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Roch Marc Christian Kaboré en France : Agenda chargé pour le président du Faso

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Cette première visite de Roch Marc Christian en France était attendue depuis son élection à,la présidence du Faso

En principe, c’est ce lundi 4 avril 2016 que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré est attendu en France pour sa première visite officielle, depuis son accession à la tête du Burkina il y a maintenant un peu plus de quatre mois. Lors de sa rencontre avec la presse en marge de la 18e Semaine nationale de la culture, le président a dû aborder le sujet.

Pour sa première visite dans l’hexagone, le président Roch Marc Christian Kaboré aura des entretiens avec son homologue français, François Hollande ; le Premier ministre Manuel Valls, le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, la directrice générale de l’UNESCO Irina Bokova, et la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie Michaëlle Jean.
Au menu des entretiens avec ses interlocuteurs en France, il sera question de relations bilatérales entre la France et le Burkina Faso ; de relations avec l’UNESCO, l’OIF et le Burkina.
Les échanges porteront entre autres sur des questions économique, sécuritaire, d’eau et d’assainissement.
Bref, pour un séjour de soixante-douze heures, l’agenda du président du Faso s’annonce chargé. La France, ex-puissance coloniale, reste un partenaire historique et important pour le Burkina.
Cette visite du président du Faso dans l’Hexagone intervient quelques jours après la tenue, le 1er avril dernier, de la cinquième réunion du Groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition au Burkina Faso (GISAT-BF), devenu Groupe international de soutien à la consolidation de la démocratie et du développement du Burkina, la Transition étant finie.

Burkina Demain

Cette première  visite de Roch Marc Christian en France était attendue depuis son élection à,la présidence du Faso
Cette première visite de Roch Marc Christian en France était attendue depuis son élection à,la présidence du Faso

SNC 2016 : Les artistes lauréats bénéficieront d’un accompagnement

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Des artistes à la Semaine nationale de la culture

C’est fini pour la 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC ), Bobo 2016 . La clôture de la biennale culturelle est intervenue ce samedi 2 avril à Bobo sous le haut patronage du président du Faso, Roch March Christian Kaboré.

Des artistes à la Semaine nationale de la culture
Des artistes à la Semaine nationale de la culture

En attendant de revenir sur cette cérémonie, il est bon de retenir déjà l’engagement de l’Etat burkinabè de faire en sorte que les lauréats de la SNC ne soient abandonnés à eux-mêmes avec l’événement.
Et c’est le ministre de la culture et du tourisme qui a affirmé l’engagement de l’Etat dans ce sens. Les artistes lauréats bénéficieront d’un accompagnement et auront droit à une tournée dans les régions du pays.
Cette mesure vient s’ajouter à d’autres engagements culturels des autorités. Il s’agit par exemple de la construction d’une cité des arts à Bobo devant servir de site de logements pour les artistes ou de la mise sur pied d’un projet de financement des artistes à hauteur de 200 000 000 F CFA.
Lors de sa rencontre avec les acteurs culturels, le président du Faso n’a pas manqué de mots pour rassurer ses interlocuteurs sur la place que tient la culture dans la politique gouvernementale. «La culture est un vecteur majeur de notre vouloir-vivre ensemble», a indiqué à cette occasion Roch March Christian Kaboré.
Reste maintenant à tenir tous ces engagements pour l’émergence de la culture burkinabè.

Joachim Batao

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Forum national de leadership : Donner confiance aux jeunes

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Ouagadougou a abrité ce samedi la troisième édition du Forum national de leadership (FNL). C’est le ministre de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle, Jean Claude Bouda qui a présidé l’ouverture du Forum.

Le présidium de l'ouverture du Forum
Le présidium de l’ouverture du Forum

«Responsabilité, confiance sociétale et autonomisation de la jeunesse». C’est sous ce thème que s’est tenu ce samedi à Ouagadougou la troisième édition du Forum national de leadership (FNL).
Pour le parrain du Forum, Jean Claude Bouda, tous les pays ont besoin du leadership de la jeunesse pour se développer. Et de saluer à sa juste valeur, l’initiative.
Pour l’initiateur, Abdoul Karim Bandé, il s’agit de galvaniser les jeunes à œuvrer pour prendre leur destin en main ; convaincu qu’il est que chaque jeune burkinabè peut devenir un leader à condition de prendre conscience du leadership qui dorme en lui.
«Ce forum est un lieu de partage d’expériences et de conseils afin de permettre aux jeunes qui veulent embrasser la carrière d’entrepreneur de le faire avec le plus d’outils nécessaires».

