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Cour des comptes: le Procureur général et le commissaire du gouvernement installés dans leurs fonctions

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Le 1er président de la Cour des comptes, Train Raymond Poda a installé, ce mardi 15 novembre 2016 à Ouagadougou, le Procureur général près la Cour des comptes du Burkina Christophe Compaoré, le commissaire du gouvernement et les conseillers près ladite Cour.
Pour Me Savadogo, « M. Compaoré est celui qui a aidé les avocats à entrer dans la Cour des comptes, afin de connaitre toutes les procédures de cette cour. »
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Après lui, Kalilou Sérémé, a été installé commissaire du gouvernement; puis trois autres conseillers, Mathieu Koyo, Perpétue Honorine Méda/ Dabiré et Véronique Bayili auprès de la cour des comptes.

Selon le premier président Poda, leu tâche est loin d’être une sinécure, car la Cour a pour vision d’être une institution indépendante de référence dans le domaine du contrôle des finances publiques. Et il les a invités à l’abnégation et au travail bien fait.

Christophe Compaoré a laissé entendre que la déconnexion du pouvoir judiciaire de l’exécutif a beaucoup pesé dans sa nomination. Partant de là, il a indiqué qu’il va assumer ses responsabilités dans l’intérêt des justiciables.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Boromo : une nouvelle mosquée pour les musulmans ahmadis

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1) Le Président de Boromo Mamadou Néyaassistantle Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib à la coupure du ruban.

Les fidèles musulmans de la Communauté islamique ahmadiyya de Boromo et ses environs disposent désormais d’une mosquée. Le Président et le Missionnaire en Chef de ladite Communauté, Mahmood Nasir Saqib a inauguré ce joyau flambant neuf, le vendredi 11 novembre 2016.
<1)	Le Président de Boromo Mamadou Néyaassistantle Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib à la coupure du ruban. 1) Le Président de Boromo Mamadou Néyaassistantle Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib à la coupure du ruban.[/caption]

« C’est un ouf de soulagement. C’est une immense joie pour les fidèles ahmadis de Boromo ; parce que cela fait plus de 15 ans que nous prions sous hangar». Tels sont les sentiments qui animaient le Président de la Communauté islamique ahmadiyya de Boromo Mamadou Néya, à l’inauguration de la mosquée intervenue, le vendredi 11 novembre 2016.

Comme lui, tous les fidèles musulmans ahmadis de Boromo étaient en liesse. Personne n’a voulu se faire conter l’évènement. Hommes, femmes, jeunes et enfants se sont mobilisés pour assister à l’inauguration de ce joyau flambant neuf.
De l’avis de monsieur Néya, avec l’inauguration de cette mosquée, ses opposants ne peuvent plus les traiter de non musulmans. Car à bout d’argument, l’absence de mosquée était finalement le faux et seul argument qu’ils brandissaient pour les traiter de non musulmans.
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C’est le Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib, himsel qui a présidé la cérémonie d’inauguration de la mosquée de Boromo. Après la coupure du ruban, il a dirigé la prière de vendredi. Dans son sermon, monsieur Mahmood Nasir Saqiba a signifié aux fidèles qu’une mosquée par définition est un lieu de culte. Elle est une maison d’adoration d’Allah où l’on invite les humains à accroitre leur aptitude à faire le bien au détriment de celle qui les pousse à faire le mal.

Pour cela, explique Monsieur Saqib, il faut qu’à l’instar de cette mosquée physique, chacun construise dans son cœur « une mosquée ». Et de prier « donc que cette mosquée offre l’occasion de multiplier davantage de bonnes actions et de permettre d’abandonner le mal ». Pour y parvenir, le Président de la Communauté islamique ahmadiyya du Burkina Faso, Mahmood Nasir Saqib, a invité les fidèles à fréquenter régulièrement la mosquée et à prier Allah afin qu’Il raffermisse leur foi.
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Le Président de la Communauté islamique ahmadiyya de Boromo Mamadou Néya a, pour sa part, lancé un appel de paix à tous les musulmans. « Nous saisissons l’ouverture de cette mosquée pour une fois de plus inviter l’ensemble de la Communauté musulmane à l’unisson, à la cohésion et à la concorde. Nous devons en tant que musulmans adopter ces valeurs de paix, de tolérance que le Prophète Muhammad nous a enseignées ».

