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Conakry : Dr Emma Kantiono au WEA du Droit Minier et de l’Energie

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Dr Emma Marie Blanche Kantiono, Directrice Générale de Essakane Solar Sas, est rentrée lundi de Conakry, en Guinée, où elle a participé, sur invitation des organisateurs, à l’édition 2023 du Week-End-Africain (WEA) du Droit minier et de l’Energie en Afrique.

Dr Emma Marie Blanche Kantiono, DG de Essakane Solar Sas, a participé du 28 au 30 avril à Conakry, à l’édition 2023 du Week-End-Africain du Droit Minier et de l’Energie

Décidément, Dr Emma Marie Blanche Kantiono est beaucoup sollicitée ces temps-ci. En fin mars, la Directrice Générale de Essakane Solar Sas a parrainé avec succès l’édition 2023 du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO).

Un honneur aussi pour le Burkina Faso

Dr Kantiono a pris du plaisir à partager son expérience, celle de son pays sur les thématiques au menu des discussions de l’évènement

Il y a quelques semaines, c’est les organisateurs du Week-End-Africain du Droit Minier et de l’Energie qui l’invitaient pour venir donner une communication à leur évènement prévu du 28 au 30 avril 2023.

La DG Kantiono a bien été de ce rendez-vous de Conakry où elle a représenté valablement le Burkina Faso.  Elle n’est rentrée que hier, lundi 1er mai de Conakry où elle a pris du plaisir à partager son expérience, celle de son pays sur les thématiques au menu des discussions de l’évènement. Cette participation est à la fois un honneur personnel mais aussi pour le Burkina Faso, pays minier de l’Afrique de l’Ouest.

Plusieurs thématiques abordées

Plusieurs thématiques ont été abordées au cours de cette édition 2023 de Week-End-Africain. Les différents intervenants dont Dr Kantiono ont été invités à apporter des réponses, à se prononcer notamment sur un certain nombre de thématiques cruciales dont la bonne maîtrise pourrait favoriser le développement du secteur minier et énergétique africain.

Pêle-mêle, il s’agit des questions suivantes :

– Avec les enjeux liés à la transition énergétique et le mix énergétique, quel est le Cadre légal qu’il faut mettre en place pour attirer les investissements pour le développement de projets solaires, éoliens ou hydroélectriques?

-Les avantages prévus dans les codes des investissements et codes de l’énergie sont-ils suffisants pour favoriser les investissements en Afrique subsaharienne ?

– Comment aborder et gérer les risques politiques et sécuritaires dans le cadre du développement des projets d’énergie dans les pays africains en général ?

– Comment trouver un équilibre entre la promotion des investissements par les nationaux et l’investissement étrangers notamment dans le secteur des ressources naturelles en Afrique ?

Mais, globalement, Dr Kantiono pense que les tendances observées ces dernières années en Afrique en matière de lois et règlements dans les secteurs des mines et de l’énergie visent une meilleure maîtrise et participation au développement socioéconomique des activités minières et énergétiques dans nos Etats.

Le Week-End-Africain du Droit Minier et de l’Energie est une initiative conjointe de plusieurs structures dont l’Institut de formation et d’expertise juridique.

Philippe Martin

Burkina Demain

Des méthodes harmonisées pour la collecte informelle de données sur le commerce transfrontalier essentielles au suivi du commerce intra-africain

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Kampala, Ouganda, le 28 avril 2023 (CEA) – On sait que le commerce transfrontalier informel en Afrique est important et contribue de manière cruciale aux moyens de subsistance de millions d’Africains, mais il n’existe pas de méthodes convenues pour le mesurer avec précision, ont déclaré des experts lors de la première réunion en présentiel de l’Équipe spéciale sur l’élaboration d’une méthodologie harmonisée pour la collecte informelle de données sur le commerce transfrontalier.

«Comprendre l’ampleur, la portée et les caractéristiques du Commerce transfrontalier informel (ICBT) sera déterminant pour surveiller avec précision le commerce intra-africain, ainsi que l’élaboration d’une politique économique appropriée », a déclaré Melaku Geboye Desta, Coordinateur du Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), à l’ouverture de la réunion du Groupe de travail à Kampala, en Ouganda.

