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Burkina : les grandes oreilles du lieutenant-colonel Zida

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Le Premier ministre de la transition avait mis sur pied un système d’écoutes qui l’a aidé à déjouer le putsch du général Diendéré et à piéger Djibrill Bassolé et Guillaume Soro, rapporte Jeune Afrique.
ZIDA
Le mystère entourant l’origine des enregistrements Soro -Bassolé tout comme la manière dont ils ont été réalisés ont en effet longtemps laissé planer le doute sur leur authenticité. Mais après plusieurs semaines d’enquête, J.A. a pu reconstituer la genèse cachée de ces écoutes, dont tout laisse désormais penser qu’elles sont réelles.
L’histoire remonte aux débuts du régime de transition. Le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, Premier ministre, et son bras droit, le colonel Auguste Denise Barry, ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, sont alors les deux hommes forts du pays. Ces deux militaires, rompus aux techniques du renseignement, savent que les capacités de surveillance nationale sont, pour l’essentiel, concentrées à l’état-major particulier de la présidence, contrôlé par le général Gilbert Diendéré et le RSP.

Sur fond de rivalité naissante avec l’ancienne garde prétorienne de Compaoré, ils décident en catimini de monter leur propre système de renseignement. Dans le dos de Diendéré, ils acquièrent du matériel sophistiqué auprès d’une firme étrangère et remettent en service une vieille table d’écoutes du ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité, basée dans le quartier populaire de Gounghin, à Ouagadougou.

À la mi-mars, sur ordre de Barry, le colonel Amadou Thera, coordonnateur du renseignement intérieur, qui remettait jusque-là ses rapports au général Diendéré, est remplacé par un officier de confiance : le lieutenant Zongo (son nom et son grade ont été volontairement changés). « Diendéré se doutait sûrement que nous avions des moyens, mais il ignorait qu’un tel système parallèle avait été mis sur pied », raconte un cadre du régime transitaire.

Au fil du premier semestre 2015, les clashs entre Isaac Zida et le RSP, son ancien régiment qu’il entend dissoudre, se multiplient. Plusieurs fois, la transition est menacée. En juillet, après une énième altercation entre le Premier ministre et ses anciens frères d’armes, qu’il a accusés de vouloir l’arrêter à son retour d’un voyage à Taiwan, son fidèle ministre de la Sécurité est limogé par le président, Michel Kafando.
« Diendéré et ses hommes considéraient Barry comme la principale menace. Ils ont fini par avoir sa tête », poursuit le cadre de la transition. Remercié, ce dernier s’absente régulièrement du pays, mais a conservé ses relais et ses capacités de renseignement.

Le 16 septembre, à trois semaines des élections devant mettre un terme à la transition, un commando du RSP fait irruption en plein Conseil des ministres pour arrêter Michel Kafando et Isaac Zida. Le lendemain, le général Diendéré endosse la responsabilité de ce coup d’État. Dans le camp d’en face, la résistance s’organise. En province, plusieurs jeunes officiers se coordonnent pour encercler la capitale et contraindre le RSP à déposer les armes. Parmi ces loyalistes figure le lieutenant Zongo.

Les capacités d’écoutes de son service sont rapidement mises à la disposition de l’offensive contre les putschistes. « Tous les numéros connus des membres du RSP et de leurs proches, civils comme militaires, ont été mis sur écoute. Même leurs SMS pouvaient être lus », explique un gradé placé au cœur de l’opération. En tout, plus d’une centaine de conversations seront enregistrées.

Elles seront exploitées durant toute la crise par le centre de commandement loyaliste installé au camp Sangoulé Lamizana et par la cellule de coordination créée par Auguste Denise Barry et Isaac Zida, une fois celui-ci libéré par les éléments du RSP, le 22 septembre à l’aube.

Le système est efficace : une fois qu’un numéro d’appel est « branché », la table d’écoute retient le numéro Imei de ce téléphone. Si bien que même en changeant de carte SIM, la personne visée continue d’être écoutée. Le système capte aussi les numéros des appels entrants ou sortants, ce qui permet d’identifier d’éventuels complices.

Les nombreuses conversations interceptées par les services loyalistes se sont révélées également utiles pour déjouer le coup d’État.

Parmi les premières cibles de ce dispositif, le général Diendéré, surnommé Golf, qui, malgré son expérience et ses précautions (il changera de puce à plusieurs reprises pendant le putsch), se fera surprendre. « Dans certaines écoutes, Golf affirme à son interlocuteur qu’il peut parler tranquillement et qu’ils ne sont pas surveillés », ironise un second officier loyaliste.

