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Africa GTBM : « Faire un salon de rang mondial »

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Les organisateurs de de Africa GTBM nourrissent de grandes ambitions pour le secteur des TIC

La 1ère édition de Africa Global telecoms business meetings (Africa GTBM) se tiendra du 24 au 26 novembre prochain. Pour se faire, les organisateurs ont convié les hommes de médias ce jeudi 17 novembre 2016 ici à Ouagadougou afin de donner les détails relatifs à l’évènement.

Les organisateurs de de Africa GTBM  nourrissent de grandes ambitions pour le  secteur des TIC
Les organisateurs de de Africa GTBM nourrissent de grandes ambitions pour le secteur des TIC

Le salon Africa GTBM est une plateforme d’échange sur les enjeux majeurs de développement des Télécommunications et des technologies de l’information et de la communication. Cette 1ère édition est placée sous le thème « investir dans les Télécommunications en Afrique : Quel intérêt ? ». Elle sera présidée par le premier ministre Paul Kaba Thiéba et parrainée par Aminata Sana Congo, ministre du Développement de l’économie numérique et des postes.

Ça se passera au pavillon soleil Levant du SIAO

Initialement prévu en novembre 2014, le salon Africa GTBM a été reporté pour cause de fièvre Ebola et aura finalement lieu à Ouagadougou au pavillon soleil Levant du Siao du 24 au 26 novembre 2016. Bien qu’étant à sa première édition, les organisateurs se veulent très ambitieux. Pour Péma Bamouni, président du comité d’organisation, il s’agit de travailler à faire en sorte que ce salon devienne « un salon de rang mondial où les entreprises et des personnes de renommées internationales viendront vendre et lancer leurs produits ».
A l’entendre, il s’agira également d’installer à Ouagadougou un salon de référence regroupant les acteurs du monde de la télécommunication pour « échanger sur leurs intérêts réciproques ». Ce salon réunira des équipementiers, des investisseurs, des experts, des opérateurs, des consommateurs, des professionnels de la Télécommunication … venus d’Afrique et du reste du monde.

Des activités en vue

Des trophées qui font rêver grand pour l'Afrique
Des trophées qui font rêver grand pour l’Afrique en matière de TIC

Sont prévus au cours de ces trois jours d’Africa GTBM, une dizaine de conférences, des expositions, des rencontres B to B et des déjeuners de réseautage. Le clou de l’activité sera marqué par une soirée de diner gala au cours duquel des acteurs seront récompensés.
Cette cérémonie de récompense dénommée « Africa Global telecoms business awards » primera les meilleurs acteurs, innovations et pratiques venus du Burkina et d’ailleurs, dans une quinzaine de catégories. Ainsi, quinze trophées sera remis aux plus méritants durant cette soirée de gala.
Selon les organisateurs de ce salon, tout est pratiquement prêt car « nous sommes à 90% de l’organisation », dira le président du comité d’organisation et d’ajouter que le budget de cette activité s’élève à 240 millions francs CFA. Notons qu’environ un millier de participants, venu d’une vingtaine de pays du monde entier est attendu à cette 1ère édition de Africa GTBM.

Joachim Batao
                                                                        Burkina Demain

1ère édition du VEMAO : un festival à l’image du Fespaco

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Pour les conférenciers, le VEMAO un cadre de rencontre, de partage et de promotion de toutes les formes musicales de l’Afrique

La 1ère édition du Village d’expression des musiques africaines de Ouagadougou (VEMAO) se tiendra du 9 au 11 décembre prochain. Pour se faire, les organisateurs ont convié les hommes de médias ce jeudi 10 novembre 2016 afin de communiquer sur les détails relatifs à cet évènement.

Ben Kelly, président du comité d'organisation du VEMAO
Ben Kelly, président du comité d’organisation du VEMAO

Le Village d’expression des musiques africaines de Ouagadougou (VEMAO) est un cadre de rencontre, de partage et de promotion de toutes les formes musicales de l’Afrique. Cette 1ère édition est placée sous le thème « Musique et intégration africaine » et réunira des artistes venus de divers horizons du continent. L’activité sera parrainée par le ministre de la culture Tahirou Barry et présidée par le directeur de cabinet de la présidence du Faso Seydou Zagré.

