront être les meilleurs afin de bénéficier à toute la population et créer de la croissance, a estimé David Young. D’ailleurs, « le financement sera subordonné à la poursuite des performances des politiques déjà engagées et l’élaboration d’un Compact solide » a-t-il annoncé. Il a poursuivi que le montant précis de ce second compact sera déterminé après des réunions détaillées entre les agents du MCC et le gouvernement du Burkina Faso.
Puis il a ajouté que « bien que ce soit une bonne nouvelle, je voudrais m’assurer que l’on ne simplifie pas à l’extrême le Processus du MCC. Il y a bien plus à faire des deux côtés pour assurer que le Second Compact s’attaque efficacement aux besoins les plus pressants du Burkina en matière de développement ».
Le Millennium Challenge Corporation (MCC), créée en 2004, est une agence d’aide au développement innovatrice et indépendante des États-Unis qui œuvre dans la lutte contre la pauvreté dans le monde. Elle vise à fournir l’aide extérieure des États-Unis de manière intelligente en se concentrant sur de bonnes politiques, la prise en main par le pays, et les résultats.
Quand un pays est retenu pour un compact, il met en place sa propre structure Millennium Challenge Account (MCA) locale pour gérer et administrer tous les aspects liés à sa mise en œuvre.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

Réalisation du Projet Grand Inga : Des risques avec la météo politique congolaise

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Bruno Kapanji Kalala, chargé de mission de l’ Agence pour le développement et la promotion du Grand Inga

S’il y a un projet dont la réalisation peut sortir l’Afrique de sa pauvreté énergétique et partant du sous-développement, c’est bien le Grand Inga, notamment Inga III doté d’un potentiel inégalé de plus de 42 000 MW. Naturellement il en a été question lors de la deuxième semaine du Programme de développement des infrastructures (PIDA) tenue du 21 au 25 novembre 2016 à Abidjan.

Kapanji Kalala, chargé de mission de l’ Agence pour le développement et la promotion du Grand Inga
Bruno Kapanji Kalala, chargé de mission de l’ Agence pour le développement et la promotion du Grand Inga

Pour Bruno Kapanji Kalala, chargé de mission de l’ Agence pour le développement et la promotion du Grand Inga (ADPI RDC), logée à la présidence congolaise à Kinshasa ; il ne fait pas de doute : le gigantesque projet hydroélectrique, dit-il, est la solution pour le continent. Et qu’une fois réalisé, ses impacts devraient être perceptibles du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest de l’Afrique. Sur la question par exemple de l’emploi qui a été au cœur de cette deuxième semaine du PIDA, l’ancien ministre de l’énergie et ex-secrétaire permanent du Pool énergétique de l’Afrique centrale estime que pour chaque pays qui sera traversé par une ligne d’interconnexion, ce sont des milliers d’emplois qui seront créés directement ou indirectement. L’on estime pour chaque pays traversé, «des retombées économiques de l’ordre de 3 milliards de dollars». «Inga, c’est un potentiel de 44 000 MW. Cela n’existe pas ailleurs. Trois Gorges (le plus grand barrage hydroélectrique au monde à l’heure actuelle)  font 26 000 MW. En plus sa réalisation n’aura pas grands d’impacts socio-environnementaux parce qu’il n’y a pas de villages à déplacer».

Besoins de financements colossaux

Si le projet Grand Inga en lui-même ne pose pas problème, son financement est resté pendant longtemps problématique. En effet, les bailleurs ont traîné les pieds à apporter les fonds nécessaires à sa réalisation. L’on estime à 12 milliards de dollars les fonds nécessaires pour la réalisation seulement de la première phase de Inga III, prévu pour être réalisé en huit phases. Pour cette première phase, rien que pour construire la ligne électrique jusqu’à en Afrique du Sud, 3 milliards de dollars US sont indispensables. Il est attendu de la réalisation de cette première phase d’Inga III, quelques 4 800 MW. 2 300 MW sur les 4 800 MW resteront en République démocratique du Congo : 1 300 MW iront aux entreprises minières du Katanga et 1000 MW au Sud du pays. L’Afrique du Sud est preneur des 2 500 MW restants. Mais, à en croire le ministre Kalala, il n’y a pas que l’Afrique du Sud qui est intéressé par les mégawatts du Grand Inga. Il a parlé d’un protocole signé avec le Nigeria qui permettra à ce plus grand producteur d’énergie électrique ouest-africain d’acheter 10 à 15 000 MW. Il y a également l’Autorité économique du Canal de Suez en Egypte qui est partante pour acheter 15 000 MW.