De la responsabilité des jeunes

Abdoul Karim Bandé a beaucoup insisté sur la responsabilité de la jeunesse, de la nécessité pour elle de s’assumer d’abord avant d’espérer la confiance des autres.
«Tant que nous jeunes, nous ne serons pas responsables pour nous-mêmes, de nous-mêmes, des autres, de notre nation, on ne pourra pas gagner la confiance. Et tant que les ainés et les partenaires ne nous font pas confiance, il serait difficile que nous puissions atteindre cette autonomie financière», a-t-il souligné.

Mathias Lompo
Burkina Demain

SNC 2016 : Le président du Faso à l’écoute du monde des artistes

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Le président du Faso s'est montré attentif aux doléances des artistes

Le président Roch Marc Kaboré a reçu les artistes hier vendredi 1er avril 2016 au gouvernorat de la région des Hauts Bassins. L’objectif était d’encourager les artistes et écouter leurs préoccupations. Mais, avant leur audience avec le chef de l’Etat, les artistes ont assisté à une conférence sur l’art et l’engagement citoyen, animée par l’artiste Basic Soul.

Le président du Faso s'est montré attentif aux doléances des artistes
Le président du Faso s’est montré attentif aux doléances des artistes

C’est autour d’un cocktail que le président du Faso a rencontré les artistes de cette 18e édition de la biennale culturelle. Le porte-parole des artistes, Vincent Koala, a traduit les vœux de ses collègues au président Roch Marc Kaboré. Il a souhaité vivement que la cité des arts puisse voir le jour afin de donner un cadre de résidence adéquat aux artistes. Aussi plaide-t-il pour la création d’un fond de financement pour faciliter les initiatives des artistes.
A ces doléances Roch Marc Christian Kaboré s’est montré attentif, puisqu’il a rassuré les artistes de sa ferme volonté de faire en sorte que la cité des arts de Bobo devant servir de logements des artistes soit effective. Il a même promis de travailler à donner des meilleurs conditions de vie aux artistes et aux promoteurs culturels car la culture est « un vecteur majeur de notre vouloir-vivre ensemble». Il a jouté qu’il fera en sorte de favoriser l’octroi de bourses aux meilleurs artistes. Déjà il faut noter qu’un projet de financement de la culture et du tourisme à hauteur de 200 millions débutera bientôt.

Des participants à la rencontre avec le chef de l'Etat
Des participants à l’issue de la rencontre avec le chef de l’Etat

Engagement citoyen de l’artiste

Avant de rencontrer le président Kaboré, les artistes ont assisté à une communication sur l’art et l’engagement citoyen. Cette conférence a été animée par l’artiste Basic Soul, assisté par ses pairs Kisto Koimbré et Smokey. Le premier vice-président de l’assemblée nationale Bénéwendé Sankara et le ministre de la Culture Tahirou Barry ont expliqué leur présence à cette conférence par leur volonté d’encourager les artistes et de leur traduire tout leur soutien.
Selon le communicateur Basic Soul, l’engagement citoyen de l’artiste n’est pas chose aisée car à partir de ses positions et points de vue, il peut être taxé de tous les noms. L’engagement de l’artiste peut lui valoir souvent des censures quant à ses œuvres voire, même des menaces sur sa vie, explique le conférencier. Sur ce point il a donné des exemples d’artistes dont les chants ont été censurés.
Il est aussi revenu sur la contribution des artistes dits engagés dans le mouvement insurrectionnel qu’a connu le Burkina Faso les 30 et 31 octobre 2014 et la lutte qui en est suivie sur les désaveux des ministres Moumini Djiguemdé et Sanou. Pour lui, dénoncer ne suffit pas et il faut des fois passer à l’action quand on se dit artiste engagé.
Au cours de cette rencontre le ministre de la culture a indiqué qu’après échanges avec les artistes sur le coût de location de la maison de la culture les prix ont été revus à la baisse. Ainsi la salle de spectacle de 1500 places qui s’élevait à 800 000f CFA coutera désormais 400 000f CFA. Tous les prix des autres salles ont aussi subi un rabais.

