Accueil Blog Page 67

Tremblement de terre au Maroc : Déclaration du Président de la BAD

0

Ceci est une Déclaration du président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, à la suite du tremblement de terre dévastateur survenu au Maroc dans la nuit du vendredi 8 septembre 2023.

«Déclaration du président du Groupe de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, à la suite du tremblement de terre dévastateur survenu au Maroc dans la nuit du vendredi 8 septembre 2023.

Le tremblement de terre qui a frappé le Maroc dans la soirée du vendredi 8 septembre 2023 a été particulièrement dévastateur. Avec plus de deux mille morts et des centaines de blessés, il a plongé dans le chagrin et des difficultés indicibles de nombreuses familles qui ont perdu leurs proches. Il a plongé la nation et le peuple marocains dans une grande tristesse.

Les images bouleversantes provenant d’Al Haouz, de Taroudant, de Chichaoua, de Ouarzazate, de Marrakech, d’Azilal et d’Agadir ont touché le cœur des populations du monde entier.

Je suis choqué et profondément bouleversé par les lourdes pertes en vies humaines de cette tragédie, qui a également laissé dans son sillage d’énormes destructions de maisons, de bureaux, de routes, d’hôpitaux, d’écoles et d’infrastructures.

Au nom du Groupe de la Banque africaine de développement, je présente mes condoléances les plus attristées à Sa Majesté le Roi Mohamed VI, au gouvernement du Royaume du Maroc et à toutes les familles endeuillées par la perte d’êtres chers. Les mots ne suffisent pas à exprimer notre sentiment partagé de chagrin et de perte.

Avec notre équipe sur le terrain, la Banque africaine de développement est solidaire du peuple du Royaume du Maroc, prête à lui apporter le soutien dont il a tant besoin.

Compte tenu de l’éloignement de l’épicentre du tremblement de terre, la Banque africaine de développement centre ses priorités sur l’appui aux efforts de protection des établissements de santé et sur l’’approvisionnement en eau potable, afin d’éviter de nouvelles difficultés.

Je tiens à assurer à Sa Majesté le Roi Mohamed VI et au peuple du Royaume du Maroc que le Groupe de la Banque africaine de développement est prêt à engager ses ressources et son expertise pour aider à reconstruire les infrastructures des communautés affectées.

Que les âmes des défunts reposent en paix. Que Dieu tout-puissant réconforte toutes les familles qui ont perdu leurs proches et la nation en deuil. Nous souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés.

Contact : media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement

Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 États membres régionaux. Pour plus d’informations : www.afdb.org »

Lutte anti- corruption au Bukina : Le Capitaine Traoré invite le REN-LAC à agir

0

Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé une audience à une délégation du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), conduite par son Secrétaire exécutif Sagado Nacanabo. Le Chef de l’Etat, a invité le REN-LAC à agir. Communiqué

«Lutte contre la corruption : le Chef de l’Etat invite le REN-LAC à agir

(Ouagadougou, 8 septembre 2023). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé une audience à une délégation du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), conduite par son Secrétaire exécutif Sagado NACANABO. Le Chef de l’Etat, a invité le REN-LAC à agir.

«Le Chef de l’Etat nous a donné des informations que nous attendions pour nous mettre aussi en action. Nous avons des possibilités d’aller en justice si nous avons des informations », a déclaré le Secrétaire exécutif à l’issue de l’audience.

La lutte contre la corruption peut impacter la lutte contre le terrorisme et selon Sagado NACANABO, le REN-LAC a déjà envoyé un mémorandum avec des propositions pour lutter contre la corruption. « Si nous voulons réussir la lutte contre le terrorisme, il faut qu’on lutte contre la corruption », a-t-il indiqué. Il a aussi précisé que dans cette lutte contre la corruption, les autorités doivent donner l’exemple et inviter les autres à suivre. Et sur cette base, les corrupteurs, dans une première phase seront sensibilisés et s’ils persistent, suivra la phase de la répression.

«La corruption ne peut se redresser que par la répression. Et si des gens ont volé des biens, il faut les récupérer intégralement et les sanctionner au lieu de se contenter de les envoyer en prison pour passer un temps et ressortir profiter de leurs milliards tranquillement », a – t – il conclu.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso»

L’ARSE outille les acteurs de l’énergie sur la Délégation de service public

0
Officiels et participants de l'atelier de renforcement de capacités des acteurs de l'énergie posant pour la postérité

L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) a organisé un atelier de renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’énergie sur la Délégation de service public du 4 au 6 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso. Plus de détails dans ce communiqué de presse.

Le Président de l’ARSE, Jean-Baptiste KY se prêtant à la presse

«L’ARSE outille les acteurs de l’énergie sur la Délégation de service public

(Bobo Dioulasso, 07 septembre 2023). L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) a organisé un atelier de renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’énergie sur la Délégation de service public du 4 au 6 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso. Cet atelier placé sous la présidence du Président de la Délégation Spéciale (PDS) de la Région des Hauts-Bassins a réuni une cinquantaine de participants venus de la Primature, du ministère en charge de l’énergie, de la SONABEL, de l’ABER, de l’ANEREE, des organisations des consommateurs, du réseau des journalistes œuvrant pour la promotion des énergies et du développement durable ainsi que des coopératives d’électricité et des collectivités territoriales de quatre régions du pays à savoir les Hauts-Bassins, le Sud-Ouest, les Cascades et la Boucle du Mouhoun.

Pour le Président de l’ARSE, M. Jean-Baptiste KY, la mise en œuvre des concessions de gestion de service public dans le secteur de l’énergie est confrontée à des difficultés favorisées par la méconnaissance des textes par les acteurs. Toute chose qui justifie la tenue de l’atelier à l’intention des acteurs de la distribution de l’énergie électrique qui est le segment de prédilection de la Délégation de Service Public (DSP) dans le secteur.

« Cette activité de renforcement des capacités est primordiale au regard des nombreuses difficultés dans le cadre de la DSP du fait de la méconnaissance des textes, des processus et de l’insuffisance de connaissance des acteurs par rapport à tout ce qu’il y a comme règlementation, comme textes dans le domaine de la DSP » a expliqué M. KY.

L’objectif général de l’atelier était, a-t-il rappelé, de renforcer les connaissances théoriques et pratiques des participants sur le régime juridique des délégations de service public en général et dans le secteur de l’énergie en particulier. Il s’est agi, de façon spécifique, de leur permettre d’acquérir les fondamentaux des délégations de service public, de connaître la typologie des délégations de service public, de comprendre leurs spécificités dans le secteur de l’énergie et de mener des échanges d’expériences sur leur pratique.

De même, l’atelier a permis aux acteurs de connaitre les droits et les obligations des parties dans les délégations de service public, de s’approprier les procédures contentieuses qui leur sont applicables et d’approfondir les connaissances sur le règlement juridictionnel des litiges y afférant. Il a été également l’occasion pour les participants de connaitre davantage l’ARSE à travers ses missions, ses attributions et ses activités.

A l’ouverture des travaux le 04 septembre 2023, le représentant du PDS des Hauts-Bassins, M. Yaya SANOU, a salué la pertinence des thématiques concernées par les communications. Ces thématiques répondent parfaitement, selon lui, aux besoins de formation surtout des acteurs du segment de la distribution de l’énergie électrique. Il a salué la démarche de l’ARSE d’aller au niveau décentralisé et déconcentré, au contact des acteurs du secteur à la base pour échanger avec eux et renforcer leurs capacités. Cette démarche de proximité, reconnait-il, contribue à l’atteinte des objectifs recherchés par l’ARSE. Elle a été bien appréciée par le représentant du PDS de la commune de Bobo Dioulasso, M. Saydou DRABO qui a salué la tenue de cette formation qui permet aux bénéficiaires de contribuer, dans le cadre de leurs missions, à relever des défis liés aux DSP.

SCRP/ARSE »

Compte rendu du Conseil des Ministres du 6 septembre 2023

0

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 06 septembre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 36 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à quatre (04) décrets. Il s’agit :

– du décret portant nomination dans le grade d’Inspecteur général de police ;

– du décret portant nomination dans le grade de Contrôleur général de police ;

– du décret portant nomination dans le grade de Commissaire divisionnaire de police ;

– du décret portant nomination dans le grade de Commissaire principal de police.

Ces décrets visent l’application des dispositions de la loi n°027-2018/AN du 1er juin 2018 portant statut du Cadre de la police nationale.

L’adoption de ces décrets permet la nomination de 14 personnes dans le grade d’Inspecteur général de police, de 04 personnes dans le grade de Contrôleur général de police, de 25 personnes dans le grade de Commissaire divisionnaire de police et de 45 personnes dans le grade de Commissaire principal de police.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Tchèque auprès du Burkina Faso, avec résidence à Accra.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Pavel BILEK, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Tchèque auprès du Burkina Faso, avec résidence à Accra.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République populaire du Bangladesh auprès du Burkina Faso, avec résidence à Tripoli, en Libye.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Abul Hasnat Mohammad Khairul Bashar, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République populaire du Bangladesh auprès du Burkina Faso, avec résidence à Tripoli, en Libye.

Le troisième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Jun NAGASHIMA, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations de la Direction du Parc automobile de l’Etat.

Ce décret autorise la perception d’une nouvelle nature de recette auprès des entreprises privées à l’occasion de l’exécution des marchés de réparation et d’entretien des véhicules de l’Etat et de ses démembrements. Il s’agit des frais de délivrance ou de renouvellement de l’agrément technique pour la maintenance du matériel roulant des autorités contractantes, des frais de location des véhicules du Parc central de l’Etat ainsi que des frais de vente des fiches d’immatriculation et de ré-immatriculation des véhicules de l’Etat et de ses démembrements.

L’adoption de ce décret permettra d’accroître les recettes du budget de l’Etat et d’assainir le milieu des entreprises soumissionnaires aux marchés d’entretien et de réparation des véhicules de l’Etat.

Le second rapport est relatif à une autorisation pour la mise en œuvre par procédure exceptionnelle de projets en lien avec le décret n°2023-966/PRESTRANS/PM/MEFP du 09 août 2023 portant modalités de passation des marchés publics dans le cadre de la mise en œuvre des projets spécifiques.

Le Conseil a instruit les ministres concernés de prendre les dispositions idoines pour la poursuite de la procédure pour une mise en œuvre diligente desdits projets.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant fixation des conditions de délivrance de l’autorisation d’installation et d’exploitation de stations de recharge pour véhicules électriques.

L’adoption de ce décret permet à notre pays de se doter d’une règlementation pour l’installation de stations de recharge pour véhicules électriques et de contribuer à la promotion de véhicules écologiques.

Le deuxième rapport est relatif à une proposition de mesures d’amélioration des performances financières de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).

De l’analyse du mix énergétique du Burkina Faso, il ressort que les possibilités d’importation sont réduites dans la soirée puisque cette plage correspond à la période de demande dans les pays exportateurs (Ghana et Côte d’Ivoire).

En outre, l’absence de production d’énergie solaire dans la soirée réduit davantage les possibilités d’offre de cette électricité moins onéreuse la nuit.