Les bailleurs de fonds bougent

Au vu de cet engouement pour les mégawatts du Grand Inga, les bailleurs de fonds ont commencé à bouger. Déjà en octobre 2015, la Banque mondiale a annoncé au cours des assemblées annuelles de Lima au Pérou sa contribution d’un montant d’un milliard de dollars US pour le financement du projet. Les bailleurs chinois ont aussi fait preuve d’intérêt pour le projet, sans oublier la Banque africaine de développement (BAD) qui est résolument engagée dans le financement des infrastructures sur le continent. Et la participation de la délégation congolaise à la deuxième semaine du PIDA n’est pas fortuite. Elle participe de la recherche des financements au niveau africain en faveur du projet. En plus de la BAD, plusieurs pays africains dont l’Afrique du Sud sont en effet intéressés par le projet et pourraient donc participer à son financement.

L’inquiétante situation politique congolaise

Une vue du canal du Grand Inga
Une vue du canal du Grand Inga

Bruno Kapanji Kalala se veut rassurant quant à l’avancement d’Inga III. «Le projet connaît un avancement avec le soutien des Africains et des institutions financières. Nous sommes dans le temps». un appel d’offres a déjà permis aux autorités congolaises de présélectionner trois consortiums. Il s’agit du canadien SCN-Lavalin, de l’espagnol ACS et du chinois Three Gorges Corporation. Dans les prévisions, le consortium concessionnaire devrait être choisi avant la fin de l’année 2016 et les travaux devraient démarrer dès 2017 pour une durée de 5 à 6 ans.
On le sait, le pouvoir congolais, en particulier le président Joseph Kabila est pour beaucoup dans les avancées que le projet Grand Inga a connues ces derniers mois. Il en a fait une affaire personnelle. Ainsi il décide le 13 octobre 2015 de créer par ordonnance au sein de son cabinet l’Agence pour le développement et la promotion du Grand Inga (ADPI RDC). Il nomme dans la foulée, et toujours par ordonnance, Bruno Kapanji Kalala, chargé de mission avec rang de ministre. Avec cette prise à bras-le-corps du projet au sommet de l’Etat congolais, les choses ont commencé à bouger dans le bon sens certes ; mais il y a lieu de craindre pour la suite car la météo politique à Kinshasa pourrait bientôt entrer dans une zone de turbulence-touchons du bois- avec la fin du mandat constitutionnel du président Kabila le 19 décembre 2016. Rejetant l’accord politique qui prolonge le second mandat de Kabila, ses farouches opposants n’entendent pas le laisser gérer après cette échéance. Les récentes manifestations de l’opposition et la violente répression des manifestants par les forces de l’ordre semblent donner un avant-goût de ce que pourrait devenir la RD Congo après le 19 décembre 2016. Conscients des risques, les occidentaux (Européens et Américains) ont pris les devant en procédant à des sanctions ciblés dans les rangs du président Kabila. Cela suffira-t-il à calmer leurs ardeurs et à pacifier l’opposition. Rien n’est moins sûr. Dans ce contexte, l’on se demande bien si Joseph Kabila aura encore la tête à la réalisation du grand Inga. Par ailleurs, en Afrique du Sud, Jacob Zuma qui a également été en pointe aux côtés de Kabila sur l’ambitieux projet, va lui aussi quitter ses fonctions dans quelques années. Autant dire que le Grand Inga pourrait encore accuser des retards avant de reprendre sa vitesse de croisière. Pendant ce temps l’Afrique restera embourbée dans sa pauvreté énergétique, le sous-développement, avec le piteux taux d’électrification de 30%.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