Après ses déclarations ambiguës sur le putsch, Djibrill Bassolé, qui possède plusieurs numéros, est lui aussi rapidement placé sur écoute. À la surprise des officiers de renseignement, ses communications permettent de remonter jusqu’à Guillaume Soro, avec qui Bassolé évoque un plan de soutien au RSP. En coulisses, l’étau se resserre autour de l’ancien ministre de Blaise Compaoré, désormais considéré comme une menace et non plus comme un potentiel sympathisant putschiste.

C’est sur la base de ces écoutes qu’il sera officiellement accusé de comploter avec des forces étrangères, puis interpellé à son domicile ouagalais, le 29 septembre. « L’état-major général a décidé de procéder à son arrestation après avoir pris connaissance de ces enregistrements », confirme une source sécuritaire.

Les nombreuses conversations interceptées par les services loyalistes se sont révélées également utiles pour déjouer le coup d’État. Selon plusieurs officiers qui ont dirigé la contre-offensive, elles les auraient incités à accélérer le mouvement de leurs troupes vers Ouagadougou et aidés à coordonner l’encerclement du RSP dans son camp de Naaba Koom, situé derrière la présidence.

« Chaque jour, un camarade me remettait une clé USB avec des écoutes intéressantes pour le déroulement de nos opérations », témoigne l’un de ces gradés. Enfin, d’après une source au cœur de l’exécutif transitaire, une soixantaine de lignes téléphoniques appartenant à des putschistes auraient été brouillées lors de l’offensive finale sur Naaba Koom, permettant de couper les communications entre les derniers éléments réfractaires du RSP.
Qu’ils soient proches d’Isaac Zida ou non – voire, pour certains, très critiques envers l’ancien Premier ministre -, tous les militaires et civils interrogés qui ont participé à ces opérations sont unanimes : les écoutes sont authentiques. « Elles sont réelles. Il n’y a que Bassolé et Soro pour le démentir », assure un officier loyaliste.

Le premier, inculpé pour son implication présumée dans le coup d’État, devrait être jugé. Le second est, lui, visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice burkinabè. Mais tout le monde, à Ouaga comme à Abidjan, sait qu’il ne risque pas d’être entendu par les juges de sitôt…
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SUIVIS À LA TRACE

Le système d’écoute n’a pas seulement permis aux forces loyalistes de suivre les conversations des putschistes ou de leurs alliés. Il les a également aidés à les localiser. À chaque appel, leur téléphone « bornait » en effet sur l’antenne relais la plus proche. Diendéré a ainsi été suivi quasi quotidiennement à la trace, tout comme ses lieutenants. Son épouse, Fatoumata, a longtemps été repérée dans le quartier ouagalais huppé de la Zone du Bois.

Après avoir tenté de se réfugier à l’ambassade des États-Unis – comme son mari, qui, trouvant porte close, se réfugiera finalement à la Nonciature apostolique le 30 septembre 2015 -, elle parviendra à déjouer la surveillance et à quitter le pays.

Anderson Koné

Source: Jeune Afrique

Le procureur élucide les conditions d’arrestation du bâtonnier Traoré

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Le procureur général près la Cour d’appel de Ouagadougou, Laurent Poda, a animé une conférence de presse portant sur l’inculpation et l’incarcération de l’ancien bâtonnier Me Mamadou Traoré.
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Selon Laurent Poda, son action a été guidée par le respect de la légalité, notamment l’alinéa 2 de l’article 6 du règlement UEMOA, relatif à l’harmonisation des règles régissant la profession d’avocat dans l’espace UEMOA, et sa conviction que nul n’est au-dessus de la loi. A l’en croire, cette disposition oblige simplement à consulter le bâtonnier sans toutefois que sa réponse ne puisse lier sa décision.

« Pour moi, lorsqu’un citoyen est mis en cause, l’utilité et la nécessité de s’expliquer devant la justice, commandent qu’il réponde et cela, quel que soit sa qualité », s’est-il exprimé.

« Je lui ai fait savoir mon opinion sur l’indépendance du juge lorsque celui-ci est saisi d’un dossier », a avancé M. Poda qui a laissé entendre: « Me Traoré est poursuivi pour attentat à la sûreté de l’Etat, association de malfaiteurs, complicité d’enlèvement et de séquestration, complicité d’actes de terrorisme, complicité de crime contre l’humanité. Il est clair que cela n’a rien à voir avec sa fonction. On ne peut pas être plus clair que ça ».