Créer un grand festival à l’image du Fespaco

Pour les conférenciers, le VEMAO un cadre de rencontre, de partage et de promotion de toutes les formes musicales de l’Afrique
Pour les conférenciers, le VEMAO un cadre de rencontre, de partage et de promotion de toutes les formes musicales de l’Afrique

 Déjà pour cette première édition du VEMAO, les organisateurs veulent rêver grand. Selon Ben Kelly, président du VEMAO, il s’agira de faire de cette activité au fil des années « un grand festival à l’image du Fespaco ». Pour y arriver le VEMAO veut compter sur la particularité de l’activité qui sera de faire jouer les artistes en live. « On ne vient pas au VEMAO pour jouer du play-back, tout sera du live » a affirmé Papa Darga, directeur artistique de l’évènement.

Le Village d’expression des musiques africaine de Ougadougou va se dérouler en plein air à l’espace vide du Lycée Newton de Ouagadougou. Les concerts seront donnés par des musiciens et chanteurs venus du Burkina et des pays de L’Afrique.

Pour cette édition, les organisateurs ont annoncé que les artistes viendront en plus du Burkina de la Côte d’Ivoire, du Benin, du Togo et du Congo.

Les activités programmées

 On note des spectacles musicaux en live chaque soir à partir de 21h ; une rue marchande mise à la disposition des acteurs de la musique ; des formations et des master class pour renforcer les capacités des artistes et des acteurs de la musique afin de mieux faire connaitre et vendre les œuvres musicales africaines.

Le VEMAO en plus de créer des espaces d’animations pour les Ouagalais, veut aussi permettre à la population de communier directement avec les artistes en favorisant l’intégration et le rapprochement des communautés africaines.

Le budget d’organisation de cette première édition est estimé à 70 millions de francs CFA. Elle va se tenir du 09 au 11 décembre 2016.

 

                                                                 Joachim Batao

                                                                    Burkina Demain

Projet Filets sociaux: les arriérés de salaires versés, mais les principaux bénéficiaires attendent toujours

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Les lignes ont bougé ces derniers temps au niveau du projet filets sociaux. Les travailleurs ont perçu leur arriérés de salaires après deux mois d’attente. Ce qui n’est pas encore le cas des ménages bénéficiaires. Leur calvaire dure maintenant plus de deux mois. On ne sait pas si leur cas sera traité les jours à venir ou les mois prochains.filets-sociaux

Ce qui est sûr, le Projet de filets sociaux, prévu pour une durée de cinq ans, a été financé par un crédit de l’Association internationale de développement (IDA) à hauteur de 50 millions de dollars. Il devrait permettre à quelque 40 000 ménages démunis de bénéficier de transferts monétaires directs.

Anderson Koné
Burkina Demain

Politique nationale: un nouveau parti crée, PPR

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L’ancien directeur de cabinet de Zéphirin Diabré François Kaboré, a fondé un parti, le Parti du Peuple Républicain (PPR). Il l’a présenté ce mercredi 16 novembre 2016 à Ouagadougou.ppr

« Le parti du peuple républicain n’aurait pas été créé si au lendemain de la victoire du peuple on n’avait pas constaté une certaine trahison de l’esprit de l’insurrection. La division des acteurs insurrectionnels a eu pour conséquence, de fragiliser la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso. En tant que filles et fils de ce pays, nous avons été interpellés par nos consciences respectives pour œuvrer à la matérialisation en termes de programme et d’action concrète, les aspirations des insurgés et des burkinabè en général » a expliqué François Kaboré, le président du PPR.

« Au lendemain de l’élection présidentielle qui a vu un candidat d’un parti de l’opposition recevoir le choix suprême du peuple au premier tour, des partis politiques se sont désolidarisés du choix du peuple et ont même préféré aller s’asseoir à la même table que ceux qu’ils ont combattu et vaincu où ils ont conclu des alliance contre-nature. Cette manière de vivre l’insurrection a choqué et déçu plus d’une personne à tous les niveaux » a déclaré François Kaboré. Le Parti du Peuple Républicain (PPR) se réclame de la majorité présidentielle.

