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Commande publique : Le rapport 2024 de l’ARCOP remis au PM Ouédraogo

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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo recevant le rapport 2024 de l'ARCOP des mains de son Président Abdallah Youssef Chahine Traoré

A la tête d’une délégation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), le Président de l’ARCOP Abdallah Youssef Chahine Traoré a été reçu en audience à la Primature ce lundi 6 octobre 2025. Audience au cours de laquelle, le Président de l’ARCOP a remis officiellement le rapport 2024 de son institution au Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.  Plus de détails dans ce Communiqué.

Le Président de l’ARCOP se prêtant à la presse à l’issue de la remise du rapport 2024 de son institution au Chef du Gouvernement

«Commande publique : L’ARCOP remet son rapport 2024 au Premier ministre

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience, ce lundi 6 octobre 2025, à Ouagadougou, une délégation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), conduite par son Président du Conseil de régulation, Abdallah Youssef Chahine Traoré. Au cours de cette rencontre, le rapport annuel 2024 de l’institution a été remis au Chef du Gouvernement.

«L’objet de l’audience était de sacrifier à une obligation de redevabilité et de remettre notre rapport annuel sur les activités de l’ARCOP, portant sur la gestion 2024 de la commande publique au Burkina Faso », a expliqué M. Traoré à l’issue de l’audience.

‎Au-delà de cette démarche statutaire, la rencontre a permis d’échanger sur les orientations à donner aux réformes du secteur, en vue d’une meilleure gouvernance de la commande publique.

Le rapport met en lumière les activités menées autour des missions clés de l’ARCOP : la formation et la sensibilisation, le règlement des différends, les audits du système, ainsi que la définition des politiques publiques relatives à la gestion des marchés.

‎On y apprend que sur les 34 indicateurs de performance évalués, 15 ont atteint un niveau satisfaisant, traduisant des défis persistants en matière de mise en œuvre des procédures et de transparence du système.

‎M. Traoré a toutefois relativisé ces chiffres, en soulignant les difficultés d’accès à l’information auprès de certains acteurs du dispositif.

Parmi les perspectives 2025, l’institution prévoit d’accélérer la dématérialisation des procédures de passation des marchés et la mise en œuvre de l’Initiative pour une gouvernance performante, afin d’améliorer la traçabilité et la transparence du système.

‎Le Premier ministre a invité l’ARCOP à formuler des propositions de réformes concrètes, adaptées aux besoins réels de développement du pays. « On ne peut plus se payer le luxe des lourdeurs. Sortez des sentiers battus et proposez des textes qui favorisent l’efficacité dans les marchés publics. »

Il a insisté sur la nécessité de renforcer la veille juridique et de recentrer les efforts afin que les marchés publics soient exécutés au bénéfice direct des populations, dans un esprit d’efficacité, de transparence et de qualité. « Ce n’est pas le processus qui doit être le résultat, mais les prestations qui en découlent », a rappelé le Chef du Gouvernement, exhortant les acteurs à privilégier l’efficacité plutôt que la simple conformité procédurale.

DCRP/Primature»

Commune de Didyr : L’excellence scolaire célébrée à Pouni-Nord

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En ce début d’année scolaire 2025-2026 pleine de défis à relever, la Délégation Spéciale de Didyr sous la houlette de son Président Abdoulaye Yaogo a tenu le pari de tenir ce 4 octobre 2025 à Pouni-Nord, la Journée de l’Excellence. Cet évènement organisé en partenariat avec l’Association Fraternité Didyr et l’Association Poun Nyè, sous le patronage du Haut-Commissaire du Sanguié, le parrainage de Gilbert Bassolé et de Rachelle Badolo/Kando, Présidente des Reines de Pouni-Nord aura tenu toutes ses promesses ; à en juger par le nombre et l’importance des récompenses, des lauréats, la mobilisation et l’ambiance des grands jours.

A Pouni-Nord ce 4 octobre, la moisson fut bonne pour les meilleurs acteurs du système éducatif de Didyr

«Excellence scolaire, un tremplin pour l’engagement patriotique et le développement endogène». C’était le thème de l’édition 2025 de la Journée de l’Excellence scolaire dans la Commune de Didyr tenue ce samedi 4 octobre 2025 à Pouni-Nord, avec la présence active de plusieurs officiels.

Entre autres, parmi les officiels qui ont pu faire le déplacement de Pouni-Nord, l’on peut noter le Président de la Délégation Spéciale de Didyr Himself Abdoulaye Yaogo, le Parrain Gilbert Bassolé ; la marraine Rachelle Badolo/Kando, le président de Fraternité Didyr Raphael Badiel ; Boukary Bakouan, invité d’honneur.

«Mérites et  efforts des meilleurs acteurs reconnus et récompensés»

Le PDS de Didyr, Abdoulaye Yaogo, a rendu un vibrant hommage à tous les acteurs de l’évènement

Présidant la cérémonie, le PDS Abdoulaye Yaogo a rappelé l’importance, les enjeux d’un évènement comme la Journée de l’Excellence dans la Commune de Didyr pour les membres de la Communauté dans son ensemble.

«Il constitue pour les élèves un cadre de l’expression des talents. Pour les enseignants, il se veut être un moment d’auto-évaluation, de fierté et de satisfaction morale tandis que pour nous, parents et conseil d’Ecole, l’excellence permet de mesurer le degré de notre implication dans le devenir de notre ENFANT et de savourer le bonheur d’être le père ou la mère de l’excellent écolier», a-t-il relevé.

Et de rendre un vibrant hommage à tous les acteurs de la présente cérémonie, à commencer par les lauréats : «Je tiens à exprimer, au nom de la délégation spéciale, nos vives félicitations à tous les élèves lauréats dont le mérite et les efforts sont aujourd’hui reconnus et récompensés. Chers lauréats, cette brillante performance dont vous avez fait montre est la voie d’une carrière scolaire que je souhaite longue et fructueuse. Je vous exhorte donc à incarner les valeurs positives de l’excellence. J’adresse mes sincères félicitations et remerciements à madame le Haut-commissaire de Sanguié, patronne de la présente cérémonie, aux Parrains et invités d’honneur, au comité d’organisation et à tout le personnel enseignant pour les efforts consentis pour la réussite de l’année scolaire malgré les conditions de travail que je sais difficile».

Présence active du parrain Bassolé et d’autres officiels

«Je m’en voudrais de terminer mon propos sans exprimer notre gratitude à l’ensemble des partenaires de l’éducation, notamment l’association Fraternité Didyr, l’association Pouni-Nyè, les ONG (Eau vive Burkina, Auxfin) et la Bank Atlantique ; les COGES, les AME, les APE, les partenaires sociaux pour leur œuvre de soutien et d’accompagnement à l’éducation.

Enfin, à toutes celles et à tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette journée dans la commune de Didyr, nous vous remercions. Puissent vos actions collectives et individuelles contribuer davantage à améliorer la qualité de l’éducation offerte à nos enfants que nous aimons bien», a ajouté le PDS de Didyr.

Connu pour son engagement en faveur du développement local, le parrain Gilbert Bassolé a exprimé sa gratitude aux autorités municipales pour le choix porté sur sa personne pour cette journée d’excellence scolaire à Pouni-Nord, félicitant les lauréats pour leurs mérites et les exhortant à garder le cap de l’excellence qui reste, dit-il, une quête permanente.

Comme les autres officiels présents, il a été beaucoup actif au cours de la cérémonie, soit pour les remises des prix, soit pour les séances de prise de vue.

