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Coupe du Faso : L’EFO remporte son 22ème trophée

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Le capitaine de l'EFO brandissant le trophée de l'édition 2023 de la coupe du Faso devant les officiels dont le Président de la Transition, Ibrahim Traoré

Après cinq années de disette, l’Etoile filante de Ouagadougou a renoué ce dimanche 28 mai avec Dame Coupe du Faso qu’elle remportée avec panache devant Salitas football club. Score final : 3-0 en faveur de l’EFO qui tient ainsi son 22ème trophée dans la compétition depuis son lancement en 1961.

Attention aux autres clubs car, l’EFO est une habituée de la Coupe du Faso. Et quand elle gagne une édition, elle ne met pas assez de temps pour revenir prendre sa chose.  Pour ceux qui connaissent l’histoire de cette compétition, il y a eu des moments où la Reine des stades l’a remportée trois années consécutives. L’EFO l’a même fait par deux fois. D’abord en 1963, 1964 et 1965.  Ensuite, en 1999, 2000 et 2001. Aujourd’hui l’annonce de jeunes recrues comme Souleymane Alio, les autres formations doivent sérieusement s’attendre à un grand retour de l’EFO dans l’élite du football national et continentale avec sa prochaine participation à la coupe de la confédération africaine de football (CAF).

Le club des bleus et blancs, la Reine des stades a encore mérité son nom à cette édition 2023 de la coupe du Faso

Amidou Traoré

Burkina Demain

Conférence sur le changement des mentalités : Pari tenu par Racine Groupe et Dr Young Sam Kim

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Le conférencier Docteur Young Sam Kim a insisté sur le patriotisme

«Le changement des mentalités, pierre angulaire  de l’émergence des peuples».  C’est le thème de la Grande conférence animée ce samedi 27 mai 2023 à Ouagadougou par Docteur Young Sam Kim de la Corée du Sud, expert formateur en éducation au changement ; à l’initiative de Agence Racine Groupe.

S’appuyant sur l’exemple de son pays, la Corée Sud dévastée par trois années de guerre civile (3 millions de morts) au début des années 50 et qui est devenu aujourd’hui la dixième puissance économique mondiale avec un PIB de 32 000 dollars par habitant, grâce à la bonne vision et le travail acharné de sa population ; le conférencier a insisté sur l’importance du patriotisme, l’amour de la patrie dans l’émergence des pays. «Sans patriotisme, on ne peut pas développer son pays». Chacun, chacune doit se considérer comme le propriétaire de son pays, en se disant qu’il existe quand le pays existe, explique-t-il.

Si cela n’existe pas dans un pays qui aspire à l’émergence, il faut absolument un changement de mentalités, de raisonnement face la réalité, à la situation du pays que l’on veut développer.  C’est d’abord changer de parole, faire preuve de positivisme face la réalité, envisager les choses sous un meilleur jour par soi-même, au lieu de se plaindre ou de chercher les coupables ailleurs. Cela va entraîner ensuite un changement de cœur et puis la vie, la situation va finir par changer et devenir ce que l’on a voulu, envisagée au départ. A écouter Dr Young Sam Kim, il faut toujours se dire que tout est possible, quelle que soit la situation et travailler à améliorer la situation, insistant sur l’importance de la coopération, la force de l’union pour réussir.

«Très riche et enrichissant», a assuré M. Siri à l’issue de la conférence. «Très propre», a renchéri un autre participant. Mais, pour Monsieur Kindo, visiblement satisfait lui aussi de la démonstration du conférencier sud-coréen, « ce qui manque au Burkina Faso, c’est le patriotisme».

«Pour un pays comme le Burkina Faso qui a connu la période Sankara, l’on ne peut pas dire que tout cela soit nouveau. Avec beaucoup de volonté et peu de moyens, bien de choses ont été réalisées sous le président Sankara. La question, c’est plutôt comment en sommes-nous arrivés à-là où l’on décrit des Burkinabè comme des fainéants », a relevé à juste titre le modérateur de la conférence, Hervé Dapa.

Pour lui, ce genre de conférence va certainement permettre à nous Burkinabè de prendre conscience de nos capacités afin de repartir de bon pied après cette période de crise sécuritaire.

Le Directeur général de l’Agence Racine Groupe, Cheick Oumar Yéyé, pour sa part, a salué la participation à cette conférence sur le changement des mentalités qui ne sera pas la dernière au vu de l’engouement et de son importance pour le développement de notre pays. L’on s’achemine vraisemblablement vers une institutionnalisation de cet exercice du donner et du recevoir en matière d’éducation au changement de mentalités.

Martin Philippe

Burkina Demain

Opérations de sécurisation : Le Capitaine IbrahimTraoré à Fada

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Le Président de la Transition accueilli à Fada par le gouverneur de l'Est

Dans le cadre de la supervision des opérations de sécurisation du territoire, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, Chef de l’Etat et Chef suprême des Armées est arrivé ce vendredi matin à Fada N’gourma dans la région de l’Est. Communiqué de la Présidence du Faso.

«Opérations de sécurisation du pays : le Chef de l’Etat à Fada N’Gourma

(Fada, 26 mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé ce vendredi matin à Fada N’gourma dans la région de l’Est.

Le déplacement du Chef suprême des Forces armées nationales dans cette région s’inscrit dans le cadre du suivi des opérations de sécurisation du pays en cours. A cette occasion, le Chef de l’Etat va échanger avec les autorités administratives et militaires de la région pour plus d’efficacité dans le combat contre l’hydre terroriste.

Au cours de son séjour dans la cité de Yendabili, le Chef de l’Etat va également procéder au lancement du dispositif d’information et d’orientation des étudiants en matière d’opportunités d’insertion professionnelle ou d’emploi.

Cette initiative, une volonté du Président de la Transition, devra se matérialiser par le déploiement des services de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) au sein des instituts d’enseignement supérieur et de recherche par la mise en place de bureaux « Bilan de compétences et accompagnement (BCA) ».

Le Chef de l’Etat va mettre également son séjour à profit pour échanger avec les Forces vives de la région de l’Est sur la conduite et les enjeux de la Transition avec un accent particulier sur la nécessité pour tous les Burkinabè de se remobiliser pour la reconquête du territoire national.

Direction de la communication de la présidence du Faso »

OSC & Lutte anti-Changement climatique : Création d’un Hub régional ouest-africain

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La ville de Ouagadougou a abrité du 23 au 24 mai 2023, deux ateliers régionaux, le premier pour la validation du document d’opérationnalisation du Hub Régional du Bilan Mondial Indépendant (iGST) pour l’Afrique de l’Ouest, et le deuxième pour le lancement officiel des activités du dudit hub.  Le Hub Régional du iGST pour l’Afrique de l’Ouest est le troisième à l’échelle mondiale après ceux de l’Amérique Latine, et de l’Asie du Sud-Est.

Les officiels dont le représentant du Ministre de l’Environnement Blami Diallo (au micro et au centre), à l’atelier de lancement du Hub Régional du Bilan Mondial Indépendant (iGST) pour l’Afrique de l’Ouest

Le projet de formation et d’opérationnalisation du Hub Régional du iGST pour l’Afrique de l’Ouest est coordonné par le Centre Ouest-Africain de Services Scientifiques sur le Changement Climatique et l’Utilisation Adaptée des Terres (WASCAL), avec l’appui technique du Conseil de la Recherche Scientifique et Industrielle (CSIR) d’Afrique du Sud, et le soutien financier de la Fondation ClimateWorks. Les travaux ont réuni en présentiel et en ligne une centaine de participants venus des 15 pays membres de la CEDEAO.

Après plus d’une année de mise en œuvre du projet, le Hub Régional du iGST pour l’Afrique de l’Ouest entre dans sa phase d’opérationnalisation. En effet, c’est au cours de l’atelier régional tenu le mercredi 24 mai 2023, que ledit Hub a été officiellement lancé.

Un document d’opérationnalisation pour une mise en œuvre efficiente des activités Hub Régional du iGST pour l’Afrique de l’Ouest

Selon le coordonnateur du projet, Dr. Kwame Hackman, le Hub Régional du iGST pour l’Afrique de l’Ouest «est un réseau d’organisations de la société civile (OSC) engagées sur les questions climatiques et qui contribue à la mise en œuvre de l’Accord de Paris à travers le Bilan Mondial»

Avant le lancement, les travaux ont débuté le mardi 23 mai, avec la validation du document d’opérationnalisation du Hub Régional qui a été co- développé avec les organisations de la société civile active sur les questions climatiques en Afrique de l’Ouest. Au cours de cette fructueuse journée de travail, les parties prenantes ont fait leurs ultimes contributions et commentaires pour l’amélioration du document en vue de la production de sa version finale.

Le coordonnateur du projet, Dr. Kwame Hackman a expliqué que le Hub Régional du iGST pour l’Afrique de l’Ouest « est un réseau d’organisations de la société civile (OSC) engagées sur les questions climatiques et qui contribue à la mise en œuvre de l’Accord de Paris à travers le Bilan Mondial ». Il a ajouté que le but du Hub est de mettre en avant les priorités de l’Afrique de l’Ouest en matière de défis climatiques pour plus d’actions climatiques dans la région.

Professeur Kehinde Ogunjobi, Directeur Exécutif Adjoint de WASCAL et Directeur du Centre de Compétence de WASCAL, a salué le travail accompli par les parties prenantes

Premier du genre en Afrique, et troisième à l’échelle mondiale, le Hub Régional du iGST pour l’Afrique de l’Ouest est doté d’un plan d’action qui s’étend jusqu’en fin 2024 pour sa première phase d’opérationnalisation. Ce plan présenté par Dr. Kisito Gandji, chercheur à WASCAL, a été également soumis à l’appréciation et amendement des participants au cours de l’atelier régional de validation.

La cérémonie de validation du document d’opérationnalisation a été présidée par le Professeur Kehinde Ogunjobi, Directeur Exécutif Adjoint de WASCAL, et Directeur du Centre de Compétence de WASCAL. Il a salué le travail accompli par les parties prenantes qui contribuera à hisser la société civile ouest africaine par les meilleurs acteurs de lutte contre les effets néfastes du changement climatique.

Lancement d’une plateforme pour la contribution des organisations de la société civile au processus du Bilan Mondial de l’Accord de Paris

Les participants sont venus des 15 pays membres de la CEDEAO

  Le lancement officiel du Hub Régional du iGST pour l’Afrique de l’Ouest a été fait par le Représentant du Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso, Blami Diallo.

Le fonctionnement du Hub s’articulera autour de deux grandes instances avec chacune, un mandat bien déterminé que sont le groupe central de travail et les réseaux nationaux qui seront implantés dans chacun des quinze (15) pays de la CEDEAO. Pour ce qui est de l’adhésion, le Hub est ouvert exclusivement aux personnes morales (organisations, associations etc.) des pays.

Le Bilan Mondial, faut-il l’expliquer, est placé sous l’égide de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). C’est un processus de révision périodique de la mise en œuvre de l’Accord de Paris dans le but d’évaluer les progrès collectifs des pays dans la réalisation des objectifs de l’Accord. Les résultats du Bilan Mondial seront utilisés par les pays pour réviser et renforcer leurs Contributions Déterminées au Niveau National (CDN), ainsi que pour améliorer la coopération internationale sur les actions contre le changement climatique. En effet, les CDN intègrent les efforts volontaires de chaque pays visant à atteindre la neutralité carbone et la résilience climatique pour l’ensemble de la population mondiale d’ici 2050.