A entendre M. Kaboré, le PPR a été créé pour porter l’enthousiasme du peuple insurgé. qui représente 40 et 60% des électeurs qui refusent chaque fois d’aller voter parce qu’ils n’ont pas confiance en notre politique.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Région du Centre Sud: les professeurs désertent les salles de classe

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Les professeurs de la région du Centre-sud observent depuis ce mercredi 16 novembre, un arrêt de cours pour protester contre l’agression d’un des leurs par un parent d’élève, le 10 novembre dernier à Gogo, à une vingtaine de km de Manga, nous apprend l’AIB.prof

Les protestataires exigent le redéploiement de tous les professeurs de Gogo vers d’autres localités et la traduction en justice du présumé agresseur.

D’après des sources concordantes, le 10 novembre 2016, le professeur principal de Gogo a consenti à annuler son cours pour permettre à ses élèves d’aller présenter leurs condoléances à l’une des leurs qui venait de perdre sa mère.

Toutefois, il a demandé au chef de classe de relever les noms de ceux qui ne se rendraient ni à la maison mortuaire ni à l’école.

Sur les quatre noms relevés, trois absents ont fourni à l’administration, les justificatifs demandés. Le quatrième a préféré rendre compte à son père.
C’est ainsi que ce dernier s’est rendu à l’école, muni d’une machette pour en découdre avec le professeur.

L’enseignant qui a pu s’en sortir cette fois-ci, grâce à la médiation de l’assistance, sera rattrapé plus tard par le parent d’élève et bastonné.
Grâce à l’intervention de la population, il s’échappe une deuxième fois et se rend à la police pour formuler une plainte.

Après avoir rempli les formalités, le professeur se retrouvera encore nez à nez avec son agresseur. Finalement il a pu rejoindre son domicile grâce à une escorte policière.
L’arrêt des cours qui ne concernait depuis le début de ces évènements, que l’établissement de Gogo, s’est généralisé ce mercredi à tous les établissements de la région du Centre-sud (Zoundwéogo, Nahouri et Bazèga).

Une réunion de sortie de crise a été initiée ce mercredi matin au Haut-commissariat du Zoundwéogo.

A l’issue de la rencontre, les professeurs sont restés campés sur leur position.
Ils exigent le redéploiement dès demain jeudi de leurs collègues de Gogo ainsi que  »l’arrestation, le jugement et la condamnation » du présumé coupable.

Burkina Demain
Source: AIB

Palu Dengue: l’UPC appelle le gouvernement à consacrer un budget conséquent à la santé

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Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) relative à la fièvre tropicale et la santé en générale. Le parti déplore les conditions de traitement des indigents et invite le gouvernement à consacrer davantage de moyens à la santé général, à assainir le cadre de vie et à financer les infrastructures sanitaires. Lisez plutôt! upc

Une épidémie de Dengue ou « grippe tropicale » sévit actuellement au Burkina Faso. A la date du 6 Novembre 2016, 938 cas probables et 13 décès ont été notifiés selon les autorités en charge de la santé du pays. La survenue de cette épidémie vient une fois de plus mettre à nu les insuffisances inquiétantes de notre système de santé. Aussi, le Bureau politique national de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) se devait de faire cette déclaration pour interpeller le gouvernement afin qu’il mette en place une stratégie pérenne à même de garantir la santé des populations.

La dengue ou « grippe tropicale » est une maladie infectieuse présente dans toutes les régions tropicales. Le nombre de cas de cette maladie progresse actuellement de manière très importante, et l’inscrit aujourd’hui aux rangs des maladies dites « ré-émergentes ».
Il est aussi connu qu’il n’existe ni vaccin ni traitement spécifique contre le virus. La prévention de la dengue passe donc par la lutte contre le moustique.

Dans notre pays, l’assainissement est à un stade embryonnaire, la promiscuité dans les quartiers périphériques urbains et en milieu rural, le manque d’éducation pour la santé sont autant de tares structurelles qui ne peuvent que faciliter une éventuelle propagation de l’épidémie de Dengue.

Si l’on jette un regard critique sur cette épidémie on se rend compte que la dengue, quelle que soit sa forme, va entrainer des conséquences graves sur l’économie du pays en terme de temps de travail perdu, et de spoliation du budget des ménages.
Face à cette épidémie, l’UPC constate une fois encore les limites de notre système de santé. En 2014 déjà, sous le régime de la IVème République et au temps fort de l’épidémie à virus Ebola, l’UPC avait déjà tiré sur la sonnette d’alarme. Elle s’inquiétait en son temps du manque de prospective et de réactivité de notre système de santé. La situation semble s’être empirée.