Mathias Lompo
Burkina Demain

Liberté de la presse : Le CIFDHA appelle à un dialogue civilo-militaire

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Le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA) a livré ce communiqué à l’occasion de la commémoration, le 3 mai 2016, de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

1 Photo CIFDHA
«COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Dimanche 03 mai 2016
Le CIFDHA appelle à l’opérationnalisation de l’ Autorité nationale d’accès à l’information publique (ANAIP) et à un dialogue civilo-militaire pour renforcer la liberté de la presse.
Ce jour 3 mai 2016, le monde célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème « Accès à l’information et aux libertés fondamentales – C’est votre droit ! ». Notre pays a choisi de mettre en avant un thème national sur: « La presse burkinabè face au renouveau démocratique ! » à l’occasion de cette célébration. Le Centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA) saisit l’occasion de cette double commémoration pour saluer le sacrifice inlassablement consenti par les journalistes dans l’exercice de leur profession, le rôle qu’ils assument dans la promotion et la défense des droits humains, et la contribution qui fut la leur dans le processus électoral 2015.
Cette célébration est surtout l’occasion pour nous de faire le bilan de la liberté de la presse au Burkina Faso au cours de l’année écoulée. Nous nous réjouissons légitimement des évolutions positives et des acquis en la matière. Au titre de ces acquis, on note la dépénalisation effective des délits de presse, l’adoption de la loi sur l’accès à l’information et aux documents administratifs, ainsi que différentes mesures d’accompagnement de la presse privée. Ces évolutions valent aujourd’hui à notre pays de se hisser dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontière (RSF) au niveau mondial à la 42ème place sur 180 pays – en 2015, le Burkina Faso était à la 46ème place mondiale – et à la 5ème place en Afrique.
Toutefois, ces acquis ne doivent pas nous faire oublier que 2015 a été l’une des années les plus sombres de la liberté de la presse au Burkina Faso. En effet, à l’occasion du coup d’Etat de septembre 2015, la presse a été une cible de choix des soldats du Régiment de sécurité présidentielle. Les radios ont été coupées à Ouagadougou et de nombreux autres ont subi des dégradations à l’occasion d’expédition punitives ciblées: Radio Oméga, Radio Savane FM, Radio Laafi (Zorgho), etc. Des journalistes ont été agressés physiquement et leur matériel confisqué ou détruit. Avec Amnesty International, nous avons rencontré le personnel de Radio Oméga qui a subi l’incendie de plusieurs motos, ainsi que le photographe Jean Jacques Konombo qui a été frappé à coups de pieds et de ceinturon par plusieurs soldats, jusqu’à ce qu’il perde connaissance; son appareil photo et outil de travail a été détruit. A ce jour rien ne semble avoir été fait par l’Etat pour dédommager ou soutenir les journalistes victimes, alors même que l’instruction du coup d’état par un tribunal militaire ne semble pas permettre à ces victimes d’être parti à la procédure et de bénéficier de réparation.
Le début de l’année 2016 a vu encore une intrusion de forces de défense et de sécurité dans l’activité des médias notamment à la RTB dont les journalistes ont été contraints d’arrêter une édition spéciale consacrée aux attaques terroristes du 15 janvier 2016. Par ailleurs, des journalistes ont eu une séance d’explication avec la justice militaire en février 2016 à la suite de la publication d’articles sur des pressions supposées pour la levée de mandats d’arrêt émis par l’institution. Enfin, le journal L’Evénement a fait l’objet de suspension par le Conseil supérieur de la communication (CSC) pour avoir publié des informations sur des sites militaires jugés sensibles. Tout ceci vient rappeler la difficulté de collaboration et de compréhension entre les hommes de médias et les forces de défense et de sécurité. La conciliation entre le droit à l’information et le droit à la sécurité avec ses implications en termes d’obligations de la part des acteurs qui en ont la charge est loin d’être acquis. C’est pourquoi le CIFDHA appelle à:
– la formation et la sensibilisation des forces de défense et de sécurité, notamment la haute hiérarchie, sur la liberté de la presse et le droit à l’information;
– la formation des journalistes sur le respect des exigences en matière de défense et de sécurité dans un contexte de menaces accrues;
– promouvoir le dialogue civilo-militaire et en particulier celui entre les militaires et les journalistes pour la compréhension respective des droits et devoirs de chaque corps;
– opérationnaliser l’Autorité nationale d’accès à l’information publique (ANAIP), afin qu’elle joue effectivement son rôle de gestion et de contrôle de l’accès à l’information et aux documents publics.
Convaincu que sans une presse plurielle, libre et indépendante, il n’y a point de démocratie ni de garantie possible des droits humains, le CIFDHA réitère sa proposition pour que, dans le cadre des réformes à venir, le pluralisme médiatique intègre les dispositions intangibles de la Constitution de la 5ème République au même titre que le système multipartite.
Enfin, le CIFDHA remercie tous les organes de presse qui l’ont très généreusement accompagné au cours de l’année écoulée dans ses activités de promotion et de défense des droits humains et formule le vœu que ce partenariat puisse se renforcer.»
Urbain Kiswend-Sida YAMEOGO
Président du CIFDHA

Prix de la meilleure journaliste du Burkina : C’est parti pour l’édition 2016

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A l'affiche, deux anciennes lauréates du Prix, Laure Sawadogo et Aissata Sankara

La commémoration, ce mardi 3 mai à Ouagadougou, de la Journée mondiale de la liberté de la presse, a également servi de cadre de lancement de l’édition 2016 du prix de la meilleure journaliste burkinabè de l’année.