Joachim Batao

Burkina Demain

Burkina : le pays bénéficie d’un nouveau soutien

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Le Groupe international de suivi et d’accompagnement de la transition au Burkina Faso (GISAT-BF) a changé de dénomination. Il est devenu le Groupe international de soutien à la consolidation de la démocratie et du développement du Burkina , à l’occasion de la 5ème Réunion du GISAT-BF, tenue ce vendredi 1er avril 2016.KABA

« La révision du mandat s’impose pour prendre en considération les nouvelles données de l’évolution sociopolitique », a indiqué le Premier ministre Paul Kaba Thiéba.

Le Commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité, Smaïl Chergui, a réaffirmé l’engagement des Partenaires techniques et financiers (PTF) à accompagner le peuple burkinabè .

L’appui porte sur des domaines prioritaires comme la sécurité: « Nous devons redoubler d’effort pour apporter toute l’aide et l’assistance nécessaire aux forces de sécurité et à l’armée du Burkina », a-t-il dit.
La seconde priorité, l’appui budgétaire et de l’avis de Smail Chergui, il va s’agir d’aider les autorités à mettre en œuvre leur politique.

Selon Paul Kaba Thiéba, cette aide devrait permettre de soutenir l’économie nationale, d’équiper les forces de sécurité et d’engager des reformes au niveau social.

Le GISAT-BF avait pour objectif d’appuyer la Transition pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Mathias Lompo
BURKINADEMAIN.COM

Sites touristiques du Burkina : Les lauréats du concours de la photographie sont connus

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Photo de famille des lauréats avec les officiels

Les lauréats du concours de photographie des sites touristiques du Burkina Faso ont été récompensés ce mercredi 30 mars 2016 en présence du ministre de la Culture, des arts et du tourisme Tahirou Barry.

Photo de famille des lauréats avec les officiels
Photo de famille des lauréats avec les officiels

Reconnaitre le travail de ceux qui immortalisent le temps et les images des sites touristiques du Faso à travers leurs clichés, voilà tout le sens de ce concours dédié aux photographes burkinabè. Ce mercredi les 10 meilleurs ont reçu des récompenses allant de 50 000 à 1 000 000 de francs CFA.
79 œuvres photographiques présentés par 34 photographes étaient en compétition. A l’arrivée ils sont une dizaine dont le mérite a été reconnu. Pour être retenu il fallait avoir des photos de qualité, des images attractives et ayant un rapport avec le thème qui est « à la découverte des sites touristiques », a expliqué la présidente de jury Rosalie. Aussi ces photos devraient pouvoir « générer du rêve et donner de l’envie à la destination Burkina Faso», a ajouté la présidente du Jury.

Des préoccupations exprimées
Le président du syndicat des photographes de Bobo- dioulasso, Toungou Issa Zoné après avoir exprimé la joie des photographes de voir leur talent magnifié, a plaidé auprès du parrain Tahirou Barry pour la réalisation d’un certain nombre de leurs préoccupations.
Il s’agit entre autres de la création d’un centre de formation de photographie, des sessions de formation en faveur de leurs membres pour plus de professionnalisme dans le métier et la mise en place de textes devant régir l’exercice de la profession.

A l'image ici de Evrad Ouédraogo de L'Express du Faso, de nombreux journalistes ont participé au concours
A l’image ici de Evrad Ouédraogo de L’Express du Faso, de nombreux journalistes ont participé au concours

 

Le premier prix à Alexandre Sibidibila

Pour Tahirou Barry cette compétition initiée par son département sera pérennisée car ces chefs d’œuvres photographiques sont un moyen de vente et de promotion de la culture burkinabè et de la destination Burkina Faso. Abondant dans ce sens Issa Zoné soutient que « certaines personnes n’ont connu leur père ou leur grand père qu’à travers sa photo ». Comme pour dire qu’à travers la photo on peut faire l’histoire d’un peuple ou de sa culture.
Le premier prix d’un montant d’un million (1 000 000) de F CFA est revenu à Alexandre Sibidibila Ouango pour sa photo sur les greniers troglodytes. Le photographe des confrères du journal les échos du Faso, classé 9e a reçu la somme de 50 000 f pour sa photo sur les ruines de Loropéni. «Je suis très content d’avoir été récompensé et je ferai en sorte que la prochaine édition je me rapproche du premier prix et pourquoi pas occupé la première place», a-t-il confié.
Joachim Batao
Burkina Demain

