Une délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Économie, des finances et de la prospective Aboubacar Nacanabo, a visité ce samedi 10 juin 2023 des chantiers d’ouvrages d’assainissement à Fada et a procédé à la pose de la première pierre de la salle polyvalente de la ville. Des réalisations d’infrastructures tous azimuts dans le cadre du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) mené avec l’appui de la Banque mondiale.
Le ministre Aboubacar Nacanabo a exprimé la satisfaction gouvernementale après la visite des chantiers du PUDTR
« Si tout se passe bien, dans un an, avec tout ce que nous avons pu visiter avec beaucoup de satisfaction, la ville de Fada aura un nouveau visage ».
C’est là un sentiment exprimé par Dr Aboubacar Nacanabo, ministre de l’Economie, des finances et de la prospective, ce 10 juin 2023 à Fada N’Gourma.
C’était à l’issue d’une visite, dans le chef-lieu de la région de l’Est, des chantiers d’ouvrages d’assainissement du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) réalisé avec un financement de la Banque mondiale.
25 milliards d’investissement à Fada
Reprenant les propos tenus le 26 mai dernier par le Président de la Transition le Capitaine Ibrahim Traoré qui disait, lors de son séjour à Fada, que la région de l’Est était l’une des régions les plus éprouvées par la crise sécuritaire, le ministre Nacanabo a réaffirmé le fait que la Région n’était pas oubliée.
Ainsi, Fada, chef-lieu de l’Est bénéficie des investissements d’un montant de 25 milliards de francs CFA dans le cadre du PUDTR.
Et ce sont les chantiers de de ces réalisations en cours ou à venir qui ont fait l’objet de visite par la forte délégation gouvernementale qui comprenait notamment le ministre des infrastructures et du désengagement Adama Luc Sorgho ; le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière A. Roland Somda ; le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Pr Adjima Thiombiano et un représentant du ministre de l’urbanisme et de l’habitat.
Explications et réponses aux membres de la délégation gouvernementale
Mathieu Lompo, DG de l’Agence des travaux d’Infrastructures du Burkina, dans ses explications
Étaient devant eux pour les accueillir, les guider, leur donner des explications et répondre à leurs préoccupations pendant et après la visite : le gouverneur de l’Est Hubert Yaméogo et le président de la délégation spéciale de Fada Jérôme Idani ; coordonnateur du PUDTR Martial Wilfried Bassolé et les responsables ou représentants des entreprises contractantes chargés de réaliser les différents ouvrages.
Partout où ils sont passés, le ministre Nacanabo et ses collègues du gouvernement ont insisté sur la qualité des ouvrages attendus, la nécessité du contrôle et le respect des délais impartis.
Le coordonnateur du PUDTR Martial Wilfried Bassolé a rassuré sur les mesures prises pour garantir la qualité des ouvrages en construction
Là-dessus, le coordonnateur Bassolé et les représentants des entreprises contractantes ont rassuré quant aux mesures et mécanismes mis en place pour répondre aux exigences de qualité.
Et entendre Wilfried Bassolé, certains ouvrages, conformément aux exigences de la Banque mondiale, bénéficient d’une garantie de 10 ans et qu’en cas de dégradations des ouvrages avant les 10 ans, les entreprises concernées sont tenues de les réparer ou reprendre les travaux.
La première pierre de la salle polyvalente de Fada posée
Et s’il y a une infrastructure à Fada qui devrait répondre aussi aux standards de qualité et de modernité, c’est bien la salle polyvalente de 1000 places assises dont la pose de la première pierre a été faite par les autorités. La salle disposera d’une structure modulable. Ce qui lui permettra de répondre facilement à divers types de sollicitation.
Une fois achevée, ce sera un joyau, à en croire le technicien Yassia Savadogo. Délai imparti pour la réalisation du fleuron : 18 mois.
Pour les autres réalisations d’envergure à Fada dans le cadre du PUDTR, l’on peut noter entre autres :
-réalisation de 43 km d’ouvrages d’assainissement des eaux pluviales et de franchissement ;
-le revêtement en béton bitumineux/pavage de 22 km de voiries ;
-la réalisation d’environ 42 km de pistes rurales.
Dons aux PDI, associations et coopératives
Le représentant des déplacés internes de Fada a exprimé au gouvernement leur gratitude pour le soutien reçu
Par ailleurs, les populations vulnérables, les Personnes déplacées internes (PDI), des associations ou coopératives bénéficient également du soutien du PUDTR.
Dans ce cadre, divers dons et des chèques de plusieurs dizaines de millions ont été remis à des bénéficiaires au cours de la cérémonie de pose de la première pierre de la salle polyvalente de Fada, à la grande satisfaction du président de la délégation spéciale de Fada Jérôme Idani.
Dans son mot de bienvenue, M. Idani a exprimé toute la reconnaissance des populations de Fada aux autorités de la Transition, aux partenaires techniques et financiers, notamment la Banque mondiale qui pour l’ensemble du projet a déboursé une enveloppe initiale de 192 500 000 000 F CFA et un financement additionnel de 67 650 000 000 F CFA en 2022.
En cours de mise en œuvre depuis mars 2021, le PUDTR, intervient principalement dans deux région du pays : la Boucle du Mouhoun et l’Est.
Dans la région du Centre-Est, le PUDTR intervient à Bagré pour la prise en charge uniquement des investissements résiduels du projet pôle de croissance de Bagré.
Toutefois, avec le financement additionnel de la Banque mondiale, il envisage désormais intervenir dans les régions du pays pour améliorer l’accès inclusif des communautés, y compris les PDI, aux infrastructures et aux services sociaux de base.
Dans la soirée de ce vendredi 9 juin, la plupart des résultats des candidats au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) étaient connus. Tous les acteurs sont désormais situés sur les résultats de cette édition 2023. Les candidats autorisés à participer aux épreuves du second tour prévues pour le 12 juin 2023, doivent encore restés concentrés jusqu’à l’administration desdites épreuves.
Comme à chaque proclamation de résultats d’examens scolaires, les émotions ont été fortes d’un jury à un autre : la joie, la satisfaction ont succédé à l’angoisse, à la peur chez bon nombre de candidats.
Mais, en attendant d’avoir les résultats définitifs de cet examen, sur les réseaux sociaux, il y a le nom d’un candidat qui circule en boucle. Il s’agit du candidat ILBOUDO Albert du CEG de Dissomey s’en est tiré avec une moyen générale exceptionnelle de 19,15 sur 20. Preuve sans doute que les épreuves ont été dans l’ensemble abordables pour les candidats.
Le milieu de terrain burkinabè de Young Africans a été l’un des artisans de l’exceptionnelle saison 2022-2023 de son club qui vient de célébrer son titre de champion de la Tanzanie. Recruté en début de saison par Young Africans en provenance de l’Assec Mimosa, Stéphane Aziz Ki ne pouvait pas s’imaginer une telle performance : champion de Tanzanie, finaliste de la Confédération africaine de football.
Le milieu de terrain burkinabè de Young Africans a été l’un des artisans de l’exceptionnelle saison 2022-2023 de son club
Le jeune étalon de 27 ans peut légitimement être fier de cette première saison à Young Africans, qui visiblement lui réussit. En tout cas, au pays de Julius Nyerere cette année, on ne dit que du bien de lui.
L’on en sait un peu plus sur les tenants et les aboutissants du processus de recrutement des éléments de la 79e promotion des appelés volontaires du Service national pour le développement (SND), à l’issue du point de presse animé ce jeudi 8 juin par son directeur général, le colonel-major Mathieu Benao.
Le directeur général du SND, le Colonel-major Mathieu Benao, a annoncé le lancement du recrutement des éléments de la 79ème promotion pour le 15 juin 2024.
Le lancement officiel de l’édition 2023 (79ème promotion) du recrutement des appelés volontaires du Service national pour le développement (SND), est prévu pour le 15 juin prochain à Tenkodogo, chef-lieu du Centre-Est. Après le lancement, l’opération se déroulera du 15 juin au 1er juillet dans les 13 régions du pays, notamment les chefs-lieux y compris Tenkodogo. A savoir, Ouagadougou pour la région du Centre ; Bobo-Dioulasso pour les Hauts Bassins ; Koudougou pour le Centre-Ouest ; Ouahigouya pour le Nord ; Kaya pour le Centre-Nord ; Manga pour le Centre-Sud ; Dédougou pour la Boucle du Mouhoun ; Banfora pour les Cascades ; Gaoua pour le Sud-Ouest ; Dori pour le Sahel ; Fada pour l’Est et Tenkodogo pour le Centre-Est.
Dans le contexte de lutte contre l’insécurité et le terrorisme, le SND est devenu un maillon important du dispositif national. Ainsi, depuis 2021, la formation militaire a été instaurée en plus de la formation civique afin de mieux répondre à ces nouveaux défis cruciaux. Au total, quelques 2 654 jeunes ont déjà été formés dans ce cadre. A en croire le patron de la SND, des dispositions sont prises pour augmenter le nombre de ces réservistes des Forces armées nationales (FAN).
De sa création en 1984 à nos jours, le SND a formé plus de 300 000 jeunes dans différents domaines : métiers, civisme, conduite d’engins poids lourds.
L’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA) a un nouveau Président du Conseil d’administration (PCA). Il s’agit de Monsieur Bouraïma Kouanda, actuel Secrétaire Général du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement et ancien Directeur Général de l’Agence de l’eau du Mouhoun.
Monsieur Kouanda, Ingénieur du génie rural, a été nommé PCA de l’ONEA lors du Conseil des ministres de ce mercredi 7 juin 2023
Monsieur Kouanda, Ingénieur du génie rural, a été nommé PCA de l’ONEA lors du Conseil des ministres de ce mercredi 7 juin 2023. «Le troisième décret nomme Monsieur Bouraïma KOUANDA, Mle 216 309 H, Ingénieur du génie rural, Président du Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans».
Le nouveau PCA de l’ONEA va remplacer le sortant Alassoun SORI, en poste depuis juin 2020 et qui a lui aussi eu l’opportunité de cumuler les fonctions de Secrétaire Général du Ministère de l’Eau et celles de PCA de l’ONEA.
Le Bureau de la CEA pour l’Afrique du Nord et Oxford Economics Africa ont organisé le mercredi 7 juin un atelier en ligne conjoint sur « L’investissement intelligent axé sur le genre pour une croissance inclusive en Afrique du Nord ». Cet événement a été l’occasion pour la CEA et Oxford Economics Africa de présenter les conclusions préliminaires d’un rapport commun sur le même thème à des décideurs politiques, universitaires, représentants du secteur privé et partenaires de développement de l’Afrique du Nord.
«Investissement sensible au genre : un rôle déterminant à jouer pour l’autonomisation économique des femmes et une croissance accélérée en Afrique du Nord
Rabat, 7 juin 2023 – Le Bureau de la CEA pour l’Afrique du Nord et Oxford Economics Africa ont organisé le mercredi 7 juin un atelier en ligne conjoint sur « L’investissement intelligent axé sur le genre pour une croissance inclusive en Afrique du Nord ». Cet événement a été l’occasion pour la CEA et Oxford Economics Africa de présenter les conclusions préliminaires d’un rapport commun sur le même thème à des décideurs politiques, universitaires, représentants du secteur privé et partenaires de développement de l’Afrique du Nord.
Le rapport examine l’environnement dans lequel évoluent l’entrepreneuriat et les petites et moyennes entreprises (PME) d’Afrique du Nord en prêtant une attention particulière à l’apport des femmes dans ce domaine. Il présente des recommandations aux gouvernements pour favoriser l’émergence d’un environnement plus favorable aux entreprises à leadership féminin et ainsi mettre les économies des pays sur la voie d’une croissance plus rapide, plus inclusive et plus résiliente.
« Le rapport souligne que l’entrepreneuriat féminin et les PME dirigées par des femmes ont tendance à créer davantage d’emplois pour ces dernières. Ils sont donc essentiels pour intégrer les femmes dans le marché du travail nord-africain et contribuer à réduire les importantes disparités entre les sexes dans l’emploi dans la région », a déclaré Amal Elbeshbishi, économiste au Bureau de la CEA pour l’Afrique du Nord.
« En améliorant les opportunités économiques pour les femmes, l’investissement intelligent axé sur le genre peut également avoir un impact positif sur les plans social, éducatif et sanitaire, ce qui favorise à son tour le développement durable, la création d’emplois et la résilience en période de crise économique », a déclaré Cobus de Hart, Directeur Services-conseils chez Oxford Economics Africa.
Les chiffres actuels de l’emploi en Afrique du Nord montrent que les femmes représentent une part nettement inférieure de la population en âge de travailler comparée à la moyenne mondiale (moins de 20% de la population en âge de travailler employée en Afrique du Nord est féminine, contre une moyenne mondiale légèrement supérieure à 40%). Cette tendance s’est aggravée à la suite de la pandémie de la Covid-19 et des récents défis économiques rencontrés par la région.
L’Afrique du Nord peut bénéficier considérablement d’une contribution accrue des femmes à son économie. Selon des recherches récentes, les PME et l’entrepreneuriat sont positivement liés à une croissance économique plus rapide et à la création d’emplois. « Les femmes apportent souvent des compétences complémentaires à celles des hommes, par conséquent des politiques, des stratégies et des investissements bien ciblés en faveur des PME à leadership féminin pourraient aussi avoir un impact positif sur la productivité en général », a déclaré Zuzana Brixiova Schwidrowski, Directrice du Bureau de la CEA pour l’Afrique du Nord.
Les pays d’Afrique du Nord ont réalisé des avancées significatives vers l’adoption de législations complètes concernant les PME. Cependant, de nombreux obstacles spécifiques aux femmes entrepreneures et femmes cheffes d’entreprises persistent sur le plan de l’accès à l’information, aux marchés, aux services financiers, à la terre et autres actifs. L’accès inégal à la propriété de ressources telles que la terre entrave notamment l’accès des femmes au crédit et limite la croissance de leurs entreprises. Par ailleurs, la plupart des pays d’Afrique du Nord ne disposent toujours pas de politiques ciblant spécifiquement l’entrepreneuriat féminin et les entreprises dirigées par des femmes.
-Fin-
Note aux rédacteurs
À propos d’Oxford Economics Africa
Oxford Economics Africa est une filiale majoritaire d’Oxford Economics spécialisée dans la recherche politique et macroéconomique en Afrique. OE Africa dispose d’une équipe hautement qualifiée d’économistes, d’économètres, d’analystes quantitatifs et d’analystes politiques qui ont derrière eux des décennies d’expérience de couverture de l’Afrique.
Suivez Oxford Economics Africa sur Twitter et LinkedIn.
À propos de la CEA
Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.
Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 07 juin 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 35 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.
La présente session du Conseil des ministres a été présidée par le Président de la Transition
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
I DELIBERATIONS
I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil a adopté cinq (05) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°5900150003504 et du protocole d’accord de don n°5900155017758 signés le 27 février 2023 entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD), pour le financement du Projet d’urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso (PURPA-BF).
Le coût estimatif du PURPA-BF est de 29 899 700 Unités de Compte, soit 25 522 981 914 F CFA HT. Il est financé par la BAD par un prêt de 13 919 127 720 F CFA et un don de 11 348 024 280 F CFA. La contrepartie nationale au projet s’élève à 255 829 914 F CFA.
Le PURPA-BF a pour objectif de contribuer à l’augmentation des productions de maïs, de riz, de soja, de niébé et de sorgho et de promouvoir le blé pour renforcer la sécurité alimentaire des populations.
De façon spécifique, il s’agira de garantir la disponibilité et l’accessibilité des intrants agricoles de qualité aux agriculteurs à un coût raisonnable, de renforcer les capacités du dispositif d’appui-conseil du secteur agricole et d’accroître la compétitivité du sous-secteur intrants agricoles.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°2100150043497 et du protocole d’accord de don n°2100155042270 signés le 27 février 2023 à Ouagadougou entre le
Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD) pour le financement du Projet de développement intégré des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille, poisson et de résilience (PIMSAR).
Le coût global du PIMSAR est de 34,9 millions Unités de Compte, soit trente un milliards neuf cent quatre-vingt-six millions six cent quatre-vingt-quatre mille (31 986 684 000) F CFA. Il est financé par la BAD à hauteur de 23 901 360 000 F CFA comprenant un prêt de 8 331 331 200 F CFA et un don de 15 570 028 800 F CFA. La contrepartie de l’Etat burkinabè est de 2 689 524 000 F CFA et celle des bénéficiaires de 5 395 800 000 F CFA.
Le PIMSAR vise à contribuer au développement intégré et inclusif des chaînes de valeurs maïs, soja, volaille et poisson en vue de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la résilience au changement climatique.
Ce projet permettra entre autres, d’assurer la transformation des produits agricoles en aliments de qualité pour la consommation humaine et animale et d’améliorer la résilience des femmes et des hommes pour faire face aux chocs climatiques ainsi qu’aux situations de vulnérabilité.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le troisième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°5900150003501, signé le 27 février 2023 entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD), pour le financement du Projet d’amélioration des services d’eau potable et d’assainissement pour le renforcement de la résilience (PASEPA-2R).
Le coût total du projet est de 35,24 millions Unités de compte, soit environ 30 milliards F CFA. La contribution de la BAD porte sur un accord de prêt de 14,5 milliards F CFA et un don d’environ 11,3 milliards F CFA.
La contrepartie de l’Etat est de 4 milliards F CFA et celle des bénéficiaires de 200 millions F CFA.
Le PASEPA-2R vise à satisfaire durablement les besoins en eau potable et en assainissement des populations fragiles de la zone d’intervention dans le contexte de changement climatique et de crise sécuritaire et à favoriser la création d’emplois liés aux métiers de l’eau et de l’assainissement.
Le projet permettra également entre autres, d’assurer de façon durable et équitable l’accès aux services d’eau potable et d’assainissement de manière à réduire la corvée d’eau de 30 mn à 15 mn surtout pour les femmes et les jeunes filles et de renforcer les capacités institutionnelles et de gestion du service public de l’eau et de l’assainissement.
Le PASEPA-2R concerne les populations hôtes et les Personnes déplacées internes des villages et des communes rurales.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°2100150043446, signé le 27 février 2023 entre le Burkina Faso et la Banque africaine de développement (BAD), pour le financement du Projet 2 du Programme de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire dans le Sahel (P2-P2RS).
Le coût total du projet est de 38 005 288 000 F CFA. La contribution de la BAD porte sur un accord de prêt de 23 milliards F CFA et un don d’environ 10,8 milliards F CFA. La contrepartie de l’Etat burkinabè est de 3 487 038 000 F CFA.
Le P2-P2RS vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.
Le Programme permettra également entre autres, d’accroître sur une base durable et résiliente la productivité et les productions agro- sylvo- pastorales, d’accroître les revenus tirés des chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales et halieutiques et de renforcer les capacités adaptatives des populations par une meilleure maîtrise des risques climatiques et contribuer à l’atténuation du changement climatique.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le cinquième rapport est relatif à un décret portant règlementation générale de l’utilisation des véhicules de l’Etat et des autres organismes publics.
Ce décret vise la relecture du décret n°2016-1056/PRES/PM/MINEFID/MATDSI/MTMUSR du 14 novembre 2016 portant règlementation générale de l’utilisation des véhicules de l’Etat, de ses démembrements et des autres organismes publics. Cette relecture entre dans le cadre du processus de mise en œuvre de la Stratégie d’optimisation de la gestion du parc automobile de l’Etat.
L’adoption de ce décret permettra de renforcer et d’actualiser le dispositif juridique en matière d’utilisation des véhicules de l’Etat, de maîtriser les charges de gestion du matériel roulant et de réduire le train de vie de l’Etat.
I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE
Le Conseil a adopté un décret portant levée des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.
Au regard de la diminution importante du nombre de cas et de décès dans notre pays et de la déclaration le 04 mai 2023 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquant que la COVID-19 ne constitue plus une urgence de santé publique de portée internationale, l’Etat burkinabè décide de la levée des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.
L’adoption de ce décret permet la levée des mesures obligatoires d’hygiène, de prophylaxie et des mesures de restrictions de liberté, prises dans le cadre de la riposte contre la pandémie de la COVID-19.
I 3 AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Le Conseil a adopté un rapport relatif au renouvellement du protocole d’accord entre l’Etat burkinabè et les opérateurs de la filière coton.
Depuis 2004, l’Etat burkinabè, dans le cadre du suivi de la réalisation des objectifs de libéralisation de la filière coton, a signé des protocoles d’accord successifs portant cahier des charges applicables aux opérateurs de la filière coton avec les sociétés cotonnières, l’Union nationale des sociétés coopératives des producteurs de coton du Burkina et l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB).
Ces protocoles définissent les engagements de l’Etat vis-à-vis des acteurs de la filière coton, ainsi que les obligations des producteurs de coton, des sociétés cotonnières et de l’AICB dans le fonctionnement de la filière coton.
Le dernier protocole d’accord, signé le 02 juillet 2014, arrivant à expiration à la fin de la campagne 2022-2023, il convient pour l’Etat burkinabè de procéder au renouvellement dudit protocole conformément à son article 40.
Au regard des acquis engrangés durant la mise en œuvre du protocole d’accord expirant et des intentions manifestées par les opérateurs de la filière à poursuivre l’activité cotonnière, l’Etat a donc décidé du renouvellement dudit protocole.
Le nouveau protocole propose entre autres comme innovations majeures, la réduction de la durée d’exclusivité d’exploitation des zones cotonnières de 10 à 05 campagnes cotonnières et la possibilité donnée à l’Etat en cas de besoin de modifier à tout moment les zones cotonnières concédées et d’ouvrir de nouvelles zones de production cotonnière.
L’adoption de ce rapport permet de consolider les acquis de la filière coton et de mieux cadrer les conditions et modalités d’intervention au sein de ladite filière.
I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement ouverture d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Université de Ouahigouya.
L’adoption de ces décrets permet l’ouverture de six (06) emplois de Maître assistant, de deux (02) emplois de Maître de Conférences et de trois (03) emplois de Maître-assistant hospitalo-universitaire et la nomination de deux (02) enseignants-chercheurs dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Université de Ouahigouya.
Le deuxième rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de Conférences à l’Université Nazi BONI.
L’adoption de ces décrets permet la création de quatre (04) emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de onze (11) emplois de Maître de Conférences, de treize (13) emplois de Maître-assistant et de Maître-assistant hospitalo-universitaire et la nomination de deux (02) enseignants dans les emplois de Professeur titulaire, de deux (02) enseignants dans les emplois de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de onze (11) enseignants dans les emplois de Maître de Conférences à l’Université Nazi BONI.
Le troisième rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants hospitalo-universitaires dans l’emploi de Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire à l’Université de Ouahigouya.
L’adoption de ces décrets permet la création de quatre (04) emplois de Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire et la nomination de quatre (04) enseignants hospitalo-universitaires dans l’emploi de Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire à l’Université de Ouahigouya.
Le quatrième rapport est relatif à un décret portant modification du décret n°2019 0435/PRES/PM/MESRSI/MFPTPS/MINEFID/MS du 09 mai 2019 portant organisation des emplois des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs et règlementation des fonctions d’enseignant à temps plein et des ingénieurs de recherche.
L’adoption de ce décret vise à résoudre les difficultés de carrières et à régulariser la situation administrative des enseignants à temps plein et des ingénieurs de recherche des Institutions publiques d’enseignement supérieur et de recherche (IESR).
I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté cinq (05) décrets d’application de la loi d’orientation du tourisme.
Il s’agit du :
– décret portant règlementation de la construction, de l’extension, de la transformation, de l’exploitation et du classement des établissements touristiques d’hébergement ;
– décret portant règlementation de la construction, de l’extension, de la transformation et de l’exploitation des établissements touristiques de loisirs ;
– décret portant conditions de délivrance, de validité et de retrait de la licence d’agence d’hôtes et d’hôtesses d’accueil ;
– décret portant conditions de délivrance, de validité et de retrait de la licence d’opérateur de voyages et de tourisme ;
– décret portant règlementation de l’exploitation et du classement des restaurants de tourisme.
L’adoption de ces décrets permet l’application des dispositions de la loi n°011-2021/AN du 16 avril 2021 portant loi d’orientation du tourisme au Burkina Faso, en vue de doter notre pays de textes règlementaires actualisés plus favorables au développement d’une industrie touristique dynamique.
II COMMUNICATIONS ORALES
II 1 Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil le point de la participation du Burkina Faso à la 76ème Assemblée mondiale de la santé (AMS), tenue du 21 au 30 mai 2023 à Genève en Suisse.
Placée sous le thème : « 75 ans de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : sauver des vies, agir en faveur de la santé pour tous », cette assemblée a permis aux participants de partager les expériences en matière de survie de la femme et de l’adolescent, de lutte contre la maladie, de surveillance des maladies émergentes, de gestion des catastrophes et de gestion de l’organisation.
Lors de cette 76ème assemblée le Burkina Faso a mené plusieurs activités parmi lesquelles :
– la diffusion du message de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat à l’occasion du 75ème anniversaire de l’OMS ;
– la déclaration officielle du Burkina Faso lors du Débat général, soulignant les progrès réalisés dans la réduction des décès maternels et infantiles et l’accent mis sur les soins de santé primaires avec un focus sur la santé communautaire ;
– l’organisation de rencontres bilatérales avec la Fondation Bill et Melinda GATES, le Fonds mondial, des responsables d’ONG et des représentants de compagnies de production d’équipements médico- techniques.
En marge de cette assemblée, la délégation burkinabè a aussi échangé avec des Partenaires techniques et financiers, des ONG et des groupes professionnels d’action œuvrant dans le domaine de la santé afin de renforcer et de nouer de nouveaux partenariats en faveur de la mobilisation des ressources additionnelles pour la mise en œuvre des différents programmes sanitaires de notre pays.
II 2 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil trois (03) communications.
La première communication fait le point de l’organisation du forum national sur le Faso Dan Fani (FDF) au Burkina Faso tenu le 19 mai 2023 à Ouagadougou.
Ce forum a connu la participation de plus de 300 acteurs et de partenaires issus de la chaîne de production, de transformation, de commercialisation et de consommation du coton et de ses produits dérivés.
Les participants ont échangé sur des questions liées à l’accessibilité du coton fibre au Burkina Faso, à sa transformation, à sa commercialisation et à celle de ses produits dérivés ainsi qu’à la consommation du Faso Dan Fani au niveau national.
A l’issue des échanges, des recommandations ont été formulées pour assainir le circuit de distributions du fil de coton et assurer sa disponibilité sur toute l’étendue du territoire national. Il a également été recommandé d’accompagner les artisans de la branche textile par la mise en place d’un Fonds de garantie dans les institutions financières.
La deuxième communication est relative à l’organisation d’un symposium national sur les abattoirs et les aires d’abattages au Burkina Faso le 09 juin 2023 à Ouagadougou.
Placé sous le très haut patronage de son Excellence, Monsieur le Président de la Transition, ce symposium se tiendra sous le thème : « Développement de la transformation du bétail et de la commercialisation de la viande au Burkina Faso : quelles réformes pour des abattoirs et aires d’abattage viables et compétitifs ?».
Le symposium a pour objectif de mettre en relief les réformes qui vont booster la filière bétail-viande et la rendre compétitive. Il servira également de cadre aux décideurs et aux acteurs de la filière pour réfléchir sur les questions liées à la création et à la gestion des abattoirs et aires d’abattage au Burkina Faso.
La troisième communication fait le bilan de la participation du Burkina Faso à la 5ème session du Conseil des ministres du Conseil international consultatif du cajou (CICC) et à la 4ème édition du Salon international des équipements et des technologies de la transformation de l’anacarde (SIETTA), tenues du 05 au 08 avril 2023 à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.
Le CICC est un cadre de concertation et de promotion du développement du secteur du cajou par la coordination des politiques et la coopération entre les Etats. Onze (11) pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre dont le Burkina Faso sont membres de cette organisation.
A l’issue de cette 5ème session du Conseil des ministres, il ressort que des efforts ont été déployés par l’ensemble des Etats membres pour la promotion de la filière cajou et pour l’opérationnalisation du Conseil international consultatif du cajou. Toutefois des défis restent à relever notamment en termes de respect des engagements pris pour le paiement des cotisations statutaires et de déficit de personnel.
II 3 Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative au projet de mise en place d’unités de production semi-mécanisées d’or au profit de l’Etat.
Les unités semi-mécanisées d’or sont des usines de traitements gravimétrique et chimique de minerais qui seront mises en place à travers l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées (ANEEMAS) pour traiter le minerai extrait sur leur site d’installation et le minerai des exploitants situés dans le voisinage.
L’objectif de ce projet est de moderniser le sous-secteur minier artisanal et de promouvoir le contenu local à travers la promotion de champions locaux qui investiront dans le domaine. La mise en place de ces unités permettra à l’Etat de disposer de ressources aurifères, d’apporter plus de valeur ajoutée au secteur, de créer des emplois pour les nationaux et de lutter efficacement contre les risques de pollution du fait de l’usage anarchique des produits chimiques prohibés par les exploitants artisanaux.
Au total 07 sites situés sur des permis expirés ont été identifiés pour servir de base à la mise en place de ces unités de production semi-mécanisées d’or.
II 4 Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a fait au Conseil une communication relative à l’institution d’une toge unique dans les Instituts d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) et au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).
L’objectif est d’uniformiser la toge universitaire portée lors des évènements scientifiques et officiels. Après plusieurs concertations une toge unique a été adoptée et devrait être conçu avec de la cotonnade 100% Burkinabè exclusivement tissée à la main.
II 5 Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au bilan de la 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), tenue du 25 février au 04 mars 2023 à Ouagadougou et qui a consacré comme Etalon d’or de Yennenga le film « ASHKAL » du réalisateur tunisien Youssef CHEBBI.
Le FESPACO 2023 a enregistré 1 200 films inscrits dont 170 retenus pour la sélection officielle, 401 séances de projection, 36 autres séances de projection en plein air sur plusieurs sites à Ouagadougou et à Kaya, dans le cadre du FESPACO hors des murs. Pour ce 28ème FESPACO, 218 000 000 F CFA ont été répartis au titre du Palmarès officiel et des prix spéciaux.
Cette édition a connu la participation de 57 pays, de 2 413 professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, de 1 328 professionnels des médias nationaux et internationaux, de 95 représentants de festivals, de 166 jurés, de 1 978 invités et de 12 200 personnes accréditées.
II 6 Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la réunion des experts et celle des ministres sur le projet de la boucle ferroviaire Abidjan-Ouagadougou-Niamey-Cotonou tenue du 02 au 05 mai 2023, à Abidjan en République de Côte d’Ivoire.
Le projet de la boucle ferroviaire consiste à relier les capitales des pays de l’Afrique de l’Ouest par le rail. Il porte notamment sur la réhabilitation des réseaux ferroviaires existants entre le Bénin-Niger et le Burkina Faso-Côte d’Ivoire ainsi que la construction de la jonction manquante partant de Kaya au Burkina Faso à Parakou au Bénin en passant par Niamey au Niger.
La réunion a permis de faire le point des diligences et de définir les nouvelles orientations pour la mise en œuvre dudit projet
III NOMINATIONS
III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
Pour le compte de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) :
– Madame Halguièta NASSA/TRAWINA, Mle 271 886 R, Enseignant chercheur, Docteur en informatique, 1er grade, 5ème échelon, est nommée Présidente de la Commission de l’informatique et des libertés.
B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
– Monsieur Wétian Blaise ZAOUA, Mle 229 536 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
C AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
– Madame Korotimi KABORE/OUANGRE, Mle 238 565 T, Conseiller en Droits humains, 1er grade, 5ème échelon, est nommée Secrétaire permanent de l’Observatoire national de prévention et de gestion des conflits communautaires (SP/ONAPREGECC).
D AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
– Madame Mariam TRAORE/OUEDRAOGO, Mle 224 676 N, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice générale du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) ;
– Monsieur Mambila BANSE, Mle 95 516 D, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) ;
– Monsieur Souleymane YOADA, Mle 343 484 H, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises du Sud-Ouest.
E AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
– Monsieur Michel YAMEOGO, Mle 48 595 G, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Stratégie de scolarisation accélérée/passerelle (SP/SSAP).
F AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Université de Ouahigouya pour compter du 28 juillet 2022 :
– Monsieur Bila Adolphe KYELEM, Mle 257 243 B, Maître-assistant en mathématiques, option : Analyse, est nommé Maître de Conférences en mathématiques appliquées ;
– Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 245 798 H, Maître-assistant en Physique, option : Physique des matériaux et énergétique, est nommé Maître de Conférences en Physique des matériaux et énergétique.
Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l’emploi de Professeur titulaire à l’Université Nazi BONI pour compter du 28 juillet 2022 :
– Monsieur Raguilignaba SAM, Mle 216 328 D, Maître de Conférences en Physique des semi-conducteurs, est nommé Professeur titulaire en Physique : Physique des semi-conducteurs et énergie solaire ;
– Monsieur Tiguiane YELEMOU, Mle 110 981 T, Maître de Conférences en Informatique, est nommé Professeur titulaire en Informatique (Réseaux).
Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l’emploi de Professeur titulaire hospitalo-universitaire à l’Université Nazi BONI pour compter du 28 juillet 2022 :
– Monsieur Ibrahim SANGARE, Mle 231 448 T, Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Parasitologie-Mycologie, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Parasitologie-Mycologie ;
– Monsieur Cyprien ZARE, Mle 53 448 L, Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Chirurgie générale, est nommé Professeur titulaire hospitalo-universitaire en Chirurgie générale.
Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Université Nazi BONI pour compter du 28 juillet 2022 :
– Monsieur Moussa BARRO, Mle 261 045 Y, Maître-assistant en Mathématiques : Mathématiques appliquées (Optimisation), est nommé Maître de Conférences en Mathématiques : Mathématiques appliquées (Optimisation) ;
– Monsieur Kondia Honoré OUOBA, Mle 110 973 J, Maître-assistant en Mathématiques-Physique Chimie, est nommé Maître de Conférences en Physique : Transfert thermique et transfert de masse ;
– Monsieur Idrissa IBRANGO, Mle 257 262 K, Maître-assistant en Mathématiques : Mathématiques appliquées, est nommé Maître de Conférences en Mathématiques : Mathématiques appliquées ;
– Monsieur Golo Seydou BARRO, Mle 21 682 Y, Maître-assistant en Informatique, est nommé Maître de Conférences en Informatique médicale ;
– Monsieur Martin Bienvenu SOMDA, Mle 257 269 V, Maître-assistant en Biologie-Entomologie, est nommé Maître de Conférences en Biologie Entomologie ;
– Monsieur Michel KERE, Mle 271 380 L, Maître-assistant en Zootechnie, est nommé Maître de Conférences en Zootechnie ;
– Monsieur Inoussa COMPAORE, Mle 216 853 J, Maître-assistant en Sciences halieutiques/Biologie des pêches, est nommé Maître de Conférences en Sciences halieutiques/Biologie des pêches ;
– Monsieur Jacques 1er jumeau KABORE, Mle 241 862 E, Maître-assistant en Génétique-Biologie moléculaire-génomique, est nommé Maître de Conférences en Biologie ;
– Monsieur Wendemanegdé Ernest SALOU, Mle 257 266 G, Maître assistant en Biologie-Entomologie, est nommé Maître de Conférences en Biologie-Entomologie ;
– Monsieur Adama SANOU, Mle 271 384 C, Maître-assistant en Microbiologie, est nommé Maître de Conférences en Biochimie Microbiologie ;
– Madame Saran TRAORE, Mle 204 416 C, Maître-assistant en Biologie et Ecologie végétales, est nommée Maître de Conférences en Biologie et Ecologie végétales.
Les enseignants dont les noms suivent sont nommés dans l’emploi de Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire à l’Université de Ouahigouya pour compter du 14 novembre 2022 :
– Monsieur Jean Luc KAMBIRE, Mle 56 566 B, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Chirurgie générale, est nommé Maître de
Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Chirurgie générale ;
– Monsieur Zanga Damien OUATTARA, Mle 104 185 A, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Hépato-Gastro-Entérologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Hépatologie, Gastro Entérologie ;
– Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 43 772 X, Maître-assistant hospitalo universitaire en Gynécologie-Obstétrique, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Gynécologie-Obstétrique ;
– Monsieur Steve Léonce ZOUNGRANA, Mle 249 136 B, Maître-assistant hospitalo-universitaire en Hépato-Gastro-Entérologie, est nommé Maître de Conférences agrégé hospitalo-universitaire en Hépatologie, Gastro Entérologie.
G AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Madame Naomie OUEDRAOGO/BICABA, Mle 74 413 K, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
– Monsieur Siaka KONE, Mle 200 318 K, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études, en remplacement de Monsieur Amidou KARAMBIRI ;
– Madame Laurencia NAPON/SANOU, Mle 117 344 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice régionale des Sports, de la Jeunesse et de l’emploi des Hauts-Bassins.
III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :
– de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;
– du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi ;
– des Editions SIDWAYA et du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV-Afrique) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
– de la société Air Burkina-SA au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Le Conseil a également procédé à la nomination des Présidents des Conseils d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement, du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso, des Editions SIDWAYA et du Centre régional pour les arts vivants en Afrique.
A MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Joseph ZERBO, Mle 111 323 X, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le troisième décret nomme Monsieur Bouraïma KOUANDA, Mle 216 309 H, Ingénieur du génie rural, Président du Conseil d’administration de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
B MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat
de trois (03) ans.
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
– Monsieur Mahamourou ZAN, Mle 97 587 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité :
– Monsieur Adama NOGO, Mle 212 186 U, Conseiller en gestion des ressources humaines.
Le second décret nomme Monsieur Mahamourou ZAN, Mle 97 587 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, Président du Conseil d’administration du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
C MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration des Editions SIDWAYA pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
– Monsieur Songré Etienne SAWADOGO, Mle 29 498 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication ;
– Monsieur Raphaël KAFANDO, Mle 224 693 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DES EDITIONS SIDWAYA
– Madame Windépassé Nadège YE/OUEDRAOGO, Mle 235 352 G, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration des Editions SIDWAYA pour une dernière période de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
– Monsieur Yacouba BONKOUNGOU, Mle 104 104 E, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Au titre de la Primature :
– Monsieur Nestor BAKI, Mle 235 359 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Le troisième décret nomme Monsieur Songré Etienne SAWADOGO, Mle 29 498 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Président du Conseil d’administration des Editions SIDWAYA pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme Madame Adama 1ère jumelle SEGDA, Mle 45 501 V, Conseiller des affaires culturelles, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV-Afrique) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le cinquième décret nomme Madame Adama 1ère jumelle SEGDA,Mle 45 501 V, Conseiller des affaires culturelles, Présidente du Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV-Afrique) pour un premier mandat de trois (03) ans.
D MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Pascal Ildevert OUEDRAOGO, Mle 39 689 N, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant le Fonds burkinabè de développement économique et social au Conseil d’administration de la société Air Burkina SA pour un premier mandat de trois (03) ans.
L’Etat burkinabè a décidé, ce mercredi 7 juin 2023 en Conseil des ministres, de la levée des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la COVID-19. L’explication tient en ceci : «Au regard de la diminution importante du nombre de cas et de décès dans notre pays et de la déclaration le 04 mai 2023 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquant que la COVID-19 ne constitue plus une urgence de santé publique de portée internationale».
Avec le recul et au temps fort de la pandémie, qui l’aurait cru ?
Face aux membres de l'ALT, le PM Kyelem Tambela a dressé la situation nationale
L’Assemblée législative de transition (ALT) a reçu ce mardi 30 mai 2023 le Premier ministre Joachimson Apollinaire Kyelem de Tambela pour son Discours sur la Situation de la Nation (SDN). Un exercice qui a duré une cinquantaine de minutes et qui lui a permis de passer en revue les différentes préoccupations nationales : insécurité, économie, relations internationales.
«La victoire contre les bandits armés qui infestent le pays ne pouvait se faire sans une réorganisation des forces de défense et de sécurité, et sans l’acquisition des équipements adéquats, non seulement contre les bandits armés, mais aussi contre tous ceux qui s’avèreraient être leurs soutiens, à quelque niveau que ce soit», a indiqué le Premier ministre sur la question sécuritaire. Et de poursuivre : «Il y en a qui parlent de négocier avec ces hordes terroristes. Je suis tenté de dire que ce qui se ressemble s’assemble. Ils ont sans doute des intérêts communs. Chacun peut négocier avec qui il veut, au nom des intérêts qu’il défend. Pour nous, il n’y a «Pas de négociation possible avec les terroristes» l’immoralité. La seule négociation qui vaille avec les bandits armés est celle qui se fait actuellement sur le champ de bataille. Nous ne négocierons jamais, ni l’intégrité territoriale du Burkina Faso, ni sa souveraineté. Nous défendrons notre territoire et nos populations coûte que coûte. Qu’on se le tienne pour dit».
Sur ce D.S.N DU Premier Ministre Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, nous reviendrons. Actuellement, c’est l’heure des questions des membres de l’ALT au chef du gouvernement. 3 heures sont consacrées pour cette deuxième phase de l’exercice. Représentants d’organisations de la société civile, de partis politiques, de jeunes, de femmes, etc. se succède à la Tribune de l’ALT pour exprimer leurs préoccupations.
L’on devrait assister à l’issue de toutes ces interventions à la reprise de parole du Premier Kyelem de Tambela pour apporter des éléments de réponses aux préoccupations posées.
La Secrétaire exécutive adjointe et Économiste en chef de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Hanan Morsy, a appelé le 26 mai dernier, à poursuivre l’action collective à l’appui du Groupe de travail africain de haut niveau sur l’architecture financière mondiale (HLWG). Communiqué de Presse.
«L’action collective peut « déplacer des montagnes » pour l’Afrique
Charm el-Cheikh, le 26 mai 2023 (CEA) – La Secrétaire exécutive adjointe et Économiste en chef de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Hanan Morsy, a appelé à poursuivre l’action collective à l’appui du Groupe de travail africain de haut niveau sur l’architecture financière mondiale (HLWG).
«Notre objectif principal est de construire un consensus africain sur ce qui doit être fait et d’amplifier la voix du continent sur la scène mondiale », a déclaré Mme Morsy, ajoutant : « Le travail de ce Groupe (HLWG) montre qu’il est possible de déplacer des montagnes lorsque nous agissons de concert ».
Mme Morsy coprésidait le HLWG avec le Commissaire Albert Muchanga, de l’Union africaine et le Ministre des finances du Ghana, Ken Ofori-Atta.
Dans ses observations lors d’une réunion avec les chefs d’institutions régionales et continentales, tenue le 25 mai en marge des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Charm el-Cheikh, en Égypte, Mme Morsy a déploré le coût élevé de la dette contractée par les gouvernements africains.
«Le service de la dette représente 22 % des revenus » en Afrique, ce qui limite la capacité des pays à faire des investissements essentiels dans la santé, l’éducation et les infrastructures pour contribuer à mettre en œuvre la ZLECAf ».
Mme Morsy a souligné la nécessité urgente de reformer l’architecture mondiale de la dette afin que les pays surendettés puissent obtenir une restructuration rapide et efficace de leur dette.
L’Économiste en chef de la CEA a souligné certaines des propositions de réforme à court terme présentées par le HLWG, notamment la nécessité de suspendre le service de la dette pour tous les pays entrant dans les restructurations du Cadre commun afin de fournir un allégement et d’inciter à des restructurations rapides ; d’étendre l’éligibilité aux pays à revenu intermédiaire ; d’établir des comités élargis de créanciers pour intégrer les créanciers du secteur privé, d’aplanir les problèmes de coordination et d’accélérer les restructurations ; d’établir une formule de « comparabilité de traitement » pour réduire les litiges techniques et d’accélérer davantage les restructurations ; et enfin d’utiliser de façon plus audacieuse les politiques de prêt en retard du FMI pour réduire l’effet de levier des créanciers réfractaires.
Les outils de rehaussement de crédit et les facilités de garantie aideraient également à débloquer davantage de ressources pour l’investissement, a-t-elle noté. De tels mécanismes peuvent être combinés avec des échanges de dette contre des investissements climatiques, qui permettent de réduire les coûts du service de la dette des pays et de créer un espace budgétaire.
Mme Morsy a exhorté les parties prenantes à se rallier à une proposition de la BAD et de la Banque interaméricaine de développement pour la réorientation des Droits de tirage spéciaux (DTS) par l’intermédiaire des banques multilatérales de développement.
« Cela augmentera l’effet de levier des ressources en DTS et fournira des liquidités indispensables », a noté Mme Morsy.
La réunion a été présidée par le Président de la BAD, Akinwumi Ayodeji Adesina, qui a salué le travail de la CEA et du HLWG, ajoutant que « Sur la question du règlement de la dette, la BAD et la CEA continueront à travailler très dur » pour s’assurer que l’Afrique parle d’une « voix commune ».
La réunion a réuni plus de 18 chefs d’institutions régionales et continentales africaines.
Le Groupe de travail africain de haut niveau sur l’architecture financière mondiale (HLWG) est coordonné par la CEA et comprend les ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Afreximbank et la Banque mondiale ; y participent également le personnel et les directeurs exécutifs du FMI. Le Groupe sert de forum pour élaborer des propositions de réforme de l’architecture financière mondiale et renforcer la voix africaine sur la scène mondiale.
-Fin-
Pour les requêtes médias et de plus amples informations, veuillez contacter :