Joachim Lompo

Burkina Demain

Forum Africallia 2023 : De bonnes affaires à faire à Ouaga malgré tout

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Des officiels à l'ouverture du Forum Africallia 2023

Ouagadougou abrite depuis mercredi 24 mai et ce jusqu’au vendredi 26 mai 2023, la septième édition du Forum Africallia. Présidant la cérémonie ce jeudi matin, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem  de Tambela a exhorté les acteurs privés à  l’engagement, au patriotisme et au  leadership pour aider l’Afrique à sortir du sous-développement.

C’est le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela qui a présidé l’ouverture du Forum

Au 7ème Forum Africallia qui s’est ouvert officiellement ce jeudi 25 mai 2023 à Ouagadougou, c’est bien du développement de l’Afrique qui est en jeu. Et en présidant la cérémonie d’ouverture, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem  de Tambela a mis les participants, notamment les acteurs du privé devant leurs responsabilités par rapport au développement  de l’Afrique.

«L’Afrique est notre terre. Si nous ne la bâtissons pas, qui la bâtira ? (…) Nous devons être conscients de l’état de notre continent. Quand on est Africain, qu’on quitte un autre continent et qu’on revient en Afrique, surtout en Afrique noire, on a honte de notre continent. L’Afrique, surtout l’Afrique noire, est de loin le continent le moins développé économiquement», a d’abord relevé le chef du gouvernement, avant d’exhorter les acteurs clés de l’évènement à leurs responsabilités devant l’histoire : «Le secteur privé est le moteur de l’économie. Je reste convaincu que vous pouvez contribuer à trouver des solutions pour l’Afrique et pour les Africains. Ce qu’il faut c’est peut-être de l’engagement, du patriotisme et du leadership. Les autres parties du monde ont aussi intérêt à un meilleur développement de l’Afrique. Cela accroîtra la production, la consommation et le développement du commerce et des affaires au profit de tous».

Pour le PM Kyelem de Tambela, cette septième édition du Forum Africallia ne devrait pas être une rencontre de plus. « Ce doit être une rencontre pour un nouveau départ. Un nouveau départ pour faire des affaires autrement. Pour donner un sens noble aux affaires. Pour ne pas faire des affaires de façon insouciante. Pour faire des affaires de façon noble, au profit de l’Afrique et des Africains ».

Contexte difficile pour les entreprises

Dans son mot de bienvenue aux participants, le président de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Mahamadi Savadogo a évoqué le contexte de la tenue de l’édition 2023 du Forum Africallia. «Le contexte sous-régional et international  difficile marqué par une crise sécuritaire, associée aux problèmes  d’approvisionnement mondiaux et aux effets de la crise sanitaire de la COVID 19 a eu un  impact non négligeable sur les entreprises. Il est donc impérieux pour la survie de nos entreprises d’imaginer des solutions nouvelles à ces défis nouveaux, autour de projets d’envergure qui ont des impacts sociaux économiques importants».

D’où le choix pour l’évènement de ce thème : « les projets structurants dans l’UEMOA et les outils de financement international des projets du secteur privé».

«Ce thème nous rappelle toute l’importance et la nécessité pour nos entreprises de coopérer pour une économie sous régionale plus forte. Ainsi nous parviendrons, non seulement à renforcer notre résilience face aux chocs économiques extérieurs de plus en plus récurrents, mais également à conserver un rythme de croissance soutenue qui permette de réduire de manière significative, le niveau de pauvreté dans notre espace », a-t-il soutenu.

567 participants de 26 pays

Le Forum AFRICALLIA offre en effet aux hommes d’affaires de réelles opportunités de nouer des partenariats et de développer leurs entreprises.

Et ce sont au total 567 participants de 26 pays d’Afrique et du reste du monde qui se sont inscrits pour participer à l’évènement, à la grande satisfaction des organisateurs. Les participants viennent des pays ci-après : Algérie, Autriche, Belgique, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Egypte, Espagne, Emirats Arabes Unis, France, Gabon, Ghana, Guinée Conakry, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Pays – Bas, Qatar, Royaume –Uni, République démocratique du Congo, Togo, Tunisie, Turquie.

Jean Bazié

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 24 Mai 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 mai 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 32 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant institution du Service national patriotique.

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°48/93/ADP du 15 décembre 1993 portant création d’un Service national. Son objectif principal est de corriger les insuffisances de ladite loi pour tenir compte des aspirations nouvelles en fonctions de la situation de notre pays.

Ce projet de loi comporte entre autres comme innovations :

– la clarification des notions de « Service national » et de « Service national pour le développement » ;

– la prise en compte du caractère militaire du Service national ;

– la constitution de réserve à même de soutenir l’armée nationale dans la défense de la Nation ;

– l’augmentation de l’âge maximum des assujettis au Service national qui passe de 30 à 35 ans ;

– la création d’une commission de discipline chargée de prononcer des sanctions ;

– la prise en compte des sanctions en cas d’insoumission des Appelés.

Ce projet de loi permettra au Service national patriotique de mieux assurer l’organisation de la formation civique et militaire, conformément aux attentes du Gouvernement.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan de l’organisation des concours de la Police nationale, session 2022 et à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2023.

Au titre de l’année 2022, le ministère a recruté et mis à la disposition des deux (02) écoles de Police, 810 élèves-policiers et policiers-élèves, dont 10 élèves Commissaires de police, 50 élèves Officiers de police et 750 élèves Sous-officiers de police parmi lesquels 50 de sexe féminin.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 20 Commissaires de police et de 50 Officiers de police au titre des concours professionnels et de 20 Commissaires de police, de 20 Officiers de police et 2 000 sous-Officiers de police dont 50 de sexe féminin au titre des concours directs, pour l’année 2023.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif au bilan de l’organisation des concours professionnels et directs du personnel du corps des greffiers et des auditeurs de justice (magistrature) de la session de 2022, et à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs, au titre de la session 2023.

Au titre de l’année 2022, le ministère en charge de la Justice a organisé cinq (05) concours à l’issue desquels 20 élèves fonctionnaires ont été recrutés au titre des concours professionnels et 150 élèves fonctionnaires au titre des concours directs.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 10 Greffiers en chef et de 10 Greffiers au titre des concours professionnels, de 60 Greffiers, de 40 Secrétaires des Greffes et Parquets et de 100 Auditeurs de justice (magistrats), au titre des concours directs pour l’année 2023.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Président de la Commission nationale des Droits humains (CNDH).

L’adoption de ce décret permet la nomination de Madame Gonta Alida Henriette DA, en qualité de Présidente de la Commission nationale des Droits humains(CNDH) pour un dernier mandat de quatre (04) ans.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination des autres Membres du Bureau de la Commission nationale des Droits humains.

L’adoption de ce décret permet la nomination des autres Membres du Bureau de Commission nationale des Droits humains.

Ce sont :

Vice-Président :

– Monsieur Richard SAWADOGO, pour un premier mandat de quatre (04) ans.

Rapporteur général :

– Monsieur Mohamed Lamine OUEDRAOGO, pour un premier mandat de quatre (04) ans.

Membre :

– Madame Salamata OUEDRAOGO, pour un dernier mandat de quatre (04) ans.

Le quatrième rapport porte nomination de Magistrats à la Direction générale de l’Administration judiciaire.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina

Faso.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au recrutement de 15 000 agents de santé à base communautaire (ASBC) à travers le Groupement d’intérêt public Programme national de volontariat au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de ces 15 000 agents de santé à base communautaire en vue de renforcer les capacités endogènes des communautés locales dans la gestion de leurs besoins en matière de santé.

Le recrutement des 15 000 agents de santé à base communautaire vise à renforcer l’offre de services de santé en zone urbaine et péri-urbaine et dans les régions à fort défi sécuritaire.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’un enseignant-chercheur dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Université de Fada N’Gourma.

L’adoption de ces décrets permet la création d’un (01) emploi de Maître de Conférences et d’un (01) emploi de Maître-assistant et la nomination d’un Maître de Conférences à l’Université de Fada N’Gourma, pour compter du 28 juillet 2022.

Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de Conférences à l’Université Joseph KI-ZERBO.

L’adoption de ces décrets permet la création de quatorze (14) emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de vingt-quatre (24) emplois de Maître de Conférences, de trente (30) emplois de Maître-assistant et Maître-assistant hospitalo-universitaire et la nomination de dix (10) enseignants dans les emplois de Professeur titulaire, de quatre (04) enseignants dans les emplois de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de vingt-quatre (24) enseignants dans les emplois de Maître de Conférences.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil le bilan de la visite de travail et d’amitié du Premier ministre, Son Excellence Monsieur Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA à Caracas, en République bolivarienne du Venezuela du 08 au 15 mai 2023.

Cette visite de travail et d’amitié a permis de découvrir les richesses du peuple vénézuélien, d’identifier des domaines de coopération et de raffermir les relations de coopération qui existent entre les deux pays.

Au cours de son séjour, le Premier ministre burkinabè a eu des échanges avec de hautes personnalités vénézuéliennes sur des questions relatives entre autres, au développement, au secteur de l’énergie, à la lutte contre le terrorisme, à l’armement et à la diplomatie.

Le Premier ministre a par ailleurs rencontré les étudiants burkinabè bénéficiaires d’une bourse vénézuélienne pour des études en médecine intégrale communautaire. Pour marquer leur solidarité à l’effort de guerre, ces étudiants ont apporté une contribution symbolique au profit du Fonds de solidarité patriotique.

II 2 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte-rendu de la 3ème session de la grande commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République de Guinée tenue du 26 au 28 avril 2023 à Conakry.

Cette 3ème session qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de fraternité entre le Burkina Faso et la République de Guinée a permis de faire le bilan de la mise en œuvre des accords déjà signés par les deux parties et d’examiner de nouveaux axes de coopération en tenant compte des priorités actuelles des deux pays.

Cette 3ème session a ainsi permis la signature de 22 nouveaux accords notamment dans les domaines de la sécurité, du commerce, des mines et de l’énergie, de l’agriculture, du transport et de l’artisanat. Les parties burkinabè et guinéenne

ont également signé une Feuille de route pour un meilleur suivi de la mise en œuvre desdits accords.

II 3  Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à la mise en place d’un groupe de travail permanent pour la gestion des allégations de violations de Droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

La mise en place de ce groupe de travail vise à répondre à un besoin de notre pays de se doter d’un mécanisme de gestion des allégations de violations de Droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Ce groupe de travail servira de cadre permanent de veille, d’alerte et de gestion de toutes les allégations de violations de Droits humains. A ce titre, il est chargé entre autres de :

– surveiller, répertorier et traiter tous les incidents mettant en cause les Droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme ;

– contribuer à la prévention des cas de violations de Droits humains.

II 4 Le ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative au bilan de la 6ème édition de la Journée internationale du Vivre-ensemble en paix (JIVEP) commémorée le 16 mai 2023.

Placée sous le thème : « Repenser le vivre-ensemble dans nos communautés dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire complexes », cette édition du JIVEP avait pour objectif de susciter un engagement commun des communautés en faveur d’une véritable culture de réconciliation nationale et de vivre-ensemble.

Cette journée a permis d’organiser des activités de communication sur le Vivre-ensemble en paix, d’organiser une cérémonie d’installation des membres du Comité interministériel d’indemnisation des victimes et ayant-droits de victimes et d’animer des conférences publiques.

La Journée internationale du Vivre-ensemble en paix a été instituée le 08 décembre 2017 par l’Assemblée générale des Nations unies.

La deuxième communication fait le bilan de quatre (04) visites gouvernementales aux Personnes déplacées internes (PDI) à Kaya, Dori, Nagréongo et Banfora du 23 mars au 29 avril 2023.

Ces visites ont permis à la mission gouvernementale d’échanger avec les PDI et leur apporter un réconfort moral et psychosocial, de s’enquérir des difficultés auxquelles sont confrontés les agents du département sur le terrain ainsi que les structures et les organisations partenaires qui concourent à l’atteinte des résultatsdu Gouvernement dans la gestion de la double crise sécuritaire et humanitaire.