Commission constitutionnelle : en attendant sa mise en place …

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Le président du conseil constitutionnel, Kassoum Kambou (à gauche), lors de son audience avec le président Roch Kabore, le 11 janvier 2016

A sa séance du 16 mars dernier, le Conseil des ministres a annoncé la création prochaine d’une Commission constitutionnelle. En attendant la mise en place effective de cette Commission, ce que l’on sait, c’est qu’elle devra marquer le point de départ du processus de passage à une Ve République. Et ce dont on se rappelle, c’est que ce passage à une Ve République a été promis par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Cette promesse voulue pour être tenue au début du quinquennat en cours, a été réitérée à plusieurs occasions, par plusieurs autorités du pouvoir actuel. Certaines de ces autorités ayant présagé de ce que devront être la dynamique de fonctionnement de cette Commission, et les orientations du contenu de l’avant-projet de Constitution qui devra sanctionner la fin de ses travaux.

Le président du conseil constitutionnel, Kassoum Kambou (à gauche), lors de son audience avec le président Roch Kabore, le 11 janvier 2016
Le président du conseil constitutionnel, Kassoum Kambou (à gauche), lors de son audience avec le président Roch Kabore, le 11 janvier 2016

Le passage à une Ve République dans notre pays requiert la rédaction d’une nouvelle Constitution. Pour ce faire, il faut bien mettre en place et actionner une Commission constitutionnelle. Une telle Commission, le président Roch Kaboré avait – avant même son élection à la magistrature suprême – promis sa mise en place. Du reste, l’on se rappelle qu’au cours d’une conférence de presse animée au siège de son parti le 21 juillet 2015, il a été suffisamment clair sur la question, en précisant que dans les six mois de sa prise du pouvoir, une Commission constitutionnelle allait être mise en place pour se pencher sur l’élaboration d’une nouvelle Constitution. Et à la page 15 de son Programme de société, le candidat d’alors précise « Je m’engage (…) à l’écriture et à l’adoption d’une nouvelle constitution consacrant l’avènement de la cinquième République (…) à travers un processus qui sera mis en place dans les mois qui suivent mon entrée en fonction. »
A ce jour, l’on est à moins de 100 jours de son pouvoir, et un décret est adopté en Conseil des ministres le 16 mars dernier relativement à la création de cette Commission constitutionnelle. Ce qui est bien, car le signal est ainsi donné quant à l’attachement du président Kaboré à la tenue effective de ses promesses politiques.
Mieux, le compte rendu du Conseil des ministres qui a adopté ce décret, précise que la Commission constitutionnelle annoncée est  » chargée de proposer, dans un délai de 60 jours au plus, un avant-projet de Constitution pour le passage à la cinquième République. »

Dynamique de fonctionnement de la Commission constitutionnelle

Aux fins d’élaboration de cet avant-projet de Constitution, la Commission constitutionnelle « enclenchera un processus inclusif et participatif ». C’est du moins en ces termes que le chef du gouvernement, Paul Kaba Thièba, a présagé de la dynamique de fonctionnement de cette Commission constitutionnelle. C’était le 5 février dernier, à l’occasion de sa Déclaration de politique générale devant la Représentation nationale.
Cela revient à dire que la Commission constitutionnelle devra réunir en son sein, les représentants de toutes les sensibilités sociales. Au-delà, il doit être permis à ces derniers de donner leurs points de vue sur l’avant-projet de Constitution qui doit sanctionner la fin des travaux de cette Commission. Une telle dynamique de fonctionnement est capitale, car le produit fini (Constitution) que la Commission aura germé, constituera le pacte social sur lequel les Burkinabè sont censés s’être accordés.

En termes de contenu, l’essentiel devra résider dans l’équilibre des pouvoirs

Cet avant-projet de Constitution et sa mutation en Constitution valide doit, de l’avis du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, être au diapason de la soif des Burkinabè à l’égalité, à la justice, à l’équité et au progrès. Cette Constitution doit, à tout le moins, exclure les germes des « dérives que nous avons connues sous la IVe République ». Il l’a dit dans son discours inaugural de la première session ordinaire 2016 de la VIIe Législature ; un discours prononcé le 2 mars dernier.
Pour le chef du Législatif en effet, cette Constitution devra poser les jalons d’un mieux-vivre ensemble dans un « Etat libre et démocratique », dans un « Etat apte à satisfaire les aspirations multiformes des populations en partant de ses propres ressources ». Elle devra en particulier, consacrer clairement la séparation des pouvoirs. La séparation des pouvoirs, M. Diallo dit y voir la  » seule à même de garantir l’indépendance de la justice. » Du reste, prévient-il, « le parlement sera très attentif à ce que le constituant (en l’occurrence la commission constitutionnelle, ndlr) fera dans le sens de la séparation des pouvoirs, principe fondamental des démocraties ».
Mais cette séparation des pouvoirs gagnerait à être souple, de sorte à induire une collaboration dynamique entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire ; et ce, « pour le plus grand bien de la démocratie dans notre pays ». Au final, dira Salifou Diallo, « peu importe la nature du régime à instituer, l’essentiel réside dans l’équilibre des pouvoirs. »

Des particularités cardinales

Pour sa part, le président du Faso s’est voulu assez précis dans son Programme. Il a en effet, précisé les particularités majeures que doit renfermer le contenu de la future Constitution. Ces particularités se rapportent notamment à la « réduction des pouvoirs du président du Faso », au « verrouillage de la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux quinquennats ». Cette limitation de mandat sera d’application immédiate, donc à compter du mandat en cours. C’est du moins la promesse qui avait été faite de façon ferme, au cours de la conférence de presse du 21 juillet 2015.
Ces particularités se rapportent également à la « création d’un organe fondé sur les principes du dialogue, de la paix et de la stabilité dont la composition sera inspirée de celle du collège des sages institué en 1998 », à la « suppression du sénat et le retour au monocaméralisme », à la « valorisation de la fonction législative du parlement et le renforcement de son rôle de contrôle de l’action gouvernementale », et à la « revue de toutes les institutions du Faso. » Dans un élan de veille citoyenne, attendons donc de voir la prise en compte de ces particularités cardinales.

F. P.
Burkina Demain

Incendie à la SNC : 90 stands partis en fumée

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Accompagné de la gendarmerie, le ministre Tahirou Barry s'est rendu sur les lieux de l'incendie

Les festivaliers de la 18e édition de la semaine nationale de la culture, Bobo2016, se sont réveillés ce matin avec le cœur meurtri. La cause, un incendie qui s’est produit aux environs de 5 h15 du matin de ce jeudi 31 mars 2016. Le ministre de la culture, Tahirou Barry, s’est rendu sur les lieux pour constater les dégâts causés par les flammes

Les stands de la foire ont été calcinés
Les stands de la foire ont été calcinés

Guidé par la gendarmerie, le ministre Tahirou Barry a fait le tour des différents stands touchés par l’incendie de ce matin. Le spectacle était désolent, on pouvait voir calcinés des objets d’arts, des chaussures, des pagnes, des cannettes, des bijoux, brefs, rien ne semblait être récupérable dans cette partie des locaux de la SNC touchée par le feu. Rien n’a été épargné par la furie des flammes au point que mêmes des livres saints comme le coran ont aussi réduits en cendres. Seuls deux réfrigérateurs n’avaient pas été totalement consumés.

Accompagné de la gendarmerie, le ministre Tahirou Barry s'est rendu sur les lieux de l'incendie
Accompagné de la gendarmerie, le ministre Tahirou Barry s’est rendu sur les lieux de l’incendie

La communauté sénégalaise a été durement éprouvée par ce drame car elle était assez représentée en ces lieux sinistrés.
A l’heure actuelle, aucune conclusion ne peut être tirée quant aux causes de cet incendie, a expliqué le ministre Barry. Toutefois il a laissé entendre que les enquêtes et les expertises devant déboucher à la manifestation de la vérité sont en cours. Il exprimé sa compassion à l’endroit des exposants.

Enorme désolation sur le site de la foire de la SNC 2016
Enorme désolation sur le site de la foire de la SNC 2016

S’agissant de la question d’une quelconque indemnisation des victimes, Tahirou confie que ce sont les conclusions de l’enquête qui détermineront de la conduite à tenir.
Fort heureusement il n’y a eu aucune perte en vie humaine, ni de blessés. Un communiqué du comité d’organisation suspend les activités de la foire qui ne reprendront que demain 1er avril 2016.
Joachim Batao
Burkina Demain

Afrique du Sud : Très sale temps pour Jacob Zuma

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Le président Jacob Zuma a de sérieux soucis à se faire quant à son avenir à la tête de l'Afrique du Sud

C’est certainement une étape importante de l’affaire Nkandla qui s’est jouée ce jeudi en Afrique du Sud, où la Cour constitutionnelle vient d’ordonner au président Jacob Zuma de rembourser purement et simplement les fonds publics utilisés pour la rénovation de sa résidence privée de Nkandla.

Le président Jacob Zuma a de sérieux soucis à se faire quant à son avenir à la tête de l'Afrique du Sud
Le président Jacob Zuma a de sérieux soucis à se faire quant à son avenir à la tête de l’Afrique du Sud

Sur le Scandale Nkandla, la Cour constitutionnelle sud-africaine a tranché ce jeudi. Le président sud-africain doit rembourser une partie de l’argent public déboursé pour la rénovation de sa résidence privée. Au total, Jacob Zuma doit rembourser quinze millions d’euros. Et il dispose de 45 jours pour le faire. Pour la Haute juridiction, le président Zuma a failli à ses devoirs de défendre et de faire respecter la Constitution» en refusant notamment d’obtempérer dans le passé aux ordres de la médiatrice de la République qui lui avait demandé de rembourser les fonds incriminés.

D’autres ennuis en perspective pour Zuma

La présente décision de la Cour constitutionnelle pourrait entrainer d’autres ennuis par le président Zuma qui pourrait faire l’objet d’une procédure de destitution pour avoir violé la Constitution sur laquelle il était censé veiller en tant que chef de l’Etat.
Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique, ne s’en cache et a indiqué à l’annonce du verdict qu’il allait lancer une procédure dans ce sens. Et ce n’est pas tout. Le parti radical, les Combattants de la liberté économique de Julius Maléma a déjà appelé les Sud-africains à descendre dans la rue pour demander purement et simplement la destitution du président. Très sale temps donc  pour Jacob Zuma. Zuma avait toujours réussi à se tirer d’affaire dans les nombreux scandales qui ont jalonné sa présidence mais cette fois-ci il pourrait bien ne pas s’en remettre, si les Sud-africains suivent ses détracteurs jusqu’au bout.

Martin Philippe
Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 30 mars 2016

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Le Conseil des ministres tenu à Ouagadougou, le mercredi 30 mars 2016 à Ouagadougou, en séance ordinaire, sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, avant de procéder à des nominations, et autoriser des missions à l’étranger.
conseil

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant création d’Etablissements pénitentiaires.

L’adoption de ce décret vise à régulariser la situation juridique des établissements pénitentiaires existants conformément aux textes en vigueur.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets et deux (02) rapports.

Le premier décret porte organisation du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) du Burkina Faso en 2016.

D’un coût global de dix-neuf milliards huit cent quatre-vingt-deux millions deux cent onze mille trois cent trente et un (19 882 211 331) francs CFA, ce recensement vise la mise à disposition du Burkina Faso et de la communauté internationale des informations d’ordre démographique, social et économique pour les besoins des programmes de développement et pour la formulation de la politique économique et sociale du gouvernement.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures idoines pour l’organisation de ce recensement.

Le second porte réglementation générale de l’utilisation des véhicules de l’Etat, de ses démembrements et des autres organismes publics.

Son adoption vise à optimiser l’utilisation et à rationnaliser la gestion des véhicules de l’Etat.

Le premier rapport porte sur le plafonnement des crédits de communication alloués aux ministres et aux présidents d’institutions.

Son adoption vise à maîtriser la facture de consommation des personnalités de l’Etat, à rationnaliser les dépenses de fonctionnement et à réduire le train de vie de l’Etat.

Le Conseil a décidé de plafonner les crédits en deux (02) classes :

– Quatre cent mille (400 000) francs CFA par mois pour la catégorie 1 composée de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, du ministre d’Etat, du ministre chargé de la Défense, du ministre chargé de la Sécurité et du ministre chargé des Affaires étrangères ;

– Deux cent mille (200 000) francs CFA par mois pour la catégorie 2 composée des Présidents d’institutions et des autres personnalités ayant rang de ministre.

Le second porte sur les mesures d’économie des dépenses de consommation d’eau, d’électricité et de téléphone des administrations publiques.

La mise en œuvre de ces mesures vise à assainir le cadre réglementaire de gestion des factures d’eau, d’électricité et de téléphone de l’Etat, et à faire des économies financières substantielles sur le budget de l’Etat.

