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Cascades : Le gouvernorat annonce la mort de 15 passagers

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C’est une triste nouvelle pour le gouverneur des Cascades, Colonel Jean Charles dit Yenapono Somé. Une triste nouvelle pour la région des Cascades et le Burkina Faso.

Les nouvelles en provenance de la province de la Comoé ne sont pas bonnes. 15 passagers de 2 mini cars ont été enlevés et tués par des hommes armés dans le village de Linguekoro, selon un Communiqué du gouvernorat des Cascades daté de ce lundi 30 janvier 2023.

C’est une triste nouvelle pour le gouverneur des Cascades, Colonel Jean Charles dit Yenapono Somé. Une triste nouvelle pour la région des Cascades et le Burkina Faso.

«Le Gouverneur de la région des Cascades porte à la connaissance de la population que la journée du 30 janvier 2023 aux environs de 12 heures, quinze (15) corps sans vie ont été retrouvés dans le village de Linguekoro, province de la Comoé», indique le communiqué administratif du Colonel Jean Charles dit Yenapono Somé.

«Des circonstances de ce drame, il ressort que dans la soirée du 29 janvier 2023, deux (02) mini cars couramment appelés «DINA» en provenance de Banfora ont été interceptés dans le village de Linguekoro par des hommes armés. Les passagers composés de huit (8) femmes et de seize (16) hommes ont été débarqués desdits mini cars. Les huit (8) femmes plus un (1) hommes ont été libérés et enjoints de rejoindre Mangodara à pied. Les deux (2) mini cars ont été par la suite incendiés et les autres passagers enlevés», détaille la note du gouverneur Somé.

La suite…on la connaît… ‘’Ce 30 janvier 2023, les corps de 15 victimes présentant des impacts de balles ont été retrouvés dans les encablures du village de Linguekoro».

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Incendie à Sankar Yaaré : Attention à l’effet boule de neige !

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Une partie du marché Sankar-Yaaré est partie en flammes ce dimanche 29 janvier 2023

Alors qu’à Ouagadougou, les commentaires allaient encore bon train ce lundi 30 janvier 2023 au sujet de l’incendie qui a ravagé la veille une partie de Sankar-Yaaré, un des poumons économiques de la capitale ; des informations sur les réseaux faisaient cas d’un autre incendie qui se serait déclenché dans un immeuble près du grand marché Rood Woko.

Une partie du marché Sankar-Yaaré est partie en flammes ce dimanche 29 janvier 2023

«Aucune perte en vie humaine ni blessé n’a été enregistré. L’incendie a cependant causé d’importants dégâts avec plusieurs centaines de boutiques parties en fumée. Le Gouvernement est solidaire des victimes et leur exprime toute sa compassion », a indiqué ce dimanche 29 janvier le gouvernement dans un communiqué de presse suite à l’incendie dans la matinée du marché Sankar-Yaaré ; annonçant que «des enquêtes ont d’ores et déjà été ouvertes par les services compétents pour déterminer les causes du drame et situer le cas échéant toutes les responsabilités».

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ZLECAf : Le projet a renforcé la mise en œuvre de l’accord au Burkina, en Guinée, au Niger, Sénégal et Togo

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Le projet d’appui à la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), un projet conjoint établi et financé par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), le Cadre Intégré Renforcé (CIR), la Banque Islamique de Développement (BID), la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) et le Fonds de Développement du Commerce (TDFD), a annoncé aujourd’hui un certain nombre de développements importants du projet et l’exécution d’activités clés pour soutenir l’opérationnalisation de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) au Burkina Faso, en Guinée, au Niger, au Sénégal et au Togo. Communiqué Conjoint.

Le Projet Commun d’Appui à la Mise en Œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine fait le point sur ses avancées

Le projet a renforcé la mise en œuvre de l’accord au Burkina Faso, en Guinée, au Niger, au Sénégal et au Togo

 

Le projet d’appui à la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf), un projet conjoint établi et financé par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), le Cadre Intégré Renforcé (CIR), la Banque Islamique de Développement (BID), la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) et le Fonds de Développement du Commerce (TDFD), a annoncé aujourd’hui un certain nombre de développements importants du projet et l’exécution d’activités clés pour soutenir l’opérationnalisation de la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAf) au Burkina Faso, en Guinée, au Niger, au Sénégal et au Togo.

En Janvier et Février 2022, des consultations ont eu lieu entre la CEA, le CIR, l’ITFC, la TDFD et les pays bénéficiaires pour préparer les termes de référence des activités clés du projet conjoint et leur calendrier de mise en œuvre. Dans sa première phase, qui s’étend jusqu’en Juin 2023, le projet prévoit la mise en œuvre de trente activités dont d’importants ateliers dans les pays, la réalisation d’études spécifiques et la conception d’instruments de communication. Ces activités sont organisées en trois grandes catégories pour soutenir l’opérationnalisation de la ZLECAf :

–              Renforcement des capacités et sensibilisation sur la ZLECAf ;

–              Développement d’outils d’information sur la ZLECAf ;

–              Développement d’instruments de politique pour soutenir la mise en œuvre de la ZLECAf.

Pour les populations africaines, il est important de réaliser la promesse de la ZLECAf d’une intégration économique plus grande et plus profonde afin d’attirer les investissements, de développer le commerce, de créer de meilleurs emplois, d’éliminer la pauvreté et d’accroître la prospérité partagée. La mise en œuvre réussie de l’accord de libre-échange est essentielle pour la réalisation de cet engagement et les pays bénéficiaires du projet conjoint, à savoir le Burkina Faso, la Guinée, le Niger, le Sénégal et le Togo, doivent disposer des capacités, des outils d’information et des instruments politiques nécessaires pour mettre en œuvre efficacement la ZLECAf.  C’est la raison pour laquelle le projet conjoint entre le CIR, la BID, l’ITFC, la TDFD et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique a été développé pour soutenir l’opérationnalisation de la ZLECAf. Les activités de soutien du projet ont été proposées par les pays bénéficiaires conformément aux plans d’action inclus dans leurs stratégies nationales de ZLECAf. Depuis Mars 2022, les activités exécutées dans les pays bénéficiaires sont les suivantes :

-Burkina Faso – Deux ateliers de consultation nationale (un atelier pour les acteurs du secteur privé sur la mise en œuvre de la ZLECAf et un pour les acteurs de l’administration publique sur la mise en œuvre de la stratégie nationale de la ZLECAf) et un atelier de formation pour les industriels et les acteurs du commerce extérieur sur les règles d’origine

-Guinée – Un atelier de formation sur les règles d’origine et un atelier de sensibilisation des structures de facilitation des échanges sur la ZLECAf

-Niger – Cinq ateliers couvrant la formation des membres du Comité National de Facilitation du Commerce, les règles d’origine, les listes de concessions tarifaires pour les agents des douanes et pour les acteurs du secteur privé et la sensibilisation sur les défis et enjeux de la mise en œuvre de la ZLECAf au Niger

-Sénégal – Une campagne de sensibilisation et un atelier de formation des structures d’appui et de contrôle sur la ZLECAf

-Togo –  Un atelier national pour la révision des listes d’engagements spécifiques dans les cinq secteurs prioritaires des services de la ZLECAf.

Au cours de la prochaine étape de cette première phase du projet, les questions suivantes seront abordées dans les interventions du projet afin de développer des outils d’information et des instruments politiques :

-L’élaboration de la stratégie de promotion du secteur du transport maritime.

-Études de marché pour l’Approvisionnement exportable vers les marchés africains (oignons, bétail, pommes de terre, sésame et dérivés de produits pétroliers) ;  » Conformité des mesures sanitaires et phytosanitaires ( MSP) et des obstacles techniques au commerce ( OTC) « .

-L’élaboration d’une banque de projets pour la mobilisation des ressources intérieures comme extérieures

-Développement du manuel de l’exportateur et d’une plateforme de commerce électronique

-Formulation de stratégies de promotion du commerce des services

Somme toutes, une quinzaine d’activités approuvées dans le cadre du projet sont prévues d’ici à juin 2023 dans les cinq pays bénéficiaires.

Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA)

Créée par le Conseil Économique et Social (ECOSOC) des Nations Unies en 1958 comme l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, la CEA a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intra-régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. Composée de 54 États membres, et jouant un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et élément clé du paysage institutionnel africain, la CEA est bien placée pour apporter des contributions uniques afin de relever les défis du développement du continent.

Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) :

Créée par le Conseil Économique et Social (ECOSOC) des Nations Unies en 1958 comme l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, la CEA a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intra- régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. Composée de 54 États membres, et jouant un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et élément clé du paysage institutionnel africain, la CEA est bien placée pour apporter des contributions uniques afin de relever les défis du développement du continent.

Cadre Intégré Renforcé (CIR) :

Le partenariat du CIR, qui regroupe 51 pays, 24 donateurs et huit agences partenaires, travaille en étroite collaboration avec les gouvernements, les organisations de développement et la société civile pour aider les pays les moins avancés (PMA) à utiliser le commerce comme moteur de développement et de réduction de la pauvreté. Ensemble, nous tirons parti de notre savoir-faire collectif, de notre portée et de notre réputation pour nous attaquer aux contraintes commerciales des pays les plus pauvres du monde. Le programme du CIR est soutenu par :

un Comité directeur basé à Genève qui conseille les parties prenantes du CIR et sert de forum pour la transparence et l’échange d’informations, et qui est composé de tous les partenaires des PMA, de tous les donateurs du CIR et des agences du CIR ;

un conseil d’administration, qui fait office de principal organe de décision et assure une supervision stratégique, opérationnelle et financière ; il est composé de trois représentants des PMA, de trois représentants des donateurs du CIR et de membres des agences du CIR ;

et un Fonds d’affectation spéciale multi-donateurs géré par le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) en tant que gestionnaire du Fonds fiduciaire du CIR.

La Banque Islamique de Développement (BID) :

Classée AAA par les principales agences de notation, la Banque Islamique de Développement est une banque multilatérale de développement qui œuvre depuis plus de 45 ans à l’amélioration des conditions de vie des communautés qu’elle sert en assurant un impact à grande échelle. La Banque rassemble 57 pays membres sur quatre continents, touchant ainsi la vie d’un cinquième de la population mondiale. Sa mission est de donner aux populations les moyens de conduire leur propre progrès économique et social à grande échelle, en mettant en place les infrastructures nécessaires et en leur permettant de réaliser leur potentiel. La BID, dont le siège est à Djeddah, au Royaume d’Arabie saoudite, dispose de centres régionaux et de centres d’excellence dans 11 de ses pays membres.  Au fil des années, la Banque a évolué d’une entité unique à un groupe comprenant cinq entités : la Banque Islamique de Développement (BID), l’Institut de la Banque Islamique de Développement (IBID) chargé de la recherche et de la formation, la Société Islamique d’Assurance des Investissements et des Crédits à l’Exportation (ICIEC), la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (ICD), et la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC). Pour plus d’informations : http://bit.ly/3UY0kzH

Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) :

La Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) est membre du groupe de la Banque Islamique de Développement (BID). Elle a été créée dans le but premier de promouvoir le commerce entre les pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), ce qui contribuerait en fin de compte à l’objectif global d’amélioration des conditions socio-économiques des populations à travers le monde. Depuis le début de ses opérations en janvier 2008, l’ITFC a fourni 66 milliards de dollars de financement aux pays membres de l’OCI, faisant de la Société le premier fournisseur de solutions commerciales pour répondre aux besoins des Pays Membres de l’OCI. En endossant le rôle de catalyseur du développement commercial parmi les Pays Membres de l’OCI et au-delà, la Corporation permet aux entités des Pays Membres d’accéder plus facilement au crédit commercial et leur fournit les outils de renforcement de leur capacité en matière de commerce, ce qui leur permet d’être compétitives sur le marché international.

Le Fonds de Développement du Commerce (TDFD) :

Lancé avec un capital cible de 50 millions de dollars américains, le Fonds de Développement du Commerce (TDFD), un fonds basé sur le Waqf où l’ITFC agit en tant qu’administrateur du Fonds et participant principal, a été créé en 2018 pour fournir des ressources financières durables afin de soutenir la conception et la mise en œuvre d’activités et de projets de développement du commerce pour améliorer le commerce des pays membres. Le TDFD a démarré ses activités en Janvier 2020.

SIAO 2023 : Rendez-vous de la 10e Conférence du CODEPA dès ce 26 janvier

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La 16ème édition du SIAO débute ce samedi 27 janvier 2023 et ce, jusqu'au 5 février prochain

Dans un peu plus de 24 heures, s’ouvre à Ouagadougou la seizième édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). Dans ce cadre se tient du 26 au 28 janvier 2023 la 10ème conférence des ministres du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA).

La 10e conférence des ministres du CODEPA débute ce jeudi 26 janvier à Ouagadougou

«Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations». C’est le thème de la seizième édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) qui se tient du 27 janvier au 05 février 2023.

Cette question du développement de l’artisanat est portée au plus haut niveau par le Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA) dont la 10ème conférence des ministres s’ouvre ce jeudi même à Ouagadougou et ce, jusqu’au 28 janvier 2023.

Portée sur les fonts baptismaux en 1990 et fort aujourd’hui de 26 pays membres, le CODEPA poursuit des objectifs nobles et entend relever un certain nombre de défis pour booster le secteur de l’artisanat dans nos pays.

30 à 60% de contribution au PIB

Le secrétaire général,  Sié Théophile Sib a évoqué  les défis que doit relever le CODEPA

«Un des défis majeurs du CODEPA, c’est l’évaluation des politiques de développement et de promotion de l’artisanat aussi bien  dans les  pays membres  qu’au niveau sous régional et continental ainsi que la concrétisation du  partenariat  entre l’Union Africaine et le CODEPA», explique le secrétaire général,  Sié Théophile Sib.

«Les enjeux sont importants et l’engagement politique des partenaires publics devra être à la hauteur pour le soutien d’un secteur occupant entre 30 à 60% des actifs occupés urbains et contribuant entre  5% à 30% du PIB dans chacun de nos pays».

Martin Philippe

Burkina Demain

Burkina-France : Vers une médiation togolaise ?

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Le ministre Robert Dussey au cours de son tête-à-tête avec le Capitaine Traoré ce 25 janvier à Kosyam

Le Président de la Transition burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, a reçu en audience ce mercredi 25 janvier 2023, le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey. Son Excellence Dussey était porteur d’un message du Président du Togo Faure Egnassingbe à son homologue Traoré et au peuple frère du Burkina Faso.

Le ministre Robert Dussey au cours de son tête-à-tête avec le Capitaine Traoré ce 25 janvier 2023 à Kosyam

«Le Burkina Faso et le Togo partagent une même frontière et les liens séculaires entre les deux pays sont très forts (…)  Nous sommes venus rassurer le Président de la Transition, au nom du Président Faure Gnassingbe, que le Togo reste disposé, aux côtés du Burkina Faso, et à soutenir le peuple burkinabè pendant cette période de Transition », a confié Robert Dussey, à sa sortie d’audience.

«Au nom de SE Faure Egnassingbe j’ai été reçu aujourd’hui à Ouagadougou par SE Capitaine Traoré, président de la transition burkinabè. Nos discussions étaient basées sur la coopération bilatérale», tweetera-t-il plus tard.

Après l’avoir chaleureusement accueilli à sa descente d’avion, c’est la ministre des Affaires étrangère du Faso, Olivia  Rouamba qui a introduit le chef de la diplomatie togolaise au palais présidentiel de Kosyam pour la transmission au chef de l’Etat Traoré du message d’amitié du président et peuple togolais dont il était porteur.