Dans les différentes localités, la délégation a aussi rencontré les autorités religieuses et coutumières pour leur traduire la reconnaissance du Gouvernement pour la solidarité et l’hospitalité offertes aux PDI ainsi que leur grande implication dans la gestion de la crise humanitaire et sécuritaire.

A l’issue des visites, la délégation a rassuré les communautés de l’engagement du Gouvernement à trouver des solutions idoines pour la sécurisation du pays en vue du retour des Personnes déplacées internes dans leurs localités.

II 5 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 3ème édition du Salon international du coton et du textile (SICOT), prévu pour se tenir les 26 et 27 janvier 2024 à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest.

La 3ème édition du Salon international du coton et du textile se tiendra sous le thème : « La transformation locale du coton : quels modèles d’industrialisation pour l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) ? ».

Cette édition du SICOT servira de plateforme d’échanges et de réflexions et réunira les professionnels de la chaîne de valeur du coton autour des préoccupations et des opportunités de développement de la filière coton et du textile. Le SICOT est une tribune de promotion et de valorisation du coton africain et burkinabè et du savoir-faire des créateurs du continent.

II 6 Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 14ème édition de la foire aux semences de variétés améliorées de plantes, prévue pour se tenir du 25 au 28 mai 2023 à Ouagadougou.

Placée sous le thème : « Contribution des résultats de la recherche agricole à la résilience des populations et à l’employabilité des jeunes et des femmes : cas des semences améliorées dans le contexte de crise sécuritaire et alimentaire», cette édition contribuera à faire connaître les produits de la recherche en matière de semences de variétés améliorées de plantes aux acteurs du monde agricole et au grand public.

Elle est placée sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre.

II 7  Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative aux conclusions du Rapport 2021-2022 sur l’état de la fraude en matière de commercialisation de l’or et des autres substances précieuses.

Le Rapport 2021-2022 sur l’état de la fraude en matière de commercialisation de l’or et des autres substances précieuses révèle qu’une grande quantité de l’or burkinabè fait l’objet de fraude chaque année et génère d’importants flux financiers illicites.

Les faits recensés par la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) en 2021 et 2022 concernent entre autres, la possession, la détention, le transport de l’or sans agrément, carte d’artisan ou d’acheteur valide, l’absence et/ou la non tenue à jour de registres règlementaires, l’utilisation de matériel de pesée non conforme ou non certifié par les services de la qualité et de la métrologie ou toute autre structure administrative habilitée et l’utilisation de manœuvres frauduleuses tendant à faire passer d’autres substances minérales pour de l’or.

Ledit rapport fait ressortir une fraude à grande échelle de l’or issu de l’exploitation artisanale impliquant les comptoirs privés d’achat et de vente d’or et des titulaires d’autorisation d’exploitation artisanale et de permis d’exploitation semi-mécanisée.

Cette fraude se caractérise notamment par la non-déclaration au Burkina Faso des pays de destination et la non-déclaration de l’or exporté dans les pays de destination. D’importantes quantités d’or issues de l’exploitation artisanale font ainsi l’objet de fraude chaque année à destination de pays voisins.

Toutes ces actions ont causé un préjudice financier de centaines de milliards de F CFA à l’Etat burkinabè.

Au cours de la période 2021-2022, les différentes actions de lutte contre la fraude de l’or ont permis de recouvrer un montant cumulé d’un milliard cinq cent quatre-vingt-six millions trois cent quatre-vingt-seize mille cinq cent quatre-vingt-neuf (1 586 396 589) F CFA d’amendes générées par la saisie de 35,347 kg d’or.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les mesures idoines en vue de renforcer la lutte contre la fraude de l’or et des substances précieuses au Burkina Faso.

La seconde communication est relative aux recommandations du groupe de réflexion sur l’assèchement des sources de financement du terrorisme à travers l’exploitation minière artisanale de l’or.

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à des attaques opérées par des Groupes armés terroristes (GAT). Ces groupes exploitent directement et indirectement certains sites miniers artisanaux et industriels abandonnés et font sortir illicitement du territoire national d’importantes quantités d’or en direction de pays voisins. Les recettes générées à travers ces trafics contribuent au financement du terrorisme.

Pour lutter efficacement contre le terrorisme, le Gouvernement a mis en place un groupe de réflexion chargé de faire des propositions d’actions pour l’assèchement des financements du terrorisme en particulier à partir de l’exploitation minière artisanale.

Plusieurs recommandations ont donc été formulées. Il s’agit entre autres :

– de la sécurisation des sites d’exploitation minière artisanale et semi mécanisées ;

– de l’implantation d’une raffinerie d’or ;

– du renforcement de la coopération avec les pays de destination ou de transit de l’or exporté du Burkina Faso ;

– de la sensibilisation et de l’information des acteurs de la chaîne de commercialisation sur la règlementation en vigueur en matière de commercialisation de l’or et des autres substances précieuses au Burkina Faso ;

– de la lutte contre le blanchiment des capitaux pour le financement du terrorisme ;

– de l’établissement d’un mécanisme d’échanges d’informations entre les structures habilitées à lutter contre la fraude de l’or ;

– de l’incitation des populations à dénoncer la fraude de l’or.

II 8 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à la mise en place d’un dispositif d’information et d’orientation des étudiants en matière d’opportunités d’insertion professionnelle ou d’emploi.

La mise en place de ce dispositif concrétise l’engagement du Chef de l’Etat face à la communauté universitaire lors de sa visite à l’Université Joseph KI-ZERBO le 17 janvier 2023. Il va se traduire par le déploiement des services de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) au sein des Instituts d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) par la mise en place de bureaux « Bilan de compétences et accompagnement (BCA) ».

Les BCA visent à apporter une assistance de proximité aux jeunes en milieu universitaire en vue de les orienter vers les opportunités d’insertion professionnelle ou d’emploi correspondant au mieux à leurs capacités et aptitudes professionnelles.

La première phase du déploiement des bureaux BCA concerne 14 IESR publics.

Son lancement est prévu le 26 mai 2023 sous le très haut patronage du Chef de l’Etat. La mise en place de ces bureaux connaîtra une extension progressive aux autres Institutions d’enseignement supérieur et de recherche publiques et privées d’ici à 2025.

III  NOMINATIONS

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Dominique KONOMBO, Mle 343 694 L, Assistant en Droits humains, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions.

Pour le compte de la Grande Chancellerie :

– Monsieur Emmanuel SORGHO, Mle 118 969 G, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Secrétaire général.

B AU TITRE DE LA PRIMATURE

– Monsieur Boukaré Sébastien YOUGBARE, Mle 207 918 J, Informaticien, Manager des systèmes d’information et du numérique, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

C AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Emmanuel OUALI, Mle 229 943 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de département apatridie de la migration mixte et des solutions durables ;

– Monsieur Belko DIALLO, Mle 97 966 X, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de département des études statistiques et de la planification au Secrétariat permanent de la Commission nationale pour les réfugiés (CONAREF) ;

– Monsieur Adama KINDO, Mle 208 204 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de département de l’éligibilité et de la protection internationale à la Commission nationale pour les réfugiés.

D  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Sibiri Parfait ZOUNDI, Mle 35 923 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller fiscal auprès de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).

– Monsieur Assonsi SOMA, Mle 212 283 U, Enseignant-chercheur, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur général adjoint du développement territorial ;

– Monsieur Elie TIEMTORE, Mle 212 287 A, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la résilience et de l’appui à la stabilisation des territoires ;

– Madame Tomékün Raïssa Aimée BILA/SOMDA, Mle 212 284 H, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des études spatiales et de l’aménagement du territoire.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Sié Maxime DA, Mle 202 173 K, Informaticien, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique à la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) ;

– Monsieur Beningnindé Denis OUEDRAOGO, Mle 248 193 G, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;

– Monsieur Sanlet Adama TRAORE, Mle 84 123 J, Juriste, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur des relations avec les institutions non parlementaires ;

PP-G/TRANS N°016-2023 du 24 mai 2023

– Monsieur Ousséni DIALLA, Mle 215 114 F, Juriste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études à la Commission de l’informatique et des libertés ;

– Monsieur El Hadji Ya-Akoub Diaby KASSAMBA, Mle 207 793 D, Informaticien, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études à la Commission de l’informatique et des libertés ;

– Monsieur Zakaria BAYOULOU, Mle 200 408 H, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional des Droits humains et de la promotion de la citoyenneté et de la paix du Centre-Nord.

F  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Robert KARAMA, Mle 118 893 J, Médecin spécialiste, catégorie P1, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Siaka Laurent GANOU, Mle 49 993 E, Attaché de santé, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Didier DIPAMA, Mle 231 504 B, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l’hygiène publique de la Boucle du Mouhoun ;

– Madame Yéri Sylvie TRAORE/YOUL, Mle 231 505 K, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Santé et de l’hygiène publique des Cascades ;

– Monsieur Daniel YERBANGA, Mle 224 359 D, Médecin de santé publique, catégorie U1, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l’hygiène publique du Centre ;

– Madame Anata DORO/SORE, Mle 224 728 E, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Santé et de l’hygiène publique du Centre-Sud ;

– Monsieur Mahamady Pamiki Yaba YARBANGA, Mle 206 891 U, Médecin spécialiste de santé publique, catégorie P, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l’hygiène publique de l’Est ;

– Madame Ouo Mireille COULIBALY, Mle 206 880 A, Médecin de santé publique, catégorie PA, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale de la Santé et de l’hygiène publique du Plateau-Central ;

– Monsieur Bakary TRAORE, Mle 111 395 W, Médecin de santé publique, catégorie U, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional de la Santé et de l’hygiène publique du Sud-Ouest.

G  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Patoingnimi Arsène TIENDREBEOGO, Mle 358 753 W, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général des carrières et Responsable du Programme « budgétaire carrières » ;

– Monsieur Wend Dolean Arsène ILBOUDO, Mle 333 944 V, Ingénieur de recherche en énergie, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur général de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Mamadou OUEDRAOGO, Mle 85 063 T, Ingénieur de l’énergie, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Bayambouè Blaise BADOLO, Mle 85 062 E, Ingénieur électricien, 1er grade, 10ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Théophile OUEDRAOGO, Mle 334 080 J, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Ouambi Edouard ZOMA, Mle 358 768 C, Ingénieur de la géologie et des mines-option mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Martin ZOUNGRANA, Mle 104 438 V, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Abdou SAWADOGO, Mle 358 766 R, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 334 081 B, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Mahomed KABRE, Mle 358 750 U, Inspecteur de la géologie et des mines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Salam OUEDRAOGO, Mle 360 935 M, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Inspecteur de l’énergie et des mines ;

– Monsieur Patindé Alain YAMEOGO, Mle 256 572 Y, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Oussou ZAMPOU, Mle 220 649 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Victor ZIGANI, Mle 359 137 Y, Inspecteur des impôts, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE).