Après Pouni-Nord, cap sur Mousséo en 2026

A entendre les autorités de la municipalité de Didyr, l’engagement de la commune en faveur d’une éducation de qualité ne s’arrête pas à Pouni-Nord.

«Nous nous engageons, dans les limites de nos possibilités, à toujours encourager et accompagner les acteurs du système éducatif dans la quête d’une éducation d’excellence et de son rayonnement sur le plan communal», a indiqué le PDS Abdoulaye Yaogo.

Ainsi, si tout se passe bien, la prochaine Journée d’Excellence scolaire dans la Commune de Didyr aura lieu en 2026 à Mousséo.

Martin Philippe

Burkina Demain

Accord Russo- Burkinabè sur l’énergie nucléaire : Les membres de l’ALT bientôt sollicités pour la ratification

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Côté Burkina Faso, cela avait été sans doute l’un des moments forts de la participation au dernier Forum économique international de Saint Petersbourg. Il s’agit de la signature le 19 juin dernier, dans le cadre du Projet de Centrale nucléaire civile, d’un Accord intergouvernemental avec la Fédération de Russie. Trois mois après la signature dudit accord, l’exécutif burkinabè a décidé après approbation lors de son conseil de ce jeudi 2 octobre, de transmettre le dossier à l’Assemblée législative de transition (ALT) pour ratification.

Le Gouvernement a approuvé l’Accord ce 2 octobre et a donné son quitus pour sa transmission à l’ALT en vue de sa ratification

«En vue d’assurer une indépendance énergétique et de faire de l’électricité le moteur d’un développement durable, le Gouvernement a entrepris depuis 2023, le développement d’un programme électronucléaire à moyen terme. Dans le processus de mise en œuvre dudit programme, un Accord de coopération avec le Gouvernement de la Fédération de Russie dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques a été signé le 19 juin 2025 à Saint-Pétersbourg. Cet accord établit un cadre juridique et technique pour la mise en œuvre du Projet de construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso», peut-on lire dans le compte rendu du Conseil des ministres qui rappelle que la dépendance du pays aux énergies fossiles totalement importées est l’une des causes du faible accès des populations à l’électricité dans notre pays.

«Selon les données de l’annuaire statistique de l’année 2023 du ministère de l’Energie, des mines et des carrières, le taux national d’électrification des ménages, par raccordement au réseau électrique, est de 26,29 % au 31 décembre 2023, avec de fortes disparités entre le milieu urbain 87,04% et le milieu rural 7,02 %.».

A la signature de l’Accord le 19 juin dernier à Saint Petersbourg

Et au vu des besoins pressants des populations en matière d’énergie, une ratification rapide par les parlementaires devrait permettre au processus de réalisation de la centrale nucléaire civile de suivre son cours. Car, comme l’expliquait le ministre de l’énergie, des mines et des carrières le 19 juin dernier, «Cette signature est une étape très importante dans le processus administratif préalable à la construction de la centrale nucléaire. Après la signature de l’accord, il est attendu de la partie russe notamment de ROSATOM, une offre technique et financière qui sera examinée par le Burkina Faso. Une phase qui va ouvrir ainsi les discussions sur les aspects techniques du processus de construction de la centrale et des moyens pour y parvenir».

Les membres de l’Assemblée législative de Transition vont bientôt se réunir pour ratifier le projet de loi relatif audit accord intergouvernemental

Il convient de rappeler qu’en plus de cet accord intergouvernemental en attente de ratification, il y a aussi quatre documents aussi importants qui sont conclus dans le cadre de la bonne réalisation du projet. Il s’agit notamment du Mémorandum d’Entente ; de la Feuille de route ; de 3 mémorandum sur la formation, la sensibilisation de l’opinion publique et la construction de l’infrastructure nucléaire.

Martin Philippe

Burkina Demain

42e Assemblée de l’OACI : L’Afrique obtient l’élection de ses 8 candidats au Conseil  

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Pour l’Afrique, la 42e Assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) tenue du 23 septembre au 3 octobre 2025 à Montréal, s’achève ce vendredi sur une très une bonne note car, le continent est parvenu à obtenir l’élection de tous ses huit candidats au Conseil de l’OACI, composé au total de 36 membres. Ces 8 candidats africains élus au Conseil de l’OACI sont notamment de l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Égypte, la Guinée équatoriale, du Mali, Maroc, Nigéria et de l’Ouganda.  «Ce résultat exceptionnel accorde au continent près d’un quart du total des sièges, démontrant la confiance continue de la communauté internationale dans le leadership de l’Afrique et son engagement uni à façonner l’agenda mondial de l’aviation», s’est félicitée la Commission de l’Union africaine dans ce Communiqué.

Pour l’Afrique, avec ce franc succès, cette 42e Assemblée de l’OACI s’achève sur une très bonne note de satisfaction

«L’Afrique obtient un mandat retentissant au Conseil de l’OACI, remportant près d’un quart des sièges mondiaux, grâce à un programme technique unifié

Lors d’une élection majeure pour la communauté mondiale de l’aviation, l’Afrique a remporté un succès retentissant lors de la 42e Assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), en obtenant l’élection de ses huit candidats au Conseil de l’OACI, composé de 36 membres.

Ce résultat exceptionnel accorde au continent près d’un quart du total des sièges, démontrant la confiance continue de la communauté internationale dans le leadership de l’Afrique et son engagement uni à façonner l’agenda mondial de l’aviation.

Les huit États africains – l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Égypte, la Guinée équatoriale, le Mali, le Maroc, le Nigéria et l’Ouganda – ont été réélus avec des voix décisives, reflétant la reconnaissance mondiale de leur service efficace et de leur influence dans l’aviation internationale. Le Conseil de l’OACI, l’organe directeur de l’agence spécialisée des Nations Unies, guide l’évolution de la sûreté aérienne, de la sécurité, de la protection de l’environnement et de la connectivité.

Cette réalisation collective souligne la reconnaissance mondiale de l’efficacité du service et du leadership de l’Afrique dans l’aviation internationale, garantissant que les priorités du continent restent au premier plan de la politique mondiale. Grâce à cette représentation accrue, l’Afrique est bien placée pour faire progresser les priorités mondiales de l’OACI, notamment les progrès vers la neutralité carbone d’ici 2050, le renforcement de la sûreté et de la sécurité pour tous et la garantie que personne n’est laissé pour compte.

Au niveau continental, ce mandat permettra d’accélérer davantage le Marché unique africain du transport aérien (MUTAA), d’approfondir l’intégration et de stimuler une croissance inclusive conforme à #Agenda2063.

Un témoignage de confiance et de leadership unifié

Dans un message de félicitations, S.E. le Commissaire Lerato D Mataboge, Commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, a déclaré que le résultat, qui a affirmé le rôle des principaux acteurs africains, reflète la confiance mondiale dans l’expertise de l’Afrique. « C’est un moment de fierté pour l’Afrique. Il reflète la confiance de la communauté mondiale dans l’expertise et les contributions de l’Afrique. Nos représentants protégeront non seulement les intérêts de l’aviation africaine, mais continueront également à façonner le système aérien mondial de manière à promouvoir l’équité, l’inclusion et la durabilité.

Elle a souligné que l’UA continuera de travailler avec les États membres, la CAFAC et ses partenaires pour construire une Afrique plus connectée et plus prospère, conformément à l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons.