Le ministre de la Communication, Rémi Fulgence Djandjanou, prononçant son allocution
Le ministre de la Communication, Rémi Fulgence Djandjanou, prononçant son allocution

«La presse du Burkina Faso face au renouveau démocratique». C’est sous ce thème qu’a été commémorée ce 3 mai à Ouagadougou la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Pour Boureima Ouédraogo du Comité national d’organisation, «la célébration du 3 mai intervient dans un contexte national de menace sécuritaire et de nouvelle ère institutionnelle et sociale avec un nouveau pouvoir qui n’a d’autres choix que de s’imposer une gouvernance transparente»
Pour sa part, le ministre de la Communication, Rémi Dandjinou, s’est félicité du bon classement du Burkina Faso dans le classement de Reporter sans frontière de 2015. Le pays est ainsi classé 1er en Afrique francophone et 42e au niveau mondial. «La presse burkinabè est libre», a-t-il laissé entendre.

A l'affiche, deux anciennes lauréates du Prix, Laure Sawadogo et Aissata Sankara
A l’affiche, deux anciennes lauréates du Prix, Laure Sawadogo et Aissata Sankara

Lancement du prix de la meilleure journaliste
La présente commémoration a également servi de cadre au lancement officiel de l’édition 2016 du prix de la meilleure journaliste burkinabè de l’année. Et c’est la lauréate de la précédente édition, Laure Sawadogo qui a lancé le concours de 2016.
Le prix de la meilleure journaliste d’un montant d’un million de francs est décerné chaque année à la meilleure journaliste du Burkina Faso, toutes catégories confondues et récompense le meilleur article ou la meilleure production des professionnelle collaborant ou travaillant dans des organes de presse du pays.
Les œuvres concernées par le concours doivent avoir été publiées ou diffusées entre le 3 mai 2015 et le 3 mai 2016. Le prix sera remis à la lauréate le 20 octobre prochain à l’occasion de la célébration de la journée nationale de presse.

Philippe Martin
Burkina Demain

Nigeria : 15 milliards de dollars détournés sous le couvert d’achats d’armes frauduleux

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Le vice-président nigérian, Yemi Osinbajo, a accusé l’administration Jonathan d’avoir détourné 15 milliards de dollars (13 milliards d’euros) de fonds publics à travers des contrats d’armement frauduleux, lors d’un discours à l’université d’Ibadan (sud-ouest).
buhari

Depuis l’élection de Buhari, il y a presqu’un an, de nombreux membres du gouvernement précédent ont été arrêtés et sont dans l’attente d’être jugés.

Par eux figurent, Sambo Dasuki, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de l’ex-président Goodluck Jonathan ou encore l’ancien chef d’état-major des armées, Alex Badeh, poursuivi pour des détournements évalués à 19,8 millions de dollars.

En janvier dernier, le ministre de l’Information, Lai Mohammed, avait affirmé qu’en l’espace de sept ans, pas moins de 6,7 milliards de dollars de fonds publics avaient été détournés par seulement 55 personnes.

Anderson Koné
Burkina Demain

Dédougou: fronde populaire contre la gendarmerie après le décès suspect

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La population de Dédougou s’en est pris, le mardi 3 mai 2016, aux gendarmes, incendiant des domiciles. Les raisons de ce défoulement de colère, la mort d’un gardé-à-vue, Salif Bokoum au Centre hospitalier régional (CHR) de Dédougou.
DEDOUGOU

Bilan, des domiciles en feux, des rues bondées de projectiles. Ainsi, le commandant de la Brigade de recherche et celui du commandant de la Brigade territoriale ont vu leurs cours saccagées puis incendiées.

A l’origine des faits, un cambriolage au domicile du Commandant de la gendarmerie de la ville. Dans le cadre de l’enquête de cette affaire, trois présumés délinquants sont arrêtés et détenus , le 27 avril dernier.
C’est ainsi que dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 mai 2016, M. Bokoum trouve la mort.
Selon la gendarmerie, ce dernier serait mort des suites d’une maladie, car il souffrait d’une forte fièvre. Or, la population estime que la victime a succombé des suites des sévices corporels infligés par les forces de l’ordre.