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 G, Directeur de recherche, catégorie P1, classe exceptionnelle, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la recherche et de l’innovation ;

– Madame Sophie OUOBA/SAWADOGO, Mle 324 188 S, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Chargée d’études, en remplacement de Madame Annick Lydie Djouma PIKBOUGOUM/ZINGUE OUATTARA ;

– Monsieur David SANON, Mle 54 616 H, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études, en remplacement de Monsieur Alidou MAIGA ;

– Monsieur Mohamed SEYNOU, Mle 119 738 E, Professeur titulaire, catégorie P1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

– Monsieur Félix dit Bondo KINI, Mle 46 546 W, Chercheur, catégorie P1, classe terminale, est nommé Secrétaire permanent de l’Autorité nationale pour la mise en œuvre de la Convention sur les armes chimiques (SP/ANCAC) ;

– Monsieur Amadou TRAORE, Mle 58 518 G, Directeur de recherche, catégorie P1, 1er échelon, est nommé Secrétaire permanent de l’Energie atomique (SP/EA) ;

– Monsieur Sougalo SOULAMA, Mle 49 957 F, Maître de recherche, catégorie P2, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de gestion des ressources phytogénétiques (SP/CONAGREP) ;

– Monsieur Arsène Ratalignian OUEDRAOGO, Mle 91 680 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou (EPO) ;

Madame Patoinéwendé Denise ILBOUDO, Mle 271 429 D, Maître-assistant en Immunologie, est nommée Maître de conférences en Biologie Moléculaire et Immunologie à l’Institut supérieur de développement durable (ISDD) de l’Université de Fada N’Gourma (UFDG), pour compter du 28 juillet 2022.

Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l’emploi de Professeur titulaire pour compter du 28 juillet 2022 :

– Monsieur Bouma Fernand BATIONO, Mle 102 680 W, Maître de conférences en Sociologie-Anthropologie de la santé, est nommé Professeur titulaire en Anthropologie et sociologie de la santé à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Ramané KABORE, Mle 216 334 H, Maître de conférences en Sociologie, est nommé Professeur titulaire en Sociologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Lassina KOTE, Mle 41 184 K, Maître de conférences en Archéologie et Préhistoire africaines, est nommé Professeur titulaire en Archéologie et Préhistoire à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Lassane YAMEOGO, Mle 110 906 M, Maître de conférences en Géographie rurale et aménagement, est nommé Professeur titulaire en Géographie rurale et aménagement à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Salifou Koucka OUIMINGA, Mle 119 759 C, Maître de conférences en physique appliquée : Energétique combustion, est nommé Professeur titulaire en Physique : Combustion à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;

– Monsieur Issa TAPSOBA, Mle 111 049 P, Maître de conférences en Chimie analytique : Electrochimie organique, est nommé Professeur titulaire en Chimie : Chimie analytique à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;

– Monsieur Issa ZABSONRE, Mle 215 003 P, Maître de conférences en Mathématiques : Mathématiques appliquées, est nommé Professeur titulaire en Mathématiques : Mathématiques appliquées à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;

– Monsieur Adama OUEDA, Mle 119 741 A, Maître de conférences en Biologie et Ecologie animales, est nommé Professeur titulaire en Biologie et Ecologie animales à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;

– Monsieur Patrice ZERBO, Mle 41 443 D, Maître de conférences en Ethnobotanique-Ethnopharmacologie, est nommé Professeur titulaire en Ethnobotanique-Ethnopharmacologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;

– Monsieur Cheikna ZONGO, Mle 214 999 D, Maître de conférences en Biochimie-Microbiologie, est nommé Professeur titulaire en BiochimieMicrobiologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT).

Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l’emploi de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, pour compter du 28 juillet 2022:

– Monsieur Papougnézambo BONKOUNGOU, Mle 42 817 L, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Anesthésie-Réanimation, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Anesthésie Réanimation à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SDS) ;

– Monsieur Mahamoudou SANOU, Officier des forces armées nationales, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Bactériologie, virologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Bactériologie-Virologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SDS) ;

– Monsieur Nobila Valentin YAMEOGO, Mle 224 433 U, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Cardiologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Cardiologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SDS) ;

– Madame Estelle Noëla Hoho YOUL, Mle 216 336 C, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Pharmacologie, est nommée Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Pharmacologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SDS).

Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l’emploi de Maître de conférences pour compter du 28 juillet 2022 :

– Monsieur Pon Jean-Baptiste COULIBALY, Mle 241 848 S, Maîtreassistant en Archéologie, est nommé Maître de conférences en Archéologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Donatien DAHOUROU, Mle 52 135 C, Maître-assistant en Psychologie expérimentale, est nommé Maître de conférences en Psychologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Seindira MAGNINI, Mle 102 681 D, Maître-assistant en Sociologie, est nommé Maître de conférences en Sociologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Jérémi ROUAMBA, Mle 257 222 J, Maître-assistant en Géographie humaine, est nommé Maître de conférences en Géographie humaine à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Abdoul Azise SODORE, Mle 257 225 C, Maître-assistant en Géographie/Aménagement, est nommé Maître de conférences en Géographie/Aménagement à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Zakaria SORE, Mle 212 563 Y, Maître-assistant en Sociologie de l’éducation, est nommé Maître de conférences en Sociologie de l’Education à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SH) ;

– Monsieur Samson GUENNE, Mle 209 902 H, Maître-assistant en Biochimie (substances naturelles), est nommé Maître de conférences en Biochimie (substances naturelles) à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;

– Madame Yéri Esther HIEN, Mle 273 388 G, Maître-assistant en Immunologie, est nommée Maître de conférences en Immunologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;

– Madame Napoko Malika YAGO/KANGOYE, Mle 245 780 Z, Maîtreassistant en Biologie et Ecologie Animales, est nommée Maître de conférences en Biologie et Ecologie Animales à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;

– Madame Winkom Noellie KUELA/KPODA, Mle 257 231 W, Maître-assistant en Biologie et Ecologie Animales, est nommée Maître de conférences en Biologie et Ecologie Animales à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;

– Monsieur Cheik Amadou Tidiane OUATTARA, Mle 46 901 D, Maîtreassistant en Microbiologie, est nommé Maître de conférences en Biochimie-Microbiologie à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;

– Madame Razacswendé Fanta OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 271 371 H, Maître-assistant en Biologie et Physiologie végétales, est nommée Maître de conférences en Physiologie végétale à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;

– Monsieur Sâga SAWADOGO, Mle 257 224 U, Maître-assistant en Géologie, est nommé Maître de conférences en Géologie appliquée à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SVT) ;

– Madame Ratoguessiyaoba Virginie BONKOUNGOU/KABORE, Mle 271 368 M, Maître-assistant en Sciences du langage (grammaire et discipline de français), est nommée Maître de conférences en Sciences du langage (grammaire et discipline de français) à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/LAC) ;

– Monsieur Boureima Alexis KOENOU, Mle 271 363 S, Maître-assistant en Sciences du langage (grammaire et discipline de français), est nommé Maître de conférences en Sciences du langage (grammaire et discipline de français) à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/LAC) ;

– Monsieur Somda Balouhib Thadée KPANYAWNE, Mle 47 587 F, Maître-assistant en Sciences du langage, est nommé Maître de conférences en Sciences du langage à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/LAC) ;

– Madame Fatou Ghislaine SANOU, Mle 245 796 W, Maître-assistant en Littératures africaines, est nommée Maître de conférences en Littératures africaines à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/LAC) ;

– Monsieur Didier BASSOLE, Mle 231 922 F, Maître-assistant en Informatique, est nommé Maître de conférences en Informatique à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;

– Monsieur Tégawendé François d’Assise BISSYANDE, Mle 245 790 K, Maître-assistant en Informatique : Informatique, Télécommunications et Electronique, est nommé Maître de conférences en Informatique à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;

– Monsieur Thierry Sikoudouin Maurice KY, Mle 257 232 C, Maître-assistant en Physique : Energétique, Energie solaire, est nommé Maître de conférences en Physique : Energétique, Energie solaire à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;

– Monsieur Yacouba SANOU, Mle 271 882 U, Maître-assistant en Chimie :

Chimie de l’environnement (Chimie des eaux), est nommé Maître de conférences en Chimie : Chimie analytique : Chimie de l’environnement à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;

– Monsieur Moustapha SAWADOGO, Mle 216 912 L, Maître-assistant en Chimie : Chimie des matériaux, est nommé Maître de conférences en Chimie : Chimie des matériaux à l’Université Joseph KI-ZERBO (UFR/SEA) ;

– Monsieur Urbain TRAORE, Mle 271 889 D, Maître-assistant en Analyse, est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées à l’Université Joseph KI-ZERBO (IFOAD) ;

Monsieur Moussa BOUGMA, Mle 334 026 N, Maître-assistant en Démographie, est nommé Maître de conférences en Démographie à l’Université Joseph KI-ZERBO (ISSP).

I AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

– Monsieur Kelguingalé ILLY, Mle 254 888 W, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Néhoun NIGNAN, Mle 372 815 U, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Madame Aïssetou Raymonde NANEMA, Mle 110 951 N, Architecte Urbaniste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

– Monsieur Koï Didier Calixte SOU, Mle 208 038 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé cumulativement Secrétaire permanent de la Politique du logement et Responsable du Programme 107 «Accès au logement décent » ;

– Monsieur Yaya DAO, Mle 229 706 R, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la topographie et des travaux fonciers ;

– Monsieur Lebikoun Ferdinand SOME, Mle 229 701 M, Ingénieur géomètre, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat des Cascades ;

– Monsieur Assami BIRBA, Mle 229 704 W, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat du Centre-Est ;

– Monsieur Adama HEMA, Mle 229 705 E, Ingénieur géomètre, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat du Centre-Ouest ;

– Monsieur Hermann YAMEOGO, Mle 248 086 E, Ingénieur géomètre, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat du Centre-Sud ;

– Monsieur Tolo Thomas ZERBO, Mle 229 709 D, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat de l’Est ;

– Monsieur Jules OUEDRAOGO, Mle 239 799 R, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat du Nord ;

– Monsieur Obagnin SOULAMA, Mle 211 870 J, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat du Plateau-Central ;

– Monsieur Adams Jean Martial BAMBARA, Mle 355 091 N, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat du Sahel.

J AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Madame Kiswendsida Alice OUEDRAOGO, Mle 88 666 A, Economiste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;

– Monsieur Zakaria Serge Landolo SIEBA, Mle 516 756 H, Ingénieur des travaux en réseaux informatiques et systèmes de télécommunications, est nommé Directeur général de la Maîtrise d’ouvrage de l’Aéroport de Donsin (MOAD).

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :

– du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

– du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;

– du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

– de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat ;

– du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;

– du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme.

Le Conseil a également procédé à la nomination des Présidents des Conseils d’administration du Fonds d’intervention pour l’environnement et de la Radiodiffusion Télévision du Burkina.

A MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Madame Angeline ZONGO/GUIGMA, Mle 212 303 R, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du  commerce et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds de développement de l’élevage (FODEL) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

– Madame Félicienne DIMA, Mle 91 706 R, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA FEDERATION NATIONALE DES SOCIETES COOPERATIVES DES ELEVEURS DU BURKINA (SCOOP-CA/FEB).

– Monsieur Amadou TAMBOURA, Secrétaire général du cadre d’élevage du Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’INTERPROFESSION DE LA FILIERE VOLAILLE LOCALE DU BURKINA FASO (IPVL/BF)

– Monsieur Dieudonné KOLOGO, Président de l’Union nationale des transformateurs de volaille locale (UNTUL).

B MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) pour un premier mandat de

trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Madame Sidwayan Françoise ZOURE, Mle 50 062 T, Inspecteur des impôts.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Bouraïma KOUANDA, Mle 216 309 H, Ingénieur du génie rural.

C MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Rakissaguinda Paul OUEDRAOGO, Mle 117 003 H, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective :

– Madame Brigitte Marie Suzanne Wend-La-Mita COMPAORE/YONI, Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :

– Monsieur Jean-Pierre VOGNA, Mle 98 021 K, Administrateur civil.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SECRETARIAT PERMANENT DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES (SPONG)

– Monsieur Charles Didace KONSEIBO, Directeur du Centre écologique Albert Schweitzer du Burkina Faso.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES MUNICIPALITES DU BURKINA FASO

– Monsieur Thomas Dakin POUYA, Mle 102 947 M, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CONFEDERATION PAYSANNE DU FASO

– Monsieur Laurent DOMBOUE, Producteur agricole, en remplacement de Monsieur Bassiaka DAO.