Le Président de la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC), M. Florent Serge Dzota, a salué le résultat comme une étape importante pour la communauté de l’aviation civile africaine. « Ce mandat renouvelé est une victoire pour le secteur de l’aviation en Afrique. Il réaffirme que le leadership et les contributions de l’Afrique sont appréciés par la communauté mondiale. Nous sommes impatients d’aider les membres de notre Conseil à veiller à ce que les priorités de l’Afrique soient prises en compte à l’OACI.

L’ordre du jour technique complet de l’Afrique à la 42e Assemblée

Au-delà de l’obtention des sièges au Conseil, l’Afrique a fait preuve d’un front uni en défendant activement ses priorités par le biais d’un programme technique solide, en soumettant 16 documents de travail et d’information à travers les principales commissions de l’OACI. Cet engagement technique a été coordonné quotidiennement par l’Union africaine, la CAFAC et le Groupe AFI afin d’assurer une voix cohérente et unifiée sur toutes les questions majeures.

Les propositions de l’Afrique visaient à relever les défis et les opportunités uniques auxquels sont confrontés les États en développement, en tissant ensemble les priorités en matière de sûreté, de sécurité et de durabilité. L’Afrique a mis l’accent sur la sécurité aérienne et la navigation aérienne, en soumettant huit documents techniques appelant à l’élaboration de nouvelles normes et pratiques recommandées (SARP) relatives à l’utilisation des systèmes d’aéronefs sans pilote (UAS) pour les vérifications au sol rentables des aides à la navigation (AIN). En outre, il a souligné l’importance de mettre en place un outil mondial normalisé de surveillance et de contrôle des obstacles autour des aérodromes, afin d’assurer des opérations plus sûres.

Par ailleurs, le continent a avancé ses propositions sous le thème de la sécurité et de la facilitation en appelant à la rationalisation des systèmes de sûreté aérienne dans le cadre du Plan mondial de sûreté de l’aviation (GASeP). Tout aussi important, il a exhorté à la mise à jour des réglementations internationales afin de permettre l’utilisation en toute sécurité des UAS dans le transport de marchandises dangereuses, y compris les vaccins et les fournitures médicales essentielles, en particulier dans les opérations de santé, d’urgence et humanitaires.

La voix de l’Afrique était également résolue dans le domaine de l’environnement, car elle a fermement défendu le CORSIA (le système de compensation et de réduction des émissions de carbone pour l’aviation internationale) en tant que seule mesure mondiale basée sur le marché (MBM) sous l’égide de l’OACI. Il a mis en garde contre l’introduction de MBM régionales redondantes ou unilatérales, qui pourraient compromettre la croissance et la compétitivité de l’aviation dans les États en développement, et a plutôt insisté en faveur d’une cohérence mondiale dans la lutte contre les émissions de l’aviation.

Conduire l’intégration continentale : le mandat de l’ASATM

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La famille de l’aviation africaine a une fois de plus démontré la force de l’unité. Les priorités de l’Afrique continueront d’être efficacement représentées à l’OACI, en faisant progresser l’ASAA, en renforçant la sûreté et la sécurité et en favorisant une aviation durable à l’échelle mondiale.

Avec l’un des marchés de l’aviation à la croissance la plus rapide au monde, l’Afrique est désormais stratégiquement positionnée pour faire avancer son initiative phare, le Marché unique du transport aérien africain (SAATM), qui représente actuellement plus de 90 % du trafic intra-africain.

L’Union africaine adresse ses sincères remerciements aux États qui ont représenté l’Afrique avec brio au cours de la période triennale 2022-2025 et reconnaît le rôle crucial de coordination de la CAFAC.

Demandes des médias :

Bezayit Eyoel| Analyste de l’information| Ministère de l’Infrastructure et de l’Énergie| Commission de l’Union africaine| Courriel : BezayitE@africanunion.org |

M. Gamal Eldin Ahmed A. Karrar | Agente principale de communication | Direction de l’information et de la communication (CIM), Commission de l’Union africaine | Courriel : GamalK@africanunion.org»

Compte rendu du Conseil des Ministres du 2 octobre 2025

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 02 octobre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 53 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte dissolution de l’association dénommée « Association professionnelle des représentants indépendants de QNET (APROFRIQ) ».

Il a été donné de constater la prolifération d’une forme de vente par réseau exercée par les représentants d’une organisation dénommée QNET. De janvier 2019 à décembre 2024, les services de police ont enregistré 1 339 plaintes contre cette organisation et 2 349 victimes. Ils ont interpellé 2 555 personnes dont 1 893 de nationalité étrangère en lien avec les activités de QNET. Le préjudice financier subi par les victimes s’élève à un milliard trois cent quatre-vingt et un millions cinq cent trente-trois mille trois cent soixante et un francs (1 381 533 361) F CFA.

Les activités des membres du réseau QNET se révèlent être une arnaque à grande échelle qui consiste à offrir à la population des services assortis de promesses de gains flatteurs et irréalistes.

Le Conseil a donc décidé de la dissolution de l’Association professionnelle des représentants indépendants de QNET, conformément aux dispositions de l’article 80 de la loi n°011-2025/ALT du 17 juillet 2025 portant liberté  d’association.

Le deuxième décret porte relecture des statuts particuliers du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).

Cette relecture vise à conformer le CBC au statut général des Etablissements publics à caractère professionnel.

Les principales innovations du décret sont :

– une meilleure représentation de l’Administration publique dans les organes de gouvernance du CBC ;

– la suppression du lien hiérarchique entre le monde des exportateurs et importateurs et l’entité administrative publique du CBC en tant qu’établissement public de l’Etat à caractère professionnel ;

– l’ouverture d’un compte dans les livres de la Banque de dépôt du Trésor.

L’adoption de ce décret permet au Conseil burkinabè des chargeurs d’accomplir efficacement ses missions.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un décret relatif à la modification du décret n°2008-085/PRES/PM/MEF/MID du 28 février 2008 portant érection du Centre de formation et de perfectionnement (CFP) en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif (EPA).

La modification de ce décret vise à prendre en compte la filière «mines et énergie» dans les curricula de formation.

Le Centre de formation et de perfectionnement a changé de dénomination pour prendre le nom de Ecole nationale des travaux publics (ENTP) par décret n°2018-588/PRES/PM/MI/MINEFID du 19 juillet 2018.

L’adoption de ce décret permet à l’Ecole nationale des travaux publics d’assurer la formation de cadres dans le domaine des mines et de l’énergie.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Slovaque auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Martin PODSTAVEK, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Slovaque auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja en République fédérale du Nigéria.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Ghana auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Kenneth AKIBATE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Ghana auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le troisième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’Accord de coopération entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Gouvernement de la Fédération de Russie dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, signé le 19 juin 2025 à Saint- Pétersbourg.

La dépendance aux énergies fossiles totalement importées est l’une des causes du faible accès des populations à l’électricité dans notre pays. Selon les données de l’annuaire statistique de l’année 2023 du ministère de l’Energie, des mines et des carrières, le taux national d’électrification des ménages, par raccordement au réseau électrique, est de 26,29 % au 31 décembre 2023, avec de fortes disparités entre le milieu urbain 87,04% et le milieu rural 7,02 %.

En vue d’assurer une indépendance énergétique et de faire de l’électricité le moteur d’un développement durable, le Gouvernement a entrepris depuis 2023, le développement d’un programme électronucléaire à moyen terme.