Le Conseil a instruit tous les départements ministériels de prendre les dispositions nécessaires pour une application effective de ces mesures.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un décret relatif aux mesures de gratuité des soins pour les femmes et les enfants de moins de cinq (05) ans.

L’adoption de ce décret permet de donner un cadre réglementaire global à ces mesures.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la 19ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP).

La 19ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP) se tiendra les 28, 29 et 30 avril 2016 à Tenkodogo, dans la Région du Centre-Est, sous le thème « Agriculture et lutte contre le chômage : développer et soutenir l’entreprenariat agro-sylvo-pastoral, halieutique et faunique ».

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines en vue d’une organisation réussie de la Journée nationale du paysan, édition 2016.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la mise en œuvre du volet travaux à Haute intensité de main d’œuvre (HIMO).

Dans le cadre de ce programme, neuf mille trois cent (9 300) jeunes seront recrutés au profit de 49 communes urbaines pour un coût de deux milliards cinq cent millions (2 500 000 000) francs CFA.

Au cours de leur contrat, les jeunes bénéficieront de certaines mesures d’accompagnement en termes d’initiation aux métiers de leur choix, d’alphabétisation, d’accès à l’assurance accidents et d’encouragement à l’épargne volontaire.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre du volet Travaux HIMO pour l’année 2016.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à la situation des autorisations et des titres miniers au Burkina Faso.

A la date du 31 janvier 2016, la situation des autorisations et des titres miniers se présente ainsi qu’il suit :

– 731 permis de recherche, dont 311 valides, 64 en cours de renouvellement, 316 expirés et 40 permis renoncés ;

– 18 permis d’exploitation industrielle de grandes mines, dont 11 mines en production, 04 en construction, 03 mines en arrêt de production ;

– 36 permis d’exploitation semi-mécanisée d’or ;

– 419 autorisations d’exploitation artisanale, dont 51 valides et 368 expirées ;

– 65 autorisations valides d’exploitation des substances des carrières.

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines en vue d’assainir les données du cadastre minier et de mettre les superficies ainsi libérées à la disposition des nouveaux investisseurs miniers nationaux et internationaux.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant protection et promotion des droits des personnes âgées.

Ce projet de loi vise la prise en compte des droits spécifiques des personnes âgées afin d’améliorer leurs conditions de vie.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication suite au conflit intercommunautaire survenu à Bouna dans le Nord-Est de la Côte d’Ivoire, ayant entrainé douze (12) morts de nationalité burkinabè et environ mille cinq cent cinquante (1 550) déplacés dans la Province du Noumbiel.

Le gouvernement burkinabè a saisi les autorités ivoiriennes pour que la sécurité de nos compatriotes vivant dans ce pays frère et ami soit assurée.

Le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) a porté les premiers secours aux victimes, constituées en majorité de femmes et d’enfants.

Une délégation gouvernementale a été dépêchée sur les lieux pour témoigner de la compassion du gouvernement et du peuple burkinabè, présenter ses condoléances aux familles éplorées et évaluer la situation.

II.2. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à l’accident survenu à la maternité du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo ayant entrainé le décès de Madame Zourata PAMTABA/NANA, dans la nuit du 15 au 16 mars 2016.

Le Conseil déplore cette situation et présente ses condoléances à la famille éplorée. Il a instruit le ministre de la Santé pour que l’Inspection des services sanitaires diligente une enquête en vue de situer les responsabilités et prendre les mesures appropriées pour que pareille situation ne se reproduise plus dans une formation sanitaire.

II.3. Le ministre des Sports et des loisirs a fait au Conseil une communication relative à la participation des Etalons aux matches éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Gabon 2017.

Les étalons ont battu en match aller les Cranes d’Ouganda, le 26 mars 2016 au stade du 4 août et arraché un match nul face à la même équipe le 29 mars 2016 en Ouganda.

