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Africa NCA CoP : La BAD accueillera le Secrétariat à Abidjan

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L'ouverture officielle du deuxième sommet africain sur le climat est intervenue ce 8 septembre 2025 à Addis Abeba

Cela été une forte annonce du deuxième sommet africain sur le climat (ACS2) tenu du 8 au 10 septembre 2025 à Addis-Abeba, en Éthiopie. C’est à propos du Secrétariat de la Communauté de pratique pour la comptabilisation du capital naturel en Afrique (Africa NCA CoP) que va accueillir à Abidjan la Banque africaine de développement (BAD), en lieu et au place de la Banque mondiale.

«La Banque africaine de développement accueillera le Secrétariat de la Communauté de pratique pour la comptabilisation du capital naturel en Afrique (Africa NCA CoP)

Addis-Abeba, Éthiopie, le 16 septembre 2025 — Le Groupe de la Banque africaine de développement a annoncé officiellement qu’il accueillerait le Secrétariat de la Communauté de pratique pour la comptabilisation du capital naturel en Afrique (Africa NCA-CoP), renforçant ainsi son rôle de chef de file en matière d’intégration du capital naturel dans les stratégies de développement climato-résilientes sur le continent.

En tant que nouvel hôte, le Groupe de la Banque fournira des locaux au Secrétariat de la NCA-CoP au sein de son siège d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, et il examinera et mettra en œuvre sa stratégie et son plan d’action, conformément à la priorité qu’il accorde à la valorisation des ressources naturelles. Il travaillera avec des partenaires tels que la Banque mondiale, la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (UNECA) et l’Union africaine afin de mobiliser des ressources pour intensifier les activités sur l’ensemble du continent.

Lancée en 2020, la Communauté de pratique pour la comptabilisation du capital naturel en Afrique comprend désormais plus de 500 membres issus de 48 pays africains. La NCA-CoP promeut le renforcement des capacités techniques, l’élaboration de politiques fondées sur les données et le partage des connaissances sur la comptabilité du capital naturel. Elle était précédemment hébergée par la Banque mondiale.

La Banque africaine de développement a fait cette annonce lors d’un événement parallèle organisé en marge du Sommet africain sur le climat 2.0 (en anglais, Africa Climate Summit 2, ACS2), qui s’est tenu récemment à Addis-Abeba et qui a réuni des décideurs politiques, des partenaires du développement et des praticiens pour discuter de l’importance de l’intégration du capital naturel dans les politiques nationales, la planification économique et les stratégies d’investissement.

Le directeur du Centre africain de gestion et d’investissement en ressources naturelles du Groupe de la Banque, Fred Kabanda, a souligné l’engagement de l’institution en faveur du capital naturel : « La Banque africaine de développement accorde la priorité au capital naturel, comme indiqué dans son Plan d’action de gestion et d’investissement en ressources naturelles (2025-2029), qui est ancré dans sa Stratégie décennale (2024-2033). L’accueil du Secrétariat de l’Africa NCA CoP permettra à la Banque de renforcer ses capacités, de favoriser la collaboration et de veiller à ce que le capital naturel soit pleinement intégré dans les politiques et les investissements qui favorisent un développement résilient au climat dans toute l’Afrique. »

Les abondantes ressources naturelles de l’Afrique sont vitales pour ses économies, ses moyens de subsistance et ses efforts de réduction de la pauvreté. Pourtant, la valeur du capital naturel est fréquemment sous-représentée dans les mesures économiques conventionnelles, laissant les écosystèmes sous-évalués et les vulnérabilités climatiques ignorées.

En accueillant le Secrétariat de la NCA-CoP, la Banque africaine de développement s’engage à assurer la continuité, à renforcer l’appropriation continentale et à faire progresser l’engagement politique en matière de comptabilisation du capital naturel, libérant ainsi le potentiel de l’Afrique pour un développement inclusif, vert et résilient au climat.

Pour obtenir de plus amples informations sur le rôle de la Banque africaine de développement lors du deuxième Sommet africain sur le climat, cliquez sur ce lien.

Contact médias : Sonia Borrini, Département du changement climatique et de la croissance verte, courriel : s.borrini@afdb.org».

69e Conférence de l’AIEA à Vienne : Le Ministre Roger Baro réaffirme les engagements du Burkina

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Le Ministre Roger Baro à la tribune de la 69e Conférence annuelle de l’AIEA ce ce lundi 15 septembre 2025 à Vienne

A la tribune ce lundi 15 septembre 2025 à Vienne, de la 69e Conférence générale de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), le ministre burkinabè de l’Environnement Roger Baro a réaffirmé les engagements du Burkina et des Etats de la confédération du Sahel (AES)  vis-à-vis de l’Agence, notamment «à construire un espace qui garantit la sûreté et la sécurité nucléaires à tous les niveaux». Plus de précisions dans ce communiqué.

«Conférence annuelle de l’AIEA: le ministre Roger BARO décline les enjeux la 69è session pour le Burkina Faso

Vienne (Autriche), 15 septembre 2025

La cérémonie d’ouverture de la 69e Conférence générale de l’Agence Internationale de l’ Energie Atomique (AIEA)  a eu lieu ce lundi 15 septembre 2025 au Centre international de Vienne (CIV), en Autriche. L’événement a débuté avec les discours du Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi, qui a présenté son rapport annuel sur les réalisations de l’Agence, et des représentants des États membres.

Cette session annuelle sert de forum pour discuter des enjeux du nucléaire, comme la non-prolifération, la sûreté nucléaire, et les applications pacifiques des technologies nucléaires.