Les autorités administratives et coutumières ont tenté de calmer les manifestants en vain. Le chef de canton de Dédougou même a été lapidé pour avoir tenté de raisonner les manifestants.

Ali Drabo
Burkina Demain

Le Président du Faso est arrivé à Riyad

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Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE est arrivé à Riyad le lundi 02 mai 2016 en début de soirée pour une visite officielle de 72 heures.kab

Il a été accueilli à l’aéroport international du Roi KHALED par le gouverneur de Riyad, Son Altesse royale le Prince Faysal bin Bandar bin ABDULAZIZ, l’ambassadeur du Burkina Faso en Arabie Saoudite, Son Excellence Mansa OUNTANA et le personnel de la représentation diplomatique burkinabè.

Durant son séjour dans la capitale saoudienne, le Chef de l’Etat aura un tête-à-tête avec Sa Majesté le Roi Salman bin Abdulaziz AL SAOUD, Serviteur des Deux Lieux Saints dès le mardi 03 mai 2016, puis avec les deux princes héritiers du royaume.

A la suite de la rencontre avec ces personnalités de premier plan du royaume saoudien, le Président du Faso aura des échanges avec des ministres du gouvernement saoudien dont entre autres, le ministre des Affaires étrangères, celui du Commerce et le vice-ministre du Hadj. Une rencontre avec des hommes d’affaires saoudiens est également au programme du séjour de Roch Marc Christian KABORE.

Cette visite officielle, première du genre, vise à consolider les relations diplomatiques entre le Burkina Faso et le royaume saoudien.

France/ Côte d’Ivoire: chronique du bombardement de Bouaké par les FANCI

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Les Forces armées nationale de Côte d’Ivoire (FANCI) ont bombardé un camp français de la force Licorne à Bouaké, le 6 novembre 2004. Neuf soldats français et un Américain sont tués, 38 personnes blessées. Après 11 ans d’instruction, que sait-on? Quelles zones d’ombre persistent ? RFI revient sur cet épisode tragique. Une enquête de RFI, en 5 volets d’Anthony Lattier, avec le concours de Frédéric Garat.
france abi

Son épaisse chaussure noire compensée lui permet encore de marcher, mais ce soldat français le sait, un jour viendra où il faudra l’amputer. Le 6 novembre 2004, son pied gauche a été en partie arraché par l’explosion des roquettes lâchées par l’aviation ivoirienne au-dessus du lycée Descartes, l’un des camps militaires français de Bouaké, de la Côte d’Ivoire. « Pendant l’évacuation, j’ai refusé d’être amputé, j’ai perdu beaucoup de sang. Et puis je suis tombé dans le coma. Je suis passé 62 fois sur le billard », se souvient-il. « La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie est passée nous voir à notre chevet pour nous dire  » ne vous inquiétez pas, vous connaîtrez la vérité. On vous dira tout « . Mais la vérité qu’elle nous a présentée ensuite, c’était pas ça. »

Onze ans d’instruction n’ont pas permis de lever le voile sur plusieurs épisodes troubles de cette tortueuse affaire. Pour la comprendre, il faut tout d’abord revenir à ses origines. En novembre 2004, la Côte d’Ivoire est dirigée par Laurent Gbagbo. Son pouvoir ne s’exerce pas au-delà d’une ligne qui coupe le pays en deux. Au nord, les rebelles des Forces nouvelles, soutenus par le Burkina Faso. Au sud, le pouvoir officiel. Entre les deux a été établie une zone dite « de confiance » où patrouillent les Casques bleus de l’ONUCI, appuyés par les soldats de la force française Licorne.

Reconquérir le Nord

Cette situation exaspère le pouvoir ivoirien, à commencer par son chef. La zone de confiance a gelé les positions. Laurent Gbagbo veut entamer la reconquête du Nord. Depuis plusieurs mois, le pouvoir a entrepris de se constituer une flotte aérienne. Il a acheté à Robert Montoya, consultant en sécurité et intermédiaire dans le négoce d’armes de guerre français basé au Togo, des avions de chasse Sukhois et des hélicoptères. Les appareils ont été importés de Biélorussie. L’équipage, pilotes et mécaniciens, sont russes, biélorusses et ukrainiens. « Au début du mois de novembre, je sentais que Laurent Gbagbo avait envie d’y aller », se souvient Gildas Le Lidec, ancien ambassadeur français en Côte d’Ivoire (2002-2005). Les deux hommes entretiennent alors de bons rapports.

« Le 2 novembre, le général Henri Poncet [chef de la force Licorne] et moi-même avons eu un entretien avec Laurent Gbagbo, raconte le diplomate. Nous l’avons mis en garde. Poncet lui a dit qu’il n’avait pas les moyens militaires de reconquérir le Nord. Je lui ai demandé de reporter son offensive au moins jusqu’au lendemain, jour où était prévu – de longue date – un entretien téléphonique entre Jacques Chirac et le président ivoirien. Laurent Gbagbo a été très agacé par notre discours ».