Le second décret nomme Madame Brigitte Marie Suzanne Wend-La-Mita COMPAORE/YONI, Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers, Présidente du Conseil d’administration du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Somnoma Blaise DJIGUEMDE, Mle 678 (Mle ONEA), Ingénieur de conception en eau et assainissement, en remplacement de Monsieur Patrice KABORE.

Au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières :

– Monsieur Bakary LINGANI, Mle 225 602 P, Ingénieur énergéticien, en remplacement de Monsieur Jean Baptiste KY.

E MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousmane BADINI, Mle 91 460 U, Ingénieur d’agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Diane Larissa NONGABAMBA YILI.

F MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :

– Madame Boumnoma Wenddindondé Rosalie SAREMBE, Mle 200 486 H, Administrateur des services touristiques ;

– Monsieur Marcelin ZANGO, Mle 216 768 G, Conseiller des affaires culturelles.

Le deuxième décret nomme Monsieur Lambert ZOUNGRANA, Mle 36 557 K, Professeur certifié des lycées et collèges, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement Monsieur Serge N. PALENFO.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois (3) ans.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :

– Monsieur Bètamou Fidèle Aymar TAMINI, Mle 88 796 S, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel ;

– Monsieur Boukary NITIEMA, Mle 88 786 F, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.

Au titre de la Primature :

– Madame Mariam NAKANABO/KALANDJIBO, Mle 237 998 E, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Le quatrième décret nomme Monsieur Bètamou Fidèle Aymar TAMINI, Mle 88 796 S, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel, Président du Conseil d’administration de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Pour le Porte-parole du Gouvernement, le Ministre des Sports,

de la Jeunesse, et de l’Emploi assurant l’intérim

Dr Boubakar SAVADO

Le défi de la paix face à la crise sécuritaire : Les 10 conseils du CSC aux citoyens burkinabè

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Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a décliné ce mardi face aux journalistes, 10 conseils aux citoyens burkinabè

Pour la préservation de la paix dans le contexte de crise sécuritaire, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a décliné ce mardi face aux journalistes, 10 conseils aux citoyens burkinabè pour des comportements responsables sur les réseaux sociaux et dans les émissions d’expression directe.

1 Citoyens burkinabè, exprimons-nous toujours avec honnêteté. Parlons de ce dont nous avons été nous-même témoin. Parlons des faits que nous connaissons vraiment.

2 Citoyens burkinabè, faisons preuve de bon sens et d’esprit critique quand nous recevons des informations sensationnelles surtout si elles émanent de personnes qui ne sont ni liées aux faits, ni professionnelles de l’information.

3 Citoyens burkinabè, n’approuvons pas, ne relayons pas les messages graves quand nous ignorons la source, les vrais auteurs et leurs intentions, même si l’information nous paraît vraisemblable.

4 Citoyens burkinabè, évitons d’indexer une personne, une ethnie, une religion, un groupe spécifique quand il est question de faits graves qui sont pourraient provoquer des réactions violentes.

5 Citoyens burkinabè, évitons l’incitation à la haine, à l’apologie de la violence, à l’attisement des conflits et la stigmatisation des personnes en raison de leur origine, de leur race, de leur croyance.

6 Citoyens burkinabè, n’agressons personne dans nos propos. Exprimons notre point de vue avec un effort d’argumentation, dans le respect et la courtoisie.

7 Citoyens burkinabè, avant de partager une image, une vidéo ou un audio, vérifions si elle est authentique, si sa source est crédible et si le sens qu’on lui donne à travers les réseaux sociaux correspond bien au contexte dans lequel l’élément a été enregistré.

8 Citoyens burkinabè, avant de publier, de partager, de liker ou de commenter, assurons-nous que le message transmis n’est pas interdit par la loi : les informations à caractère confidentiel ou personnel, les opérations sécuritaires, les données militaires, les messages de nature à démoraliser les forces combattantes.

9 Citoyens burkinabè, avant de partager, de liker ou de commenter, assurons-nous que le message transmis n’est pas incompatibles avec nos convictions et nos ambitions personnelles.

10 Citoyens burkinabè, publions, partageons, likons, commentons les contenus qui contribuent au renforcement de la cohésion sociale et à la construction de la paix.

   «Conseils inspirés de nos valeurs »

Dans son intervention, le président du CSC  a évoqué le contexte sécuritaire, ses énormes conséquences sur la vie de la Nation. «La crise sécuritaire qui secoue notre pays depuis maintenant 8 ans continuent de causer de nombreuses pertes en vies humaines tant militaires que civils, des déplacés internes tout en mettant à mal la cohésion sociale, la coexistence pacifique des communautés qui est au cœur de notre modèle social et qui nous vaut jusque-là d’être admiré », a souligné Abdoulazize Bamogo.

Et d’ajouter : «Face à la situation, les pouvoirs publics ne ménagent aucun effort pour arriver à bout de l’ennemi sur le plan militaire, mais également sur d’autres plans dont celui de la communication où  les enjeux de perception se présentent comme des défis cruciaux dans la lutte contre le terrorisme».

«Ces conseils sont inspirés de nos valeurs morales, de sagesse et de bon sens. Ce sont des règles qui s’imposent à chacun de nous aujourd’hui, au regard de la situation de fragilité de notre pays, au regard du défi sécuritaire et de la nécessité de maintenir les liens solides dans notre vivre ensemble. Nous devons les respecter pour donner à notre Nation, tous les soins dont elle a besoin pour tenir debout», a soutenu  le président du CSC. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, le CSC compte sur l’implication des acteurs du monde de l’éducation et de l’enseignement, l’implication des acteurs médiatiques, l’implication des organisations de la société civile et en particulier celles actives auprès de notre jeunesse pour promouvoir ces 10 conseils et assurer leur adoption par les citoyens burkinabè.

Jean Bazié

Burkina Demain

Les ministres africains appellent à des réformes du système des Droits de tirage spéciaux du FMI

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Charm el-Cheikh, le 22 mai 2023 – Les ministres africains des finances, de la planification et du développement économique ont appelé à des réformes du système des Droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI afin de renforcer le filet de sécurité financière mondial et de mettre davantage de liquidités à la disposition des Pays en développement (PED).

L’appel à des réformes a été lancé lors d’une réunion du Groupe de travail africain de haut niveau sur l’architecture financière mondiale en marge des assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement qui se tiennent à Charm el-Cheikh, en Égypte.

Coordonné par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), le Groupe de travail de haut niveau comprend les ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Afreximbank et la Banque mondiale. Y participeront également le personnel et les directeurs exécutifs du FMI. Le Groupe offre un cadre pour élaborer des propositions de réforme de l’architecture financière mondiale et renforcer la voix africaine sur la scène mondiale.

Conception originale des DTS et la réalité

Au cours de la réunion, Mme Hanan Morsy, Secrétaire exécutive adjointe et Économiste en chef de la CEA, a fait une présentation sur la réforme du mécanisme d’allocation et de réorientation des DTS. Le système de DTS a vu le jour en 1968 dans le but de compléter les réserves officielles et de faciliter la liquidité mondiale. Les statuts du FMI stipulent que les allocations de DTS sont censées être examinées tous les cinq ans ; et ces allocations sont appelées « périodes de base ». Les articles autorisent également des allocations de DTS en réponse à des « évènements majeurs inopinés ». Au cours des 12 « périodes de base » depuis la création du système de DTS, il n’y a eu que quatre allocations générales et une allocation spéciale (avec deux notables en 2009 et 2021). Ceci en dépit du fait que les conditions macroéconomiques mondiales auraient justifié des allocations plus fréquentes pendant cette période.

Mme Morsy a également souligné que, lorsque des DTS sont alloués, ils ont tendance à bénéficier de manière disproportionnée aux pays qui en ont le moins besoin. En effet, les DTS sont distribués proportionnellement aux quotes-parts existantes du FMI, qui sont en principe relatifs à la taille d’une économie et à sa position relative dans l’économie mondiale. Par exemple, lors de l’allocation générale de 650 milliards de dollars en DTS en 2021, les pays à revenu élevé, qui sont les moins susceptibles d’avoir besoin ou d’utiliser des DTS, ont reçu environ 450 milliards de dollars, soit près de 70 % de l’allocation totale. L’Afrique, peuplée de plus de 1,4 milliard d’habitants, a reçu moins de DTS que l’Allemagne, un pays qui ne compte que 83 millions d’habitants.

Rendre les décisions d’allocation de DTS plus conformes aux règles et plus analytiques

Les ministres ont souligné la nécessité que les décisions d’allocation de DTS soient prises de manière analytique et conformes aux règles afin de réduire la nature discrétionnaire et politique du processus d’allocation. La disposition relative aux « évènements majeurs inopinés » doit être clarifiée et opérationnalisée afin d’inclure les évènements déclencheurs suivants : les chocs exogènes de force majeure, tels que les pandémies ou les catastrophes naturelles, les récessions mondiales et les inversions importantes des flux de capitaux des économies émergentes et en développement.

Veiller à ce que les DTS soient distribués efficacement là où ils sont le plus nécessaires

Les ministres ont souligné l’importance de veiller à ce que les DTS soient dirigés vers les pays qui en ont le plus besoin. Ils ont plaidé pour la réorientation des DTS vers les banques multilatérales de développement, telles que la Banque africaine de développement, comme moyen d’atteindre cet objectif. Ils ont noté que la proposition de réorientation des DTS présentée par la Banque africaine de développement et la Banque interaméricaine de développement, fournit une solution technique viable qui permettrait de tirer parti des DTS pour fournir des liquidités indispensables aux pays africains. Ils ont appelé les pays donateurs de DTS à participer à la proposition et à en permettre ainsi sa mise en œuvre.

En outre, les ministres ont appelé à réformer le mécanisme de redistribution des DTS pour promouvoir une plus grande utilisation. Tout d’abord, des suggestions ont été faites pour réformer le système d’intermédiation des DTS. Ensuite, les ministres ont recommandé que le Conseil d’administration du FMI envisage de mettre à jour la « caractéristique des avoirs de réserve » du DTS pour s’aligner sur l’utilisation contemporaine large et inconditionnelle des avoirs de réserve. Enfin, ils ont appelé à un renforcement des mesures du FMI pour promouvoir la transparence sur le marché des DTS.

Les ministres ont en outre appelé à une réforme de la formule d’allocation des DTS pour tenir compte des besoins de liquidité des pays en plus des quotas du FMI. Ce faisant, une plus grande proportion des allocations futures de DTS parviendrait aux pays ayant le plus besoin de liquidités, améliorant ainsi l’efficacité des allocations de DTS dans la stabilisation de l’économie mondiale.

Faire progresser la Coalition pour une dette durable

Parallèlement aux discussions importantes sur les DTS, la réunion comprenait une mise à jour sur l’initiative de la Coalition pour la dette durable par Sherine El Sharkawy, Vice-Ministre égyptienne des finances pour les affaires économiques. La Coalition fournit un cadre de collaboration entre pays créanciers et pays emprunteurs sur des thèmes se rapprochant de la dette, du développement et du changement climatique. La Coalition a été officiellement approuvée lors de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la CEA en mars 2023, à Addis-Abeba. Le Vice-Ministre El Sharkawy a indiqué que plus de 20 pays ont déjà manifesté leur intérêt à rejoindre la Coalition. Elle a invité toutes les nations africaines à se joindre à la réunion inaugurale de la Coalition, qui se tiendra au Caire, les 14 et 15 septembre 2023.