Paradoxalement, la structure tarifaire de la SONABEL qui date de 1988, propose des tarifs plus élevés dans la journée et plus faibles dans la soirée, ce qui conduit à un accroissement de la production thermique.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures nécessaires en vue d’améliorer les performances financières de la Société nationale d’électricité du Burkina.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant établissement de la nomenclature des postes et les quotas d’emplois locaux suivant le cycle de vie de la mine.

Ce décret vise entre autres, à lutter contre le chômage, à améliorer la formation et l’acquisition des compétences des travailleurs dans le secteur minier, à favoriser l’accès des nationaux à certains postes de responsabilité et à réguler l’accès des expatriés au marché national de l’emploi.

L’adoption de ce décret permet l’établissement de la nomenclature des postes et les quotas d’emplois locaux suivant le cycle de vie de la mine, conformément aux dispositions de l’article 102 de la loi n°036-2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso.

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant création d’emplois au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

L’adoption de ce décret permet la création de quatorze (14) emplois de Chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique.

Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants hospitalo-universitaires dans l’emploi de Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire à l’Université Nazi BONI.

L’adoption de ces décrets permet la création de sept (07) emplois de Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire et la nomination de sept (07) enseignants hospitalo-universitaires dans l’emploi de Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire à l’Université Nazi BONI pour compter du 16 novembre 2022.

II COMMUNICATIONS ORALES

II1  Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil trois (03) communications.

La première communication fait le compte-rendu des travaux de la 10ème session de la Grande commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République du Mali, tenue du 05 au 08 août 2023 à Bamako.

Cette 10ème session a permis aux deux (02) pays de faire le bilan de leur coopération, de finaliser les projets d’accords qui étaient en négociation et d’examiner les nouveaux projets d’accords soumis par les parties.

Après un examen des projets d’accords de coopération qui étaient en discussion, les deux parties sont parvenues à s’accorder et signer vingt-quatre (24) nouveaux accords de coopération dans les domaines de la diplomatie, la défense, l’administration du territoire, la sécurité, la justice, le commerce, la certification des normes, les transports terrestre, aérien et ferroviaire, l’enseignement supérieur, les mines, la formation professionnelle et la coopération entre Chambres de commerce et d’industrie.

Pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés, les deux pays ont convenu de mettre en place un cadre de concertation dénommé Comité bilatéral stratégique (CBS) entre les deux ministères en charge des Affaires étrangères, qui se réunira tous les six (06) mois, alternativement au Burkina Faso et en République du Mali.

Dans une perspective de resserrement continu de l’axe Ouagadougou-Bamako, les parties se sont accordées pour la mise en place d’un Traité d’amitié et de coopération (TAC) au sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement du Burkina Faso et du Mali. Ce sommet se tiendra chaque année alternativement dans l’un ou l’autre des deux pays.

La deuxième communication fait le bilan de la participation du Burkina Faso aux 9èmes jeux de la francophonie tenus du 28 juillet au 06 août 2023 à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC).

La délégation burkinabè, forte de cent quatre-vingt-sept (187) artistes, athlètes et encadreurs a hissé haut le drapeau national à travers neuf (09) épreuves artistiques et huit (08) épreuves sportives.

Au cours de ces différentes compétitions le Burkina Faso a remporté dix-neuf (19) médailles dont sept (07) médailles en or, quatre (04) médailles en argent et huit (08) médailles en bronze. Cette performance a permis à notre pays d’être classé 5ème sur une trentaine de pays participants.

En marge des jeux, des échanges ont été menés avec le Directeur général de l’Académie des beaux-arts de Kinshasa sur la perspective d’une convention de partenariat avec ladite académie pour le renforcement des compétences des artistes burkinabè au sein de cette école.

La troisième communication fait le bilan de la commémoration de la Journée mondiale du réfugié, édition 2023 tenue le 20 juin 2023 dans la région du Nord.

L’Assemblée générale des Nations unies a institué par résolution 55/76 du 04 décembre 2000, le 20 juin de chaque année, journée mondiale du réfugié. A l’occasion de la célébration de ladite journée, du 17 au 20 juin 2023 à Ouahigouya, les populations, le Gouvernement burkinabè, les partenaires techniques et financiers ont exprimé leur solidarité à l’endroit des réfugiés.

La commémoration de cette journée a été aussi une occasion pour le Burkina Faso de communier et d’échanger avec l’ensemble des acteurs y compris les réfugiés sur les actions en leur faveur pour leur inclusion et la recherche de solutions durables.

II 2 Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso au 2ème Forum Russie-Afrique, tenu du 26 au 29 juillet 2023 à Saint Pétersbourg (Fédération de Russie).

La participation de notre pays à ce forum s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de coopération entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie, conformément à la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat qui est de promouvoir le partenariat dans divers domaines et secteurs de développement.

Au cours de ce forum, le Burkina Faso et la Fédération de Russie se sont accordés sur le principe d’orienter leur coopération dans plusieurs domaines stratégiques.

II 3 Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative au lancement du Casier judiciaire automatisé en mi-septembre 2023 à Ouagadougou.

L’opérationnalisation du casier judiciaire automatisé permettra de rendre plus fiable le casier judiciaire burkinabè et de faciliter la délivrance en ligne des différents bulletins pour soulager les populations. La délivrance en ligne du casier judiciaire permettra également aux justiciables, aux personnes déplacées internes des juridictions situées dans les zones à fort défi sécuritaire ainsi qu’aux citoyens résidents hors du territoire national d’avoir des bulletins de casier judiciaire depuis leur lieu de résidence.

II 4  Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à la situation de la campagne agricole de saison pluvieuse 2023-2024.

Pour ce qui est de la situation pluviométrique, la campagne agricole s’est définitivement installée à partir de la première décade du mois de juillet, avec des niveaux de précipitations satisfaisants dans la plupart des régions du pays.

La majeure partie du territoire a enregistré un cumul pluviométrique compris entre 300 et 850 mm.

Pour ce qui est de la situation des labours, une opération de labour gratuit de bas-fonds a été effectuée au profit des producteurs rizicoles. Au total 16 468,34 ha ont été labourés sur une prévision de 17 163 ha, soit un taux de réalisation de 96%. Ces opérations ont concerné l’ensemble des treize régions du pays.

Le ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a mis à la disposition des producteurs des intrants agricoles à travers son programme annuel de subvention. Ainsi, 6 594 512 tonnes de semences de variétés améliorées de plusieurs spéculations ont été acquises au profit des producteurs.

A la date du 20 août 2023, 6 309 542 tonnes ont été distribuées aux producteurs, soit un taux de distribution de 96%. En outre, 24 617,95 tonnes d’engrais minéraux (NPK, urée) ont été également acquises au profit des producteurs.

A la date du 20 août 2023, 23 942,58 tonnes ont été distribuées, soit un taux de distribution de 97%.

La situation phytosanitaire est marquée par des infestations de ravageurs dans plusieurs régions. Au total, 23 327 ha ont été infestés par la chenille légionnaire d’automne (CLA), les jassides, les sautereaux, les pucerons et d’autres insectes et 12 827 ha, soit environ 55% des superficies infestées ont déjà été traités avec succès par les producteurs avec 8 705 litres de pesticides. Le reste des superficies est en cours de traitement.

En somme, la campagne agricole connait une amélioration de l’activité pluviométrique au cours des dernières décades. Les opérations culturales se poursuivent normalement dans l’ensemble. A la date du 20 août 2023, la campagne agricole est jugée passable dans les régions des Cascades, du

Centre-Nord, du Centre-Ouest, du Plateau-Central, du Sahel et du Sud-Ouest et bonne dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Est, du Centre-Sud, de l’Est, des Hauts Bassins et du Nord.

II 5  Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 12ème Journée africaine de la médecine traditionnelle (JAMT) et de la 11ème Semaine nationale de la médecine traditionnelle et alternative (SNMTA) du 09 au 15 octobre 2023 à Koudougou dans la région du Centre-Ouest.

L’organisation de la JAMT et de la SNMTA vise à contribuer à la promotion et la valorisation de la médecine traditionnelle et alternative. Elle permettra également de renforcer la collaboration entre les acteurs de la santé traditionnelle et conventionnelle.

Pour cette édition, plus de 1 000 praticiens de médecine traditionnelle et alternative, 80 chercheurs, 150 exposants et plus de 7 000 visiteurs sont attendus.

Au cours de cette édition, entre autres activités seront menées :

– une exposition-vente de produits issus de la médecine traditionnelle ;

– des consultations et soins médicaux traditionnels et alternatifs ;

– des sessions de renforcement des capacités des praticiens de médecine traditionnelle et alternative ;

– une cérémonie commémorative avec des distinctions honorifiques des acteurs de la médecine traditionnelle et alternative.

II 6 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil le point de la tenue du Symposium national sur les abattoirs et aires d’abattage au Burkina Faso, le 24 août 2023 à Ouagadougou.

Placé sous le thème « développement de la transformation du bétail et de la commercialisation de la viande au Burkina Faso : quelles réformes pour des abattoirs et aires d’abattage viables et compétitifs ? », ce symposium avait pour objectif de réunir les parties prenantes de la chaîne de valeur bétail-viande en vue d’échanger sur des sujets d’intérêts communs inhérents au développement, à la pérennisation et à la rentabilité financières des abattages et aires d’abattage, à l’effet de contribuer ainsi à l’essor de la filière bétail-viande au Burkina Faso.

A l’issue de cette rencontre, des recommandations ont été formulées par l’ensemble des participants pour une meilleure gestion des abattoirs et aires d’abattage.

II 7 Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’organisation du Marché des innovations et technologies agricoles (MITA) par le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).

L’édition 2023 du MITA, organisée en collaboration avec l’Institut de l’environnement et de recherche agricoles (INERA), du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) se tiendra du 12 au 15 septembre 2023 à Ouagadougou. Elle est placée sous le thème « Facilitation de l’accès des technologies et innovations agricoles sensibles au genre et à la nutrition».

Le marché des innovations et technologies agricoles constitue un cadre d’échanges d’informations technologiques et de mise en relation, d’exposition et de démonstration des technologies et innovations au profit du public et des professionnels agricoles, de sessions B to B et de fora. Il contribuera à améliorer le taux d’adoption des innovations et technologies agricoles et à réduire l’insécurité alimentaire au Burkina Faso.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Jean Abel TRAORE, Mle 333 983 R, Maître-assistant, catégorie P3, 1er échelon, est nommé Responsable Programme 1 du pilotage de l’action Présidentielle.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LASECURITE

Les contrôleurs généraux de police dont les noms suivent, sont nommés dans le grade d’Inspecteur général de Police pour compter du 25 juillet 2023 :

– Madame Masso ZOUNGRANA/OUATTARA, Mle 30 699 J ;

– Monsieur Roger OUEDRAOGO, Mle 57 709 R ;

– Monsieur Thierry Dofizouho TUINA, Mle 57 710 C ;

– Monsieur W. Jean Alexandre DARGA, Mle 57 711 K ;

– Monsieur Dramane Franck Elvis COMPAORE, Mle 57 713 E ;

– Monsieur Babo Pierre BASSINGA, Mle 57714 U ;

– Monsieur Emanoel KABORE, Mle 57 715 C ;

– Monsieur Cyrille SANON, Mle 57 716 N ;

– Madame Mamouna KABRE/OUEDRAOGO, Mle 57 718 A ;

– Madame Paule Leonie OUEDRAOGO, Mle 57 719 B ;

– Monsieur Abou Bakar COMPAORE, Mle 57721 W ;

– Monsieur Daniel ZOUNGRANA, Mle 57 725 N ;

– Madame Marie Denise SEBGO, Mle 57 727 X ;

– Madame Felicienne Marie Pelagie TIENDREBEOGO, Mle 57 728 L.