Putsch manqué: les écoutes téléphoniques jugées inexploitables par l’expert

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Pour le Pr Jacques Batiéno, le Général Bassolé est l'objet d'un acharnement judiciaire

Dans l’affaire du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina, un rapport d’expertise avait été mandaté à un spécialiste allemand pour établir l’authenticité des écoutes téléphoniques attribuées à l’ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé et à Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.bassole-djibril1

Le juge d’instruction en charge du dossier a réuni mercredi matin 14 décembre toutes les parties, dont Djibrill Bassolé, pour exposer les résultats du rapport. Selon Me Varaut, l’un des avocats de Djibrill Bassolé, l’expert n’ayant pas pu se prononcer de manière définitive, ces écoutes doivent être écartées et son client libéré.

Burkina Demain
Source:Rfi

CAN 2017 au Gabon : la billetterie ouvre ce 15 décembre

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La vente des billets pour les 32 matchs de la Coupe d’Afrique des Nations de football au Gabon (CAN 2017) en janvier-février va commencer, ce jeudi 15 décembre 2016, a indiqué le Comité d’organisation (Cocan).
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Les 500 000 billets seront en vente dans les perceptions et les trésoreries des quatre villes hôtes : Libreville, Franceville, Port-Gentil et Oyem.

Oyem, dans le nord du Gabon, inspire quelques inquiétudes aux organisateurs. En fin de semaine dernière, la ministre des Sports Nicole Assélé s’est dite préoccupée des retards dans la finition du nouveau stade de 20 000 places.

Ce mercredi, le quotidien L’Union relayait une autre inquiétude : l’état de la route entre Oyem et Bitam, à 50 km plus au nord, tout près du Cameroun. « Deux équipes seront logées à Bitam et doivent de ce fait faire des navettes pour rallier Oyem pour les matchs », rappelle le journal gabonais.

Il s’agit du Maroc et du Togo, qui partageront d’ailleurs le même hôtel.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Gambie: «Si la CEDEAO intervient dans le pays de mes ancêtres, la Gambie sera le cimetière de vos soldats», Yahya Jammeh

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Les missionnaires de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest n’ont rien obtenu de probant du président élu de Gambie, Adama Barrow tout comme avec Yaya Jammeh, le président sortant.yahya

Des informations obtenues de la rencontre, à laquelle des sources militaires de Kewoulo ont participé, il ressort que Adama Barrow est intraitable sur le départ de Yahya Jammeh. « C’est lui le président de Gambie et Yahya Jammeh doit partir éviter un bain de sang à la Gambie. » A-t-il clairement martelé.

Après avoir écouté les présidents nigérian et sierra léonais et libérien, Adama Barrow a fait savoir que « la volonté populaire du peuple gambien ne saurait être monnayée. » Et a appelé la communauté internationale à rester ferme sur les principes et à faire partir Yahya Jammeh, par la force, s’il le faut. Car, pour lui, « à partir de janvier, si Yahya Jammeh reste sur ses positions, le peuple gambien ira directement le déloger du State House. »

Après avoir demandé à Adama Barrow de rester patient et de ne pas tomber dans le piège de la confrontation qui risque de précipiter les choses et plonger le pays dans la violence, le président Mouhamadou Buhari a fait comprendre que « les positions sont pour le moment irréconciliables. »

Mais, en bon diplomate, il a laissé entendre qu’avec le temps « les choses vont s’arranger, en diplomatie, il faut toujours donner du temps au temps. » Une sage parole qui très éloignée de celle du Baabili Mansa. Hier lors de leur conclave, Yahya Jammeh a été très clair. « Si la CEDEAO intervient dans le pays de mes ancêtres, la Gambie sera le cimetière de vos soldats. »

Burkina Demain

Développement : Les Etats Unis accordent un second compact MCC au Burkina

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C'est le nouvel ambassadeur des USA au Burkina, Andrew Young, qui a porté la primeur de l'info au président Kaboré, en attendant la note officielle

Les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules. Les Burkinabè ont à peine digéré les échos en provenance de Paris sur le succès de la conférence sur le financement du PNDES, voilà qu’une autre bonne nouvelle nous vient de Washington : le dossier de candidature du Burkina à un second compact du Millennium challenge corporation (MCC) a été reçu.