Mais le soir à la télévision, les autorités ivoiriennes demandent aux militaires de patienter encore un peu. « Puisque l’offensive est repoussée, je suggère, en vain, à Paris d’annuler l’entretien avec Chirac. Il a donc eu lieu : il a été très court, très violent, explique Gildas Le Lidec. « Chirac a dit Gbagbo : ʽʽArrête tes conneries ! ʼʼ, à peu près en ces termes-là, raconte Henri Bentégeat, l’ancien chef d’État-major français des armées. ʽʽJe te déconseille totalement de t’engager dans cette aventure, ça ne peut que mal tourner.ʼʼ » Après ce coup de fil, le président Gbagbo lâche à l’ambassadeur français : « Jamais on n’a osé me parler comme ça. Je lance mon offensive demain ! »

«Feu orange clignotant »

Pourquoi Laurent Gbagbo se lance-t-il à la reconquête de son pays en dépit de la mise en garde de l’ancienne puissance coloniale ? « Pour trois raisons, explique aujourd’hui le général Poncet. D’abord, la communauté internationale (certains chefs d’État africains et l’ONU) lui a quasiment donné le feu vert. En effet, malgré les demandes répétées du chef de l’ONUCI, l’ONU ne change pas les ʽʽrègles d’engagementsʼʼ des Casques Bleus qui reste  » observer et rendre compte « . Des règles qui ne sont pas dissuasives pour s’opposer à un franchissement de la ʽʽzone de confianceʼʼ. L’ONUCI et la force Licorne ne pouvaient donc rien faire sur le terrain.

Deuxièmement, l’ONU est alertée par l’offensive, mais elle décide de se réunir… 8 jours plus tard ! Le président Gbagbo a donc compris qu’il avait un créneau de 8 jours pendant lequel il ne serait pas embêté. Enfin, certains clans à Paris lui ont tenu le même discours… » « Le feu était orange clignotant, admet de son côté le général Bentégeat. Il y avait une petite ambiguïté : c’est vrai que nous n’avons pas cherché à empêcher les bombardements sur les rebelles ».

Laurent Gbagbo et Jacques Chirac au moment de la signature des accords de Marcoussis en France, le 24 janvier 2003 à l’Elysée

Les responsables français ne sont en effet pas tous sur la même longueur d’onde. Le dossier ivoirien divise depuis l’arrivée de Laurent Gbagbo à la tête du pays. L’ancien membre de l’Internationale socialiste ne plaît guère à la droite au pouvoir. En janvier 2003, des accords de cessez-le-feu sont signés en région parisienne, à Marcoussis, sous la houlette de Jacques Chirac et Dominique de Villepin, ministre des Affaires étrangères. Gbagbo sauve son siège, mais il doit accueillir des rebelles au sein de son gouvernement, notamment au poste de la Défense et de l’Intérieur. Ce qui provoquera l’ire de ses partisans et des manifestations monstres à Abidjan.
Divisions à Paris
Plus d’un an et demi plus tard, alors que les bruits de botte se font de nouveau entendre en Côte d’Ivoire, à Paris « plusieurs cellules s’opposent les unes aux autres. […] Il n’y a pas d’unité sur le dossier ivoirien », indique Gildas Le Lidec à la juge qui instruit l’affaire. Michel de Bonnecorse le chef de la cellule Afrique de l’Élysée est peu favorable à l’offensive de Gbagbo. Au Quai d’Orsay, on pense au contraire qu’il faut « laisser jouer les acteurs », sous-entendu, laisser Laurent Gbagbo reprendre un peu de terrain. Les représentants diplomatiques et militaires français présents en Côte d’Ivoire estiment eux-aussi que Gbagbo est devenu incontournable. On dit le président Jacques Chirac lassé du dossier. Quant à Dominique de Villepin, passé à l’Intérieur, il continue à donner son avis sur les affaires ivoiriennes.

« En réalité, la France ne maîtrisait plus rien. Le pouvoir était affaibli à Paris, il n’y avait pas de ligne claire, les responsables étaient en désaccord entre eux, sur le terrain les militaires étaient autonomes et les diplomates étaient mis à l’écart », résume Antoine Glaser, fondateur de La lettre du continent. Laurent Gbagbo entend donc différents sons de cloche et pense que le moment est bien choisi pour se lancer.
Stupeur
C’est dans ce contexte confus que l’aviation ivoirienne commence à bombarder les positions rebelles à Bouaké, capitale rebelle dans le centre du pays, mais aussi à Korogho, Vavoua ou encore Séguéla. Les militaires ivoiriens remontent vers le nord. Certains sont stoppés par l’ONUCI à Brobo quand d’autres atteignent les faubourgs de Bouaké. « Au soir du 5, les Français sont encore persuadés que le lendemain matin, les FANCI seront dans Bouaké et que la ville tombera facilement », raconte Jean-Christophe Notin dans son livre Le crocodile et le scorpion, La France et la Côte d’Ivoire (1990-2013).

Le 6 novembre, les deux avions Sukhois continuent de tourner dans le ciel de Bouaké. Le matin, ils passent au-dessus du lycée Descartes, l’un des camps militaires français. A 13h30, la plupart des soldats sont partis déjeuner. D’autres sont en train de préparer une opération d’évacuation de ressortissants de Bouaké. La sirène retentit : les avions sont de retour. Ils font un premier passage en rase-motte au-dessus du camp, puis font demi-tour et lâchent des roquettes sur le lycée. Neuf soldats français et un Américain sont tués.

Trois-quarts d’heure après, les deux avions seront détruits par l’armée française. Dans la soirée, le reste de la flotte ivoirienne connaît le même sort. Réaction de colère des partisans de Laurent Gbagbo à Abidjan : ils déferlent dans les rues de la capitale économique. La force Licorne prend alors le contrôle de l’aéroport. Des hélicoptères empêchent le franchissement des ponts qui mènent à la base française. La foule est également repoussée devant l’Hôtel Ivoire. Deux épisodes où l’armée française a ouvert le feu sur des manifestants sans que l’on connaisse encore aujourd’hui le nombre précis de morts et de blessés. 48 heures après le bombardement, la France commence l’évacuation de plusieurs milliers de ressortissants. Plus de 8000 quitteront le pays.
La force Licorne a été prise pour cible à la stupeur générale. Pourquoi attaquer une base française au troisième jour d’une offensive contre la rébellion? Toute l’armée française est en émoi. Les militaires du camp de Bouaké veulent savoir, tout comme le reste des bataillons dispersés dans le pays. Mais aux questions qui se posent, peu de réponses seront apportées. Au point que le doute s’est installé au fil des années : la France a-t-elle vraiment voulu savoir ce qui s’est passé ?

Anderson Koné

Burkina Demain
Source:Rfi

Gestion des risques liés à la sécheresse : Des formateurs ouest-africains se mettent au diapason

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Photo de famille à l'ouverture de la formation le 25 avril à l'hôtel Palm Beach de Ouaga

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGIS-AO), une vingtaine de formateurs ouest-africains ont bénéficié du 25 au 29 avril 2016 à Ouagadougou d’une formation sur la gestion des risques liés à la sécheresse.

Photo de famille à l'ouverture de la formation le 25 avril à l'hôtel Palm Beach de Ouaga
Photo de famille à l’ouverture de la formation le 25 avril à l’hôtel Palm Beach de Ouaga

A l’initiative du Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO) et de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), toutes deux initiatrices du Projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGIS-AO) ; Ouagadougou a abrité du 25 au 29 avril 2016 une formation sur la problématique de la gestion des risques liés à la sécheresse.
«La gestion des risques liés à la sécheresse dans le contexte de la Gestion intégrée des ressources en eau», tel est le thème de cette formation assurée par le Professeur Raymond Malou de CAPNET. Chef du département géologie à la Faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr Malou est hydrogéologue et expert en analyse des impacts et des options d’adaptation au changement climatique.

Le secrétaire exécutif du GWPAO, Dam Mogbanté (extrême droite), souhaitant la bienvenue aux formateurs
Le secrétaire exécutif du GWPAO, Dam Mogbanté (extrême droite), souhaitant la bienvenue aux formateurs

6 modules au menu
Venus du Bénin, du Mali, du Niger et du Burkina ; la vingtaine de formateurs formés ont pu renforcer leurs capacités sur la gestion des risques liés à la sécheresse dans la région. Que ce soit en termes de maîtrise des concepts, de la planification et de la gestion stratégique des risques liés à la sécheresse, les uns et les autres ont renforcés leurs acquis. C’était d’ailleurs l’objectif principal de la formation qui était d’accroître les connaissances des participants sur le concept de la gestion intégrée des risques liés à la sécheresse/changements climatiques.

La chargée de projet, Félicité Vodounhessi ( micro) a présenté le projet PROGIS-Ao aux formateurs
La chargée de projet, Félicité Vodounhessi ( micro) a présenté le projet PROGIS-AO aux formateurs

Six modules ont constitué le menu de la présente formation :
Module1 : Aperçu de la sécheresse/occurrence de sècheresses, vulnérabilité et GIRE
Module 2 : Vulnérabilité et impacts des sècheresses
Module 3 : Gérer les risques de sècheresse
Module 4 : Caractérisation des sècheresses, échelle temporelle et spéciale, suivi et prévision
Module 5 : Planification stratégique dans la GIRE pour la gestion des risques de sècheresse
Module 6 : Préparation à la sècheresse, gestion d’urgence et rétablissement post sècheresse
En plus des travaux en plénière et en ateliers, la formation a comporté une partie terrain avec notamment une visite à la Ferme pilote de Guié, dans la province d’Oubritenga.

Lors de la visite de terrain de la ferme de Guié
Lors de la visite de terrain de la ferme de Guié

Exercice grandeur nature à Guié
Nantis des connaissances théoriques acquises en salle au cours de quatre jours, les participants à la présente formation ont eu droit le vendredi 29 avril 2016 à un exercice grandeur nature lors de la visite de terrain à la ferme pilote de Guié, village situé à une soixantaine de kilomètres de Ouagadougou.
Créée en 1989 par l’association AZN, la ferme pilote de Guié est l’œuvre de onze villages, quatre communes et compte 140 travailleurs.
Cinq programmes y sont conduits par l’association : la production de plants, l’aménagement foncier, l’élevage, l’animation/formation en nouvelles techniques, équipement mécanisation agricoles.
L’association mobilise les financements à travers l’ONG ‘’Terres Vertes’’ du Burkina.

Les visiteurs sur le périmètre bocager
Les visiteurs sur le périmètre bocager

Accueillis à leur arrivée par le guide Benjamin Kaboré, les visiteurs ont tour à tour été conduits sur le site de la pépinière, le périmètre bocager, une parcelle de maraichage au village, le Centre de formation des aménageurs ruraux et un enclos à bétail.
Par exemple, la pépinière produit essentiellement des essences locales adaptées au milieu. Ces essences sont utilisées comme haies vives, bordures des pistes et pour la délimitation des champs. Six femmes y sont employées.
Aménagé en 1998, le périmètre bocager de 100 ha est exploité par 25 familles à travers six parcelles de 0,75 ha. Chaque parcelle est divisée en deux parties pour l’exploitation et la jachère. Une rotation de trois ans (culture céréalière, jachère, légumineuse) est observée pour restaurer la fertilité des sols. La partie mise en jachère sert de pâturage.

Sentiments de satisfaction générale

A entendre les organisateurs, le formateur et les participants ; la présente formation a atteint ses objectifs. Et ce sont des sentiments de satisfaction générale qui se dégageaient à la clôture, au grand bonheur de Félicité Vodounhessi/Chabi-Gonni, chargée de projet, qui a été au four et au moulin pour le bon déroulement de la session de formation. Pour le secrétaire exécutif du GWPAO, Dam Mogbanté, il y a véritablement lieu de féliciter les formateurs pour leur assiduité à la formation. Et de souhaiter que les connaissances acquises soient appliquées pour une meilleure gestion des risques liés à la sécheresse dans la région. Sur cette question, le formateur, le Pr Malou est formel : il faut une implication à tous les niveaux (techniciens, politiques, acteurs de la société civile, population), à court, moyen et long terme. La gestion efficiente des risques liés à la sécheresse nécessite, explique-t-il, l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie adaptée. Par la voix de Issa Zibo, les formateurs ont exprimé leur gratitude aux organisateurs et au formateur pour la qualité de la formation reçue et se disent prêts à mettre en pratique les connaissances acquises.
Les formateurs ont reçu chacun une attestation pour leur participation au présent atelier régional de renforcement des capacités sur le thème : «Réduction de risques de sécheresse dans le contexte de la gestion intégrée des ressources en eau».

Bazomboué Grégoire Bazié
Burkina Demain

Roch Marc Christian KABORE en visite d’amitié et de travail à Riyad en Arabie Saoudite

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Le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE se rendra à Riyad en Arabie Saoudite du 2 au 5 mai 2016 pour une visite d’amitié et de travail. Invité par les autorités saoudiennes, cette visite entre dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Royaume d’Arabie Saoudite et le Burkina Faso. roc

Durant son séjour, le Président du Faso aura un tête-à-tête avec Sa Majesté le Roi Salman Bin Abdoulaziz Al SAOUD, Roi d’Arabie Saoudite.

Roch Marc Christian KABORE s’entretiendra également avec des ministres saoudiens et rencontrera des hommes d’affaires.

Plusieurs visites sont prévues au cours de ce séjour dont des installations technologiques, le centre de bienfaisance du roi SALMAN et une rencontre avec la communauté burkinabè vivant en Arabie saoudite.

Direction de la communication de la Présidence du Faso