Les commissaires divisionnaires de Police dont les noms suivent, sont nommés dans le grade de Contrôleur général de police pour compter du 20 juillet 2023 :

– Monsieur Nonilobal Brice HIEN, Mle 22 878 M ;

– Monsieur Augustin COULIDIATI, Mle 24 367 S ;

– Monsieur Joseph TONI, Mle 24 374 K ;

– Monsieur Laurent De P. Salif OUEDRAOGO, Mle 24 375 U.

Les commissaires principaux de police dont les noms suivent, sont nommés

dans le grade de Commissaire divisionnaire de police pour compter du 13 juillet 2023 :

– Monsieur Gatien BONKOUNGOU, Mle 22 817 H ;

– Monsieur Denis SANON, Mle 23 051 E ;

– Monsieur Harouna BAMBARA, Mle 24 495 Z ;

– Monsieur Badaboue Florent BAZIE, Mle 24 364 Z ;

– Monsieur Ousmane DJOLGOU, Mle 24 485 N ;

– Monsieur Adama Serge ILBOUDO, Mle 27 550 L ;

– Monsieur Yacouba OUATTARA, Mle 29 064 T ;

– Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 29 085 Y ;

– Monsieur Addoulaye AG. ELOUANJAGUI, Mle 29 093 L ;

– Monsieur Zinouenou Francis NION, Mle 31 739 B ;

– Monsieur Lassina TRAORE, Mle 227 553 W ;

– Madame Minata TRAORE, Mle 227 554 K ;

– Monsieur Bonsdawende Armiyaho ZONGO, Mle 227 556 E ;

– Monsieur François SAWADOGO, Mle 227 557 C ;

– Monsieur Wendinmanegde Emmanuel ZONGO, Mle 227 558 S ;

– Monsieur Sibiri Nebile Amidou YOIN, Mle 227 559 T ;

– Monsieur Sié Narcisse POODA, Mle 227 560 E ;

– Monsieur Moussa OUATTARA, Mle 227 561 M ;

– Monsieur Boukary TRAORE, Mle 227 562 U ;

– Monsieur Mahamadou SANA, Mle 227 563 G ;

– Monsieur Voubi ZIBA, Mle 227 564 W ;

– Monsieur Pierre Claver KONATE, Mle 227 565 E ;

– Monsieur Aimé Salvador Somgnougda BOUGMA, Mle 227 566 R ;

– Monsieur Cebastien SAWADOGO, Mle 227 567 N ;

– Monsieur Waka LOUE, Mle 227 568 C.

Les commissaires de police dont les noms suivent, sont nommés dans le grade de Commissaire principal de police pour compter du 1er juillet 2023 :

– Monsieur Bazamboue BADO, Mle 46 686 T ;

– Monsieur Boureima ZABRE, Mle 46 699 S ;

– Monsieur Saidou OUEDRAOGO, Mle 46 839 U ;

– Monsieur Bienvenu Y. KAMBOULE, Mle 53 875 F ;

– Monsieur Tuemboira BONZI, Mle 53 879 E ;

– Monsieur Sylvain Moise TIENDREBEOGO, Mle 53 892 S ;

– Monsieur Boureima BONI, Mle 53 931 D ;

– Monsieur Issa Garbahaye HEMA, Mle 57 501 G ;

– Monsieur Parfait KADEBA, Mle 57 545 T ;

– Monsieur Daniel BAYALA, Mle 57 760 G ;

– Monsieur Hamado BIKIENGA, Mle 90 585 A ;

– Monsieur Saliouf BILLA, Mle 90 701 N ;

– Monsieur Bare Kawende Luc KABORE, Mle 91 032 K ;

– Monsieur Abou SANON, Mle 101 216 X ;

– Monsieur Windelaneba Moise OUEDRAOGO, Mle 101 259 D ;

– Monsieur Pinguedwinde Henri Joel SOUBEIGA, Mle 101 276 M ;

– Monsieur Salifou HASSAN, Mle 101 283 P ;

– Monsieur Ouine Emmanuel SIA, Mle 101 321 N ;

– Monsieur Wimpouré Dieudonné SAWADOGO, Mle 101 428 M ;

– Monsieur Mahama KABORE, Mle 111 475 H ;

– Monsieur Noufou BELEM, Mle 112 148 W ;

– Monsieur Wendemi Serge Henri NIKIEMA, Mle 119 426 F ;

– Monsieur Alain NIAMBA, Mle 211 715 K ;

– Monsieur Yabré BELEM, Mle 211 730 G ;

– Monsieur Anasse ILBOUDO, Mle 217 568 N ;

– Monsieur Edmond SAWADOGO, Mle 217 583 P ;

– Monsieur Yomboue Norbert BAYALA, Mle 217 596 J ;

– Monsieur Ernest KI, Mle 227 569 D ;

– Monsieur Anihifahata Yacoub Sié Rachid PALENFO, Mle 239 910 S ;

– Monsieur Issa CONGO, Mle 239 996 U ;

– Monsieur Mohamado BIKIENGA, Mle 322 780 R ;

– Monsieur Bagnomo BADO, Mle 322 781 Y ;

– Monsieur Omar BELEMVIRE, Mle 322 782 E ;

– Monsieur Dramane KOMBASSERE, Mle 322 783 T ;

– Monsieur Cheick Tidiani Innocent DIAKITE, Mle 322 784 G ;

– Monsieur Koulodja Hamed OUATTARA, Mle 322 785 R ;

– Monsieur Wendyam Ferdinand COMPAORE, Mle 322 786 B ;

– Monsieur Zoubiosse Honoré BONI, Mle 322 787 Z ;

– Monsieur Wendpouiré Dieudonné BISSINDE, Mle 322 788 N ;

– Monsieur Issa Windkouni SEDOGO, Mle 322 789 P ;

– Monsieur Harouna BELEM, Mle 322 790 B ;

– Monsieur Senini Ludovic DOMBOUE, Mle 322 791 J ;

– Monsieur Tounwindyam Jean Guy ILBOUDO, Mle 322 792 R ;

– Monsieur François D’Assises YARO, Mle 322 793 D ;

– Monsieur Sibiri NIKIEMA, Mle 260 668 A.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Madame Angélique NANEMA/OUEDRAOGO, Mle 29 818 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Inspecteur technique du trésor ;

– Monsieur Tambiré SIA, Mle 235 927 W, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;

– Monsieur Idrissa COMPAORE, Mle 41 577 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;

– Monsieur Salifou KOANDA, Mle 119 283 V, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;

– Monsieur Paul IDO, Mle 235 914 T, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;

– Madame Ahoua OUIYA/ZABRE, Mle 33 972 A, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Inspecteur technique du trésor ;

– Monsieur Lassané TIENDREBEOGO, Mle 54 666 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;

– Monsieur Mathieu ZOUNGRANA, Mle 39 682 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;

– Madame Noëlle DIARRA/KABORE, Mle 59 663 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Inspecteur technique du trésor ;

– Monsieur Yacouba TOGUYENI, Mle 54 670 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique du trésor ;

– Monsieur Patindé Wendinda Jean Yves BELEM, Mle 58 450 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé 1er Fondé de pouvoirs du Directeur de la banque des dépôts du trésor ;

– Monsieur Adama FAYAMA, Mle 239 628 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier ministériel auprès du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

– Monsieur Yomboè BAYALA, Mle 55 690 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier régional du Centre-Nord ;

Monsieur Cyrille Ferdinand WANDAOGO, Mle 32 038 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Percepteur spécialisé auprès du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur ;

– Monsieur Boubacar Bertin DIONI, Mle 294 307 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Trésorier provincial de la Kompienga ;

– Monsieur Mohamadi PELEGSONRE, Mle 303 081 T, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Trésorier départemental de Kantchari ;

– Monsieur Jérôme TONDE, Mle 39 675 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de Burkina Yin-Wisgr Meta ;

– Monsieur Issaka OUBDA, Mle 208 027 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de Burkina Suudu Bawdè ;

– Monsieur Wendlazir Anicet ZONGO, Mle 272 928 U, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs de la Semaine nationale de la Culture (SNC) ;

– Monsieur Kiswendsida Jérôme TAPSOBA, Mle 58 798 L, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Comptable principal en deniers et en valeurs du Conseil supérieur de la communication (CSC) ;

– Monsieur Nabahiri TIBIROU, Mle 235 896 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

D AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Sabila SAWADOGO, Mle 240 051 G, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie 1, classe G, 2ème échelon, est nommé Directeur général de l’administration pénitentiaire.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 076 « Prévention et gestion des crises alimentaire et nutritionnelle », cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire exécutif du Conseil national de sécurité alimentaire ;

– Madame Awa Valérie ZANGRE/PASSOULE, Mle 216 852 W, Ingénieur agroéconomiste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice de la promotion économique des filières agro-pastorales et halieutiques ;

– Madame Aminata KABORE/KAFANDO, Mle 87 321 D, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice du développement de l’entreprenariat agro-pastoral et halieutique à la Direction générale de l’économie rurale.

F AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Seydou ILBOUDO, Mle 119 818 S, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Madame Gisèle SAGNON/SAWADOGO.

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur François COMPAORE, Mle 31 336 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Madame Emilienne KONSEM/SAWADOGO, Mle 52 917 J, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Madame Haoua Pouitinrvinna Laurentine YOUGBARE/OUEDRAOGO, Mle 207 916 T, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

– Madame Isabelle Hadissa KABORE/SALAMBERE, Mle 40 618 K, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Marie Bernard SANOU ;

– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 52 600 N, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Adama COULIBALY ;

– Madame Awa 2ème Jumelle TIENDREBEOGO/SAWADOGO, Mle 38 905 G, Maître de conférences en linguistique, catégorie P2, est nommée Secrétaire permanente de la promotion des langues nationales ;

– Monsieur Saïdou NIKIEMA, Mle 54 807 M, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département plaidoyer et mobilisation sociale au Secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence (ST-ESU) ;

– Monsieur Yacouba TRAORE, Mle 34 178 N, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Cascades ;

– Madame Adiarata SAWADOGO, Mle 43 557 C, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, est nommée Directrice régionale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre ;

– Monsieur Abylaice ROUAMBA, Mle 32 779 U, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Ouest ;

– Monsieur Arsène Zangbéwenné BIRBA, Mle 38 561 T, Inspecteur général de l’enseignement primaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Plateau-Central ;

– Monsieur Mahamoudou KIOGO, Mle 238 257 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Passoré.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Moustapha KOALA, Mle 356 348 Y, Chargé de recherche, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur du Laboratoire national de biosécurité.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire à l’Université Nazi BONI pour compter du 16 novembre 2022 :

– Monsieur Adama DEMBELE, Mle 34 258 A, Maître-assistant hospitalo universitaire en Gynécologie-obstétrique, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie obstétrique ;

– Monsieur Malick DIALLO, Mle 256 378 P, Maître-assistant hospitalo universitaire en Chirurgie orthopédique et traumatologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Orthopédie traumatologie ;

– Monsieur Issouf KONATE, Mle 233 941 U, Maître-assistant hospitalo universitaire en Dermatologie-vénérologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Dermatologie-vénérologie ;

– Monsieur Mâli KOURA, Mle 104 194 C, Maître-assistant hospitalo universitaire en Hépato-Gastro-Entérologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Hépatologie, gastroentérologie ;

– Monsieur Ollo Roland SOME, Mle 208 189 L, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Cancérologie chirurgicale, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Cancérologie ou Oncologie chirurgicale ;

– Monsieur Yacouba SOURABIE, Mle 224 722 W, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Immunologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Immunologie ;

– Monsieur Jacques ZOUNGRANA, Mle 216 013 E, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Maladies infectieuses.

I AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Moumouni OUEDRAOGO, Mle 334 171 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB).

III 2  NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

– de l’Institut supérieur d’études et de protection civile (ISEPC) au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

– de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

– de la société minière Wahgnion Gold opérations SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

– du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), des Editions SIDWAYA et du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP).

A MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Honoré Patoinsâmba ZIDA, Mle 104 304 X, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) pour une dernière période de trois (03) ans.

B MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

– Monsieur Lafarayiri Abdoul Kader YAGO, Mle 105 161 K, Conseiller des affaires étrangères.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Bilassé ZONGO, Mle 241 687 Z, Enseignant-chercheur.

C MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

– Monsieur Ibrahim YALWE, Mle 200 581 N, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Jérôme COMPAORE.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 514 574 V, Economiste gestionnaire des projets, en remplacement de Madame Gisèle B. Isabelle Marie SAGNON/SAWADOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA LIGUE DES CONSOMMATEURS (LCB)

– Monsieur Dasmané TRAORE, Ingénieur agroalimentaire, Président de la Ligue des consommateurs du Burkina, en remplacement de Monsieur Marcel KOURAOGO.

Le second décret nomme Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 514 574 V, Economiste gestionnaire des projets, Président du Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Gisèle B. Isabelle Marie SAGNON/SAWADOGO.

D  MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière Wahgnion Gold opérations SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Hamidou SAWADOGO.

E MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Souleymane KABORE, Mle 212 202 U, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS DE DEVELOPPEMENT CULTUREL ET TOURISTIQUE

– Monsieur Issa BARRY, Mle 216 779 U, Conseiller des services touristiques et hôteliers.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CONFEDERATION NATIONALE DE LA CULTURE (CNC)

– Monsieur Jean Baptiste Pajoukounam OUEDRAOGO, Réalisateur producteur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES BANQUES ET ETABLISSEMENTS FINANCIERS DU BURKINA FASO (APBEF-BF)

– Monsieur Soumaïla OUATTARA, Mle 00 054, Cadre de banque.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA FEDERATION DES ORGANISATIONS PATRONALES DU TOURISME ET DE L’HÔTELLERIE DU BURKINA (FOPATH-B)

– Madame Olivia Marie Blanche BAYALA, Gestionnaire d’entreprises d’hôtellerie et de restauration.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Madame Wendingoudi Maimouna SAWADOGO, Mle 511 398 S, Ingénieur de conception en informatique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration des Editions SIDWAYA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Madame Djénéba KOTE, Mle 59 649 Y, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

– Monsieur Braïma BARRO, Mle 272 810 C, Administrateur des services financiers.

Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Tiraogo Aristide Juste OUEDRAOGO, Mle 94 473 D, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Tiraogo Aristide Juste OUEDRAOGO, Mle 94 473 D, du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

 

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Burkina Faso- Arabie Saoudite : Le Capitaine Traoré invité 2 sommets

0

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience le mardi 5 septembre en début de soirée, le conseiller à la Cour royale d’Arabie Saoudite, Ahmad Bin Abdulaziz KATTAN, porteur d’un message du roi saoudien au Chef de l’Etat burkinabè.

«Coopération Burkina Faso-Arabie Saoudite : le Chef de l’Etat invité aux sommets afro-saoudien et arabo-africain

(Ouagadougou, 06 septembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience le mardi 5 septembre en début de soirée, le conseiller à la Cour royale d’Arabie Saoudite, Ahmad Bin Abdulaziz KATTAN, porteur d’un message du roi saoudien au Chef de l’Etat burkinabè.

Au cours de l’entretien, « nous avons évoqué les relations fructueuses entretenues par nos pays respectifs et j’ai traduit les salutations du Roi d’Arabie Saoudite et de son prince héritier au Président de la Transition » a déclaré le conseiller à la Cour royale d’Arabie Saoudite, Ahmad Bin Abdulaziz KATTAN à sa sortie d’audience.

A cette occasion, le messager du roi d’Arabie Saoudite a invité le Chef de l’Etat à prendre part à deux sommets qui se tiendront les 10 et 11 novembre prochain en Arabie Saoudite. Il s’agit du sommet afro-saoudien et du sommet arabo-africain.

Selon le ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Mme Olivia ROUAMBA, plusieurs accords devraient être signés et certains projets d’envergure qui doivent être financés par l’Arabie Saoudite connaitront un déblocage au cours de ces sommets.

En effet, les échanges ont porté sur des projets que le Burkina Faso souhaiterait soumettre à l’Arabie Saoudite pour financement et de l’aide apporté par  le royaume saoudien pour la réalisation de certaines infrastructures au profit du peuple burkinabè.

L’Arabie Saoudite veut accueillir l’Expo universelle 2030 et cette audience a été également une occasion pour l’envoyé du roi d’Arabie Saoudite de solliciter le soutien du Burkina Faso à la candidature de son pays. Le président de la Transition a d’ailleurs marqué son soutien à l’Arabie Saoudite pour sa candidature à cette Expo universelle 2030.

Direction de la communication de la Présidence du Faso»

«L’Afrique doit exploiter les ressources vertes pour renforcer la sécurité énergétique et le développement durable»

0

L’Afrique doit exploiter rapidement ses riches ressources minérales et naturelles pour mener une révolution énergétique propre et accélérer le développement durable dans le contexte de la crise climatique actuelle, exhorte le Secrétaire exécutif par intérim, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA). « L’Afrique est riche de solutions pour sauver le climat », déclare M. Antonio Pedro lors de l’ouverture de la 11ème Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA-XI) à Nairobi, au Kenya, en préparation au premier Sommet africain sur le climat 4-6 septembre sur le thème, «Favoriser la croissance verte et les solutions de financement climatique pour l’Afrique et le monde». Plus de détails dans le communiqué ci-après.

«L’Afrique doit exploiter les ressources vertes pour renforcer la sécurité énergétique et le développement durable – Antonio Pedro

Nairobi, Kenya, le 1er septembre 2023 (CEA) – L’Afrique doit exploiter rapidement ses riches ressources minérales et naturelles pour mener une révolution énergétique propre et accélérer le développement durable dans le contexte de la crise climatique actuelle, exhorte le Secrétaire exécutif par intérim, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

«L’Afrique est riche de solutions pour sauver le climat », déclare M. Antonio Pedro lors de l’ouverture de la 11ème Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA-XI) à Nairobi, au Kenya, en préparation au premier Sommet africain sur le climat qui aura lieu du 4-6 septembre sur le thème, « Favoriser la croissance verte et les solutions de financement climatique pour l’Afrique et le monde».

M Pedro souligne que l’Afrique dispose d’abondantes ressources en énergies renouvelables, dont 40 % du potentiel mondial d’irradiation solaire, ce qui en fait d’elle un endroit idéal pour faire progresser l’hydrogène vert.

Plusieurs projets d’hydrogène à faible émission de carbone sont déjà en développement en Égypte, en Mauritanie, au Maroc, en Namibie et en Afrique du Sud. L’Afrique est également riche en cobalt, manganèse, platine, lithium et cuivre – des minéraux essentiels à la production de batteries et d’autres produits de transition verte.

Les efforts visant à atteindre zéro émission nette devraient permettre une multiplication par 40 de la demande de lithium et une multiplication par 25 de la demande de cobalt. En outre, l’Afrique abrite un riche capital naturel, comme le Bassin du Congo qui contient certaines des plus grandes forêts tropicales humides du monde.

M Pedro affirme qu’en utilisant uniquement la séquestration naturelle, les pays africains pourraient fournir jusqu’à 30 % des besoins mondiaux en matière de séquestration. L’un des principaux défis consistait toutefois à « exploiter de manière efficace et durable les abondantes ressources de l’Afrique au profit de sa population».

«Pour mobiliser les financements nécessaires, un changement de paradigme est nécessaire », indique M. Pedro, soulignant que les ressources renouvelables et non renouvelables de l’Afrique sont des atouts pour mobiliser le financement et les investissements climatiques.

«Les services écologiques fournis par l’Afrique au monde doivent être monétisés par le biais des marchés du carbone et d’autres instruments innovants, notamment les échanges de dette contre le climat », ajoute-t-il.

Des études montrent que les pays africains pourraient mobiliser jusqu’à 82 milliards de dollars par an en participant à des marchés du carbone qui fonctionnent bien. En outre, davantage de revenus pourraient être générés par les chaînes de valeur autour de ressources non renouvelables telles que les minéraux essentiels à la production de batteries.

«Nos ressources renouvelables et non renouvelables doivent être exploitées pour garantir la sécurité humaine, énergétique, alimentaire, minérale, environnementale et climatique du continent, en répondant aux besoins fondamentaux et en favorisant une transformation structurelle durable », exhorte M. Pedro

Pour sa part, Soipan Tuya, la Ministre kenyane de l’environnement et des forêts, souligne que le développement durable de l’Afrique dépend de la réussite de l’adaptation et de l’atténuation des effets du changement climatique, car la croissance du continent dépend fortement des secteurs et des ressources naturelles sensibles au climat.

Elle souligne, dans son allocution d’ouverture, que l’Afrique est capable de surmonter les défis du changement climatique et de transformer ces défis en opportunités de développement grâce à l’innovation, aux technologies propres et à un changement de paradigme qui libère les énormes ressources naturelles et le potentiel humain de l’Afrique.

«L’exploitation de ces énormes ressources nécessite cependant la mobilisation de ressources financières provenant de sources nationales et internationales pour permettre au continent de lutter contre le changement climatique et de faciliter le choix de voies de développement propres et à faibles émissions de carbone », déclare-t-elle.

L’Afrique subit davantage le poids du changement climatique, même si elle y contribue le moins. L’augmentation des sécheresses, les cyclones tropicaux intenses, les températures élevées et les inondations importantes ont affecté les vies et les moyens de subsistance sur l’ensemble du continent, limitant la capacité du continent à parvenir à un développement durable.

Un énorme déficit de financement

Les estimations indiquent que, d’ici 2030, l’Afrique pourrait consacrer 5 % de son PIB annuel aux crises climatiques sur la base d’un scénario de réchauffement de 2 degrés pour la région du Sahel payant jusqu’à 15 %.

Le Groupe africain des négociateurs sur le changement climatique estime que l’Afrique aura besoin entre 65 et 86,5 milliards de dollars par an pour la seule adaptation jusqu’en 2030. Actuellement, le continent ne reçoit que 11,4 milliards de dollars par an pour le financement de l’adaptation.