 

-Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

 

Publié par :

 

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org

La CEA forme des experts nationaux aux outils de modélisation énergétique

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Windhoek, Namibie, le 16 mai 2023 (CEA) – La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec l’Université de Namibie, a formé 71 experts nationaux sur les outils de modélisation énergétique afin de construire des systèmes énergétiques efficaces alors que l’Afrique intensifie sa transition vers des systèmes à faibles émissions de carbone ainsi que vers un développement résilient au changement climatique.

«La CEA forme des experts nationaux aux outils de modélisation énergétique

Windhoek, Namibie, le 16 mai 2023 (CEA) – La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec l’Université de Namibie, a formé 71 experts nationaux sur les outils de modélisation énergétique afin de construire des systèmes énergétiques efficaces alors que l’Afrique intensifie sa transition vers des systèmes à faibles émissions de carbone ainsi que vers un développement résilient au changement climatique.

La Plate-forme africaine de modélisation énergétique (EMP-A), co-organisée par la CEA et le Climate Compatible Growth (CCG), est un programme de formation conçu pour créer des investissements optimisés pour la transition énergétique en Afrique et pour répondre à sa demande croissante de développement sobre en carbone.

Linus Mofor, le Chargé principal des affaires environnementales, à la Division de la technologie, du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles de la CEA, a déclaré que la Plate-forme africaine de modélisation énergétique s’est tenue à un moment où de nombreux pays africains travaillent sur leurs plans de transition énergétique.

«Je suis convaincu que les experts nationaux seront en mesure d’appliquer les compétences de modélisation acquises pour contribuer à la formulation de ces plans d’utilisation optimale des abondantes ressources énergétiques propres de l’Afrique afin de stimuler l’industrialisation et l’action climatique sur le continent », a déclaré M. Mofor.

Le programme CCG, financé par le Bureau britannique des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement (FCDO) a pour objectif de soutenir les investissements dans les systèmes d’énergie et de transport durables afin de répondre aux priorités de développement dans les pays du Sud. La formation a réuni la communauté de la planification et de la modélisation énergétiques en Afrique, et ce, dans le but de partager des expériences, des modèles et des données sur les systèmes climatiques, terrestres, énergétiques et hydriques.

«Les professionnels formés doivent utiliser les outils de modélisation pour la planification énergétique à long-terme et les investissements optimisés dans leurs pays respectifs », a déclaré Mekalia Paulos, de la CEA, ajoutant que la formation aidera les experts à décider de « comment utiliser au mieux toutes leurs ressources énergétiques de manière à répondre à leurs impératifs de développement national et privilégier la durabilité et une croissance résiliente au changement climatique ».

Kumbuso Joshua Nyoni, l’Ingénieur principal, à la Société zambienne de fourniture d’électricité (Zesco), a déclaré : « Je suis ravi d’avoir participé à cette étape importante. C’est un grand honneur et un témoignage de l’efficacité du programme. Cela nous permet non seulement de prendre des décisions éclairées concernant notre politique énergétique, mais cela nous donne également les compétences nécessaires pour former les autres et promouvoir la durabilité dans nos communautés».

Yanda Hamilemba, Ingénieure en chef chez Zesco, a ajouté : « Vivre cette formation a été une expérience formidable et inspirante. Cela m’a motivé à en savoir plus sur les politiques et la situation de l’électricité en Afrique subsaharienne au-delà de mon propre pays, la Zambie ».

Alors que Shari Babajide, Chercheuse au Centre de service scientifique ouest-africain sur le changement climatique et l’utilisation adaptée des terres (WASCAL), s’est dite « ravie de la capacité des participants à proposer des notes d’orientation sur la politique énergétique et d’excellentes présentations qui pourraient façonner les transitions énergétiques dans la région ».

Michelle Akute Liza, l’Ingénieure en planification chez Kenya Power, a conclu : « Cette formation m’a permis d’apprendre et de grandir d’une manière que je n’imaginais pas ».

Améliorer l’accès à l’énergie en Afrique dans le contexte de l’ODD 7 nécessite des politiques et des investissements qui changent la donne. L’objectif doit être poursuivi dans le contexte d’un système énergétique en transition qui exploite l’immense potentiel en énergies propres du continent tout en éliminant progressivement les technologies et les ressources à forte intensité de carbone. On estime que les objectifs de transition énergétique qui respectent un scénario à 1,5°C offrent à l’Afrique une perspective de croissance à long-terme supérieure de 6,4 % à celle sans cette même transition.

«Alors que nous nous efforçons d’écarter nos économies de la dépendance aux combustibles fossiles vers des sources d’énergie à faible émission de carbone et renouvelables, il est essentiel de comprendre les moteurs de ce changement de manière globale, leurs coûts, leurs capacités, leurs disponibilités, leurs durées de vie et leurs compromis », a déclaré Fahd B. Isa, ajoutant que « ladite formation nous fournit des outils de modélisation énergétique qui nous permettent de simuler à quoi ressemblerait cette conversion et de réduire les incertitudes. Cela valait bien la peine ».

Mark Howells, le Directeur de CCG, a déclaré que c’est un élément essentiel de leur philosophie que les pays avec lesquels ils travaillent soient en mesure de prendre leurs propres décisions sur la future politique énergétique et la croissance économique.

«Il est vraiment encourageant de voir des professionnels de pays africains mettre en pratique la formation que nous avons dispensée et former de manière leurs compatriotes », a déclaré M. Howells.

La première formation EMP-A a eu lieu en 2018. L’édition 2023 est la quatrième au cours de laquelle des experts nationaux ont été formés sur la Plate-forme mondiale d’électrification, la Modélisation de l’énergie et de la flexibilité, la Planification financière des infrastructures et investissements énergétiques ainsi que sur le Modèle d’analyse de la demande énergétique (MAED) et les bilans énergétiques.

La formation a attiré des participants du Bénin, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, de l’Éthiopie, de la Gambie, du Ghana, du Kenya, du Malawi, de la Namibie, du Niger, du Nigéria, du Rwanda, du Sénégal, de la Sierra Leone, de l’Afrique du Sud, du Togo, de l’Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe.

 

-Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

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Compte rendu du Conseil des Ministres du 17 Mai 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 mai 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 43 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à une fonction et autorisé des missions à l’étranger.Compte Rendu.

I DELIBERATIONS

I 1  AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte organisation et conditions d’établissement des prévôtés auprès des troupes militaires en opérations intérieures ou hors du territoire national.

Aux termes de la loi n°24/94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire, ensemble ses modifications, les prévôtés ont comme attributions l’exercice des missions de police générale et de police judiciaire militaire, conformément aux textes en vigueur. Elles sont établies en tout temps auprès des troupes déployées en opérations extérieures et en temps de guerre à l’intérieur du territoire national.

Pour ce qui concerne les opérations intérieures, tant que l’état de guerre n’est pas déclaré les activités de police judiciaire militaire dans les zones concernées sont menées par les brigades de gendarmerie compétentes. Cependant, du fait de la dégradation de la situation sécuritaire, certaines de ces zones sont devenues difficilement accessibles à ces brigades qui n’arrivent plus à diligenter les enquêtes et particulièrement lorsque les militaires commettent des actes d’atteinte à l’ordre public ou lorsque de tels actes sont commis contre eux.

L’innovation majeure de ce décret consiste en l’institution de la prévôté au sein des unités, formations ou détachements stationnant ou opérant, en tout temps, sur le territoire national en particulier, lorsque l’état de guerre n’est pas déclaré.

L’adoption de ce décret permet une meilleure opérationnalisation de la prévôté auprès des troupes militaires en opérations intérieures ou hors du territoire national, en précisant les modalités de déploiement, conformément aux dispositions de la loi n°24/94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire, modifiée par la loi n°044-2017/AN du 04 juillet 2017 et la loi n°001/ALT du 16 février 2023.

Le second décret porte renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou au titre de l’année judiciaire 2022-2023.

L’adoption de ce décret permet le renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou au titre de l’année judiciaire 2022-2023, conformément aux dispositions de la loi n°001/ALT du 16 février 2023 portant

Code de justice militaire.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail (CCNIT).

La Commission consultative relative aux normes internationales du travail est un organe consultatif tripartite institué en application de la convention n°144 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail adoptée en 1976 et ratifiée par notre pays le 25 juillet 2001. La CCNIT est chargée d’émettre des avis motivés sur toutes questions relatives aux normes internationales du travail.

Ce décret est une relecture du décret n°2020- 0674/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 06 août 2020 portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail (CCNIT).

Cette relecture vise à prendre en compte la limitation du nombre de renouvellement de mandat des membres et l’harmonisation de leurs indemnités.

L’adoption de ce décret permet un meilleur fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE

L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant réouverture d’une Ambassade du Burkina Faso à Téhéran, en République islamique d’Iran.

L’adoption de ce décret permet la réouverture de l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran, en République islamique d’Iran et contribuera au renforcement de la coopération bilatérale dans divers domaines stratégiques entre nos deux pays.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour le recours à la procédure d’entente directe pour la conclusion d’un contrat pour l’acquisition d’une solution e-GP portée réduite, l’adaptation, le déploiement de la solution, la formation et l’assistance à la mise en œuvre.

La solution e-GP est une plateforme web capable de gérer toute la chaîne des processus de gestion de la commande publique. Cette solution vise entre autres la rationalisation de la gestion de la commande publique, la réduction des délais et la lutte contre la fraude.

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché au Cabinet ATEXO, pour un montant de huit cent quarante-sept mille quatre-vingt-treize virgule neuf cent quatre-vingt-quatorze (847 093,994) Euros, soit cinq cent cinquante-cinq millions six cent cinquante-sept mille deux cent trente-cinq virgule zéro deux (555 657 235,02) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois.

Le financement sera assuré par la Banque mondiale (IDA).

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret relatif au Casier judiciaire central.

Le casier judiciaire est un fichier dans lequel sont classées toutes les condamnations pénales et certaines sanctions disciplinaires, administratives ou civiles concernant une même personne. Le relevé de condamnation ou extrait, appelé bulletin du casier judiciaire est établi à partir de ce fichier.

Conformément à la volonté du Gouvernement de dématérialiser les actes et les procédures administratifs, le département en charge de la justice a inscrit au titre de ses actions prioritaires, la digitalisation des procédures et des actes judiciaires dont le casier judiciaire en vue de répondre davantage aux attentes des populations.

L’adoption de ce décret permet d’encadrer l’organisation et le fonctionnement du système automatisé de casier judiciaire, conformément aux dispositions de l’article 624-12 de la loi n°040-2019/AN du 29 mai 2019 portant Code de procédure pénale.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) de l’année 2023.

Pour la réalisation de ce Plan, les réponses urgentes concernent l’assistance alimentaire aux personnes vulnérables, aux personnes déplacées internes (PDI) et aux ménages hôtes, le soutien à la production végétale et animale, la prévention et la prise en charge des enfants de moins de 5 ans malnutris, des femmes enceintes et allaitantes malnutries y compris les PDI et le soutien à l’approvisionnement en eau potable.

Le coût global du PRSPV de 2023 est de deux cent quinze milliards trois cent cinquante un millions cent trois mille neuf cent soixante-cinq (215 351 103 965) F CFA, financé par l’Etat burkinabè et les Partenaires techniques et financiers.

Le Plan a l’ambition de soutenir les populations vulnérables à travers des actions harmonisées d’assistance alimentaire, de protection des moyens d’existence, de prévention et de prise en charge de la malnutrition.

L’adoption de ce plan vise la mise en œuvre effective des actions projetées en vue de soulager les populations et d’améliorer leur capacité de résilience. Elle permettra également de faire le plaidoyer pour la mobilisation effective des ressources auprès des Partenaires techniques et financiers.