Certes, Monsieur le Ministre de la Santé est passé au journal télévisé de la RTB pour communiquer sur la question ; des actions de sensibilisation à travers les médias sont initiées depuis quelques temps, mais nous doutons fort de la portée de ces actes au moment où le cap des 900 cas et 13 décès a été franchi. S’il est vrai « qu’il n’est jamais tard pour bien faire », comme le dit un adage, il faut reconnaitre que dans le domaine de la santé, ce dernier prend une connotation péjorative. En effet, toute vie humaine est sacrée et doit être préservée.

Nous avons toujours argué, à l’UPC, que pour un pays pauvre comme le nôtre qui ne dispose pas d’un plateau technique suffisant, de ressources humaines en santé suffisantes pour faire face à l’urgence ,il fallait mettre l’accent sur les activités de prévention. En effet, nous sommes convaincus que la prévention devrait être le principal mot d’ordre, basée sur une éducation pour la santé de nos populations.

Sur le plan de la sécurité sanitaire, force est de reconnaitre que notre système de santé est toujours faible et très peu résiliant. Il en résulte trop de décès évitables et une incapacité du pays à assurer une sécurité sanitaire optimale pour les populations. L’évaluation en 2015 de la mise en œuvre du Règlement sanitaire international (RSI 2015) révèle que le Burkina Faso ne dispose pas encore des capacités essentielles minimales requises aux termes de cet outil de sécurité sanitaire. Le pays devrait être doté des mécanismes à même de lui permettre de faire face aux chocs les plus extrêmes sur le plan sanitaire.

L’UPC constate par ailleurs qu’aucune structure de santé publique au Burkina Faso ne propose les tests pour le diagnostic biologique de la Dengue, et ce, faute de réactifs à en croire les autorités sanitaires du pays. Seules les structures privées de soins le font alors même qu’elles ne bénéficient pas de toute l’attention qui se devait de la part des autorités en charge de la santé. Le partenariat public-privé toujours prôné est toujours inopérant du fait du manque de volonté manifeste de nos autorités de faire du secteur privé de la santé un véritable soutien à l’action publique.

Les ressources humaines en santé au Burkina Faso étant largement en deçà des normes préconisées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS),la contractualisation avec les ONG et associations devraient être privilégiée afin de toucher les populations par des activités de sensibilisations. Le Burkina Faso est un pays qui dispose d’un monde communautaire expérimenté dans ce type d’approche.

L’UPC devant ces constats :
– Interpelle le gouvernement sur l’impérieuse nécessité de consacrer un budget plus conséquent à la santé en général et à la lutte contre les maladies vectorielles en particulier ;
– Interpelle le gouvernement sur la nécessité d’un financement conséquent des formations sanitaires publiques afin qu’elles puissent se doter des intrants nécessaires à la réalisation des examens biologiques courants en général, et comme celui de la Dengue en particulier ;
-Invite le gouvernement à mettre l’accent sur l’assainissement du cadre de vie (construction des caniveaux couverts, des latrines familiales et publiques, etc.), en luttant contre la prolifération à ciel ouvert des gîtes de moustiques et autres vecteurs de maladies infectieuses. Des actions comme des journées de salubrité devraient être régulièrement organisées mais surtout à l’orée de la saison hivernale ;
– Invite prestement le gouvernement à mettre à contribution le mode communautaire comme il en a été pour la lutte contre le Sida, afin d’assurer la sensibilisation des populations. Ces ONG et associations ont beaucoup d’expériences dans le domaine de la sensibilisation. Elles maitrisent les techniques d’animation pouvant même aller jusqu’au porte à porte afin d’informer les populations et atténuer leurs peurs de cette maladie.
En tout état de cause, l’épidémie de Dengue qui sévit actuellement au Burkina Faso doit permettre à l’Etat, s’il tient compte de notre contribution, de remettre en cause ses approches dans le domaine sanitaire et d’apporter rapidement les mesures correctives qui s’imposent.

Pour un développement mieux partagé,
Améliorer ce qui est déjà fait,
Corriger ce qui est mal fait,
Réaliser ce qui n’est pas encore fait.

Ouagadougou, le 14 Novembre 2016
Pour le Bureau politique national de l’UPC,
Dr Steve Léonce ZOUNGRANA (MD, MPH, MSc)
Hépato-Gastroentérologue/ nutritionniste
Secrétaire national à la Santé et à la population

Compte rendu du Conseil des ministres du 16 novembre 2016

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres tenu, le mercredi 16 novembre 2016 à Ouagadougou,en séance ordinaire, sous la présidence du premier ministre Paul Kaba THIEBA, a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale et autorisé des missions à l’étranger.conseil

I. DELIBERATIONS

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté un rapport.

Le projet de loi porte habilitation du gouvernement à ratifier par voie d’ordonnance les accords et conventions de financement conclus entre le Burkina Faso et les Partenaires techniques et financiers.

Cette loi vise à accélérer l’entrée en vigueur des accords de financement et la mobilisation des ressources nécessaires à l’exécution de la loi de finances.Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le rapport est relatif à la répartition des ministères par secteur de planification et de la présidence des secteurs de planification.

Les secteurs de planification au nombre de quatorze (14) constituent les Cadres sectoriels de dialogue (CSD) pour la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES).

La répartition par secteur permet de disposer de politiques sectorielles stables et la détermination des présidences des secteurs vise à garantir l’efficacité dans la coordination de chaque secteur.

L’adoption de ce rapport permet un meilleur suivi et évaluation du Plan national de développement économique et social.

II. COMMUNICATION ORALE

II. La Ministre déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabé de l’extérieur, chargée de la coopération a fait au Conseil une communication relative à la mission effectuée par Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Paul Kaba THIEBA en République de Côte d’Ivoire du 10 au 12 novembre 2016.

Il a été reçu par Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA Président de la République de Côte d’Ivoire et par son homologue ivoirien, Monsieur Daniel Kablan DUNCAN.

Cette mission qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs de la conférence des partenaires du Burkina Faso, a permis également au chef du gouvernement burkinabè et sa délégation, d’avoir une séance de travail avec le Président du groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD).

La délégation burkinabè a reçu l’appui de l’institution pour la réussite de la Conférence des partenaires du Burkina Faso prévue les 07 et 08 décembre 2016 à Paris en vue de mobiliser les ressources pour le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Palais de l’Elysée : Le «fils » Hollande franchit le rubicond

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Emmanuel Macron a officialisé ce mercredi 16 novembre sa candidature à la présidentielle française

Emmanuel Macron, ex-ministre du gouvernement Valls et «fils politique» du président François Hollande, a annoncé finalement ce mercredi 16 novembre, sa candidature à l’élection présidentielle de 2017.

Emmanuel Macron a officialisé ce mercredi 16 novembre sa candidature à la présidentielle française
Emmanuel Macron a officialisé ce mercredi 16 novembre sa candidature à la présidentielle française de 2017

En France, alors que le père François Hollande est en déplacement au Maroc pour défendre, à la COP22 de Marrakech, la pérennité de l’accord de Paris face aux menaces trumpistes de boycott , c’est le moment que choisit son «fils politique», Emmanuel Macron, pour sortir enfin du bois pour annoncer officiellement ce mercredi 16 novembre 2016, sa candidature à la présidentielle. De quoi visiblement précipiter, voire bouleverser les agendas politiques des potentiel candidats à la gauche. L’on pense notamment au Premier ministre Manuel Valls qui voyait déjà en l’ambitieux Macron un concurrent. En effet, Manuel Valls, qui veut incarner une autre gauche, aura visiblement du mal à prendre le dessus sur Macron s’il prend encore du temps pour annoncer sa candidature.
Bientôt, le Premier ministre pourrait ne pas avoir grand-chose à dire ou à promettre aux Français qui n’aurait pas été promis par Macron. Pour s’en convaincre, il suffit de s’attarder sur ces phrases chocs du désormais présidentiable Emmanuel Macron, qui en disent suffisamment long sur ses ambitions et les terres sur lesquelles il entend chasser.

Ces phrases de l’ambitieux Emmanuel Macron

A lire ces phrases poignantes du nouveau candidat Emmanuel Macron, l’on se rend bien compte que le «petit » a bien préparé son affaire. Tenez :
-«L’enjeu n’est pas pour moi de rassembler la gauche ou de rassembler la droite, je veux rassembler la France » ;
-«Cette révolution démocratique, je ne pourrai la mener à bien qu’avec vous, j’en appelle à toutes les femmes et les hommes de bonne volonté, à tous ceux qui croient en la réconciliation de la liberté et du progrès » ;
-«Investir est nécessaire (…) Je veux une France qui croit en sa chance, qui risque, qui espère je veux une France entreprenante où chacun peut vivre de son travail» ;
– «La France des quartiers a besoin de mobilité, elle est aujourd’hui assignée à résidence » ;
-«Je veux libérer l’énergie de ceux qui peuvent et en même temps je veux protéger les plus faibles » ;
-«Dans ce monde incertain, chacun doit être libre et nous devons protéger contre les risques de la vie» ;
– «Notre pays se redressera par sa jeunesse. Beaucoup doutent de la jeunesse, ils ont tort » ;
-«Il n’y a pas de fatalité à ce qu’un jeune issu d’un quartier difficile ne trouve pas d’emploi » ;
-«Je veux une France libre, libre et fière de ce qu’elle est (…) Je place ma candidature sous le signe de l’espérance. La France peut réussir» ;
– «Je veux faire entrer la France dans le 21ème siècle. Je veux que mon pays redresse la tête. Ce projet fou d’émancipation de la société»
-« Je suis prêt, c’est pourquoi je suis candidat à la présidence de la République. Parce que je crois plus que tout que la France peut réussir »

On l’aura compris, c’est à une révolution démocratique avec lui qu’Emmanuel Macron invite ses compatriotes. On croirait quelque fois entendre Donald Trump dans son premier discours à ses partisans à l’annonce de sa victoire. Macron n’est pas Trump. Il n’est pas républicain non plus. Mais, il entend visiblement faire dans la droitisation, voire extrême-droitisation pour accrocher les Français. Ce qui naturellement risque, si son discours fait mouche auprès de ses compatriotes, de coûter des électeurs aux Alain Juppé, Nicolas Sarkozy ou autre Marine Le Pen. Ils sont donc prévenus.

Burkina Demain

5e Forum de l’ARREC : Enfin le grand jour pour Mariam Gui Nikièma !

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La présidente du comité national d'organisation du 5e forum de l'ARREC, Mariam Gui Nikièma, à l'ouverture de la réunion des comités consultatifs de l'ARREC, le 14 novembre dernier à la salle des Banquets de Ouaga 2000

C’est ce mercredi 16 novembre 2016 que se tient à Ouaga 2000 le cinquième forum régional de la régulation de l’électricité (ARREC). Placé sous la problématique de la mise en place du marché régional d’électricité et le patronage du Premier ministre Paul Kaba Thièba. La tenue effective ce jour dudit forum constitue en soi un exploit, tant les préparatifs ont été laborieux, émaillés d’incertitudes et de plusieurs reports, indépendamment de la volonté des organisateurs dont la présidente du comité national d’organisation, Mariam Gui Nikièma, qui a toujours, en dépit de tout, gardé espoir dans les capacités de son pays de pouvoir un jour abriter l’événement.

La présidente du comité national d'organisation du 5e forum de l'ARREC, Mariam Gui Nikièma, à l'ouverture de la réunion des comités consultatifs de l'ARREC, le 14 novembre dernier à la salle des Banquets de Ouaga 2000
La présidente du comité national d’organisation du 5e forum de l’ARREC, Mariam Gui Nikièma, à l’ouverture de la réunion des comités consultatifs de l’ARREC, le 14 novembre dernier à la salle des Banquets de Ouaga 2000

A sa conférence de presse du 3 novembre dernier, la présidente de l’Autorité du sous-secteur de l’électricité (ARSE), Mariam Gui Nikièma, assurait aux journalistes que tout était fin prêt pour que le cinquième forum régional de la régulation de l’électricité (ARREC) se tienne effectivement le 16 novembre 2016. Et nous y sommes, puisqu’aujourd’hui, c’est bien le 16 novembre.
En effet, après la réunion des comités consultatifs les 14 et 15 novembre, la voie était royalement ouverte pour la tenue ce jour du cinquième forum régional de la régulation de l’électricité (ARREC). Pour autant, l’événement a été compliqué à organiser par les acteurs. Que ce soit du côté de l’ARREC ou du Burkina Faso.

Les choses ne se passent pas comme prévu à Banjul

Pour le président de l'ARREC, Pr Honoré Bogler, la tenue effective de ce forum est aussi un soulagement
Pour le président de l’ARREC, Pr Honoré Bogler, la tenue effective de ce forum est aussi un soulagement

Au sortir du forum de Banjul en 2013, grande était la joie de Mariam Gui Nikièma, présidente de l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’énergie (ARSE). Pour cause, son pays, le Burkina Faso, a été désigné pour abriter en 2014 le cinquième forum de l’ARREC.
Mais, les choses ne se passent pas comme prévu dans la capitale gambienne. D’abord, en 2014, c’est l’épidémie de fièvre à virus Ebola qui oblige à sursoir à la tenue du forum. Ensuite en 2015, ce sont les difficultés financières qui seront à l’origine du report de l’événement au niveau de l’ARREC.

Relancer le marché régional d’électricité retardé de 2 ans

Prennent part à ce 5e forum de l'ARREC les régulateurs, les opérateurs, les partenaires techniques et financiers, les représentants des ministères de l'énergie de la CEDEAO
Prennent part à ce 5e forum de l’ARREC les régulateurs, les opérateurs, les partenaires techniques et financiers, les représentants des ministères de l’énergie de la CEDEAO

Il a fallu attendre deux longues années pour concrétiser la tenue de ce cinquième forum. Cela correspond aussi à deux années de retard dans la mise en place du marché régional d’électricité. Après ces longs mois d’attente, d’incertitudes et de retard, c’est enfin le grand jour pour les organisateurs, en particulier la présidente du comité national d’organisation, Mariam Gui Nikièma, au four et au moulin depuis plusieurs mois pour honorer l’engagement pris en 2013 devant ses pairs de relever le défi de l’organisation. «Le cinquième forum, enfin le cinquième forum !», pourrait-elle légitimement s’exclamer.
Bref, maintenant qu’il est enfin là, il ne reste qu’à souhaiter que ce 5e forum de l’ARREC tienne effectivement ses promesses, celles de réunir les moyens de mettre en branle le marché régional d’électricité afin de répondre convenablement aux immenses besoins énergétiques des populations ouest-africaines.

Grégoire B. Bazié
Burkina Demain

Opération spéciale de la Sonatur: 421 heureux bénéficiaires tirés au sort

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La Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) a organisé le tirage au sort pour la vente spéciale des parcelles viabilisées de Ouaga 2000, le mardi 15 novembre 2016 à Ouagadougou. sonatur

Sur un total de 37 367 souscriptions, ce sont 421 personnes qui ont été choisies. Les bulletins ont été tirés de l’urne par le Directeur de cabinet (Dircab) du Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat (MUH), Karim Ilboudo et le directeur général de la SONATUR, Claude Obin Tapsoba.

A le directeur général de la SONATUR, les bénéficiaires de la présente opération qui ne s’acquittent pas des frais de paiement verront leurs parcelles réattribuées à ceux de la liste d’attente.

Les attributaires des parcelles devraient payer au comptant dans un délai de 30 jours à compter de la date du tirage au sort sans aucune possibilité de prorogation et ce, conformément au coût des parcelles disponibles sur le site web de la SONATUR (www.sonatur.org).

«A la tête de l’équipe de la SONATUR, nous avons fait le pari d’être équitable envers tous, en refusant toute intervention d’où qu’elle vienne», a-t-il déclaré, en soutenant que d’autres opérations de ventes vont être réalisées dans les mois à venir.
Selon le résultat des souscriptions, il y a eu 37 714 enregistrées en ligne dont 33 615 traitées avec succès et 3 752 au siège de la SONATUR.

Pour le Dircab, c’est pour répondre à une forte demande en logements, en parcelles viabilisées et en infrastructures sociales que la SONATUR a initié l’opération spéciale de vente de parcelles.

A l’en croire, le gouvernement compte lancer avant la fin de l’année 2016, un vaste programme de construction de 40 000 logements dans les communes urbaines et rurales du Burkina Faso pour permettre à toutes les catégories socioprofessionnelles d’avoir un logement décent.

Ce sont au total 1110 parcelles qui vont être vendues à Bobo-Dioulasso (488 parcelles), à Dédougou (73 parcelles) et à Ouahigouya (128 parcelles), y compris Ouagadougou. Ces trois villes vont voir respectivement leur tirage au sort se dérouler les 23, 29 et 30 novembre 2016 après les enregistrements respectifs de demandes de souscription, selon la SONATUR.

Mathias Lompo
Burkina Demain