Ibrahima TRAORE
Collaborateur

Côte d’Ivoire: vers la matérialisation du parti unifié RHDP avec les législatives de décembre

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Le président du directoire du rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Ahmadou Soumahoro a estimé, ce lundi 14 novembre 2016, à Abidjan que les élections législatives prévues le 18 décembre vont conforter la volonté de ce groupement de partis à aller à un parti unifié tel que souhaité par les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié.soum

« C’est le premier texte qui doit conforter les uns et les autres de notre volonté d’aller ensemble vers la constitution d’un parti unifié », a indiqué Ahmadou Soumahoro qui présidait une réunion extraordinaire du directoire du RHDP à la maison du PDCI-RDA, soulignant que les présidents des partis composant le RHDP ont décidé de voir consolider davantage les liens des Houphouëtistes.

Il a expliqué que pour cette joute électorale, le RHDP est dans la dynamique de battre pleinement campagne pour le candidat retenu. « Nous ne voulons pas accepter dans nos rangs, les candidats indépendants. Si un d’entre nous s’entêtait, même élu, nous nous sommes engagés à ne pas l’accepter dans nos partis respectifs », a-t-il prévenu.

Selon le président du directoire du RHDP, la liste des candidats retenues étant publiée, il s’agit désormais pour ce groupement politique, de travailler à la synchronisation des listes pour sortir la liste définitive des candidats RHDP.

Les prétendants aux 255 sièges de députés doivent déposer cette semaine leur dossier de candidature auprès de la commission électorale indépendante (CEI) au plus tard jeudi. Le front populaire ivoirien (FPI) présentera, cette année, des candidats lors de ces législatives, note-t-on.

Anderson Koné
Burkina Demain

Des hommes d’affaires marocains rencontrent le Président du Faso à Marrakech

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Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, arrivé en début d’après-midi du lundi 14 novembre 2016 à Marrakech au Maroc dans le cadre de la 22e Conférence des parties (COP 22) de la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques, a reçu en audience en début de soirée, une délégation d’hommes d’affaires marocains.kabore

Cette rencontre avec des hommes d’affaires du Royaume chérifien a permis de passer en revue de nombreux domaines d’investissements prioritaires du Burkina et d’échanger sur le Plan national de développement économique et social (PNDES), a expliqué Madame Miriem Bensalah CHAQROUN, présidente de la Confédération générale des entrepreneurs du Maroc.

« Nous avons échangé sur les différents secteurs qui devraient être mis en avant et essayer de créer une nouvelle dynamique économique. Il y a le Plan de développement économique et social (PNDES) qui va être présenté à Paris en décembre et nous sommes invités à y participer. Nous sommes également invités à prendre part aux appels d’offres et aux différents projets de développement économique du Burkina Faso », a dit la présidente CHAQROUN.

Madame Miriem Bensalah CHAQROUN a ajouté qu’ils ont aussi évoqué avec le Président Roch Marc Christian KABORE, de nombreux autres sujets d’intérêt réciproque : « Nous avons parlé de formation professionnelle, d’éducation, de santé mais surtout de la confiance que le chef de l’Etat a pour le secteur privé burkinabè pour que nous puissions nous inscrire dans cette même confiance et créer un partenariat gagnant-gagnant et Sud-Sud ».

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Affaire SANKARA : appel aux députés français pour l’acceptation de la demande d’enquête parlementaire

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Le juge d’instruction burkinabè François Yaméogo chargé de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara vient de lancer une commission rogatoire pour demander la levée du secret défense en France.sankara

Après deux ans d’enquêtes, François Yaméogo a auditionné une centaine de personnes, en a inculpé près d’une quinzaine. Son sérieux et son intégrité ne peuvent être mis en doute.