I 7  AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET

MOYENNES ENTREPRISES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’inscription des médicaments pharmaceutiques de spécialités et de copies de spécialités sur la liste des biens et services soumis à la règlementation des prix.

L’adoption de ce rapport permet d’encadrer la fixation des prix des médicaments pharmaceutiques de spécialités et de copies de spécialités en vue de favoriser l’accès aux produits de santé par les populations, conformément aux dispositions des articles 5 et 6 de la loi n°16-2017/AN du 27 avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso.

II  COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAf).

L’Accord établissant la ZLECAf a été adopté par l’Assemblée de l’Union africaine (UA) le 21 mars 2018 à Kigali au Rwanda. Depuis l’entrée en vigueur de l’Accord intervenu le 30 mai 2019, au total 46 pays dont le Burkina Faso l’ont ratifié.

La ZLECAf fédère les économies de 55 Etats africains dans la Zone de libre échange panafricaine comprenant près de 1,3 milliards de consommateurs dans un marché avec un Produit intérieur brut (PIB) combiné d’environ 2 500 milliards de dollars.

Les Etats de la CEDEAO ont négocié l’accord de façon harmonisée en adoptant les mêmes positions compte tenu de l’impératif de préservation de l’Union douanière. En ce qui concerne les négociations sur le commerce des biens, les principaux résultats sont les suivants :

– une libéralisation progressive des Droits de douane sur 97% des lignes tarifaires sur un horizon allant de 10 à 13 ans pour les Pays les moins avancés (PMA) et de 05 à 10 ans pour les pays en développement de l’Afrique ;

– des engagements pour éliminer progressivement les barrières non tarifaires pour améliorer l’efficacité des procédures administratives.

Depuis le début du processus, plusieurs activités d’information, de sensibilisation et de consultation avec les acteurs nationaux concernés par la ZLECAf ont été menées par le Burkina Faso. Les prochaines étapes pour notre pays concernent :

– l’adoption et l’internalisation des documents commerciaux pour l’opérationnalisation du commerce dans le régime de la ZLECAf ;

– la poursuite de la mobilisation des partenaires et ressources nécessaires à la réussite de la mise en œuvre de la ZLECAf ;

– la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie nationale ZLECAf ;

– la participation aux négociations de la phase 3 sur les questions d’inclusivité des jeunes et du genre et de commerce électronique.

La seconde communication est relative à la tenue d’un forum national sur le port généralisé du Faso Dan Fani (FDF) au Burkina Faso.

Ce forum prévu pour se tenir le 19 mai 2023 est placé sous le thème «Problématique de l’accessibilité financière du Faso Dan Fani au Burkina Faso ».

L’organisation de ce forum a pour objectif d’identifier les principales causes du renchérissement du prix du Faso Dan Fani au Burkina Faso et proposer des mesures en vue de le rendre plus accessible aux consommateurs. Ce forum permettra d’aboutir à de grandes orientations en vue de parvenir à une généralisation du port du Faso Dan Fani notamment en milieu scolaire, dans les centres de santé et de formation professionnelle ainsi que par les Forces de défense et de sécurité.

II 2  Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative à la mise en place du Comité national de coordination de la sécurité (CNCS) du Projet d’interconnexion électrique dorsale Nord, exécuté par le système d’échanges d’énergie électrique ouest africaine (EEEOA).

Ce comité aura pour mission d’assurer la sécurité des opérations sur le terrain pour la mise en œuvre du projet.

II 3  Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à la Commémoration de la 15ème édition de la journée de l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO) tenue le 09 mai 2023 à Gaoua, dans la région du Sud-Ouest.

Placée sous le thème : «Améliorer la gestion des données de sécurité routière : un appel à l’action », cette 15ème édition avait pour objectif la réduction du nombre et de la gravité des accidents par le renforcement du niveau de prise de conscience des usagers de la route sur les conséquences de l’insécurité routière.

Au Burkina Faso, selon les statistiques de l’Office national de la sécurité

routière (ONASER), l’année 2022 a enregistré 26 686 cas d’accidents avec

15 384 blessés et 1 150 personnes tuées.

La seconde communication est relative aux résultats de la prévision saisonnière

des cumuls pluviométriques des périodes juin-juillet-août et juillet-août septembre ainsi que des caractéristiques agro-hydro-climatiques de la campagne agropastorale au titre de l’année 2023.

Durant la période juin-juillet-août 2023, il est prévu des cumuls pluviométriques excédentaires à tendance normale dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du Centre-Nord, du Sahel et les parties nord des régions des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest et du Plateau-Central.

Durant la période juillet-août-septembre 2023, il est prévu des cumuls pluviométriques excédentaires à tendance normale sur les régions du Sahel, du Centre-Nord, du Nord, du Plateau-Central, du Centre, de la Boucle du Mouhoun et les parties nord des régions des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest, du Centre Sud, du Centre-Est et de l’Est.

La prévision saisonnière des paramètres agro-climatiques pour la saison pluvieuse de l’année 2023 donne des dates d’installation proche des normales à tendance tardive sur l’ensemble du pays.

III NOMINATIONS ET FIN DE FONCTION

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRIMATURE

– Monsieur Dieudonné SAWADOGO, Mle 345 363 L, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la coopération et des affaires juridiques au Secrétariat permanent de la Commission nationale de contrôle des armes (SP/CNCA) ;

– Monsieur Amadou THERA, Officier supérieur, est nommé Directeur des opérations au Secrétariat permanent de la Commission nationale de contrôle des armes ;

– Monsieur Dramane SAMBORE, Mle 235 371 X, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la communication et des relations publiques au Secrétariat permanent de la Commission nationale de contrôle des armes.

B  AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Les Magistrats dont les noms suivent sont nommés Magistrats au siège du Tribunal militaire de Ouagadougou :

CHAMBRE DE PREMIERE INSTANCE

Président :

– Monsieur MEDA Urbain Aniatisâ, Mle 130 270 V, Magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon.

Conseillers :

– Monsieur SANOU Seydou, Mle 130 378 B, Magistrat de 1er grade,

4ème échelon ;

– Monsieur RAMDE Windlasida Vincent, Mle 130 388 M, Magistrat de 1er grade, 3ème échelon ;

– Monsieur KAMBIRE Nabè, Mle 130 502 J, Magistrat de 1er grade, 1er échelon ;

– Magistrat Commandant OUEDRAOGO Wend-Pouyré Frédéric ;

– Magistrat Capitaine GOUNGOUNGA Roger.

CHAMBRE DE CONTROLE DE L’INSTRUCTION

Présidente :

– Madame KOMPAORE/TIENDREBEOGO Christine, Mle 130 264 A, Magistrat de grade exceptionnel, 3ème échelon.

Conseillers :

– Monsieur SANFO Mahamadou, Mle 130 348 U, Magistrat de 1er grade, 4ème échelon ;

– Monsieur ZOUNGRANA Benoit, Mle 130 352 W, Magistrat de 1er grade, 4ème échelon.

– Monsieur PAROU Geoffroy, Mle 130 458 N, Magistrat de 1er grade, 1er échelon ;

– Monsieur COULIBALY Yaya, Mle 130 536 N, Magistrat de 1er grade, 1er échelon ;

– Magistrat Commandant ZOUNGRANA Wend-lassida Judith Pascaline.

CHAMBRE D’APPEL

Président :

– Monsieur MOYENGA Léon, Mle 130 327 H, Magistrat de grade exceptionnel, 1er échelon.

Conseillers :

– Monsieur OUATTARA San Louis, Mle 130 386 A, Magistrat de grade exceptionnel, 1er échelon ;

– Monsieur OUEDRAOGO Mathias, Mle 130 420 H, Magistrat de 1er grade, 3ème échelon ;

– Monsieur ZIDOUEMBA Tarouendpanga Pascal, Mle 130 603 F,

Magistrat de 2ème grade, 2ème échelon ;

– Monsieur KIENDREBEOGO Hamado, Mle 130 560 K, Magistrat de

2ème grade, 3ème échelon.

JUGES D’INSTRUCTION

– Magistrat Capitaine TRAORE San Polycarpe, Cabinet d’instruction n°1, Doyen des juges d’instruction ;

– Magistrat Capitaine TRAORE Alassane Ismaël, Cabinet d’instruction n°2;

– Magistrat Lieutenant ZONGO Norbert, Cabinet d’instruction n°3 ;

– Magistrat Capitaine OUATTARA Abdoul Kader Anselme Martial, Cabinet d’instruction n°4.

Les Magistrats dont les noms suivent sont nommés aux fonctions de Magistrats du parquet, près le Tribunal militaire de Ouagadougou :

Procureur militaire :

– Magistrat Commandant ZORMA Pousbila Alphonse.

Substituts du Procureur militaire :

– Magistrat Capitaine PANANDTIGRI Wendlamita Adama Modeste ;

– Magistrat Capitaine SOUNTOURA Ahmed Ferdinand ;

– Magistrat Capitaine KABORE Soutonnoma ;

– Magistrat Capitaine SAWADOGO Augustin.

Substituts délégués auprès du Parquet militaire :

– Monsieur SANOU Arsène Francis, Mle 130 256 J, Magistrat de grade exceptionnel, 2ème échelon ;

– Monsieur SAWADOGO Sidi Bécaye, Mle 130 312 C, Magistrat de grade exceptionnel, 1er échelon.

– Le magistrat Capitaine TRAORE Alassane Ismaël, est nommé Juge chargé de l’application des peines, cumulativement à ses fonctions de Juge d’instruction.

Les Officiers et Sous-Officiers des Forces armées nationales dont les noms suivent sont nommés Juges Assesseurs :

ARMEE DE TERRE

– LCL OUEDRAOGO Sidpassamdé Wilfried, Officier ;

– LCL SOME Don-Naa-I-Naalu Evariste Stéphane, Officier ;

– LCL OUOBA Djassanou Roméo, Officier ;

– CDT KABORE Gouwindmanégré Flavien, Officier ;

– CNE PALM Ollé Jules, Officier ;

– CNE SOURABIE Habib, Officier ;

– LTN KI Daouda, Officier ;

– LTN ZOUNDI Wendlassida, Officier ;

– SLT BANDJOUROU Doh, Officier ;

– ACM KABORE Aristide, Mle 852 000 59 52 ;

– ADC ZEBA Zakaria, Mle 941 109 85 36 ;

– ADC SINOU Issa, Mle 970 109 90 45 ;

– ADJ BEMAHOUN Hohoun Eric, Mle 973 709 92 15 ;

– ADJ DIAMAN Mamadou, Mle 003 200 06 56 ;Page 20 sur 34

PP-G/TRANS N°015-2023 du 17 mai 2023

– MDC BAMOGO Salam, Mle 032 300 26 02 ;

– SCH YARO Téyéré, Mle 121 101 09 00 ;

– SGT KAMBOU S. Abraham, Mle 022 100 17 39 ;

– SGT LAMIZANA T. Djibril, Mle 102 300 84 14.

ARMEE DE L’AIR

– LCL OUATTARA Brahima Christian, Officier ;

– CDT YANOGO Cheick Abdou Kader, Officier ;

– CNE COMPAORE Serge Eric, Officier ;

– LTN KONDA Abdoul Razakou, Officier ;

– SLT SANNA Salif, Officier ;

– ACM DIABRI Idrissa, Mle 881 402 05 55 ;

– ADC BANDE Saïdou, Mle 941 109 85 65 ;

– ADJ SAWADOGO Hamidou, Mle 081 100 52 72 ;

– SCH SAWADOGO Narcisse, Mle 010 100 07 57 ;

– SGT ZABRE Souleymane, Mle 151 100 57 47.

