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Attaques terroristes de Nassoumbou: IBK témoigne son soutien à Roch Kaboré et aux Burkinabè

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Le Président du Mali, Ibrahim Boubacar KEÏTA est arrivé à Ouagadougou, ce samedi 17 décembre 2016, pour présenter ses condoléances à son homologue burkinabè, suite à l’attaque terroriste de Nassoumbou, faisant 12 morts. ibk2

« Cela ne peut nous laisser indifférent. Il était donc normal et indiqué que nous venions ici aujourd’hui témoigner au Président Roch Marc Christian KABORE et au peuple du Burkina notre solidarité et dire que ce qui vient de frapper le Burkina nous atteint pleinement », parole du président malien.

La question de sécurité ne peut être prise en charge par les pays de la sous-région de manière isolée, a avancé IBK qui a dit que le Burkina, le Mali, le Niger, le Tchad et la Mauritanie, réunis au sein du G5 Sahel, vont mutualiser leurs moyens de défense et de renseignements.

A l’en croire, la question sera abordée de manière « plus approfondie » dans le cadre d’une rencontre du G5 Sahel dans les jours à venir.
« Aucun article juridique ne nous arrêtera. Il ne sera pas question que l’on puisse venir impunément tuer au Burkina et trouver refuge tranquille au Mali. Sûrement pas ! Dans tous les cas, tout ce que l’on pourra faire et qui sera de sorte que ce combat, nous le gagnons, nous le ferons. Nous sommes totalement ouverts », a martelé IBK.

Mathias Lompo
Burkina Demain

HOUNDE: grève à la mine Endeavour Mining/Houndé Gold Opération

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Le Mercredi 14 décembre 2016, très tôt dans la matinée, dès 6h00, une partie des vigiles de la Société de sécurité BBS est entrée en mouvement de protestation contre certains comportements d’une partie des cadres de la Société Endeavour Mining/Houndé Gold Opération (HGO) et la direction de BBS.hou

Les protestataires ont barricadé l’accès de la Mine à tous le personnel: les cadres, les ouvriers et les sous-traitants de la Mine.
Ces vigiles protestaient contre le licenciement abusif et sans motif d’un superviseur de l’équipe sécuritaire de BBS, Oumarou OUEDRAOGO, de quatre (4) agents de sécurité , le recrutement de 34 nouveaux agents de sécurité qui ne sont pas originaires de Houndé , moins de 2 jours après le licenciement des autres agents.

Les agents licenciés ont rapporté que le Directeur régional de BSS a dit avoir pour mission de remplacer tout son personnel par des gens qui ne sont pas originaires de Houndé et que l’ordre vient de la mine. A en croire ces derniers, il est dit que « le présent contrat peut légitimement prendre fin par « une plainte motivée du client » (HGO) contre un vigile. Il peut prendre fin aussi « en cas de licenciement ou de démission écrit et motivé » de la direction de BBS au vigile et vice versa.
Le problème, les agents licenciés disent qu’ils ont surpris deux expatriés, lors de leur patrouille, en train de faire des rapports sexuels dans la cour du bureau administratif. Selon eux, leur licenciement est lié à cette situation.
Face à cette situation, le député-maire de Houndé, son deuxième adjoint ont entamé des négociations avec les manifestants. Ces derniers ont demandé l’assistance du MBDHP et la Coordination des corps socioprofessionnels et de la jeunesse du Tuy. Ces deux structures se sont impliquées à la résolution de la crise. Un consensus a été obtenu , les barricades étaient en voie d’être levées qu’ont surgi deux véhicules de la Gendarmerie de Houndé, avec à bord des éléments des brigades territoriale et routière.

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Au lieu de la manifestation, il y avait plus de cinq cent (500) ouvriers de HGO qui observaient en silence la manifestation, sans prendre part. Dès son arrivée, la Gendarmerie a commencé à enlever les barricades, sans une résistance des manifestants. Puis, un gendarme de la Brigade routière à bord d’un des véhicules, a entrepris de foncer à vive allure sur les manifestants et les ouvriers de HGO, à trois (3)reprises.