Sont présents à l’ouverture des représentants de haut niveau d’institutions clés, notamment Josefa Correia Sacko, Commissaire à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable (ARBE), à la Commission de l’Union africaine ; Anthony Nyong, Directeur du changement climatique et de la croissance verte, à la Banque africaine de développement ; et Mwenda Mithika, Directrice exécutive de l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), qui ont prononcé des allocutions.

Note aux rédacteurs :

Organisé chaque année depuis 2011, CCDA est un évènement phare de l’Initiative Climat pour le développement en Afrique (Clim-Dev), une collaboration conjointe de la Commission de l’Union africaine, de la Banque africaine de développement et de la Commission économique pour l’Afrique. La conférence est organisée en partenariat avec le Gouvernement de tout État membre de l’Union africaine qui accueille la Conférence, avant la Conférence des Parties à la CCNUCC (COP). La conférence annuelle rassemble différents groupes de parties prenantes africaines sur le changement climatique pour discuter des principaux défis liés au changement climatique et au développement auxquels le continent est confronté ainsi que pour identifier les opportunités et les solutions. Ladite conférence promeut des contributions factuelles et des analyses qui alimentent les réunions de position commune africaine dans le discours international sur le changement climatique.

Organisé en tant que segment technique en collaboration avec le Ministère de l’environnement, du changement climatique et des forêts du Gouvernement du Kenya et l’Alliance panafricaine pour la justice climatique, la 11ème édition de CCDA constitue le segment technique du Sommet africain sur le climat.

-Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 

Publié par :

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org »

Ouaga : L’envoi d’un contingent militaire burkinabè au Niger approuvé par l’exécutif

0

C’est l’une des décisions importantes du conseil des ministres de ce mercredi 30 août 2023. Il s’agit de l’adoption d’un projet de loi portant autorisation d’envoi d’un contingent militaire burkinabè en République du Niger.

«Sans être belliciste, il faut dire que cet engagement se fait pour prévenir et mener au mieux notre lutte contre le terrorisme et répondre aux aspirations profondes des masses populaires burkinabè.  Ce qui touche à la sécurité du Niger touche fondamentalement à la sécurité du Burkina Faso », a indiqué le ministre d’Etat en charge de la défense, le Colonel-Major Kassoum Coulibaly à l’issue du conseil des ministres.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 30 août 2023

0

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 30 août 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à des fonctions et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un rapport portant « Initiative Présidentielle pour le développement communautaire».

Cette initiative, placée sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, vise à améliorer les conditions de vie des populations burkinabè à travers la réalisation d’infrastructures socio-économiques communautaires par et pour les populations locales. Elle est guidée par les principes de participation volontaire, de responsabilisation, de redevabilité et de transparence. Elle s’inscrit dans l’opérationnalisation du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD).

L’Initiative Présidentielle pour le développement communautaire est fondée sur le développement endogène et offre l’opportunité de réaliser des infrastructures de qualité à coût réduit tout en générant des emplois et des revenus pour les populations locales. Elle permettra également d’accompagner la réinstallation des personnes déplacées suite aux violences terroristes.

Elle comporte trois composantes :

– réalisation et réhabilitation des infrastructures socio-économiques prioritaires « les chantiers du patriotisme » ;

– amélioration du cadre de vie et préservation de l’environnement ;

– renforcement des capacités des communautés de base.

Le projet pilote de cette initiative concerne la commune urbaine de Ouagadougou. Son financement sera assuré par l’Etat, les délégations spéciales, les communautés locales, les Organisations de la société civile (OSC) et les Organisations non gouvernementales (ONG), les entreprises privées et les partenaires techniques et financiers.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation d’envoi d’un contingent militaire burkinabè en République du Niger.

Ce projet de loi détermine les modalités d’envoi dudit contingent au Niger. Ces modalités ont été fixées de commun accord entre les autorités du Burkina Faso et celles de la République du Niger.

Ce projet de loi se fonde sur le Traité révisé de l’Autorité de développement intégré des Etats du Liptako-Gourma du 24 janvier 2017. Ce traité engage le Burkina Faso, les Républiques du Mali et du Niger, à être solidaires, à promouvoir et à renforcer leur sécurité commune. Ce projet de loi a également pour fondement l’ordonnance n°2023-08 du 24 août 2023 du Président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat du Niger, relative à une assistance militaire entre le Burkina Faso et la République du Niger, en cas d’agression ou de déstabilisation armée extérieure.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’indemnisation des travailleurs des ex-garderies populaires.

Ces garderies étaient animées par des moniteurs et des monitrices volontaires au nombre de 548 et leur prise en charge financière assurée par les Comités de gestion desdites garderies. En 1990, ces travailleurs ont demandé leur engagement à la Fonction publique et leur indemnisation.

Depuis 2018, la recommandation avait été faite par le Gouvernement de procéder à l’indemnisation de ces travailleurs des ex-garderies populaires.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la mise en œuvre de ces mesures pour une résolution définitive du problème d’indemnisation des 548 travailleurs des ex-garderies populaires.

L’incidence financière de cette indemnisation est estimée à un milliard six cent soixante millions quatre-vingt-quatre mille deux cent trente-quatre (1 660 084 234) F CFA.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°2022063/PR BF 2022 37 00, signé le 25 novembre 2022 à Lomé entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) pour le financement du projet de construction et d’équipement de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF).

Le montant du prêt s’élève à 7,5 milliards F CFA sur un coût total du projet estimé à 28,784 milliards F CFA. Ce prêt contribuera à la construction et à l’équipement de l’Université virtuelle du Burkina Faso.

Il s’agit de la construction et l’équipement du siège ainsi que du renforcement des infrastructures informatiques de l’UV-BF à Ouagadougou, l’installation de quatre stations de télémédecine et l’augmentation des capacités du laboratoire de réalité virtuelle, la construction et l’équipement d’un Espace numérique ouvert (ENO) à Ziniaré.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant additif du décret n°2019-1113/PRES/PM/MINEFID/MAEC du 15 novembre 2019 fixant le taux de correction des salaires du personnel diplomatique du Burkina Faso à Téhéran (République islamique d’Iran).

Ce décret vise à prendre en compte l’ouverture récente de l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran (République islamique d’Iran) et une maîtrise de sa gestion financière et comptable.

L’adoption de ce décret permet de se conformer aux dispositions du décret n°2019-1113/PRES/PM/MINEFID/MAEC du 15 novembre 2019 fixant les taux de correction des salaires du personnel des Missions diplomatiques et Postes consulaires du Burkina Faso à l’étranger.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant désignation et attribution des autorités de supervision et de contrôle des personnes assujetties du secteur non financier en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive et sanctions applicables.

Ce décret est une relecture du décret n°2019- 1237/PRES/PM/MINEFID/MSECU/MJ du 10 décembre 2019 portant désignation et attribution des autorités de supervision et de contrôle des assujetties du secteur non financier en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

Les innovations de ce décret portent sur :

– la désignation de nouvelles autorités de supervision et de contrôle ;

– la désignation de nouveaux assujettis ;

– la création d’une autorité nationale de sanctions ;

– la désignation d’une gamme de sanctions administratives.

L’adoption de ce décret permet à notre pays d’améliorer son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2023.

Le projet de loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2023 s’impose au regard de l’évolution de la situation sécuritaire à travers la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité qui induit d’importants besoins additionnels non prévus dans le budget initial. Il en est de même au plan social avec les efforts de l’Etat pour accompagner les populations affectées par la crise humanitaire.

La nouvelle configuration du budget de l’Etat, exercice 2023 présente les principales caractéristiques suivantes :

– les ressources totales sont estimées à 2 687 392 082 000 F CFA contre 2 631 260 693 000 F CFA dans la loi de finances initiale 2023 ;

– les charges totales sont de 3 292 045 013 000 F CFA contre 3 235 913 624 000 F CFA dans la loi de finances initiale 2023 ;

– les besoins de financement restent au même niveau que la loi de finances initiale à savoir 604 652 931 000 F CFA.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le cinquième rapport est relatif à la situation du budget de l’Etat, exercice 2023, au 30 juin et les conclusions de la revue à mi-parcours à fin mai 2023.

L’exécution du budget au premier semestre a été marquée par l’effort d’accompagnement des Forces de défense et de sécurité et la prise en charge des besoins supplémentaires de financement exprimés par certains ministères et institutions.

Les recettes budgétaires ont été mobilisées à hauteur de 1 399,93 milliards F CFA au 30 juin 2023, soit un taux de recouvrement de 51,26% contre 49,62% à la même période en 2022. Ce niveau d’exécution correspond à une hausse de 1,64% par rapport à 2022 à la même période.

Le recouvrement des recettes ordinaires se chiffre à 1 232,10 milliards F CFA, soit un taux de recouvrement annuel de 50,33%. Par rapport aux recouvrements de 2022 à la même période qui étaient de 1 110,96 milliards F CFA, les recettes ordinaires sont en hausse de 121,14 milliards F CFA en valeur absolue et10,90% en valeur relative.

Les recettes extraordinaires ont été recouvrées à hauteur de 167,83 milliards F CFA contre 104,26 milliards F CFA en 2022, soit une hausse de 63,57 milliards F CFA.

Au 30 juin 2023, les dépenses engagées et visées cumulées se chiffrent à 1 856,09 milliards F CFA sur des prévisions de 3 235,91 milliards F CFA en crédits de payement, soit un taux d’exécution de 57,36%.

A la même date en 2022, le volume des dépenses engagées et visées était de 1 398,59 milliards F CFA, correspondant à un taux d’engagement visé de 47,91% pour des crédits de payement de 2 919,15 milliards F CFA.

Il se dégage une épargne budgétaire de 19,75 milliards F CFA et un solde budgétaire global déficitaire de 506,45 milliards F CFA, pour des soldes prévisionnels respectifs de 273,18 milliards F CFA et – 604,65 milliards F CFA.

Il ressort une épargne budgétaire positive bien qu’en baisse par rapport au niveau prévisionnel de fin de période.

Au niveau de la gestion de la trésorerie, au 30 juin 2023, un montant de 1 856,61 milliards F CFA a été encaissé sur l’ensemble du réseau du trésor public, contre 1 671,12 milliards F CFA au 30 juin 2022, soit un taux de progression annuelle de 11,10%.

Les ressources propres du budget de l’Etat ont permis au 30 juin 2023 de faire face aux charges de fonctionnement de l’administration et une épargne a été dégagée pour la couverture partielle des investissements.

La revue à mi-parcours de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2023 a permis d’examiner, de concert avec les ministères et institutions, l’exécution du budget à fin mai. A cette date, 17 ministères et 05 institutions disposaient de Dépenses non abouties (DNA) des exercices antérieurs non encore réengagées en 2023 dans le système d’information en vue de leur liquidation.

Sur un stock de DNA de début d’année d’un montant de 53,28 milliards F CFA, un montant de 10,56 milliards F CFA a été réengagé, soit un taux de 19,82%. Il se dégage des restes à réengager de 42,72 milliards F CFA.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions idoines en vue d’une meilleure exécution du budget de l’Etat en matière de recettes et de dépenses à travers la poursuite de la mise en œuvre des mesures déjà engagées.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du rapport à l’Assemblée législative de Transition, conformément aux dispositions de la loi organique relative aux lois de finances.

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF).

L’adoption de ce décret permet à l’Université virtuelle du Burkina Faso d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

I 6  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à deux (02) décrets. Il s’agit :

– du décret portant liste des produits ou substances chimiques règlementés ;

– du décret portant conditions de production, d’importation, de transport, de détention, de distribution, de stockage, d’utilisation des produits ou substances chimiques dangereux et de l’élimination des déchets chimiques dangereux.

L’adoption de ces décrets permet à notre pays de disposer d’un cadre juridique approprié afin de veiller à la gestion écologique rationnelle des produits ou substances chimiques et de préserver l’environnement, la santé humaine et animale, conformément aux dispositions des articles 47 et 100 de la loi n°006-2013/AN du 02 avril 2013 portant Code de l’environnement au Burkina Faso.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil le point de la commémoration de la 36ème Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues au Burkina Faso tenue du 15 juin au 15 juillet 2023 à Ouagadougou et à Koudougou.

Placée sous le thème « défis de la lutte contre la drogue dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire », cette 36ème journée avait pour objectif de réaffirmer l’engagement et la détermination de notre pays à lutter contre l’abus et le trafic illicite de drogues en vue de son éradication.

Plusieurs activités ont été menées au cours de cette journée. Il s’agit notamment de deux opérations d’incinération de 33 841,304 kg de drogues à Ouagadougou et à Koudougou et d’un atelier de réflexion sur l’élaboration d’un référentiel national de lutte contre la drogue au Burkina Faso.

II 2 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil quatre (04) communications.

La première communication fait le compte-rendu de la participation du Burkina Faso à l’activité régionale sur le renforcement des capacités de détection et de contrôle aux frontières des substances Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) en Afrique du Nord et au Sahel, tenue du 11 au 13 juillet 2023 à Niamey au Niger.

L’activité régionale a permis de renforcer les capacités et les connaissances des participants en matière de prévention, de détection des risques NRBC et d’améliorer la maîtrise des procédures de vérification dans les aéroports.

Au regard de la crise sécuritaire qui sévit dans le Sahel, des recommandations ont été faites pour que des mesures soient prises afin de renforcer la sécurité des aéroports notamment la sensibilisation et la formation du personnel des services aéroportuaires et la poursuite des efforts d’équipement en matériels et outils de détection des substances Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques.

La deuxième communication fait le compte-rendu de la participation du Burkina Faso à la 9ème réunion internationale des points focaux nationaux des Centres d’excellence (CdE) pour la réduction des risques Nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) de l’Union européenne, tenue du 13 au 15 juin 2023 à Bruxelles en Belgique.

Au cours de cette rencontre les participants ont bénéficié de sessions thématiques sur les innovations en matière d’atténuation des risques NRBC ainsi que sur les programmes et priorités de l’Union européenne en la matière.

La troisième communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 3ème Conférence de haut niveau des Nations unies des chefs d’Agences antiterroristes des Etats membres, tenue du 19 au 23 juin 2023 à New York (USA).

Cette rencontre a servi de tribune pour présenter le nouveau visage du terrorisme et l’obligation de changer de paradigmes dans le cadre de la lutte contre ce fléau.

Elle a également été l’occasion de partage d’expériences, de présentation de nouvelles approches et de nouveaux outils à intégrer dans la lutte contre le terrorisme.

En participant à cette rencontre, notre pays a pu s’imprégner de la situation du terrorisme dans le monde, s’informer sur les partenariats possibles et échanger sur les nouveaux modules de formation à implémenter.

La quatrième communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 103ème session du Conseil exécutif de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), tenue du 11 au 14 juillet 2023 à la Haye, aux Pays-Bas.

Au cours de cette session, les Etats membres de l’OIAC ont souligné la menace que représentent l’existence et la prolifération des armes de destructions massives pour la paix et la sécurité internationales. Ils ont réaffirmé leur attachement à l’universalité de la Convention sur les armes chimiques et demandé aux Etats qui ne l’ont pas encore fait, à y adhérer ou à la ratifier dans les meilleurs délais.

Notre pays a fait une déclaration dans laquelle il a attiré l’attention des Etats parties sur leurs obligations de détruire les arsenaux d’armes chimiques existants. Il a également abordé la question de la crise sécuritaire qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne et qui menace l’existence des Etats de la région. Il a sollicité la collaboration des Etats parties afin de fédérer leurs efforts en matière de prévention et d’interdiction de la circulation illicite des substances chimiques sur leur territoire respectif.

II 3  Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 20ème édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC).

Prévue du 23 au 27 octobre 2023 sur toute l’étendue du territoire national, cette édition est placée sous le thème « citoyenneté en action pour la reconquête de l’intégrité du territoire national ».

L’objectif général de la SENAC est d’amener l’ensemble des citoyens burkinabè à s’approprier les valeurs de la citoyenneté et susciter leur participation active à la consolidation des acquis démocratiques et au processus de développement économique et social du pays.

La 20ème édition de la SENAC est placée sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat.

II 4 Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative à un plan opérationnel pour la souveraineté alimentaire et la création d’emplois décents dans le secteur agropastoral.

Ce plan opérationnel, baptisé « offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 », constitue un cadre de programmation d’actions prioritaires émanant de l’action des multiples acteurs et instruments de la Transition en matière d’agriculture et d’élevage pour assurer la souveraineté alimentaire dans notre pays.

Le présent plan fait l’option de se concentrer sur un nombre réduit de filières stratégiques en vue de créer un impact significatif de l’action des différentes interventions. De ce fait, huit (08) filières ont été retenues. Il s’agit des filières riz, maïs, pomme de terre, blé, poisson, bétail-viande, volaille et mangue.

Le coût estimatif du plan est de 592 milliards F CFA sur la période 2023-2025.

Ce montant sera financé à hauteur de 46% par les ressources publiques (275 milliards F CFA) à partir d’une restructuration des projets et programmes du ministère afin d’aligner leurs investissements à ceux du plan. Le financement privé attendu est de 317 milliards F CFA équivalent à 54% du budget.

La mise en œuvre de ce plan permettra la création d’au moins 100 000 emplois décents dans le secteur agropastoral pour les jeunes, les femmes, les Personnes déplacées internes et les Volontaires pour la défense de la Partie.

II 5  Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à l’organisation des états généraux de la filière anacarde au Burkina Faso du 31 août au 02 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins.

Placés sous le thème « Filière anacarde au Burkina Faso : quelles réformes pour un développement inclusif et durable ? », ces états généraux visent à favoriser le dialogue entre tous les acteurs directs et indirects de la filière anacarde en vue de dégager des réformes et des actions pour un développement inclusif et durable de ladite filière au Burkina Faso.

Au terme de ces états généraux, il est attendu entre autres :

– l’identification des contraintes de développement de la chaîne de valeur anacarde au Burkina Faso et la proposition de solutions palliatives ;

– l’évaluation de l’état des lieux des synergies entre le Conseil Burkinabè de l’anacarde et les autres structures intervenant dans la filière ;

– l’élaboration d’une feuille de route pour l’application des recommandations qui seront issues de ces états généraux.

Ces états généraux sont placés sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre.

II 6 Le ministre des Infrastructures et du désenclavement a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 1ère édition de Africa Infrastructures Forum (AIF), prévue du 31 août au 02 septembre 2023 à Ouagadougou.

Placée sous le Très haut patronage de Son Excellence, Monsieur le Président de la Transition, cette édition se tient sous le thème «Investir dans les infrastructures africaines pour impacter la Zone de libre-échange continentale ». Elle vise à réunir les acteurs majeurs de l’écosystème du secteur des infrastructures en Afrique afin d’échanger sur les financements nécessaires au développement et à la fourniture d’infrastructures durables.

II 7  Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative aux résultats du projet de l’essai clinique sur le candidat vaccin contre le paludisme R21/Matrix-M, réalisé par l’équipe de l’Unité de recherche clinique de Nanoro de l’Institut de recherche en Sciences de la santé du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST-IRSS) et les perspectives de son déploiement.

Les résultats de l’essai clinique sur le candidat vaccin contre le paludisme R21/Matrix-M ont montré une efficacité de 75% pour les sites où la transmission du paludisme est saisonnière comme le Burkina Faso.

Au regard de ces résultats, les autorités sanitaires du Burkina Faso à travers l’Agence nationale de la régulation pharmaceutique (ANRP) après examen du dossier, a accordé le 20 juin 2023 l’autorisation de mise sur le marché pour la commercialisation du vaccin R21/Matrix-M dans notre pays.

Le Burkina Faso est le troisième pays africain (après le Ghana et le Nigéria) et le premier pays d’Afrique francophone à approuver l’utilisation de ce vaccin dont une bonne partie de la recherche ayant abouti aux résultats présentés, a été menée au Burkina Faso.

II 8 Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la situation de remplissage des retenues d’eau au Burkina Faso à la date du 31 juillet 2023.

Au cours de la période du 1er avril au 31 juillet 2023, le Burkina Faso a enregistré des épisodes pluvieux relativement importants, impactant favorablement la situation de la disponibilité de la ressource en eau sur une bonne partie du territoire national. Les précipitations enregistrées ont permis d’observer des écoulements d’eau dans les quatre bassins hydrographiques nationaux que sont la Comoé, le Mouhoun, le Nakanbé et le Niger. Ces écoulements ont contribué à améliorer le taux de remplissage des retenues d’eau sur le territoire national.

Les volumes d’eau mobilisés par les barrages de Goinré, Louda, Kompienga, Ouaga (n°2 et n°3) et le lac Bam dans le bassin versant du Nakanbé, de Moussodougou dans le bassin versant de la Comoé, de Diapaga et de Seytenga dans le bassin du Niger sont excédentaires allant de 280 000 m3 (Ouaga n°2 et n°3) à 653,97 millions de m3 (Kompienga).

Les retenues d’eau de Bagré, Ziga, Loumbila, Ouahigouya, Dourou et de Titao dans le bassin versant du Nakanbé, Samendéni et de Vy dans le bassin versant du Mouhoun, Toussiana et de la Lobi dans le versant de la Comoé sont déficitaires allant de 30 000 m3 (Vy) à 259,36 millions de m3 (Bagré).

A la date du 31 juillet 2023, les écoulements d’eau du Mouhoun à la station de suivi des ressources en eau installée à Boromo montrent une tendance globalement déficitaire par rapport à la situation observée en 2022.

II 9 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil trois (03) communications.

La première communication est relative aux résultats sportifs du Burkina Faso aux 19ème Championnats du monde d’athlétisme.

Aux termes de la compétition, notre compatriote Hugues Fabrice ZANGO, engagé dans l’épreuve du triple saut, a réalisé un saut de 17m64 à la finale de cette épreuve. Il parvient ainsi à offrir au Burkina Faso sa première médaille d’Or mondiale dans cette discipline.

Sur un total de trente-sept (37) concurrentes à l’épreuve du saut en longueur, notre compatriote Marthe Christiane Yasmine KOALA est parvenue à franchir la 1ère étape en se qualifiant pour la finale de la discipline. Avec une performance de 6m58, elle termine 7ème sur les 12 concurrentes de la finale.