Le Groupe de travail a été créé par la Commission de l’Union africaine (CUA), en collaboration avec la CEA et AFREXIMBANK ; et a pour mandat de fournir des orientations politiques et techniques au processus d’élaboration de la méthodologie continentale de collecte de données ICBT et de superviser sa mise en œuvre.

M Desta a noté que les statistiques commerciales officielles saisissent souvent des données sur le commerce formel et laissent de côté le commerce informel, ce qui entraîne une sous-estimation de la portée du commerce intra-africain. La taille de l’ICBT en Afrique signifie que le niveau du commerce intra-africain est probablement beaucoup plus élevé que le chiffre de 16 à 18 % souvent utilisé par les experts, a-t-il déclaré.

Reconnaissant qu’il existe certaines estimations de l’ICBT en Afrique, M. Desta a observé que l’absence d’une définition convenue de l’ICBT et d’outils méthodologiques communs utilisés par les différents organismes statistiques nationaux a diminué la qualité et l’utilité des estimations qui en résultent.

M Brian Mureverwi, Conseiller principal en commerce, à la Commission de l’Union africaine, s’exprimant au nom de M. Djamel Ghrib, Directeur du développement économique, de l’intégration régionale et du commerce à la Commission, a déclaré que celle-ci accorde une grande importance aux statistiques commerciales, car cela éclaire la formulation de politiques fondées sur des données probantes.

«Le commerce transfrontalier informel est répandu en Afrique, d’où la nécessité de saisir les aspects en matière de structure, de modèle ainsi que la dimension genre». M. Mureverwi a noté que pour soutenir pleinement la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, il est important de saisir les activités des PME à la frontière, car elles contribuent énormément aux économies africaines. Les données ICBT seront intégrées dans l’Observatoire africain du commerce (https://ato.africa/en), afin que les décideurs politiques puissent prendre des décisions politiques éclairées par les données.

 

Tout comme le commerce formel, le commerce transfrontalier informel nécessite une méthodologie commune, y compris sa définition. Les bonnes pratiques internationales recommandent l’utilisation d’une nomenclature commune dans la collecte et la diffusion des statistiques commerciales, dans le but de faciliter la comparabilité des données. À cette fin, le groupe de travail a travaillé sur le développement d’une méthodologie harmonisée pour la collecte de données ICBT en Afrique.

Il n’existe pas de définition universellement acceptée de l’ICBT car il a souvent été confondu avec la contrebande et d’autres pratiques illégales. L’ICBT a été défini au sens large pour inclure les commerçants ou entreprises informels (non enregistrés) opérant entièrement en dehors de l’économie formelle et des entreprises formelles (enregistrées) qui se soustraient totalement aux réglementations et aux droits liés au commerce, par exemple en évitant les postes frontaliers officiels. L’ICBT a également été défini comme toute entreprise formelle (enregistrée) qui se soustraie partiellement aux réglementations et aux droits liés au commerce en recourant à des pratiques illégales, par exemple la sous-facturation.

Le Groupe de travail a tenu deux réunions virtuelles aux fins de délibérer sur la définition et les composants de la méthodologie ICBT. La réunion hybride actuelle s’appuiera sur les travaux déjà existants sur l’ICBT sur le continent. Par exemple, il existe la méthodologie du Bureau ougandais des statistiques (UBOS) pour la collecte de données ICBT qui constitue la base de la méthodologie harmonisée pour la collecte de données ICBT dans les régions d’Afrique orientale et australe, et la méthodologie harmonisée utilisée dans les projets pilotes de collecte de données ICBT dans la région de la CEDEAO par la CEA et AFREXIMBANK.

S’exprimant lors de l’ouverture de la réunion du Groupe de travail, Antony Coleman, Économiste de recherche principal à Afreximbank, a souligné la nécessité d’une cohérence dans la définition, l’approche, l’étendue et la collecte de données pour arriver à un cadre harmonisé de collecte de données ICBT.

«Nous savons que le commerce intra-africain est très faible, mais est-il vraiment faible ou est-ce qu’une grande partie de celui-ci se trouve dans le segment informel et n’est donc pas pris en compte », a demandé M. Coleman, ajoutant que « pour pouvoir saisir le volume du commerce transfrontalier informel qui circule à travers le continent, nous avons seulement besoin d’un cadre continental harmonisé pour y remédier. Une fois que nous serons capables de le faire, nous pourrons alors réaliser que le commerce intra-africain est en effet si énorme et comprendre que ce dernier nous aidera également à améliorer nos statistiques commerciales et notre balance des paiements ».

La réunion de quatre jours du Groupe de travail finalisera les délibérations sur la définition et les éléments clés de la méthodologie, en interrogeant les méthodologies ICBT existantes. Elle identifiera les similitudes, les différences et les lacunes qui peuvent être traitées dans la méthodologie continentale harmonisée. En outre, la réunion préparera le premier projet de méthodologie continentale pour la collecte de données ICBT en Afrique qui sera soumis aux organes délibérants de l’Union africaine pour examen.

-Fin-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

Publié par :

La Section des communications

Commission économique pour l’Afrique

BP 3001

Addis-Abeba (Éthiopie)

Tél. +251 11 551 5826

Adresse électronique : eca-info@un.org

Eau et Assainissement : Le monument Mamadou Lamine Kouaté s’en est allé

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Ancien DG de l'ONEA, le regretté Mamadou Lamine Kouaté aura été de son vivant l'un des artisans de la réalisation du Barrage de Ziga

L’ancien directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) au début des années 2000, Mamadou Lamine Kouaté, n’est plus. Il a été conduit ce lundi 1er mai 2023 à sa dernière demeure au cimetière de Gounghin. Ingénieur hydrogéologue de formation, Mamadou Lamine Kouaté aura marqué le secteur de l’eau et de l’assainissement.

Il aura été l’un des artisans de la réalisation du grand barrage de Ziga. Il était alors DG de l’ONEA lors de la réalisation en 2000 de l’ouvrage hydraulique  d’une capacité de 200 millions m3 qui assure encore aujourd’hui l’essentiel de l’approvisionnement en eau potable de la capitale et de ses environs.

Le grand expert du secteur eau et assainissement a occupé plusieurs hautes fonctions au sein l’administration burkinabè et à l’échelle continentale. Il a été tour à tour directeur général de l’hydraulique et de l’équipement rural ; secrétaire général du Ministère de l’eau ; directeur général de l’Office national des barrages et des aménagements hydroagricoles (O.N.B.A.H) ; président du Conseil d’administration de l’ONEA ; conseiller technique au Ministère de l’eau, chargé du secteur eau potable et assainissement ; président de l’Association africaine de l’eau (AAE) et président du Conseil national de l’eau du Burkina Faso.  Mamadou Lamine Kouate est par ailleurs auteur de plusieurs publications sur l’eau et assainissement. C’est un monument du secteur eau et assainissement qui s’en est allé.

PM

Burkina Demain

Boromo : Le Capitaine Traoré félicite et encourage les forces de défense et de sécurité

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Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, sur le chemin du retour de Bobo-Dioulasso, a fait une escale au détachement militaire de Boromo. Communiqué.

«Détachement militaire de Boromo : Le Chef de l’Etat félicite et encourage les forces de défense et de sécurité

(Ouagadougou, 1er mai 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, sur le chemin du retour de Bobo-Dioulasso, a fait une escale au détachement militaire de Boromo.

Le Capitaine TRAORE a félicité et encouragé les Forces de défense et de sécurité (FDS) de ce détachement pour le travail qu’ils accomplissent jour et nuit dans le cadre de la lutte contre les groupes armés terroristes, la sécurisation de la région de la Boucle du Mouhoun et de l’ensemble du territoire.

Le Chef de l’Etat a, en outre, invité les forces de défense et de sécurité à redoubler d’efforts dans les actions de reconquête du territoire et pour le retour de la paix et de la sécurité dans notre pays.

Direction de la communication de la Présidence du Faso »

SNC 2023 : Tout est bien, qui débute bien !

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C’est parti pour la vingtième édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023. L’ouverture officielle a lieu ce samedi soir au stade Sangoulé Lamizana en présence du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, de diverses et nombreuses personnalités de tous bords.

Le Capitaine Traoré donnant les coups de gong de cette 20ème édition de la SNC
Le stade Sangoulé Lamizana affichait plein à cette ouveture de la SNC 2023

3 coups de gong du président Ibrahim Traoré et voici officiellement ouverte la SNC 2023 placée sous le signe «Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale». La cérémonie d’ouverture riche en sons et en couleurs, a enregistré le discours du ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo qui est revenu sur les enjeux de la tenue de l’évènement culturel, après plusieurs reports.

A l’écouter, la SNC 2023 permet au pays d’affirmer sa résilience face aux défis auxquels il fait face, notamment l’insécurité. «Le Burkina reste débout de par la détermination des forces de défenses et de sécurité, des volontaires pour la défense de la partie…le Burkina reste débout de part la détermination du peuple dans sa diversité, de part sa culture», a soutenu le ministre de la culture.

Le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, lors de son intervention

Abordant la participation de la Guinée en sa qualité de pays invité d’honneur, le ministre de la culture a invoqué la proximité culturelle avec Bobo, l’importance qu’a toujours occupé la culture dans l’histoire du pays de Sékou Touré.

Pour sa part, le parrain de la SNC 2023, Al Hassan Sienou, a laissé entendre que l’évènement culturel était également une aubaine pour les activités économiques avec l’organisation de la rue marchande.

En rappel, les différentes régions du pays sont représentées à cette SNC. Comme les précédentes, leurs représentants vont en toute fraternité, rivaliser de talents, de créativité sur scène.

Les gradins du stade Sangoulé Lamizana bondés de festivaliers venus des 4 coins du Burkina Faso

Que la fête soit belle !

Chantal Sanou, Bobo

Burkina Demain

Eau et Assainissement à Bobo : Visites de terrain du ministre Augustin Kaboré

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Le ministre Augustin Kaboré en visite de terrain ce 29 avril 2023 à Bobo Dioulasso

En séjour à Bobo-Dioulasso dans le cadre de la 20ème édition de la Semaine Nationale de la Culture Bobo 2023 (SNC), le Ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Dr Augustin Kaboré, en a profité ce 29 avril pour effectuer quelques visites de terrain en rapport avec les préoccupations d’environnement, d’eau et d’assainissement. Des visites de terrain ponctuées par une rencontre d’échanges avec les responsables des structures déconcentrées dans les Hauts Bassins.

Le Colonel Kaboré et ses hommes ont visité un certain nombre de sites relevant de son département ministériel

Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement s’est notamment rendu à Nasso, Dinderesso et sur un centre de valorisation de déchets plastiques à la Direction provinciale en charge de l’environnement du Houet.

A Nasso, Augustin Kaboré a visité les travaux du Programme d’actions prioritaires eau potable (PAPEP), un projet destiné au renforcement de la capacité de production d’eau potable de la ville de Sya. La station de traitement d’eau de Nasso est en pleine réalisation mais le chef du Département MEEA et sa suite ont pu passer en revue les différents compartiments de l’ouvrage : la salle de traitement, la salle de commande et de supervision, la nouvelle salle de pompage et les nouveaux forages à gros débit de 2000m3/ heure installés pour augmenter la capacité de distribution de l’eau potable. Le Ministre s’est félicité de l’avancée des travaux en cours.

Une fois ces travaux terminés, l’ONEA pourra répondre aux besoins d’approvisionnement en eau potable des populations de la ville de Sya et des environnants.

Le ministre Kaboré et sa suite à Dinderesso

Après, Nasso, le ministre Kaboré s’est rendu avec sa suite à l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF) sise à Dinderesso.  Là, ils ont visité, entres autres, dortoirs, la cuisine, l’amphithéâtre, l’infirmerie, le terrain de sport et l’atelier de couture. Ici l’objectif du ministre Kaboré, c’était de s’assurer que l’établissement se prépare comme il se doit à accueillir le futur contingent de 2000 agents des eaux et forêts. Et le chef du MEEA de saluer les actions d’anticipation en cours pour faciliter l’hébergement et la formation des 2000 agents des eaux et forêts.

Avant Nasso et Dinderesso, le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement s’est d’abord rendu au centre technique de valorisation des déchets plastiques situé à la Direction provinciale en charge de l’environnement du Houet.

Dr Kaboré et sa délégation ont ainsi pu visiter les différentes étapes de la chaîne de production du centre. Du lavage des déchets plastiques à la transformation en passant par le séchage, le tri. Ainsi, les déchets plastiques sont mis dans un broyeur où ils sont réduits en pâte, puis en granulés. Ces granulés sont plus tard utilisés pour la fabrication d’articles divers en plastique tels les pavés, les seaux et des panneaux de signalisation.

Des instructions pour le redémarrage du Centre

Le ministre Kaboré et son équipe ont été émerveillés par cette ingéniosité qui permet de valoriser les déchets plastiques. Mais depuis la fin du projet, le Centre est à l’arrêt. Pour le ministre, il faut s’approprier les acquis du projet pour assurer le fonctionnement continu du centre. «Le centre ne joue  pas actuellement son rôle, alors qu’il pourrait créer de la richesse, de l’emploi pour les populations de Bobo-Dsso» a-t-il déploré. Et de donner des instructions pour que dans les jours à venir des solutions soient trouvées pour permettre le redémarrage du Centre technique de valorisation des déchets plastiques de Bobo-Dioulasso.

Les échanges avec les responsables des différentes structures déconcentrées pour s’enquérir de leurs préoccupations et leur donner des orientations, ont mis fin aux présentes visites de terrain du ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement en cette journée du 29 avril à Bobo-Dioulasso.

Chantal Sanou, Bobo

Burkina Demain

FAPPELAO : «Notre Fédération renforcera les liens entre acteurs de la presse en ligne de l’Afrique de l’Ouest»  

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Les membres du nouveau Bureau de la FAPPELAO mis en place le 28 avril 2023 à Abidjan

Ceci est un Communiqué de la FAPPELAO-Fédération des associations des professionnels de la presse et éditeurs en ligne de l’Afrique de l’Ouest-  nouvellement portée sur les fonts baptismaux le 28 avril 2023 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Dr Cyriaque Paré, nouveau président élu de la FAPPELAO, y décline les ambitions de la Fédération.

Dr Cyriaque Paré, nouveau président de la FAPPELAO, a décliné les ambitions de la Fédération

«Communiqué de presse

Médias : Création de la Fédération des Associations des Professionnels de la Presse et Éditeurs en Ligne de l’Afrique de l’Ouest (FAPPELAO)

Jacqueville, Côte d’Ivoire, le vendredi 28 avril 2023- Les organisations professionnelles des médias en ligne de l’Afrique de l’Ouest francophone ont créé la Fédération des Associations des Professionnels de la Presse et Editeurs en Ligne de l’Afrique de l’Ouest (FAPPELAO), à l’issue d’une Assemblée générale constitutive organisée le vendredi 28 avril 2023 dans la ville balnéaire ivoirienne de Jacqueville, à l’ouest d’Abidjan.

Les travaux de cette Assemblée générale constitutive se sont déroulés en marge d’une rencontre régionale sur les droits de l’homme et la liberté d’expression organisée les 27 et 28 avril 2023 sous l’impulsion du Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (REPPRELCI) avec l’appui technique et financier du Bureau régional Afrique de l’Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et des Bureaux de ONU Femmes et UNESCO en Côte d’Ivoire.

Les associations de médias en ligne de huit pays de l’Afrique de l’Ouest francophone ont pris part à cette Assemblée générale constitutive. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Togo et du Sénégal.

Après l’adoption des textes fondateurs de cette fédération qui vise à rassembler toutes les associations de médias en ligne de la région, un bureau de sept membres a été mis en place.

Dirigé par Dr Cyriaque Paré, fondateur du site Lefaso.net et président de l’Association de la presse en ligne du Burkina Faso, ce bureau doit travailler pour une opérationnalisation rapide de la Fédération dont le siège est fixé en République de Côte d’Ivoire.

« Nous sommes fiers d’annoncer la naissance de la Fédération des Associations des Professionnels de la Presse et Éditeurs en Ligne de l’Afrique de l’Ouest dénommée FAPPELAO », a déclaré Dr Paré peu après sa désignation par ses pairs.

Poursuivant, il a exprimé sa gratitude à ses homologues de l’Afrique de l’Ouest francophone pour la confiance placée en lui et sollicité leur entregent et créativité à l’effet d’atteindre les objectifs assignés à la Fédération.

L’objectif principal de la FAPPELAO est de défendre les intérêts des entreprises de presse en ligne de l’Afrique de l’Ouest et de promouvoir la liberté d’expression et les droits de l’homme dans la région.

«Nous sommes convaincus que la FAPPELAO apportera une valeur ajoutée significative aux efforts déployés pour protéger la liberté de la presse et soutenir les professionnels de la presse en ligne en Afrique de l’Ouest », a encore dit Dr Cyriaque Paré.

«Nous espérons que cette fédération contribuera également à renforcer les liens entre les différents acteurs de la presse en ligne dans la sous-région et à les consolider pour mieux affronter les défis que connaît aujourd’hui le secteur », a-t-il conclu.

Liste du bureau de la FAPPELAO

Président : Dr Cyriaque Paré (Burkina Faso)

1ère Vice-présidente : Hélène Doubidji (Togo)

2ème Vice-président : Lassina Sermé (Côte d’Ivoire)

Secrétaire général : Ibrahima Lissa Faye (Sénégal)

Secrétaire Général Adjoint: Léonce GAMAI (Benin)

Trésorier général : Modibo Fofana (Mali)

Trésorière générale adjointe : Maïmouna Bangoura (Guinée)

—FIN—

Pour tout contact : cyriaque.pare@lefaso.net  / 00226 70740751».

Médias en ligne en Afrique de l’Ouest : Dr Cyriaque Paré élu président de la Fédérations des associations

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Pour le Burkina Faso, sont bonnes les nouvelles en provenance d’Abidjan où s’est tenue, les 27-28 avril 2023, la première édition de la Rencontre régionale de formation des journalistes des médias en ligne de l’Afrique de l’ouest francophone, sur la question de la liberté d’expression et des droits humains. Et pour cause, notre compatriote, Dr Cyriaque Paré, a été élu président de la Fédération des associations des médias en ligne de l’Afrique de l’Ouest francophone.

Fondateur du Faso.net en 2003, Dr Cyriaque Paré a été élu Président de la Fédération des associations des médias en ligne de l’Afrique de l’Ouest francophone.

Président de l’Association des éditeurs et professionnels des médias en ligne (AEPML) du Burkina, Dr Cyriaque Paré est un pionnier de la presse en ligne dans la sous-région avec la création depuis 2003 du média en ligne Lefaso.net qui est devenu aujourd’hui une référence, un label de qualité dans le secteur. Par ailleurs enseignant -chercheur en sciences de l’information et de la communication, Dr Paré travaille surtout sur le journalisme et la communication numériques, les nouveaux médias, les Technologies de l’information et de la communication (TIC). A ce titre, il officie depuis plusieurs décennies maintenant dans plusieurs universités publiques et privées ou instituts supérieur du pays. Dr Paré a aussi fondé il y a quelques année l’Institut supérieur de la communication et du multimédia (iSCOM).

Un honneur aussi pour le Burkina Faso

C’est donc un grand acteur et expert des médias en ligne qui a désormais la lourde responsabilité de guider les premiers pas de cette naissante fédération des associations des médias en ligne de l’Afrique de l’Ouest francophone. Ses diverses expériences à la tête de l’AEPML et d’autres structures pourraient lui être d’une utilité certaine.

L’AEPML, faut-il le rappeler, regroupe les éditeurs, promoteurs, gestionnaires, directeurs de publication, responsables de journaux en ligne et de portails établis au Burkina Faso ou à l’étranger mais ayant pour cible principale les Burkinabè. L’association a été créée en 2015 et a pour objectif de contribuer à la professionnalisation du secteur des médias en ligne au Burkina Faso.

Au-delà de l’AEPML qui se réjouit de cette élection de son président, c’est un honneur aussi pour le Burkina Faso. Surtout si l’on considère le nombre de pays participants à cette première édition de la rencontre régionale des acteurs des médias en ligne. Une quarantaine de représentants d’au moins 7 pays y ont assisté. Il s’agit notamment du Benin, de la Guinée, du Mali, du Togo et du Sénégal, et bien sûr, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, pays hôte.

Martin Philippe

Burkina Demain

 

SNC 2023 : En attendant l’ouverture, un cross populaire rassembleur 

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Dans l’après-midi de ce samedi 29 avril 2023, la vingtième édition de la Semaine nationale de la culture (SNC 2023) sera officiellement ouverte.

Pour le ministre de la culture, cette SNC est une tribune pour magnifier notre culture

La veille, ce vendredi 28 avril un cachet populaire a été donné à l’évènement culturel par l’organisation d’un cross à travers les artères de Sya.

Officiels gouvernementaux dont le ministre de la culture, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo ; autorités et populations locales, représentants des forces de défenses et de sécurité ; acteurs culturels, y ont massivement pris part.

Après plusieurs reports, la SNC reprend donc tous ses droits à Sya.  «Cette 20e édition nous donne une tribune pour magnifier ce que nous avons de plus, à savoir notre culture et surtout de nous appuyer sur cette culture pour sortir des difficultés dans lesquelles nous sommes aujourd’hui », a soutenu Jean Emmanuel Ouédraogo.

La semaine nationale de la culture reprend tous ses droits à Sya

Faut-il le rappeler, l’édition 2023 de la SNC se tient sous le thème : «Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale», avec la Guinée Conakry comme pays invité d’honneur.

Chantal Sanou

Burkina Demain

Sécurisation du territoire : Le Président de la Transition a échangé avec les unités engagées

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Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, a échangé, ce jeudi matin au Camp Ouezzin-Coulibaly de Bobo-Dioulasso, avec le commandement du centre des opérations Kapidgou et le Groupement de forces pour la sécurisation de l’ouest.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, a échangé, ce jeudi matin au Camp Ouezzin-Coulibaly de Bobo-Dioulasso, avec le commandement du centre des opérations Kapidgou et le Groupement de forces pour la sécurisation de l’ouest

«Suivi des opérations de sécurisation du territoire : le Président de la Transition échange avec les unités engagées

(Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a échangé, ce jeudi matin au Camp Ouezzin-Coulibaly de Bobo-Dioulasso, avec le commandement du centre des opérations Kapidgou et le Groupement de forces pour la sécurisation de l’ouest.

Le Président de la Transition est allé au centre des opérations pour encourager les Hommes engagés dans la reconquête du territoire et s’imprégner de la coordination opérationnelle des différentes forces sur le terrain.

« C’est très important, lorsqu’on a plusieurs unités engagées, de surtout bien coordonner et bien établir des liaisons en mesure de pouvoir les soutenir et les appuyer », a précisé le Capitaine Ibrahim TRAORE.

L’objet de cette visite est de « continuer de suivre partout où nous sommes, ce qui se passe sur le terrain pour l’évolution positive de la situation ».

La visite du Chef de l’Etat au centre des opérations s’inscrit dans le cadre des opérations en cours pour la sécurisation du territoire national, en proie à des attaques terroristes.

Direction de la communication de la Présidence du Faso »