Cela a suscité instantanément une indignation générale et totale. Ainsi, tous les ouvriers sont rentrés dans la lutte, exigeant le départ immédiat et sans condition de la gendarmerie. Les ouvriers se sont unis avec les vigiles pour exiger la résolution de leurs problèmes qui sont entre autres: la réintégration immédiate et sans condition de tous les licenciés de BBS, le respect des agents de sécurité (plus d’injures comme Fuck et Fuckin) , un petit déjeuner le matin vu qu’ils doivent se réveiller à 4h00 du matin pour venir au travail , la durée d’une (1) heure de repos pour le déjeuner, car les 30 mn ne sont pas suffisantes , le paiement de la journée du 14/12/2016 même s’il y a des gens qui n’ont pas pu venir au travail à cause de la grève , un contrat écrit en bonne et due forme pour tous les agents de sécurité , le remboursement de trois (3) motos perdues dans le parking , la hausse du taux de rémunération journalière à 150% pour tous les ouvriers , le respect du délai de deux (2) semaines pour le paiement des factures des restauratrices , la construction de hangar dans le parking , un traitement égal pour les travailleurs ,sans distinction d’origine et le départ de Derek Fergus, Peter Benson, Kalinga Israël de la mine Houndé Gold.

La Coordination des Corps socioprofessionnel et de la Jeunesse du Tuy exige la satisfaction totale, dans les plus brefs délais, des points de revendications des vigiles et des ouvriers de la Mine Endeavour Mining/Houndé Gold Opération.Elle dénonce les agissements irréfléchis et criminels du gendarme de la Brigade routière et exige qu’il ne soit plus impliqué dans la résolution des crises dans la Mine, Pour finir, elle appelle ces structures membres à une Assemblée Générale, ce 23 décembre 2016 à 9h00 dans la salle de conférence de la DPENA.

Gafoura Guiro /
HOUNDE Burkina Demain

Gambie : Yahya Jammeh plus que jamais isolé par ses pairs de la CEDEAO

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Le président Yahya Jammeh lors de sa rencontre à Banjul la semaine dernière avec une délégation de ses pairs de la CEDEAO

Réunis ce samedi à Abuja pour un sommet extraordinaire consacré à la situation en Gambie, où le président sortant Yahya Jammeh réfuse de quitter le pouvoir, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont apporté leur soutien au président élu, Adama Barrow.

Le président Yahya Jammeh lors de sa rencontre à Banjul la semaine dernière avec une délégation de ses pairs de la CEDEAO
Le président Yahya Jammeh lors de sa rencontre à Banjul la semaine dernière avec une délégation de ses pairs de la CEDEAO

Contrairement à ce que certains attendaient, il n’a pas été vraiment question d’envoi de troupes à Banjul lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO tenu ce samedi 17 décembre 2016 à Abuja, au Nigéria. Mais, rejetant l’idée d’une reprise de la présidentielle comme le réclame le président Yahya Jammeh, plus que jamais isolé, les présidents de l’organisation ouest-africaine ont fait bloc derrière le président élu, Adama Barrow, appelant à l’envoi de représentants des Etats membres à son investiture en janvier prochain.

Le dialogue maintenu malgré tout avec Yahya Jammeh

Si les chefs d’Etat de la CEDEAO se sont montrés quelque peu fermes vis-à-vis de Jammeh, rejetant catégoriquement sa réclamation d’une nouvelle élection ; ils n’ont pas pour autant fermé la porte du dialogue avec lui. Ils ont ainsi reconnu la nécessité de le ménager, de lui donner des garanties sur sa sécurité pour l’encourager à lâcher prise. Pour la conduite du dialogue avec les protagonistes de la crise gambienne, le président Buhari du Nigéria a été désigné.
Martin Philippe
Burkina Demain

Attaque de Nassoumbou : Un «acte ignoble et lâche», selon Alassane Ouattara

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Le président Alassane Ouattara solidaire du peuple burkinabè avec la tragédie de Nassombou

Malgré l’ambiance des législatives de ce 18 décembre, le président ivoirien Alassane Ouattara a eu une pensée pour les Burkinabè et leur président avec l’attaque meurtrière de Nassoumbou qui a fait 12 morts et des blessés dans les rangs de l’armée nationale.