Cette demande ne doit pas être prise à la légère, comme l’a été la demande d’enquête parlementaire(1), demandée par des députés burkinabè, et déposée par les députés écologistes et ceux du Front de gauche à l’Assemblée nationale en Octobre 2012.

Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, avait alors répondu « une telle commission d’enquête n’aurait aucun pouvoir pour conduire des investigations dans un autre Etat » et « la procédure judiciaire désormais ouverte au Burkina » lui semble « l’instrument juridique le plus approprié pour rechercher les responsables de cette affaire »(2).

Cet « instrument juridique le plus approprié » est désormais disponible. Cette fois ce ne sont pas des militants qui « fantasment », comme l’avait dit l’ancien ambassadeur de France au Burkina, M. Gilles Thibault, mais bien un juge d’instruction via une procédure judiciaire officielle qui questionne la France et lui demande de prendre ses responsabilités concernant l’implication française dans l’assassinat de Thomas Sankara.
Nous appelons donc tous les organisations françaises et étrangères, organisation des droits de l’homme, partis politiques, associations de la société civile, soucieuses de justice, à faire pression sur le gouvernement français pour que soit satisfaite la demande du juge burkinabè.

Nous demandons aux députés de l’Assemblée nationale, d’interpeller de nouveau le président de l’Assemblée nationale pour qu’il reconsidère sa position et accepte la demande d’enquête parlementaire sur l’assassinat de Thomas Sankara, comme l’ont déjà demandé plus de 5500 personnes(3).

Le réseau international « Justice pour Sankara justice pour l’Afrique »

Fait à Paris, Ouagadougou, Bruxelles, Milan, Bamako, Madrid, Niamey, Berlin, Toronto, Marseille, Ajaccio, Montpellier, Liège le 11 Novembre 2016.

Contact : info@thomassankara.net
VC01. Voir http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0248.asp
2. Voir http://thomassankara.net/le-president-de-lassemblee-nationale-francaise-claude-bartolone-soppose-a-louverture-dune-commission-denquete-parlementaire-sur-lassassinat-de-thomas-sankara/
3. 4500 signataires à http://thomassankara.net/petition-louverture-dune-enquete-parlementaire-parlement-francais-conditions-de-lassassinat-president-thomas-sankara-de-compagnons-4469/ et plus de 1000 sur papier

Coopération bilatérale : l’ambassadeur burkinabè Alain Ilboudo présente ses lettres de créance à François Hollande

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Le nouvel ambassadeur du Burkina Faso en France Alain Francis Gustave Ilboudo a présenté ce 9 novembre, au Palais de l’Elysée, au Président de la République française, François Hollande, les lettres du Président Roch Marc Christian Kaboré, l’accréditant en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso en France.france

Le clou de la cérémonie de présentation des lettres de créance, a été marqué par un entretien qui a permis au nouvel Ambassadeur d’évoquer avec le Chef de l’État français des questions bilatérales d’intérêt commun. Entre autres sujets, l’entretien a porté sur l’engagement mutuel pour la réussite de la Conférence des bailleurs sur le Programme National de Développement Economique et Social (PNDES) prévue les 7 et 8 décembre 2016 à Paris, le renforcement de la coopération politique, économique et en matière sécuritaire.

La juridiction de l’ambassade du Burkina Faso en France couvre l’Espagne, le Portugal et la Principauté de Monaco. Le Saint-Siège, qui faisait partie, est devenu autonome, avec un ambassadeur dédié.

L’ambassadeur du Burkina Faso en France est par ailleurs représentant du Chef de l’Etat auprès d’institutions, au rang desquelles l’Unesco et l’Oif.

Service Presse, Communication et Relations Publiques

Ambassade du Burkina Faso à Paris

Marché régional d’électricité : La première phase attendue au 1er trimestre de 2017

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Photo de famille des officiels et participants à l'ouverture des huitièmes comités consultatifs de l'ARREC

Dans quarante-huit heures s’ouvrira à Ouagadougou le cinquième forum régional de la régulation de l’électricité placé sous le patronage du Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thièba. En prélude à l’événement les travaux des huitièmes comités consultatifs de l’Autorité de régulation de la CEDEAO (ARREC) ont débuté ce lundi 14 novembre 2016 dans la capitale, sous le patronage du ministre burkinabè de l’énergie, des mines et des carrières, Alfa Oumar Dissa, représenté par Jean-Baptiste Ki.

Photo de famille des officiels et participants à l'ouverture des huitièmes comités consultatifs de l'ARREC
Photo de famille des officiels et participants à l’ouverture des huitièmes comités consultatifs de l’ARREC

C’est certainement une étape importante du processus de mise en œuvre du marché régional d’électricité en Afrique de l’Ouest qui se joue en ce moment avec le démarrage ce lundi 14 novembre 2016 à Ouagadougou des huitièmes comités consultatifs de l’Autorité de régulation de la CEDEAO (ARREC). Ce processus de marché régional d’électricité accuse, faut-il le rappeler, un retard de deux ans.
Durant deux jours, les 14 et 15 novembre, les participants travailleront sur les dossiers qui seront soumis aux travaux du cinquième forum régional de la régulation de l’électricité qui se tiendra le 16 novembre 2016, toujours dans la capitale burkinabè.

Modèles de contrats bilatéraux

Au programme de la présente session des comités consultatifs, précise le président de l’ARREC Honoré Bogler, «Nous invitons les participants à l’analyse des documents suivants : les modèles de contrats bilatéraux du marché régional de l’électricité, le manuel des procédures du marché régional, les règles de résolution des litiges et les règles d’exécution de l’ARREC et les règles de pratiques et procédures de l’ARREC».
Mais, tout ne s’arrête pas là. «Ces documents tels qu’améliorés par vos contributions pourraient être approuvés par le conseil de régulation de l’ARREC dans les mois à venir. De même pourraient, dans le prochains mois, être élaborés et soumis aux comités consultatifs et au conseil de régulation de l’ARREC le reste de documents indispensables à la phase 1 du marché à savoir : le contrat type d’utilisation du réseau et le modèle de calcul du tarif de transport». Selon le Pr Bogler, la première phase du marché régional d’électricité pourrait intervenir dans le premier trimestre de l’année 2017.
Dans son mot de bienvenue aux participants de la présente session, Mariam Gui Nikièma, présidente de l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité (ARSE), a souhaité que les présents travaux aboutissent à des instruments juridiques, économiques, techniques et financiers à même de rendre dynamique le futur marché régional d’électricité qui devrait permettre de répondre aux préoccupations énergétiques des populations ouest-africaines.

«S’unir ou disparaître»

Dans la même veine, le représentant des partenaires techniques et financiers, Armand Polycarpe Basile-Gbedji de GIZ, a prôné dans son intervention, l’esprit d’union au niveau des acteurs de la CEDEAO dans la recherche des solutions aux problèmes énergétiques ; citant l’exemple des pays du Nord. A l’entendre, ils n’ont pas beaucoup d’options : «Soit nous nous unissons, soit nous disparaissons».
La présente réunion conjointe des comités consultatifs des régulateurs et des opérateurs de l’ARREC se tient à quarante-huit heures du cinquième forum régional de la régulation de l’électricité.
«Mettre en place le marché régional de l’électricité de la CEDEAO : opportunités et défis», c’est le thème de ce 5e forum de l’ARREC placé sous le patronage du Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thièba.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

Etats-Unis: Donald Trump promet d’expulser trois millions d’immigrés clandestins

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Donald Trump n'a pas eu les mots tendres vis-à-vis de la mémoire de Fidèle Castro

Le nouveau président élu des Etats-Unis Donald Trump a promis d’expulser jusqu’à 3 millions d’immigrés clandestins, dans l’extrait d’un entretien à la chaîne de télévision CBS publié dimanche mais réalisé vendredi.
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« Ce que nous allons faire, c’est prendre les gens qui sont des criminels et qui ont des casiers judiciaires, qui appartiennent à des gangs, qui sont des trafiquants de drogue (…), sans doute 2 millions, ça peut aussi être 3 millions (de personnes), nous allons les renvoyer du pays ou nous allons les mettre en prison. Mais nous allons les renvoyer de notre pays, ils sont ici illégalement », a-t-il déclaré dans l’émission « 60 minutes » de CBS qui doit être diffusée dimanche soir.

Anderson Koné
Burkina Demain

Football ivoirien: la légende Pokou a tiré sa révérence

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La légende du football ivoirien, Laurent N’Dri Pokou, baptisé l’homme d’Asmara, est décédé, au soir du dimanche 13 novembre 2016.pok

ll a succombé à ce mal pernicieux qui le maintenait loin des stades depuis bientôt 2 mois. Attaquant, puis entraîneur, Laurent Pokou a débuté sa carrière dans les années 60 alors qu’il n’avait que 13 ans. Avant-centre titulaire de l’équipe de Côte d’Ivoire, il obtient une reconnaissance internationale en obtenant le titre de meilleur buteur de la Coupe d’Afrique des nations en 1968 et 1970. Son record de quatorze buts, marqués lors de ces deux éditions de la compétition, n’est battu qu’en 2008, par Samuel Eto’o.

Longtemps réticent à quitter la Côte d’Ivoire pour devenir footballeur professionnel, fin décembre 1973, Laurent Pokou finit par rejoindre la France, le Stade rennais puis l’AS Nancy-Lorraine en 1977 où il côtoie Michel Platini.

De l’avis des médias et de ses pairs, il est un joueur spectaculaire, rapide, dribbleur, et un buteur efficace, il monte par deux fois sur le podium du Ballon d’or africain, en 1970 et 1973.

Parfois comparé à son contemporain Salif Keïta, et à son successeur en équipe nationale Didier Drogba, il est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football ivoirien et africain.

Il tient son surnom, l’homme d’Asmara de la CAN 1968 disputée en Ethiopie. En demi-finale, à Asmara, face à la sélection ghanéenne, Laurent Pokou marque en seconde mi-temps deux buts en l’espace de cinq minutes alors que la Côte d’Ivoire était menée par deux buts à zéro. Les Ivoiriens perdront finalement le match et devront arracher la troisième place à l’Ethiopie.

Il est désormais surnommé « L’homme d’Asmara », comme l’avait alors appelé le journaliste qui avait commenté la rencontre à la radio ivoirienne.
Puisse son âme reposée en paix.

Anderson Koné
Burkina Demain

Djibo: deux morts dans une attaque armée

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Photo dillustration

Des attaques simultanées se sont produites, le samedi 12 novembre 2016 à Djibo et dans deux autres localités du Sahel. Ces attaques auraient fait deux morts.

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Un prêcheur musulman officiant dans une radio de la ville de Djibo a été abattu par des hommes non encore identifiés. Selon Radio Oméga, un prédicateur a été la cible des tirs mortels devant son domicile. Grièvement blessé, il succombera plus tard au centre médical de la ville.

Dans le même temps, des attaques ont aussi visé deux localités de la zone. A Petega, à une trentaine de kilomètres de Djibo, un conseiller municipal a été abattu par des inconnus. A Soboulé, à une quarantaine de kilomètres de Djibo, un homme a tenté de tirer sur un conseiller municipal, mais son arme s’est enrayée. Il a ensuite été lynché par la foule qui l’a ensuite remis aux forces de défense et de sécurité.
Des enquêtes sont en cours pour déterminer s’il s’agit d’actes terroristes ou de règlements de compte.

Burkina Demain