Bientôt 10 ans à la tête de la diplomatie togolaise

Homme de dossier, diplomate chevronné, Robert Dussey a su toutes ces années conservé la confiance du président Faure Egnassingbe

Jamais au Togo sous Faure Egnassingbe, un ministre n’a duré aussi longtemps à ce poste stratégique et sensible des affaires étrangères comme c’est le cas de Robert Dussey. En effet, le natif de Bangui, diplomate chevronné, tire vers sa dizaine année à ce poste clé. Preuve de la confiance qu’il jouit auprès du président Egnassingbe car il a su toujours conduire à bon port les dossiers à lui confiés. A ce propos, l’on a vu dans la conduite de la médiation togolaise de la sensible affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés au Mali. Grâce en partie au savoir-faire de Dussey, les soldats ivoiriens ont été finalement libérés au bout de 6 mois de tensions entre Yamoussoukro et Bamako. L’aboutissement heureux de ce dossier traduit aussi les bons rapports qu’entretiennent entre eux les pouvoirs togolais et malien.

Si Egnassingbe a pu avoir de bonnes relations avec Goita, pourquoi pas avec le Capitaine Traoré dont on dit proche de Goita. Comme on le dit souvent, l’ami de ton ami est ton ami.

Reste à savoir, si le Togo va être aussi sollicité pour apaiser les relations plus ou moins tendues entre Ouaga et Paris. Pour rappel, les autorités burkinabè ont donné un mois aux militaires français basés à Kamboinsin pour lever leur camp. Parallèlement, de plus en plus des voix s’élèvent pour exiger aussi le départ de l’ambassadeur de France à Ouaga, Luc Hallade. Si Paris est favorable à ces deux demandes burkinabè, il faut souhaiter que les relations entre les deux pays soient davantage apaisées et renforcées.

Christian Tas

Burkina Demain

 

Compte rendu du Conseil des ministres du 25 janvier 2023

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Une vue des membres du gouvernement à la session du Conseil des ministres de ce mercredi 30 novembre 2022

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 25 janvier 2023, en séance ordinaire, de 11 H 00 mn à 15 H 15 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.

Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres, a présidé la session

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à des fonctions et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS 

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à la location de cinq (05) bâtiments au profit de l’Administration.

Le Conseil a marqué son accord pour la location des bâtiments suivants en vue d’offrir de meilleures conditions de travail aux agents publics des structures concernées :

– Immeuble de type R+8 sis à Ouagadougou, pour une superficie de 4 552,84 m2 et d’une capacité d’accueil de 67 bureaux au profit du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions ;

– Immeuble de type R+1 sis à Ouagadougou, pour une superficie de 487,41 m2 et d’une capacité d’accueil de 11 bureaux au profit du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;

– Immeuble de type R+1 sis à Bobo-Dioulasso, pour une superficie de 607,86 m2 et d’une capacité d’accueil de 08 bureaux au profit du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective ;

– Immeuble de type R+1 sis à Ouagadougou, pour une superficie de 907,542 m2 et d’une capacité d’accueil de 10 bureaux au profit de la Présidence du Faso ;

– Immeuble de type R+7 sis à Ouagadougou, pour une superficie de 5 042,7 m2 et d’une capacité d’accueil de 14 bureaux modulables, de 10 bureaux, de 06 magasins au profit du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale.

Le Conseil a également instruit le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective de procéder à une évaluation du taux d’occupation des bâtiments loués au profit de l’Administration et de prendre les dispositions pour lui soumettre un plan de construction de nouveaux bâtiments administratifs dans les meilleurs délais.

Le deuxième rapport est relatif à la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2025.

L’activité économique et la gestion des finances publiques en 2022 ont été marquées par la crise russo-ukrainienne, les tensions géostratégiques et la résurgence de nouvelles variantes de la COVID-19. Au plan national, on note la persistance des attaques terroristes, le déplacement interne massif des populations et ses conséquences humanitaires et l’avènement de transitions politiques.

Sur la base des dernières estimations, l’activité économique a enregistré une décélération du rythme de sa croissance pour s’établir à 2,7% en 2022 contre 6,9% en 2021. Quant aux secteurs tertiaire et primaire, ils ont affiché des progressions respectives de 6,3% et 4,9% en 2022. La valeur ajoutée du secteur secondaire a enregistré une baisse de 4,3% en 2022 après une croissance de 8,3% en 2021.

Pour l’ensemble de l’année 2022, l’inflation est ressortie en moyenne annuelle à 14,6% contre 3,9% en 2021.

Les recettes au 31 décembre 2022 se situent à 2 541,9 milliards F CFA, soit 21,1% du PIB. Comparées au niveau de réalisation de 2 189,1 milliards F CFA (19,3% du PIB) en 2021, ces recettes connaissent une progression de 16,1%.

Les dépenses ont été exécutées à hauteur de 2 601,8 milliards F CFA à fin octobre 2022 contre 2 254,7 milliards F CFA en 2021 à la même période, soit une progression de 347,1 milliards F CFA. Au total, à fin décembre 2022, l’exécution des dépenses a progressé de 8,3% pour se chiffrer à 3 140,1 milliards F CFA.

A fin décembre 2022, l’encours total de la dette publique est projeté à 7 095,6 milliards F CFA contre 5 998,3 milliards F CFA à la même date en 2021.

Sous les hypothèses d’une accalmie des tensions géopolitiques au niveau international, d’une amélioration de la situation sécuritaire nationale, d’un climat socio-politique apaisé et d’une pluviométrie favorable sur la période 2023-2025, l’activité économique devrait retrouver un certain dynamisme.

Pour atténuer les risques éventuels sur les perspectives de croissance, l’accent sera mis sur le renforcement de la gouvernance politique et des réformes institutionnelles ainsi qu’une mobilisation des ressources internes à travers l’accélération de la modernisation des procédures de recouvrement et la poursuite de la lutte contre la fraude, le faux et la corruption.

Le troisième rapport est relatif à l’organisation d’une opération de contrôle de présence, de service fait et des éléments de rémunération des agents de l’Etat.

Cette opération qui s’inscrit dans le cadre des mesures d’assainissement du fichier de paie se fait chaque cinq (05) ans au plus, conformément à la norme Programme d’examen des dépenses publiques et d’évaluation de la responsabilité financière (PEFA). Elle vise également à s’assurer de la réalité des effectifs payés et de la régularité des éléments de rémunération perçus par chaque agent.

Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la mise en œuvre effective de cette opération.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant adoption du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement.

Le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement 2023-2025 sera l’instrument central d’opérationnalisation de la Politique nationale de développement durant la Transition. Il est bâti autour des quatre (04) piliers suivants :

– la lutte contre le terrorisme et la restauration de l’intégrité territoriale ;

– la réponse à la crise humanitaire ;

– la refondation de l’Etat et l’amélioration de la gouvernance ;

– la mise en œuvre de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

Le Plan d’actions pour la stabilisation et le développement vise à prendre en compte les engagements du Chef de l’Etat et les nouvelles orientations de l’action gouvernementale. Le coût global du Plan d’actions pour la stabilisation et le développement s’élève à 7 654,854 milliards F CFA. Il est financé à hauteur de 40,91% (soit 3 131,737 milliards F CFA) sur ressources propres, de 32,19% (soit 2 464,359 milliards F CFA) par les autres ressources dont 13% pour les prêts et 19% pour les subventions. Le besoin de financement s’élève à 2 058,757 milliards F CFA.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un Plan d’actions pour la stabilisation et le développement en vue d’ouvrir les concertations avec les partenaires au développement pour son financement.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0996/PRES-TRANS/PM du 02 décembre 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGG-CM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille.

L’adoption de ce décret permet au ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2022-0996/PRES-TRANS/PM du 02 décembre 2022 portant attributions des membres du Gouvernement et du décret n°2022-0055/PRES-TRANS/PM/SGGCM du 20 avril 2022 portant organisation-type des départements ministériels.

II  COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à l’organisation par le Burkina Faso de la 44ème session ordinaire du Conseil d’administration du Centre régional africain d’administration du travail (CRADAT) prévue du 1er au 03 février 2023 à Ouagadougou.

Le CRADAT est une institution interafricaine chargée de la formation, du recyclage et du perfectionnement des cadres de l’administration du travail.

L’organisation de la 44ème session du CRADAT réunira une cinquantaine de participants composés des ministres chargés du travail des dix-huit (18) Etats membres et d’experts.

Cette session du Conseil d’administration du Centre régional africain d’administration du travail est placée sous le très haut patronage de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat.

II 2  Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication est relative à l’organisation de la 16ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) et de la 10ème conférence des ministres du Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (CODEPA).

Placé sous le thème « Artisanat africain, levier de développement et facteur de résilience des populations », le SIAO se tiendra du 27 janvier au 05 février 2023.

En marge du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou, il se tiendra du 26 au 28 janvier 2023 la 10ème conférence des ministres du CODEPA. Cette conférence constitue un cadre de concertation, de réflexion et d’actions pour le développement, la promotion et la coordination des programmes de l’artisanat dans les Etats africains membres.

La seconde communication est relative au bilan de la 4ème édition de la Semaine de l’industrie Burkinabè (SIB), tenue les 1er et 2 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso.

La Semaine de l’industrie Burkinabè a pour objectif principal la promotion de la transformation des matières premières locales, gage de l’émergence d’une économie locale.

La 4ème édition de la SIB s’est matérialisée par la tenue d’un panel, la remise des prix « étalon de l’industrie burkinabè » et la visite d’entreprises industrielles.

Le premier prix « étalon d’or de l’industrie burkinabè » a été décerné à la société SN-CITEC, spécialisée dans la production des huiles SAVOR, SAVON CITEC, aliments pour bétail et des tourteaux de graine de coton.

A l’issue des travaux, des recommandations ont été faites pour la poursuite des initiatives de promotion des produits locaux, l’instauration d’un prix en matière de recherche et innovation dédié aux jeunes entrepreneurs industriels et l’assainissement de la gestion des zones industrielles.

III NOMINATIONS ET FIN DE FONCTIONS

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Amadou OUEDRAOGO, Mle 227 573 T, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Chef de Cabinet du ministre délégué ;

– Madame Masso ZOUNGRANA/OUATTARA, Mle 30 699 J, Contrôleur général de police, catégorie 1, 4ème grade, 4ème échelon, est nommée Conseiller technique du ministre délégué ;

– Monsieur Jean OUEDRAOGO, Mle 217 561 Y, Commissaire de police, catégorie 1, 3ème grade, 1er échelon, est nommé Conseiller technique du ministre délégué ;

– Monsieur Wendinmanegdé Emmanuel ZONGO, Mle 227 558 S, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la coopération internationale.

B  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Madame Madiara SAGNON/TOU, Mle 52 151 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

– Monsieur Adama ILBOUDO, Mle 49 336 J, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie A1, grade intermédiaire, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Augustin KOUELA, Mle 91 250 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur des services fiscaux à la Direction générale des impôts ;

– Monsieur Jean YAMEOGO, Mle 53 591 J, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Conseiller fiscal auprès de la Sociéténationale Burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) ;

– Monsieur Kiswende-sida Richard YAMEOGO, Mle 257 161 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi- évaluation ;

– Monsieur Daouda Emmanuel GO, Mle 55 736 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur régional des impôts de la Boucle du Mouhoun.

C  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Madame Flore KOURAOGO/ZOUNDI, Mle 207 049 R, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire Yalgado OUEDRAOGO ;

– Monsieur Bertrand SAWADOGO, Mle 200 261 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires.

D  AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Sâamdpawendé Constant Franck Olivier TAPSOBA, Economiste-consultant, est nommé Directeur de Cabinet.

E  AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Baowendneré Tanguy KABORE, Mle 345 856 C, Informaticien, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des systèmes d’information ;

– Monsieur Hyacinthe Wendpanga Bonnaventure ILBOUDO, Mle 104 807 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Monsieur Abdel Aziz KONATE, Mle 05 075 Y, Cadre supérieur en géo information, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la cartographie du territoire à l’Institut géographique du Burkina (IGB).

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Adama FOFANA, Mle 324 121 X, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS).

G AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

– Monsieur Christian OUEDRAOGO, Mle S00 08, Juriste, catégorie 08, 19ème échelon, est nommé Directeur général du Centre de Gestion des Cités (CEGECI) ;

– Monsieur Boureima OUATTARA, Mle 235 945 J, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains (SONATUR).

H  AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES 

– Monsieur Abdoul Karim OUEDRAOGO, Mle 82 926 Z, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Barké OUEDRAOGO, Mle 277 991 N, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Hampouguini Jean Parfait OUOBA, Mle 304 125 H, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de Département des études et de la planification.

III 2 FIN DE FONCTIONS

Le Conseil a mis fin aux fonctions des personnes ci-après :

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Placide NIKIEMA, Mle 130 181 E, Magistrat, Conseiller spécial ;

– Monsieur Bolo SANOU, Mle 516 464 Y, Cadre supérieur de banque, Conseiller spécial du Président du Faso ;

– Monsieur Simplice Honoré GUIBILA, Mle 25 773 E, Conseiller des affaires étrangères, Conseiller spécial du Président du Faso pour les questions diplomatiques ;

– Monsieur Salifou SANGARE, Mle 41 351 L, Enseignant-chercheur, Conseiller spécial en charge des questions politiques ;

– Monsieur Ousseni ILLY, Mle 241 749 J, Maître de conférences agrégé en Droit public, Conseiller spécial chargé des questions de gouvernance ;

– Monsieur Amadou Aristide OUEDRAOGO, Mle 273 429 B, Conseiller en étude et analyse, Conseiller ;

– Monsieur Sidsoré Abdoul Kader OUEDRAOGO, Officier, Chargé de Missions.

Porte-parole du Gouvernement,

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO

Secteur de l’énergie et des mines : Le SYNATRAME donne de la voix

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Les conférenciers du SYNATRAME ont dressé l’état des lieux des problèmes dans les secteur stratégique du secteur de l’énergie et des mines au Burkina Faso

Au sortir de la conférence de presse du Syndicat national des travailleurs des mines et de l’énergie (SYNATRAME) de ce jeudi 19 janvier 2023, l’on en sait un peu plus sur les problèmes dans le secteur de l’énergie et des mines qui ne sont pas seulement d’ordre sécuritaire. A écouter le secrétaire général du SYNATRAME, Augustin Sebgo, la mal gouvernance y est pour beaucoup.

Dans la déclaration liminaire, le SG du SYNATRAME, Augustin Sebgo, a dressé l’état des lieux des problèmes dans les secteur stratégique du secteur de l’énergie et des mines au cours de la conférence de presse aux allures de meeting

Ce n’est un secret pour personne, la crise sécuritaire impacte négativement le secteur de l’énergie et des mines au Burkina Faso. Face à la presse ce jeudi 19 janvier 2023, les responsables du Syndicat national des travailleurs des mines et de l’énergie (SYNATRAME) n’ont pas passé sous silence la préoccupation.

‘’ Pour notre pays, l’insécurité reste un problème majeur. Il impacte tous les secteurs d’activités et le nôtre n’est pas en marge. Certaines zones sont inaccessibles pour les travailleurs et les conséquences qui en découlent sont désastreuses, avec 7 mines en arrêt d’exploitation’’, a indiqué le secrétaire général du SYNATRAME, Augustin Sebgo.

Mais, à écouter le SG Sebgo, au-delà de la crise sécuritaire, c’est surtout la mal gouvernance qui freine le développement du secteur. Pire, l’entraîne dans un gouffre. «Le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières se meurt et le pays avec. Nous saisissons cette occasion pour dépeindre l’état moribond dans lequel se trouve le secteur et prendre l’opinion nationale et internationale à témoin car nous ne voulons pas être complices de cette tragédie», a-t- il indiqué.

‘’Aucun représentant de l’Etat à la coulée de l’or’’

Et de confier qu’aucun agent de l’Etat n’est présent pendant la coulée de l’or dans les mines industrielles du pays. Ce manquement grave laisse la porte ouverte à toute sorte de fraudes, avec naturellement un manque à gagner pour le budget de l’Etat.

Toujours, selon les conférenciers du SYNATRAME, les résultats sont loin d’être au rendez-vous dans le sous- secteur de l’énergie, le pays dépendant encore des importations du Ghana et de la Côte d’Ivoire pour assurer son approvisionnement énergétique. ‘’Le taux d’électrification nationale est passé de 15,3 % en 2015 à 24,5 % en 2020. Le taux d’électrification rurale, il est de 5,9 % en 2021 alors qu’il était de 1 % en 2011’’, a relevé Augustin Sebgo. Les conférenciers du SYNATRAME ont pointé du doigt l’instabilité institutionnelle du ministère caractérisée par des incessantes fusions et des scissions qui traduit un certaine manque de vision claire de la part des autorités par rapport au développement du secteur de l’énergie et des mines. «Alors que l’énergie et les mines sont un secteur stratégique pour le développement du pays».

Le SYNATRAME jouera sa partition

Le SYNATRAME est décidé à jouer sa partition pour une meilleure gouvernance dans le secteur des mines et de l’énergie au Burkina Faso. Dans cette perspective, il préconise la promotion d’une fonction publique minière et énergétique ; la présence des agents de l’Etat à la coulée de l’or pour plus de transparence et moins de fraude dans l’exploitation des mines du pays.

En tous les cas, le SYNATRAME est décidé à veiller au grain. «Désormais, le personnel se donne le droit de mener des actions pour demander le changement, parce que le ministère de l’Energie, des mines et des carrières n’est pas la propriété d’un individu, c’est aussi notre bien à tous et nous voulons que ce bien se porte à merveille pour le bonheur du peuple burkinabè. Le devoir historique nous interpelle et nous allons répondre », a martelé le SG Augustin Sebgo.

Martin Philippe

Burkina Demain

ALT : Quand le président Bougouma sollicite la bénédiction de ses prédécesseurs

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Le président Bougouma et ses illustres prédécesseurs posant pour la postérité

Le président de l’Assemblée législative de Transition (ALT) Dr Ousmane Bougouma s’est entretenu ce jeudi 19 janvier avec ses prédécesseurs, les anciens présidents du Parlement. A l’exception de Chérif Sy, ils ont tous répondu présent, y compris le président Roch Marc Christian Kaboré.

Dr Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de Transition, a été bien inspiré en rencontrant ce jeudi ses prédécesseurs qui ont tous répondu à son invitation, excepté Chérif Sy, président du Conseil national de la Transition en 2015.

Aboubacar Toguyeni, président de l’Assemblée législative de Transition en 2022 ; Alassane Bala Sakandé, président de l’Assemblée nationale de septembre 2017 en janvier 2022 ; Soungalo Apollinaire Ouattara ; Roch Marc Christian Kaboré, président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2012 ; Mélégué Maurice Traoré, président de l’Assemblée nationale de 1997-2002 ; Moussa Sanogo, président de la Chambre des représentants de 1999- 2002 et Abdoul Kader Cissé, président de la Chambre des représentants de décembre 1995 à décembre 1998 et Bongnessan Arsène Yé, président de l’Assemblée nationale de 1992 à 1997 ont effet effectué ce jeudi le siège du Parlement pour rencontrer et échanger avec l’actuel président.

Ambiance bon enfant

Par cette audience officielle exceptionnelle, le président de l’ALT a voulu rendre hommage à ses prédécesseurs, prendre conseils auprès d’eux et solliciter leurs bénédictions pour le succès de sa mission.

Et en juger par l’ambiance bon enfant qui a jalonné la rencontre, l’on peut dire que le courant est bien passé entre eux. Reste à suivre pour savoir les retombées d’une telle opération de communication parlementaire sur la cohésion politique et sociale du pays.

Aziz Nonkane

Burkina Demain

Marché financier UMOA : Plus de 17 581 milliards mobilisés depuis 1998

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Le colloque a réuni autorités politiques et acteurs du monde de la finance de la zone UMOA

L’on en sait un peu plus sur l’évolution du marché financier de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) au sortir du colloque international marquant le changement officiel de dénomination de Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) devenu l’Union monétaire ouest africaine (AMF-UMOA) depuis octobre 2022. C’était ce jeudi 23 janvier 2023 à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Des problématiques majeures comme la résilience des économies de la zone UMOA, la contribution des marchés financiers au financement des économies, la mutation dans le secteur des finances et des innovations, ainsi que le bilan de la régulation financière et les perspectives du marché financier régional de l’UMOA ont été développées pendant ce colloque.

«Le Marché financier régional de l’UMOA, 25 ans après … ». C’est sous ce thème qu’a été organisé ce jeudi 19 janvier 2023 à Abidjan le colloque international marquant le changement officiel de dénomination de Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) devenu l’Union monétaire ouest africaine (AMF-UMOA) depuis octobre 2022.

L’évènement qui a réuni pendant plusieurs heures en présentiel et en ligne autorités politiques et acteurs du monde de la finance de la zone UMOA, a permis aux intervenants et participants de faire l’état des lieux du marché financiers régional et de dresser des perspectives.

16 600 milliards de FCFA de capitalisation boursière, 46 sociétés cotées

Des problématiques majeures comme la résilience des économies de la zone UMOA, la contribution des marchés financiers au financement des économies, la mutation dans le secteur des finances et des innovations, ainsi que le bilan de la régulation financière et les perspectives du marché financier régional de l’UMOA ont été en effet développées pendant le colloque.

«A ce jour, nous pouvons nous réjouir du paysage qu’offre notre marché financier régional marqué par des levées de ressources évaluées à plus de 17 581 milliards de FCFA depuis son lancement en 1998, une capitalisation boursière d’environ 16 600 milliards de FCFA pour 156 lignes dont 46 sociétés cotées, plus de 250 intervenants commerciaux agréés pour 1 018 milliards de FCFA d’actifs sous gestion et plus de 10 000 milliards de FCFA d’actifs en conservation», s’est félicité à l’ouverture du colloque, Adama Coulibaly, ministre ivoirien de l’économie et des finances.

Croissance du taux du PIB de plus de 5,5%

D’autres acquis du processus de développement du marché financier régional ont également été relevés au cours des échanges, il s’agit entre autres, de la mise en place du cadre règlementaire d’exercice de la Bourse en ligne ; de l’adoption d’un dispositif de sanctions ; de l’amélioration de la gouvernance des structures centrales et du renforcement des normes prudentielles des intermédiaires commerciaux, ainsi que de l’adoption des cadres règlementaires dédiés à la finance islamique et finance verte. Par ailleurs, l’on note que les taux d’intérêt ont baissé, passant de 12% en 1996 à moins de 7% aujourd’hui.

Pour leur part, les acteurs du privé de l’UMOA ont mobilisé plus de de 4 000 milliards de FCFA depuis la création du marché financiers régional.

Sur la période 2009-2016, le taux de croissance du taux du PIB des pays de l’UMOA a connu une progression de plus de 5,5% et l’on a enregistré 6 nouvelles introductions en bourse.

Tous ces indicateurs positifs ont été obtenus malgré les nombreux chocs exogènes relatifs notamment à la crise de la Covid-19 en 2020-2021 et à celle de la guerre en Ukraine en 2022.

Défis à relever pour une meilleure contribution du marché financier sous- régional

Le président de l’AMF-UMOA, Badanam Patoki a relevé les défis à venir du marché financier de l’Union

Tout en se félicitant des résultats du présent colloque qui a permis, dit-il, un «partage instructif d’expérience», toute chose qui favorisera une meilleure orientation des chantiers en cours de son institution et d’en redéfinir les priorités ; le président de l’UMOA Badanam Patoki ne perd pas de vue les défis ou les perspectives en vue d’une meilleure contribution du marché financier régional aux économies des pays membres.

«Nous nous devons pour assurer un développement harmonieux de notre place financière de tenir compte de nos environnements tant international que sous- régional et de la physionomie de notre population. L’éducation financière, la vulgarisation de la culture boursière, la digitalisation des services financiers sont autant de sujets largement débattus ce jour qui doivent être des pratiques courantes dans les années à venir», a- t-il  souligné dans mon mot de clôture.

En outre, dans sa vision d’ici à 2030, l’UMOA ambitionne de promouvoir un modèle d’affaires et de nouveaux marchés ; d’améliorer la gouvernance et l’accès à m’information et de contribuer à la réussite de l’intégration des places financières de l’Afrique de l’Ouest.

«Que les prochaines années soient gage de croissance et d’approfondissement pour une meilleure visibilité et pour l’attractivité du marché financier régional de l’UMOA», a conclu le président Patoki.

L’UMOA a, entre autres pour missions, faut-il le rappeler, de réglementer le marché financier de l’UMOA à travers l’élaboration des textes du marché ; d’autoriser toutes les opérations financières de levées de ressources et d’introduction en bourses ; de sanctionner le non-respect des règles du marché sous- régional ; de surveiller les transactions à la Bourse régionale des valeurs mobilières.

Martin Philippe

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 18 janvier 2023

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Le gouvernement a décidé de la création d'un fonds de soutien aux VDP à sa session du 11 janvier 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 18 janvier 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, Premier ministre, Chef du Gouvernement, par délégation du Président de la Transition.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, à des révocations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte institution de la carte d’affiliation des transporteurs routiers à la Caisse nationale de sécurité sociale.

Ce décret est une relecture du décret n°98-097/PRES/PM/METSS du 18 mars1998 portant institution de la carte d’affiliation des transporteurs routiers à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Il permet de prendre en compte tout autre agent chargé du contrôle en plus des agents de sécurité.

L’adoption de ce décret permet de renforcer la protection sociale des transporteurs routiers et de se conformer aux dispositions de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

Le deuxième décret porte fixation du taux d’appel des cotisations au titre du régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

Ce décret est une relecture du décret n°2003-252/PRES/PM/MTEJ du 20 mai 2003 portant fixation du taux d’appel des cotisations du régime de sécurité sociale. Ce décret permet le réaménagement des taux d’appel à cotisations concernant les employeurs.

L’adoption de ce décret permet de maintenir l’équilibre des branches et d’assurer la pérennité financière du régime de sécurité sociale géré par la CNSS, conformément aux dispositions de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021.

Le troisième décret porte fixation de l’âge de départ à la retraite des travailleurs salariés et assimilés.

Ce décret est une relecture du décret n°2005-024/PRES/PM/MTEJ/MFB du 31 janvier 2005 portant fixation de l’âge de départ à la retraite des travailleurs salariés et assimilés.

L’adoption de ce décret permet de se conformer aux dispositions de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021.

Le quatrième décret porte définition et sanctions des contraventions aux dispositions de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

Les dispositions de cette loi stipulent que le non-versement des cotisations dans les délais, le non-respect des calendriers de paiement et du délai imparti pour l’exécution de la mise en demeure, constituent des infractions qui sont sanctionnées par une contravention.

L’adoption de ce décret permet l’application de la loi n°004-2021/AN du 06 avril 2021 portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés au Burkina Faso.

I 2 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume Uni auprès du Burkina Faso, avec résidence à Bamako au Mali.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination dudit ambassadeur.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte règlementation des ouvertures de comptes auprès des institutions financières au profit des structures publiques.

Ce décret vise la mise en œuvre de la principale recommandation issue du rapport des missions effectuées dans les établissements bancaires du 04 au 29 avril 2022 et relative au recours de certaines structures publiques à ces banques pour y loger des fonds publics.

La nouvelle règlementation vise à privilégier la politique de la centralisation des fonds au Trésor public et à faciliter le contrôle des activités financières des organismes subordonnés.

L’adoption de ce décret permet de conformer la gestion des fonds publics aux nouvelles dispositions règlementaires en vigueur dans notre pays.

Le second décret est relatif à la modification du décret n°2019-0575/PRES/PM/MINEFID/MATDC portant régime financier et comptable des collectivités territoriales du Burkina Faso.

Ce décret vise à rendre opérationnelle la directive n°01/2011/CM/UEMOA portant régime financier et comptable des collectivités territoriales au sein de

l’Union économique et monétaire Ouest africaine relative à la modernisation de

la gestion des finances locales.

L’adoption de ce décret permet de rendre régulières les opérations financières et comptables des collectivités territoriales effectuées de 2020 à 2022 sur la base du décret n°2006-204/PRES/PM du 15 mai 2006 portant régime financier et comptable des collectivités territoriales au Burkina Faso.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant règlementation de la pharmacie hospitalière au Burkina Faso.

Ce décret est une relecture du décret n°2000-008/PRES/PM/MS du 26 janvier 2000 portant organisation de la pharmacie hospitalière. Il vise à adapter la pharmacie hospitalière aux nouveaux enjeux de prise en charge des malades.

L’adoption de ce décret vise à améliorer l’accès aux produits de santé aux patients hospitalisés et/ou suivis en ambulatoire dans les hôpitaux publics ou privés à des coûts réduits.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société BOUERE-DOHOUN GOLD OPERATION (BDGO) SA dans la commune de Houndé, province du Tuy, région des Hauts-Bassins.

La durée de renouvellement du permis d’exploitation est de 5 ans dont deux

(02) ans d’exploitation effective. Les trois (03) autres années seront consacrées aux travaux de préparation, de réhabilitation et de fermeture de ladite mine.

Les réserves minières sont estimées à 1,75 tonne d’or brut avec une teneur moyenne de 1,8 gramme par tonne et couvrent une superficie de 5,473 km².

Les recettes prévisionnelles au profit du budget de l’Etat sont estimées à trois milliards cent vingt-quatre millions six cent cinquante mille (3 124 650 000) F CFA.

Pour le fonds minier de développement local, il est attendu une contribution de quatre cent cinq millions soixante-dix-huit mille neuf cent soixante (405 078 960) F CFA durant la vie du projet.

Le Conseil a marqué son accord pour le renouvellement du permis d’exploitation industrielle de la mine d’or à la société BOUERE-DOHOUN GOLD OPERATION SA.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1  Le ministre de la Santé et de l’hygiène publique a fait au Conseil une communication relative au plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de méningite en 2023 au Burkina Faso.

Ce plan vise à réduire la morbidité et la mortalité dues à la méningite au Burkina Faso en 2023. Il permettra entre autres, le renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux, le pré-positionnement des médicaments, réactifs et consommables, la constitution d’un stock de sécurité en vaccins et consommables, la prise en charge précoce des cas selon les protocoles révisés avec les médicaments pré-positionnés, la vaccination réactive de masse gratuite en cas d’épidémie, le renforcement de la communication au profit de la population et la vaccination en stratégie fixe et en stratégie avancée.

La mise en œuvre de ce plan est évaluée à trois milliards trente-sept millions six cent quarante-trois mille trois cent quatre-vingt-quatorze (3 037 643 394) F CFA.

II 2  Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a fait au Conseil une communication relative à l’incident survenu consécutivement à l’effondrement le 30 décembre 2022, d’une dalle en cours de

coulage sur un bâtiment de l’aéroport international de Ouagadougou Donsin.

Dès la survenue du drame qui a causé la mort de sept (07) personnes et occasionné six (06) blessés, le Gouvernement a dépêché une équipe sur les lieux pour évaluer la situation, soutenir les familles des victimes et s’assurer de la prise en charge effective des blessés.

Une cellule de crise a été mise en place pour suivre l’évolution de la situation, apporter assistance aux familles des victimes et faciliter les expertises.

Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ziniaré s’est saisi du dossier et les investigations se poursuivent pour situer les responsabilités.

II 3  Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil une communication relative à la situation à mi-parcours de la campagne cotonnière 2022-2023 et de la préparation de la prochaine campagne 2023-2024.

La campagne cotonnière 2022-2023 est marquée par une flambée exceptionnelle des prix des engrais sur les marchés. Pour pallier cette situation, la filière coton a bénéficié d’une subvention sur les prix des intrants (engrais et insecticides) à hauteur de 76,8 milliards F CFA dont 72,8 milliards F CFA de subvention accordée par l’Etat burkinabè.

A l’échelle nationale, la production de coton graine conventionnel pour la campagne 2022-2023 atteindrait 482 585 tonnes, soit une baisse de 7% par rapport à la campagne précédente.

Les superficies emblavées sont de 617 607 hectares, soit une hausse de 4%. Les rendements moyens connaissent une baisse de 10% et se situent à 781 kilogrammes par hectare.

Faisant suite aux infestations massives de jassides observées au cours de cette campagne 2022-2023 dans les pays de la sous-région, le Programme régional de production intégrée de coton en Afrique (PR-PICA) a initié une rencontre extraordinaire des principaux acteurs de la filière coton autour de ladite problématique du 14 au 17 novembre 2022 à Lomé au Togo.

Les départements ministériels concernés par la problématique des jassides engageront des concertations urgentes à l’effet d’obtenir une dérogation pour l’utilisation des produits identifiés (GRACIA 10 EC, JACOBIA et Flonicamide 050 WG) pour lutter contre les jassides pendant la prochaine campagne 2023-2024.

II 4 Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation d’un Colloque sur « Média, Culture, Tourisme et Résilience » qui se tiendra du 20 au 21 janvier 2023 à Ouagadougou.

Ce colloque a pour objectif d’instruire les acteurs sectoriels sur leurs missions en temps de crise, les édifier en tant que parties prenantes à la mise en œuvre des différentes stratégies de reconquête du territoire national, de la réconciliation nationale, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.

Placé sous le thème « l’engagement des acteurs culturels et des médias pour la prévention de la stigmatisation et la radicalisation en vue de la lutte contre l’extrémisme violent », cette rencontre vise également à susciter l’engagement patriotique des acteurs et à dégager des solutions idoines au regard des enjeux et défis pour une résilience durable.

III  NOMINATIONS ET REVOCATIONS

III 1  NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRIMATURE

Pour le compte du Conseil de régulation de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) :

– Monsieur Pasteur PODA, Maître de conférences, Enseignant-chercheur, Docteur en sciences de l’ingénieur, spécialité télécommunications, est nommé Membre pour un mandat de six (06) ans, en remplacement de Monsieur Issoufou SEYNOU.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

– Monsieur Daouda OUEDRAOGO, Mle 279 333 A, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Office national d’identification (ONI) ;

– Monsieur Pinguedwendé Thiéry COMPAORE, Mle 59 880 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur administratif et financier de l’Office national d’identification ;

– Monsieur Seydou TRAORE, Mle 119 410 J, Commissaire de police, catégorie 1, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Personne responsable des marchés de l’Office national d’identification ;

– Monsieur Abdoul Karim ZONGO, Mle 54 578 B, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de la Région du Sahel.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de

Haut-Commissaire de province :

– Monsieur Siaka SANOU, Mle 104 425 L, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire du Boulkiemdé, Région du Centre-Ouest ;

– Monsieur Koutoukou Laurent KONTOGOM, Mle 118 964 P, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire du Passoré, Région du Nord ;

– Monsieur Adama KOUSSOUBE, Mle 105 190 K, Administrateur civil, est nommé Haut-Commissaire du Yagha, Région du Sahel.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Secrétaire général de province :

– Monsieur Adama DIALLO, Mle 200 298 N, Administrateur civil, province du Nayala, Région de la Boucle du Mouhoun ;

– Monsieur Adams DAVOU, Mle 200 295 R, Administrateur civil, province du Ziro, Région du Centre-Ouest ;

– Monsieur Drissa OUEDRAOGO, Mle 278 979 V, Administrateur civil, province de la Komondjari, Région de l’Est ;

– Monsieur Bassama KO, Mle 105 187 H, Administrateur civil, province du Kénédougou, Région des Hauts-Bassins ;

– Monsieur Sibiri Boukary KABORE, Mle 247 527 Y, Administrateur civil, province du Séno, Région du Sahel.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées au poste de Préfet de département :

– Monsieur Daouda Soungalo ZERBO, Mle 324 694 G, Administrateur civil, Département de Bana, province des Balé ;

– Monsieur A. L. Manacounou SIENOU, Mle 98 037 Y, Secrétaire administratif, Département de Mangodara, province de la Comoé ;Page 16 sur 30

– Monsieur Sidiaswêdin Jean Baptiste OUEDRAOGO, Mle 229 893 N, Administrateur civil, Département de Pabré, province du Kadiogo ;

– Monsieur Sylvain ROUAMBA, Mle 74 689 A, Secrétaire administratif, Département de Zamo, province du Sanguié ;

– Monsieur Loti Alfred ZERBO, Mle 203 226 X, Secrétaire administratif, Département de Biéha, province de la Sissili ;

– Monsieur Salam MARANE, Mle 357 527 D, Secrétaire administratif, Département de Ziou, province du Nahouri ;

– Monsieur Kader Théodore Kiswendsida ZOUNGRANA, Mle 312 228 R, Secrétaire administratif, Département de Bartiébougou, province de la Komondjari ;

– Monsieur Fernand Wenceslas Yicimbalo N’DO, Mle 303 943 M, Administrateur civil, Département de Bokin, province du Passoré ;

– Monsieur Ousmane TRAORE, Mle 91 959 N, Secrétaire administratif, Département de Samba, province du Passoré ;

– Monsieur Sougrenoma Hamado BOUGMA, Mle 324 791 G, Secrétaire administratif, Département de Kaïn, province du Yatenga ;

– Madame Adigou Adissa ABOUDOU SAMADOU, Mle 304 149 M, Administrateur civil, Département de Kalsaka, province du Yatenga ;

– Monsieur Inoussa TAO, Mle 324 082 J, Secrétaire administratif, Département de Sampelga, province du Séno ;

– Monsieur Bessomba Abel KAFANDO, Mle 116 981 Z, Secrétaire administratif, Département de Pobé-Mengao, province du Soum.

C AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Léopold Tonguenoma BONKOUNGOU, Mle 59 721 U, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire près du Royaume de Belgique, Représentant permanent auprès de l’Union Européenne ;

– Monsieur Patoinmedegba Cyr Robert OUEDRAOGO, Mle 118 861 G, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Libreville au Gabon ;

– Monsieur Antoine BADO, Mle 229 941 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Emmanuel COMPAORE, Mle 118 852 C, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études.

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

– Madame Brigitte Marie Suzanne W. COMPAORE/YONI, Mle 59 641 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

– Monsieur Mamadou SERE, Mle 39 652 W, Inspecteur des impôts,1ère classe, 11ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur B. Saidou DIALLO, Mle 228 312 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Rabaswendé Jean OUEDRAOGO, Mle 212 546 K, Conseiller

en économie et développement, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé

Chargé d’études ;

– Madame Minata OUATTARA, Mle 91 245 E, Administrateur des

services financiers, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice de

l’exécution budgétaire ;

– Monsieur Réné TASSEMBEDO, Mle 208 083 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des réformes budgétaires ;

– Monsieur Ali ZONGO, Mle 245 195 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional du budget des Cascades ;

– Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 104 656 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur régional du budget du Centre ;

– Monsieur Léopold M’Wintouro HIEN, Mle 245 178 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional du budget des Hauts-Bassins ;

– Madame Fanta Maïmouna KAFANDO, Mle 104 809 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale du budget du Nord ;

– Monsieur Hansébane SON, Mle 52 158 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur technique principal du Budget ;

– Monsieur Ningdou Juste YAMEOGO, Mle 46 244 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) ;

– Monsieur Ben Ismaël Aimé OUATTARA, Mle 212 309 M, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

– Monsieur Boureima BARRY, Mle 00 90 116 A, Ingénieur des travaux statistiques, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

– Monsieur Moumouni Amadé SORO, Mle 208 006 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des affaires immobilières de l’Etat.

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITSHUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Moussa OUEDRAOGO, Mle 130 328 X, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Honoré Grégoire KARAMBERY, Mle 92 574 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale de la Garde de sécurité pénitentiaire ;

– Monsieur Etienne KANGAMBEGA, Mle 222 271 C, Inspecteur desécurité pénitentiaire principal, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’administration pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso ;

– Monsieur Etienne KAGAMBEGA, Mle 222 272 J, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’administration pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel de Fada N’Gourma.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

– Monsieur Noé Antonéwendé TOUGOUMA, Mle 130 527 A, Magistrat, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Anfana TRAORE ;

– Monsieur Yaya TRAORE, Mle 241 860 R, Maître de conférences en informatique, est nommé Secrétaire permanent de l’innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique.

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA SOLIDARITE, DE L’ACTION HUMANITAIRE, DE LA RECONCILIATION NATIONALE, DU GENRE ET DE LA FAMILLE

– Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Karim ZINA, Mle 51 706 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Madame Assétou SAWADOGO/KABORE, Mle 220 416 K, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Madame Ursule KABORE/BOUDA, Mle 27 834 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 16ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Madame Flavie Apolline KABRE/OUEDRAOGO, Mle 35 801 G, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Directrice générale de l’Institut national de formation en travail social (INFTS) ;

– Monsieur Paul KINDA, Mle 51 985 L, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Lassané DANGO, Mle 91 668 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;

– Monsieur Toro II DRABO, Mle 58 565 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds national de solidarité et de la résilience sociale.

H AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE

– Monsieur Brice Wilfried BICABA, Mle 105 003 V, Médecin de santé publique, option épidémiologie et biostatistique, catégorie U, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé cumulativement Directeur général de la santé et de l’hygiène publique et Responsable du Programme budgétaire « Santé publique » ;

– Monsieur Wasso Wenceslas KOITA, Mle 212 353 V, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Pilotage et soutien » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Madame Hawa KONE, Mle 49 464 F, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice générale du Centre hospitalier universitaire de Tengandogo ;

– Madame Nessiné Nina KORSAGA/SOME, Mle 104 441 R, Professeur titulaire hospitalo-universitaire de dermatologie-vénérologie, catégorie P1, 1er échelon, est nommée cumulativement Directrice générale de l’offre de soins et Responsable du Programme budgétaire « Offre de soins » ;

– Monsieur Zakariya YABRE, Mle 108 954 P, Pharmacien spécialiste en gestion des approvisionnements pharmaceutiques et logistique de santé, catégorie P, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Accès aux produits de santé » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’accès aux produits de santé ;

– Monsieur Guillaume OUANDE, Mle 97 481 S, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Office de santé des travailleurs (OST).

I  AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

– Monsieur Hadi Honoré YONLI, Mle 97 521 K, Economiste, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général du Commerce ;

– Monsieur Hamadou PARE, Communicateur, est nommé Directeur de la Communication et des relations presse.

J  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Aimé Wendpanga NONGKOUNI, Ingénieur du génie civil, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi mécanisées (ANEEMAS) ;

– Monsieur Tobouré GANDRE, Mle 208 016 M, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE).

K AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Pierre ZANGRE, Mle 39 107 T, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Madame Félicité OUEDRAOGO/ROAMBA, Mle 30 566 E, Conseiller d’éducation, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chargée d’études.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Koussao SOME, Mle 43 357 K, Maître de recherche en génétique et amélioration des plantes, catégorie P2, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Roger Honorat Charles NEBIE ;

– Monsieur Gnidouba Roger LANOU, Mle 271 353 F, Enseignantchercheur, catégorie P3, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Tindaogo VALLEAN ;

– Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 G, Professeur titulaire, catégorie P1, classe exceptionnelle, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Jules André ILBOUDO ;

– Monsieur Abdoulaye OUATTARA, Mle 35 155 T, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions.

M AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

– Monsieur Rakissaguinda Paul OUEDRAOGO, Mle 117 003 H, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Pamoussa OUEDRAOGO, Mle 46 066 U, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, classe A, 5ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable (SP-CNDD) ;

– Monsieur Pascal ZONGO, Mle 334 266 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

N AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT

– Monsieur Diodama Gaston KABORE, Mle 000 026 D, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage déléguée en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA).

O AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Hamed dit Patindeba Patric LEGA, Mle 117 353 Y, Economiste Planificateur, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur général du Bureau Burkinabè du droit d’auteur (BBDA) ;

– Monsieur Ousséna Abraham ABASSAGUE, Mle 212 535 N, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Centre national du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) ;

– Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Raphaël KAFANDO, Mle 224 693 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la communication et des médias ;

– Monsieur Touha Maba David GANOU, Mle 88 793 H, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de la Société Burkinabè de télédiffusion (SBT) ;

– Monsieur Bely Hermann Abdoul-Karim NIANGAO, Mle 216 684 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du patrimoine culturel ;

– Madame Salamata Josée Laurence ZOUNGRANA/OUEDRAOGO, Mle 50 570 H, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du livre et de la lecture publique ;

– Monsieur Iwine Alain SOME, Mle 272 935 H, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des affaires administrativeset financières de l’Office national du tourisme Burkinabè (ONTB) ;

– Madame Rita Diane Wendbala SANWIDI, Mle 104 111 G, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice du Centre national de formation en artisanat d’art Birgui Julien OUEDRAOGO (CNFAA-BJO) ;

– Monsieur Aboubacar Armand BOCOUM, Mle 225 840 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’éducation et de la formation artistiques et culturelles ;

– Monsieur Boundjoa Mickael LOMPO, Mle 216 682 L, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des arts de la scène, plastiques et appliqués ;

– Monsieur Wendpagnagdé Evariste KABORE, Mle 216 769 H, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la bibliothèque nationale ;

– Madame Noëlie CONGO/SALOUKA, Mle 216 714 W, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice du développement des industries culturelles et créatives ;

– Monsieur Jean Yves BAYALA, Mle 41 570 T, Professeur de musique, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC) ;

– Monsieur Fousséni MIEN, Mle 225 825 A, Ingénieur du cinéma, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cinéma et de l’audiovisuel.

III 2 REVOCATIONS

Le Conseil a mis fin aux fonctions des personnes ci-après et décidé de leur rappel à l’administration centrale :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Seydou SINKA, Mle 59 727 V, Ambassadeur, relevé de ses fonctions d’Ambassadeur représentant permanent du Burkina Faso auprès de l’Organisation des Nations unies à New York ;

– Madame Pulchérie TAPSOBA/LAGWARE, Mle 59 661 D, Inspecteur du trésor, relevé de ses fonctions de Trésorier auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa (Canada) ;

– Monsieur Gnagré KOSSE, Mle 105 163 E, Conseiller des affaires étrangères, relevé de ses fonctions de Ministre Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Addis-Abeba en Ethiopie.

 

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO,

 

Porte-parole du Gouvernement