Le président Alassane Ouattara solidaire du peuple burkinabè avec la tragédie de Nassombou
Le président Alassane Ouattara solidaire du peuple burkinabè avec la tragédie de Nassombou

Selon nos confrères ivoiriens, le président Ouattara a condamné l’attaque dans un télégramme officiel adressé au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, la qualifiant de «acte ignoble et lâche».
Le chef de l’Etat de Côte d’Ivoire aurait ensuite a exprimé dans le même télégramme «la profonde compassion et la solidarité du peuple ivoirien, et présenté les condoléances au chef de l’Etat du Burkina Faso, ainsi qu’aux familles des disparus».

Burkina Demain

Zimbabwe : Mugabe candidat désigné de la ZANU-PF à la présidentielle de 2018

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Le futur président sortant, Robert Mugabe, est bien parti pour être le plus vieux candidat à une présidentielle

A l’issue de leur congrès annuel, les membres du parti au pouvoir au Zimbabwe, la ZANU-PF, ont désigné, ce samedi 17 décembre 2016, Robert Mugabe (92 ans), président depuis 1980, candidat à la présidentielle de 2018.

Le futur président sortant, Robert Mugabe, est bien parti pour être le plus vieux candidat à une présidentielle
Le futur président sortant, Robert Mugabe, est bien parti pour être le plus vieux candidat à une présidentielle

Robert Mugabe, candidat à la présidentielle zimbabwéenne de 2018. Ainsi en ont décidé ce samedi 17 décembre 2016 les membres de son parti-la ZANU-PF- réunis en congrès annuel à Masvingo. Voilà une nouvelle qui ne va pas plaire à Gaborone où le président Ian Khama avait appelé son homologue zimbabwéen à quitter le pouvoir. S’il tient le coup jusqu’à cette échéance électorale, Mugabe sera, s’il ne l’est déjà, le vieux candidat à une présidentielle, lui qui est âgé aujourd’hui de 92 ans.
Burkina Demain

Attaque de Nassoumbou : Le président Roch Kaboré invite à l’unité et la solidarité

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, lors de son adresse à la nation, ce vendredi 16 décembre 2016

Ceci est le message à la nation ce 16 décembre du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, suite à l’attaque terroriste à Nassoumbou, dans la commune de Djibo, qui a fait au total une douzaine de morts.

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, lors de son adresse à la nation, ce vendredi 16 décembre 2016
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, lors de son adresse à la nation, ce vendredi 16 décembre 2016

«Attaque de Nassoumbou : Le message à la nation du président Roch Kaboré
Peuple du Burkina Faso
Chers compatriotes
Aujourd’hui 16 décembre 2016, aux environs de 5h30, dans le village de Nassoumbou, situé dans la commune de Djibo, à proximité de la frontière avec le Mali, un détachement du Groupement des Forces Anti-terroristes de notre Armée (GFAT) a subi une attaque meurtrière qui a coûté la vie à 12 de nos valeureux soldats et fait des blessés. Par la même occasion, des véhicules et des munitions ont été détruits, et des bâtiments incendiés.
Je condamne avec fermeté cette attaque ignoble qui illustre la cruauté de leurs auteurs et justifie le plus grand mépris que nous devons avoir à leur égard ainsi que la détermination à toute épreuve avec laquelle nous devons les combattre.
Cette attaque démontre que la lutte contre le terrorisme sera sans répit et met aussi en exergue les nécessaires décisions qu’il nous faut prendre pour donner confiance et vitalité à notre Armée.
J’appelle nos Forces armées et nos Forces de sécurité à observer une vigilance permanente pour assurer la sécurité des populations, et celle de nos soldats.
Devant cette nouvelle épreuve qui nous a été imposée par les forces du mal, la Nation s’incline devant la mémoire des braves soldats tombés sous les balles assassines des ennemis de la Démocratie.
Peuple du Burkina Faso
Le terrorisme est sans conteste l’un des ennemis les plus irréductibles de la Démocratie et de la Prospérité.
En ces moments précis, j’ai une pensée particulière pour les familles des soldats tombés à Nassoumbou. Au nom de la Nation entière, je leurs présente mes condoléances les plus émues et je les rassure de ma compassion, de ma solidarité ainsi que celles du Gouvernement.
J’invite donc chaque Burkinabè à l’Unité et à la Solidarité avec nos soldats pour accompagner leurs efforts en vue de garantir la paix et la sécurité indispensables au progrès économique et social de notre pays.
Jamais, le vaillant Peuple du Burkina Faso n’a courbé l’échine devant ses ennemis.
C’est pourquoi, la génération présente ne trahira pas son rôle historique et aura inéluctablement le dernier mot sur le terrorisme.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso».

Attaque de Nassoumbou : «Vite des stratégies idoines pour lutter contre l’hydre du terrorisme ».

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L'UPC a exprimé son soutien aux forces de défenses et de sécurité

Ce communiqué de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) est relatif à l’attaque perpétrée contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) ce vendredi 16 décembre 2016 à Nassoumbou, à la frontière malienne.

L'UPC a exprimé son soutien aux forces de défenses et de sécurité
L’UPC a exprimé son soutien aux forces de défenses et de sécurité

«Communiqué de l’UPC sur l’attaque de Nassoumbou
Notre pays est encore en deuil. Ce vendredi 16 décembre 2016 au petit matin, la position du Groupement des Forces anti-terroristes(GFAT) basé à Nassoumbou dans le Soum, a été attaquée. Selon les autorités, le bilan est de douze militaires tués et plusieurs autres blessés.
L’UPC présente ses sincères condoléances aux familles éplorées, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Tout en condamnant les actes inhumains perpétrés par les assaillants, l’UPC exhorte le gouvernement à définir au plus vite des stratégies idoines pour lutter contre l’hydre du terrorisme.
Il est temps que ces attaques cessent ! Tout doit être mis en œuvre pour permettre aux FDS de continuer à défendre la mère patrie, sans enregistrer ces lourdes pertes parmi leurs rangs.
L’UPC apporte son soutien indéfectible et permanent à l’ensemble des forces de défense et de sécurité, et s’incline devant le sacrifice qu’elles consentent pour la sécurisation et la défense du territoire national.
Ouagadougou, le 16 décembre 2016
Pour le Bureau Politique National de l’UPC »
Le Secrétaire national à la défense et à la sécurité
Colonel à la retraite Lona Charles OUATTARA

Burkina : 12 morts dans une attaque contre l’armée à Nassoumbou

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Photo d'illustration

L’armée burkinabè a encore été endeuillée ce vendredi matin par une attaque perpétrée par des assaillants venus du Mali. L’attaque a eu lieu à 5 h du matin à Nassoumbou à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne. Le bilan est extrêmement lourd : 12 morts, selon le dernier bilan.

Photo d'illustration
Photo d’illustration

Les assaillants (une quarantaine) lourdement armés, auraient pris la fuite après leur forfait, ce qui fait que l’on ignorait encore leur identité. L’armée burkinabè a réagi en envoyant des renforts terrestres et aériens sur place pour faire le ratissage de la zone, ont indiqué des sources sécuritaires . Ce n’est pas la première fois que des éléments de forces de défense et de sécurité sont attaqués dans cette partie du pays, la dernière étant celle d’Intagom qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. La présente attaque intervient cinq jours seulement après la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance du pays à Kaya au cours de laquelle on a assisté à une parade à minima du côté de l’armée pour cause, disait-on justement, du souci de la protection des frontières. Après cette attaque meurtrière, l’on attend naturellement une réaction des autorités en charge de la sécurité. Que vont-elles dire de plus aux Burkinabè pour les rassurer ?
Burkina Demain

Informatisation de la DGI: » On réduit la corruption,… la fraude fiscale », le DG Adama Badolo

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En marge de la 5ème conférence de la direction générale des impôts portant sur l’informatisation de la Direction générale des impôts ( DGI), Adama Badolo, le directeur général des impôts, est revenu en détail sur les objectifs et l’importance de l’informatisation de la DGI .badolo

Burkina Demain (BD): Quelles sont vos attentes?