C'est le nouvel ambassadeur des USA au Burkina, Andrew Young, qui a porté la primeur de l'info au président Kaboré, en attendant la note officielle
C’est le nouvel ambassadeur des USA au Burkina, Andrew Young, qui a porté la primeur de l’info au président Kaboré, en attendant la note officielle

Et c’est au nouvel ambassadeur du pays de l’Oncle Sam au Burkina Faso, Andrew Young, que l’honneur et le plaisir est revenu ce mercredi matin de porter la bonne nouvelle au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Une belle façon pour Son Excellence Young de démarrer sa mission. Il y a à peine deux semaines le diplomate américain présentait au même président Kaboré ses lettres de créances.
« Une lettre du Président du MCC sera transmise au Burkina Faso pour notifier officiellement de la sélection, et discuter le processus afin d’initier la mise en œuvre de ce deuxième Compact », précise une source proche du dossier.
Pour donner plus d’information sur le sujet, l’Ambassade des Etats-Unis organise ce jeudi soir à partir de 15 h 30 avec les journalistes intéressés un facebook chat sur sa page facebook https://www.facebook.com/U.S.EmbassyBF/. Ce sera l’occasion pour le premier Conseiller de l’ambassade américaine de répondre aux préoccupations de ses interlocuteurs.
Penser aux secteurs de l’énergie, de l’eau et de la santé

Pour le premier compact MCC les Etats Unis avaient investi au Burkina plus de 481 millions de dollars dans les secteurs agricole, d’infrastructures routières, etc. Espérons que cette fois-ci les secteurs de l’énergie, de l’eau et de la santé seront pris en compte en vue de renforcer les acquis du premier compact.
Le Burkina Faso n’est le premier pays dans la sous-région à bénéficier d’un second compact MCC. Le Bénin en est bénéficiaire. Et en octobre dernier, son président, Patrice Talon a reçu à Cotonou Dana J. Hyde, présidente directrice générale du Millennium challenge corporation.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

PROGIS-AO : L’heure du bilan des actions de 2016

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Photos de famille des participants à la réunion bilan du PROGIS-AO

Les principaux acteurs du Projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGISAO) ont tenu les 12 et 13 décembre 2016 à Ouagadougou une rencontre. Objectif : faire le bilan des actions mises en œuvre en 2016 et envisager celles de 2017.

Photos de famille des participants à la réunion bilan du PROGIS-AO
Photos de famille des participants à la réunion bilan du PROGIS-AO

Effectuer le bilan de la seconde année de mise en œuvre du PROGISAO afin d’en ressortir des éléments de base pour des actions de recherche de financement. C’est l’objectif global de la mini rencontre du Projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGISAO) tenue les 12 et 13 décembre 2016 à Ouagadougou.
La rencontre a réuni entre autres des responsables de la coordination du PROGIS/AO ; des responsables des partenariats nationaux de l’eau des 3 pays concernés (Burkina Faso, Mali et Niger) et des représentants des structures membres du groupe noyau de la plateforme régionale : CILSS, CCRE/CEDEAO, UEMOA, ABV, UICN, WASCAL, 2IE, UO2, PANGIRE.

Deux jours de travaux ont permis de faire le point des actions de 2016 et de planifier des activités pour 2017
Deux jours de travaux ont permis de faire le point des actions de 2016 et de planifier des activités pour 2017

Ainsi, l’on notait la présence de Dam Mogbanté secrétaire exécutif du Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO) ; de Félicité Vodounhessi Chabi-Gonni, chargée de PROGIS/AO ; de Bourama Traoré, secrétaire exécutif du Partenariat national de l’eau du Mali ; de Padji Garba, secrétaire permanent du Partenariat national de l’eau du Niger ; de Leila Zerbo/Sambaré, secrétaire exécutif du Partenariat national de l’eau du Burkina Faso et de Sidi Coulibaly, communicateur du GWP/AO, etc.
Les deux jours de travaux ont permis aux participants de faire le bilan des actions mises en œuvre au niveau des 3 pays (Burkina, Mali, Niger) et au régional. La rencontre a également permis de planifier des projets pour 2017 et de réfléchir à des actions concrètes de recherche de financement pour les projets planifiés.

Le projet de plateforme virtuelle progresse

Le concepteur de systèmes numériques, Salifou Déné, présentant la plateforme virtuelle du PROGIS-AO
Le concepteur de systèmes numériques, Salifou Déné, présentant la plateforme virtuelle du PROGIS-AO

La présente rencontre a par ailleurs été l’occasion de faire la présentation de la plateforme virtuelle en cours de développement du PROGIS/AO. De la présentation faite par Salifou Déné, concepteur de systèmes numériques et Doctorant à l’Université de Nairobi, l’on note que le projet progresse et devrait une fois achevé favoriser le stockage des données, la gestion des connaissances, le partage d’information, la formation en ligne. La présentation a permis aux uns et aux autres de s’imprégner davantage du projet, ses objectifs et les défis à relever par les acteurs pour rendre la plateforme pleinement opérationnelle.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

PNDES: de l’utilisation des pluies de milliards

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Maikoo se soucie de l'utilisation qui sera faite des milliards du PNDES

Le PNDES n’est pas mauvais en soi! Il est excellent. La seule question qui doit revenir sur nos lèvres, doit être la suivante: Comment seront drainées les eaux de ces pluies de milliards? Quelle sera la destination du drainage?

Maikoo se soucie de l'utilisation qui sera faite des milliards du PNDES
Maikoo se soucie de l’utilisation qui sera faite des milliards du PNDES

De la bonne utilisation des fonds du PNDES, nous sommes tous responsables. Le vin est déjà tiré, il faut le boire jusqu’à la lie! Les projets et les marchés à venir ne devraient pas se faire de gré à gré et de chaque contractant devrait être exigé un engagement dûment signé quant à la pérennité de l’ouvrage. Il nous faut quitter le cadre des écoles et des bâtiments construits et qui se fissurent six mois plus tard. En cas de fissures et délabrement, le contractant devrait répondre. La responsabilité individuelle et collective doit être engagée. Une route mal construite fait plus de morts qu’une bombe à fragmentation.

Tombeau à ciel ouvert

Un bâtiment mal construit est un tombeau à ciel ouvert. Un projet mal exécuté est une sécheresse de plus sur le lot des problèmes existants. C’est pourquoi, il faut d’ores et déjà écarter les amateurs des marchés et les donner aux professionnels le loisir de s’exprimer. La médiocrité a eu de beaux jours devant elle dans ce Faso depuis l’avènement des nullocrates au pouvoir un soir du 15 octobre 1987. Il faut laisser le soin aux connaisseurs restés longtemps méconnus de s’exprimer pour le rayonnement du pays. Le Burkina Faso souffre depuis longtemps des sigmates et des séquelles de la médiocrité.

Cartons de fusées et non les fusées

La méritocratie doit commencer à habiter le comportement des Burkinabé qui doivent savoir être humbles et modestes. La modestie a fui notre pays de telle sorte que chacun dit qu’il peut. Appelez un Burkinabè qui passe et demandez-lui s’il peut vous fournir une fusée, il vous dira OUI. Il prendra les sous et vous livrera des cartons de fusées et non les fusées. La pluie de milliards entraînera aussi une pluie d’escrocs qui feront bientôt les démarches pour instituer les comportements d’avant. La pluie de milliards entraînera une pluie de mal-intentionnés venus pour se remplir les poches. Quand il pleut, toutes sortes d’ordures sont drainées par les eaux. Il faut savoir qu’on s’endette de façon collective sans que personne ne soit au préalable interpellé s’il veut que le pays s’endette ou pas ! Alors une gestion conséquente doit être la règle d’or.
Maikoo