La délégation burkinabé à Vienne au siège de l’AIEA est conduite par le ministre Roger BARO de l’Environnement, de l’Eau et l’Assainissement. A l’ouverture de la session, il avait à ses côtés l’ambassadeur et Représente de la mission Permanente du Burkina Faso à Vienne, Maimounata OUATTARA et le Conseiller Spécial du Président du Faso, le Pr Nicolas KAGAMBEGA chargé des questions minières et des Ressources naturelles ainsi que les autres délégués burkinabé dans la Capitale autrichienne.

La 69e Conférence générale de l’AIEA traite des enjeux mondiaux liés au nucléaire, notamment le renforcement de la non-prolifération dans un contexte géopolitique tendu, la promotion de l’accès équitable aux technologies nucléaires à des fins pacifiques et de développement durable, la gestion des déchets radioactifs et du démantèlement des installations, ainsi que le rôle du nucléaire dans la transition énergétique, la désalinisation de l’eau et la santé.

Le Burkina Faso décline ses priorités à la 69è Conférence générale de l’AIEA

Prononçant la déclaration du Burkina Faso à la tribune de cette conférence annuelle de l’AIEA,, le ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement  a salué l’action de l’AIEA pour la promotion de l’utilisation pacifique des sciences et technologies nucléaires, notamment à travers les initiatives phares, qui proposent des réponses concrètes aux défis mondiaux actuels. Le ministre Roger BARO a remercié l’Agence pour la confiance placée en notre pays pour <<  la promotion de l’utilisation de l’atome pour la paix et le développement.>>

A cette conférence, le chef de la délégation burkinabé a souhaité une évaluation du Programme Cadre National 2023-2028 du Burkina Faso  en 2026   » afin de l’adapter à nos nouvelles priorités stratégiques.  »

En attendant,  le Burkina Faso a fait le bilan de son programme de coopération technique ainsi que les perspectives pour leur renforcement.

 » Dans le domaine de l’agriculture, mon pays a enregistré des résultats concrets comme :

– l’expérimentation et la diffusion de nouvelles variétés améliorées de riz et de sorgho à hauts rendements et plus résistantes aux aléas climatiques ;

– l’utilisation des techniques isotopiques pour une meilleure gestion de l’eau et des sols, en appui à l’agriculture ;

– le renforcement de la lutte contre les ravageurs et les zoonoses grâce à l’Insectarium de Bobo-Dioulasso, Centre collaboratif de l’AIEA, à travers la Technique de l’Insecte Stérile  » a déclaré le ministre Roger BARO à la tribune de l’AIEA.

En plus des priorités liées à la recherche et à l’agriculture, le souhait de notre pays, c’est de bénéficier d’un accompagnement accru de l’AIEA dans le domaine de la santé :  » Concernant la santé humaine, mon pays se réjouit du soutien de l’AIEA aux efforts de l’Etat dans l’amélioration continue des services de radiothérapie et de médecine nucléaire ; en témoigne, l’octroi des bourses de formation de longue durée en physique médicale et en radiothérapie et de perfectionnement dans le domaine de la médecine nucléaire.  Nous espérons, avec l’appui de l’Agence, parvenir à mettre en place un service de médecine nucléaire et de radiothérapie dans le nouvel Centre hospitalier Universitaire de Pala à Bobo-Dioulasso »  plaide le chef de la délégation burkinabé à Vienne.

Malgré le contexte difficile, le ministre Roger BARO a réaffirmé la volonté et l’engagement des Etats de la confédération du Sahel (AES)  à construire un espace qui garantit la sûreté et la sécurité nucléaires à tous les niveaux. Ainsi, le Burkina Faso s’engage à continuer à honorer ses engagements vis-à-vis de l’Agence avec   » la disponibilité du Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et du Gouvernement burkinabè à renforcer la coopération avec l’AIEA dans la recherche et la promotion des utilisations pacifiques de l’atome pour le développement, la paix et la sécurité internationale » conclut le ministre Roger BARO.

DCRP/ MEEA”

Rentrée administrative des écoles : Message du Ministre Dingara

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Ceci est le Message du Ministre de l’Enseignement de Base de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales à l’occasion de la rentrée administrative

Au Burkina Faso, ce lundi 15 septembre 2025 marque la rentrée administrative des établissements d’enseignement. Ceci est le Message du Ministre de l’Enseignement de Base de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales à l’occasion de ladite rentrée administrative. Lisez plutôt !

Ceci est le Message du Ministre de l’Enseignement de Base de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales à l’occasion de la rentrée administrative

«Message du Ministre de l’Enseignement de Base de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales à l’occasion de la rentrée administrative

Chères enseignantes, chers enseignants,

En ce 15 septembre 2025, date marquant votre rentrée administrative, je tiens à vous adresser, au nom du gouvernement et en mon nom propre, mes salutations les plus respectueuses et ma profonde reconnaissance.

L’éducation est la clé de l’avenir de notre Nation, et vous en êtes les bâtisseurs au quotidien. Votre engagement constant, votre abnégation et votre sens élevé du devoir sont des sources d’inspiration et de fierté pour l’ensemble du peuple burkinabè.

Dans un contexte où notre pays poursuit la mise en œuvre des réformes éducatives, votre rôle est plus que jamais essentiel. Je vous invite à maintenir le cap, à renforcer vos efforts et à demeurer des acteurs centraux de la transformation qualitative de notre système éducatif. Ces réformes ne peuvent porter leurs fruits que grâce à votre implication et à votre détermination.

Je voudrais, en particulier, saluer nos vaillants enseignants exerçant dans les zones à forts défis sécuritaires. Malgré les difficultés et les menaces, vous continuez de porter haut le flambeau de l’éducation, d’illuminer l’avenir de milliers d’enfants et de semer les graines de l’espérance dans les cœurs. Votre courage force l’admiration et restera gravé dans l’histoire de notre pays.

En ce jour de reprise administrative, je formule le vœu que cette nouvelle année scolaire soit marquée par la solidarité, la résilience et le succès. Ensemble, continuons de bâtir une école burkinabè toujours plus inclusive, résiliente et porteuse d’avenir pour nos enfants.

Bonne rentrée administrative à toutes et à tous !

Jacques Sosthène DINGARA. »

Banfora : Reboisement de la CCVBF sous le signe de l’intégration africaine

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En collaboration avec les services de l’environnement, des eaux et forêts, les acteurs de la Coordination des Communautés Vivant au Burkina Faso (CCVBF) ont mis en terre diverses variétés d’arbres, ce samedi 13 septembre 2025 à Banfora, chef-lieu des Tannounyan.

Les acteurs de la CCVBF posant avec les autorités ce 13 septembre 2025

Parrainée par le Gouverneur des Tannounyan représenté par son Conseiller technique Mamadou Traoré, l’opération de reboisement de la CCVBF à Banfora ce 13 septembre, a mobilisé plusieurs notabilités coutumières, religieuses et aussi des autorités administratives de la région.

En adéquation avec la dynamique confédérale et de l’intégration africaine

Mamadou Traoré, Conseiller technique du Gouverneur, parrain de la cérémonie

Ainsi, les ressortissants de plusieurs pays africains se sont réunis en communautés pour apporter une touche positive à la verdure de l’environnement de la cité du paysan noir.

Un acte en adéquation avec la dynamique confédérale et de l’intégration africaine salué à sa juste valeur par le représentant du Gouverneur. «Je voudrais saluer à sa juste valeur cet acte citoyen qui témoigne de l’intégration de nos communautés pour dire qu’en réalité, les frontières qui sont tracées, elles nous ont été imposées.     Mais nous sommes un même peuple, une même communauté, et nous vivons ensemble en parfaite harmonie.  Voici cette plantation d’arbres qui réunit aujourd’hui plusieurs communautés vivant dans la région des Tannounyan.  Et nous sommes très heureux de pouvoir planter ensemble cet arbre et de veiller à ce que ces arbres puissent grandir. Merci aux services de l’environnement, qui est technicien terrain de cette activité. Merci aux autorités coutumières de Banfora qui ont toujours été à nos côtés. Agréable séance de plantation !», a en effet souligné le conseiller technique Mamadou Traoré.

«Promouvoir la fraternité et des lendemains meilleurs»

Namoun Pandam Jean Bamok, Président de la CCVBF (au milieu); Bangaly Diakité, SG adjoint ( à gauche)

Aussi pour le Président de la CCVBF section Banfora, Namoun Pandam Jean Bamok, l’initiative est bien plus qu’une simple opération de mise de terre de plants.

«Quand on plante un arbre, c’est pour des lendemains meilleurs. Donc, cette action a pour but de promouvoir dans l’avenir la fraternité et la cohésion sociale pour le bien-être des pays africains. Aussi, nous ne cesserons de remercier notre compatriote Mohamed Haïdara depuis la Guinée qui a beaucoup contribué pour la réalisation de nos différentes activités», a-t-il assuré.

La plantation d’arbres a eu lieu sur deux sites à savoir les abords du marché de volaille et l’enceinte du Gouvernorat.

Une contribution à l’initiative présidentielle reverdir le Faso

Le Secrétaire général adjoint de la CCVBF, Bangaly Diakité a aussi planté un arbre

Le présent reboisement des acteurs de la Coordination des Communautés Vivant au Burkina Faso se veut également une contribution à la mise en œuvre de l’initiative présidentielle visant à reverdir le Faso.

Au total, c’est une cinquantaine d’arbres dont les racines ont été enfouies dans le sol : 30 pieds aux abords du marché de volaille et 20 dans l’enceinte du Gouvernorat.

Ainsi, plusieurs espèces d’arbres ont été dressées de part et d’autre des deux sites avec le respect d’intervalles réguliers. Il s’agit du manguier, de l’oranger, du citronnier, du kaya senegalensis et du peltoforum.

Les forestiers et des immergés ont mis la main à la pâte

Lieutenant Wavé Sanou, Service départemental des Eaux et forêts de Banfora (au milieu).

Par ailleurs, il est noté que les agents des eaux et forêts ont largement soutenu cette activité de reboisement de la CCVBF à Banfora qui a duré pratiquement deux jours depuis l’étape de piquetage et de trouaison la veille jusqu’à celle de plantation le lendemain 13 septembre.

«Nous sommes là ce matin dans le cadre du reboisement pour apporter notre soutien à la Coordination des Communautés vivant au Burkina Faso qui nous ont demandé de l’appui technique à notre service. Donc, nous sommes venus pour appuyer ces acteurs qui ont bien voulu nous inviter pour participer à ce qu’ils veulent offrir à la nation. Et nous leur disons merci pour ce geste. Nous prions Dieu pour que la paix revienne au Faso et que chacun puisse vraiment vivre dans la joie», nous a confié le Lieutenant Wavé Sanou du service départemental des Eaux et forêts de Banfora.

Également, une dizaine d’immergés patriotiques ont favorablement répondu à l’appel de la communauté afin de leur prêter main forte à cette circonstance. Ils ont fièrement entonné l’hymne national et l’hymne de l’AES.

Hommage à feue Orenany Saran Haïdara/Cissoko

Étape de trouaison à l’aide d’un dispositif motorisé par le SG adjoint (à droite) et un membre du CCVBF

Autre moment fort de l’opération de reboisement :  une pensée exclusive a été observée en vue de rendre hommage à l’illustre disparue et très chère regrettée Madame Orenany Saran Haïdara/Cissoko.

Celle même qui était une mère pour toute la communauté. Et les uns et les autres de souhaiter et prier pour que son âme puisse toujours reposer en paix.

SoumaÏla Soma, Banfora

Burkina Demain

Décisions du Conseil des Ministres du 11 septembre : Gratuité des visas pour les Africains et …

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D’importantes décisions ont été prises à l’issue du Conseil des Ministres de ce jeudi 11 septembre 2025. Au nombre de ces mesures, la gratuité de visa pour les ressortissants africains et l’ajustement des jours fériés dont le manque à gagner pourrait s’élever à plus de de 67 milliards FCFA, en 2025. Voici le Compte rendu du Conseil dudit Conseil des Ministres.

D’importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

«CONSEILS DES MINISTRES DU 11 SEPTEMBRE 2025

–              Gratuité de visa pour les ressortissants africains

–              Un manque à gagner qui pourrait s’élever à plus de 67 milliards FCFA, en 2025, du fait des jours fériés

(Ouagadougou, 11 septembre 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé ce jeudi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs dossiers, adopté des rapports et pris d’importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Pour le compte du ministère de la Sécurité, le Conseil a adopté un rapport additif à la loi des finances rectificative pour l’exécution du budget exercice 2025 relatif à l’institution de la gratuité des visas au profit des ressortissants des pays africains. Selon le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamadou SANA, avec ce rapport et conformément à la vision panafricaniste du Chef de l’État, le Burkina Faso réaffirme sa volonté de raffermir les liens historiques de fraternité entre les peuples africains.

«Désormais tout ressortissant d’un pays africain désirant se rendre au Burkina Faso ne déboursera aucune somme pour s’acquitter des frais de visa », dit le ministre qui précise que la gratuité ne signifie pas exemption de visa. L’adoption de ce décret vise, d’une part, à renforcer la libre circulation des peuples africains et de leurs biens sur le territoire burkinabè et d’autre part, l’intégration africaine, selon le Ministre SANA.

Les jours fériés pourraient engendrer un manque à gagner potentiel de plus de 67,5 milliards FCFA

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un projet de loi portant institution de jours chômés et payés et de journées de commémoration et de recueillement.

Selon le Ministre de la Fonction publique du Travail et de la Protection sociale, Mathias TRAORÉ, le temps annuel de travail dû par l’agent public est de 214 jours (58,63%

Au titre du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, le Conseil a adopté un projet de loi portant institution de jours chômés et payés et de journées de commémoration et de recueillement.

Selon le Ministre de la Fonction publique du Travail et de la Protection sociale, Mathias TRAORÉ, le temps annuel de travail dû par l’agent public est de 214 jours (58,63% des 365 jours de l’année) à cause des fêtes légales, des fêtes légales tombant sur un dimanche et des weekends. Une étude du ministère de l’Économie et des Finances fait ressortir que le temps de travail perdu pourrait coûter plus de 67,5 milliards FCFA au budget annuel de l’État au titre de l’année 2025.

Le Ministre Mathias TRAORÉ soutient que l’adoption de ce projet de loi permet « d’ajuster le temps consacré au travail dans les administrations publiques et privées afin de soutenir les réformes qui concourent à la réalisation » de la vision du Chef de l’État.

Le deuxième rapport porte révocation d’agents publics pour falsification de diplômes à l’occasion de leur recrutement ou de leur promotion dans la fonction publique. Sur ce point, le ministre Mathias TRAORÉ note que le Conseil a révoqué quatre agents publics.

Pour le compte du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté trois décrets portant définition du costume du président et des membres du Conseil constitutionnel lors des audiences, fixation des caractéristiques et des conditions de port du costume d’audience du personnel du corps des greffiers et des magistrats des juridictions supérieures.

Selon le Ministre Edasso Rodrigue BAYALA, la justice travaille à être plus proche de nos réalités socio-culturelles, conformément à la vision du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Les costumes du Président et des membres du Conseil constitutionnel, des magistrats et des greffiers de juridictions supérieures seront désormais faits à base de cotonnade burkinabè, ce qui va permettre de soutenir l’économie locale.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso»

AC2 : Mohamed Adow salue un tournant décisif pour l’Afrique et le monde

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Mohamed Adow, directeur de Power Schift Africa, s'est félicité des décisions du deuxième sommet africain sur le climat

A une époque d’incertitude géopolitique croissante et d’urgence climatique, le directeur de Power Schift Africa, Mohamed Adow se félicite des décisions du deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2) qui s’est achevé ce mercredi 10 septembre 2025 à Addis Abeba, en Ethiopie.

Le deuxième sommet africain sur le climat s’est achevé ce 10 septembre 2025 à Addis Abeba, en Ethiopie

 «Avec la Déclaration d’Addis Abeba, l’Afrique a montré qu’elle passait de la marge au centre de la prise de décision mondiale. L’Initiative pour une industrialisation verte en Afrique est l’effort le plus ambitieux jamais entrepris par l’Afrique pour transformer nos richesses énergétiques et en ressources en moteurs d’une croissance industrielle intelligente face au climat. De la déclaration de la COP28 sur le climat en 2023 à l’historique Cadre de coopération signé à Addis-Abeba cette semaine, où les principales institutions financières du continent ont engagé plus de 100 milliards de dollars pour sa mise en œuvre, nous disposons désormais d’un cadre conçu pour la rapidité, les projets concrets et la création d’emplois», a-t-il indiqué à la clôture de ce deuxième sommet africain sur le climat . Plus de précisions dans ce Communiqué.

Mohamed Adow, directeur de Power Schift Africa, s’est félicité des décisions du deuxième sommet africain sur le climat

«ADDIS-ABEBA, ÉTHIOPIE. 10 SEPTEMBRE 2025

Chers collègues et Amis de la Terre,

Je voudrais profiter de cette occasion pour féliciter les dirigeants africains, et en particulier ceux de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, pour les résultats encourageants du deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2), qui marque un tournant décisif pour notre continent et le monde, à une époque d’incertitude géopolitique croissante et d’urgence climatique. À une époque où de nombreuses nations hésitent ou reculent, les régions d’Afrique les plus vulnérables au climat ont, ces trois derniers jours, adressé un message sans équivoque.

Ce sommet montre que ce continent est non seulement engagé dans l’action, mais aussi déterminé à jouer un rôle moteur.

Grâce à ce sommet, l’Afrique assume un nouveau rôle de moteur de l’ambition climatique mondiale. Par exemple, l’engagement de produire 300 GW d’énergie renouvelable d’ici 2030 est absolument transformateur. Avec 40 % du potentiel mondial en énergie renouvelable, l’Afrique dispose des ressources nécessaires pour alimenter sa propre transition juste et contribuer à la transition énergétique mondiale. Pourtant, aujourd’hui, le continent n’attire que 2 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables. Ce déséquilibre est indéfendable et insoutenable.

Pour que la transition juste réussisse, les capitaux doivent affluer là où le potentiel est le plus important, et ce potentiel est le plus important en Afrique.

Notre ambition ne se limite pas à 300 GW d’électricité, mais 300 GW pour dynamiser les usines et les chaînes de valeur africaines, des batteries à l’acier vert et aux infrastructures numériques pour l’ère de l’intelligence artificielle, le tout soutenu par les minéraux verts d’Afrique. Grâce à la Stratégie africaine pour les minéraux verts (AGMS) et à l’Initiative pour une industrialisation verte en Afrique (AGII), nous disposons des plateformes d’exécution nécessaires pour industrialiser de manière verte, commercer à l’échelle régionale et être compétitifs à l’échelle mondiale. Avec unité, clarté et rapidité, l’Afrique peut transformer ses ressources en emplois décents et en prospérité résiliente au changement climatique.

L’AGII représente en effet l’effort le plus ambitieux jamais entrepris par l’Afrique pour transformer notre richesse énergétique et nos ressources en moteurs d’une croissance industrielle intelligente face au climat. De la déclaration lors de la COP28 sur le climat en 2023 au Cadre de coopération historique signé à Addis-Abeba cette semaine, où les principales institutions financières du continent ont engagé plus de 100 milliards de dollars pour sa mise en œuvre, nous disposons désormais d’un cadre conçu pour la rapidité, les projets concrets et l’emploi. En mobilisant des capitaux, en dynamisant des pôles industriels à zéro émission nette, en harmonisant les normes de la Zone de libre-échange continentale africaine et en développant les compétences, l’AGII passe de la promesse à la réalisation.

En ce qui concerne les minéraux verts, ce sommet a tracé une nouvelle voie pour l’Afrique. Le continent détient les réserves mondiales les plus critiques de cobalt, de lithium et d’autres minéraux de transition, essentiels à un avenir énergétique propre. Je suis heureux de constater que l’ère de l’extraction et de l’exportation touche enfin à sa fin. La nouvelle stratégie de l’Afrique consiste à progresser dans la chaîne de valeur, en veillant à ce que ces ressources contribuent non seulement à la décarbonation mondiale, mais aussi à l’industrialisation, à l’emploi et au développement du continent.

Concernant les systèmes alimentaires, l’ACS2 a donné la priorité à la résilience et à la transformation. Le changement climatique transforme déjà l’agriculture africaine, menaçant la sécurité alimentaire de centaines de millions de personnes. Le Sommet nous a tous rappelé l’urgence de développer une agriculture climato-intelligente, d’investir dans des pratiques durables et de placer les agriculteurs, en particulier les femmes et les petits exploitants, au cœur des solutions.

L’alimentation n’est pas seulement une question de survie, mais aussi de souveraineté, et l’Afrique montre qu’elle ne sera plus laissée à la merci des chocs extérieurs. Avec la Déclaration d’Addis-Abeba, l’Afrique a montré qu’elle quittait la marge des décisions mondiales pour s’y insérer, en proposant des énergies renouvelables pour alimenter ses industries, des minéraux pour accélérer la transition énergétique et des systèmes alimentaires qui peuvent être des modèles de résilience. L’Afrique est prête à prendre les devants ; la question est de savoir si le reste du monde est prêt à suivre.

À propos de Power Shift Africa

Power Shift Africa (PSA) est un groupe de réflexion qui propose des analyses de pointe, des idées politiques axées sur les solutions et une communication médiatique de pointe, d’un point de vue africain, tant sur le continent qu’à l’échelle mondiale. Notre mission est de mobiliser l’action climatique en Afrique, d’amplifier les voix africaines grâce à une visibilité accrue dans les médias et la communication publique, et de les faire entendre à l’échelle internationale. Dans le cadre de nos activités, PSA contribue à la création de plateformes dédiées d’organisations de la société civile africaine, d’experts techniques et de dirigeants de haut niveau qui s’engageront collectivement pour garantir des efforts transformateurs, menés par l’Afrique, afin d’accélérer et de renforcer l’exploitation de l’énorme potentiel énergétique renouvelable du continent. Nous cherchons à promouvoir et à soutenir l’Afrique dans l’atteinte de ses objectifs à court et long terme pour atteindre l’objectif de 1,5 °C grâce à une transition juste vers une énergie 100 % renouvelable.

NOUS CONTACTER : Pour toute demande de renseignements, veuillez envoyer un courriel à info@powershiftafrica.org»

Nature & Santé : Pourquoi l’humanité gagne bien plus en protégeant ses forêts…

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Alors que les déforestations et les incendies, surtout en Amazonie (augmentation de 60% des incendies depuis 2014 et au moins 13 400 incendies depuis 2024) ne cessent de dévaster les forêts tropicales, grand rempart contre le réchauffement climatique ; une étude scientifique inédite, dont les résultats ont été publiés ce jeudi 11 septembre 2025 à Belém, ville hôte de la COP30, vient toute une autre dimension de leur importance dans le secteur de la santé.

Les incendies devenus récurrents ces dernières années menacent les forêts tropicales 

Menée dans huit pays amazoniens, cette étude révèle en effet, que les forêts des territoires autochtones réduisaient la propagation de 27 maladies, des affections respiratoires aux maladies transmises par les insectes et les animaux.

Ainsi, les forêts des territoires autochtones constituent une mesure préventive contre les maladies qui menacent les 33 millions d’habitants de l’Amazonie, cette vaste région d’Amérique latine dominée par la plus grande forêt tropicale du monde et traversée par l’Amazone, le plus grand fleuve en débit.

Pour parvenir à ces résultats intéressants publiés ce jeudi 11 septembre dans la revue «Communications Earth and Environnment», cette première étude du genre, menée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a recueilli des données auprès de 1 733 municipalités représentant plus de 74 % de l’Amazonie.

Ces résultats rendus publics au début de la saison des feux de forêt dans la région et en amont des négociations sur le climat (COP30) à Belém, au Brésil, constituent la dernière évidence en date d’un ensemble croissant de preuves démontrant que les droits fonciers autochtones sont essentiels pour lutter contre le changement climatique, la perte de biodiversité et la propagation des maladies qui, en cas d’incendies de forêt, créent des risques sanitaires immédiats et généralisés.

30 millions de cas de maladies liées aux incendies

«Les forêts autochtones d’Amazonie sont bénéfiques pour la santé de millions de personnes. Nous savons depuis longtemps que la forêt tropicale abrite des plantes et des animaux médicinaux qui ont guéri d’innombrables maladies. Cette étude apporte de nouvelles preuves que les forêts elles-mêmes sont un baume contre les menaces liées aux incendies pour les poumons et le cœur des populations, ainsi que contre des maladies comme la maladie de Chagas, le paludisme et la fièvre boutonneuse. Garantir aux communautés autochtones des droits solides sur leurs terres est le meilleur moyen de préserver les forêts et leurs bienfaits pour la santé», a indiqué Paula Prist, coordinatrice principale du programme Forêts et Prairies de l’Union internationale pour la conservation de la nature.

En effet, entre 2001 et 2019, près de 30 millions de cas de maladies liées aux incendies, zoonotiques et vectorielles ont été signalés en forêt amazonienne. Les maladies étudiées comprennent la maladie de Chagas, le paludisme, l’hantavirus, la leishmaniose viscérale et cutanée et la fièvre boutonneuse. Des études ont montré que la déforestation est directement liée à l’augmentation de ces maladies tropicales dites négligées, pour lesquelles il n’existe pas de traitement facilement disponible. Dans toute la région, la déforestation s’intensifie en raison de l’expansion agricole agressive, des forages pétroliers et des grands projets d’infrastructures tels que les routes et les centrales hydroélectriques.

Incendies de forêt, grande menace pour l’Amazonie

Les incendies de forêt intentionnels sont devenus une menace particulièrement importante pour la région amazonienne et ses habitants. De nombreux incendies sont déclenchés par des acteurs illégaux qui abattent des forêts sans autorisation, puis brûlent la végétation restante pour faire place au pâturage du bétail ou aux cultures. Ces incendies entraînent une augmentation des symptômes respiratoires, des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, de l’emphysème et du cancer du poumon, ainsi que des bronchites, de l’asthme, des douleurs thoraciques et des problèmes pulmonaires et cardiaques chroniques. En Amazonie, la fumée des feux de forêt est directement liée à une augmentation des hospitalisations pour ces maladies. Rien qu’en Amazonie brésilienne, entre 2002 et 2011, les incendies ont été responsables, en moyenne, de 2 906 décès prématurés dus à des maladies cardio-pulmonaires et à des cancers du poumon.

«L’étude publiée aujourd’hui s’appuie sur des résultats de recherche récents selon lesquels les forêts indigènes d’Amazonie brésilienne pourraient potentiellement prévenir environ 15 millions de cas d’infections respiratoires et cardiovasculaires chaque année en absorbant les polluants émis par les incendies de forêt», assure l’UICN.

Martin Philippe

Burkina Demain

Immersion patriotique 2025 : Banfora a célébré les éléments de la 1ère promotion

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Célébration solennelle de la sortie des immergés marquée une mobilisation des autorités administratives, coutumières, religieuses, des FDS et de la population

La place de la nation de Banfora, chef-lieu des Tannounyan, a abrité, ce mardi 9 septembre 2025, la cérémonie de clôture de l’immersion patriotique qui aura duré une trentaine de jours. Une célébration solennelle marquée par une mobilisation des autorités administratives, coutumières, religieuses, des FDS et de la population.

Célébration solennelle de la sortie des immergés marquée par une mobilisation des autorités administratives, coutumières, religieuses, des FDS et de la population

Première du genre, 2624 bacheliers toutes séries confondues dont 1309 hommes et 1315 femmes étaient concernés par l’immersion patriotique 2025 à Banfora et dont la cérémonie de clôture est intervenue le 9 septembre dernier.
Mais, au finish ce sont 2513 immergés dont 1293 hommes et 1220 femmes qui ont effectivement répondu à l’appel de la patrie. Ainsi, 111 bacheliers n’ont pas pu être de la partie pour diverses raisons liées à la santé d’une part et au statut de certains d’autre part.

Durant leur formation, les immergés ont appris des règles de conduite militaire, des principes du civisme et aussi des devoirs qui incombent à chaque citoyen. Bref, des valeurs du patriotisme leur ont été inculquées aux immergés en vue de les préparer à l’insertion professionnelle.

La transformation des immergés saluée par les autorités régionales

Le Gouverneur des Tannounyan; Badabouè Florent Bazié, s’exprimant à l’issue de la cérémonie

«Vous avez vu que nos jeunes se sont, au cours de ce seul mois, transformés. Aujourd’hui, ils repartent dans leurs familles. Et le message, c’est d’être des ambassadeurs dans leurs communautés, dans leurs services, partout où ils iront, de porter ce message de son Excellence camarade Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré dont la vision est de faire du Burkina, un pays prospère et souverain. Que ces jeunes soient ceux qui vont porter, défendre et bâtir ce pays-là demain », a indiqué le Gouverneur Badabouè Florent Bazié, à l’issue de la cérémonie qui aura tenu ses promesses.

le Directeur régional des enseignements secondaires de Tannounyan, Alidou Koné, a adressé un message aux parents des immergés

Félicitant aussi les immergés pour l’exemplarité dont ils ont fait preuve pendant la formation, le Directeur régional des enseignements secondaires de Tannounyan, Alidou Koné, a eu ces mots à l’endroit des parents : «Chers parents, ce sont des gens nouveaux que nous allons vous remettre aujourd’hui. Ne déconstruisez pas ce qui a été fait. Suivez-les et vous serez heureux».

Plusieurs thématiques développées, vaste opération

Afin de garantir l’assimilation des enjeux et idéaux de la révolution progressiste populaire en cours dans le pays, plusieurs thématiques ont été abordées dans la perspective de la refondation nationale.
Encadreurs et prescripteurs militaires et paramilitaires tous corps et toutes grades confondus en l’occurrence gendarmes, policiers, GSP, militaires, sapeurs-pompiers, eaux et forêts, douaniers… ont mis les petits plats dans les grands pour la réussite de l’immersion.
Également, les encadreurs civils dont les inspecteurs, professeurs et éducateurs et aussi les agents de santé y ont aussi joué leur partition.

Mention spéciale à Soma Mariam

En plus des 37 cantinières, des conducteurs de tricycles ont aussi apporté leurs contributions pour le ravitaillement.
Par ailleurs, une mention spéciale a été faite à une immergée vivant avec un handicap. Il s’agit de Soma Mariam, originaire de la localité de Soubakaniedougou, une commune rurale de Banfora, elle a pris part à l’immersion patriotique. Décision venant du cœur, elle a accepté suivre ce temps durant cette immersion.

Soumaïla Soma, Banfora
Burkina Demain

Action climatique au Sahel : Le CEAS Burkina vante son expérience à Addis Abeba

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Le Directeur de CEAS Burkina Yamako Soungalo a livré une importante communication portant une expérience intéressante en matière d’action climatique

Des organisations de la société civile burkinabè engagées dans l’action climatique, participent au deuxième sommet africain sur le climat (ACS 2) qui se déroule du 8 au 10 septembre 2025 à Addis-Abeba (Éthiopie). Au nombre de ces organisations burkinabè représentées à Addis, CEAS Burkina dont a livré ce lundi 8 septembre une communication dans le cadre d’un Side Event organisé par Enabel.

Des acteurs de la société civile du Sahel participent au deuxième sommet africain sur le climat qui s’achève ce mercredi 10 septembre 2025 à Addis-Abeba

Il s’agit du Biochar à base de biomasse résiduelle comme moyen de lutte contre la déforestation et de renforcement de la résilience socio-écologique au Sahel, l’une des régions du monde les plus vulnérables aux effets du changement climatique. Avec notamment un double défi majeur : une forte dépendance au bois-énergie, source de déforestation et de problèmes sanitaires et une dégradation croissante des terres agricoles, rendant cruciale l’adoption de pratiques de gestion durable des terres.

Ainsi en 2020, le Burkina Faso possédait 2 220 000 ha de forêt naturelle et en 2024 il a perdu 5 610 ha de forêt naturelle, ce qui équivaut à 1.74 Mt d’émissions de CO₂ (GFW, 2024). Par ailleurs, le rapport (REDD+, 2025) confirmera que la déforestation demeure le principal moteur des émissions au Burkina, représentant 60 313,48 GgCO2eq.

L’apport du projet biochar grâce à une initiative de Enabel

Le Directeur de CEAS Burkina, Yamako Soungalo Soulama, dans sa présentation a montré les avantages du biochar

En réponse à la problématique Enabel a initié le projet: Bois énergie co-financé par le Royaume de Belgique et la Région wallonne pour la promotion du biochar comme combustible alternatif au bois-énergie et comme fertilisant des sols.;

Les résultats de ce projet mis en œuvre par le CEAS Burkina pendant durant 18 mois (2023-2024) dans les régions du Centre Est, du Plateau central et du Centre nord du Burkina Faso constituent le corpus de la présentation. du Directeur du CEAS Burkina au cours du présent Side Event.

«La technologie de production du biochar vise à  réduire la consommation de bois-énergie et diminuer significativement la pression sur les écosystèmes forestiers, à développer des technologies de transformation de la biomasse issue de la chaine de valeur agricole non concurrentielle en biochar et briquettes de charbon ; à faire la promotion de biocombustibles alternatives aux bois-énergies ; à  réduire  la pression sur les écosystèmes forestiers et à créer des emplois aux profits des jeunes et femmes», a-t- il énuméré en termes d’objectifs du biochar.

Une approche inclusive et participative du choix des bénéficiaires

En outre, à écouter M, Soulama, les coopératives, les populations locales, les autorités et les services techniques ont été mobilisés à chaque étape pour garantir l’appropriation du projet et sa pérennité. Il s’agit là d’une approche inclusive et participative. Une approche basée sur l’étude du potentiel local de la biomasse non concurrentielle. Chaque unité est implantée après une analyse du potentiel en biomasse non concurrentielle, pour garantir efficacité et rentabilité.

Le Side Event d’Enabel au cours duquel la présente communication du Directeur du CEAS Burkina a été délivrée,  a avait pour intitulé exact : «Le Biochar et l’HIMO Pastoral : deux solutions climatiques locales pour une résilience renforcée des communautés et des écosystèmes au Sahel»

Quant au deuxième sommet africain sur le climat, il a pour thème : «Accélérer les solutions climatiques mondiales : financer le développement résilient et vert de l’Afrique». Il intervient deux ans après le sommet de Nairobi de 2023.

Martin Philippe

Burkina Demain

 

Sommet africain sur le climat 2025 : Mohamed Adow salue la position forte et unie des dirigeants africains

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Mohamed Adow, directeur de Power Shift Africa se félicite de la position forte et unie des dirigeants du continent réunis à Addis Abeba dans le cadre du sommet africain sur le climat

Des acteurs de premier plan de la société civile africaine pleinement engagés dans l’action climatique du continent et dans le monde participent au deuxième sommet africain sur le climat qui s’est ouvert ce lundi 8 septembre 2025 à Addis Abeba, en Ethiopie. Au nombre de ces leaders de la société civile africaine présents dans la capitale éthiopienne, Mohamed Adow, directeur de Power Shift Africa (PSA), un groupe de réflexion basé à Nairobi et proposant des analyses de pointe, des idées politiques axées sur les solutions ; et un engagement médiatique de pointe, d’un point de vue africain, tant sur le continent qu’à l’international.

L’ouverture officielle du deuxième sommet africain sur le climat est intervenue ce 8 septembre 2025 à Addis Abeba

«Addis-Abeba a envoyé un signal fort. L’Afrique est prête à montrer la voie. C’est un moment historique, une fleur à l’actif de l’Afrique et une déclaration au monde que le leadership du continent façonnera l’avenir de l’action climatique», assure Monsieur Adow, se félicitant de la position forte et unie des dirigeants africains. Plus de précisions dans ce Communiqué.

«M. MOHAMED ADOW, DIRECTEUR DE POWER SHIFT AFRICA, FÉLICITE LES DIRIGEANTS AFRICAINS POUR LEUR « POSITION FORTE ET UNIE » EN FAVEUR DE L’ACTION CLIMATIQUE, LORS DE LA PREMIÈRE JOURNÉE DU DEUXIÈME SOMMET AFRICAIN SUR LE CLIMAT, À ADDIS-ABEBA, EN ÉTHIOPIE.

En résumé, il déclare :

« Addis-Abeba a envoyé un signal fort. L’Afrique est prête à montrer la voie. C’est un moment historique, une fleur à l’actif de l’Afrique et une déclaration au monde que le leadership du continent façonnera l’avenir de l’action climatique. »

ADDIS-ABEBA, ÉTHIOPIE. 8 SEPTEMBRE 2025

« Je voudrais saisir cette occasion pour féliciter les dirigeants africains pour leur position ferme et unie sur l’impérieuse nécessité de lutter contre les effets du changement climatique lors du deuxième Sommet africain sur le climat (AEC2), qui s’est ouvert ce matin à Addis-Abeba, en Éthiopie. Dans un contexte géopolitique extrêmement difficile, où les divisions mondiales freinent souvent les progrès, il est encourageant de voir l’Afrique progresser avec clarté, détermination et détermination.

« Pendant des décennies, l’Afrique a subi de plein fouet les conséquences du changement climatique, des inondations aux sécheresses en passant par les cyclones, tout en contribuant le moins à la crise. Pourtant, plutôt que d’accepter le rôle de victime perpétuelle, les dirigeants africains présents à l’AEC2 ont clairement indiqué que le continent n’attendrait pas que d’autres dictent son avenir. L’Afrique parle d’une seule voix, et il est temps que le monde l’écoute.

Ce sommet marque un tournant. L’Afrique revendique la place qui lui revient dans le dialogue mondial sur le climat, non pas comme un continent en attente de solutions, mais comme un continent qui les offre. De l’industrialisation verte aux énergies renouvelables et à la résilience climatique, l’Afrique a démontré que son avenir ne sera pas écrit par d’autres, mais selon ses propres conditions, en plaçant les priorités africaines au centre.

Son Excellence, le Premier ministre Abiy Ahmed de la République fédérale démocratique d’Éthiopie, a exprimé cet esprit dans son discours d’ouverture : « Nous ne sommes pas ici pour négocier notre survie. Nous sommes ici pour concevoir la prochaine économie climatique du monde. » Addis-Abeba a envoyé un signal fort. L’Afrique est prête à montrer la voie. Il s’agit d’un moment historique, d’une fleur à la casquette de l’Afrique et d’une déclaration au monde que le leadership du continent façonnera l’avenir de l’action climatique. »

—FIN—

À propos de Power Shift Africa

Power Shift Africa (PSA) est un groupe de réflexion proposant des analyses de pointe, des idées politiques axées sur les solutions et un engagement médiatique de pointe, d’un point de vue africain, tant sur le continent qu’à l’international. Notre mission est de mobiliser l’action climatique en Afrique, d’amplifier les voix africaines grâce à une visibilité accrue dans les médias et la communication publique, et de les faire entendre à l’international. Dans le cadre de nos activités, PSA contribue à la création de plateformes dédiées d’organisations de la société civile africaine, d’experts techniques et de dirigeants de haut niveau qui s’engageront collectivement pour garantir des efforts transformateurs, menés par l’Afrique, afin d’accélérer et de renforcer l’exploitation de l’énorme potentiel énergétique renouvelable du continent. Nous cherchons à promouvoir et à soutenir l’Afrique dans l’atteinte de ses objectifs à court et long terme pour atteindre l’objectif de 1,5 °C grâce à une transition juste vers une énergie 100 % renouvelable».