Adama Badolo: Il s’agit pour nous de faire le point de notre informatisation qui a commencé il y a une dizaine d’années de cela. De voir ce qui marche, ce qui ne marche pas.
Nous souhaitons que les participants puissent faire vraiment un diagnostic sans complaisance de notre système informatique, aussi bien sur le plan des infrastructures que sur le plan des logiciels que nous utilisons. C’est-à-dire leurs capacités, leurs insuffisances, mais aussi et surtout sur le plan des ressources humaines. L’informatique est une chose, mais il faut que les hommes et les femmes qui sont à la direction générale des impôts l’utilisent justement pour travailler. Il ne faut pas laisser l’informatique et dire non, ça ne marche pas, préférer le manuel, etc. etc.

Il faut que systématiquement tout le monde utilise l’informatique pour plus de transparence. Et que tout le monde contribue à l’informatisation du système, en faisant des suggestions et des propositions.

BD: Le système informatique actuel de la DGI est-il imperméable ?

A B: Oui, le risque zéro n’existe pas. Aucun système n’est infaillible. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que l’informatisation est mieux. Et c’est vrai qu’à la DGI, il n’y a pas longtemps, l’année dernière en 2015, il y a eu des problèmes sur le système informatique. Nous travaillons donc à le sécuriser. Présentement même, nous avons recruté un consultant pour nous aider à rendre notre système beaucoup plus sûr.
BD: Quelles sont concrètement les mesures pour mettre le système à l’abri de ces problèmes ?
AB: Et justement, lorsqu’on a eu ces problèmes, nous avons donc recruté un consultant en sécurité informatique pour faire un audit et un diagnostic de notre logiciel afin de nous proposer un schéma de sécurisation. Donc, il nous a fait des recommandations, en vue donc de sécuriser davantage le système. Et donc nous attendons les conclusions de cette études pour engager maintenant les travaux de sécurisation.

BD: Qu’en est-il des agents qui ont exploité les failles du système l’an dernier ?
AB: Bon, il faut dire que c’est devenu un dossier judiciaire; la procédure est en cours.

BD: Un dernier mot à lancer ?

Oui, le mot que je veux dire, c’est de dire que souvent les gens disent que le système informatique de la DGI n’est pas sécurisé. Je dis non. Je dis non. Ce n’est pas parce que le système n’est pas sécurisé qu’il y a eu ces problèmes, c’est le contraire même. C’est parce qu’on a eu ce système informatique qu’on a pu se rendre compte des manipulations. Si le système était manuel, les gens allaient faire du faux et personne allait s’en rendre compte. C’est un système informatique, ça laisse des traces. Aujourd’hui grâce à l’informatique, on réduit considérablement les mauvaises pratiques. On réduit la corruption, on réduit également la fraude fiscale. Si vous faîtes une opération au niveau des marchés publiques, on est au courant. Si vous faites des opérations à la douane, on est au courant. Bientôt, quand vous allez travailler avec la banque, on sera au courant. Donc, grâce à l’informatique effectivement, on peut recouper les informations, on peut optimiser vraiment les rendements de nos services.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Le Président du Faso à Abuja pour prendre part au 50e Sommet de la CEDEAO

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Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, se rendra à Abuja au Nigeria, ce 16 décembre 2016 pour prendre part au 50e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).roch-kabore

Dans la capitale fédérale nigériane, le chef de l’Etat et ses pairs échangeront sur les enjeux politiques et sécuritaires dans la sous-région. La crise postélectorale en Gambie devrait être à l’ordre du jour de cette rencontre de haut niveau et les chefs d’Etat et de gouvernement vont sans doute débattre du rapport de la mission des dirigeants ouest africains dans ce pays.
Le 16 décembre, avant le début des travaux du 50e Sommet de la CEDEAO prévu le 17 décembre 2016, le Président du Faso présidera les travaux de la Conférence au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV).

Durant son séjour à Abuja, le Président Roch Marc Christian KABORE aura une rencontre avec la communauté burkinabè vivant au Nigeria et le bureau des fonctionnaires de la CEDEAO.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso