Des officiels de l'AMF -UMOA à l'issue de leur conférence de ce mercredi 18 janvier 2023 à Abidjan
Pour marquer son changement de dénomination, l’Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest africaine (AMF-UMOA), ex- Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF), organise ce jeudi 19 janvier 2023 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, une série d’évènements. Pour en parler, les responsables de l’institution régionale ont tenu ce mercredi une conférence de presse dans la capitale économique ivoirienne.
Le président de l’AMF-UMOA, Badanam Patoki a donné des détails sur les évènements organisés ce jeudi 19 janvier
Cérémonie officielle marquant le changement de dénomination, colloque international et diner gala, présentation la nouvelle identité visuelle (logotype). Ce sont les principaux évènements que l’Autorité des marchés financiers de l’Union monétaire ouest africaine (AMF-UMOA) organise ce jeudi 19 janvier 2023 à Abidjan en Côte d’Ivoire. Ces activités destinées à assurer une plus grande visibilité de l’institution, sont organisées dans le cadre du changement de dénomination de l’AMF-UMOA, autrefois appelée «CREPMF»- Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers.
Plus de détails sur ces évènements ont livrés aux journalistes ce mercredi même à Abidjan au cours d’une conférence de presse animée par le président de l’AMF-UMOA, Badanam Patoki, qui avait à ses côtés de plus proches collaborateurs dont le secrétaire général, Ripert Bossoupke.
Présidents Ouattara et Bazoum patrons
Le premier évènement majeur, le colloque international permettra aux organisateurs d’échanger avec les acteurs du marché financier de l’Union sur son évolution depuis plus de deux décennies et de dégager des perspectives en vue d’un meilleur financement des économies des pays membres. « Le Marché Financier Régional de l’UMOA, 25 ans après», c’est le thème du colloque qui est organisé en format hybride, présentiel et en ligne. Il est placé sous le haut patronage des présidents Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire et Mohamed Bazoum du Niger.
«Il s’agira d’un ensemble de panels animés par des experts provenant aussi bien de la sous-région que de l’international. Ce sera le cadre idéal notamment pour relever les insuffisances relevées et s’inspirer des bonnes pratiques pour le développement du marché financier régional», a expliqué le président Patoki.
En plus du colloque, il est prévu aussi un diner gala au cours duquel la nouvelle identité visuelle de l’AMF-UMOA devrait être officiellement dévoilée.
Une suite de décisions et mesures antérieures
A écouter le président de l’AMF-UMOA, les évènements de ce jeudi sont la suite de décisions et mesures antérieures. «Le CREPMF-UMOA, organe de tutelle du Marché Financier Régional de l’UMOA, a engagé les diligences nécessaires pour la ratification, par les Etats membres, du Traité révisé de l’UMOA qui consacre le changement de sa dénomination qui devient « Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine » (en abrégé « AMF-UMOA »).
Le Conseil des Ministres de l’UMOA, en sa Session Ordinaire du 30 septembre 2022 tenue à Dakar, a approuvé la version consolidée du nouveau Traité de l’UMOA et pris acte de son entrée en vigueur à partir du 1er octobre 2022, conformément à ses articles 43 et 44.
Le Conseil des Ministres a également, au cours de la même session, autorisé l’usage de la nouvelle dénomination ainsi que la nouvelle identité visuelle de l’AMF UMOA à compter du 1er octobre 2022 ».
Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, s’est entretenu ce 16 janvier 2023 dans l’après-midi, avec une délégation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), conduite par son président, Mahamadi Savadogo. La délégation est venue féliciter le Chef du Gouvernement et lui présenter ses vœux de nouvel an d’une part, et d’autre part, affirmer son engagement à accompagner les nouvelles autorités dans leurs missions, notamment la reconquête du territoire national.
«Lutte contre le terrorisme : Le monde des affaires solidaire du Gouvernement de la Transition
Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, s’est entretenu ce 16 janvier 2023 dans l’après-midi, avec une délégation de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), conduite par son président, Mahamadi Savadogo. La délégation est venue féliciter le Chef du Gouvernement et lui présenter ses vœux de nouvel an d’une part, et d’autre part, affirmer son engagement à accompagner les nouvelles autorités dans leurs missions, notamment la reconquête du territoire national.
Le Premier ministre, tout en rappelant l’importance du monde des affaires dans l’économie burkinabè, a reconnu que le contexte national, caractérisé par des attaques terroristes, n’est guère favorable à son essor. Qu’à cela ne tienne dira-t-il, la mission primordiale de la Transition est de restaurer la sécurité et la paix, condition sine qua non à tout développement.
Le monde des affaires est au Burkina Faso comme partout ailleurs au monde, un puissant moteur de développement. Cette assertion ne peut être vraie que lorsque les acteurs qui l’animent, vivent dans une atmosphère apaisée et sereine. C’est ce que la délégation de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) est venue réaffirmer ce 16 janvier 2023 au Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla.
Pour Mamadi Sanoh, porte-parole de la délégation de la faitière du secteur privé burkinabè, le monde des affaires contribue pour 96% à la création d’emplois au Faso et sa contribution aux recettes de l’Etat est évaluée à 90%. Ces chiffres témoignent de l’importance de ce secteur à la vie de la Nation et « mérite respect et considération ».
Tout en reconnaissant que la situation d’insécurité qui caractérise le Burkina Faso depuis sept ans maintenant n’est pas sans conséquence sur le monde des affaires, M. Sanoh dira à Me Kyelem de Tambèla que les différents acteurs sont résilients. En effet, ils œuvrent depuis lors, à l’approvisionnement régulier du pays. La CCI-BF note avec satisfaction que les nouvelles mesures prises par les autorités actuelles augurent des lendemains meilleurs, avec le retour de la sécurité et la reprise des affaires.
Pression fiscale, morosité économique, dégradation du climat des affaires, baisse des financements extérieurs, telles sont quelques préoccupations de la faitière du secteur privé burkinabè. Ces acteurs restent convaincus que la nouvelle dynamique pourra contribuer à inverser la tendance. En attendant, ils ont soumis un certain nombre de doléances au Chef du Gouvernement.
Ce sont entre autres, l’assainissement du domaine de la concurrence et du milieu des affaires, la sécurisation de certains axes routiers, la mise en place d’un Fonds de relance économique dans les zones fortement touchées par le terrorisme, la mise en place d’un guichet unique du centre des affaires, une relecture du code du travail qui fait la part belle aux travailleurs au détriment de l’employeur, l’acquisition d’un domaine à Tanghin Dassouri pour la construction d’un port sec multimodal…
A toutes ces préoccupations et attentes, le Premier a dit avoir pris bonne note et beaucoup appris. Pour Me Kyelem de Tambèla, les opérateurs économiques burkinabè jouent pleinement leur partition dans l’effort de guerre sollicité par le Président Ibrahim Traoré. Il a donné l’assurance à ses hôtes, que le nouveau dispositif mis en place, avec des équipements en cours d’acquisition, donneront des résultats. Il les a néanmoins exhortés à poursuivre sur cet élan, car sans la paix et la sécurité, point d’affaires et donc point de développement.
Le Chef du Gouvernement a aussi partagé avec les hommes d’affaires, sa vision du développement. Pour lui, les acteurs économiques devraient travailler à créer et à consolider un capitalisme national, animé par des Burkinabè patriotes, qui travaillent pour des Burkinabè et en mettant un accent particulier sur la production et la consommation nationales.
Justement dans le slogan « produisons et consommons local », le Premier ministre a laissé entendre, qu’une politique de promotion du pagne « Faso Danfani » sera mise en œuvre, afin de valoriser le textile local. Ainsi, l’armée, les corps paramilitaires et même les élèves, pourront se vêtir avec ce pagne qui fait la fierté burkinabè.
A l’issue des échanges qualifiés de très fructueux, les deux parties ont jugé nécessaire, d’envisager d’autres rencontres, afin d’arrondir les angles.
L’acte officiel marquant le passage de témoin entre DG sortant Gilbert Bassolé (à droite) et DG entrant Idrissa Sourabié
Nommé le 8 novembre dernier en conseil des ministres, le nouveau directeur général de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) Flandion Idrissa Sourabié a officiellement pris fonctions ce vendredi 17 novembre 2023 au siège de l’ONEA. C’est le secrétaire général du Ministère de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement MEEA), Bouraima Kouanda a présidé cette cérémonie de passation de charge entre DG sortant Gilbert Bassolé et DG entrant Sourabié.
L’acte officiel marquant le passage de témoin entre DG sortant Gilbert Bassolé (à droite) et DG entrant Idrissa Sourabié
«A l’entame de la cérémonie, le Secrétaire Général du MEEA cumulativement PCA de l’ONEA, Bouraïma KOUANDA, a salué le travail, les sacrifices consentis par le Directeur Général sortant. « Sachez que votre passage à la tête de l’ONEA sera toujours dans la mémoire de cette institution pour laquelle vous avez consacré de bons et loyaux services », a-t-il souligné. En effet, Monsieur BASSOLE a porté des dossiers tels que l’élaboration et l’adoption des documents stratégiques de l’ONEA et poursuivi la mise en œuvre de nombreux projets structurants.
Nommé en Conseil de Ministres du 08 novembre 2023, Flandion Idrissa Sourabié assurera désormais la direction du l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement.
Au cours de la cérémonie le PCA de l’ONEA Bouraima KOUANDA a rappelé les défis auxquels l’ONEA est confronté avant d’encourager le Directeur général entant à apporter de la plus-value à ce que son prédécesseur a déjà accompli. Il a notamment exhorté le nouveau Directeur Général à entretenir un bon climat social au sein de l’ONEA.
Le Directeur Général entrant, Flandion Idrissa SOURABIE a, quant à lui décliné sa lettre de mission et traduit son engagement à travailler à la réalisation des objectifs de l’ONEA. Il a également sollicité l’accompagnement de ses devanciers et de l’ensemble des travailleurs de l’Office.
C’est sur cette citation du Directeur Général sortant, Gilbert BASSOLE, que la cérémonie s’est achevée :« Il n’ y a aucun changement sans une gouvernance adaptée, sans un management engagé et sans un leader exemplaire »», nous rapporte la Direction de communication de l’ONEA sur son site d’information.
Le du gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, a confirmé ce lundi l'enlèvement des 50 femmes
La triste nouvelle circulait depuis quelque temps sur les réseaux sociaux et beaucoup d’internautes en l’absence de confirmation officielle hésitaient à y accorder du crédit. Il s’agit de l’enlèvement d’une cinquantaine de femmes à Aribinda, dans la région du Sahel. C’est à présent officiel avec un Communiqué du gouverneur de la région en date de ce lundi 16 janvier 2023.
«Les 12 et 13 janvier 2023, une cinquantaine de femmes ont été respectivement enlevées par des Groupes Armés Terroristes à une quinzaine de kilomètres de Aribinda (Liki) et dans une autre localité située au côté ouest de Aribinda, dans la province du Soum», indique le communiqué du gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho.
«Alors qu’elles étaient sorties à la recherche de fruits sauvages, ces épouses, mères et filles, ont été injustement prises à parti par des Hommes armés. Dès leur disparition, des recherches ont été entreprises en vue de retrouver l’ensembles de ces victimes innocentes, saines et sauves» , a ajouté le communiqué du gouverneur du Sahel.
Le PDG d'EBOMAF a effectué une visite officielle en Tanzanie le 13 janvier 2023
Après la Corne de l’Afrique avec une présence marquée à Djibouti, le Groupe EBOMAF veut s’implanter du côté de la Tanzanie, notamment à Zanzibar où le président directeur général Mahamadou Boukoungou a effectué une visite officielle le 13 janvier 2023 et a été reçu par le président zanzibari Hussein Ali Mwinyi.
«C’est un honneur pour moi d’être reçu par le Président Hussein Ali Mwinyi de Zanzibar. Un nouveau pan d’opportunités a été exposé durant cette rencontre de haut niveau. Plusieurs secteurs ont fait l’objet de discussion notamment les infrastructures routières, le bâtiment, la finance et banque, l’hôtellerie et la pêche», a indiqué après la visite le PDG Mahamadou Bonkoungou.
Toujours, selon le grand patron d’EBOMAF, c’est une opportunité pour son Groupe de faire valoir encore son expertise dans ce pays touristique Zanzibar qui s’est engagé dans le secteur de la construction d’infrastructures modernes, domaine de prédilection du Groupe EBOMAF, qui fait figure de leader de BTP en Afrique avec une présence dans 8 pays et avec 7 000 employés. Mieux, EBOMAF a su se diversifier au cours de ces dernières années avec des activités annexes dans les domaines du transport aérien, de l’hôtellerie, de la restauration, des Industries, des assurances et des banques. Ce qui permet au Groupe d’exporter de plus en plus loin aujourd’hui son expertise.
Le PDG Bonkoungou sur un futur eldorado du BTP
Le PDG d’EBOMAF a effectué une visite officielle en Tanzanie le 13 janvier 2023
Au regard des opportunités que présente Zanzibar que l’on peut qualifier de futur eldorado du BTP, le PDG d’EBOMAF a été bien inspiré pour ce déplacement en terre tanzanienne.
En effet, si Zanzibar avec seulement un million d’habitants est l’Etat le moins peuplé de la République unie de Tanzanie, en revanche en matière de Bâtiment et travaux publics, l’île de l’Océan indien est porteuse de grands projets de classe mondiale, notamment Burj Zanzibar, le plus haut bâtiment en bois du monde (80 étages et 96m de hauteur) et Zanzibar Domino, tour commerciale de 70 étages.
L’on ne sait pas encore si le Groupe EBOMAF aura des opportunités de participer à la réalisation de ces projets futuristes mais il pourrait au moins s’en inspirer une fois sur place.
La Burj Zanzibar sera réalisée par un consortium
La Burj Zanzibar sera une tour hybride en bois. Un noyau en béton armé conçu pour répondre à toutes les normes de sécurité incendie et de sécurité des personnes.
Le projet sera réalisé par un consortium de spécialistes de premier plan originaires de Suisse, d’Autriche, d’Allemagne, d’Afrique du Sud, de Tanzanie et des Etats-Unis. Des jardins verts sur le toit et des balcons plantés réduisent encore l’empreinte carbone du bâtiment.
La tour commerciale baptisée « Zanzibar Domino », quant à elle, sera construite à 15 kilomètres du centre historique de Stone Town, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le projet a prévu aussi la création d’une île artificielle dans le lagon, ainsi qu’un port de plaisance pour les yachts et les navires de croisière. Une fois achevée, Zanzibar Domino sera le plus haut gratte-ciel d’Afrique subsaharienne. Coût du projet : au moins 1,3 milliard de dollars, un budget prévisionnel qui dépasse de 60% le budget annuel de Zanzibar.
Tanzanie, terre propice aux investissements étrangers aujourd’hui
Le port de Bagamoyo est destiné à devenir le plus grand port de l’Afrique de l’Est
En matière d’investissements étrangers, la Tanzanie a une histoire marquée tantôt par l’ouverture, tantôt par le nationalisme économique vis-à-vis des capitaux étrangers. Mais, aujourd’hui, plus que par le passé, le pays sous la présidence Samia Suhulu Hassan est devenu plus propice aux investissements étrangers grâce à l’amélioration du climat des affaires à travers des réformes plus attractives et la poursuite de réalisation des grandes infrastructures comme le port de Bagamoyo dont les travaux devraient être relancés cette année après un arrêt dû à un blocage politique sous feu le président John Magufuli.
D’un coût de 11 milliards, cette infrastructure est envisagée comme un relai du port de Dar es Salaam dont le trafic est en progression continue (17,025 millions de tonnes de marchandises avant la Covid-19 et 30 millions de tonnes d’ici l’horizon 2030). Dans l’optique de la volonté des autorités tanzaniennes de faire de leur pays la principale porte d’entrée de l’Afrique orientale, le port de Bagamoyo est destiné à devenir le plus grand port de la région.
«Vision 2025» lancé sous la présidence de Benjamin Mkapa
L’engagement de la Tanzanie en faveur des infrastructures remonte aux années 2000 avec la stratégie nationale de développement «Vision 2025» lancé sous la présidence de Benjamin Mkapa et qui donnait la priorité à la construction d’infrastructures. C’est la poursuite plus ou moins de cette politique par ses successeurs qui explique les bons indicateurs de l’économie tanzanienne depuis de nombreuses années : 5% de taux de croissance de PIB attendu en 2023. La Tanzanie, faut-il le rappeler, fait partie des Top 10 des économies africaines, classé 9e avec un PIB de 84,93 milliards de dollars projeté en 2023 et de 121, 31 milliards de dollars en 2027, selon les prévisions 2022 du Fonds monétaire international.
Pour sa part, la Banque mondiale a changé depuis le 1er juillet 2020 la classification de la Tanzanie, qui est ainsi passée de la catégorie « pays à faible revenu» à «pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure». Avec les nouvelles mesures plus incitatives et favorables (code d’investissement, banque foncière), le pays n’a cessé d’attirer des investisseurs étrangers. Résultat positif de cette amélioration sans précédent du climat des affaires : la Tanzanie a obtenu des investissements d’un montant de 8,1 milliards de dollars pour 294 projets sur la période mars 2021 – février 2022. C’est, selon les officiels Tanzaniens, la plus importante performance en matière d’investissements dans le pays, soit un potentiel de création de 62 301 emplois.
Assurément, dans ce grand chantier à ciel ouvert des investisseurs étrangers qu’est devenu le pays de Julius Nyerere, EBOMAF et son PDG Bonkoungou auront leur mot à dire, pour ne pas leurs opportunités à saisir. Le Groupe serait même intéressé par le secteur de la pêche dans l’archipel semi-autonome, Zanzibar.
L’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (#ONEA) s’excuse auprès de son aimable clientèle de la ville de Bobo pour les perturbations constatées dans l’alimentation en eau potable.
Cette situation fait suite à des séries de pannes techniques sur d’importants équipements de production occasionnant un déficit d’environ 25 % de la capacité de production d’eau.
Une mission technique a été envoyée en renfort pour appuyer les #équipes techniques sur site et toutes sont actuellement #mobilisées pour des actions diligentes en vue d’atténuer le manque d’eau en attendant la réparation des équipements et le rétablissement de la situation.
L’ONEA s’excuse pour les désagréments qu’occasionne cette situation et renouvelle son engagement à assurer la continuité du service d’eau.
Les conférenciers du FESPACO ce vendredi 13 janvier 2023. L'on reconnait le délégué général Moussa Alex Sawadogo (micro)
Les conférenciers du FESPACO ce vendredi 13 janvier 2023. L’on reconnait le délégué général Moussa Alex Sawadogo (micro)
La délégation générale du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a dévoilé ce vendredi 13 janvier au cours d’une conférence de presse, la sélection officielle de la 28ème édition qui se tiendra du 25 février au 4 mars 2023. Au total, ce sont 170 films dans 11 catégories qui ont été retenus sur 1200 films postulants.
Les conférenciers du FESPACO ce vendredi 13 janvier 2023. L’on reconnait le délégué général Moussa Alex Sawadogo (micro), à l’extrême droite, le président du conseil d’administration, Dr Dramane Konaté
Si l’on en croit le délégué général du FESPACO, Alex Sawadogo l’on va assister à des projections cinématographiques de qualité lors de la 28ème édition du FESPACO prévue du 25 février au 4 mars 2023. Il l’a laissé entendre ce vendredi 13 janvier à Ouagadougou au cours de la conférence de presse annonce la sélection officielle du FESPACO 2023. Ainsi, au total, ce sont 170 bons films représentant 35 pays qui ont été retenus dans 11 catégories sur 1200 films postulants. A la grande satisfaction du DG Sawadogo qui s’est félicité de l’énorme travail abattu par le Comité de sélection, constitués de grands professionnels du 7ème art.
Catégories, nombre de films retenus
«Nous sommes fier du travail du comité» a-t-il indiqué. Même satisfecit chez le président du conseil d’administration Dr Dramane Konaté qui a exprimé lui aussi la satisfaction et les encouragements du ministère de la communication et de la culture à l’équipe du FESPACO.
15 films ont été sélectionnés dans la catégorie long métrage fiction. Dans la catégorie long métrage documentaire, 14 œuvres ont été retenues. 12 films sont sélectionnés dans la catégorie ‘’Burkina Films’’. 31 œuvres ont été retenues dans la catégorie FESPACO Shorts. Dans la catégorie Perspective, 11 chefs d’œuvres ont été sélectionnés. 22 œuvres sont retenues pour la catégorie ‘’Films des écoles de cinéma’’. Pour la catégorie ‘’Animation’’, 16 films ont été retenus contre 11 dans la catégorie ‘’Classics’’.
Présidents des jurys aussi connus
Les conférenciers du FESPACO ont également dévoilé les noms des personnages qui vont présider les différents jurys du FESPACO 2023. Là aussi, le délégué général s’est voulu rassurant sur la qualité de ces hommes et femmes du 7ème art qui ont déjà fait leurs preuves. On peut citer entre autres, la tunisienne Dora Bouchoucha qui va présider le jury du long métrage fiction ; le nigérian Kunle Afoloyan, président du jury de la catégorie ‘’Perspectives’’. La présidence du jury de la catégorie ‘’Burkina Films’’ échoit à Ardiouma Soma, ex-délégué général du FESPACO pour sa grande connaissance du cinéma du Burkina Faso. Interrogé sur le risque de conflit d’intérêt de ces présidents de jury qui pourraient être gagnés par la partialité lorsqu’ils auront à juger de la qualité des œuvres de leurs compatriotes ; Moussa Alex Sawadogo a minimisé le risque, évoquant la réputation en la matière du FESPACO dont les décisions ont été saluées à travers le monde. Comme quoi, sous sa direction, le FESPACO ne dérogera pas à la règle de cette longue réputation du Festival. Pour ce qui est de la sécurité, il pense aussi que les autorités du pays en donnant leur quitus pour la tenue de cette 28 édition du FASPACO, feront le nécessaire pour que les choses se passent dans la «sérénité et la paix». En tous les cas, il a dit travailler en étroite collaboration avec les autorités de la sécurité dans ce sens.
«Il n’y aura pas de projections à l’Institut français, une première»
L’autre préoccupation qui a été soulevée, c’est la disponibilité des infrastructures pour accueillir les festivaliers, l’Institut français de Ouagadougou étant hors service avec le saccage de ses installations pendant les manifestations d’octobre 2022. Sans ambages, le délégué général du FESPACO a reconnu le problème, indiquant que c’est la première fois dans l’histoire du FESPACO, que des projections ne se feront pas dans les salles de l’Institut français de Ouagadougou. Et de rassurer dans la foulée que des solutions ont été trouvées pour parer à cela. Il a parlé de la salle de mariage de la mairie centrale qui devrait être sollicitée et équipée en conséquence pour les projections ; ainsi que de la salle de conférences du Centre national de presse Norbert Zongo.
Le thème de la 28ème édition du FESPACO est placé, faut-il le rappeler, sous le thème : «Cinéma d’Afrique et culture de la Paix». Devant se tenir dans un contexte difficile avec la crise sécuritaire, économique ; le délégué général a invité les différents acteurs à se donner la main afin de réussir l’organisation de la manifestation. Occasion pour lui de rendre hommage aux différents partenaires du FESPACO. Le budget prévisionnel de l’édition 2023 est estimé à 2 milliards de francs CFA.
Des responsables de la coordination provinciale de soutien aux déplacés internes du Nayala au cours de la conférence de presse
La coordination provinciale de soutien aux déplacés internes du Nayala a animé ce jeudi 12 janvier 2023 à Ouagadougou une conférence de presse. Objectif : alerter l’opinion nationale et internationale sur la situation sécuritaire et humanitaire de la province du Nayala.
Des responsables de la coordination provinciale de soutien aux déplacés internes du Nayala au cours de la conférence de presse
Les populations de la province du Nayala dans la Boucle du Mouhoun souffrent beaucoup de la situation sécuritaire, tenaillées qu’elles sont par les groupes terroristes. Abandonnées quasiment à elles-mêmes à en croire certains témoignages, elles ne savent plus à quel saint se vouer, alors que le nombre de déplacés internes ne cesse de croître dans la province. Les chiffres des déplacés internes par localités touchées sont parlants : 10 600 à Gassan, 1700 à Soro, 1500 à Doumbassa.
Face à la dégradation inquiétante de la situation sécuritaire avec son cortège de problèmes ((incursions régulières d’hommes armés non identifiés, abandons de postes de travail, problèmes d’approvisionnement en produits alimentaires, des assassinés crapuleux) des responsables de coordination provinciale de soutien aux déplacés internes a donné ce jeudi 12 janvier 2023 de la voix à Ouagadougou pour alerter l’opinion nationale et internationale sur la souffrance des populations du Nayala. Pour donner cette alerte et souhaiter plus de soutien de la part de l’Etat, des personnes et des structures de bonne volonté, Yacouba Paré, vice-président de la coordination provinciale de soutien aux déplacés internes et deux autres camarades étaient face aux journalistes dans la salle de conférence du Centre national de presse Norbert Zongo. du Nayalarbert Zongo. En dehors de Toma, l’administration est partie de toutes les localités et les écoles sont pour la plupart fermées», a confié Yacouba Paré.
Assassinat encore récent de l’abbé Zerbo
Preuve récente de l’enfer que vivent les habitants du Nayala confrontés au quotidien aux exactions de groupes terroristes, c’est l’assassinat encore récent de l’abbé Jacques Yaro Zerbo dans la nuit du 2 janvier 2023.
A écouter les conférenciers, les déplacés internes du Nayala bénéficient d’une certaine assistance comme les dons de vivres ou de nattes, mais cela reste insuffisant. Ils souhaitent plus de présence de l’Etat aux côtés des populations de détresse pour que celles-ci ne sentent plus abandonnées par l’Etat.
Comment les contacter
Les fils et filles de la province du Nayala s’organisent pour apporter de leur mieux un soutien à leurs parents, d’où la mise en place de la coordination mais cela ressemble à une goutte d’eau au regard de l’immensité des besoins.
Déjà, pour ceux ou celles qui voudraient leur apporter un soutien, ils sont joignables sur les numéros suivants : 67 10 13 44 / 06 37 36 79/ 03 03 82 00.
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 janvier 2023, en séance ordinaire, de 12 H 30 mn à 17 H 10 mn
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 11 janvier 2023, en séance ordinaire, de 12 H 30 mn à 17 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres.
Le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres, a présidé la session
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
I DELIBERATIONS
I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif au rapport général d’évaluation de l’étude nationale prospective « Burkina 2025 ».
En 2005, le Burkina Faso avait validé une vision consensuelle de développement qui s’énonce comme suit : « Le Burkina Faso, une Nation solidaire, de progrès et de justice qui consolide son respect sur la scène internationale ».
Ce rapport d’évaluation fait la synthèse du niveau d’atteinte de la vision et l’analyse de la cohérence des orientations stratégiques définies ainsi que l’évolution de la société actuelle. Cette évaluation repose sur deux (02) grandes
phases complémentaires : l’évaluation technique et l’enquête évaluative et de
perceptions des populations sur l’atteinte de la vision de l’Etude nationale
prospective Burkina 2025.
De l’analyse du schéma de financement, on note que les performances sont
encourageantes en matière de mobilisation de ressources pour le financement
(80%) des trois référentiels nationaux (CSLP, SCADD, PNDES). Ces
performances cachent quelques difficultés parmi lesquelles figurent le faible
taux de pression fiscale, l’inefficacité de la dépense avec des lourdeurs
administratives, la mauvaise qualité des infrastructures réalisées et la persistance
de la fraude fiscale.
Des recommandations ont été faites en vue d’assurer une mise en œuvre réussie de la prochaine vision prospective. Il s’agit entre autres, de la mise en place et l’opérationnalisation du dispositif de suivi et évaluation, de l’élaboration et l’opérationnalisation de tous les instruments de la nouvelle Etude nationale prospective (ENP), du renforcement de la lutte contre la corruption, le faux et le blanchiment d’argent.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre toutes les mesures nécessaires pour la mise en œuvre réussie des recommandations.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant création d’un Fonds de soutien patriotique.
La création du Fonds de soutien patriotique a pour objectif principal de disposer d’un instrument adéquat de collecte et de centralisation des contributions financières en vue de soutenir et d’accompagner l’action des Volontaires pour la défense de la Patrie.
Les contributions seront collectées à travers le réseau du Trésor public, les comptes de téléphonies mobiles et tout autre canal autorisé.
La mise en place de ce Fonds devrait contribuer à la réalisation des deux premières missions assignées à la Transition par la Charte signée le 14 octobre 2022, à savoir : rétablir et renforcer la sécurité sur l’ensemble du territoire national et apporter une réponse urgente, efficace et efficiente à la crise humanitaire.
Le troisième rapport est relatif à trois (03) projets de décrets.
Il s’agit :
– du décret portant modification du décret n°2016- 746/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 09 août 2016 portant classement indiciaire du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
– du décret portant régime indemnitaire applicable au personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
– du décret portant fixation d’une indemnité de risque au profit du personnel du cadre paramilitaire des eaux et forêts.
L’adoption de ces décrets vise à redresser l’échelonnement indiciaire des contrôleurs de sécurité pénitentiaire et à accorder un supplément de rétribution au personnel du cadre paramilitaire de la Garde de sécurité pénitentiaire et des eaux et forêts au titre des risques encourus dans l’exercice de leurs fonctions.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité national de la microfinance (CNM).
Ce Comité a pour mission de renforcer la stabilité et la viabilité du secteur de la microfinance. A ce titre, il est chargé notamment :
– d’adopter un plan d’actions prioritaires visant l’assainissement du secteur de la microfinance ;
– de procéder à l’audition des dirigeants des Systèmes financiers décentralisés ayant manqué aux règles de bonne conduite de la profession ;
– de faire procéder à la fermeture des structures exerçant sans autorisation l’activité de microfinance.
L’adoption de ce décret permet de renforcer le dispositif règlementaire de suivi des structures de microfinance en vue de leur essor.
I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la réponse du Gouvernement au rapport issu de la visite du Sous-comité pour la prévention de la torture au Burkina Faso.
Le Burkina Faso a ratifié la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants le 4 janvier 1999 ainsi que son protocole facultatif le 11 février 2010. Ce protocole institue en son article 2, un organe dénommé « Sous-comité pour la prévention de la torture », chargé de prévenir la torture à travers des visites régulières des lieux de privation de liberté. Conformément à son mandat, le Sous-comité pour la prévention de la torture (SPT) a effectué une visite au Burkina Faso du 03 au 09 décembre 2017.
Tout en reconnaissant des avancées notables, le SPT a adressé un rapport contenant ses observations et recommandations sur les conditions de détention etl’établissement d’un Mécanisme national de prévention de la torture.
La réponse du Gouvernement au rapport du SPT concerne l’évolution du cadre
législatif et institutionnel de promotion et de protection des Droits des personnes
privées de liberté, les observations et commentaires sur les faits et constatations
consignés dans le rapport du Sous-comité pour la prévention de la torture et
l’état de la mise en œuvre des recommandations issues de la visite.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission de la réponse du
Gouvernement au Sous-comité pour la prévention de la torture.
I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté un décret portant prorogation de la durée du mandat des élus consulaires des Chambres régionales d’agriculture et du bureau national decoordination des Chambres régionales d’agriculture du Burkina Faso.
Cette prorogation fait suite à l’impossibilité d’organiser des élections en raison de l’insécurité constatée dans de nombreux villages et communes et de difficultés de mobilisation de ressources financières.
L’adoption de ce décret permet la prorogation du mandat des élus consulaires en fin de mission après cinq (05) années d’exercice, pour une durée de vingt-quatre (24) mois pour compter du 1er décembre 2022.
II COMMUNICATIONS ORALES
II 1 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de l’atelier national d’information et de sensibilisation sur le nouvel accord post-Cotonou entre l’Union Européenne (UE) et l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), tenu du 15 au 17 novembre 2022 à Koudougou.
Cet atelier avait pour objectif d’informer, de sensibiliser et d’outiller les acteurs sur les contours du nouvel accord post-Cotonou.
Au terme des travaux, l’atelier a recommandé au Gouvernement, la mise en place d’un Comité national de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du nouvel accord et la poursuite des actions de formation sur l’instrument de voisinage, de Coopération au développement et de coopération internationale qui est désormais le nouvel instrument de financement de l’Union Européenne utilisé avec tous les partenaires.
II 2 Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective a fait au
Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative aux conclusions des travaux de la session 2022 du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière du Burkina Faso.
Cette session qui s’est déroulée les 24 et 25 novembre 2022 était placée sous le thème « l’inclusion financière comme instrument de renforcement de la résilience des Personnes déplacées internes (PDI) au Burkina Faso ».
Au terme de leurs travaux, les acteurs ont formulé des recommandations et pris des résolutions pour accélérer et renforcer la résilience des PDI dans notre pays.
Au titre des recommandations, il est préconisé :
– la mise en place d’un mécanisme de garantie pour pallier les difficultés de financement des PDI ;
– la mise en place d’un système d’identification unique de tous les Burkinabè ;
– l’accélération de la mise en œuvre du Programme national intégré pour le renforcement de l’inclusion financière au Burkina Faso ;
– le développement de solutions d’assurance spécifique qui permettront de pérenniser les interventions des Systèmes financiers décentralisés.
Comme résolutions, les acteurs du domaine de l’inclusion financière se sont engagés à mettre en place un cadre de concertation entre les acteurs qui font du cash-transfert et à augmenter le volume de crédit pour le développement des activités génératrices de revenus.
La seconde communication est relative à la mise en place de l’Initiative Masse Critique de Professionnels (IMCP) des projets et programmes.
L’Initiative Masse Critique de Professionnels des projets et programmes vise à former des professionnels pour les fonctions transversales des projets et programmes financés par les partenaires techniques et financiers dans les domaines de la gestion financière et l’audit/contrôle interne, du suivi-évaluation, de la passation des marchés ainsi que les sauvegardes environnementales et sociales.
Cette initiative mise en place par le Gouvernement burkinabè avec l’appui de la Banque mondiale vise à disposer d’une masse critique de professionnels à court terme, qui seront opérationnels pour les fonctions transversales clés de gestion des projets et programmes de développement. Les compétences de l’administration publique dans certaines fonctions transversales clés seront ainsi renforcées. L’initiative permettra également d’augmenter l’employabilité des auditeurs libres constitués d’étudiants titulaires d’un Master.
II 3 Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil une communication relative au Plan stratégique national d’investissement agro-sylvo-pastoral (PNIASP) adopté le 22 décembre 2022.
Le PNIASP qui couvre la période 2021-2025, constitue un cadre fédérateur de planification et de pilotage des investissements dans le secteur agro-sylvopastoral. Il est l’instrument d’opérationnalisation de la politique sectorielle «production agro-sylvo-pastorale » du volet agricole du Référentiel national de développement et du Plan d’actions de la Transition (PAT).
II 4 Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises a fait au Conseil deux (02) communications.
La première communication est relative à la situation de la commande publique adressée aux Petites et moyennes entreprises (PME) régulièrement installées au Burkina Faso, au titre de l’année 2021.
Cette situation est le résultat consolidé de 19 ministères et institutions de l’exercice budgétaire 2021. Le montant prévisionnel total des lignes inscrites dans les Plans de passation des marchés (PPM) en 2021 s’élève à 118 500 320 280 F CFA contre 154 363 709 706 F CFA en 2020.
A l’exécution des différents plans de passation, la part des marchés effectivement attribués aux PME, sur la base des inscriptions prévisionnelles, il ressort des montants de 3 409 558 268 F CFA pour les micros entreprises, 8 021 444 607 F CFA pour les petites entreprises et de 41 663 892 327 F CFA pour les moyennes entreprises.
La seconde communication est relative à la soutenabilité du schéma d’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures.
Le circuit d’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures est subdivisé en quatre (04) segments principaux que sont l’importation, le transport, le stockage et la distribution. Depuis sa création en 1985, la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) assure exclusivement l’importation et le stockage, les deux autres segments (transport et distribution) étant entièrement libéralisés.
Tributaire de la constante variation du prix du baril à l’international, le Gouvernement a adopté une politique des prix pour la vente des hydrocarbures axée sur le recours aux techniques de subventions des prix à la pompe, du gaz butane et des produits destinés à la production de l’électricité.
Cette politique a affecté au fil des années l’équilibre financier de la SONABHY à qui l’Etat reste redevable. A la date du 30 novembre 2022, l’Etat doit à ladite société 489,69 milliards F CFA obligeant celle-ci à s’endetter auprès des institutions financières locales et internationales.
A la date du 27 décembre 2022, le montant des factures fournisseurs de la SONABHY échues en souffrance de payement s’élève à 149,81 milliards F CFA.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de proposer un schéma qui permettra de rompre avec la tendance à la dégradation continue de la situation de la SONABHY pour mieux sécuriser les approvisionnements du Burkina Faso en hydrocarbures.
II 5 Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la concertation sur le projet de loi portant règlementation bancaire de l’Union monétaire Ouest africaine (UMOA) le 18 janvier 2023 à Dakar en République du Sénégal.
Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la démarche participative instituée par l’institut d’émission communautaire dans la conduite de ses chantiers structurants, portera sur l’examen des propositions de modification à imprimer à la loi portant règlementation bancaire ainsi qu’à la Convention régissant la Commission bancaire de l’UMOA et son annexe.
III NOMINATIONS
III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A AU TITRE DE LA PRIMATURE
– Monsieur Siaka COULIBALY, Consultant juriste, est nommé Conseiller spécial chargé des questions juridiques.
B AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Régis Kévin BAKYONO, Mle 104 418 Y, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso, près le Saint-Siège au Vatican ;
– Madame Maimounata OUATTARA, Mle 49 032 L, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso près la République Fédérale d’Autriche et des Organisations internationales à Vienne ;
– Monsieur Mamadou COULIBALY, Mle 59 729 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso près du Royaume du Maroc ;
– Madame Aminata OUATTARA/CISSE, Mle 118 860 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Ambassadeur, Représentante permanente adjointe près de la Mission permanente du Burkina Faso à l’Organisation des Nations unies (ONU), en remplacement de Monsieur Ouiniboni KONATE ;
– Monsieur Samson Arzouma III OUEDRAOGO, Mle 118 846 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Ambassadeur, Coordonnateur du Bureau d’analyses stratégiques ;
– Monsieur Filatiéni COULIBALY, Mle 118 863 B, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso près la République de Guinée Equatoriale ;
– Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 118 853 R, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Djeddah, au Royaume d’Arabie Saoudite ;
– Monsieur Dié MILLOGO, Mle 118 843 E, Conseiller des affaires étrangères, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Abidjan ;
– Monsieur Alain Edouard TRAORE, Mle 51 014 P, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Bakary KONE.
C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE
– Monsieur Sayouba SAWADOGO, Mle 111 065 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
– Monsieur Yves KAFANDO, Mle 201 107 J, Inspecteur des douanes, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Coordonnateur national de lutte contre la fraude.
D AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
– Monsieur Eloi GUIGMA, Mle 113 371 E, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire ;
– Monsieur Ibrahim TRAORE, Mle 113 377 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire ;
– Monsieur Ahmed TRAORE, Mle 113 376 H, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la détention, de la sécurité et des opérations ;
– Monsieur Pabewindé Omar SAWADOGO, Mle 92 526 U, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la santé et de l’action sociale ;
– Madame Wendmi Rachel TIENDREBEOGO, Mle 203 374 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommée Directrice des Sports, des loisirs, des arts et de la culture ;
– Monsieur Sidbéwendin Claude SAWADOGO, Mle 240 056 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 5ème échelon, est nommé Directeur du matériel et du budget ;
– Monsieur Micaïlou TRAORE, Mle 240 050 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur de la planification et de la coopération pénitentiaire ;
– Monsieur Kusiele Bob-Zié Jean Wilfrid MEDA, Mle 240 046 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur du personnel de l’administration pénitentiaire ;
– Monsieur Xavier BATIOBO, Mle 113 369 K, Inspecteur principal de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Directeur de la production pénitentiaire et de la formation professionnelle ;
– Monsieur Amidou ZERBO, Mle 113 366 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre de réinsertion sociale pour mineurs en conflit avec la loi ;
– Monsieur Windinmi Bertin ILBOUDO, Mle 203 386 W, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre pénitentiaire agricole de Baporo ;
– Monsieur Pinga ZONGO, Mle 88 511 J, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur de la prison de haute sécurité de Ouagadougou ;
– Monsieur Issa THANOU, Mle 203 375 Z, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Banfora ;
– Monsieur Vincent KONOMBO, Mle 240 049 B, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso ;
– Monsieur Alexis PARE, Mle 213 760 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Bogandé ;
– Monsieur Adama SANON, Mle 98 067 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Boromo ;
– Monsieur Boubacar SAWADOGO, Mle 240 034 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Dédougou ;
– Monsieur Sààyirnibè Jean Eudes SOME, Mle 203 376 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Diapaga ;
– Monsieur Ousséni ZABRE, Mle 88 503 T, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, grade 62, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Diébougou ;
– Monsieur Tingandé KABORE, Mle 110 149 Z, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Djibo ;
– Monsieur Oumarou DEMI, Mle 240 037 C, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, grade 62, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Dori ;
– Monsieur Séini ZABRE, Mle 88 552 J, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Fada N’Gourma ;
– Monsieur Ardiouma MILLOGO, Mle 98 072 B, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie A, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Gaoua ;
– Monsieur Hamidou KABORE, Mle 113 356 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Kaya ;
– Monsieur Kielgabé Casimir NIKIEMA, Mle 53 645 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou ;
– Monsieur Tanga Jean-Baptiste YAMEOGO, Mle 113 365 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, grade G, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Kongoussi ;
– Monsieur Boureima NIKIEMA, Mle 57 413 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Koupéla ;
– Monsieur Mouri SABO, Mle 53 643 H, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Léo ;
– Monsieur Sifouyane SEYNOU, Mle 57 416 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 6ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Manga ;
– Monsieur Frédéric OUEDRAOGO, Mle 222 270 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou ;
– Monsieur Jean-Marie KABRE, Mle 240 053 M, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya ;
– Monsieur Mamadou TRAORE, Mle 92 665 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Orodara ;
– Monsieur Ousséïni ZOURE, Mle 203 372 N, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 2, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Tenkodogo ;
– Monsieur Issouf KOUSSOUBE, Mle 222 275 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Tougan ;
– Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Yako ;
– Monsieur Souleymane ZERBO, Mle 113 367 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ziniaré ;
– Monsieur Boukary ZANGO, Mle 113 378 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Garde de sécurité pénitentiaire du ressort de la Cour d’appel
de Ouagadougou.
E AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
– Monsieur Alain SAWADOGO, Mle 130 454 G, Magistrat, catégorie P5, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
– Monsieur Pascal ZONGO, Mle 24 164 G, Ingénieur agronome, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
– Monsieur Mahamoudou DIARRA, Mle 59 879 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.
F AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
– Monsieur Olivier KIEMA, Mle 118 698 M, Economiste, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Coordonnateur général de la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes.
G AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT
– Monsieur Amed SORY, Mle 104 281 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet.
H AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE
– Monsieur Mahiret Emeric Rodrigue SOME, Mle 246 026, Ingénieur système transport ferroviaire et urbain, 2ème classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général de la Société de gestion du patrimoine ferroviaire du Burkina ;
– Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Administrateur des affaires, est nommé Superviseur général de la Régie administrative chargée de la Gestion de l’assistance en escale (RACGAE).
III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ;
– du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;
– de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité et de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions.
A MINISTERE DU DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL, DU COMMERCE, DE L’ARTISANAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Madame Gisèle Basseffyam Isabelle Marie SAGNON/SAWADOGO, Mle 130 311 W, Magistrat,
Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le second décret renouvelle le mandat de Madame Gisèle Basseffyam Isabelle Marie SAGNON/SAWADOGO, Mle 130 311 W, Magistrat, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour une dernière période de trois (03) ans.
B MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre de la Primature :
– Monsieur Désiré OUEDRAOGO, Mle 53 615 Y, Administrateur des services financiers.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS
– Monsieur Clément BROUSSE, Attaché de coopération scientifique et universitaire à l’Ambassade de France, en remplacement de Monsieur Antoine Paul Arnaud BRICOUT.
C MINISTERE DE L’URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L’HABITAT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat :
Le second décret nomme Monsieur Gninkou Arsène DABIRE, Mle 130 481 F, Magistrat, Président du Conseil d’administration de l’Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le président en exercice de la CEDEAO Umaro et le Capitaine Ibrahim Traoré au cours de leur tête-à-tête
Pour s’enquérir du processus de mise en œuvre de la Transition en cours au Burkina Faso, le Président en exercice de la CEDEAO Umaro Sissoco Embalo est arrivé ce mercredi à Ouagadougou.
Le président de la CEDEAO a été accueilli à l’aéroport international de Ouagadougou par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré
«Accueilli à l’aéroport international de Ouagadougou par le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, le Président bisseau-guinéen a ensuite eu une séance de travail avec le Chef de l’Etat, élargie à leurs délégations avant de s’entretenir en tête-à-tête», indique un communiqué de la Présidence du Faso.
«A l’issue des échanges avec le Chef de l’Etat, le Président en exercice de la CEDEAO, qui a été rassuré de la bonne conduite de la Transition, a réaffirmé la disponibilité de l’organisation ouest africaine à soutenir et à accompagner le Burkina Faso dans la lutte engagée contre le terrorisme».
Le président en exercice de la CEDEAO a aussi laissé entendre qu’il avait compris beaucoup de choses du processus et qu’il fera le point de sa mission au prochain sommet de la CEDEAO «afin que des décisions urgentes puissent être prises pour accompagner le Burkina Faso » ; soulignant la nécessité de poursuivre les échanges avec les chefs d’Etat de l’organisation régionale et les différents partenaires en vue d’apporter, dit-il, «du soutien dans les meilleurs délais à notre pays qui fait face à des défis sécuritaire et humanitaire».