Le Gouvernement félicite ces deux (02) athlètes burkinabè pour leurs performances remarquables et encourage les autres athlètes ayant pris part aux 19ème Championnats à plus de persévérance pour les prochaines compétitions.

La deuxième communication fait le bilan des résultats sportifs du Burkina Faso aux 22èmes championnats d’Afrique de Karaté, tenus du 14 au 20 août 2023 à Casablanca au Maroc.

Vingt-deux (22) athlètes ont pris part à cette compétition à l’issue de laquelle notre pays a obtenu cinq (05) médailles de bronze, une performance qui lui a valu d’être classé 11ème sur les 37 nations participantes.

La troisième communication fait le point de l’inspection de quatre (04) stades de compétition du Burkina Faso par la Confédération africaine de football (CAF) du 27 au 30 août 2023.

Les stades concernés sont le Stade municipal Issoufou Joseph CONOMBO, le Stade Naaba Baongo de Tanghin, le Stade régional de Ziniaré et le Stade Wobi de Bobo-Dioulasso.

Cette inspection a permis de faire l’état de mise aux normes internationales du Stade du 4 août, de faire l’état des lieux des autres infrastructures sportives et de formuler des recommandations dont la mise en œuvre permettrait à notre pays de disposer d’infrastructures de qualité, répondant aux normes de la Confédération africaine de football et de la Fédération internationale de football association (FIFA).

III NOMINATIONS ET FIN DE FONCTIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Samuel KALKOUMDO, Mle 51 187 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable programme 2, Lutte contre le VIH/SIDA et les IST ;

– Monsieur Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Madame Mariama KONATE/GNANOU, Mle 49 439 F, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Gouverneur de la Région des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Waka LOUE, Mle 227 568 C, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Académie de police ;

– Monsieur Hamidou ILBOUDO, Mle 98 005 P, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la prévention de la radicalisation et de la lutte contre l’extrémisme violent ;

– Madame Adeline MILLOGO, Mle 212 087 T, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de la promotion des valeurs communes et de la laïcité ;

– Madame Sibdou Victorine OUEDRAOGO, Mle 75 940 F, Administrateur civil, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la transformation des conflits et de la pérennisation de la paix ;

– Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 200 341 C, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du suivi ;

– Monsieur Gaoussou YEYE, Mle 98 022 D, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

– Monsieur Alphonse FANKANI, Mle 229 864 V, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

– Monsieur Lanséré ZERBO, Mle 211 731 P, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Souleymane NABOLE, Mle 212 595 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique.

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Emanuel BAMOGO, Mle 226 309 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA).

E AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Levin Médard SIB, Mle 200 578 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 0026 696 A, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services, en remplacement de Madame Fatimata ZONGO ;

– Monsieur Mamadou KY, Mle 44 015 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur des enseignements post-primaires général et secondaire général ;

– Monsieur Larba Dieudonné ZOTIN, Mle 52 305 M, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PEB, G2, 10ème échelon, est nommé Directeur des curricula, programmes et référentiels ;

– Monsieur Jean-Paul SAVADOGO, Mle 28 399 K, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Isso CISSO, Mle 45 276 Y, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Massara OUEDRAOGO/OUATTARA, Mle 48 476 M, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services, en remplacement de Monsieur Henri D. OUEDRAOGO ;

– Monsieur Poné Paulin ZOMBRE, Mle 40 771 U, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Secrétaire technique de l’éducation en situation d’urgence (ST-ESU) ;

– Monsieur Marcel GUIGMA, Mle 40 321 E, Enseignant-chercheur, catégorie PA, grade intermédiaire, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la qualité de l’éducation formelle ;

– Madame Kadidjatou GUIBLEWEOGO/SORE, Mle 105 784 T, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation ;

– Monsieur Emmanuel BATIONO, Mle 77 020 F, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’éducation à la citoyenneté et de la promotion du civisme en milieu scolaire ;

– Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 45 537 D, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Comptable principal des matières ;

– Monsieur Maxime OUATTARA, Mle 247 577 C, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département logistique au Secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence (ST-ESU) ;

– Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 30 518 M, Inspecteur général de l’enseignement du premier degré, est nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Centre-Nord ;

– Monsieur Philibert Hyacinthe COULIBALY, Mle 45 282 M, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Claude OUEDRAOGO, Mle 37 324 S, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga ;

– Monsieur Raoul TUINA, Mle 77 062 N, Inspecteur de l’enseignement primaire non formelle, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation primaire, préscolaire et non formelle du Houet ;

– Monsieur Alexandre YAMEOGO, Mle 34 466 S, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kadiogo ;

– Monsieur Guingri KABORE, Mle 56 031 X, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Kadiogo ;

– Monsieur Sié PALE, Mle 55 320 F, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Kourwéogo ;

– Monsieur Noaga DAMIBA, Mle 40 880 F, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Nahouri ;

– Monsieur Barkibila SAWADOGO, Mle 52 672 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sanmatenga ;

– Monsieur Bapian YO, Mle 40 758 M, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Sanguié ;

– Monsieur Pascal Pardra BANSE, Mle 55 980 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire du Sourou ;

– Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 48 489 L, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Yatenga ;

– Monsieur Sidbéwendin COMPAORE, Mle 87 442 R, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ziro.

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Bouboukary BARRY, Mle 43 302 F, Professeur certifié, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Batibié BAZIE, Mle 212 070 M, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Université Joseph KI-ZERBO ;

– Monsieur Wend Waoga Jean De Dieu ZABSONRE, Mle 110 971 D, Professeur titulaire en mathématiques appliquées, catégorie P1, grade intermédiaire, 2ème échelon, est nommé Vice-Président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université Nazi BONI.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Tinga Roland SOMPOUGDOU, Mle 203 315 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Secrétaire technique pour la gestion des situations d’urgence en Wash (ST/GUW) ;

– Monsieur Seydou SANA, Mle 83 979 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Eau potable », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’eau potable ;

– Monsieur Boukary KABORE, Mle 267 799 K, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 087 « Assainissement de l’environnement et amélioration du cadre de vie », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la préservation de l’environnement ;

– Monsieur Pamoussa OUEDRAOGO, Mle 46 066 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 29088 « Gouvernance de l’environnement et développement durable », cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable (SP-CNDD) ;

– Monsieur Saïdou Mahoumoudou SORO, Mle 047 807 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, 13ème grade, 1er échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 089 « Economie verte et changement climatique », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’économie verte et du changement climatique ;

– Madame Seïmata OUBIAN/DERRA, Mle 212 652 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 109 « Aménagements hydrauliques », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des infrastructures hydrauliques ;

– Monsieur Boubakar ILBOUDO, Mle 119 812 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 113 « Pilotage et soutien », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Barnabé KABORE, Mle 46 082 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Gestion durable des ressources forestières et fauniques », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des eaux et forêts ;

– Monsieur Wendémi Cyprien TIZAMBO, Mle 216 301 S, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Gestion intégrée des ressources en eau », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des ressources en eau ;

– Madame Julienne TIENDREBEOGO, Mle 212 653 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée cumulativement Directrice générale de l’assainissement des eaux usées et excretas et Responsable du Programme budgétaire « Assainissement » ;

– Madame Colette TIENDREBEOGO/NAKELSE, Mle 208 106 P, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du suivi de la règlementation et des organismes de bassins à la Direction générale des ressources en eau ;

– Monsieur Bêma Roland SANOU, Mle 213 860 W, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Bureau national ozone à la Direction générale de la préservation de l’environnement ;

– Monsieur Julien COMPAORE, Mle 41 437 Z, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets, programmes et du partenariat ;

– Monsieur Domètière Christian Gaël SOMDA, Mle 293 225 M, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation ;

– Monsieur Ousseni OUEDRAOGO, Mle 306 760 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

– Madame Zalissa OUEDRAOGO/KARGOUGOU, Mle 315 221 D, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du développement des infrastructures d’assainissement à la Direction générale de l’assainissement des eaux usées et excretas ;

– Monsieur Bassina OUATTARA, Mle 254 980 G, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des études, du partenariat et de l’information sur l’assainissement à la Direction générale de l’assainissement des eaux usées et excretas ;

– Madame Rakéta KOMPAORE/OUEDRAOGO, Mle 208 105 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice de la promotion de l’assainissement à la Direction générale de l’assainissement des eaux usées et excretas ;

– Madame Assiata OUATTARA/PORGO, Mle 212 655 U, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chef de département des études et du suivi du Secrétariat technique pour la gestion intégrée des ressources en eau ;

– Monsieur Antoine N’DO, Mle 91 308 T, Conseiller en agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de département Coopération du Secrétariat technique pour la gestion intégrée des ressources en eau ;

– Monsieur Jean Baptiste ZONGO, Mle 216 302 Y, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef de département Appui conseil du Secrétariat technique pour la gestion intégrée des ressources en eau.

I AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Appolinaire YAOGO, Mle 220 361 C, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du développement institutionnel et de l’innovation ;

– Monsieur Relwindé Jonas KAFANDO, Mle 202 701 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations presse ;

– Madame Apolline Marie Rolande P. KIEMTAREMBOUMBOU/BALKOUMA, Mle 324 698 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Jeunesse, de la formation professionnelle et de l’emploi du Plateau-Central ;

– Monsieur Moussa DIABATE, Mle 119 274 Y, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional des Sports et des loisirs des Cascades.

III 2  FIN DE FONCTIONS

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a mis fin aux fonctions de Monsieur Abdoulaye ZONGO, Mle 75 297 K, Consul général du Burkina Faso à Kumasi au Ghana et décidé de son rappel à l’Administration centrale.

III 3  NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ) au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;

– de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina Faso (APEX-Burkina), de la Société de gestion de l’abattoir frigorifique de Ouagadougou (SOGEAO) et du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;

– de la Société des mines de SANBRADO (SOMISA) SA, de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) et des sociétés minières ESSAKANE SA, NORDGOLD SAMTENGA SA, SALMA MINING SA, BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION SA, RIVERSTONE KARMA SA, SEMAFO SA et HOUNDE GOLD OPERATION SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;

– du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

– de l’Université de Fada N’Gourma au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina Faso (APEX-Burkina) et de l’Université de Fada N’Gourma. de l’Université de Fada N’Gourma.

A MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Membres au Conseil d’administration du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Monsieur Bépoadi SININI, Mle 130 491 S, Magistrat ;

– Monsieur Djakaridja OUATTARA, Mle 130 549 M, Magistrat ;

– Monsieur Benjamin SOW, Mle 36 953 A, Conseiller en Droits humains.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Souleymane NABOLE, Mle 212 595 D, Conseiller des affaires économies ;

– Monsieur Ben Ismaël Aimé OUATTARA, Mle 212 309 M, Conseiller des affaires économies.

Au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille :

– Monsieur Inoussa GONDE, Mle 108 588 D, Administrateur des affaires sociales ;

– Madame Wanemanegré Marie Madeleine OUEDRAOGO/TOUGOURI, Mle 258 157 S, Conseiller d’éducation féminine.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Sibiri de Issa OUEDRAOGO, Mle 23 593 L, Administrateur civil.

Au titre du personnel du Fonds d’assistance judiciaire :

– Monsieur Gueswendé Joël PORGO, Mle 59 812 Y, Greffier en chef.

Le second décret nomme monsieur Souleymane NABOLE, Mle 212 592 D, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises :

– Monsieur Seydou ILBOUDO, Mle 119 818 S, Conseiller des affaires économiques, en remplacement de Monsieur Jean Pierre GUINKO ;

– Monsieur Ousmane Omar BARRY, Mle 111 310 J, Conseiller des affaires économiques.

Le deuxième décret nomme Monsieur Seydou ILBOUDO, Mle 119 818 S, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Jean Pierre GUINKO.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société de gestion de l’abattoir frigorifique de Ouagadougou (SOGEAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Némainyé Timothée BATIONO, Mle 207 003 F, Docteur vétérinaire, en remplacement de Monsieur Adama MAIGA.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Madame Irène KABRE/BOUGOUMA, Mle 54 643 G, Administrateur des services financiers, en remplacement de Madame Alimatou ZONGO/KABORE.

Le quatrième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNION NATIONALE DES PRODUCTEURS D’ANACARDE DU BURKINA FASO (UNPA/BF)

– Monsieur Abdoulaye TRAORE, Gérant d’entreprise, en remplacement de Monsieur Eloi Jean Prosper NOMBRE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION NATIONALE DES TRANSFORMATEURS D’ANACARDE DU BURKINA FASO (ANTA-BF)

– Monsieur Souleymane KONATE, Gérant d’entreprise, en remplacement de Monsieur Diloma Félix HIEMA.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNION NATIONALE DES COMMERÇANTS ET EXPORTATEURS D’ANACARDE DU BURKINA FASO (UNCEA-BF)

– Monsieur Yacouba ZOUNDI, Gérant d’entreprise, en remplacement de Monsieur Ibrahim SANFO.

Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Ibrahim SANFO, Gérant d’entreprise, Administrateur représentant le Comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina Faso au Conseil d’administration du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) pour une dernière période de trois (03) ans, en remplacement de Madame Minata KONE.

C MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté onze (11) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Oussou ZAMPOU, Mle 220 649 Y, Administrateur civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société des mines de SANBRADO (SOMISA) SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Pascal DIENDERE.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Nicolas KOBIANE, Mle 111 331 N, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Société des mines de SANBRADO (SOMISA) SA pour une dernière période de trois (03) ans, à titre de régularisation.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Salfou SAVADOGO, Mle 208 034 K, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de l’électrification rurale (ABER) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le quatrième décret renouvelle le mandat de Monsieur Elie KALKOUMDO, Mle 49 361 N, Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Société minière ESSAKANE SA pour une dernière période de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Société minière NORGOLD SAMTENGA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Souako KOHOUN.

Le sixième décret renouvelle le mandat de Monsieur Patindé Alain YAMEOGO, Mle 256 572 Y, Conseiller en études et en analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière NORGOLD

SAMTENGA SA pour une dernière période de trois (03) ans.

Le septième décret nomme Madame Nathalie SANDWIDI, Mle 47 666 V, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Société minière SALMA MINING SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le huitième décret nomme Madame Edwige Marie Eveline YAMEOGO, Mle 56 710 D, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la Société minière BOUERE DOHOUN GOLD OPERATION SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le neuvième décret nomme Monsieur Boubakar SANGARE, Mle 47 670 V, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière RIVERSTONE KARMA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Abraham KY.

Le dixième décret nomme Monsieur Jean Philippe DAKOURE, Mle 104 267 W, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière SEMAFO SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le onzième décret nomme Monsieur Mathias KADIOGO, Mle 49 375 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective au Conseil d’administration de la société minière HOUNDE GOLD OPERATION SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Karfa FAYAMA.

D MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Salamata Josée Laurence ZOUNGRANA/OUEDRAOGO, Mle 50 570 H, Conseiller des affaires culturelles, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration du Centre national des manuels et des fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Fada N’Gourma pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Edmond LANKOUANDE, Mle 313 486 K, Enseignant chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS PROFESSORAL DE L’UNIVERSITE DE FADA N’GOURMA

– Monsieur Etienne MALBILA, Mle 315 228 M, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN

– Monsieur Bouraïma KIRAKOYA, Mle 345 443 Y, Attaché d’intendance scolaire et universitaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS DE L’UNIVERSITE DE FADA N’GOURMA

– Monsieur Wiya Ismail KEITA, Mle 261 044 G, Maître-assistant.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE

– Monsieur Harouna NATAMA, Spécialiste en construction métallique, Délégué consulaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL REGIONAL DE L’EST

– Monsieur Idrissa Pascal TIENDREBEOGO, Mle 47 540 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES DELEGUES DES ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE DE FADA N’GOURMA

– Monsieur Ounténi SANGNA, Etudiant ;

– Monsieur David NADINGA, Etudiant.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE

– Monsieur Barthélemy YELEMOU, Mle 40 985 Z, Chercheur.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Fada N’Gourma pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de

l’innovation :

– Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 B, Professeur titulaire ;

– Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Professeur titulaire.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Monsieur Adolphe OUOBA, Mle 30 666 N, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CORPS PROFESSORAL DE L’UNIVERSITE DE FADA N’GOURMA

– Monsieur Wende Pouiré Germain OUEDRAOGO, Mle 333 977 U, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN DE L’UNIVERSITE DE FADA N’GOURMA

– Monsieur Moussa YONLI, Mle 45 350 Z, Instituteur certifié.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 B, Professeur titulaire, Président du Conseil d’administration de l’Université de Fada N’Gourma pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement

 

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Gabon : Quand Brice Oligui Nguema passe de paria à dignitaire successeur !

0

Au Gabon, l’on en sait un peu plus sur les nouveaux tenants du pouvoir à Libreville. En effet, les infos en provenance du pays de Leon M’Ba convergent vers la personne du général Brice Clotaire Oligui Nguema, ancien aide de camp d’Omar Bongo. C’est désormais lui le nouvel homme fort du Gabon. ‘’Oligui Président !!’’ ; ‘’Oligui Président !!!’’ ‘’Oligui Président’’, scandent ses partisans dans une vidéo diffusée sur la télévision nationale gabonaise où l’on voit le successeur d’Ali Bongo porté littéralement en triomphe par des militaires gabonais. Mais, qui est-il au juste ? Et comment en est-il arrivé là ?

Le Général est le véritable homme fort du coup de force du 30 août 2023 à Libreville

Pour faire simple, Brice Oligui Nguema a été un pur produit du système Omar Bongo Ondimba qui a fait fortune aux côtés du deuxième président du Gabon.  Quand Ali Bongo arrive au pouvoir, il l’écarte d’abord de son système, l’envoyant dans des missions diplomatiques au Maroc, au Sénégal. Puis Ali Bongo décide de faire de lui un pilier de son système sécuritaire. Ainsi, en octobre 2018, il est rappelé au Gabon où il remplace le colonel Frédéric Bongo à la tête du service de renseignement de la Garde Républicaine : la Direction générale des services spéciaux (DGSS). Six mois plus tard, en avril 2019, Brice Clotaire Oligui Nguema est propulsé à la tête de la Garde républicaine où il remplace le général Grégoire Kouna. En avril 2020, Commandant en Chef incontesté de la GR gabonaise, il est bombardé Général. Et c’est probablement à partir de là, devenu un homme clé du système, qu’il a commencé à tissé son réseau qui l’a mené ce mercredi au pouvoir suprême.

Faut-il le relever, c’est important, le nouvel homme fort du Gabon, est originaire aussi du Haut-Ogooué, une des neuf provinces du Gabon dont le chef-lieu est Franceville. C’est le fief de la famille Bongo.

Christian Tas

Burkina Demain

Coup d’état au Gabon : Des populations applaudissent, la France suit de près

0
Le Général est le véritable homme fort du coup de force

Près de soixante ans après l’expérience éphémère de février 1964, le Gabon a enregistré dans cette nuit de mardi à mercredi 30 août 2023 son deuxième coup d’état de son histoire. Ce coup de force est intervenu après l’annonce de la victoire du président sortant Ali Bongo Ondimba à la présidentielle de samedi, avec 64,27% des suffrages exprimés, alors que le candidat de l’opposant Albert Ondo Ossa se voyait vainqueur avec moins 69% des votes.

Agissant au nom d’un « Comité de transition et de restauration des institutions », les nouveaux putschistes gabonais, qui disent vouloir préserver la paix dans le pays, ont annoncé, dans leur déclaration de prise de pouvoir, l’annulation des résultats de la présidentielle et la dissolution des institutions. Vu le contexte complexe de la situation du Gabon dans un environnement international aussi compliqué ; ce coup d’Etat suscite de nombreuses interrogations ?

Qui est le vrai commanditaire du putsch ? Le pouvoir sortant ? L’opposition empêchée une énième fois d’accéder au pouvoir ? La France ?

Ce sont là que quelques questions que l’on est en droit de se poser car, l’on ne peut pas se lever comme ça, ‘’Yada yada’’ comme on dit chez nous au Burkina, pour s’emparer une nuit du pouvoir, surtout dans un pays comme le Gabon, citadelle de l’influence occidentale, notamment française. A moins que ce ne soit pour préserver les intérêts de ce système, ce que l’on appelé la ‘’France-Afrique’’ qui depuis l’époque des De Gaulle et de Léon Mba dans les année 60 a survécu jusqu’à maintenant.

Que va faire maintenant Paris ?

En attendant d’en savoir davantage sur les auteurs réels du putsch, leurs projets ; des Gabonais applaudissent les militaires. Ce sont désormais eux les nouveaux maîtres du pays et de Libreville, paradant dans les rues de la capitale.  C’est nouveau pour les Gabonais dont beaucoup n’étaient pas encore nés lorsque pour la première fois, dans l’histoire de la jeune Nation, dans la nuit du 17 février au petit matin du 18 février 1964 des militaires dirigés par les lieutenants Jacques Mombo et Valère Essone, investissaient le palais présidentiel et démettaient de ses fonctions Léon M’Ba alors président du pays. La réaction de la France de De Gaulle ne s’était fait pas attendre. Le Général enjoignait plus tard son homme de main Jacques Foccart d’intervenir avec ses hommes de services secrets pour rétablir le président déchu dans ses fonctions. Ce qui sera vite fait.

Les putschistes sont délogés du présidentiel et Léon Mba est rétabli dans son fauteuil présidentiel quelques jours plus tard. Il y restera jusqu’à sa mort en 1967 et remplacé au pied levé par Omar Bongo avec la bénédiction des réseaux Foccart.

Aujourd’hui, c’est justement un fils de Oumar Bongo, en l’occurrence Ali Bongo, un autre grand ami de la France, qui perd ainsi le pouvoir avec ce putsch après avoir été déclaré président élu président pour la troisième fois. Alors que va faire la France ? Intervenir ou laisser faire comme Tchad ? Pour l’instant, Paris, par la voix de son cheffe de gouvernement Elisabeth Borne dit suivre avec attention la situation de près, appelant ses ressortissants au Gabon à faire preuve de prudence.

Côté africain, pas encore de réactions enregistrées sur cette situation au Gabon. Ni du côté de la CEMAC, ni de l’Union africaine.

Affaire à suivre…

 

Christian Tas

Burkina Demain