GENDARMERIE NATIONALE

– LCL COULIBALY Mamadou, Officier ;

– LCL COULIBALY Tamou, Officier ;

– CDT ZONGO Somtinda Fidèle, Officier ;

– CNE GOURBEGA Moussa, Officier ;

– CNE N’DO Hidia Hermann, Officier ;

– LTN ZERBO Abdoulaye, Officier ;

– LTN BONZI Niahani, Officier ;

– SLT TRAORE Mamadou, Officier ;

– ACM ZOUNGRANA T. Marcel, Mle 32 25 ;

– ADC SOME Ollo Clément, Mle 41 84 ;

– ADC NIGNAN O. Patrice, Mle 39 75 ;

– ADJ OUEDRAOGO Gilbert, Mle 44 30 ;

– ADJ MOYENGA H. André, Mle 52 77 ;

– MDC OUEDRAOGO Z. F. Eric, Mle 89 53 ;

– MDC LODANO Lamoudia, Mle 90 18 ;

– MDC SOMDA Tierzaol Lydie, Mle 84 77 ;

– MDL DANKOUAMBA Assibidi, Mle 10 833 ;

– MDL KABRE Peguedwinde, Mle 12 233 ;

– MDL KUENOU Issa, Mle 12 565.

GROUPEMEMENT CENTRAL DES ARMEES

– Général de Brigade MININGOU Moïse, Officier général ;

– Général de Brigade SIMPORE Aimé Barthelemy, Officier général ;

– Général de Brigade KERE Wendwaoga, Officier général ;

– Général de Brigade SAVADOGO Mady, Officier général ;

– CLM TIENDREBEOGO Aristide Joseph, Officier ;

– CLM BELEMLILGA Aimé Jean Philippe, Officier ;

– COL COULIBALY Oula, Officier ;

– COL OUEDRAOGO Rimouaogodo Oumar, Officier ;

– COL TANOU Siaka, Officier ;

– COL KHOGARABOUX-NION Franck Max Olivier, Officier ;

– COL COULIBALY Celeste Moussa Joseph, Officier ;

– LCL CAMARA Aristide Célestin, Officier ;

– LCL SEMDE Abdoul Ramane, Officier ;

– CDT SOUGUE Christine Gniko, Officier ;

– CDT ZIBA Tiagayandiyi Blaise, Officier ;

– CNE BAKO Moussa, Officier ;

– CNE DIAWARA Abdrahamane Youssouf, Officier ;

– LTN KINI Benjamin, Officier ;

– LTN AKOABOU Doudouloua Christophe, Officier ;Page 22 sur 34

PP-G/TRANS N°015-2023 du 17 mai 2023

– SLT DJIGUEMDE Armand Didas, Officier ;

– ACM ZOUNDI Moussa, Mle 881 401 74 36 ;

– ADC OUEDRAOGO Michel, Mle 940 109 87 21 ;

– ADC OUEDRAOGO Lambila, Mle 972 909 91 78 ;

– ADJ FORGO Madi, Mle 983 409 93 79 ;

– ADJ TRAORE Moussa Kichang, Mle 991 109 96 11 ;

– SCH BOULOU Manéguebzanga Julien, Mle 051 200 39 57 ;

– SCH ZONGO Simon, Mle 020 500 15 35 ;

– SGT TOURE Abdoul Samadou, Mle 131 101 27 69 ;

– SGT NANAN Issa, Mle 171 102 08 43.

BRIGADE NATIONALE DE SAPEURS-POMPIERS

– CDT TIETIEMBOU Hamidou, Officier ;

– CNE OUEDRAOGO Nebnoma Simplice Alphonse, Officier ;

– LTN OUEDRAOGO Panogsaango Boris Silvère, Officier ;

– SLT OUEDRAOGO Boukary, Officier ;

– ACM YABRE Marcel, Mle 861 401 10 20 ;

– ADC SOME Kouabagnouro, Mle 951 109 86 63 ;

– ADJ GUIRO Abdoulaye, Mle 041 100 36 74 ;

– SCH SANDWIDI Gabriel, Mle 021 100 21 93 ;

– SGT KI Mariam, Mle 091 100 73 61.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Monsieur Yaya HEMA, Mle 50 059 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Comité de politique fiscale ;

– Madame Monique Bassénewindé YARGA/OUEDRAOGO, Mle 212 280 S, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice générale du développement territorial ;

– Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 96 898 D, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des impôts ;

– Monsieur Idrissa DIARRA, Mle 206 532 J, Géographe-planificateur, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la géomatique et de l’observation des territoires ;

– Monsieur Bernadin SOMDA, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Membre permanent de la Coordination nationale de lutte contre la fraude.

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Adam OUEDRAOGO, Mle 88 812 S, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des ressources halieutiques ;

– Madame Rokia KY, Mle 331 643 F, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques des Balé ;

– Monsieur Michel OUEDRAOGO, Mle 87 320 W, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Bam ;

– Monsieur Madou COULIBALY, Mle 96 827 N, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques des Banwa ;

– Monsieur Benjamin ZEMBA, Mle 207 427 H, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Bazèga ;

– Monsieur Hamadoun TAMBOURA, Mle 209 892 X, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Boulgou ;

– Monsieur Lazi MANDE, Mle 287 448 G, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Bougouriba ;

– Madame Aicha SANA, Mle 207 006 X, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Boulkiemdé ;

– Monsieur Koka LANKOANDE, Mle 102 782 U, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Comoé ;

– Monsieur Sey Omar OUEDRAOGO, Mle 245 048 H, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Ganzourgou ;

– Monsieur Ibrahima SANGARE, Mle 202 646 E, Conseiller d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Gnagna ;

– Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 217 011 A, Vétérinaire, catégorie PC, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Gourma ;

– Monsieur Antoine ZORMA, Mle 351 223 Y, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Houet ;

– Monsieur Oumar OUEDRAOGO, Mle 102 773 W, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Ioba ;

– Monsieur Daouda KIEMDE, Mle 97 541 G, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kadiogo ;

– Monsieur Gassi LOUGUE, Mle 104 750 V, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kénédougou ;

– Monsieur Sayouba OUEDRAOGO, Mle 104 730 Y, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Komondjari ;

– Monsieur Abdoul-Rahamane TAPSOBA, Mle 293 601 J, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Kompienga ;

– Monsieur Yewaya YAMEOGO, Mle 220 468 B, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Koulpelogo ;

– Monsieur Bernard SAWADOGO, Mle 104 692 U, Ingénieur en vulgarisation agricole, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kouritenga ;

– Madame Lucienne KIMA/WAONGO, Mle 312 408 L, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Kourwéogo ;

– Monsieur Honoré ONADJA, Mle 263 281 U, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Kossi ;

– Monsieur Pambagna KOURA, Mle 96 821 M, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Léraba ;

– Monsieur Sayouba LARE, Mle 232 047 H, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Loroum ;

– Monsieur Jean-Claude Tinwinndé NIKIEMA, Mle 202 632 X, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Mouhoun ;

– Monsieur Delwendé TOULGOU, Mle 332 762 X, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nahouri ;

– Monsieur Sané TOPAN, Mle 224 239 Y, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Namentenga ;

– Monsieur Gnawé Aristide ZONOU, Mle 312 415 Z, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nayala ;

– Monsieur Yacouba OUATTARA, Mle 97 537 X, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Noumbiel ;

– Monsieur Yacouba KABORE, Mle 264 378 F, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de l’Oubritenga ;

– Monsieur Samir BA, Mle 115 807 W, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de l’Oudalan ;

– Monsieur Gilbert OUEDRAOGO, Mle 91 322 F, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Passoré ;

– Monsieur Bazani DEMBELE, Mle 91 397 B, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Poni ;

– Monsieur Toukoumnogo Salomé OUEDRAOGO, Mle 214 356 B, Ingénieur pédologue, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sanguié ;

– Monsieur Joseph DIENDERE, Mle 214 378 K, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sanmatenga ;

– Monsieur Bourèma DANGO, Mle 264 311 A, Ingénieur d’agriculture, option vulgarisation agricole, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Séno ;

– Monsieur Yaya TABOURE, Mle 209 894 Z, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Sissili ;

– Monsieur Térédié SANOU, Mle 91 556 C, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Soum ;

– Monsieur Jacques NADEMBEGA, Mle 312 410 Z, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Sourou ;

– Monsieur Arsène OUOBA, Mle 33 699 F, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Tapoa ;

– Monsieur Emmanuel KOMBEMA, Mle 254 858 N, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Tuy ;

– Monsieur Mandi SOMA, Mle 264 346 L, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Yagha ;

– Monsieur Oumarou GNODOGO, Mle 91 579 M, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Yatenga ;

– Madame Marie Théodora KYELEM, Mle 312 419 Y, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Zondoma ;

– Monsieur Souro SANOU, Mle 96 829 D, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Ziro ;

– Monsieur Tasséré KABORE, Mle 209 893 K, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Zoundwéogo.

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Madame Fanta SOMBIE, Mle 220 01 66 D, Ingénieur en informatique, catégorie 2, 4ème position, 2ème échelon, est nommée Conseiller technique.

F AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Daouda BARRO, Mle 272 809 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) ;

– Madame Haoua SORGHO/SOKOUNDO, Mle 212 621 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Secrétaire permanent du Guichet unique du commerce et de l’investissement ;

– Monsieur Amadou SAGNON, Mle 51 948 F, Economiste, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Madame Wendpagnangdé Léonce KONFE/NONGUEGNAGHMA, Mle 104 257 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe,

9ème échelon, est nommée Directrice de l’administration des finances de l’Agence burkinabè de normalisation et de la métrologie (ABNORM).

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Madame Rasmata OUEDRAOGO, Mle 44 006 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 2ème classe, 11ème échelon, est nommée Responsable du Programme 058 «Accès à l’éducation formelle», cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’accès à l’éducation formelle ;

– Monsieur François COMPAORE, Mle 31 336 D, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme 059 « Qualité de l’éducation formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la qualité de l’éducation formelle ;

– Monsieur Wendwaoga Olivier BAGRE, Mle 247 668 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 061 « Pilotage et soutien aux services de l’éducation formelle et non formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Danini NANA, Mle 104 819 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 126 « Compte d’affectation spéciale du Trésor/Fonds de soutien au développement de l’éducation de base », cumulativement avec ses fonctions de Directeur de la gestion des finances ;

– Monsieur Brama SESSOUMA, Mle 55 137 H, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 127 « Cantines scolaires du secondaire », cumulativement avec ses fonctions de Directeur de l’allocation des moyens spécifiques aux structures éducatives.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Madame Bassissama Viviane KABORE/OUEDRAOGO, Mle 48 715 M, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice des marchés publics ;

– Madame Fatoumata ZONGO, Mle 303 725 W, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) ;

– Monsieur Pingd-Bamba SAWADOGO, Mle 36 913 V, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Université Thomas Sankara ;

– Monsieur Noaga COMBARY, Mle 116 847 N, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Université de Fada N’Gourma.

III 2 FIN DE FONCTION

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a mis fin aux fonctions de Monsieur Souleymane HEBIE, Mle 59 34 N, Ministre Conseiller auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) et décidé de son rappel à l’administration centrale. 

III 3  NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’un Administrateur au Conseil d’administration du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Il a par ailleurs procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) et de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie.

MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Yacouba BANGRE, Mle 212 197 C, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 52 178 U, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Yacoubou SIA.

Le troisième décret nomme Monsieur Mamadou OUATTARA, Mle 52 178 U, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Jean OUEDRAOGO, Mle 217 561 Y, Commissaire divisionnaire de police, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans. 

Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO