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Commémoration du 17 Mai : L’appel de l’UNIR/PS à toutes les forces progressistes

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Dans une Déclaration à l’occasion de la commémoration ce mercredi du 40ème anniversaire de la résistance du 17 mai 1983, l’UNIR/PS appelle toutes les forces progressistes du Burkina Faso à concrétiser leur soutien aux autorités et au processus transitionnel en cours, en contribuant, en fonction de leurs rôles et au maximum de leurs moyens, à la mise en œuvre concrète des missions définies par la Charte de la Transition, plutôt d’observer passivement le processus transitionnel en cours.

«C’est debout, tous ensemble, en comptant d’abord sur nos propres ressources matérielles et humaines, qu’il s’agisse de nos forces armées, FDS et des VDP ou nos forces civiles, économiques, sociales ou politiques, que nous parviendrons collectivement et durablement à nous défaire de l’emprise des forces conservatrices qui rêvent de maintenir le Burkina Faso dans l’arriération et le joug de la domination coloniale», soutient la Déclaration de l’UNIR/PS à l’occasion de la commémoration du 17 mai 1983  signée du vice-président chargé des Relations extérieures, Athanase Boudo.

Lire Toute la Déclaration de l’UNIR PS.

Commémoration du 17 Mai 1983 : Déclaration du CAMARADE

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Ceci est une Déclaration du Cadre d’action des mouvements et associations révolutionnaires pour un accès au développement endogène (CAMARADE) à l’occasion de la commémoration du 40ème anniversaire de la Résistance du 17 mai 1983.

 «Peuple du Burkina Faso

Camarades militantes et militants Sankaristes

Le 17 mai 1983, le peuple burkinabè, comme un seul homme, se dressait majestueusement contre les forces rétrogrades qui avaient tramé complots et intrigues contre celui qui allait incarner plus tard l’espoir d’un pays, le Premier ministre d’alors, le capitaine Isidore Noel Thomas SANKARA.

En effet, ce charismatique leader a été mis aux arrêts par le pouvoir ‘’pro-impérialiste et antipopulaire’’ du Médecin-Commandant Jean-Baptiste Ouédraogo afin d’endiguer la marée montante des forces démocratiques et révolutionnaires » de notre pays. Comme l’a si bien rappelé  le Président SANKARA dans son grand oral, le Discours d’Orientation Politique : « C’est un fait établi que le grand mouvement de résistance populaire qui a immédiatement suivi la provocation réactionnaire et pro-impérialiste du 17 mai 1983, a créé les conditions favorables à l’avènement du 04 aout 1983 ». Le 17 mai constitue donc pour nous, héritiers de la Révolution Démocratique et Populaire, fervents défenseurs de l’idéal politique du Président SANKARA, une date historique à rappeler à la mémoire collective, en ayant pour boussole l’analyse des défis du moment à l’aune des grands acquis de la Révolution burkinabè.

Camarades militantes et militants

La commémoration du 17 mai 1983 intervient à un moment où le peuple burkinabè semble renaitre, tel le phénix, de ses cendres. Elle intervient surtout dans un contexte de crise sécuritaire dont le solutionnement a fait intervenir l’armée dans la gestion des affaires de l’Etat. Avec l’avènement du MPSR II le 30 septembre 2022, le pouvoir du Capitaine a fait le choix raisonné et intelligent de s’abreuver à la source de la RDP afin de contrer l’expansion des groupes terroristes et surtout replacer le pavillon battant Burkina Faso sur les voies imprescriptibles du développement endogène.

Mû par l’intérêt général, le Capitaine Ibrahim TRAORE s’est mis, par touches successives mais cohérentes, à redonner à tout burkinabè le sentiment d’intégrité, de dignité, de solidarité, d’abnégation au travail. L’offensive contre la corruption d’Etat, la maitrise de la gestion efficiente des ressources, l’élargissement de l’assiette fiscale, la création et la mobilisation des fonds pour l’effort de guerre, sont autant d’actes qui ne peuvent laisser planer le moindre doute sur la proximité entre le MPSR II et les acteurs de notre période révolutionnaire. Enfin, en décidant de ramener la devise de la RDP au-devant du discours public, le MPSR II recadre par là même, certains de ses anciens membres, qui s’étaient illustrés par des errements et la trahison.

Dans cette dynamique nationaliste et patriotique, porteuse d’espoir pour tout un peuple jaloux de sa souveraineté et de sa liberté, l’armée française a été simplement et purement boutée de notre territoire. Ce départ fort applaudi par tout le peuple était jadis perçu comme irréaliste.

Aussi, afin d’apporter plus de percussion à notre offensive contre les groupes terroristes, une réorganisation de l’armée a été initiée avec la création d’unités mobiles (Brigade d’intervention rapide) et de nouvelles régions au titre de la Gendarmerie qui ont contribué à donner aux forces combattantes une plus grande tacticité. Le recrutement des VDP, l’adoption du décret portant mobilisation générale et mise en garde, le renforcement des équipements militaires et de la logistique ont rehaussé le moral des troupes et redonné au peuple une ligne d’horizon quant à la sauvegarde et de la restauration du territoire.

En misant sur le retour à nos valeurs fondatrices et en convoquant les gardiens de nos traditions vis-à-vis de leur apport à la lutte armée, le Gouvernement, face à la menace terroriste, s’inscrit définitivement dans la doctrine du Président SANKARA qui affirmait avec force qu’« Un peuple conscient ne saurait confier la défense de sa patrie à un groupe d’hommes quelles que soient leurs compétences ». La défense du Burkina Faso incombe donc désormais à l’ensemble des composantes du peuple burkinabè et non plus la seule responsabilité des militaires. C’est pourquoi, les populations civiles répondant à l’appel de la mobilisation générale se sont engagées comme VDP afin de prendre les armes aux côtés des FDS pour libérer le Burkina Faso et le défendre contre l’ennemi.

Sur le plan diplomatique et pour affirmer sa souveraineté, le Burkina Faso a élargi de façon libre son éventail de partenaires (Iran, Russie, Chine, Corée du Nord, Turquie, Venezuela etc.) et rapproché son peuple, des peuples frères du Mali et de la République de Guinée en luttes pour l’indépendance véritable. Par ailleurs, le Capitaine TRAORE n’a point tergiversé en renvoyant certains diplomates hors du pays, en rappelant à l’ancien colonisateur le principe cardinal du respect mutuel et de la souveraineté de chaque État dans la conduite des relations internationales.

L’ensemble de ces actes courageux et patriotiques ont redonné à notre pays sa place respectueuse dans le concert des Nations et ne posent aucune équivoque sur la ligne politique sankariste amorcée par le Capitaine TRAORE.

Camarades militantes et militants

Porteurs du flambeau des grandes idées de la Révolution burkinabè, nous avons pour conviction politique profonde l’idée que l’endogénéité est la voie royale pour aller vers une transformation nationale positive des mentalités et des conditions de vie des populations. Le CAMARADE qui suit de près le travail gigantesque du MPSR II depuis son accession au pouvoir d’Etat , ne saurait se mettre en marge d’une telle transformation politique qui met au cœur de son action la satisfaction des besoins de la majorité du peuple.

Sans ambages notre cadre se veut la sentinelle pour alerter la Transition sur tout danger (intérieur et extérieur) visant à la déstabiliser. Dans le même engagement, nous avons fait le serment d’accompagner promptement et prestement, la Transition sur les chemins jalonnés d’espoir qu’elle a empruntés , au bonheur du peuple burkinabè.

C’est pourquoi, le CAMARADE, à l’occasion de la commémoration du 17 mai, voudrait inviter le Capitaine TRAORE au retour à la devise « La Patrie ou la Mort nous Vaincrons ! » et à l’instauration des pionniers comme pépinières   de citoyens patriotiques et convaincus pour le Burkina Faso de demain, preuve d’un non-retour à la politique de soumission et d’aplatissement et une orientation définitivement affichée d’un pays qui s’assume désormais devant son histoire.  Enfin, le CAMARADE félicite et encourage tous les combattants au front et réitère son indéfectible soutien à la Transition et au MPSR II pour l’œuvre de restauration, de sauvegarde, de salubrité publique qu’elle a entamée.

A bas la réaction nationale et internationale

Abas les caméléons équilibristes

Honneur et gloire éternel au Peuple !

Victoire au peuple combattant du Burkina Faso

Oser, Lutter, Savoir vaincre !

La Patrie ou la mort, Nous vaincrons !

 

 Pour le Comité directeur du Cadre

 

  Le Camarade Samdpawendé OUEDRAOGO»

Le Zimbabwe s’engage à des réformes pour alléger sa dette de 8,3 milliards de dollars

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Abidjan, le 17 mai 2023 — Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a réaffirmé aux partenaires au développement et aux créanciers l’engagement de son gouvernement à mettre en œuvre des réformes essentielles afin de résoudre la dette et les arriérés du pays, qui s’élèvent à près de 8,3 milliards de dollars.

«Le Zimbabwe s’engage à mettre en œuvre des réformes clés pour alléger le fardeau de la dette et mettre un terme à 21 ans de sanctions

Le président de la Banque africaine de développement, M. Adesina, appelle à une mise en œuvre urgente des réformes.

Abidjan, le 17 mai 2023 — Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a réaffirmé aux partenaires au développement et aux créanciers l’engagement de son gouvernement à mettre en œuvre des réformes essentielles afin de résoudre la dette et les arriérés du pays, qui s’élèvent à près de 8,3 milliards de dollars.

Il s’exprimait lors du forum de haut niveau sur la résolution de la dette qui s’est tenu lundi à Harare, la capitale du pays. Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, et le facilitateur des dialogues de haut niveau, l’ancien président du Mozambique Joaquim Chissano, ont également pris la parole, de même que des représentants du gouvernement, des partenaires au développement, du secteur privé, des anciens propriétaires d’exploitations agricoles et des organisations de la société civile.

« Malgré les défis associés au surendettement et exacerbés par l’albatros des sanctions économiques illégales, le Zimbabwe est en train de franchir des étapes clés pour faire avancer notre pays pour l’intérêt de notre peuple », a rassuré le président Mnangagwa. Les quatre principaux piliers de mise en œuvre du programme de réforme du Zimbabwe sont la réforme de la gouvernance, la réforme du régime foncier, l’indemnisation des anciens exploitants agricoles et la résolution des accords bilatéraux de protection des investissements.

Une dette insoutenable

M. Adesina, qui est le champion officiel de l’apurement des arriérés et de la résolution de la dette du Zimbabwe, a exprimé sa profonde inquiétude concernant la dette du pays, préoccupé par l’«accumulation de la dette due à des arriérés dont on ne voit pas la fin. »

Selon M. Adesina, « le Zimbabwe ne peut pas gravir la colline de la reprise économique en portant un sac de dettes sur le dos. Il est temps de procéder à un apurement complet des arriérés et de résoudre le problème de la dette du Zimbabwe. Mais il ne s’agit pas d’une promenade de santé. Nous devons faire face à l’histoire, pour faire l’histoire ».

Il a ajouté que « les sanctions économiques enfoncent le Zimbabwe dans une dette insoutenable. La dette elle-même n’est pas aussi débilitante que les arriérés de paiement, qui empêchent le pays d’accéder à des financements concessionnels internationaux ou à d’autres sources de revenus ou de financement moins onéreuses pour rembourser ses obligations.»

La majeure partie de la dette bilatérale et multilatérale combinée du Zimbabwe, qui s’élève à 8,3 milliards de dollars, est constituée d’arriérés. Le pays publie actuellement des statistiques sur la dette publique et des informations sur le paiement de la dette afin de garantir la transparence et la responsabilité. « Il est nécessaire d’entretenir la confiance et la bonne volonté qui continuent de croître entre toutes les parties », a déclaré le président Mnangagwa.

Il a ajouté que la reprise économique durable du pays nécessitait un processus complet d’apurement des arriérés et de résolution de la dette, soutenu par les institutions financières internationales et la communauté internationale dans son ensemble.

Dans son allocution, M. Chissano a déclaré que la situation du Zimbabwe était préjudiciable à la région : « La crise dans le pays a des conséquences terribles pour la région, car le Zimbabwe se trouve au cœur de l’Afrique australe. De nombreux plans de développement d’infrastructures régionales, notamment des routes, des chemins de fer et des lignes de transport d’électricité, sont au point mort, car ces infrastructures doivent traverser le pays. Le libre-échange continental est également compromis par la situation qui prévaut au Zimbabwe ».

Mobiliser 3,5 milliards de dollars pour l’indemnisation

En ce qui concerne les réformes foncières et les indemnisations, M. Adesina a déclaré que la banque travaille avec le gouvernement du Zimbabwe pour développer des instruments et des structures financières innovants qui peuvent être utilisés pour avancer la mobilisation de 3,5 milliards de dollars pour les indemnisations.

Il a mis en garde contre de nouveaux retards, qui pourraient éroder la confiance. « Le temps compte, la réactivité compte et la viabilité financière compte », a-t-il déclaré.

M. Adesina a appelé les partenaires au développement « à travailler ensemble sur cette structure proposée qui peut aider à tirer parti des marchés de capitaux pour financer les compensations sans dette supplémentaire pour le Zimbabwe. »

Le dirigeant de la Banque africaine de développement a félicité le gouvernement pour sa décision de mettre à disposition des titres fonciers afin de renforcer la sécurité des terres agricoles commerciales. « Ces titres seraient délivrés pour des baux de 99 ans qui sont également commercialement viables, bancables et transférables », a-t-il recommandé.

Engagement en faveur d’élections libres et équitables

En ce qui concerne les réformes électorales, le président Mnangagwa a assuré aux parties prenantes que le pays avait mis en place les mécanismes nécessaires pour garantir des élections pacifiques, libres, équitables et crédibles, prévues pour le mois d’août de cette année.

« Mon gouvernement est déterminé à consolider le constitutionnalisme, l’État de droit, la bonne gouvernance et à protéger les droits et libertés consacrés par la Constitution », s’est engagé M. Mnangagwa.

M. Adesina a félicité le gouvernement du Zimbabwe et a noté que «le peuple du Zimbabwe et la communauté internationale suivront la situation de très près. La force du réengagement avec la communauté internationale dépendra de cela. Cela dépendra également non seulement de l’élection, mais de l’ensemble du processus électoral qui garantit une élection crédible », a insisté M. Adesina.

Il a en outre souligné la nécessité pour les parties prenantes de veiller à ce que des progrès concrets et mesurables soient réalisés en ce qui concerne la Loi sur la démocratie et la reprise économique au Zimbabwe (ZIDERA), qui est essentielle pour le réengagement avec les États-Unis et pourrait être utilisée pour soutenir le plaidoyer en faveur de la levée de certaines sanctions imposées par le Congrès américain.

Le dirigeant de la Banque africaine de développement et M. Chissano se sont rendus aux États-Unis au début du mois de mai pour rencontrer des responsables du Congrès américain, du département du Trésor, du département d’État et d’autres agences américaines.

M. Adesina a synthétisé : « Un soutien clair pour ce dialogue de haut niveau s’était alors dégagé avec l’espoir qu’il se traduira par des progrès concrets et mesurables sur le terrain afin d’éclairer l’examen de la levée des sanctions en vertu du ZIDERA. »

En décembre 2022, le gouvernement zimbabwéen avait mis en place une plateforme de dialogue structuré avec l’ensemble des créanciers et des partenaires au développement, afin d’institutionnaliser un dialogue structuré sur les réformes économiques et de gouvernance pour soutenir le processus d’apurement des arriérés et de résolution de la dette.

Discours de M. Adesina

Contact média : Chawki Chahed, Département de la communication et des relations extérieures, media@afdb.org

Antonio Pedro de la CEA appelle à des investissements dans les infrastructures pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf

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L’Afrique doit promouvoir des politiques de soutien et le développement des infrastructures pour attirer les investissements verts et stimuler le commerce par le biais de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), a exhorté le 12 mai dernier à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, le Secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l’Afrique, Antonio Pedro. Communiqué.

«Antonio Pedro de la CEA appelle à des investissements dans les infrastructures pour accélérer la mise en œuvre de la ZLECAf

ABU DHABI, Émirats arabes unis, le 12 mai 2023 (CEA) – L’Afrique doit promouvoir des politiques de soutien et le développement des infrastructures pour attirer les investissements verts et stimuler le commerce par le biais de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), a exhorté le Secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l’Afrique, Antonio Pedro.

« Pour tirer parti des opportunités de la ZLECAf, nous devons combler le déficit d’infrastructures en Afrique », a déclaré M. Pedro aux participants à la Session régionale africaine de la 12ème Réunion annuelle sur l’investissement, ajoutant que « pour attirer des investissements transfrontaliers durables en Afrique, les infrastructures matérielles et immatérielles doivent être comblées ».

« Le protocole d’investissement de la ZLECAf – Un changement de paradigme d’investissement pour l’Afrique », le thème de la Session régionale africaine visait à discuter du rôle de la ZLECAf et de son protocole d’investissement pour créer un nouveau cadre aux fins d’attirer des investissements durables et productifs sur le continent et de jouir des opportunités d’investissement qui en résultent.

M. Pedro a dénoncé le manque d’espace en matière de politiques pour poursuivre le programme de transformation structurelle en Afrique, disant que « ce n’est pas par manque de plans ». Il a appelé les pays africains à soutenir la mise en œuvre de la ZLECAf avec « des politiques commerciales et industrielles continentales, régionales et nationales harmonisées qui aideront à passer des idées à l’action ».

La ZLECAf est entrée en vigueur en 2019 et constitue un marché continental unique avec une population d’environ 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné d’environ 2 500 miliards de dollars américains. La ZLECAf, pleinement réalisée et sans barrières commerciales, deviendra la plus grande zone de libre-échange au monde réunissant les 54 pays.

La ZLECAf et le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l’Union africaine contribueront à approfondir l’intégration régionale et à construire des chaînes de valeur régionales, a noté M. Pedro, soulignant l’importance de construire au-delà de l’avantage comparatif de l’Afrique en matière de dotation en ressources et de faibles coûts.

«Nous devons investir dans la Science, la technologie et l’innovation (STI) pour rester compétitifs à long-terme et construire des Chaînes de valeur régionales (CVR) qui peuvent générer plus de valeur ajoutée pour augmenter la part de marché des entreprises africaines », a-t-il déclaré. « L’Afrique peut tirer parti de ses ressources naturelles pour créer des chaînes de valeur régionales durables telles que la chaîne de valeur des batteries et des véhicules électriques en République démocratique du Congo (RDC) et en Zambie », a-t-il ajouté.

«Les industries vertes sont importantes pour la compétitivité du continent sur les futurs marchés à zéro carbone net », a déclaré M. Pedro. Il a souligné qu’un marché africain du carbone présente une approche structurelle viable pour attirer des opportunités d’investissement durables susceptibles de stimuler l’ambition de croissance verte du continent.

S’exprimant lors de la même Session régionale africaine, S.E. Mariam Yalwaji Katagum, Ministre d’État à l’industrie, au commerce et à l’investissement du Nigéria, a souligné la nécessité de redynamiser les institutions commerciales nationales pour assurer la mise en œuvre inclusive et durable de la ZLECAf. « Pour que la ZLECAf devienne un instrument actif de changement, des financements sont nécessaires pour renforcer les capacités du secteur privé et construire les infrastructures nécessaires pour connecter les voies commerciales sur le continent », a déclaré la ministre.

Le Directeur général de l’Agence nationale de la RDC pour la promotion des investissements (ANAPI), Anthony Kamole, a déclaré que son agence travaille avec le gouvernement pour identifier des cadres juridiques garantissant que les industries de la RDC soient au même niveau que les autres pays africains en ce qui concerne la normalisation des industries, les systèmes fiscaux, et les règles d’établissement des entreprises. Cette initiative fait partie des efforts visant à favoriser la croissance du secteur privé et à tirer parti des opportunités de la ZLECAf.

Pour sa part, la Directrice du secrétariat de la ZLECAf, Emily Mburu, a ajouté que le potentiel de la ZLECAf pourrait être libéré si les personnes circulaient librement à travers le continent pour moderniser les industries et tirer parti de la diversification d’autres pays africains.

Des initiatives visant à assurer la mise en œuvre réussie de la ZLECAf ont été mises en évidence, telles que le Système panafricain de paiement et de règlement – un système de paiement qui permettra aux commerçants transfrontaliers de commercer en devises locales – et le Fonds d’ajustement de la ZLECAf pour compenser les pertes de recettes tarifaires et les opportunités de diversification financière dans le cadre de la ZLECAf.

Le Directeur général d’APIX, Abdoulaye Balde, a déclaré que les investissements dans l’énergie durable permettront aux pays de diversifier les ressources énergétiques et de réduire les coûts de production. Cela peut débloquer la modernisation des industries et améliorer la connexion des infrastructures et des transports à travers le continent.

« Des centres de formation ciblant les jeunes sont en cours de création au Sénégal pour se préparer à la demande de ressources humaines de qualité qui émergera du renforcement du commerce intra-africain dans le cadre de la ZLECAf », a déclaré M. Balde.

-Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

 

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

Publié par :

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org»

Perturbation de la desserte en eau à Ouagadougou

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L’office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) informe son aimable clientèle de Ouagadougou qu’en raison de travaux de raccordement de conduites de grand diamètre, la fourniture d’eau potable connaîtra des perturbations le samedi 13 mai 2023.

Fasomusique : Smarty sacré Kundé d’or 2023

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Smarty tenant son Kundé tout en pensant aux déplacés internes du pays

Pour cette édition 2023 des Kundé, Smarty est le grand gagnant. Il est sacré Kundé d’or devant des grands noms de la musique burkinabè Floby, Alif Naaba, Greg. 

Le ministre de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo remettant le Kundé d’or de Smarty

Floby s’en tire avec le Kundé de l’artiste le plus joué en discothèque. ELTY a raflé deux Kundé : Kundé de la révélation et de l’espoir. Pour sa part, Tanya a été sacré Kundé du public.

Plusieurs membres du gouvernement dont Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, ont assisté à cette cérémonie des meilleurs acteurs de la musique du Burkina et de la diaspora.

Burkina Demain

Chanson «Safi» aux Kundés : Le CSC suspend la diffusion dans les médias

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En principe, ce n’est plus possible pour les médias de diffuser la chanson «Safi» de l’artiste Blem, nominé dans le cadre de l’édition 2023 des Kundé. Suite à la saisine de 3 structures de protection des droits humains le Conseil supérieur de la communication (CSC) dans un communiqué en date de ce jeudi 11 mai, exhorte «les responsables des médias à prendre les dispositions idoines afin de s’abstenir de diffuser» ladite chanson au motif qu’elle est attentatoire :

-aux valeurs morales et educatives ;

-à la pudeur et aux bonnes moeurs ;

-à la dignité de la personne humaine notamment celle de la femme.

Le présent  communiqué CSC est signé de son Président.

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 3 Mai 2023

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 03 mai 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier est relatif à un décret instituant le prélèvement volontaire à la source des cotisations syndicales des agents publics de l’Etat et modalités de mise en œuvre.

Ce décret vise la relecture du décret n°2012-525/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 26 juin 2012 instituant le prélèvement volontaire à la source des cotisations syndicales des travailleurs des secteurs publics et parapublics.

L’adoption de ce décret permet de corriger les insuffisances du texte précédent et de préciser les modalités pratiques d’opération des retenus sur les rémunérations des agents, à leur demande au profit des organisations syndicales.

Le deuxième décret porte procédures de traitement et modalités de liquidation de la retenue pour faits de grève.

Le droit de grève est consacré par la Constitution du 02 juin 1991, en son article 22. L’ensemble des statuts autonomes régissant les emplois des agents publics, à l’instar de la loi 081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la fonction publique d’Etat, garantissent le droit de grève aux agents publics. Toutefois, le système de rémunération des agents publics repose sur le principe du service fait, toute chose qui justifie la pratique de la retenue sur le salaire pour absence de service fait.

L’adoption de ce décret permet d’assurer une base juridique à la pratique de la retenue pour faits de grève.

Le troisième décret fixe le nombre et les modalités de désignation des agents publics de l’Etat bénéficiaires de la mise à disposition auprès des organisations syndicales.

La question des permanents syndicaux est l’une des préoccupations majeures soumises par les partenaires sociaux au Gouvernement du Burkina Faso. Afin de trouver une solution légale à cette préoccupation, le législateur burkinabè a inscrit la possibilité de la mise à disposition des fonctionnaires dans les différentes lois régissant les agents publics.

L’adoption de ce décret permet d’appliquer les dispositions du statut général relatives aux conditions et modalités de mise à disposition des agents publics auprès des organisations syndicales.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LACOOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des Emirats Arabes Unis auprès du Burkina Faso, avec résidence à Alger (République Algérienne Démocratique et Populaire).

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Yousef Saif Khamis Subaa Al Ali en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des Emirats Arabes Unis auprès du Burkina Faso avec résidence à Alger.

Le second rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Norvège auprès du Burkina Faso, avec résidence à Bamako (République du Mali).

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame KOTI Rigmor Elianne Skjeie, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire auprès du Burkina Faso, avec résidence à Bamako.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification du protocole additionnel n°01/2017/CCEG/UEMOA du 10 avril 2017, modifiant et complétant le protocole additionnel n°1 relatif aux organes de contrôle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

L’article 16 du traité de l’UEMOA du 10 janvier 1994 a consacré la mise en place d’un certain nombre d’organes dont la Cour des comptes. Elle constitue un des deux organes juridictionnels de contrôle de l’UEMOA.

La ratification du protocole permettra à la Cour des comptes d’assurer pleinement sa mission de contrôle en matière de gestion des finances publiques.

Mieux, le protocole additionnel, une fois rendu exécutoire, doit consacrer l’indépendance de la Cour des comptes et son autonomie de gestion.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour la réalisation destravaux d’aménagement de 68 ha de périmètres irrigués du site de la Société coopérative agro-pastorale de Fara (SOCAF), commune de Fara, dans la région de la Boucle du Mouhoun, dans le cadre du Projet d’appui régional à l’initiative pour l’irrigation au Sahel-Burkina Faso (PARIIS-BF). Cette autorisation fait suite à la décision n°2022-C0065/ARCOP/ORD du 10 août 2022 et à l’avis de la directrice du contrôle des marchés publics et engagements financiers (DCMEF) du ministère de l’Agriculture par lettre n°2023 0054/MEFP/SG/DGCMEF/DCMEF-MARAH du 20 février 2023.

Le PARIIS-BF est un projet régional qui a pour objectif d’améliorer la capacité des parties prenantes à développer et à gérer l’irrigation et à accroitre les superficies irriguées en suivant une approche régionale basée sur les «solutions» endogènes élaborées dans les pays participants du Sahel.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion du marché avec l’entreprise YIDIA, pour un montant de six cent dix-huit millions six cent soixante six mille quatre cent huit (618 666 408) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois hors hivernage.

Le financement est assuré par l’Association internationale de développement (IDA), suivant l’Accord de don N° D256-BF et le Crédit N°6160-BF du 11 mai 2018.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande de permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société POURA GOLD OPERATION SA.

La Société POURA GOLD OPERATION SA est une société d’exploitation minière de droit burkinabè, créée par la société Poura Ressources Limited (PRL) pour exploiter les gisements aurifères du district aurifère de Poura, situé dans les communes de Poura et de Fara, province des Balé, région de la Boucle du Mouhoun.

Le permis d’exploitation sollicité couvre une superficie de 32,59 km2 et sa durée de vie est estimée à 10 ans. La production moyenne attendue est estimée à 11,74 tonnes d’or.

En termes de retombées, ce projet va générer des recettes d’un montant de 51 351 950 060 F CFA, au profit du budget de l’Etat et permettra la création de 366 emplois dont 232 emplois directs et 134 emplois indirects.

En outre, il est également prévu une contribution pour le fonds minier de développement local, conformément aux dispositions de la loi n°036/2015/CNT du 26 juin 2015 portant Code minier du Burkina Faso, qui s’élève à 2 956 054 662 F CFA pour la durée de l’exploitation de la mine.

La mise en œuvre du Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) de ce projet contribuera également à atténuer le passif environnemental de l’ancienne mine.

Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi du Permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or à la société POURA GOLD OPERATION SA.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative à l’organisation d’une journée nationale de jeûne et de prière pour la paix et la cohésion sociale prévue le 20 mai 2023 sur toute l’étendue du territoire.

Cette journée a pour objectif de rassembler tous les Burkinabè sans distinction de religion ni de croyance dans une communion de prière pour un retour rapide et définitif de la paix au Burkina Faso.

II 2 Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale assurant l’intérim du ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 6ème Assemblée générale du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles (RAPDP) et de la Conférence internationale sur la protection des données à caractère personnelles, à Ouagadougou du 09 au 12 mai 2023.

Le RAPDP, créé en septembre 2016 à Ouagadougou, avec 09 Etats africains dont le Burkina Faso, regroupe aujourd’hui plus d’une vingtaine d’autorités africaines de protection des données personnelles et de la vie privée, de différentes aires géographiques et linguistiques, dans le but de créer un cadre d’échange et de coopération entre ses membres.

Depuis sa création, le RAPDP organise chaque année de manière tournante son assemblée générale et une conférence annuelle pour discuter de l’évolution des technologies de l’information et de la communication et de leurs impacts sur les libertés, les droits fondamentaux et la vie privée.

Cette année 2023, le Burkina Faso accueille les deux évènements majeurs du RAPDP qui regrouperont environ 500 participants venant des pays membres du réseau dont les présidents des autorités membres, des cadres des autorités de protection des données, des experts nationaux et internationaux du domaine de la protection de données personnelles.

II 3  Le ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille a fait au Conseil une communication relative à l’évolution du processus de réconciliation nationale, de consolidation de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans notre pays.

En vue de poursuivre le processus amorcé, le département en charge de la réconciliation nationale entend consolider les acquis en matière de réconciliation, combler les insuffisances des initiatives précédentes et proposer des actions novatrices face aux nouveaux défis.

Ces actions se rapportent entre autres à :

– l’organisation d’un séminaire scientifique afin d’adapter le processus de réconciliation nationale aux nouveaux défis sécuritaires et humanitaires ;

– la création d’un centre de déradicalisation et de réinsertion sociale des ex-membres des groupes armés terroristes ;

– la mise en place de tribunaux spécifiques pour recevoir les plaintes des victimes d’actes terroristes et les juger au niveau local ;

– la sensibilisation de l’opinion sur la démarche vérité, justice, pardon et indemnisation ou vérité, pardon et indemnisation.

II 4  Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil une communication relative à la situation de dégradation des infrastructures des lycées emblématiques du Burkina Faso.

Il ressort que 54 établissements d’enseignement post-primaire et secondaire nécessitent une réhabilitation. L’état de délabrement de certains bâtiments constitue une situation d’urgence dont la non résolution pourrait occasionner des drames.

Le département en charge de l’éducation nationale a retenu en priorité 18 grands lycées à réhabiliter sur la base de critères bien définis, notamment l’âge, l’histoire et l’état de dégradation des infrastructures.

Le processus de réhabilitation des établissements emblématiques a démarré avec le lycée Philippe Zinda KABORE où des études architecturales et techniques ont été menées et une inscription budgétaire de 4 000 000 000 F CFA faite au titre de l’année 2023 pour le démarrage des travaux.

Par ailleurs, le ministère a organisé une mission dans 06 établissements que sont : le lycée Ouezzin COULIBALY de Bobo- Dioulasso, les lycées Yadéga et Yamwaya de Ouahigouya, le lycée Moussa KARGOUGOU de Kaya et les lycées Marien N’Gouabi et Bogodogo de Ouagadougou. Certains de ces établissements enregistrent des bâtiments ayant plus de 70 ans d’âge et sont en état de dégradation avancée.

Au regard de la situation ci-dessus dépeinte et face à la nécessité de sauvegarder et de restaurer ces lycées emblématiques, les actions suivantes seront menées :

– la réalisation des études architecturales et d’ingénierie en vue de disposer des coûts exhaustifs nécessaires à la réhabilitation desdits établissements ;

– l’implication des structures publiques habilitées dans l’évaluation et l’expertise des bâtiments ;

– la mise à disposition des ressources aussi bien pour la réalisation des études que les réhabilitations.

III NOMINATIONS

III NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) au titre du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille ;

– de la Société de gestion de l’équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB) au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d’administration de la Société de gestion de l’équipement et de la maintenance biomédicale.

A MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Noufou PITROIPA, Mle 217 044 J, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Mahamadi Lamine KABORE, Mle 59 96, Comptable, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes, pour une dernière période de trois (03) ans.

B MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après Administrateurs au Conseil d’administration de la Société de gestion de l’équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB), pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé et de l’hygiène publique

– Monsieur Dieu-Donné OUEDRAOGO, Mle 104 177 Y, Professeur titulaire hospitalo-universitaire ;

– Monsieur Désiré NEZIEN, Mle 91 137 U, Pharmacien biologiste.

Au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants

– Monsieur Mahamoudou SANOU, Officier supérieur.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement

– Monsieur Martial ZOUNGRANA, Mle 84 926 B, Enseignant-chercheur.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTE

– Monsieur Siaka KOBEANE, Mle 359 931 W, Pharmacien biologiste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES DISTRIBUTEURS DE BIENS ET SERVICES DE SANTE

– Monsieur Joachim NIKIEMA, Technologiste biomédical.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL

– Monsieur Malker ILBOUDO, Mle S 00031, Ingénieur biomédical.

Le second décret nomme Monsieur Dieu-Donné OUEDRAOGO, Mle 104 177 Y, Professeur titulaire hospitalo-universitaire, Président du Conseil d’administration de la Société de gestion de l’équipement et de la maintenance biomédicale (SOGEMAB), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Porte-Parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Afrique de l’Ouest : La Déclaration de Jacqueville portée sur la liberté d’expression et les droits humains

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Les présidents des réseaux de presse en ligne plaident pour une meilleure protection des acteurs des médias et pour la consolidation de programmes de promotion de la Liberté d’expression par les agences des Nations unies. Communiqué de Presse.

«Afrique de l’Ouest : Célébration des 75 ans de la déclaration universelle des droits de l’Homme ; la déclaration de Jacqueville portée sur la liberté d’expression et la promotion des droits humains

Les présidents des réseaux de presse en ligne plaident pour une meilleure protection des acteurs des médias et pour la consolidation de programmes de promotion de la Liberté d’expression par les agences des Nations unies.

Jacqueville, Côte d’Ivoire, 28 avril 2023 : Les Présidents des réseaux de presse en ligne des pays francophones d’Afrique de l’Ouest se sont réunies pour la première fois du 27 au 28 avril dans la ville ivoirienne de Jacqueville, à la faveur de la campagne de célébration des 75 ans de la déclaration universelle des droits l’Homme, initiée par le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH). En provenance du Bénin, du Burkina, du Mali, de la République de Guinée, du Sénégal et du Togo les participants ont procédé en fin de travaux à la remise de la déclaration de Jacqueville aux Représentants du HCDH-BRAO, M. Robert Kotchani ; de l’ONU Femmes en Côte d’Ivoire, Mme Antonia Ngabala-Sodonon ; et du Bureau de l’UNESCO M. Oumar Diop.

Cette rencontre qui a été marquée par une forte mobilisation des acteurs de la presse en ligne a permis à près de 40 journalistes (18 hommes et 17 femmes), leaders de plateformes d’informations en ligne de faire un état des lieux de la situation de la liberté d’expression en Afrique de l’Ouest et de la place des femmes dans les médias. Elle a également permis de porter sur les fonts baptismaux la Fédération des Professionnels de la Presse et Éditeurs en Ligne de l’Afrique de l’Ouest (FAPPELAO) dont M. Cyriaque Paré du Burkina Fasso a été désigné consensuellement comme le premier Président.

A l’issue des travaux, les participants ont prononcé la déclaration de Jacqueville du 28 Avril 2023, désormais pierre angulaire dans le processus d’élaboration d’un programme de promotion des droits humains, des droits des femmes et de promotion de la liberté d’expression en Afrique de l’Ouest, avec une attention particulière mise sur le professionnalisme, l’éthique, la déontologie et la lutte contre les discours de haine. Pour la lecture de la déclaration, Lassina Sermé, président du REPPRELCI a été mandaté par ses homologues et président-es, à savoir Léonce Gamaï Davodoun du Bénin, Cyriaque Paré du Burkina Fasso, Modibo Fofana du Mali, Fatoumata Bangoura de la République de Guinée, Ibrahima Lissa Faye du Sénégal et Hélène Doubidji du Togo. Le président du REPPRELCI a déclaré «nous, journalistes et acteurs des médias en ligne des pays de l’Afrique de l’Ouest venus du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Sénégal et du Togo, et réunis à Jacqueville en République de Côte d’Ivoire pour la rencontre régionale des médias sous le thème « Journalisme et droits humains », réaffirmons notre engagement en faveur de la liberté d’expression, de la défense de la liberté de la presse et de la promotion des droits humains dans la région ».

Les acteurs des médias dans cette première déclaration historique et conjointe en faveur de la promotion des Droits Humains se sont engagés à œuvrer pour : « étendre la Fédération des Professionnels de la Presse et Éditeurs en Ligne de l’Afrique de l’Ouest (FAPPELAO) à l’échelle de la CEDEAO avec l’intégration des pays anglophones et surtout à mettre en place une charte pour une meilleure représentation des femmes dans les contenus et institutions médiatiques en Afrique de l’ouest. »  Ils ont également lancé un appel à l’appui adressé aux gouvernements de la région et aux agences de l’ONU :« Nous appelons nos gouvernements et les organisations internationales de l’Afrique de l’Ouest, notamment le Haut-Commissariat des Nations Unis aux droits de l’homme, ONU Femmes et l’UNESCO, à soutenir la mise en œuvre de cette déclaration. »

Le document a été remis symboliquement à M. Robert Kotchani, Représentant Régional du HCDH, Mme Antonia Ngabala-Sodonon, représentante de l’ONU Femmes en Côte d’Ivoire et M. Oumar Diop, Directeur du bureau de l’UNESCO en Côte d’Ivoire. Saluant la collaboration réussie entre agences des Nations Unies pour la réalisation de cette rencontre, et le travail remarquable des acteurs de la presse, M. Kotchani a affirmé : « Il est important pour les journalistes d’avoir des formations spécialisées sur les mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme, dispensées par le HCDH ainsi que des sessions visant à renforcer leur protection en instaurant un dialogue avec les institutions étatiques, les agences des Nations Unies, à savoir l’UNESCO et Onu femmes ; mais aussi d’élargir le réseau des Journalistes en Droits de l’Homme aux autres pays de la région afin que le maximum d’acteurs de la presse puissent être impliqués ».

En effet, cette activité découle de la mise en œuvre en Afrique de l’Ouest du Projet Global Drive qui est un large cadre de coopération entre le HCDH et l’UNESCO, conclu par les deux entités onusiennes en novembre 2019, sous la forme d’un protocole d’accord décrivant une coopération renforcée pour promouvoir la sécurité des journalistes.  Ce protocole s’inscrit dans un large spectre de protection de la liberté des médias et des droits des journalistes, notamment en coordonnant la mise en œuvre du Plan d’action de l’ONU sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, qui a été élaboré en 2012.

C’est ainsi que dans le cadre de la mise en œuvre du projet par le HCDH-BRAO, s’est tenu du 28 au 30 octobre 2021, au Sénégal, un premier atelier pour lancer à Saly, un collectif de journalistes promouvant les droits de l’Homme. Cette rencontre a été suivie en 2022 dans le contexte du 10e anniversaire du plan d’action des Nations unies pour la sécurité des journalistes (UNPA), des travaux de Grand Bassam du 27 et 28 septembre 2022, en Côte d’Ivoire. Les travaux de Saly et de Grand Bassam avaient permis de faire ressortir la nécessité de la mise à l’échelle régionale du Collectif des Journalistes en Droits de l’Homme devant bénéficier de formations spécialisées sur les mécanismes internationaux de protection des droits de l’Homme, avec un accent particulier sur les femmes journalistes.

FIN

Pour plus d’informations :

Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme – Afrique de l’ouest : Habibou Dia – habibou.dia@un.org »

 

Lutte anti-corruption : Philippe Nion va lâcher l’ASCE-LC pour l’UEMOA

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Le contrôleur général d’État Philippe Nion à sa prise en mars 2022

Après un peu plus d’un an au poste de contrôleur général d’État à l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) ; Philippe Nion a annoncé ce mardi son départ prochain de l’institution. Mais, pour aller où ?

Le contrôleur général d’État Philippe Nion à sa prise de fonction en mars 2022

Sur cette question de futur point de chute de M. Nion, notre confrère de L’Ob’s annonce la Cour des comptes de l’UEMOA, basée à Ouagadougou, où il s’apprête à déposer ses valises en qualité de conseiller. En clair, le contrôleur Nion sur le départ, entend rester pour le moment dans le contrôle, puisque la Cour des Comptes de l’UEMOA a aussi pour mission le contrôle les comptes des organes de l’Union, et la fiabilité des données budgétaires nécessaires à l’exercice de la surveillance multilatérale.

Sur les raisons de son départ de l’ASCE-LC, le contrôleur général sortant a invoqué une certaine immixtion des politiques dans la vie de l’institution, ce qui l’expose à des risques d’implosion si la menace n’est pas maîtrisée.   Alors, qui pour faire ce boulot après son départ ? Il est encore très tôt pour y répondre car le processus de recrutement risque de prendre un peu temps. Surtout s’il faut procéder par appel à candidatures et enfin retenir l’oiseau rare. Bref, vivement que l’ ASCE-LC retrouve une stabilité à sa tête.

Burkina Demain