Dans le processus de mise en oeuvre dudit programme, un Accord de coopération avec le Gouvernement de la Fédération de Russie dans le domaine de l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques a été signé le 19 juin 2025 à Saint-Pétersbourg. Cet accord établit un cadre juridique et technique pour la mise en oeuvre du Projet de construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso. Il est destiné au renforcement des activités déjà engagées pour la mise en place de cette importante infrastructure.

La réalisation de l’infrastructure permettra de garantir une indépendance énergétique à notre pays, un accroissement du taux d’électrification du territoire national et une réduction du coût de l’énergie.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte fixation des modalités de paiement des prestations et le système de compensation des sommes payées entre la Caisse nationale de sécurité sociale et la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires.

Ce décret est un texte d’application de la loi n°010-2024/ALT du 23 mai 2024 portant coordination du régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat et du régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– l’extension du bénéfice de la coordination à l’agent public de l’Etat qui se trouve en position de détachement dont les cotisations ont été reversées à tort au titre du régime applicable aux travailleurs salariés et assimilés et pour lequel l’employeur n’existe plus ;

– la transmission du dossier unique de demande de prestation par l’assuré à l’un des établissements publics de prévoyance sociale (EPPS) et la prise en compte de l’ayant droit ;

– la détermination des pièces constitutives du dossier unique par chaque EPPS ;

– la réduction du délai de liquidation des prestations par chaque EPPS conformément aux normes de la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES).

L’adoption de ce décret permet de renforcer le système de protection sociale en vue d’améliorer les conditions de vie des assurés.

Le deuxième décret porte conditions et modalités d’ouverture, de maintien et de suspension des droits aux prestations ainsi que les conditions de changement de qualité d’assuré social du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU).

Ce décret vise l’application de la loi n°060-2015/CNT du 5 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle.

L’ouverture des droits aux prestations du RAMU est subordonnée au respect des conditions et modalités ci-après :

– l’immatriculation au Régime d’assurance maladie universelle ;

– le paiement préalable des cotisations dues ;

– le respect de la période de stage.

Quant à la suspension des droits aux prestations du Régime d’assurance maladie universelle, elle est prononcée dans les cas suivants :

– non-paiement des cotisations par l’assuré responsable du versement desdites cotisations sur une durée de 90 jours calendaires à compter de la date d’exigibilité de la cotisation ;

– refus de se soumettre aux contrôles prévus par la loi ;

– fraudes, fausses déclarations, contrefaçon avérée en vue de bénéficier du RAMU.

En ce qui concerne le changement de qualité, il peut, entre autres, résulter de :

– l’entrée dans la situation d’indigence ;

– l’entrée dans toute catégorie d’assuré dont l’Etat est débiteur de tout ou partie des cotisations ;

– le retour à une situation de solvabilité pour les assurés précédemment en situation d’indigence ;

– la cessation des relations professionnelles.

L’adoption de ce décret permet de renforcer le cadre juridique du Régime d’assurance maladie universelle pour la gestion des droits aux prestations des assurés sociaux.

Le troisième décret porte nature et modalités de constitution des réserves financières du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU).

Ce décret vise l’application des dispositions de l’article 54 de la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle. Il permettra de renforcer le cadre juridique de mise en oeuvre de l’assurance maladie universelle au Burkina Faso.

Pour l’opérationnalisation du RAMU, le présent décret fixe la constitution de deux types de réserves financières. Il s’agit de la réserve de sécurité et de celle de trésorerie. La réserve de sécurité vise à faire face aux fluctuations aléatoires pouvant affecter les recettes en cours d’exercice. Quant à la réserve de trésorerie, elle est constituée pour pallier les difficultés conjoncturelles de trésorerie.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires en vue de déterminer la nature et les modalités de constitution des réserves financières pour assurer la viabilité et la pérennité du Régime d’assurance maladie universelle au Burkina Faso.

Le quatrième décret porte conditions d’application de la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle (RAMU).

Ce décret permet de préciser les conditions d’application de la loi, notamment la couverture progressive de la population, le conventionnement progressif avec les prestataires de soins de santé et les conditions d’assujettissement et de bénéfice des prestations de soins de santé.

L’adoption de ce décret permet de renforcer le cadre juridique en déterminant les conditions et modalités précises d’application de la loi n°060-2015/CNT du 05 septembre 2015 portant Régime d’assurance maladie universelle.

Le cinquième décret porte organisation-type des départements ministériels.

Ce décret est une relecture du décret n°2024-1170/PRES/PM du 04 octobre 2024 portant organisation-type des départements ministériels. Il vise à corriger les insuffisances constatées dans ledit décret.

Les principales innovations de ce décret sont :

– la possibilité de création de postes de Secrétaire général adjoint, de Directeur général adjoint et de Directeur régional adjoint ;

– la correction du rang de l’Inspecteur général des services du ministère ;

– la correction du rang du chef de cabinet du ministre délégué ;

– la précision des rangs du Secrétaire général adjoint, du Directeur général adjoint et du Directeur régional adjoint afin de faciliter leur prise en charge indemnitaire ;

– le respect du principe de la représentation unique du ministère, conformément à l’organisation de l’administration déconcentrée en structures hiérarchisées de premier, deuxième, troisième et quatrième niveau ;

– la prise en compte du congé de maternité comme une condition d’exception à la durée de trois (03) mois au plus pour l’intérim du Secrétaire général du ministère ;

– la création de services d’appui au sein des structures transversales pour améliorer leur fonctionnement.

L’adoption de ce décret permet de contribuer à la cohérence du modèle de déconcentration administrative burkinabè, à la rationalisation des structures publiques et à un meilleur fonctionnement des ministères.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au projet de renforcement des capacités logistiques du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).

L’objectif général de ce projet est de contribuer au renforcement des capacités institutionnelles du CONASUR dans le cadre de la prévention et de la gestion des catastrophes et des crises.

Ledit projet sera mis en oeuvre à travers trois (03) composantes :

Composante 1 : renforcement des capacités logistiques et de l’autonomie du CONASUR ;

Composante 2 : renforcement des capacités de stockage du CONASUR et réduction des délais de réaction aux urgences ;

Composante 3 : mise en place d’une station-service et d’un garage automobile moderne avec une aire de lavage et un parking.

Le budget global de la mise en oeuvre des trois composantes est évalué à cinquante-un milliards sept millions neuf cent mille (51 007 900 000) F CFA.

L’adoption de ce rapport permet la mise en oeuvre du projet de renforcement des capacités logistiques du Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret portant adoption du Plan 1000×5 de développement des ressources humaines en santé.

Malgré les efforts déployés dans le domaine de la santé, le Burkina Faso fait face à un déficit de spécialistes en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire et de divers emplois paramédicaux tant en nombre qu’en répartition géographique.

Ce déficit limite l’opérationnalisation des plateaux techniques, alourdit les charges des centres hospitaliers universitaires et compromet l’accès équitable aux soins de santé primaires et aux soins spécialisés pour les populations.

Pour faire face à cette situation, le Gouvernement a élaboré le Plan 1000×5 dans le cadre de la mise en oeuvre de l’Initiative présidentielle pour la santé.

L’objectif de ce Plan est de contribuer à l’amélioration de l’état de santé de la population par le développement et la distribution équitables des ressources humaines spécialisées en quantité et en qualité. Plus spécifiquement, il s’agit de :

– recruter 1000 spécialistes en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire par an sur 5 ans sur la période 2025-2030 ;

– former 5000 spécialistes en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire durant la période 2025-2035 ;

– recruter 500 hospitalo-universitaires durant la période 2026-2030 pour l’encadrement en vue d’une formation de qualité des ressources humaines spécialisées ;

– recruter 2096 paramédicaux chaque année de 2025 à 2030 ;

– reclasser 250 médecins et pharmaciens spécialistes formés à titre privé et exerçant dans les formations sanitaires publiques ;

– renforcer les structures d’accueil (universités) et d’encadrement (hôpitaux) de formation des ressources humaines en santé spécialisées.

Ce plan couvre la période 2025-2034 et a un coût estimatif de soixante-onze milliards deux cent cinquante-six millions quatre-vingt-dix mille (71 256 090 000) F CFA.

L’adoption de ce décret permet la mise en œuvre  du Plan 1000×5 de développement des ressources humaines en santé.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil les rapports 2025 du Gouvernement du Burkina Faso sur l’application des conventions ratifiées en matière d’emploi et de travail.

La Constitution de l’Organisation internationale du travail (OIT) dispose que chaque Etat membre présente au Bureau international du travail (BIT) des rapports annuels sur les mesures prises pour mettre à exécution les conventions auxquelles il a adhéré. Au Burkina, ces rapports portent sur l’application de 17 conventions ratifiées.

Les sujets traités dans ces rapports portent sur la sécurité et santé au travail, les salaires, la discrimination, les conditions générales de travail ainsi que l’administration et l’inspection du travail.

Plusieurs questions relatives à ces sujets ont été formulées par la Commission d’experts pour l’application des conventions et recommandations, auxquelles les experts burkinabè ont apporté des éclaircissements.

Lesdits rapports ont également été communiqués aux organisations d’employeurs et de travailleurs pour leurs éventuelles observations.

II 2 Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à la tenue du 10e congrès ordinaire et de la 6e Journée de l’Ordre national des pharmaciens du Burkina Faso le 30 octobre 2025 à Ouagadougou.

Placé sous le thème « Souveraineté pharmaceutique du Burkina Faso : défis et opportunités », ce congrès sera précédé par la tenue de la 6e Journée de l’Ordre national des pharmaciens. Il est attendu de ces assises des recommandations sur la production locale et les innovations pharmaceutiques l’ambition étant de contribuer au renforcement de la souveraineté pharmaceutique du Burkina Faso.

II 3 Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à l’organisation du Forum international « Investir au Burkina Faso », prévu les 09 et 10 octobre 2025 à Ouagadougou.

Durant ces 48 heures, plusieurs activités sont programmées, notamment des séances de réseautage et une exposition. Des ministres des pays de la Confédération des Etats du Sahel et du Ghana, de nombreuses entreprises nationales, des investisseurs de la diaspora et des partenaires étrangers, sont attendus à ce forum. Plus de 400 participants issus de plus de 40 pays se sont inscrits via la plateforme d’enregistrement dédiée.

Placé sous le Très haut patronage du Président du Faso, Chef de l’Etat, ce forum vise à promouvoir l’image du Burkina Faso en tant que terre d’opportunités et à mettre en lumière les potentialités d’investissement de notre pays.

La République populaire de Chine est le pays invité d’honneur de cette édition.

La seconde communication est relative à la célébration de la 6e édition du « Mois d’octobre, mois du consommer local » dans les Etats membres de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), du 14 au 18 octobre 2025.

Placée sous le thème « Consommer local, facteur de développement des chaînes de valeur régionales compétitives de l’UEMOA », cette célébration vise à promouvoir et à accroître la consommation des produits locaux par les populations burkinabè et celles de l’espace UEMOA.

L’édition 2025 se tiendra pendant la deuxième phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne. Elle verra également la tenue de la 7e édition de la Journée mondiale du coton.

III NOMINATIONS

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

– Monsieur Porzanga Saïbou TRAORE, Mle 238 007 H, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général adjoint de l’Administration du territoire, chargé des libertés publiques et des affaires politiques ;

– Monsieur Idrissa NANA, Mle 200 327 G, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’Organisation des évènements commémoratifs ;

– Madame Wendinmi Caroline COMPAORE, Mle 85 103 L, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice du suivi des Organisations associatives et politiques ;

– Monsieur Naziko Yves Patrice SAMA, Mle 118 965 H, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de l’Organisation administrative du territoire ;

– Monsieur Issouf BANCE, Mle 220 652 Z, Administrateur Civil, 7e échelon, est nommé Directeur du guichet unique des organisations associatives et politiques ;

– Monsieur Pêgde-Wende Denis OUEDRAOGO, Mle 212 183 K, Administrateur civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la prévention et de la gestion des conflits.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Kanfido ONADJA, Mle 37 241 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Madame Noëlie KABORE, Mle 235 875 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Comptable principale des matières du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale ;

– Monsieur Nameba Roland SAWADOGO, Mle 200 179 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier provincial des Banwa ;

– Monsieur Soumaïla KABRE, Mle 257 117 J, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier provincial de la Bougouriba ;

– Monsieur Zakariya OUEDRAOGO, Mle 104 315 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Trésorier provincial du Noumbiel ;

– Monsieur Wendwaoga Félix TAPSOBA, Mle 200 132 V, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier départemental d’Arbollé ;

– Monsieur Hama HAMADY, Mle 58 670 H, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Trésorier départemental de Didyr ;

– Monsieur Seyouba KINDA, Mle 261 395 H, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier départemental de Kiembara ;

– Monsieur Djibril TRAORE, Mle 228 709 E, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Trésorier départemental de Mogtédo ;

– Monsieur Ysmaële MILLOGO, Mle 373 656 E, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Trésorier départemental de Nako ;

– Madame Ini Lydie KAMBOU, Mle 278 225 W, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Trésorier départemental de Nanoro ;

– Monsieur Siaka SIRIMA, Mle 59 833 H, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Trésorier départemental de Niangoloko ;

– Monsieur Boulwédou HAMDALMINE, Mle 200 093 A, Adjoint du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier départemental de Pouni ;

– Monsieur Iréné TOBI, Mle 246 813 H, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Trésorier départemental de Tiébélé ;

– Monsieur Cyprien KIENDREBEOGO, Mle 303 064 F, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Trésorier départemental de Ténado ;

– Monsieur Issa BIKIENGA, Mle 246 881 P, Adjoint du trésor, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Trésorier départemental de Thiou ;

– Monsieur Edgard MILLOGO, Mle 97 676 B, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Trésorier départemental de Toussiana.

C AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Fissouonté HIEN, Mle 130 479 L, Magistrat, catégorie P5, grade terminale, 3e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux à l’Agence nationale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués (ANAGRASC) ;

– Monsieur Moussa TAMBOURA, Mle 239 280 M, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse du Conseil constitutionnel ;

– Madame Ange-Evelyne Manuella BAYALA/BADO, Mle 280 248 X, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Chef du Département de la sensibilisation et de l’information du Secrétariat permanent du comité interministériel des Droits humains et du droit international humanitaire.

D AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Séverin KERE, Mle 85 909 C, Administrateur des services de santé, catégorie N1, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur général du Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya.