Le Conseil félicite les étalons pour cette performance qui les place en tête de leur groupe et les encourage à poursuivre dans cette dynamique afin d’obtenir leur qualification pour la CAN Gabon 2017.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Adama COMPAORE, Mle 40 467 H, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, près l’Etat de Qatar avec résidence à Doha ;

– Monsieur Mathias SOME, Médecin, est nommé Directeur du Bureau de suivi du Programme présidentiel ;

– Monsieur Etienne ZONGO, Mle 22 494 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

B. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

– Monsieur Magloire SOME, Mle 49 401 X, Professeur titulaire, catégorie P1, 3ème échelon, est nommé Conseiller spécial en remplacement de Monsieur Nicolas ZEMANE ;

– Monsieur Hadama YBIA, Ingénieur en génie civil, est nommé Conseiller spécial cumulativement Directeur général de la maîtrise d’ouvrage de l’Aéroport de Donsin (MOAD) ;

– Monsieur Mahamadou ZONGO, Mle 059 930 Z, Enseignant-Chercheur, Maître de conférence, catégorie P2, 2ème échelon, est nommé Conseiller spécial en remplacement de Monsieur Oumarou NAO ;

– Monsieur Mahamadou DIARRA, Mle 110 958 K, Enseignant-chercheur, Maître de conférence, est nommé Conseiller spécial en remplacement de Monsieur François Xavier BAMBARA ;

– Monsieur Dramane MILLOHO, Mle 28 616 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Conseiller spécial en remplacement de Madame Maïmouna OUATTARA/THIOMBIANO ;

– Monsieur K. Constantin DABIRE, Expert en Partenariat public-privé, est nommé Conseiller spécial ;

– Monsieur Victor GUISSOU, Mle 91 222 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;

– Monsieur Sansan Honkounne KAMBOU, Mle 37 37 053 C, Ingénieur statisticien-économiste, 1ère catégorie, 4ème échelon, est nommé Directeur du suivi et de l’évaluation ;

– Commandant Wendpagnangdé Edmond SAKANA, Officier des forces armées nationales, est nommé Aide de Camp ;

– Monsieur Abdoulaye SEREME, Maître de recherche, est nommé Chef du Département de l’Agriculture, de l’eau et de l’assainissement ;

– Monsieur Geoffroy PAROU, Mle 130 450 N, Magistrat, 2ème Grade, 1er échelon, est nommé Directeur des relations internationales et de la législation au Secrétariat permanent de la Haute Autorité de contrôle des importations d’armes et de leur utilisation ;

– Monsieur Joseph Sidviguinda BOUGMA, Mle 59 917 B, Administrateur des services financiers, 1ère Classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’Administration des finances du Service national pour le développement (SND).

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

– Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 28 138, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Roger OUEDRAOGO, Mle 57 709 R, Commissaire divisionnaire de Police, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Saïdou ZETIYENGA, Administrateur civil, est nommé Inspecteur général des services ;

– Madame Noëlie KERE/COMPAORE, Contrôleur général de Police, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Ram Sylvain TIONON, Contrôleur général de Police, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Ousseini SAWADOGO, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Ambroise SAWADOGO, Contrôleur général de Police, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Bazamboué BAZIE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Kouliga Maxime KOALA, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Saïdou SANKARA, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Jean Paul COMPAORE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Barké IMA, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Sosthène Dieudonné SORE, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Kibsa Antoine OUEDRAOGO, Administrateur civil, est nommé Inspecteur technique des services.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

– Madame Clarisse MERINDOL/OUOBA, Mle 88 872 G, Juriste, 1ère Classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de Cabinet ;

– Madame Delphine Marie Désiré SAMADOULOUGOU/ZONGO, Mle 17 620 Y, Conseiller des Affaires économiques, 1ère Classe, 9ème échelon, est nommée Conseiller Technique ;

– Monsieur Adama BADOLO, Mle 34 825 X, Inspecteur des impôts, 1ère Classe, 14ème échelon, est nommé Directeur général des impôts.

– Monsieur Lamoussa Salif SANDWIDI, Mle 17 869 H, Commissaire principal de Police, est nommé membre à la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) pour un premier mandat de trois (03) ans ;

– Monsieur Rasmané OUEDRAOGO, Mle 22 892 A, Officier de Police, est nommé membre à la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Jean Noël PODA, Mle 15 970 K, Directeur de recherche, classe exceptionnelle, est nommé Conseiller technique.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

– Madame Jeane Marie Françoise YADGHO/LOFO, Mle 21 954 G, 2ème classe, 9ème échelon, est nommée Conseiller technique.

G. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

– Monsieur Nebwoaga Casimir KABORE, Mle 78 685 X, Economiste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Hugues Christian LINGANI, Mle 104 255 B, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

Rémis Fulgance DANDJINOU