E AU TITRE DU MINISTERE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

– Madame Managawendé Safiata BOUDA/OUEDRAOGO, Mle 345 075 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Chargé de mission ;

– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 520 258 D, Juriste, est nommé Directeur général de la Maison de l’entreprise ;

– Monsieur Abdoulaye COULIBALY, Mle 104 269 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des Marchés publics.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Oumarou BARRY, Mle 112 398 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Idrissa KINDO, Mle 91 929 T, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) ;

– Monsieur Alassane Wend Kûuni OUEDRAOGO, Mle 117 037 U, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Secrétaire général du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) ;

– Monsieur Samuel OUOBA, Mle 216 570 C, Professeur titulaire, catégorie P1, grade 1, 3e échelon, est nommé Président de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT) ;

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Monsieur Théodore OUBDA, Mle 211 875 J, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat des Koulsé.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de la Société des aéroports du Faso (SAFA) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;

– de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

– de l’Agence nationale de promotion du tourisme (Faso Tourisme) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

– du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

– du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) et de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion du tourisme (Faso Tourisme).

A  MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Saïdou SANA, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de la Société des aéroports du Faso (SAFA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :

– Madame Djénéba OUEDRAOGO, Mle 130 387 Y, Magistrat.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DES TRAVAILLEURS

Au titre de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) :

– Monsieur Jérôme KABORE, Mle 45 736 Y, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle ;

– Madame Yolande DEMBEGA/KADEOUA, Mle 49 142 F, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB) :

– Monsieur Janvier Xavier KABORE, Mle 22 07 748 C, Gestionnaire financier et comptable.

Au titre de la Confédération syndicale du Burkina (CSB) :

– Monsieur Xavier Noaga BAMBARA, Mle 260 058 (ASECNA) Météorologue.

Au titre de la Force ouvrière-Union nationale des syndicats (FO/UNS) :

– Madame Marie Claire OUEDRAOGO, Retraitée.

Au titre de la Confédération générale du travail du Burkina (CGTB) :

– Monsieur Pissyamba OUEDRAOGO, retraité.

Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines, en remplacement de Monsieur Roland SAWADOGO ;

– Monsieur Ludovic Ismaël Tinga ZAKSONGO, Mle 118 984 T, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Monsieur Mahamadou BOKOUM, Mle 58 429 K, Administrateur des services financiers, en remplacement de Monsieur Boubacar SANGARE.

Au titre du ministère de la Santé :

– Madame Myriam OUEDRAOGO/ZARE, Mle 20 07 (Ex Médiateur du Faso), Juriste, en remplacement de Monsieur Lin SOMDA.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DES TRAVAILLEURS

Au titre de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL) :

– Monsieur Koutiga KOAMA, Travailleur libéral, en remplacement de Monsieur Fatogoma Sidiki TRAORE.

Au titre du personnel :

– Monsieur Georges NADEMBEGA, Mle 40 206 C, Ingénieur de travaux informatiques, en remplacement de Monsieur Wendingoudi Henri Antoine OUANGRAWA.

C MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion du tourisme «Faso Tourisme » pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :

– Monsieur Samuel GARANE, Mle 216 781 N, Administrateur des services touristiques ;

– Monsieur Moussa DICKO, Mle 216 762 Y, Conseiller des affaires culturelles.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Madame Kiswendsida Céline Josiane OUEDRAOGO, Mle 104 678 F, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Hermann Aristide OUEDRAOGO, Mle 247 181 Y, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de la Sécurité :

– Monsieur Talimon HEMA, Mle 239 813 R, Commissaire divisionnaire de police.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

– Monsieur Emmanuel COMPAORE, Mle 118 852 C, Conseiller des affaires étrangères.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Abdoul Karim NEBIE, Mle 228 619 G, Inspecteur des eaux et forêts.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DU TOURISME

Au titre des Organisations patronales de l’hôtellerie et du tourisme du Burkina :

– Monsieur Mamoudou Pierre Célestin ZOUNGRANA, Directeur de société.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DU TOURISME « FASO TOURISME »

– Monsieur Moumini KOANDA, Mle 229 379 Y, Technicien supérieur du cinéma et de l’audiovisuel.

Le second décret nomme Monsieur Samuel GARANE, Mle 216 781 N, Administrateur des services touristiques, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme » pour un premier mandat de trois (03) ans.

D MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Relwêndé François 1er Jumeau OUEDRAOGO, Mle 220 704 F, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E  MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :

– Monsieur Mamadou YOUGBARE, Mle 248 620 X, Ingénieur en génie civil.

Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :

– Monsieur Abdoulaye SAWADOGO, Mle 368 451 P, Ingénieur en génie civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU LNBTP

– Monsieur Adama SORE, Mle 23 10 613 S, Assistant de laboratoire.

Le second décret nomme Monsieur Sié KAMBOU, Mle 92 928 Y, Ingénieuren génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina (SOPAFER-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

 

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO »

Le Président du Faso à l’audience solennelle de la rentrée judiciaire

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Le Président du Faso a réhaussé de sa présence, l’audience solennelle de la rentrée judiciaire

Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, Garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire a assista, ce mercredi dans la matinée à l’audience solennelle de la rentrée judiciaire des cours et tribunaux du Burkina Faso pour l’année judiciaire 2025-2026.

«Rentrée Judiciaire 2025-2026 : Le Président du Faso à l’audience solennelle

(Ouagadougou, 1er octobre 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, Garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire assiste, ce mercredi dans la matinée à l’audience solennelle de la rentrée judiciaire des cours et tribunaux du Burkina Faso pour l’année judiciaire 2025-2026.

Cette rentrée judiciaire se tient sous le thème « Renforcement des relations entre la justice et les justiciables : gage de cohésion sociale, de bonne gouvernance et de développement ».

À travers ce thème, les juridictions de notre pays entendent réaffirmer leur rôle dans la construction d’une Nation forte et résiliente.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

Banque Mondiale  : Mission accomplie pour le vice-Président Diagana à Ouaga !

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Comme annoncé, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, a bien effectué une visite au Burkina Faso.

Il a en effet séjourné les 29 et 30 septembre 2025 à Ouagadougou, avec un agenda assez chargé marqué entre autres par sa forte participation au Forum de haut niveau contre la désertification en Afrique de l’Ouest et à une rencontre de haut niveau avec des membres du gouvernement burkinabè sur la problématique de l’emploi des secteurs stratégiques de développement (énergie, agriculture,  transformation digitale, formation professionnelle et enseignement supérieur).

Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana, a achevé ce mardi 30 septembre, sa visite à Ouagadougou

Au cours de la rencontre de haut niveau du vice-Président Diagana avec des membres de l’exécutif du Burkina Faso ; les questions de la maîtrise de l’eau pour l’irrigation, du développement du secteur de l’énergie et le renforcement des capacités dans la transformation digitale ont polarisé les échanges, avec en toile de fond la création des emplois pour favoriser une croissance économique inclusive.

«L’emploi constitue un levier essentiel de sécurité, d’inclusion socio-économique et de transformation structurelle», a soutenu le ministre de l’économie et des finances Aboubacar Nacanabo, réaffirmant la volonté du Burkina Faso de poursuivre avec des investissements stratégiques afin de stimuler la croissance. Choses pour lesquelles, l’appui de la Banque mondiale est toujours indispensable.

Un interlocuteur de poids attentif et engagé pour le Sahel

Le ministre de l’économie et des finances, Aboubacar Nacanabo (à droite) a présidé la rencontre de haut niveau le vice- président Diagana

Le ministre burkinabè de l’économie et des finances et ses collègues, entre autres, de l’énergie, de l’agriculture, de la transition digitale, avaient en face d’eux un interlocuteur de poids et surtout attentif aux préoccupations.

En effet, en poste depuis le 1e juillet 2020, le vice-président Ousmane Diagana coordonne les relations de la Banque mondiale auprès de 22 pays du continent et gère un portefeuille de projets, d’assistance technique et de ressources financières de plus de 38 milliards de dollars. Un homme dont l’engagement pour le développement de la région du Sahel est réel.

Ainsi, par cette tournée de son vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la Banque mondiale réaffirme son engagement à soutenir durablement les pays du Sahel, en apportant des solutions de financement pour améliorer les conditions de vie des populations et renforcer la résilience face aux crises multiformes.

Comprendre la démarche de proximité de la Banque

Ousmane Diagana visitant la bibliothèque centrale de l’UPJK ce 30 septembre 2025

En déplacement ce mardi 30 septembre à l’Université Joseph Ki Zerbo pour toucher du doigt l’impact d’un projet financé par la Banque mondiale, à savoir le projet d’appui à l’enseignement supérieur dont fait partie la rénovation de la bibliothèque centrale ; Ousmane Diagana a eu des mots justes pour expliquer la démarche de proximité de la Banque mondiale.

«Tous les pays, dont le Burkina Faso, sont actionnaires de la Banque mondiale. Par conséquent, l’institution financière mondiale accompagne les politiques publiques de développement des gouvernements au profit des populations. Et pour bien faire, il faut au préalable bien comprendre», a laissé entendre en substance, l’économiste chevronné de nationalité mauritanienne.

Avant la capitale du Burkina, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a d’abord séjourné les 27 et 28 septembre à Cotonou, au Bénin, où il a prononcé un discours à la cérémonie inaugurale de la Conférence internationale sur la nutrition, organisée par le gouvernement béninois. Cet événement de haut niveau, dit-on, «s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale visant à placer la nutrition au cœur des priorités de développement, afin de favoriser un impact transformateur du capital humain».

Après Ouaga, cap sur Niamey

Après la mission accomplie à Ouagadougou, Ousmane Diagana est attendu ce mercredi même à Niamey, au Niger où il séjournera jusqu’au 3 octobre. Là aussi, un programme alléchant de visite à déjà tracé sa feuille de route.

«Ousmane Diagana y rencontrera les autorités nigériennes ainsi que des partenaires stratégiques afin d’évaluer l’état de la coopération entre le Niger et le Groupe de la Banque mondiale. Les discussions porteront notamment sur le développement urbain, l’amélioration de l’accès à l’éducation, la sécurité énergétique, ainsi que la gestion durable des ressources en eau. Un accent particulier sera mis sur l’évolution du projet de barrage de Kandadji, infrastructure stratégique pour la production d’électricité, l’irrigation agricole et l’approvisionnement en eau potable», peut-on lire.

Martin Philippe

Burkina Demain

Fabédougou: L’excellence scolaire encore célébrée pour encourager les acteurs

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Les élèves les plus méritants ayant obtenu des prix

Les filles et fils de Fabédougou, réunis autour de l’ADEFA (Association pour le développement de Fabédougou), ont célébré dans la joie et la fraternité la journée de l’excellence scolaire, le samedi dernier. La cérémonie s’est déroulée au sein de l’école primaire publique dudit village qui est rattachée à la Circonscription d’éducation de base de Bérégadougou, une localité située à une quinzaine de kilomètres de Banfora, chef-lieu des Tannounyan.

Le Président de l’Association pour le développement de Fabédougou, Daouda Hebié (à l’extrême gauche) remerciant tous les acteurs pour leur engagement sans faille lors de la cérémonie festive

L’initiative entreprise depuis une décennie, est devenue une tradition car l’événement est commémoré chaque année dans le

cadre de la reconnaissance du mérite et du sacrifice consentis des acteurs du monde éducatif par l’ADEFA.

Pour cette édition, le parrainage est revenu à madame Fatou Sombié qui, résidant aux Etats Unis d’Amérique, s’est fait représenter sur place par Brahima Koné.

Ainsi, les élèves les plus méritants de chacune des classes ont été dotés des prix composés de sacs d’écolier et de fournitures scolaires.

Exclusivité pour Diallo Mariam

L’élève Diallo Mariam a obtenu un vélo, un sac d’écolier et des fournitures

En exclusivité, l’élève Diallo Mariam a eu droit à un vélo pour avoir obtenu la meilleure moyenne parmi ses pairs de son école à l’examen du CEP 2025.

Quant aux faiseurs d’hommes de demain, les enseignants, des prix spéciaux en nature comme en espèces leur ont été octroyés.

Afin de marquer de cette cérémonie d’une pierre blanche, le Président de l’ADEFA, Daouda Hebié, a décerné des lettres de félicitations aux titulaires de cm2 et aussi au directeur de l’école pour le taux de succès alléchant de 100%.

Cependant, nul n’est besoin d’être dans le secret des dieux pour comprendre les récurrents rendements très appréciables dans ces dernières années. Certes, ceux-ci trouvent leurs explications sur le fait qu’à un moment décisif de la vie du village, les filles et fils de Fabédougou, conscients des potentialités que regorge le village, ont décidé de prendre les arènes du terroir en main en vue de booster son développement.

«L’école doit être l’affaire du village et le village l’affaire de l’école»

Alors, des notabilités coutumières et religieuses ainsi que la population vivement mobilisées pour l’occasion, ont réservé une hospitalité hors-pair aux diverses délégations d’autorités administratives et aux invités pour la célébration en apothéose de cette cérémonie solennelle.

Donc, c’est en cette circonstance que la citation de l’écrivain-historien Joseph Ki Zerbo trouve son essence quand il disait que: «L’école doit être l’affaire du village et le village l’affaire de l’école ».

En témoignent les nombreuses promesses tenues de part et d’autre du premier responsable de la CEB, Aboubacar Sourabié pour la réhabilitation de l’école dont le processus de dépouillement est déjà enclenché ; et de Salif Koné, membre de l’ADEFA pour une enveloppe contenant un montant de 50 000 francs pour le 100% réalisé à l’équipe enseignante. Par ailleurs, l’école de Fabédougou est créée en 1985 et compte à nos jours 6 classes.

Maintenir le cap de l’excellence scolaire

Inspecteur Aboubacar Sourabié, Chef de circonscription d’éducation de base de Bérégadougou (à droite) et Inspecteur Aboubacar Sombié, chargé l’encadrement pédagogique et du suivi au niveau de l’école de Fabédougou (à gauche).

Vanter les mérites de cette école s’avère nécessaire car elle n’a cessé de rayonner de tout son éclat pour produire ses fruits qui sont en train de contribuer actuellement avec loyauté à l’édification de la nation burkinabè depuis leurs postes d’origine.

Ainsi, dans son discours, le directeur Gouyorma Sourabié, avant d’entamer le briefing sur les activités pédagogiques de l’année précédente, a exprimé ses sentiments de satisfaction aux acteurs du monde éducatif, à ceux de l’ADEFA et aussi à l’ensemble des parents d’élèves que sont la population, saluant le partage d’expériences du personnel enseignant et de même de l’équipe d’encadrement, il invité tous les partenaires de l’école à maintenir le cap de l’excellence.

Pour sa part, après avoir rendu un vibrant hommage à l’ADEFA pour ses multiples actions de soutien auprès de l’école, également aux enseignants pour le travail abattu, l’inspecteur le Chef de la circonscription d’éducation de base de Bérégadougou Sourabié a déclaré aux enseignants ceci  : «Nous allons faire de Fabédougou un pôle d’excellence». Et d’ajouter à propos de la continuité : «Vous avez un grand défi à relever. La vie au CEG dépend de vous»,  incitant ainsi à  un prompt engagement sur le terrain de la nouvelle année scolaire qui débute déjà.

Fabédougou et merveilleux sites touristiques

Le directeur Sourabié Gouyorma ( au milieu) et les titulaires du cm2, Traoré Sy Yaya ( à droite), Traoré Diasmo Laurent ( à gauche); tous recevant des lettres de félicitations de l’ADEFA.

«C’est toujours une satisfaction pour nous de voir une telle mobilisation pour cette cause.

Nous ne cesserons de remercier très chaleureusement nos notabilités coutumières et religieuses, les invités et surtout l’ensemble de la population. Nous félicitons les enseignants et leurs encadreurs, très particulièrement Monsieur l’inspecteur Sourabié, CCEB de Beregadougou», a indiqué Le Président de l’ADEFA, Daouda Hebié.

Et de poursuivre :  «Concernant les doléances qui nous ont été faites, nous les avons bien notées. Et, aussi grâce à Dieu et aux bénédictions de tout le village, nous nous exécuterons dans la ponctualité pour le bon fonctionnement de l’école. A cet effet, je suggère que l’on continue de mettre la main dans la main pour qu’on puisse réaliser les attentes car il y va de l’intérêt des enfants ; surtout quand on se réfère à la vision du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré qui prône une éducation de qualité».

Par ailleurs, Fabédougou est un village plein d’attractions naturelles, avec ses  merveilleux sites touristiques. Il s’agit des dômes, des cascades, des falaises et aussi des plantations de cannes à sucre.

SoumaÏla Soma, Banfora

Burkina Demain

Niamey-Bamako- Ouaga : Le Général Tiani dans nos murs !

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Le Président du Niger, le Général Abdourahamane Tiani a est arrivé dans la soirée de ce mardi 30 septembre 2025 à Ouagadougou

En provenance de Bamako où il s’est entretenu avec le Président de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) le Général Assimi Goita, Président du Mali ; le Président du Niger, le Général Abdourahamane Tiani a est arrivé dans la soirée de ce mardi 30 septembre 2025 à Ouagadougou.

Le Président du Niger, le Général Abdourahamane Tiani a est arrivé dans la soirée de ce mardi 30 septembre 2025 à Ouagadougou

Comme lors de sa première visite d’amitié au Burkina Faso le 23 novembre 2023, le Président du Niger a été accueilli à sa descente d’avion par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré dont c’est l’anniversaire, le troisième, de l’accession au pouvoir, un certain 30 septembre 2022.

On l’imagine, le Président Tiani et les membres de sa délégation ne manqueront l’occasion de souhaiter joyeux anniversaire au Président du Faso et de lui souhaiter plein succès pour la suite.

Burkina Demain

Rentrée pédagogique 2025-2026 au Burkina : Le Message du Ministre Dingara aux acteurs

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Le Message du Ministre Dingara aux acteurs de l'éducation à l'occasion de la rentrée pédagogique2025-2026

C’est ce mercredi 1er septembre qu’a lieu au Burkina Faso la rentrée pédagogique 2025-2026. A cette occasion, Jacques Sosthène Dingara, Ministre de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, adresse ce message d’encouragement aux acteurs. «En ce jour du 1er octobre 2025, j’ai l’immense honneur de m’adresser à vous à l’occasion de la rentrée pédagogique 2025-2026, placée sous le signe de la résilience, de la mobilisation collective et de l’espérance». Plus de détails dans ce Communiqué.

Le Message du Ministre Dingara aux acteurs de l’éducation à l’occasion de la rentrée pédagogique2025-2026

«Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la PLN

Message du Ministre de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales

à l’occasion de la rentrée pédagogique 2025-2026

Chers enseignants, chers élèves, chers parents d’élèves, partenaires et acteurs de la communauté éducative,

En ce jour du 1er octobre 2025, j’ai l’immense honneur de m’adresser à vous à l’occasion de la rentrée pédagogique 2025-2026, placée sous le signe de la résilience, de la mobilisation collective et de l’espérance.

Cette rentrée se déroule dans un contexte sécuritaire et humanitaire particulièrement exigeant, mais notre engagement demeure inébranlable : assurer à chaque enfant du Burkina Faso, où qu’il se trouve, le droit fondamental à une éducation de qualité.

Cette année, près de 260 197 nouveaux élèves inscrits au CP1 franchiront les portes de nos écoles publiques et privées. Chaque inscription, chaque classe ouverte, est une victoire nationale qui témoigne de notre détermination collective à bâtir une école debout et résiliente.

Chers enseignants, vous êtes les artisans essentiels de cette noble mission. Dans les zones les plus exposées comme dans les localités stables, vous êtes les artisans silencieux de la transformation nationale. Votre engagement au quotidien, souvent dans des conditions extrêmement difficiles, honore la Nation. Le ministère vous rend hommage et vous appelle à continuer à transmettre le savoir avec passion, rigueur et patriotisme. Car, plus que jamais, l’école est un rempart contre l’obscurantisme, un levier pour le développement, et un outil de reconstruction sociale. Votre rôle est essentiel, et votre mission est noble.

L’année scolaire 2025-2026 est également marquée par la poursuite des réformes visant une école plus inclusive, inspirée de nos réalités culturelles, performante et ouverte sur le monde. Nous mettons un accent particulier sur la généralisation progressive de l’enseignement de l’anglais qui s’étend dès cette rentrée au CE2, CM1 et CM2, afin de préparer nos enfants à un environnement compétitif et mondialisé, la création et l’animation des conseils de l’école, véritables espaces de dialogue, de concertation et de responsabilisation de toute la communauté éducative, la transformation des écoles classiques en écoles bilingues, et la gouvernance responsable des ressources humaines et financières, dans la transparence et l’équité, gage de la confiance entre l’État, les enseignants, les parents et les partenaires.

Chers parents et partenaires, votre rôle demeure central. Aux côtés des enseignants, vous êtes appelés à soutenir, accompagner et encourager les élèves dans leur parcours. La réussite des réformes et de cette année scolaire dépend de la synergie de nos efforts.

Chers élèves, chers enfants, vous êtes la relève, les bâtisseurs de demain, appelés à consolider les acquis de la Révolution Progressiste Populaire. Nous vous exhortons à travailler avec discipline, persévérance et patriotisme, car c’est par votre savoir et vos valeurs que s’écrira l’avenir du Burkina Faso.

Au nom du gouvernement et conformément à la vision des plus hautes autorités du pays, je réaffirme ici que l’éducation demeure et restera une priorité nationale. Ensemble, malgré les épreuves, nous relevons le défi d’une école accessible, équitable et de qualité.

Ensemble, mobilisons-nous pour une école toujours plus forte, plus juste et plus proche de chaque enfant. Chaque classe ouverte, chaque élève inscrit, chaque enseignant mobilisé est une victoire nationale.

Puisse cette année scolaire 2025-2026 être marquée par la résilience, la solidarité et la réussite partagée de tous nos enfants.

Vive l’école burkinabè !

Vive l’éducation pour tous !

Vive le Burkina Faso debout et victorieux !

La Patrie ou la Mort, Nous Vaincrons !

Jacques Sosthène DINGARA»